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Mario Kart Armageddon 7 : Royaume des Cow Boys

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Ed Free
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MessageSujet: Mario Kart Armageddon 7 : Royaume des Cow Boys Mario Kart Armageddon 7 : Royaume des Cow Boys EmptySam 23 Mar 2013 - 15:40



Ceux qui me connaissaient bien pouvaient croire que l’unique raison pour laquelle j’avais pris la première de toutes les courses, et me condamnant ainsi à tous les tracés de numéros impairs, n’était que la conséquence évidente d’un cerveau enflammé. La véritable raison pour laquelle je voulais à tout prix commencer était qu’ainsi, logiquement, je pouvais conduire CETTE course. Le Royaume Cow-Boy... Tiens, ça faisait pas si longtemps que ça que je l’avais quitté sur une note finale plutôt explosive. Pour tout avouer, non, je n’avais gardé aucun bon souvenir de mes aventures ici : ce fut même certainement la période la plus traumatisante de ma vie (égalité avec la fois où j’avais compris qu’il faudrait que je me procure une carte mémoire pour continuer à enregistrer mes jeux sur la Nintendo 64). J’avais eu des moments de repos au début des péripéties, où je n’avais rien fait d’autre que de boire et lire durant toute la nuit ; mais même ses souvenirs étaient viciés par les compagnons qui m’avaient entouré à ce moment-là. La pensée que j’avais eu, comme quoi Fino avait été la seule personne à ne pas m’avoir trahi, résumait très bien la saloperie de tous les autres. Si je considérais que le bébé phoque en peluche le plus psychopathe de tout Dreamland ne m’avait joué aucun coup bas, c’est qu’il avait eu de la concurrence en face.

Mais pourtant, irrésistiblement, je voulais faire la course de ce Royaume. J’avais envie de tout mon être, comme si le souffle de l’aventure onirique me rappelait à elle, et que je rêvais de la rejoindre malgré tous les mauvais moments que j’avais passé. La terre aride du Royaume, je la connaissais par cœur comme si j’y étais resté une année entière. Et la chaleur, je pouvais même la reconnaître : pas de trace d’humidité, juste du sable et de la poussière jusqu’à plus soif. C’était moi le spécialiste du Royaume, moi qui m’y connaissais si bien que je rêvais de le traverser avec mon kart ou n’importe quel autre véhicule, avec la musique de Gorillaz en fond. Je pariais que personne encore n’avait fait ça.

En tout cas, l’ambiance de la course était beaucoup plus lourde qu’auparavant, et je voyais deux raisons qui expliquaient ça : le fait que le cercle des participants se refermaient de plus en plus (et on était toujours là, malgré mes courses de merde), que la concurrence se ferait de plus en plus rude, et qu’on connaissait quasiment le nom de ceux qui allaient rester jusqu’en finales, et ceux qui allaient devoir se battre pour leur survie ou périr le volant à la main. Je savais que j’étais sur la corde raide, et qu’une mauvaise course de ma part pourrait faire sombrer l’enquête. Il faudrait donc que je m’applique consciencieusement afin de ne pas foirer mon coup comme les autres fois. Plus on avançait, plus la compétition était dure. Seconde chose qui ruinait l’ambiance : la tragédie de la dernière course. Je ne savais pas pourquoi, mais quelque chose dans mon esprit, une sorte de pan de conscience qui se souvenait parfaitement de quoi le Major était capable quand on peignait une cible en rouge en face de lui, m’avait prévenu qu’il y aurait du carnage. Juste que plusieurs courses passées en sa redoutable compagnie sans autre accident que des tympans cassés à cause de ses cris de guerre avait apaisé mes doutes, et que j’avais ainsi cru que tout se passerait pour le mieux du monde tant qu’on ne conduisait pas sous ses chenilles. Et voilà qu’il avait tué un des participants, tranquille, un coup dur pour toute la compétition. Heureusement, Mario et Luigi avaient assez de talent d’orateur pour faire passer cette ambiance terne pour une sorte de début de climax qui allait durer jusqu’à la fin de la toute dernière course.

Et en effet, la tension était maintenant à son maximum, et le podium ainsi formé par le résultat de la dernière course reflétait véritablement les véritables ennemis : MKR, Major, et le grand Inconnu Masqué rameuté par un bébé phoque fou furieux. Mais ils n’enlevaient pas la menace que représentaient Wall Street Influence et les autres équipes devant nous. Même un minable en mathématiques comme moi pouvait le deviner : vu qu’on était dixième et qu’il fallait au moins être septième pour aller jusqu’en finales, il faudrait à tout prix remonter dans le classement pour survivre. Parti comme c’était parti, on allait perdre et on perdrait un temps précieux. J’avais rapidement compris qu’il faudrait surpasser des grandes équipes comme le MI6 ou Star Wars, voire même l’Adjudant, afin qu’on parvienne à décrocher notre place parmi les finalistes. On avait encore quatre courses pour faire la différence. Quatre petites courses.


« Oune terre sauvage attend nos concourrents pour cette nouit !
_ Tout à fé, Marrrio. Lé térrain va donner dou fil à rétordré pour tous les participants.
_ Tout cé sable et cétte térre séche va rendre les virages plous difficiles ! La chaleur né va pas aider non plous.
_ Jé né sé pas si ça va rassourer les condoucteurs, mais cé la dernière course facile ! »
Facile ?
« Et oui ! Cé bien connu : toutés les quatre dernières courses d’oune compétitionné dé Mario Kart sont les plous difficiles. »

Et bien merde ! Quoique en fait... Et bien génial ! Jacob allait pouvoir étendre tout son talent sur deux segments meurtriers contre un seul pour moi. On pouvait croire que Dame Fortune n’était pas aussi salope et partiale que prévue. Si ça avait été l’inverse, Jacob n’aurait pas arrêté de prier Dieu tandis qu’il m’aurait vu galérer sur les segments dangereux. Tout ce que je comprenais aussi de ce tirage, c’est que j’allais me taper une petite série de terrains sous des chaleurs à crever. Avant les Tropiques, maintenant, ça. Je l’avais cherché me direz-vous...

« Le départ va bientôt être lancé ! Attentionné au feu ! »

Telle une armée habituée, toutes les têtes se tournèrent vers le feu tricolore qui affichait un voyant rouge qui ne demandait qu’à descendre. Jacob avait fait une course très physique la nuit dernière, et il n’était arrivé « que » cinquième. Quel connard de suffisance. Je me préparai à faire chauffer le moteur, si la chaleur du désert ne l’avait pas déjà fait fondre. Le monde était extrêmement concentré et ne rêvait que de partir à toute berzingue. Malgré le Major ? Oui, malgré le Major. Car je savais que tout le monde allait saisir l’opportunité de son absence. Et ouais ! Le Major s’était vu attribuer une sanction pour avoir transformé un des X-Men en chili con carne, et il avait été placé en retrait pour une course. Le deuxième pilote était le Sergent de la Compagnie Panda, dont c’était la première fois que je le voyais en train de faire autre chose que d’éplucher des patat... oh attendez... Si. Il était toujours en train d’éplucher des patates. La course allait commencer, et lui continuait tranquillement d’enlever rapidement la peau des tubercules (dès qu’ils étaient prêts, le Sergent les balançait négligemment dans le public où la Caporale les rattrapait avec un baquet en bois). En ce qui concernait le Major, on avait eu extrêmement de mal à lui faire comprendre qu’il avait été puni pour avoir tué quelqu’un. C’était tout une logique qu’il ne parvenait pas à saisir. Maintenant, les organisateurs étaient en train de lui dire que non, il n’avait pas été promu à un grade plus élevé que celui de simple conducteur.

Oups, rouge.
Rouge. Pédale d’accélérateur enclenche le moteur.
Rouge une toute dernière fois. C’était encore à moi de jouer ; je préférais encore poursuivre des gars dans une gare plutôt que de faire traîner le score des Private Jokes. Allez Ed... Royaume des Cow-Boys... Cette course était ta course.
Vert.


« Un départ en fanfare pour toutes les équipes !
_ Elles commencent à bién comprendre lé fonctionnément dou boost dé démarrage !
_ Ced Cri et Bibi semblent avoir encore dou mal à maîtriser cé simple géste... Ma qué !
_ Qué fout lé Sérgent dé la Compagnie Panda ?! »


Tandis que je me heurtai aux autres concurrents comme à chaque début de piste, le Sergent était tranquillement en train de terminer d’éplucher sa patate, sans même avoir démarré son véhicule. Je ne savais pas qu’il était aussi débile que le Major, mais tant mieux, profitons-en. Je ne serai pas le dernier comme ça.

