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Le Karaoké

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pnj
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MessageSujet: Le Karaoké Le Karaoké EmptyMar 26 Mar 2013 - 23:46
Le Karaoké 1303261159289478611017172

Le karaoké, épreuve solo ou en duo pour des chansons magnifiques interprétées par de talentueux chanteurs (ou pas …)
Venez faire vibrer vos cordes vocales sur les chansons imposées par les arbitres et démontrez que vous n'êtes pas seulement doué sous la douche.

Ainsi, vous annoncez que vous allez faire cette épreuve et une chanson vous sera fournie, à vous de répondre avec un post pour raconter votre prestation, vos excellence dans le respect de la chorégraphie et des paroles et les réactions de l'assistance.

A la fin de l'Oniric Tour, le public (donc vous ! Oui vous, là-bas qui m'écoutez!) votera pour élire la meilleure interprétation.

Par conséquent, prenez ce foutu micro, gardez le rythme et exprimer votre incroyable talent ! Peut-être deviendrez vous la nouvelle star (ou pas …)
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Lucas Emerillon
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MessageSujet: Re: Le Karaoké Le Karaoké EmptySam 30 Mar 2013 - 17:58
Musique d'Intro

«  – Bienvenue à l'Oniric Tour, le plus grand festival musical de tout Dreamland !  »

On en avait entendu parler depuis un certain temps. Un gigantesque fête dédié entièrement à la musique, et qui était si grande que pour pouvoir l'installer, il fallait réquisitionner les plaines qui arrivaient tout juste à contenir l'immensité de la chose. Mais le plus important restait tout ce qui pouvait se trouver dedans. Des centaines de stands disposés de façon symbolique en note de partition et le plus souvent en clé de sol. Dans ces petits échoppes et autres jeux au thème commun, on pouvait trouver à peu près de tout. On aurait presque eu l'impression de se trouver au marché du royaume des chats, mais version Oniric Tour. Le festival était réparti équitablement à travers tout l'espace donné et il était assez facile de s'y retrouver, malgré que le plus souvent, on trouvait quelques gamins qui ne retrouvaient pas leur chemin. Enfin, des ces gens, ils y en avaient dans toutes les fêtes, alors pourquoi ne pourraient-ils pas être là ? Ensuite, après avoir enfin passé le coin des stands, on atteignait en général les plateaux de danses. De grandes estrades y étaient installés de façon à pouvoir accueillir facilement plus d'une centaine de gens constituant le public. Ces derniers, qui s'étaient emparés de chaque place, ne laissaient aucune chance aux autres pour apprécier le spectacle assis. La guerre était déclarée dès lors que l'on avait franchit l'entrée du festival. Et même si on était en groupe, chacun était pour soi. Quand on se dit que sur une moyenne de cent visiteurs, seuls quarante places environ sont offertes, il fallait savoir que personne n'allait être gentil avec les autres. Pourtant, au final, tout avait l'air de se passer pour le mieux. Bien, après que l'on est pu passer les scènes, on arrivait dans une sorte de quartiers musicales. On y trouvait tout sortes de loisirs liés au thème de cette fête. De ci et là, des karaokés faisaient leur apparition. On pouvait aussi passer devant quelques salles de chants, sûrement des trucs de rap. Enfin au centre, l'ultime chose, mais personne en vérité ne sait ce qui se trouvait là-bas, sauf peut-être les gérants de l'Oniric Tour, voir seulement ses organisateurs. Revenons désormais en arrière, vers les stands et les mini-échoppes. C'est dans ce coin-là que l'activité se faisait la plus haute. Des bruits et des voix se faisaient en permanence entendre à travers chaque coin du festival et la vie grouillait. Tout semblait plutôt calme et chaque endroit avait été placé afin de pouvoir permettre à chacun de s'amuser dans les cinq minutes qui suivaient leurs arrivée au maximum.

Ne voulant absolument pas rater cette occasion, Lucas avait décidé la vieille de l'ouverture de se rendre là-bas. En journée, il n'avait pensé qu'à cela. Il s'y voyait déjà et réfléchissait à ce qu'il pourrait y faire. Par chance, ses cours étaient plutôt courts ce jour-là, ce qui lui évitait bien des problèmes niveau scolaire. Depuis neuf heures, il avait travaillé durant trois bonnes heures, puis était rentré chez lui, dans le simple mais grand appartement qu'il s'était offert. Il avait fait tourné ses clefs dans sa serrure et avait pénétré à l'intérieur. Une douce chaleur s'en était aussitôt ressenti, montrant que le logis avait été chauffé toute la matinée. Le jeune homme s'était aussitôt rendu dans sa chambre pour y poser son sac de cours avant de partir s'affaler dans son canapé. Se décontractant le plus possible, il ouvra la boutonnière de sa chemise qui laissa paraître une très belle musculature. Il enfila son casque jaune-noir posé sur sa table autour de sa tête et alluma l'Ipod accroché à son cache-oreille musical. Il passa en vue son répertoire et se stoppa sur une musique au hasard. Il appuya sur l'appareil à son et aussitôt, « Hollywood Dreaming » des Her Bright Skies se mit en route. Le garçon écouta tranquillement défiler les paroles dans sa tête avant d'entendre un petit miaulement à travers la porte. Il atteignit son Ipod dont le volume était assez bas, le casque fournissant déjà un très bon son, et vint ouvrir. Un beau félin au poil blanc qui semblait bien dodue entra alors. Lucas dessina un petit sourire sur sa bouche avant de refermer la porte et retourna sur son sofa. Aussitôt, le chat le rejoignit. Le jeune homme le caressa un instant avant d'allumer la télé et de regarder les infos du jour. Au sommaire, un nouveau cambriolage, une élection bidon du meilleur inventeur de blagues de carambars, la prochaine élection du président en version numérique. Voilà ce qui constituait les nouvelles de la chaîne « TV fausses infos », à regarder sur la cent-cinquante huit. Bon, son loisir télévisée achevée, l'étudiant se releva et se rendit dans sa cuisine pour se préparer un petit repas. Mais avant, le chat. Il ouvrit son frigo, et en sortit quelques ingrédients pour son plat, ainsi que de la bonne bouffe à chat. Il chopa le bol en acier ou le nom « Clara » apparaissait clairement. Une cuillère sous la main lui permit ensuite de distribuer la quantité nécessaire de nourriture à l'animal qui dévora son repas tout juste le temps de laisser Lucas préparer son propre déjeuner. Un bon mélange entre des pâtes et du poisson, le tout recouvert de quelques épices rendant le met plus succulent qu'avant. Il chopa une canette d'oasis et alla s'installer sur la table de cuisine qui faisait vu sur le salon. Cinq minutes après avoir passé un bon moment à déguster sa création, le jeune homme alla prendre un petit kiwi juteux. Le repas terminé, il était temps de partir. Ou ça ? Chez sa petite-amie, la joyeuse et mignonne Charlotte, qu'il avait décidé d'aller voir pendant son après-midi. Son casque sur les oreilles, une musique à écouter, il sortit de son appartement et, après avoir fermé sa porte à clef, descendu calmement les escaliers, il sortit de l'immeuble où il se situait.

Il pénétra dans le petit parc pour enfants qu'il s'empressa de franchir avant de se retrouver dans la grande rue. Aujourd'hui, elle semblait en activité. De nombreuses voitures roulaient dans les deux sens toutes les dix secondes, et les piétons semblaient bien pressés. Les petits bars installés sur les côtés de la route étaient remplis jusque dans les moindres tables, et les serveurs venaient de ci et là pour donner et prendre la commande des clients. Lucas se décida à prendre la gauche et s'élança vers le côté où les plus grand de magasins et de petits restaurants étaient, montrant concrètement que l'on se dirigeait vers le quartier marchand de la ville. Nantes, une belle ville, surtout lorsqu'il fait beau. Un petite brise printanière vint chatouiller le jeune homme qui courrait à travers les rues pour aller jusque chez sa copine. Un trajet d'une durée équivalente à cinq cents mètres lui permit d'arriver à destination. Une petite maison blanche à deux étages, aux décorations rustiques au premier coup d’œil laissant pourtant paraître une petite touche de modernité et de nouveauté, ainsi qu'un jardin aux couleurs les plus extravagantes. Dans un coin, du bleu, dans un autre, du rose, et autour, quelques fleurs jaunes donnaient à la ménagerie florale une beauté des plus remarquables. Des arbres étaient également plantés dans l'espace pour finir de rendre la maison l'une des plus belles de son quartier. Le portail, blanc comme la neige, était attaché par de belles barrières en pierres de la même couleur qui tenait tout près du palier une sonnette. Le garçon appuya dessus et attendit quelques secondes. Une voix cristalline vint le saluer et lui indiquer qu'il pouvait venir. Aussitôt, il s’exécuta et franchit la porte en bois qui séparait la rue du jardin. Un petit chemin en terre reliait le portail jusqu'à l'entrée, que Lucas rejoignit. Une fille vint lui ouvrir dès qu'il fut sur le paillasson. Instantanément, elle se jeta dans ses bras avant de lui offrir un magnifique et doux baiser amoureux. Et puis elle le salua d'un sourire que son petit-ami lui rendit. Elle lui indiqua de la suivre, ce qu'il fit à la seconde suivante. Ensemble, ils se rendirent dans le salon où un homme plutôt âgé et dont la barbe de dix jours le rendait curieusement classe. C'était le père de la jeune demoiselle, il avait un grand gabarie, et sa tenue n'en était pas plus grandiose. Un petit salut et hop, le garçon rejoint Charlotte qui monta à l'étage. Arrivée dans sa chambre, la jeune femme alla se poser sur son lit, bientôt rattrapé par Lucas qui vint lui faire un câlin d'amour qui sembla réchauffer le cœur de la fille. Le jeune homme choisit ce moment pour sortir de sa poche l'objet qu'il avait gardé toute la journée dans un petit coin. Une petite boîte avec de beaux motifs colorés sur un arrière-plan blanc, le tout dans une sorte de fourrure qui rendait les dessins si beau. Il donna le cadeau à sa petite-amie qui s'empressa de l'ouvrir. A l'intérieur, elle découvrit une boucle d'oreille qui avait la forme d'un saphir. La clarté du bijoux était juste hallucinante et Charlotte ne put s'empêcher de verser quelques larmes de joies.