Et pour le moment, j’avais assez à faire avec les fous furieux autour de moi. Entre James Bond qui s’était fait catapulter sur moi à cause d’un Voyageur Masqué, des premiers objets donnés aux participants qui permettaient de transformer le combat en foire, inutile de dire que la position dans le classement n’était qu’une variable parmi tant d’autres. Je passais de cinquième à huitième, et je retombais, redescendais, et ayant réussi à survivre sans me prendre un objet, je ressortis de la mêlée après quelques dizaines de mètres, quatrième. J’étais tout proche du podium, constitué par le Voyageur Masqué, Wall Street Influence, ainsi que Dorian Gray, qui pour le coup n’avait pas trop de problèmes avec son véhicule. Allez, encore plus vite, Ed, il était temps de prendre des risques.

Rapidement, les tribunes et les files des participants disparurent pour nous laisser place à un environnement constitué de dunes qu’il fallait gravir. Intéressant de constater que le sable représentant la route était jaune, bien tamisée, et n’avait rien à voir avec le grain très fin et orangé en-dehors de la piste qui ralentissait tous les véhicules s’y risquant. Heureusement, le chemin était assez large pour ne pas pénaliser d’autres équipes que les Grease Lighting (disparus du classement devant une surprise collective, si on pouvait dire cela en oubliant leur lente descente aux enfers). Dire qu’ils avaient été des favoris en début de la course. Mais quand on était faible et qu’on ne savait se battre que contre le chronomètre, les conséquences étaient inévitables. Si j’avais survécu aux Grease, je pouvais bien continuer à conduire plus longtemps et me défaire de quelque espion britannique.

Après quelques dunes qui permettaient non seulement de faire des petits sauts une fois au sommet, ainsi que des virages qui permettaient de rouler la tête sur le côté en les prenant large, on entra rapidement dans un canyon gigantesque, une longue ligne droite plutôt serrée disposant de parois impressionnantes... mais contrairement au bateau de ma dernière course qui avait attendu un tour avant de placer des pièges, la course n’attendait pas une première visite avant de faire pleuvoir des cailloux gigantesques (le vieux piège à l’indienne). Particularité de ces cailloux ? Dès qu’ils percutaient le sol, ou un pilote malencontreux, ils explosaient en miette et disparaissaient pour ne pas bloquer le passage. L’idée pour éviter de se faire aplatir et perdre quelques secondes cruciales (ainsi que gagner des bosses terribles) était de surveiller les ombres grandissantes de rochers, et ainsi d’anticiper la manœuvre. Je parvenais l’exercice avec brio, mais je devais avouer que j’avais déjà vu des manœuvres plus difficiles. Je récupérai une carapace verte après avoir heurté une seconde barrière de cubes multicolores, et après esquive de deux bananes laissées négligemment au milieu de la route, remerciai Dorian Gray juste devant moi de sa simple exécrable présence :


« Et Ped Free...
_ Sry »
, corrigea un Luigi désireux de ne pas laisser de faute d’élocution dans l’arbitrage.
« Et Ped Sry parvient à grimper sour lé pôdium et sort dou canyhon sans grande difficoulté.
_ L’équipé dé « Méy thé Force Be With You » a l’ér dé sé sentir très à l’ése sour lé térrain ! Ils prénnent la cinquième place avéc oune condouite courageuse.

_ Bon point aussi pour lé Sérgent, qui malgré son retard, prend dé bélles trajéctoires et décroche la place dé neuviéme.
_ Houitième, mainténant. »


Le canyon étant bouché au bout d’un moment par des gravats gigantesques, il fallut faire un virage très sec vers la droite afin de pénétrer dans une caverne éclairée par d’étranges champignons bleus, et qui se réduisait là aussi très rapidement. Avant entouré par deux murs, il y eut un précipice à notre droite pendant une trentaine de mètres, et enfin, le gouffre se fit aussi abrupte de l’autre côté. Je tentais de garder mes distances avec l’Inconnu Masqué en face de moi, son kart étant lourd, il pourrait facilement m’éjecter hors de là. Les MKR que je vouais devant moi, prenaient déjà un pont de singe qui ne semblait pas si solide que ça afin d’atteindre l’autre rive. Avant que je ne puisse moi-même emprunter le pont en corde, je me pris une carapace verte à l’arrière du véhicule qui me fit voltiger. Je tentais de garder le contrôle du kart pour ne pas le faire tomber dans le précipice, et j’y réussis en tournant le volant dans les bonnes directions. Malheureusement, un kart extrêmement lourd me percuta et acheva de m’envoyer dans le fond. Qui était le connard qui m’avait fait perdre autant de places ?

« Lé Sérgent a fait oune sans-faute pour lé moment !
_ Il a un kart très rapide, il fait attention à ne pas perdre de vitesse et ses trajectoires sont parfétes. Pour lé moment, lé térrain légérément longiligne loui é très profitable. »
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Jacob Hume
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MessageSujet: Re: Mario Kart Armageddon 7 : Royaume des Cow Boys Mario Kart Armageddon 7 : Royaume des Cow Boys EmptySam 23 Mar 2013 - 19:44
*Le royaume de Cowboy… Crétin d’appeler ça un royaume dans la mesure où jamais un seul cowboy n’aurait reconnu la moindre royauté. Les Cowboy, ça a un président Lincoln, au mieux. Enfin, l’appellation est générale et on est nous-mêmes des rois et reines, en quelque sorte. Ce qui ne veut pas dire grand chose, parce que finalement, je crois qu’on passe plus de temps hors du royaume, en laissant a gestion aux filles qu’autre chose. Je sais que là, pour les quelques nuits à venir, c’est un peu tendu comme projet, mais je repasserai plus au royaume dorénavant. On est les gardiens de la paix ou on ne l’est pas. Bref. Cette course va être charnière et difficile. Au vu de la dernière de la façon dont le Major a réglé la situation générale en sa faveur, je crois qu’on ne peut pas dire que j’ai fait très fort au niveau du score. Et encore une fois, si Ed ne gère pas, nous sommes en danger. Oh, bien sûr, il y a le petit hic que représente l’équipe X-Men, qui a perdu un pilote. Ils ont beaucoup de points de retards par rapport à nous. Mais même, il y a toujours une chance, si infime soit-elle, qu’ils arrivent premiers. Alors, il faut impérativement que Ed ne soit pas dans les quatre dernières places, sans quoi, nous perdons. Pour être sûrs de se qualifier à la prochaine course, il nous faut au moins six points au classement général. Soit au moins septième. Vu qu’il m’a fait huitième la dernière fois, je ne m’inquiète pas… pas trop en tout cas. Je vais lui faire confiance, pour une fois.

Bon, en attendant, il faut vraiment qu’on fasse avancer l’enquête. Nous savons à présent qu’il y a nécessairement quelqu’un qui cherche à saboter tout cela. Deux fois, Ed l’a croisé. Ce même type qui a parlé avec Fino et lui a proposé un deal. Ce même type qui a farfouillé dans les affaires des boursiers. Ce même type qui a échappé à mon compagnon. Comme il a plutôt l’air de surgir on ne sait quand, je ne vais pas trop m’intéresser à le poursuivre. En revanche, nous savons qu’il paie des joueurs pour faire ses plans. Pour qui travaille-t-il ? Sony ? Microsoft ? Est-ce un indépendant ? Je n’en sais rien. Ce que je sais en revanche, c’est que je ne trouverai rien sur lui, sauf en débusquant l’équipe qui est la sienne. Et je crois sincèrement qu’il s’agit de Dorian. Au vu des EV que notre ennemi a balancé dans la foule et de ceux que notre éleveur de canidés a à donner aux autres. Le lien est là. J’en suis sûr. Reste à le prouver, bien entendu, mais c’est la piste la plus tangible, le raisonnement le plus logique qui soit. Le problème, évidemment, c’est que ce sont les gars de Nintendo qui sont sur le coup et pas moi ou Ed. Là, l’enquête se passe dans un autre royaume où ils n’ont pas besoin d’agents infiltrés. Et je ne saurais les résultats de cette enquête que dans quelques temps, ce qui est sensiblement agaçant en fait. Je n’aime pas attendre qu’il se passe quelque chose, surtout venant d’un connard comme Dorian…

Rah ! Et dire que pendant tout ce temps, je ne l’ai même pas vraiment soupçonné et je me suis dit qu’il n’était là que pour nous emmerder. Vraiment ! Ça me rentre par les trous de nez cette affaire. Maintenant que j’ai tous ces éléments, je comprends évidemment le lien entre tout ça. Mais bon. Je ne peux rien y faire, sauf espérer que Ed passe son temps à taper sur l’immortel. Ne serait-ce que pour se défouler. Alors maintenant, en attendant les résultats de cette piste, si je veux mener l’enquête, il faut que j’essaie de faire quoi ? Principalement, que j’innocente nos autres concurrents. Bien ! Pourquoi pas. Ça m’occupera un peu. Bon, on a déjà vu que Kerviel et Madoff n’étaient pas dans les petits papier de notre ennemi. De même, j’ai déjà plus ou moins compris que je n’arriverai pas à trouver quoi que ce soit contre Fino… MKR a l’air clean de chez clean. Juste des putains de mécanos, si ce n’est cette petite boîte dans laquelle il y a un truc, mais je ne sais toujours pas ce que c’est. Putain, ils mériteraient presque de gagner. Ils sont bien meilleurs que nous et, apparemment, ils n’ont rien à se reprocher. Bref, l’essentiel est de se dire qu’il ne faut plus trop chercher de ce côté là. Ed m’a dit que les Star-Wars étaient clean. Je veux bien le croire, après tout, il n’a rien vu d’illégal dans leur box. C’était un petit tour vite fait, mais ils ont plus l’air de bons pilotes qu’autre chose. X-men ? Déjà à moitié éliminés. Et si c’est pas à cette course, c’est à la suivante. Alors… Ne reste plus que quatre équipes donc, les deux de la Compagnie Panda, Bond, et l’équipe de Bibi et Spyro. Mmh… Pour ces derniers, ils conduisent vraiment comme des manches, malgré leur spécial un peu trop abusé (mais toujours moins que celui du Major). Je ne pense pas qu’ils survivront, du coup, je ne vais pas en faire ma priorité. Bond m’a l’air Clean, d’instinct, c’est un peu mon héros quoi. Par contre, la Compagnie Panda porte des T-shirt de l’ennemi sans la moindre retenue. Peut-être savent-ils quelque chose… Moui, ce serait un bon point pour commencer. D’autant que ce couillon de Sergent a l’air de pas trop s’intéresser à ce qu’il fait. Héhé, crétin. Bon, allez, je commence par la compagnie Panda, ça me semble être la meilleure façon de procéder. On verra les autres après.*


Jacob cherche dont une fois de plus à changer de box. Sauf que cette fois, le décor choisi pour leurs garage n’est autre qu’une longue gare de bois, construite pour l’occasion, qui borde la route. En réalité, vu l’inutilité fréquente de ces box pour ceux qui filent sur le circuit, les organisateurs n’ont pas empêché les spectateurs de se mettre en partie devant pour acclamer les participants, rendant ainsi la circulation beaucoup plus simple pour l’investigateur. De l’autre côté de la route, une estrade typique accueille pourtant la plupart des spectateurs, comme lors des meetings improvisés au beau milieu du far-west. *Mmh, c’est embêtant, le côté discrétion n’est pas top. Tout le monde voit ce qu’on fait à l’intérieur des box ou presque. Aucune intimité. Ça empêche la fraude me direz-vous, mais ça empêche aussi mon enquête. Et si, parmi toutes ces personnes, il en est une qui n’a pas les yeux rivés vers le grand écran ? On me dénoncera sans aucun doute. Pire, et si notre ennemi inconnu se trouvait sur ces gradins, à m’observer en ce moment même… Rah, ça ne va pas le faire ça, mais pas du tout. Il va falloir que j’en parle à ces cons d’organisateurs. Bref, on va essayer de faire ça plus subtilement qu’en fouillant l’ensemble, comme la dernière fois. Peut-être que je pourras trouver un ou deux moyen de rester discret quoi qu’il arrive… Enfin, avec cette histoire de Fino et de sa caméra… D’ailleurs, attends voir, il faut absolument, avant toute chose, que je m’assure qu’il ne fait pas de connerie dans mon dos…*

Le box de l’équipe du voyageur masqué se trouve quelques pas plus loin, juste derrière celui du MI6. Plutôt que de tenter quoi que ce soit d’imprudent, l’intouchable préfère se rendre, en priorité, là où il peut voir ce que fait le bébé phoque. *On devient vite parano avec ce con quand même. Je sais pas comment Ed fait pour le supporter, qu’il soit dans son camp ou dans l’autre.* Pour faire mine de rien, Jacob se déplace vers les rambardes de bois où contre lesquelles les spectateurs sont appuyés pour admirer la course. Il se fait une place entre deux d’entre eux et regarde pendant quelques instant l’écran. *Mmh, le Sergent est déjà là ? Mais il avait combien de temps de retard exactement ? Bref. Ed en est encore à faire des va et viens… Ah moins que… Il a l’air de se stabiliser juste derrière le podium. Bien, bien, très bien. M’enfin, il a plutôt bien commencé l’ensemble de ses courses. C’est après qu’il ne tient pas la route. Bon, soyons un peu discret et voyons ce que fais notre cher ami l’idiot marin.* Doucement, il glisse son regard vers les box. Alors qu’une James Bond Girl, très dure et très moderne, fait l’inventaire des armes dont elle dispose avec Q – le vieux, le seul, le vrai -, de leur côté les acolytes du voyageur masqué semblent être en pleine dispute avec Lucas Forte, des MKR, qui refuse apparemment de les laisser quitter leur box. *Héhé, à force de se faire des ennemis partout, on a quelques difficultés, hein ? Ça t’apprendra un peu. En attendant, de ce côté là, la voie est libre. Ne serait-ce que temporairement. Tant mieux. Je vais voir comme ça se passe dans l’équipe de le box du Major, puisque c’est le plus prêt. Ensuite, j’irai voir ses potes, de l’autre côté. Je suis sûr que ce ne sera pas très long. Je n’y crois pas à leur petit show. Ce ne sont pas nos ennemis. Ils ont seulement des T-shirt. La seule raison pour laquelle il me paraît absolument primordiale de les éliminer, c’est parce que ce sont des dangers publics… Après, le reste, on verra. Déjà, ils ont pas viré le Major pour avoir détruit un autre compétiteur, alors à moins qu’on ai vraiment une preuve qu’il l’ait fait spécialement pour saboter le résultat de la course afin de pourrir le nouveau jeu vidéo, à la fin… Ben… Enfin bref, je crois qu’il va falloir se résigner à les affronter en finale. Les deux.*

Jacob se rend alors au plus près possible du box de l’équipe du Major et se rend compte que la plupart des spectateurs ne suivent pas exactement la course à cet endroit. En fait, c’est un autre phénomène qui les intéresse énormément et qui se passe directement dans le box du gagnant. En effet, le Major, fier supporter de son équipe, est là, assis sur sa chaise, les yeux bionicles rivés sur l’écran qui présente son poulain. Et à chaque fois que le Sergent Johnny accompli quelque chose – y compris simplement laisser une peau de banane dans son sillage – il pète complètement un cable, frappe le bureau (jusqu’à le détruire complètement, d’un seul coup) et hurle des inepties du genre « Bravo corvée de patate ! » « Bien joué sergent, une corvée de patate en moins ! » ou encore « SUS AUX JAAAAAAPS ! Défoncez-les tous sergent ou je vous fous trois semaines de corvée de patate. » Et à chaque coup qu’il donne, une flopée de petites créatures des rêves complètement paniquées viennent remplacer le bureau par un autre. *Putain, j’avais complètement zappé ce fait. C’était pourtant évident. En plus, j’étais plutôt d’accord avec le jury quand ils l’ont condamnés à rester sur le banc de touche. Mais j’avais pas du tout pensé que du coup, si c’était pas Ed, ce serait moi qui me le coltinerai… Et merde. Impossible de faire quoi que ce soit de ce côté là ce soir… À part, vaguement, peut-être, de fouiller les reste de chaque bureau en espérant trouver quelque chose… Putain, je la sens pas cette nuit pour l’enquête, mais pas du tout.*
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MessageSujet: Re: Mario Kart Armageddon 7 : Royaume des Cow Boys Mario Kart Armageddon 7 : Royaume des Cow Boys EmptyDim 24 Mar 2013 - 0:06
Et merde ! Je repartis septième, déjà ! Le Lakitu volant sur son nuage décrocha son hameçon de ma veste et me laissai repartir. Je faillis arracher mon volant de désespoir, tant j’avais l’impression que mes défaites n’étaient qu’une succession de malchance. Si Jacob était en train de me regarder, il devrait être en train de se masser les sourcils. Heureusement, mon collègue était bien trop sérieux pour faire autre chose qui ne dépendrait pas de la mission.

Je me dépêchai de traverser le pont de singe en empêchant Cyclope de me doubler ; j’eus une petite tristesse quand je me souvins que son équipe était de loin la pire du classement, et qu’à moins d’être dans la moitié haute, il était condamné. Malheureusement, mec, le but, c’était que des perdants laissent la main aux gagnants, et clairement, j’avais assez d’objet de motivation pour ne pas faire mon cœur tendre. Je leur dédiai la prochaine banane que je récupérai juste après être passé de l’autre côté du ravin. J’en avais encore deux autres qui sautèrent rapidement après avoir heurté une carapace verte sauvage, et après avoir lâcher la dernière au milieu de la route

On sortit rapidement à l’air libre, et le soleil nous aveuglait déjà. L’orientation du terrain faisait que maintenant, on longeait le grand canyon, et la prochaine petite route indiquait qu’on allait grimper sur la façade. Si la route restait plutôt étroite, elle était non seulement dangereuse car on pouvait toujours tomber du mauvais côté de la route (on se retapait tout le chemin ou bien on nous repêchait ? Il n’y avait qu’une seule manière de savoir la réponse, et je préférais que les autres cherchent pour moi), mais en plus de ça, le chemin était très sinueux. Il fallait ajuster ses virages, pas trop longs, sinon c’était la chute ou le mur de pierre dans la gueule. Malheureusement, ce n’était pas moi le meilleur à ce jeu-là : une banane avait réussi à me perturber, et je perdis plus de temps en l’esquivant qu’en glissant dessus. Je tombais dixième et sentis le regard pénétrant de Jacob me percer la nuque, et entendis encore une fois le terrible rire de Fino me vriller les tympans, prêts à se repasser en boucle les meilleurs moments. Il faudrait que je détruise toutes les cassettes qu’il aurait à la fin de la course, car l’une d’elle serait certainement le best-of de mes pires erreurs.