«  – C'est bien ce que tu voulais, non ?
– Oui, merci mon chéri !  »

Rien qu'en la voyant, on pouvait voir comment elle était contente. C'était un bon cadeau. Un cadeau qu'une jeune femme comme Charlotte aurait aimé recevoir, ou tout du moins, l'amour avec lequel cet objet avait été acheté afin de pouvoir prouver à quelle point on était amoureux. Cinq bonnes minutes après que les grosses larmes soient passés, les deux tourtereaux décidèrent de regarder un petit film. Ils choisirent « FORESTY PARTY », et allèrent se mettre tranquillement dans la petite salle en face de la pièce à vivre réservé à cette effet. Durant le sketch, quelques rires réussirent à s'échapper de la bouche des deux étudiants qui savourèrent chaque instant passé ensemble. Bientôt, le calme revint et les tourtereaux retournèrent dans la chambre de la jeune femme. Le soleil commençait peu à peu à baisser, annonçant à cette partie du monde que la nuit arrivait. La nuance d'orange, de noir et de rouge était tout simplement magnifique, et c'est avec un crépuscule plutôt jolie que Nantes partit se coucher. Mais avant, un bon petit dîner. Celui de Charlotte et Lucas fut succulent. Un plat de fruits de mer, et quelques légumes rendaient le plat principal encore meilleur qu'avec tout autre nourriture. La petite ménagerie composé des deux amoureux, des parents de la fille et de sa petite sœur âgé d'un peu plus de huit ans dégustèrent paisiblement leur repas tout en discutant longuement des derniers ragots qui se passaient de personne en personne. D'après les dires, le nouveau maire de la ville aurait fait des choses pas nettes qui pourraient le faire destituer, et son fils, qui serait son successeur en cas de problème, aurait subitement disparu de chez lui. Enfin, on aurait également appris un cambriolage qui aurait mal tourné sur la troisième rue en partant du grand hôtel du centre-ville. Au final, tout ceci n'avait déboulé que sur une seule et unique chose : est-ce qu'il est possible de faire confiance à un homme de bureau ? Une question inutile certes, mais qui parvint à faire démarrer un débat du côté des adultes. Quand à la gamine, Lætitia de son nom, elle était déjà parti dans le salon pour regarder la météo. Elle semblait si innocente, si gentil. Enfin, les deux adulescents, dès qu'ils eurent achevés de manger, s'étaient empresser de remonter dans la chambre de la fille où ils s'étaient collés l'un à l'autre pour passer un moment intime seul à seul. Une heure durant, rien ne vint les troubler de leur moment si calme, puis bientôt, ils finirent par commencer à réfléchir à ce qu'ils pourraient faire pour demain.

«  – Eh, ça te dirais d'aller voir le concert du nouveau groupe qui se fait de plus entendre en ce moment ?
– Ok. Au passage, il serait possible d'aller faire quelques emplettes au marché, j'ai besoin de quelques trucs pour chez moi.
– D'accord. Bon, on va dormir ?

Ignorant tout d'abord sa compagne quelques secondes pour préparer mentalement sa nouvelle nuit, le garçon finit par acquiescer à la question de Charlotte, qui vint l'embrasser tendrement avant d'aller se poser sur le lit à la couverture lisse et aux couleurs plutôt basiques. Du bleu marin, avec un peu de noir charbon et de blanc neige dispersés de ci et là formaient des fleurs accrochés au ciel. Le coussin, équipés des même motifs, n'en était pas moins jolie, et pour compléter le tout, deux petites peluches, l'une avait l'apparence d'un petit phoque blanc à la bouille d'ange et l'autre, une sorte de petit escargot tout mimi et dont le textile était doux à souhait. Un sourire du jeune homme vint rejoindre la demoiselle. Tout deux installés dans le même lit, ils se câlinèrent un moment avant de ne plus bouger, le silence les prenant au dépourvu. Un regard au seuil de la porte vint les prévenir qu'ils n'étaient pas observés. Ils commencèrent alors à se serrer de plus en plus fort, sans pour autant faire de mal à l'autre, et au bout d'un moment, ils s'embrassèrent à nouveau, mais avec une passion encore plus poussé que les précédentes fois. Charlotte commença de rougir et Lucas, qui semblait plus à l'aise, retira son T-Shirt. Mais finalement, ce qu'il voulait faire ne se passa pas, car la venue soudaine du père à l'étage stoppèrent leur action. Et ils s'endormirent sans l'avoir fait. Bah, au moins, ils savaient qu'il faudrait encore attendre un peu avant de s'engager réellement dans cette direction. Ce fut la jeune femme qui plongea en premier dans le profond sommeil, quand au garçon, il passa d'abord vite fait aux chiottes où il tomba curieusement sur un chat qui ressemblait au sien. Peut-être était elle. Pour en être sûr et certain, il l'appela du nom de sa chatte. Mais le félin n'esquissa pas le moindre mouvement à la prononciation du nom. Ce n'était donc pas son animal. Bon, allez hop, passage au water-closet, puis dans la salle de bain qui se trouvait en fait être les fameux toilettes, et retour dans la couverture douillette. Enfin, cinq après, le sommeil oblige le garçon à partir au royaume des rêves. En avant !

C'est par une douce musique que Le voyageur apparut dans les plaines de Dreamland. Gigantesque royaume s'il en ait, il n'en restait pas moins celui où le jeune homme tenait à se rendre pour pouvoir assister à la plus grande fête musical de ce monde : le fameux Oniric Tour ! Il paraissait si grand qu'il était obligé de l'installer sur le seul royaume qui ait une capacité de stockage énorme, c'est-à-dire les plaines. Lucas se trouvait encore à la limite de la zone de verdure infini que déjà au loin, on apercevait les lumières qui dansaient en permanence dans le ciel, éclairant jusque dans les nuages. Un boucan pas possible s'élevait dans le festival. Le sourire qui s'affichait sur le visage du garçon fut des plus joyeux. Il allait assister à cela ! Un événement mondiale ! Comment pouvait-il manquer ça ? Après ça, même le concert que lui avait proposé Charlotte ne lui fournirait pas la même joie qu'avec l'Oniric Tour. Tiens, d'ailleurs, la voilà qui s'approchait de l'invocateur en lui tendant les bras pour lui faire un autre câlin. Les deux tourtereaux se firent la bise habituel avant de se prendre les bras en crochet et de commencer à avancer vers le festival. Heureusement qu'aujourd'hui, elle tenait à aller à ce concert et que ses rêves l'avaient amené ici, sinon son petit ami aurait été mal. Ils étaient encore bien loin d'arriver et déjà la fête se faisait de plus en plus proche, quelques personnes profitant de l'endroit sans s'y trouver. Quelques créatures des rêves dansaient également à travers les plaines. Sûrement qu'elles n'avaient pas eu l'autorisation de pénétrer à l'intérieur de l'endroit afin de pouvoir pleinement continuer leurs activités de soldats. Mais plus l'on s'approchait, plus la tentation de danser ou même de chanter devenait de plus en plus forte, montrant la popularité et la qualité du festival. Au moins, les deux amoureux n'étaient pas venus ici pour rien. Pendant que, tout autour des murs d'enceintes qui délimitaient les plaines de la fête, les créatures des rêves et quelques voyageurs faisaient leurs mouvements en croyant danser, la jeune femme aux cheveux bruns et aux yeux bleus lâcha un rire non retenu quand elle vit tout ces gens faire ce qu'ils faisaient dans le vide. Encore, s'ils se trouvaient sur un plateau de danse ou même juste dans un concert, ce serait crédible, mais à la façon dont ils se donnaient en spectacle et surtout à l'endroit où ils le faisaient les rendaient plus débiles qu'autre chose. Lucas, lui aussi trouva ça plutôt marrant de les voir se ridiculiser comme ça. Enfin la queue pour entrer se montra. Une très longue file d'un bon millier de personnes s'était formé jusqu'à la grande porte renforcé gardé par un espèce de gorille gentleman qui devait sûrement jouer le rôle du videur. Charlotte ne parut impressionné par son imposante masse et vint le voir en face pour lui demander de la laisser passer elle et son petit-copain. Au début, il ne fit rien et ne répondit même pas à la demoiselle mais bien vite, il vit qu'elle était une rêveuse et pas un voyageur ou même une créature. Bizarrement, il fut soudain gêné de sa conduite et permit aux deux tourtereaux de pénétrer à l'intérieur du festival. Devant eux s'offrit un paysage des plus fantastiques, bien vite obstrué par l'apparition d'une petit bestiole à l'apparence diablotin. Il tenait dans sa main une sorte de carte à commander où une clé de sol était inscrite sur la couverture.

«  - Bienvenue à l'Oniric Tour, le plus grand festival musical de tout Dreamland ! Ci-joint, vous trouverez tout ce que vous avez à savoir pour pouvoir vous occuper tout comme il faut ! Amusez-vous bien, et profitez bien des spectacles !  »


Triant dans le petit sac en forme de sacoche qu'il portait, il sortit un second papier et le donna à la jeune femme. Quand au premier, ce fut le voyageur qui le récupéra. Bien vite, la bestiole repartit à ses occupations, laissant les deux amoureux tranquille. Ces derniers s'empressèrent de commencer la visite de l'endroit. Ils s'avancèrent jusqu'à un premier stand avec une note de musique au-dessus et demanda ce qu'on pouvait faire ici. Le gérant, immédiatement, commença son explication. Son jeu consistait à faire tomber les quilles dans un ordre précis. Le but étant de créer une partition, les cibles avaient été équipés d'une sorte de boîte à musique qui s'activait lorsqu'on la touchait et qui produisait un son bien particulier. Enfin, quand on avait réussi à renverser toutes les quilles et que l'on avait produit une bonne musique, on pouvait choisir entre différents cadeaux selon ce que l'on avait produit. Curieux de savoir ce qu'on pouvait y faire, Lucas paya le prix demandé et reçut dix balles. Cinq quilles à faire tomber, c'était pas la mère à boire. Bon, premier lancer. La quatrième cible en partant de la droite tomba comme une crotte et produisit le premier des cinq sons à faire : « DO ». Second lancer, c'est la première à gauche qui est abattu, sonnant un beau « FA » dans les oreilles du garçon. L'excitation commença à monter en lui. Pendant ce temps, la rêveuse fixait son petit-ami, se demandant ce qu'il comptait bien faire. En avant pour un nouveau lancer. Pour cette fois, aucune quille ne tomba. Le quatrième tir frappa de plein fouet la cible du milieu, donnant le « RE » à Lucas. Cinquième, sixième et septième lancer. Ces trois essais furent vains mais permirent d'obtenir ensuite le « MI ». La joie se lut alors sur le visage du jeune homme, qui se sentait chaud pour le dernier tir. Neuvième offensive, la quille bougea un peu mais ne tomba pas. Heureusement, comme elle se mouver encore alors que le garçon la toucha avec la dernière balle, elle se retrouva au sol, envoyant le « SOL ». Le gérant du stand réinstalla les cibles et partit près d'une sorte de magasin. Il désigna un groupe de cadeaux tous plus beaux les uns que les autres et permit à Lucas d'en choisir un. Charlotte lui demanda s'il pouvait prendre une sorte de barrette en forme de note de musique couleur dorée qu'elle plaça dans ses cheveux, la rendant d'autant plus belle qu'elle l'était. Soudain, le voyageur eut envie de la regarder afin de voir ce qu'elle portait. Elle était de noir et de blanc, des couleurs familières chez elle. Un corset en haut, et une mini-jupe toute mignonne pour le bas. La culotte était assez caché pour qu'on ne puisse pas regarder sans être vu. Ses cheveux, remontés en couettes, la transformait en véritable pom-pom girl. Niveau chaussure, elle portait de petites balrines obscurs. Le tout accompagné de son nouveau accessoire pour la fête. Allez, ce n'est pas tout, mais il fallait reprendre la route. Les deux amoureux reprirent leur chemin et s'arrêtèrent à un nouveau stand. Celui-ci était, contrairement à l'autre, une sorte de mini-échoppe. Allez, ils étaient pour s'amuser, alors pourquoi ne pas en profiter ? Le marchand vint l'interpeller avant même que le garçon puisse parler.

«  – Bonjour, chers clients ! Si vous êtes ici pour acheter, alors ne manquez surtout pas la promo du siècle ! Je vous présente le casque à musique infini ! Avec, pour pouvez écoutez la musique que vous voulez sans avoir de MP3, car il en est lui-même un ! Pour en profitez un maximum, choisissez-le !
– C'est quoi, cette fameuse promo du siècle ?
– Très bonne question, mon très cher garçon. Ce casque ne fonctionne que lorsque vous êtes à l'Oniric Tour et ce, pendant toute sa durée ! Pour dix malheureux essences de vie, je vous en donne un gratos ! En plus, vous êtes instantanément remboursé dès que ce festival sera terminé ! Alors, qu'en dites-vous ? Preneur ?
– Ça m'a l'air pas trop mal. Je prends. Tenez, votre monnaie.  »


On vint lui donner deux boîtes fermés, afin de montrer que tout était neuf. La dame qui amena les achats avaient un mignon petit costume de lapin blanc adorable qui donnait curieusement l'envie de la croquer. Cette chose n'échappa pas à Charlotte, qui, jalouse, agrippa sa main comme un crochet au niveau du T-Shirt bleu et vert que portait le voyageur et le tira vers elle. Il eut tout juste le temps de payer le vendeur qu'instantanément, il se retrouva entraîné vers un nouvel endroit. Les deux tourtereaux commencèrent à avancer vers le milieu de la fête et bientôt, ils atteignirent les premières scènes de danse. De grands plateaux éclairés à fond semblaient permettre d'accueillir une bonne dizaine de candidats à la suite. La jeune femme s'approcha de l'un d'eux et vint regarder ce qui se passait. Un concours de chant semblait avoir débuter. Les combattants étaient acharnés et essayaient tant bien que mal de marcher sur l'autre pour la faire tomber. Se demandant ce que c'était, l'invocateur ouvrit la première page du papier donné par la diablotin à l'entrée. C'est là qu'il vit apparaître en grosse lettres les trois règles essentiels à l'Oniric Tour : première règle, interdiction de gêner les acteurs et encore moins de monter sur la scène avec eux, sauf s'ils veulent bien. Deuxième règle, on ne fout pas la merde sinon on risque de se faire défoncer. Et enfin dernière règle, on doit hurler les plus fort possible. Quelles drôles de règles que celles-ci ! Enfin, la seconde faisait un peu chier Lucas, qui aurait bien voulut tuer au moins une personne cette nuit-là. Bah, ce n'était pas si grave au final car il allait passer une merveilleuse nuit avec sa dulcinée. Celle-ci, d'ailleurs, avançait de plus en plus vers la scène, bousculant quelques personnes au passage. Putain ! Elle allait enfreindre le règlement ! Elle qui d'ordinaire, était si gentil et en règle. Cette nuit-là, elle allait se faire virer d'un festival. Vite, il fallait l'arrêter ! L'invocateur monta sur l'estrade sur les marches en acier libres où il était strictement interdit- de s'asseoir et visa Charlotte. Elle n'était plus qu'à trois coudées du plateau et s'apprêtait déjà à monter dessus. A situation désespéré, solution désespéré ! Il invoqua Laurent et lança ses fils jusqu'à la demoiselle qui fut stoppé juste à temps, choquant plusieurs spectateurs. Le voyageur poussa de toute ses forces sur son bras et ramena à lui la jeune femme qu'il attrapa de sa main gauche au niveau de son bassin. Celle-ci en profita pour l'embrasser. Et hop ! Elle venait de l'embrasser en public ! Maintenant, une bonne partie des gens qui regardaient les chanteurs venaient de tourner leurs yeux ébahis en direction des deux amoureux. Certains allèrent même jusqu'à les féliciter, particulier Lucas et continua jusqu'à ce qu'il soit partit. Bon, même s'il n'avait pas tué des gens, on l'avait quelque peu remarqué. Aujourd'hui en tout cas, on pourrait le reconnaître s'il se promenait en public comme ça. Mais il préféra avancer prudemment et discrètement, avançant de plus en plus vers le centre du festival.

Une pensée lui vint alors à l'esprit. S'il était maintenant connu pour ce qu'il venait de faire, est-ce cela ne ruinerait pas un peu sa réputation qu'il tentait de se forger dans Dreamland. Celui d'un mec qui aime bien tuer mais en restant assez gentil. Avec ça, on le prendrait surtout pour un amoureux qui veut tenter d'impressionner son amour. * Fait chier, fais chier ... * se dit-il dans sa tête. Enfin, il arriva dans une sorte de petit quartier musicale. Le calme s'y était installé et montrait que la plupart des visiteurs s'étaient plutôt rendus vers les stands et les plateaux de chants. Ici, il y avait tout de même beaucoup de monde, mais tout semblait aller au ralenti. Une musique résonnait à travers les faux murs de pierres qui décoraient les bâtiments. On y trouvait de nombreux choses dans cette endroit. Entre autre apparaissait surtout des karaokés et des sortes de petites salles de concerts. Il y avait aussi deux trois restaurants où la nourriture avait un rapport avec la musique. Autant le dire tout de suite. Peu importe l'endroit où l'on se trouvait, il y avait forcément de la musique. Le son régnait en maître à l'Oniric Tour et même les simples petits hôtels montés pour ceux qui voulaient y être tranquille contenaient au moins une chose qui était musical. Rien n'y échappait. Et c'est dans cette ambiance que Lucas et sa compagne se retrouvèrent. Et malgré que cela fut quelque peu dérangeant, ils appréciaient plutôt bien. Ils avancèrent assez lentement, afin de savourer toute la beauté du lieu d'un seul regard. Mais rapidement, ils finirent par s'arrêter près d'un petit bistrot. Les parasols, dont les motifs en forme de micro, étaient tous dépliés, même s'il n'y avait pas totalement de soleil. C'était assez marrant à voir. Passons aux tables. Taillé en clé de sol, comme beaucoup de choses ici, elles étaient assez rustiques et le marbre qui constituait sa protection était tout neuf. Enfin les chaises, de véritables trônes, étaient équipés d'un MP3 sur le côté et d'un porte-gobelet de l'autre. Le coussin qui s'y ajouter était parfait. Le nom du bar, quoique que simple, était « à la discothèque de la boisson ». Les deux tourtereaux vinrent s'asseoir autour de l'une des tables et immédiatement, un serveur vint auprès d'eux. Ils commandèrent l'une des boissons donnés dans le menu, la « disco-boisson » et attendirent. L'homme partit déposer la demande et revint deux minutes après avec à la main deux verres avec dedans une boisson blanche. Aux premiers abords, elles semblaient de bien mauvais goût. Et puis, lorsqu'ils la goûtèrent, un sourire de joie les envahir. En même temps, le blanc des pauvres liquides commencèrent à faire tout plein de lumière, comme le ferait une boule à facette. C'était à la fois étrange et amusant. Il était possible de créer une chose pareille à Dreamland ? Bah, si ça existait, c'est que c'était vrai ! Les deux amoureux prirent leur temps pour boire leur verre, qui avait un goût proche de la pêche mélangé à la poire plutôt bon, puis s'en allèrent. Il marchèrent un petit moment avant que la demoiselle ne découvre quelque chose.