Je réussis plutôt bien un petit dérapage en anticipant, suivis la route qui s’autorisa après un cent quatre-vingt degrés en côte comme me l’avait appris le type de Nintendo, et me rendis compte avec les chutes et autres galères que j’étais repassé neuvième. Je continuais sur ma lancée et trouva un triple champignon. Je ricanai, gagnai deux places en poussant James Bond et Dorian Gray dans le vide, alors que les frères moustachus faisaient leur rapport de l’état de la course, et il semblait… étonnement aberrant :


« Louigi, cé moi ou lé Sérgent dé la Compagnie Panda distance peu à peu ses concourrents ?
_ Si Marrrio. Si…
_ Dix sécondes dans la voue sans aucune tricherie… C’est ploutôt corsé.
_ A sé démander pourquoi lé Mayor né lé laisse pas plous souvent condouire.
_ Et dérriére loui, Wall Street Inflouence ainsi qué l’Inconnou !
_ MKR et l’équipe dé Dark Vador jouste derrière.
_ Ainsi qué Bibi… Bon Dieu, il dévré y avoir oune règle contre ceux qui condouisent aussi mal…
_ Ayayaya, qu’il é mauvé… Et paf, dans lé vide.
_ C’était à prévoir.
_ Il sé fé dépasser par l’Adjoudant ainsi qué par les Private Jokes. »


Dès qu’on eut enfin grimpé les parois du canyon, on continuait tranquillement par-dessus, et on se dirigeait droit vers la faille par laquelle un observateur attentif, en jetant un œil dans le gouffre, verrait la route qu’on avait emprunté il y avait une grosse minute. Heureusement, pas de panique, un tremplin avec un accélérateur nous permettait de sauter au-dessus du vide sans problème. Mais un signal aussi fort, c’était peut-être trop pour l’Adjudant. Devant certainement sentir le piège de ce tremplin officiel, il se dépêcha de l’éviter et de continuer quand même sa route. Je pariai que même tandis qu’il tombait dans le canyon, il continuait à écraser la pédale de frein sans vraiment comprendre pourquoi il n’y avait plus de sol. Je n’imaginais pas l’état de sa jeep après ça. Ce fut donc dans un saut que je passai sixième, et que je me dis, sans mauvais jeu de mots, que j’étais sur une bonne pente.

Je continuai sur le sentier qu’on me présentait, quand une large allée nous présenta à une famille de cactus qui nous souhaitait bonne chance quand on passait près d’eux. Et qui avait l’étrange habitude d’exploser si vous les heurtiez. Ce fut l’équipe de Star Wars qui, balloté par une carapace verte du Masqué, arriva si près d’un cactus vert que celui-ci décida d’exploser. La suite de ce terrain quasi-miné, promettant une difficulté croissante ne se fit pas attendre : ceux-ci bougeaient carrément, et ils étaient déjà plus compliqués à éviter. Je faillis m’exploser la gueule contre un de ces trucs, et ma dernière manœuvre d’esquive, encore trop excessive et me coûtant de ce fait une place, fut saluée par un mot d’encouragement du terroriste à pointe d’une voix suave qui me fit froid dans le dos.

Et la prochaine portion de terrain, je l’attendais depuis le début ! On arriva enfin dans une bourgade typique du Far-West ! Celle avec ses vieilles maisons en bois, avec son allée centrale qui découpait la ville en deux. Je compris rapidement qu’il y avait plusieurs voies. On pouvait soit passer au milieu, soit sur les côtés, au niveau des terrasses en bois, et je vis même une petite porte sur la gauche, sur le premier bâtiment extérieur avant de avant de rentrer dans le hameau, que certains empruntaient. Je fis de même, tiens, et je grâce à un système de tuyaux à la Bros, je me retrouvais sur les toits des maisons. Je profitais d’accélérateurs, tandis que les toits montaient et descendaient violemment. J’eus extrêmement mal aux couilles, soit dit en passant, mais je supposais que je ne faisais pleurer personne. Un coup d’œil en bas et je compris qu’il y avait aussi quelques accélérateurs au niveau des terrasses, mais qu’il fallait éviter les spectateurs dessus (le circuit était plutôt cruel… Se servir de la popularité et des personnes que la compétition attirait afin d’en faire des obstacles n’était pas le summum de la gentillesse). Le chemin le plus direct était l’allée du milieu, mais je remarquai vers la seconde partie qu’un troupeau de vaches un peu étranges bloquait le passage, et qu’à moins de disposer d’un accélérateur quelconque donnant assez de vitesse pour sauter par-dessus les bovidés grâce à un maigre tremplin plutôt artificiel, il faudrait les contourner et ainsi perdre un peu de temps. On pouvait en conclure que tous les chemins étaient équilibrés, mais qu’il fallait éviter des spectateurs pour les uns, avoir un champignon pour rendre intéressant la piste du milieu, ou bien savoir manier sur les toits… Car ouais… c’était pas facile. Je me cassai la gueule deux maisons avant la fin à cause d’une mauvaise inclinaison du corps et de mon kart, et je perdis du temps à gagner de la vitesse une fois que je fus en bas. Il fallait soit du skill, soit de l’objet.


« Lé sécond parvint enfin au sécond tour ! Dérriére lé Masqué, MKR ! Star Wars ! Jéms Bond ! L’Adjoudant ! Wall Street Inflouence ! Bed Ry ! Bibi ! X-Men ! Dorian Gray en bon dernier ! Mais il a l’ér dé rémonter.
_ En parlant dé monter, lé Sérgent é en effet au milieu dou canyon, déjà.
_ Trente sécondes d’avance sur lé sécond, c’est oune score ploutôt impressionnant.
_ Trente et oune… Trente-deux… C’en é présque déprimant dé lé voir aussi bien réoussir.
_ Ma qué ! Oune carapace rouge va cérténément mettre fin à sa souprématie !
_ Oh.
_ Tiens…
_ J’ai vou les Grease éviter oune carapace avec un dérapage, mé cé bién la première fois qué jé vois quelqu’un arrêter la carapace rouge avec oune main, et la garder ensouite.
_ Cette équipe dévrait arrêter dé jouer. »


Quelques cabossages plus tard, et nous étions à notre tour dans le canyon. Les MKR avaient repris du poil de la bête, l’Adjudant aussi, et Dorian Gray était maintenant huitième, et c’était mon cul qu’il coursait. Je ne savais pas si la théorie comme quoi il était ici pour nous baiser, nous les Private Jokes, juste par vengeance mesquine, était exacte ou non, mais il allait regretter de m’attaquer de si près. Cependant, je n’eus pas trop le temps à la réflexion, car les pierres gigantesques nous tombaient sur la tête et elles étaient plus rapides et plus nombreuses que jamais. Difficulté croissante, toujours. Tant que je ne m’occupais pas des virages, disons que je pouvais gérer. Si je faillis me faire écraser à de nombreuses reprises, je parvenais tout de même à sauver ma peau. Et tandis que je slalomais entre la pluie de roches de plusieurs tonnes, j’entendis la musique caractéristique d’une musique venant de quelqu’un qui avait récupéré une étoile et s’en servait derrière mon dos. Je fis une boutade du volant, et mon kart heurta un des murs de la grande faille. Cependant, en tendant les oreilles, je sentis que le type qui disposait de l’étoile ne cherchait pas à filer tout droit, mais à me foutre dans la merde. Je me fis renverser par l’invincible du moment, et vis le sourire triomphant (et multicolore) de Dorian (qui était en ce moment certainement l’être le plus indestructible de Dreamland : invincible et disposant de plusieurs vies), passant près de moi après m’avoir cherché avant de me foutre dans la merde. Il repartait déjà loin avec des loups survitaminés, me laissant neuvième, avec X-Men près de moi.