«  – Eh, chéri, regarde ! Un karaoké ! On y va, dis ?  »

Regardant de tout les côtés, le garçon ne vit pas tout de suite l'immense bâtiment désigné par Charlotte. Puis il aperçut, à sa droite, l'écriteau géant désignant concrètement le thème de l'endroit. Un karaoké, quoi de plus intéressant que cela pour s'initier à la chanson ? C'est en tout cas pas Lucas qui saurait y répondre. Ce dernier, qui fixait sa petite-amie droit dans les yeux, lui répondit qu'il était d'accord pour y aller. Ensemble, ils pénétrèrent à l'intérieur. La toile accroché à des piquets d'acier faisait office de trompe-l’œil à toute personne extérieur à l'endroit. A l'intérieur, c'était tout autre chose. Le sol, qui devait normalement être faits d'herbe et de terre, était recouvert d'un sol en bois très beau. Dans l'espace, qui était très grand, il y avait une scène de danse où un micro attendait et qui se tenait face à un écran géant, sûrement ce qui donnerait les paroles. Autour de la scène, une donne dizaine de canapés avaient placés en demi-cercles afin d'apprécier au mieux le spectacle. Un petit endroit où l'on pouvait apparemment patienter pour se présenter au karaoké était placé derrière la scène. Lucas s'y rendit et dit à sa compagne de s'installer sur les canapés. Bientôt, ils furent en place. Tout deux avaient leur rôle. L'un allait chanter, l'autre allait tout simplement regarder. C'est alors qu'une foule de personne entrèrent à l'intérieur du bâtiment. Beaucoup vinrent s'asseoir sur les canapés. D'autres allèrent se mettre en rang derrière le voyageur. Rapidement, la salle fut rempli et pleine à craquer. Apparemment, il y avait des heures de pointages ici. C'était plutôt marrant de voir débouler sur l'instant tout ces gens. Cinq minutes après la fulgurante apparition de candidats et de spectateurs, arriva le fameux arbitre du karaoké. C'est alors que le silence survint, permettant à l'arbitre de prendre la parole.

«  – Bonjour Dreamland ! , dit-il lentement afin de faire rapidement grimper l'excitation des spectateurs. – Est-ce que vous êtes tous là ?
– OUUUUAAAIIISSSS !! , répliqua le public de tout son souffle.
– Ce soir, on est là pour s'amuser, pour kiffer la life et aussi la musique. Alors vous allez tous bien me crier que vous êtes venus ici pour pouvoir vous éclatez !
– On est là pour s'éclater !
– Je vous entends pas !
– On est là … POUR S'ÉCLATER !
– Ouais ! C'est bien ! Alors si vous êtes prêt, on allons pouvoir commencer le karaoké ! J'appelle le premier candidat à se présenter ! , lâcha l'arbitre alors que le jeune homme blond sortit de l'ombre et se retrouva sous les acclamations du public. – Mon garçon, dis-moi quelle est ton nom ?
– Je m'appelle Lucas Emerillon. , répondit le voyageur tout émerveillé par tout ces gens qui était venus pour le voir lui et tout de même les autres participants.
– Tu as un nom sublime, mon ami ! Bien alors sans plus attendre, nous allons savoir sur quelle musique devra chanter notre cher candidat. En avant la musique !  »

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MessageSujet: Re: Le Karaoké Le Karaoké EmptyLun 1 Avr 2013 - 23:31
La superbe chanson qui passe pour Lucas est la très célèbre...

Caramelldansen
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Lucas Emerillon
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MessageSujet: Re: Le Karaoké Le Karaoké EmptyDim 7 Avr 2013 - 13:22

Seul le silence remplit l'entièreté de la salle du karaoké lorsque sur le très grand noir apparut le titre de la chanson dans un arc-en-ciel. Ce serait donc Caramelldansen de Caramell. Un choix quelque surprenant mais qui ne semblait pas impressionner le jeune garçon. Il en avait déjà vécu des comme ça. Enfin bon, c'était la toute première fois qu'il allait chanter cette chanson. Il serait dans la merde s'il ne savait pas comment la chanter. Oh, putain, comme il aurait aimé partir loin d'ici dans un royaume paisible comme le royaume des doutes. Mais ce soir, son destin l'avait conduit à devoir accomplir les paroles de cette musique de fille.

Il vint se positionner au centre de la piste là où le micro l'attendait sagement et le prit de ses mains. Aussitôt, les lumières qui illuminaient toute la pièce se baissèrent pour fixer le même point : le voyageur. De derrière les coulisses, deux femmes en costume de chats sortirent et se plaça en arrière et se prépara à danser. D'autres lumières vinrent les rejoindre et bienôt, une sorte de petit groupe de chanteurs s'était formé. Et merde ! Que se passerait-il s'il n'arrivait pas à reproduire comme il faut la musique ? Lui jeterai-t-on des tomates ? Ou simplement, lui dirait-on de s'en aller ? Il n'en savait rien, et toutes ces questions commencèrent à le stresser très rapidement. Heureusement, Charlotte était là pour l'encourager. De plus, elle était assise de façon à ce que Lucas puisse la voir sans avoir à tourner la tête. Il pourrait donc la voir tout le long de la chanson. Mais soudain, une pression vint sur ses épaules, comme si on l'observait. Si c'était ça, alors qui le fixait ? Beaucoup avait les yeux rivés vers lui, mais aucun ne semblait l'affecter. C'est alors qu'une paire d'iris apparut de derrière l'ombre.

Ne reconnaissant pas qui pouvait bien être cette personne, il se disait que cet homme, qu'il devina grâce aux lignes formés par son corps, devait lui en vouloir parce que le garçon était arrivé avant lui. Le jeune homme gloussa un bon coup avant de retirer son regard de celui qui le fixait. Ce dernier, d'ailleurs, s'en alla immédiatement. Bah, sûrement qu'il avait autre chose à faire. Bon, au moins, la pression était retombé. Maintenant, l'heure était venu de se mettre à chanter. Le micro à la main, il indiqua en levant le bras qu'il était prêt à y aller. Instantanément, les bruits d'arrière-fond de la musique s'enclenchèrent. Lucas respira un bon coup avant de se lancer.


Vi undrar är ni redo att vara med
Armarna upp nu ska ni få se
Kom igen
Vem som helst kan vara med
Vara med

Så rör på era fötter
Oa-a-a
Och vicka era höfter
O-la-la-la
Gör som vi
Till denna melodi

Oa-a-a
Dansa med oss
Klappa era händer
Gör som vi gör
Ta några steg åt vänster
Lyssna och lär
Missa inte chansen
Nu är vi här med
Caramelldansen

O-o-oa-oa...
O-o-oa-oa...
O-o-oa-oa...
O-o-oa-oa...

Det blir en sensation överallt förstås
På fester kommer alla att släppa loss
Kom igen
Nu tar vi stegen om igen

Så rör på era fötter
Oa-a-a
Och vicka era höfter
O-la-la-la
Gör som vi
Till denna melodi

Så kom och
Dansa med oss
Klappa era händer
Gör som vi gör
Ta några steg åt vänster
Lyssna och lär
Missa inte chansen
Nu är vi här med
Caramelldansen

Dansa med oss
Klappa era händer
Gör som vi gör
Ta några steg åt vänster
Lyssna och lär
Missa inte chansen
Nu är vi här med
Caramelldansen

O-o-oa-oa...
O-o-oa-oa...
O-o-oa-oa...
O-o-oa-oa...

Så kom och
Dansa med oss
Klappa era händer
Gör som vi gör
Ta några steg åt vänster
Lyssna och lär
Missa inte chansen
Nu är vi här med
Caramelldansen

Dansa med oss
Klappa era händer
Gör som vi gör
Ta några steg åt vänster
Lyssna och lär
Missa inte chansen
Nu är vi här med
Caramelldansen


Et enfin, la musique se stoppa, laissant le temps à Lucas de souffler un peu.

Générant de plus en plus de bruits, le public montra à quel point il avait apprécié la prestation de Lucas. Celui-ci, encore choqué de son exploit, se dit que peut-être, il devait se mettre à entamer une carrière de chanteur. Non, sa priorité était les sciences. De plus, il n'avait chanté que à Dreamland en public, donc l'idée de changer de métier lui était en quelque sorte interdit. Bien, après que les spectateurs aient finis de crier de toute leurs forces, l'arbitre se rendit sur la piste pendant que les lumières se rallumaient et que les danseuses se retirent dans les coulisses. Il se plaça à la droite du voyageur tout essoufflé et lui sourit.