Une fois dans la caverne, je réussis à prendre un objet que Cyclope convoitait. Je vis avec grand plaisir que je disposais maintenant d’une étoile. Peut-être le plus beau jour de ma vie ; un des jours où je serais le plus fier. Quand je me réveillerai, j’enverrai un SMS à Clem en lui disant que j’avais eu une étoile dans une course de Mario Kart, et Clem, malgré nos fréquents désaccords (si fréquents qu’on en venait à dédaigner l’existence complète de l’autre) serait jaloux et ne chercherait pas à le cacher. J’activai mon étoile, explosai les X-Men à-côté de moi (terminé pour eux), et remontai doucement le terrain en frôlant le cul de Bibi. La puissance de l’étoile me parcourait les veines telle une drogue d’Avengers quelconque. J’avais l’impression que je pourrais détruire la piste si je le souhaitais. Dès que ce fut terminé, dès que j’avais arrêté de scintiller comme un produit quelconque de Fukushima, je collais le cul à la pauvre équipe de Black Magic Dragon. J’étais entouré de victimes de la course en fait. Ça en était presque triste. Ce qui l’était encore plus, c’était de savoir que Bibi, Spyro, et leur conduite maladroite restaient devant nous dans le classement général.

On sortit tous les deux vers l’extérieur, prêts à remonter la paroi du canyon. Encore une fois, entre banane, carapace verte et faux piège, et les virages extrêmement serrés qu’il fallait prendre, j’étais loin d’être à mon aise. Je réussis à me placer à droite de Bibi, et ainsi ne pouvais risquer de tomber dans l’entraîner dans ma chute. Et dès que je parvins à une portion de route plus calme que les autres, je réussis à sortir mon pied et leur filer un coup assez puissant pour les faire tomber dans le vide. Ma jambe regagna sagement le véhicule, et je pris très bien le prochain virage. Je tentai de mettre en pratique ce qu’on m’avait appris lors de la nuit d’entraînement, et après quelques secondes, je parvins une nouvelle fois au sommet du canyon, avec un nouvel objet.


« Lé Sérgent vient tout jouste dé sortir dé la ville.
_ Dire qu’il a largué lé reste dé la course sérait un euphémisme. Il a lé niveau des Grease, lé kart lé plous rapide, et un contrôle parfait dé son environnement.
_ L’équipé des Private Jôkes envoie oune carapace bleue !
_ Hey, dépouis lé temps qu’on l’attendait ! »


Je sautai par-dessus le ravin gargantuesque et arrivai au niveau de l’Adjudant qui avait encore décidé de sauter sans aide, avec un résultat plus ou moins similaire. Mais j’avais de l’accélération, et ce fut moi qui le dépassai légèrement, tandis qu’il m’insultait en une langue qui, en enlevant tous les mauvais accents du monde et les tressautements de sa voix sous caféine, devait ressembler à de l’américain. On passa presque tous les deux, le reste de la troupe pas si loin devant, au niveau de la large plaine aux cactus, et on évitait les premiers végétaux explosifs quand Mario et Luigi se mirent enfin en branle.

« Cé la prémiére fois qué jé vois oune carapace bleue mettre aussi longtemps à trouver sa cible.
_ Impressionnant. Malheureusément, Johnny va avoir dou mal à…
_ Euh…
_ Hein… ?
_ …
_ Marrrio, est-ce physiquement possiblé d’esquiver oune carapace bleue ?
_ Il y a dix sécondes, jé t’aurais répondou qué non.
_ Oh, Bibi vient dé trouver... ! »
Tous les participants eurent la peur de leur vie en imaginant une nuée de dragons rebattre toutes les cartes de la course. « … oune éclair. » Ah, ce n’était pas si terrible que ça.
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MessageSujet: Re: Mario Kart Armageddon 7 : Royaume des Cow Boys Mario Kart Armageddon 7 : Royaume des Cow Boys EmptyDim 24 Mar 2013 - 12:46
*Il y a rien là-dedans. Bordel, absolument rien. J’aurais dû m’en douter. Pourquoi chercher des papiers dans les restes du bureau du major ? Sérieusement ? Ce type est une machine. Il aura simplement enregistré toutes les informations dans son disque dur interne et puis voilà. Sans parler du fait qu’il est alors peu probable, au vu du personnage, de voir ses coéquipiers y accéder d’une manière ou d’une autre. D’autant que, moi-même, je ne vois pas vraiment comment je pourrais tenter de soutirer des informations à un mastodonte comme celui-ci. J’aurais peut-être pu sur le Sergent, mais en réalité, vu comme il gère sa course, je me demande à quoi m’attendre de ce côté là aussi. C’est pas une brute, mais il est déjà plus talentueux que les MKR et c’est pas peu dire. Non, il n’y a rien ici, ça sert à rien de chercher, je perd du temps. Il faut encore que j’essaie d’aller interroger l’équipe de l’adjudant, en faisant valoir mes liens interposés avec eux. Ensuite, si j’ai le temps, je m’occuperais de James Bond et du MI6. Ce ne sera pas dur d’innocenter ceux-là à mon avis. Mais bon, je garde une certaine rancœur envers cet agent secret, il m’a tout de même dépassé à la dernière seconde la dernière fois, grâce à sa saloperie d’étoile. Mais c’est tout ce qu’il y a de plus sport comme sentiment. Allez, je vais aller rendre une petite visite au Lieutenant Sam et taper la discute. Je crois qu’on pourra facilement commencer la conversation sur notre exaspération face à nos partenaires respectifs. Bref. Mais avant cela, j’ai une petite chose à faire…*

Avant de partir, Jacob fait mine, en écartant certains débris, de trouver quelque chose d’intéressant : un papier. Là, il regarde tout autour de lui, pour être certain qu’on ne l’ait pas vu, mais ne vérifie pas vraiment, il sait déjà ce qui l’entoure et qui l’observe, du moins, il le suppose fortement. Là, il file derrière le baraquement où tous les box ont été alignés, plie le papier et creuse un trou, juste sous une fenêtre qui ne donne sur absolument rien. Enfin, il prend enterre le papier, toujours en faisant semblant de s’inquiéter d’une quelconque surveillance, puis, il s’envole et passe par-dessus les box et atterrit sur le toit, non loin de celui de l’Adjudant. *Ah ! Bien, je ne sais pas qui exactement va fouiller ce trou, mais comme j’ai vu quelqu’un m’observer tout à l’heure, je sais qu’on va déterrer ça en moins de deux. Et là ils trouveront une superbe note leur indiquant les mots suivants : « Pas très discrète la surveillance. Il aurait mieux fallu ne pas quitter son box. » Et dans l’idée, m’ayant vu m’envoler directement vers les box, ils vont se précipiter pour voir si je ne suis pas à l’intérieur. En espérant que ce soit notre ennemi qui fouillait le bureau des boursiers et je pourrais alors savoir qui fouiller. Mais… Ah. Fino reviens en courant. Il s’était débarrasser du MKR. Tant pis. Au moins, il est occupé dans son box pendant que je vais voir le Lieutenant. C’est déjà ça. Ça lui apprendra à s’acharner sur nous… D’ailleurs… Pourquoi s’acharne-t-il sur nous ? Est-ce que c’est seulement, encore une fois, qu’il cherche à se venger de ce que je lui ai fait la dernière fois ? Mmh, ce n’est pas certain. Bien, ça ne m’intéresse pas pour l’instant. Allons plutôt voir ce que je peux trouver dans le dixième box.*

L’intouchable s’envole à nouveau et viens se poser devant le box des X-men. Il n’y a là plus qui que ce soit, même les spectateurs, devant, ne sont que peu nombreux. Il ne surprend d’ailleurs personne en atterrissant ici, tout le monde est trop concentré sur la course. Un nouveau coup d’œil aux écrans indique encore une position délicate pour Ed et une avance de plus en plus considérable pour le Sergent. *Mais, qui est ce type exactement ?* Et là question ne se pose pas qu’à lui, en effet. Mais pour lors, il a une mission à accomplir et il va pour s’y conformer. Il se rend donc au box de la Compagnie Panda dont le pilote est l’Adjudant. Là, comme prévu, il y trouve la Lieutenant, qui regarde tantôt le Sergent avec approbation, tantôt l’Adjudant avec exaspération. Derrière elle se trouve le Caporal Kelly, qui passe le temps en jouant aux cartes. Sans chercher à être discret, il les salue avec un sourire et le Lieutenant détache ses yeux de l’écran et viens vers lui. *Bien, allez, soit discret. Ils portent les couleurs de Microsoft, alors qu’on est dans une course Nintendo. Tu n’as pas besoin d’être un enquêteur pour t’en inquiéter. Non, pas du tout. Tu peux poser toutes les questions que tu veux. Ils ne savent pas que tu es un investigateur infiltré après tout. Elle n’a pas l’air de te vouloir du mal, profites-en. Bonjour Jacob. Tu vas bien ? Oui, oui, pas de soucis là-dessus. D’ailleurs, en partant de mon box, j’ai choppé de quoi écrire, vous allez voir, ça va être beaucoup, beaucoup plus simple.* Et immédiatement la conversation s’engage, dans la simplicité la plus absolue. Les salutations dérivent rapidement sur le sujet d’Ann Darrow et des services que les deux femmes se sont mutuellement rendus au fil de leurs rencontres, aboutissant tout naturellement aux missions déjà accomplies par Jacob au service de la SDC, toutes d’ordre mineur et assez peu régulière pour lui laisser le temps de faire d’autre choses… *Comme une course par exemple ! Tout en précisant bien sûr, que c’était une idée de Ed, parce qu’il aimait beaucoup le jeu et que j’aimais bien y jouer avec lui. Maintenant que c’est fait, une petite digression sur les talents de pilotes de Ed, au final.* En effet, l’exaspération qu’ils éprouvent tous les deux, chacun pour leur coéquipier les rapproche sans difficulté et fait même presque – presque – rire le Lieutenant. Au moins reconnaît-elle que contrairement à Perkinson, Ed Free s’améliore au fur et à mesure, tout en félicitant Jacob pour ses démonstrations de pilote. *Héhé, ça fait toujours plaisir. Et j’adore conduire. Les jeux de course sont d’ailleurs à peu près les seuls auxquels je joue en général alors… Ed est juste trop dispersé dans sa tête, à mon avis. Parce sur le jeu, il est certes moins fort que moi, mais pas à ce point. Bien, il est temps de passer aux choses sérieuses. Dites-moi Lieutenant, j’ai une petite question à vous poser…*