«  - On applaudit ce jeune chanteur du nom de Lucas Emerillon ! , dit l'homme pendant qu'un brouhahahaha se propageait dans la salle. - Bien, maintenant qu'il a montré ses talents oratoires, on allons nous tournez vers vous pour savoir précisément combien de personnes ont apprécié sa prestation. Tous à la table des votes, que chacun donne son avis ! , continua-t-il alors que chaque spectateur s'était dirigé vers un meuble où une pile de papiers étaient entassés. Bon, apparemment, il fallait attendre la fin des votes. Bon, Lucas en profita pour demander quelque chose à l'arbitre. - Eh, monsieur, serait-il possible de me lâcher le poignet ?  »


HRP:
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Lithium Elfensen
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MessageSujet: Re: Le Karaoké Le Karaoké EmptyJeu 2 Mai 2013 - 15:06
« Churros et musique »




Pourquoi avait-elle accepté le job déjà ?
Ah oui. Pour se détendre, sans trop en faire non plus.
Quelle bien piètre idée. Elle ne faisait que s'ennuyer profondément, montant la « garde » auprès d'un commerçant peu agréable. Celui-ci, une sorte d'hybride marin entre une méduse et un crabe – mélange assez intéressant – était aussi odieux qu'un patron mal réveillé. Il ne cessait de se plaindre, de l'insulter, l'accusant de tous les torts. Il était persuadé que si son stand ne fonctionnait pas aussi bien, c'était en parti à cause de sa présence dissuasive. Pardon ? En quoi empêchait-elle les clients de venir bouffer ses cochonneries ? Comment une jeune femme en débardeur et jean, en petits escarpins noirs pouvait effrayer les gens ? C'était pas non plus sa queue de cheval qui allait faire fuir le peuple hein.
Apparemment, cet homme était célèbre dans son milieu, le plus grand fabricant de Churros de tout Gastropolis. Il détenait une petite échoppe qui avait son succès, et un public bien engraissé, au royaume précédemment cité. C'était l'une des raisons pour laquelle il s'énervait ; malgré sa notoriété apparente, peu de monde venait goûter à ses bâtonnets graisseux dans ces plaines. En même temps, qui voudrait manger de telles choses ? C'était limite écœurant. Après tout, chacun ses goûts.

Elle ne savait plus quoi faire.
Cela faisait déjà bien 2h qu'elle traînait ici.
Non pas qu'elle aurait désiré s'amuser, mais si.
M'enfin.. Elle s'était porté volontaire pour ce travail, elle se devait d'assumer sa part du contrat, et rester à son poste sans broncher. Mais vraiment, qu'est-ce qu'il pourrait bien arriver à un stand de Churros, à part une liquidation des stocks ? Justement. Rien. Et c'était bien ça le pire.
La jeune femme soupira son ennui, et celui-ci fut celui de trop pour l'hybride mal fagoté. Ce dernier gonfla sa matière visqueuse, se donnant ainsi une allure involontairement stupide. Il hurla à son intention toutes les insanités qu'il répétait en boucle depuis le commencement du festival. Lithium l'écouta en toute sérénité, œuvrant intérieurement pour conserver son calme. Quiétude que Bis ne partageait aucunement. La colocataire enrageait, préparant un plan de riposte qui n'aurait sûrement jamais lieu.


« Laisse-moi sortir, que je lui refasse la gueule à ce gros lard !
Arraches-lui les pattes une par une, fourres-les lui dans le derch', fais-lui bouffer ses moustaches et crèves-lui les yeux. Je les goberai en marmelade. »


Légèrement dégoûtée par ces propos obscènes, la blonde se permit une main devant la bouche, et lui donna en guise de réponse, un simple et inefficace : « La ferme. », ce à quoi répondit bien naturellement la seconde : « Va te faire retourner, t'es chiante. »

Toujours la même.
On lui mettrait une muselière que ça n'y changerait rien.
Elle continua donc de faire semblant d'écouter son employeur, acquiesçant à ses injures, accordant son point de vue au sien, avant de finalement s'étonner.


« Allez voir ailleurs si j'y suis !
Quand j'aurais besoin de vous, je vous appellerais, espèce de bonne à rien !! »


La demoiselle lui répondit par un bref signe de tête, et sans un mot, s'éloigna.
Lithium était libérée. Enfin ! Elle n'en pouvait plus. Cette créature l'avait totalement vidée de toute énergie, et se retrouvait à présent en mode errance. L'Oniric Tour.. Elle ne voyait pas ce qu'elle pouvait y faire. Les multiples stands qui pullulaient aux alentours ne l'intéressait pas plus que ça, et elle passait donc son chemin. Pourtant, son âme d'enfant se réveilla soudainement lorsqu'elle aperçut un stand de la pêche aux Canards. Son visage s'illumina d'un sourire radieux, et ses yeux se remplirent d'étoiles. Sans attendre, elle courut à sa rencontre, et trépignant sur place, elle quémanda une canne, qu'elle obtenu tranquillement. Comme une parfaite gamine, elle se mit à pécher des canards, le tout en gloussant de joie. Après s'être amusée, elle écuma les autres stands, à la recherche de la détente qu'elle avait au départ souhaité.
Elle se procura une glace menthe-pépites chocolat, son parfum préféré, gagna une peluche à l'effigie d'un drôle de personnage aux cheveux atrocement violets, un stylo pour faire des bulles, et un rubik cube qui se faisait tout seul. Son parcours s'acheva sur le stand du tir au fusil. Elle s'amusa donc à désarçonner les boîtes de conserves à l'aide de deux plombs et parfois un, lorsque l'envie s'y prenait, se retrouva ensuite à exploser des ballons, pour finalement obtenir une peluche moyenne d'un Tigrou à 5 queues. Ses lots sous le bras, une sucette en forme de dragon dans la bouche, les yeux ronds comme des billes, elle arpentait les rues verdoyantes, et pleines de monde, se faisant bousculer sans rien dire. Toute la populasse de Dreamland s'était réuni pour ces nuits de détente. Pas un seul nuage à l'horizon. Rien d'autre que le divertissement que pouvait procurer ce festival onirique. Ce fut alors qu'elle tomba face à une estrade relativement grande, devant laquelle une petite foule se tenait, applaudissant à intervalles différentes.
Que se passait-il de ce côté ? De brèves notes s'achevaient dans l'air, et ce fut tout ce qu'elle put percevoir. Y avait-il un concours de chant, un vieux karaoké ? Se mettant sur la pointe des pieds, elle tenta d'apercevoir quelque chose, n'importe quoi, mais elle n'obtint que la vision de crânes dégarnis ou ornés de chapeaux farfelus. Finalement, après maintes tentatives infructueuses, elle se décida à se faufiler parmi les badauds présents. Poussant les plus réticents, elle finit par arriver face à la scène. Elle vit donc un blondinet s'extirper du micro et de la poigne du présentateur, et ce dernier, propre aux jeux télévisés du midi, s'avança. Celui-ci félicita le concurrent, et s'enquit ensuite du prochain parmi la foule. Lithium ne sut si c'était son Tigrou à 5 queues, son morse pelucheux, son dépressif violet, ou sa sucette dragon amputé de la tête, qui fit croire à l'animateur qu'elle était partante, mais en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, elle se retrouva sur scène, délestée de tous ses gains. Son visage mi-renfrogné, dû à la perte de sa sucette, et mi-intriguée dévisagea l'homme avec dédain.


« Alors ma mignonne, comment tu t'appelles ? »

« Grmlleuh.. », grogna t-elle.

« C'est un très joli nom. On applaudit très fort Gr.. »

« Non mais non ! », fit-elle finalement, relativement gênée.
« Elfensen, Lithium Elfensen, je m'appelle ! »

« C'est un très joli nom. On applaudit très fort Lithium !!! »

« Il est coincé sur Repeat ou quoi ? », se moqua Bis.

La jeune femme avait la très nette impression de s'être retrouvée dans un vieux remake de l'Ecole des Fans, émission de merde avec un présentateur légèrement pédophile. Au final, elle espérait ne pas trop se ridiculiser face à tout ce beau monde. Non pas qu'elle ait honte de quoi que ce soit, mais elle n'avait chanté que quelques chansons au cabaret-bar dans lequel elle bossait, et généralement, elle les connaissaient. Là, la chanson lui été attribué par elle-ne-savait-qui, et pas sûre qu'elle la connaisse. La demoiselle regretta très rapidement de s'être aventurée ici. Et regretta davantage lorsqu'elle entendit Bis se fendre la poire. Génial.

.
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MessageSujet: Re: Le Karaoké Le Karaoké EmptyJeu 2 Mai 2013 - 22:30
Et c'est avec un grand sourire que l'homme aux allures de présentateurs aimant les enfants dans un costume de soirée trop scintillant pour être honnête annonça d'une voix éclatante en lisant l'écran où allait défiler les paroles de la chanson ...

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Le Karaoké Le Karaoké EmptyMer 29 Mai 2013 - 14:54
« I Kissed a girl.»




Lithium ne sut quoi penser.
Une chanson de Katy Perry, une damoiselle fort peu vêtue en temps normal, susurrant des paroles lourdes de sens, le tout en adoptant des positions suggestives ? Génial. Exactement le type de chansons qu'elle n'affectionnait guère. Ce qui ne semblait pas être le cas de Bis. Cette dernière trépignait de joie. Si elle pouvait se rouler en boule, sauter en l'air, mettre un pain à un passant – pour la forme – et bien elle l'aurait fait. La voyageuse ne comprenait pas en quoi était-ce si « excitant » de chanter la chanson phare de cette artiste acidulée. Et pourtant, la squatteuse de corps s'évertuait à énerver la propriétaire légitime en la suppliant, à sa manière, de chanter cette chanson.


« Allez vas-y, laisse-moi sortir, je te la sèche direct cette musique-là ! »

« Rêve. »

« Mais fais pas ta coincée du cul, sors-moi ce balai que t'as d'enfoncé, et sers-toi en pour faire des trous aux autres !! Si tu veux pas la chanter, laisse-moi la faire ! »

« Je te dis non, merde !
C'est moi qui décide si oui ou non, tu sors ou pas.
Tu m'as déjà assez causé d'ennuis comme ça à profiter de mes faiblesses passagères, pour te faire la malle, et foutre le bordel par la même occasion. »


« Va chier. T'as déjà embrassé une nana, toi ? », ricana Bis.

« Non. »

« Bah voilà ! Moi si, donc je sais ce qu.. », elle s'arrêta net.

« Pardon ? », s'étrangla la jeune femme.

Bouse.
Non mais quelle bouse !
Bis se tut, consciente de la gaffe qu'elle venait de commettre.
Sans même s'en rendre compte, elle venait de lui balancer ce qu'elle avait éventuellement pu faire lors des absences de la voyageuse. Et ça.. C'était potentiellement une grosse merde jetée sous ses pieds. Ah ça oui ! Elle y avait mis les deux pieds sur ce coup-là. Putain, comment allait-elle s'en sortir ? Lithium quant à elle, était sous le choc. Elle, embrasser une fille ? Mais jamais ! Même pour déconner, non de chez non quoi !! À quoi donc s'était amusé cette garce de seconde personnalité ? S'était-elle éclaté à salir son corps temporairement masculin ? L'avait-elle totalement dépucelé, avait-elle fait un concours de celui ou celle qui se gaverait le plus d'embrassades ? Des jeux malsains, cuir, cuir, cuir moustache ?! Oh mon dieu.. Qu'avait-elle fait ?
Remarquant que la damoiselle était en proie à une réflexion existentielle particulièrement éprouvante, le virus humain tira son épingle du jeu. Une faille se présenta à elle, et elle ne se fit pas prier pour s'en servir. Sans la moindre délicatesse, elle s'extirpa de sa cage obscure et prit place aux commandes. La blonde ne se débattit point, trop occupée à réfléchir à ce qui s'était passé à Luxuria. L'étrangère ne prit même pas en compte la possibilité que sa camarade réfléchisse à ses actes. Aux yeux de celle-ci, rien n'était à regretter. Sûrement pas. Elle avait commencé à construire ses propres souvenirs, et il n'appartenait qu'à elle de les partager ou non. Dans le cas présent, elle refusait catégoriquement de laisser l'opportunité à la dessinatrice d'en savoir davantage. C'est ainsi donc que le karaoké commença pour l'intruse.

Elle s'approcha de l'animateur, lui arracha le micro des mains, et s'avança sur le devant de la scène, tout en lui adressant un clin d’œil. Plantée face à un public impatient, elle prit la pose, s'appuyant sur l'une de ses jambes, accentuant ainsi son déhanché provocateur. Son regard balaya la foule en même temps que la musique commença. On allait bien s'amuser.
Se déhanchant au rythme de la musique, elle approcha le micro de ses lèvres, et commença son petit numéro de sa voix que l'on pourrait presque classer d'alto, d'un ton grave hautement agréable. Elle, elle savait de quoi elle parlait. Et elle n'avait pas fait que l'embrasser la fille en question. Ouh ça non ! Pas son style de s'arrêter en si bon chemin. Mangez-moi ça.


« This was never the way I planned, not my intention.
I got so brave, drink in hand, lost my discretion.
It's not what, I'm used to, just wanna try you on.
I'm curious for you, 'caught my attention »

Spoiler:

Le refrain était assurément sa partie préférée.
C'est ainsi qu'elle s'investit davantage dans ses mouvements et ses gestes tendancieux, jetant des regards lourds de sens à qui croisait sa route. Sa main libre se baladait sur l'intégralité de son corps, s'attardant sur les parties les plus intimes et attractives. La pudeur ? Bis n'en était pas esclave. Elle était parfaitement consciente de son charme, et son assurance la rendait d'autant plus agréable à regarder. Ce qui n'était pas l'avis de Lithium, enfin sortie de sa léthargie, qui observait la scène avec une honte nouvelle. Comment allait-elle se débarrasser de cette image à présent ?


« I kissed a girl and I liked it !
The taste of her cherry chap stick. »
, elle passa ses doigts sur ses lèvres.
« I kissed a girl just to try it !
I hope my boyfriend don't mind it. »

Spoiler:
Qu'est-ce qu'elle s'en balançait, elle n'en avait pas ! Et préférait les femmes.
Même si les hommes lui plaisaient également. Au fond d'elle-même, Bis savait qu'elle était faite pour être un homme. Voire même des deux sexes. Sa personnalité était celle d'un homme. Mais qu'est-ce que c'était drôle d'aguicher les autres en était une demoiselle bien formée !


« It felt so wrong, it felt so right, don't mean I'm in love tonight.
I kissed a girl and I liked it !
I liked it »

Spoiler:

« No, I don't even know your name, it doesn't matter. », elle fit un geste de la main, suivi d'un sourire amusé pour accentuer ses propos.
« You're my experimental game, just human nature.
It's not what, good girls do, not how they should behave !
My head gets so confused, hard to obey ! »
, elle se tint la tête comme si elle ne parvenait plus à se contrôler, puis retour au refrain.

Elle marchait sur la scène, remuant comme si elle était en manque total de contact charnel, et que la fille en question de la chanson n'avait été là que pour satisfaire son bon plaisir, et ce manque viscéral de dévorer quelqu'un de l'intérieur. Bien entendu, si elle se basait sur son expérience plus que concluante, les propos de la chanson ne s'appliquait assurément pas à son aventure. C'était.. Différent. Étrangement différent. Mais la foule n'avait pas besoin de le savoir. Tout ce qu'ils voulaient, c'était une bonne gonzesse qui leur racontait ses ébats et sa tendancieuse envie de briser son image de gentille petite fille. Ce qui semblait fonctionner dis donc. Quant à Lithium, elle fondait de honte à mesure que les mots fusaient de la bouche de la voleuse.

« I kissed a girl and I liked it, the taste of her cherry chap stick.
I kissed a girl just to try it ! I hope my boyfriend don't mind it.
It felt so wrong, it felt so right, don't mean I'm in love tonight..
I kissed a girl and I liked it !
I liked it ! »

Spoiler:

Elle arrivait à la fin de la chanson.
Sur ces prochaines paroles, elle se fit plus entreprenante encore, se caressant le corps langoureusement, passant ses mains dans ses cheveux, glissant jusqu'à ses jambes. Ça, c'était l'une des rares choses qui était énorme en tant que femme. Carrément. Elle se redressa doucement, accentuant le relevé des hanches, puis prit un air faussement innocent. Personne n'était dupe voyons.


« Us girls we are so magical,
Soft skin, red lips, so kissable.
Spoiler:
Hard to resist so touchable.
Too good to deny it !
Ain't no big deal, it's innoceeent ! »
, mais geeeeenre !

« I kissed a girl and I liked it !
The taste of her cherry chap stick..
I kissed a girl, just to try it !
I hope my boyfriend don't mind it.
It felt so wrong, it felt so right, don't mean I'm in love tonight.
I kissed a girl and I liked it !
I liked it !! »


Extinction des lumières, bras en l'air, applaudissements.
Wesh, elle avait tout fait péter, la classe incarnée.
Bouffez-moi ça, bande de larves.

Elle fit une brève révérence masculine, type majordome, puis se détourna de la foule pour rejoindre le présentateur pédophile à qui elle jeta le micro sur ces quelques mots :
« Tiens. Mets-toi le là où je pense. », petit clin d’œil.
Lithium, rouge de honte, s'enquit de son retour à la barre des commandes corporelles. Ce à quoi Bis répondit par un ricanement. Trop naïve cette petite. Tendance à voir du bon chez n'importe qui. Maintenant qu'elle avait le corps pour cette nuit, elle allait s'amuser elle aussi. La propriétaire originelle se renferma sur elle-même. Après ce qu'elle avait appris ce soir, elle était d'autant plus déterminée à découvrir ce que cette garce de voleuse avait fait d'elle toute une nuit. Elle aurait des réponses, qu'importe si la vérité est bonne ou non à savoir. Elle ne perdait rien pour attendre cette sorcière..



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MessageSujet: Re: Le Karaoké Le Karaoké EmptyMer 27 Nov 2013 - 15:12

Cela fait à peine cinq minutes que je suis descendus de la scène de l'Epic Rap Battle où je me suis fait éclater selon le public et le jury par un abruti de piaf. J'avoue ne pas en être sorti réellement ravi, mais cela m'avait tout de même bien amusé et il n'y avais pas de raison que je ne profite pas pleinement du reste ma nuit. Des événement comme celui-ci il n'y en a pas toutes les nuits après tout.
 
Me revoilà dans les allées bondés de monde où ce déroule toujours ce mélange de style musicaux qui ne donne rien de très attirant. En déambulant j'arrive dans un coin bourrés de petits stands habituels des fêtes foraines. Je décide de les faire un part un, passant des stands de tires aux stands de hasards. Finalement j'atterrie devant une  giga machine à pince. Les lots qu'elle contient sont des objets magiques d'après les pancartes lumineuses qui scintillent tout autours. Pas moyen que je reparte d'ici sans avoir attrapé ne serais-ce qu'un seul d'entre eux. Je me met donc au commande et déplace la pince à trois dents à l'intérieur du cube de plexi. Quinze essaye ne suffisent pas, ni même trente, j'y suis depuis je ne sais combien de temps. Les objets glisse entre les griffes métalliques, quand au bout d'un temps, sous l'énervement je bourrine le bouton de descente tel un gamer écrase sa manette lors d'un QTE ardue à la fin d'un boss qui malgré de nombreuses tentatives ne lui laisse pas la possibilité d'arriver aux crédits. Le faire d'appuyer à de multiples reprises sur le bouton ne fait pas bouger verticalement le bras téléguidé mais fait sortir un second bras articulé qui est lui bien plus petit. Au bout de celui une main de modèle humanoïde s'ouvre et se ferme machinalement. Un grand sourire vient se plaquer sur mon visage. À cet instant précis je dois avoir la pire tête de psychopathe au monde. La poigne robotique se referme sur un gant, celui est composé de tissus et de diverses plaques d'armures sur lesquels sont dessinés de nombreux symboles étranges. Je jubile littéralement, autours de moi les badauds se questionnent et ne comprennent pas la raison de mon excitation, d'autres s'approchent de la vitres et regardent le gants avec de grands yeux. Je reporte mon attention au joystick, et monte mon niveau de concentration à son maximum. Le reste de la manœuvre consiste à rapporter le lot dans le compartiment pour que je puisse goutter à ma victoire. Plus qu'un mètre avant d'arriver à bon port. Le bip de fin de jeu annonce qu'il reste trente secondes de jeu. J'ai l'impression que le bout de plastique que j'ai en mains ne va pas résister, tiré à fond comme si cela allez faire accélérer le mécanisme.
 