« Et vous, pourquoi vous vous êtes inscrits ? Pour faire une version du jeu chez microsoft ? »
« Ah ! Les T-shirt. »
dit-elle en regardant sa tenue, sans grande conviction. « Non, pas du tout, c’était une idée du Major et bon… On a pas vraiment eu notre mot à dire. »
« Il s’est trompé de compagnie ? »
« Non, au contraire et c’est ce qui m’a étonné au départ. »
reconnaît-elle. « En réalité, on ne savait même pas que la course allait être organisée, on a été prévenu par un voyageur qu’on a croisé une nuit et qui a tout de suite plut au Major. Je crois qu’il a dit des trucs pour montrer aux Japonais ce que valaient les américains et ça a plu à McKanth. »
« Du coup, les T-shirts ne sont que du patriotisme, je vois. »
écrit-il en souriant.
« Non, pas tellement. Le voyageur travaillait chez Microsoft je crois et il a fait comprendre au Major que c’était la seule entreprise de jeux vidéos qu’il fallait accepter… Alors quand on s’est inscrit, le Major a décidé de mettre les T-shirt. Comme ça, pour lui, les japonais n’oublieront pas qui les aura vaincu. Enfin, encore un de ses délires. Mais concrètement, il est juste là pour gagner la course… c’est une bataille comme une autre… »

* Et voilà donc le fin mot de cette histoire. Le Major a rencontré notre voyageur mystère, celui qui ne pilote pas de kart et lui intimé l’idée qu’il pouvait remporter une victoire sur des japonais en remportant cette course. Soit. D’où l’uniforme Microsoft. Mais jamais la Compagnie Panda n’a été engagée pour détruire la course. Ils y sont allé de leur plein gré et selon les règles. Après tout, rien ne les empêchait de porter ces T-shirt. En revanche, je comprends très bien pourquoi un type de microsoft les a envoyé sur la piste. Ils mettent tellement le bordel, dans le classement et dans la course qu’ils permettent sûrement à son équipe, qui avait prévu le choc, de tenir la route. Dorian tient plutôt bien la route, si l’on excepte la dernière course… Mais ceux qui tiennent le mieux, ce sont les MKR… Même s’ils ont l’air de ne pas s’aimer avec Fino, il est possible que leur employeur commun ne les ait pas prévenu qu’ils étaient dans le même camp. Ou alors Fino a été employé spécialement pour attirer l’attention sur son équipe et ainsi… Oui, je crois que ça relance mes soupçon sur cette équipe. Rah ! Cette enquête est de plus en plus difficile. Mais si je ne me trompe pas, c’est Dorian qui est employé par notre ennemi. C’est lui qui tire des EVs du chapeau. Les MKR font leurs mixtures eux-mêmes, j’ai l’impression. À moins que le voyageur qu’on poursuit soit précisément un MKR… On en sait vraiment rien, rien du tout. Tout ce que j’ai appris, au final, c’est que notre ennemi est américain et qu’il travaille pour Microsoft. Mais à moins de revoir la liste complète des employés de ce monstre industriel et de montrer qu’il y a là un Lucas Forte ou un Jack Billions, je ne crois pas pouvoir faire grand chose avec cette information. Bref. Je vais fausser compagnie à la Lieutenant à présent et me diriger vers le box du MI6 et…

Wah ! C’était quoi cette merde ? Il a évité une carapace bleue ? Vraiment ? Mais le pire, c’est que j’ai compris comment il a fait ! Cette enflure a ralenti, mis le frein sans lâcher l’accélérateur, attendu le dernier moment et lâché le frein en se créant un mini boost. Il doit n’avoir perdu qu’une seule seconde dans l’affaire. Mais… Il lui a fallu calculer le moment précis où relâcher la pédale, il ne devait pas y en avoir deux… Ok, je ne sais pas quoi dire, ce type est tout simplement un génie du volant et ça me fait du mal de l’avouer, bien sûr, mais… Je préfèrerai que le Major revienne à la prochaine course. Il est dangereux, sans aucun doute, mais il conduit très mal, au moins.*
Profitant de cette excuse pour fausser compagnie au Lieutenant, il la salue et retourne vers son box, encore une peu sous le choc. Une fois qu’il arrive, il jette un œil vers le box de ses voisins, où les choses n’ont pas changé apparemment. *Bon, ils sont toujours là. Je les interroge ou je les vire ou je… Attendez. Cette fille ne regarde pas la course, pas vraiment, elle fait le même geste depuis tout à l’heure, elle a déjà rechargé trois fois sont arme, c’est… c’est… Un enregistrement ?*
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MessageSujet: Re: Mario Kart Armageddon 7 : Royaume des Cow Boys Mario Kart Armageddon 7 : Royaume des Cow Boys EmptyDim 24 Mar 2013 - 13:41
Bibi ne tarda pas à utiliser son item fraîchement pêché. Des nuages noirs barrèrent le ciel le temps que des dizaines d’éclairs frappent toute la piste. Je rapetissai en ayant l’impression qu’on me compactait le moindre de mes atomes. Je possédai la même accélération, mais je n’allais clairement pas à la même vitesse tandis que je vis l’incroyable spectacle en face de moi : j’avais oublié que la foudre pouvait s’abattre sur autre chose que les concurrents, et que certains obstacles pouvaient réagir en se prenant de la foudre dans la gueule. Par exemple, je me souvenais avoir vu dans le jeu, au niveau d’une course avec des camions, qu’ils se fassent retourner par la force de l’éclair. Ici, ce furent les cactus qui réagirent, et qui décidèrent… d’exploser sur toute la zone, simultanément.

« Cé éxactément pour ça qué j’adore cé térrain ! » s’exclama Mario dans son micro, et on sentait presque qu’il se levait sur sa chaise en frappant du poing sur la table. Luigi ne répondit pas, car tout le public pouvait clairement entendre qu’il était explosé de rire.

La moitié des participants, déjà à taille réduite, fut balloté dans tous les sens par les explosions des cactus. Je fus soulevé en l’air, idem pour les autres, et dès qu’on retomba sur le sol, le kart cabossé, les vêtements remplis de suie (il y en avait dans ces foutus cactus ?), on put continuer maladroitement à sortir de la zone, tandis que les cactus repoussaient à toute vitesse pour ne pas laisser les autres traverser impunément leur territoire. J’appris très rapidement que loin d’avoir arrêté le Sergent Johnny, celui-ci s’était dépêché de sauter dans le précipice le plus proche (il était déjà dans la caverne) afin d’être repêché sans forme sa forme lilliputienne, et sacrifiant ainsi quelques seconde pour en gagner plus. Ce mec était un vraiment un cas. D’ailleurs, je trouvais ça très bizarre dans le jeu : quand on tombait petit, on remontait grand. Bon, peut-être que dans le jeu, ça paraissait logique car une fondue au noir expliquait tout. Mais l’expérience, vécue réellement, rendait bizarre.

Quand je revins en ville, au lieu de monter comme avant au niveau des toits, et prendre le risque de me péter la gueule alors que je savais qu’il y avait des chances pour que je me croûte et perde lamentablement des places alors que je n’étais pas en superbe position, je décidai de passer par les terrasses. Je savais bien éviter les pierres du canyon car elles ne demandaient pas de grands virages ; j’étais plutôt bons en petits écarts, certainement grâce à mes réflexes de Voyageur. J’entrepris donc de passer sur le côté gauche de la ville, et ainsi d’accélérer brusquement en évitant les quelques spectateurs qui ne faisaient signe d’aucun empressement quant au fait qu’il y ait des véhicules lancées à toute vitesse qui pouvaient les percuter. Ils avaient été payés combien au juste ? Je vis rapidement que je ne gagnerais pas d’objet sur cette portion de route, et que seuls ceux qui osaient aller au milieu pouvaient toucher des cubes. D’ailleurs, devant moi, Wall Street Influence réussit grâce à un champignon à sauter par-dessus le troupeau de vaches, et ainsi à gagner du temps. Ils n’étaient pas mauvais du tout, ceux-là. Je regrettais de ne pas les avoir éliminé avec mon enquête, car ils feraient certainement partie des finalistes.