- Excusez moi ?
 
Une mains me touche l'épaule et me fait sursauter. Je pivote machinalement, lâchant la manette… La sonnerie s'accélère et c'est le game over, je ferme les yeux criant intérieurement tout mon désespoir. Une minute s'écoule avant que je ne retrouve ne serait-ce qu'un minimum de calme. Devant un habitant des rêves ailé qui d'après sa tenue fait partie du staff de la fête.
 
-Je suis réellement navrez…
 
Me bredouilla-t-il avant de retrouver l'aplomb et la motivation de tout présentateur digne de ce nom. Avec son air enjoué il enchaîne sans me laisser le temps de dire quoi que se soit.
 
-L'activation du super mode de cette machine vous place en tête de liste pour participer à l'une de nos activité phare de la soirée. Vous êtes-près ?
 
-Et si j'ai plutôt envie de te mettre un pa-HEEIIIINNNNNN !!!!!
 
Mes pieds ne touchent déjà plus le sol, un de ses collègues m'est passé dans le dos et m'a attrapé par les épaules pour m'emmener je ne sais où par la voie des airs. Bouche bée je ne dis plus rien le spectacle est extra ! Les groupes s'agitent sur les différentes scènes, le public saute et crie, les spots illumine le ciel nocturne qui n'est visible du planché des vaches, les stands et autres constructions trop resserrées les unes sur les autres bouchent la vue. On est à une dizaine de mètres du sol qu'en il amorce sa descente et nous pose devant une scène. Katy PERRY à fond les ballons une blonde chante son Karaoké en prenant des poses mettant en avant ses attributs. Une fois le pied à terre j'emmanche un coups de point sur le sommet du crane de l'être onirique.
 
-On attrape pas les gens sans prévenir !
 
Le premier être qui m'avait adressé la parole nous rejoins et me demanda de le suivre. Ce que je fis ne sachant plus trop quoi faire. On arrive près de la scène dans l'escalier, la jeune femme viens de descendre par l'autre côté. Mon guide grimpe sur scène après m'avoir dis de rester devant les marches, il va pendant se temps discuter avec l'animateur. Soudain c'est paroles me reviennent à l'esprit, "participer", "activité" ?...???!!! Il est trop tard quand je comprend, deux spots se sont tournés vers moi et déjà l'animateur y va de son discours.
 
- Notre prochain participant nous vient des machines de jeux ! Il est l'heureux déclencheur du super mode qui qui fait gagner un objet magique automatiquement !! Ceci lui permet de monter sur scène pour tenter de gagner notre Karaoké !!!
 
"Gagner automatiquement" mon œil !... Je ne peux rien dire, je suis poussé à ses côtés par la sécurité.
 
- Avant toutes choses, quel est ton nom ?
 
Je pris une inspiration en réfléchissant à toute allure. "Bon… t'en que j'y suis autant en profiter…"
 
- Tommy Fawl !

- J'aime beaucoup ! Applaudissez donc Tommy Fawl pendant qu’apparaît le titre de la chanson qu'il va nous interpréter !!



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MessageSujet: Re: Le Karaoké Le Karaoké EmptyDim 1 Déc 2013 - 14:59
Les lettres sur les écrans dansèrent dans un concert de lumières pour finalement faire apparaître ce que le gagnant allait chanter :

Spoiler:
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Tommy Fawl
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MessageSujet: Re: Le Karaoké Le Karaoké EmptyMar 3 Déc 2013 - 22:20
Le vent souffle sur les dunes du désert, fait voler les grains de sables qui roulent et tourbillonnent. Au sommet d'un des monticules de sables, je suis seul, battue par le vents, la bouche à demi ouverte et l'air con. Voilà l'image que j'ai de moi même à l'annonce du titre de la chanson dont je vais devoir articuler les paroles devant plusieurs centaines de personnes. L'animateur me tend le micro et me tape sur l'épaule.
 
Là comme ça, le titre de la chanson ne me dit rien du tout et en anglais en plus, je ne suis vraiment pas aidé… La langue de Shakespeare a beau être plus facile chanté elle n'en devient pas pour autant ma tasse de thé, mais bon il est trop tard pour tourner les talons. Les percussions lentes et les cuivres se font entendre. J'avoue que le changement par rapport à Katy Perry  est plutôt brusque. Le titre de la chanson qui c'était affiché sur l'écran laisse place aux paroles.
 
You've got a friend in me
You've got a friend in me

Jusque là c'est facile, j'arrive à suivre et à rester audible. Espérons que ça continue.

When the road looks rough ahead
And you're miles and miles from your nice warm bed
You just remember what your old pal said
Boy you've got a friend in me
Yeah you've got a friend in me
 
L'assurance me revient car il faut l'avouer cette chanson ne demande pas un fort niveau d'anglais. Je me laisse aller et comme à me déplacer sur la scène au rythme de la musique. Pas du tout le genre que j'écoute d'habitude, mais tout de même entrainant et pas déplaisant du tout.
 
You've got a friend in me
You've got a friend in me
You got troubles and I got 'em too
There isn't anything I wouldn't do for you
We stick together, we can see it through
'Cause you've got a friend in me
You've got a friend in me
 
Some other folks might be a little bit smarter than I am
Bigger and stronger too
Maybe
But none of them
Will ever love you the way I do
It's me and you boy
 
And as the years go by
Our friendship will never die
You're gonna see it's our destiny
You've got a friend in me
You've got a friend in me
You've got a friend in me
 
Terminé ! La dernière note joué, je regarde le public qui applaudie et fait une courbette alors que le présentateur se rapproche de moi.
 
- Très bien, applaudissez encore Tommy Fawl !! Nous allons enchaîner directement !
 
Je lui tend mon micro et descend de la scène alors qu'il reste dans son rôle d'animateur.
 
- Y a-t-il un nouveau candidat parmi notre très chers public ?
 
Le gars qui m'a amené là me regarde avec un grand sourire.


- Bon maintenant tu me ramène à la machine j'ai encore du temps à perdre cette nuit.
 
J'agrémente ma phrase d'un coup sur le crâne de l'intéressé. Il se frotte la tête et commence à battre des ailes et s'envole… Sans moi ! Il s'en retourne je ne sais où en me montrant son majeur et je me retrouve à nouveau piéton au milieu de la fête. Je pars donc m'engouffrer dans la foule bruyante pour finir ma nuit.
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Alan Rin
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MessageSujet: Re: Le Karaoké Le Karaoké EmptyVen 10 Jan 2014 - 19:26
"Je suis le meilleur, je suis le meilleur, je suis le meilleur ♪"

"Par pitié, tais toi..."

Ma voix était excédée, à force de répéter encore et toujours la même phrase sans arrêt. Depuis sa victoire à l'épreuve de rap, Hugin était encore plus content de lui que d'habitude, et tenait à ce que le monde entier le sache. Malheureusement pour lui, ce dernier ne partageait pas l’intérêt du corbeau pour ce sujet, et les passants l'ignoraient superbement, quand ils ne le fusillaient pas du regard, agacés par la ridicule chansonnette qui faisait honte au festival de la musique lui même.

"Je suis le meilleur, je suis le meilleur, je suis le meilleur ♪"

Contrairement à son frère Munin qui restait bien sagement perché sur mon épaule pendant que je marchais au hasard entre les stands de l'oniric tour, l'oiseau excité ne tenait pas en place et précédait mes pas en sautillant, tout en faisant quelques remarques déplacées de temps à autres sur la tenue vestimentaire de monsieur X ou la taille du nez de madame Y. Toujours suffisamment fort pour que ses remarques parviennent aux oreilles des principaux intéressés, qui ne tardaient pas à se retourner, rouges de fureur. Lorsque cela arrivait, je me contentais de tracer ma route silencieusement en invectivant Hugin intérieurement, bien qu'une fois suffisamment de distance mise entre moi et les personnes insultées, je me retournais pour constater que oui, effectivement, si madame Y pointait son nez sur un banquier, il lèverait probablement les mains en l'air en croyant avoir affaire à un hold-up.



Le hasard est farceur. Alors que je continuais mon chemin sans but hormis celui de m'éloigner de la foule et surtout des stands jugés "à risque", mes pas me dirigèrent précisément vers le genre de stand que j'essayais à tout pris d'éviter entouré par une grande masse de personnes bruyantes.
Un karaoké.
Je m’apprêtais à faire demi-tour avant que le pire ne se produisit, mais c'était déjà trop tard : Hugin avait aperçu l'enseigne. Je secouai mon cerveau pour y trouver un éventuel prétexte pouvant convaincre l'oiseau de ne pas se jeter sur cette nouvelle épreuve comme une femme sur une tablette de chocolat. Après tout, je ne comptais pas une fois de plus subir les regards courroucés d'un public énervé par mon corbeau à charge. Fort heureusement, après l'avoir observé avec appréhension, je compris que l'intérêt de celui-ci pour le stand n'était pas aussi violent que je l'aurais pensé. Je poussais un soupir de soulagement. Probablement pensait-il avoir suffisamment exhibé sa belle voix durant la Rap Battle, mais en tout cas il ne semblait pas vouloir participer à ce nouveau challenge. En revanche, il semblait avoir une autre idée en tête.