Je fis un petit bond vers la gauche pour éviter un spectateur avec un cactus sur la tête, et j’évitai aussi un Mexicain qui tirait en l’air avec des colts. Ils étaient nombreux ces bougres, et les accélérateurs multicolores nous donnaient pile assez de vitesse pour rendre le terrain très dangereux. J’esquivai un gars, puis un autre, puis un Cow-boy, puis un mec en peignoir motif léopard.
Ce dernier mec me regarda avec des yeux perçants, et je lui rendis la pareille. Il me sourit, et je continuais ma course.
Et ma motivation avait encore gonflé. Peut-être que tous les fans, depuis six courses, avaient décidé de leur chouchou, et je devais avouer, je n’avais pas vu tant de drapeau Private Jokes voler dans les airs (de couleur violette, référence évidente à Jacob). Les MKR réunissaient de plus en plus de fans, la Compagnie Panda s’assurait le soutien des beaufs américains, et Star Wars faisait pleurer les geeks. Les Private Jokes ne faisaient pas voler beaucoup de fanions, et pourtant, savoir qu’IL était dans le public, ça me faisait chaud au cœur. Je fonçai en-dehors de la ville et gagnai finalement un triple champignon, encore une fois… Voyons voir jusqu’où je pourrais aller… Je n’étais pas le meilleur des pilotes, mais je ferais de mon mieux.

Je réussis à revenir au niveau de Dorian Gray, encore tiré par son traîneau de loups cauchemars qui tenaient extrêmement bien le coup, tiens. J’usai d’un champignon pour le virer hors de la piste, et ce fut à plein boost que je réussis à atteindre la fin du second tour, et le début du troisième et dernier. Je m’en foutais de savoir où était le Sergent ; je lui laissai la victoire le temps d’une course. Il n’y avait pas tant de peloton que ça, cette nuit. On était plus distants les uns des autres, comme une longue file. Mais nous n’étions pas si éloignés les uns des autres, et même si la Compagnie Panda nous foutait tous la honte, je pouvais voir le MKR à quelques virages de moi, second.

Dans la première étape de la course, avant même d’entrer dans le canyon, il fallait traverser quelques dunes ainsi que des virages dont la route se surélevait sur le côté, comme dans un skate-park. J’utilisai mon prochain champignon pour sauter les dunes d’un coup. Je ré atterris lourdement sur le sable, et fus de suite disponible pour les virages. Sauf qu’au lieu de les prendre, je fonçai droit devant encore une fois. Finalement, si on ne les prenait pas sur le côté, ils servaient de tremplin. Car derrière, il y avait la route qui revenait après un virage sur l’autre côté. Je consommai mon dernier champignon, ajustai ma direction et traversai le virage, sautai. L’air me fouetta le visage pendant deux longues secondes, et PAF !!!, encore une fois, je retrouvai le sol, m’écrasai les fesses, mais j’étais sur la route, et maintenant, j’étais presque au canyon et j’avais dépassé deux joueurs, ce qui faisait que j’étais maintenant sixième, et que c’était Star Wars qui se trouvait devant moi.

Par contre, Dark Vador était très à l’aise dans cette course. Certainement des réminiscences de ses courses précédentes, vu que c’était un champion dans sa catégorie. Il pénétra dans la faille sans aucune hésitation, moi à sa suite. Maintenant, les pierres étaient toujours en train de tomber, mais moins violemment que la dernière fois. Par contre, certaines pierres ne se réduisaient pas en miette en rencontrant le sol, et restaient ainsi plusieurs secondes intactes sur la route, obligeant ainsi à slalomer entre les pierres qui tombaient, et celles qui restaient et bloquaient une bonne partie de la route.


« Lé Sérgent rencontre oune déreniére foua les cactous explosifs !!!
_ Oune minoute dé plous qué lé sécond pour lé moment. Il é plou proche dou dernier qué dou second.
_ Wall Street Inflouence tombe dans lé ravin !
_ On peut dire que lé cours dé la bourse choutent !
_ Les MKR deviennent seconds et prénnent dé l’avance, méme si lé Masqué é dérriére loui !
_ On va avoir droit à oune belle bataille entré Star Wars, les boursiers, ainsi qué lé Private Jokes. »


Comme ils disent. Le richissime sur sa limousine se dépêcha de traverser le pont de singe qui nous empêchait de le dépasser aisément. On formait maintenant une ligne, les uns derrières les autres, et dès qu’on arriverait sur l’autre rive, on aurait le droit à des objets qui feraient certainement la différence. Je tentai de les doubler, mais Dark Vador faisait bien attention à ne pas me céder sa place.

Et paf, on heurtait les cubes et on allait avoir nos objets ! Et comme j’étais derrière eux, j’avais plus de chances de posséder un item qui saurait faire la différence. Cette pensée traversa certainement la tête de Madoff, car il s’arrêta très subtilement, laissant la place à Star Wars et à moi juste avant de nous suivre sans être inquiété par nos potentielles carapaces rouges, mais en nous mettant à la merci de ces propres armes. Dark Vador avait trouvé un champignon et se dépêchait de l’utiliser, nous laissant tous les deux sur le carreau. J’étais donc seul avec une carapace rouge. J’aimerais bien l’utiliser de suite et récupérer la quatrième place, mais Madoff avait exactement le même item. Sauf qu’il était derrière moi, et j’étais devant lui. On dérapa tous les deux, dans cette guerre froide, vers l’extérieur et le soleil qui nous dardait de ses rayons furieux.

Je fis cependant beaucoup moins mon fier quand je compris le petit plan qui avait dû germer dans l’esprit du boursier. Une carapace rouge pouvait servir de défense, certes, mais en ligne droite seulement. Dans les tracés plus sinueux, une carapace rouge devenait beaucoup plus dangereuse vu qu’elle pouvait arriver sur les côtés. Je fis donc de mon mieux afin d’empêcher cela, mais je n’étais toujours pas le meilleur de tous les conducteurs, et à un moment, après un dérapage un peu trop fort, j’entendis la carapace rouge filer sur le sol en tournoyant dès que Madoff saisit l’occasion. Je lançai la mienne en protection, mais non seulement elle ne parvint pas à arrêter la menace, mais en plus tomba dans le vide sans heurter mon adversaire. Je me reçus le choc en plein dans l’arrière du véhicule, et encore une fois, je chutai comme un faible dans le précipice. On répondit ainsi à ma question que je m’étais posée au premier tour : le Lakitu vous repêchait, bien heureusement. Ce qui ne changeait rien au fait que je fus déposé vers l’endroit où j’étais tombé à la huitième place. Je heurtai encore une fois le volant de rage avant de démarrer comme un porc et terminer la montée du grand cayon. Je récupérai cette fois-ci un champignon doré et remontai brusquement la piste, prêt à emprunter le tremplin du canyon, sans savoir si cette fois-ci, l’Adjudant avait compris l’intérêt de cette étape.


« Lé Sérgent vient de concloure la course !
_ Oune véritable baffe pour tous les concourrents ! Oune minoute trente avant lé sécond !
_ Tout dérriére, nous avons Jéms Bond en lanterne rouge, ainsi qué lé X-Men, ainsi qué Bibi !
_ Il mé semble qué cé terminé pour les moutants.
_ On peut lire la déféte sour son visage.
_ Oh, mé il récoupère oune étoale !
_ Il tente lé barroud d’honneur !
_ Et oui ! Magnifique virage ! Et bel enchaînement !
_ Va-t-il réoussir à dépasser l’Immortél ? »


Ça chauffait derrière moi. Et devant, on avait l’Adjudant qui passait si près des cactus qu’on pouvait croire qu’il ne connaissait pas le piège qu’il renfermait. Cependant, eux aussi avaient changé. Ils disposaient tous de maracas, de sombreros, et faisaient une petite danse, sans exception, devenant ainsi très difficile à éviter. Vu qu’ils formaient à peu près un rond, on pouvait soit tenter de passer au milieu pour gagner du temps, soit sur les côtés, mais il fallait assumer les secondes perdues pour le détour. Ne cherchant plus à jouer au héros, je décidai de prendre la plus longue des routes, et aussi la plus sûre. Dorian Gray juste derrière moi fit de même, mais de l’autre côté. La longueur de son véhicule débile ne jouait toujours pas à son avantage.