« Tu nous fait une petite chanson frérot ? » Ironisa-t'il.

Amusé, je lâchais un sourire et me pris au jeu.

« Ce n'est pas une mauvaise idée. Je suis sûr que tu as un sacré talent Munin ! »M'exclamais-je.

Le principal intéressé était figé dans un mutisme exemplaire, ce qui ne fit qu'attiser nos taquineries.

« Je te l'ai jamais dit, mais au royaume, on t'appelait le corbeau à la voix d'Or ! »
« Ça ne m'étonne pas. J'ai toujours su qu'il était une vraie Rock-star. »
« La dernière fois qu'il a chanté, le Royaume des canards tout entier a fermé sa gueule. »
« Hugin... Jeune maître... »

Stoppé dans notre élan, nous attendions les remontrances, tous sourires. Hélas, un retournement de scénario intempestif, probablement excédée par nos moqueries, décida de nous punir d'une manière extrêmement cruelle.

« Je... Je peux vraiment ? »
Munin avait tourné un regard plein de gratitude vers nous. Mon air goguenard fut remplacé par un masque d'horreur et j'échangeais un coup d’œil à Hugin qui décida de me laisser gérer la situation en fuyant la scène à tir d'ailes. Salaud.

« Je ne savais pas que mon frère était au courant... Cela fait si longtemps que je n'ai pas chanté. Quelle nostalgie. » Dit-il d'une voix rêveuse.

Qui m'a volé mon Munin puis remplacé par cette contrefaçon ? L'original est censé être sérieux, rabat-joie et paranoïaque. Il ne chante pas dans des karaokés et ne parle pas de son enfance ! Cela n'a pas de sens ! Ou sont les caméras ?!

« Merci de tout mon cœur, jeune Maître. J'y vais. »
« Hein ? Non ! C'était une... Blague... » Ma voix s'était éteinte au milieu de ma phrase. Le corbeau avait déjà quitté mon épaule et survolait la foule en direction du présentateur qui cherchait un nouveau participant.

« Moi ! Moi moi moi moi ! Je veux participer ! Moi ! »
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MessageSujet: Re: Le Karaoké Le Karaoké EmptyLun 13 Jan 2014 - 15:21
Stupéfait de voir apparaître un tel participant, puis haussant les épaules sans plus s’appesantir, le présentateur proclama le nom de la chanson; une fois le titre affiché :

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Alan Rin
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MessageSujet: Re: Le Karaoké Le Karaoké EmptyDim 19 Jan 2014 - 18:31

À en croire ce que Munin m'avait raconté il y a quelques nuits, le royaume des oiseaux était en déclin, comme la plupart des royaumes animaliers. Mais malgré tout il n'en restait pas moins assez célèbre et ses habitants avaient encore des choses dont ils pouvaient se vanter. Par exemple, les oiseaux chanteurs étaient considérés comme faisant partie des meilleurs chanteurs de Dreamland.
Oui mais voilà... Si rossignols et pinsons ont une très belle voix, quel oiseau serait, à l'opposé, le plus piètre chanteur ?

« Aïe ouante tou brôâk frii ! » Eructa Munin.
cela répond-il à votre question ?

« I ouante to brôââk friii ! »
Cette voix croassante... Cette prononciation...

« I ouante tou brôâk fri faurm ioure laïz iour seau sailf satisfaïde aïe donte niiIidiou ! »
Oh mon dieu...

« Aîvgautou brôôâak fri »
Dans le public, les gens se regardaient les uns les autres avec des regards écarquillés. Quelqu'un éclata de rire.

« Godnooooose ! »
« Gaudnause aîe ouantte tou broââââââk fri ! »

Ce n'est pas possible d'être aussi mauvais ! Savait-t' il au moins comment prononcer « break» en anglais ? Non. Mauvaise question. Savait-t'il prononcer ne serait-ce qu'un seul mot correctement ?

« ailleve faleunne innelauve ! »
Cette chanson n'est qu'un immense bras d'honneur à tout l'oniric tour !

« Ayvfalleuninlauve faurzefeurstaïme  endziztaïme aïnoitz fauriiiillle »
« Ivefalleninlove! »

A ma grande surprise, quelqu'un commença a encourager le corbeau. Et soudain, c'est la foule toute entière qui applaudit et chante avec lui avec de grands sourires.
« Godnauuuuse »
Les gens sont des putains de masochistes.

« Gaudnause aïfaleun inlove ! »
« Bravo ! »
« Hourra ! »
Mais ne l'encouragez pas ! Qu'est-ce qu'il vous prend ? Bande de tarés !

« Itstrange butiztrouuu !»
« Cet oiseau est un génie ! »
Non ! C'est faux !
« Aïkantte gaitauveure zeouai ioulauvvmi laille kyoudou ! »
« Je suis ta plus grande fan !»
« Beutaille avtoubisûr ouainaïalk outzadaure »
« Pfff. Je suis sûr que c'est truqué... »
« Oho aille ouantobi fri ! Baibai.»
« yeeaah ! »
« oho aye ouantobifriIi ! »
« C'est un nouveau genre de terrorisme ? »
« oho aye ouante tou brôâk fri ! »
«  Oh I want to brôâk free ♪»

Les gens tapaient dans leurs mains en rythme avec la musique et accompagnaient Hugin dans ses couplets.
Comment expliquer cette euphorie qui gagnait la foule ? Pourquoi le public applaudissait-il l'oiseau comme s'il était une foutue star ? Pourquoi même mon propre pied me trahissait pour taper le rythme avec les autres ?
Est-ce si amusant de se moquer d'un oiseau qui n'a commis pour seul crime que de naître avec une voix croassante et un anglais misérable ? Si j'avais été à la place des spectateurs, je me serais enfui en courant pour protéger la virginité de mes tympans, je ne serais pas resté là à subir cet affront à la musique pour le plaisir. Peut être que les gens ressentaient en écoutant cela le même genre de sensations fortes que l'on  éprouve lors des activités comme le saut à l'élastique. Ou alors ils sont juste cons...
Mon regard incrédule parcourait le public et sa frénésie incompréhensible. Moi qui voulait passer ma nuit à tranquillement flânocher entre les stands, c'était raté. Je ne savais pas pourquoi j'avais osé espérer passer une journée onirique tranquille. Même quand les conditions s'y prêtent, mes deux compères à plumes trouvent toujours un moyen de provoquer une guerre nucléaire ou un autre incident de ce type afin de transformer mes moments de paix intérieure en une sorte de soupe dégueulasse d'humiliation publique et d' événements désagréables. Oh, I want to break free...

« Beutlayf stilgozonne ! »
« Combien vaut cet oiseau ? J'achète ! »
« aïe quandgaite iousde tou livwizgoutl, lwrjhget. Crôôôâââc ! Bamaillesaillde ! » 
Éclats de rires.
« Ailldontouantoulivalaune ! »
« T'entends pas les grésillements ? C'est truqué j'te dis, comme le voyage sur la lune. »
« Gaude nauz ! Gautau maikitonne maille onne »
« Comment il arrive à produire ces foutus sons ? »
« Sau baibi cantioussiiIi »
« Ayvgotou brôôôâââk fri ! »
« I've got to broaque free ♪ »
« aiille goat tou brôôââk fri ! »
« I've got to kill Ed free ♪ »
« haï antou brôôââk friii ! »
« I want to brôâk free ♪ »
« Aille ouante, aywantte, ayante, aïouantou brôôôââââk friiIIIiii ! »
« Bravo ! »
« Encore ! »
« Fais moi l'amour ! »


Après son attentat musical, Hugin me rejoignit dans les vivats, les sifflements et les rires, fier comme un foutu paon. Chacun de ses mouvements étaient calculés, comme si il était en permanence pris en photo par des millions de paparazzis.
« C'était comment ? » me demanda t'il ?
Je le fixais avec un mélange de haine et d'incrédulité, hésitant longuement à le faire piquer.
« C'était magnifique frérot, j'en suis ému aux larmes ! »
Et voilà l'autre catastrophe, qui revient dans un battement d'ailes après que la tempête soit passée. Est-ce que le vétérinaire me fera un prix si je lui fais s'occuper des deux en même temps ?

Je soupirais et oubliais momentanément mes pulsions meurtrières. Je tournais les talons pour me rendre à un endroit moins peuplé mais...
« jeune maître... »
«...C'est à toi. »

Je me retournais vers les oiseaux pour leur jeter un regard interrogateur, mais je n'eus pas besoin de leurs explications pour comprendre ce qu'ils attendaient de moi. Et c'était hors de question. Non, je n'allais pas chanter dans un de ces foutus stands pour leur faire plaisir. Non, le fait qu'ils soient passés par là tous les deux n'allait pas me motiver à faire l'imbécile devant un public d'imbéciles. J'espérais que mon regard était suffisamment explicite pour leur faire abandonner, mais ces deux bouffons de basse-cour continuèrent à insister. Tentons la carte du bluff.

« J'ai... Euh... Une maladie. A chaque fois que je chante, je suis victime d'un affreux mal de gorge. »

"C'est un mensonge" constata Munin.
"Bien sûr que c'est un mensonge !" renchérit Hugin.
"Serait-ce donc un mensonge ?" s'interrogea le présentateur du karaoké.
"C'est définitivement un mensonge." affirma un parfait inconnu.
"Ce n'est pas un mensonge !" me défendis-je faiblement.

Prenant la seule décision censée, je m'éloignais du stand à pas rapide tandis que les deux corbeaux s'obstinaient à vouloir faire participer à une épreuve quelconque. Je laissais derrière moi un karaoké encore étourdi de la visite d'un des plus mauvais chanteurs de Dreamland, et qui observa une soudaine recrudescence de participants, probablement persuadés qu'après tout, ils ne pourraient pas faire pire que leur prédécesseur.
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