Je tentais de conserver la distance entre nous deux, mais je savais que son kart (traîneau) était plus rapide que mon propre véhicule. Cependant, une troisième personne fit irruption près de nous, et c’était Cyclope dont l’effet de l’étoile venait de se dissiper. Il avait traversé le cercle de cactus dansants sans rencontrer de difficulté. Nous étions tous les trois côte-à-côte, et vu que nous allions passer bientôt la dernière étape, soit la bourgade, le résultat de notre victoire ici serait déterminant. Nous heurtâmes presque à l’unisson une ceinture de cubes. Tout le public, grâce aux encouragements de Mario et de Luigi, chantaient les louanges de Cyclope, qui, même s’il était certain de se faire éliminer à cette course, et après avoir perdu un de ses amis la nuit dernière, se donnait à fond en adoptant un style de conduite beaucoup plus agressif que les fois précédentes, et ça lui faisait beaucoup de bien. J’étais talonné par les deux, et checkai rapidement les items que nous avions tous eu. Moi, j’avais un champignon, Dorian avait une carapace rouge, et enfin, Cyclope un peu en arrière, continuait à jouer de chance et avait trouvé son Special.

En copiant sur les mouvements de Wall Street Influence plus tôt dans ce tour, je décidai de freiner légèrement afin de laisser Dorian et son missile à carapace devant. Celui-ci avait rapidement lancé son objet, mais il était passé devant moi juste à ce moment-là, ce qui rendit l’Adjudant la cible de son offense. Je faillis utiliser mon champignon, mais ça me mettrait non seulement devant les yeux meurtriers de Cyclope, et je me souvins que je pouvais l’utiliser pour voler par-dessus le troupeau de vaches. J’entendis plus loin que c’était le Masqué qui avait franchi l’arrivée en second, et qu’il avait réussi à conserver une triple carapace verte qui lui avait donné l’avantage contre Star Wars, en troisième, ainsi que les MKR, quatrième, malgré leur course impeccable. Le prochain serait cinquième, bon sang ! J’étais toujours aussi nul !

Avant même que je ne décide d’un itinéraire à prendre pour la ville, le mutant n’attendit pas plus longtemps pour déchaîner son pouvoir. Et devant la stupéfaction de tous, il tira… sur les maisons du village. Loin d’être invulnérables, celles-ci furent quasiment coupées en deux sous la puissance du Special, et se mirent à tomber sur la route comme une avalanche de débris. Et évidemment, il fit un écart pour se retrouver sur les toits des maisons de l’autre côté en passant par le tuyau secret que j’avais déjà emprunté auparavant, laissant Dorian Gray et moi sous les futurs éboulis qui allaient inonder la place. Mario et Luigi se félicitaient déjà de la tournure que prenaient les événements (mieux en tout cas que les spectateurs paniqués qui regrettaient déjà leur soutien au mutant perdant). Tandis que je tentais une manœuvre entre les maisons qui se laissaient effondrer sur la route, je pris les accélérateurs de l’autre côté de la piste, ce qui ne me mettait pas à l‘abri de quelques planches en bois, qui sous l’effet de la puissance libérée par les maisons effondrées, volaient dans ma direction.


« Cyclôpe a bouffé dou dragon !
_ Il a provoqué la destrouction d’oune ville pour ralentir ses opposants !
_ Cé le bon esprit !!! »
, hurla un Mario déchaîné.

Dorian Gray réussit à se mettre au coude-à-coude avec moi et me poussa brusquement vers le centre de l’allée, où les maisons s’effondraient encore, lentement, les unes après les autres. Je résistai au premier choc mais dû légèrement ralentir pour ne pas me prendre un poteau en bois dans le décor. Il récidiva encore plus violemment et je fus obligé, pour ne pas me crasher, d’aller dans l’allée centrale. Je dépassai tout de même l’Adjudant qui avait été ralenti par la carapace rouge de l’Immortel et qui se prenait tous les débris en pleine gueule. Je vis enfin le troupeau de vaches, et avant de m’engager sur le tremplin, j’utilisai mon champignon à toute berzingue. Le saut fut plus long que haut, mais dura tout de même quatre secondes avant que je ne retombe aux côtés de Dorian Gray, dont j’avais rattrapé la légère avance qu’il avait prise sur moi en me heurtant. Cyclope avait très bien géré les toits et s’était retrouvé juste devant nous. Peu à peu, sans autre objet et sans piège du terrain, je compris les positions qu’on aurait tous les trois avant même de traverser la ligne d’arrivée : Cyclope profitant de son avance, Dorian Gray qui ne le rattraperait pas mais qui me dépasserait doucement, et moi derrière.

Sixième. Septième.
Et encore huitième pour moi.
Je gardai la même place que ma précédente course, mais j’étais bien plus furieux. D’une part, j’avais été huitième sur treize avant, contre onze ici, ce qui était largement plus mauvais. D’autre part, j’avais saisi tous mes problèmes de pilotage dans ce circuit un peu plus cahoteux qu’à l’origine, et j’avait fait de nombreuses erreurs de conduite. Je n’avais peut-être pas fait couler l’entreprise, mais je n’étais pas capable de gonfler une bouée de sauvetage. Mauvaise nuit de merde.
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Jacob Hume
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MessageSujet: Re: Mario Kart Armageddon 7 : Royaume des Cow Boys Mario Kart Armageddon 7 : Royaume des Cow Boys EmptyDim 24 Mar 2013 - 15:38
*J’y crois pas ! C’est juste un putain d’écran ! Il est bien fait, c’est sûr ! Mais connerie quoi, c’est juste un écran ! Tout le monde a l’air de se laisser berner facilement. Normal, c’est assez bien pensé qu’il faille vraiment s’y intéresser pour le remarquer. Je l’aurais jamais vu moi-même si je n’avais pas été en train d’enquête sur eux. Putain, ils viennent de passer suspects numéro 1 en deux minutes ! Ah ! Si ça se trouve, ils nous ont depuis le début ces salauds. J’aurais du m’en douter remarque, un agent secret a forcément des secrets ! Peut-être même qu’ils sont au service d’un voyageur masqué… Ou que cette James Bond Girl n’est rien d’autre que la voyageuse en question… Non, Sam a dit qu’elle avait rencontré un homme. Bon, alors ils sont seulement été engagés. Quoi que… Rien n’est moins sûr en fait. C’est une conclusion hâtive. Ils trafiquottent sûrement quelque chose derrière ce voile, mais ce n’est pas nécessairement pour le compte de microsoft. Si ça se trouve, ils veulent juste pas qu’on les observe pendant cette course, précisément parce qu’ils sont dans des box moins intimes que les fois précédentes. Ils veulent pas qu’on leur pique leurs idées de matériel… Mais en même temps… Pourquoi ce connard de Q m’a montré tout ce dont il était capable la dernière fois ? S’il veut pas qu’on le voit maintenant… Ou alors je ne sais pas, il teste son écran, parce qu’il le trouve trop bien. Je m’en fous, je vérifie, quitte à me faire repérer. Je justifierai en disant que c’était pas net et que j’avais vu Fino se glisser sous l’écran et que… enfin, je trouverai bien une histoire. Au pire, je dirais que je voulais admirer l’envers de cette magnifique construction qui donne l’impression qu’il sont en train de préparer un mauvais coup.*

Pour tenter d’y voir quelque chose sans attirer l’attention sur lui, Jacob vient s’adosser au mur qui sépare leur deux box en faisant mine de suivre ce qu’il se passe sur le terrain et dans la course. Mais, en réalité, il essaie de glisser délicatement sa main dans l’interstice entre le mur et l’écran qui cache les activités de Q et de sa James Bond Girl. *Euh… je viens de penser à un truc sur la raison de ce voile. Je ne suis plus tout à fait sûr de vouloir comprendre ce qu’il y a à l’intérieur de ce box maintenant. Je crois que j’en serai choqué à vie si c’est ça. De toute manière, je ne sais pas si je vais réussir à y voir quoi que ce soit. Il a l’air d’être plutôt rigide leur écran et je bute sur… Ah ! Il y a bien un intervalle, minuscule, certes, mais il est là. Est-ce que je peux y glisser mes doigts en écartant un peu l’écran ? Oui, mais difficilement. Ça va prendre encore quelques secondes…. Bien, voilà, l’écran a suffisamment bougé pour que je puisse jeter un œil à l’intérieur. Putain, j’espère ne pas y voir quelque chose de trop… Non ! C’est bon, ils sont habillés et là, tous les deux. C’est parfait, rien de monstrueux donc. Par contre, ça a l’air mécanique leur bidouillage, je ne sais pas si je vais pouvoir comprendre quoi que ce soit. C’est un moteur, ça, j’en suis sûr. Mais de quel genre ? Quel modification il y a apporté ? Je suis pas un génie. Peut-être que les membres de l’équipe MKR sauraient de quoi il s’agit. Ah ! La fille s’écarte, va chercher un truc. Une boîte ? Mmh, qu’y a-t-il dans cette boîte ? Oh ! Des… Champignons ! Mais ! Où est-ce qu’ils les ont trouvés ! Comment ils se les ont procurés ? Ils en ont un paquet en plus ! Ils essaient d’augmenter la puissance de leur moteur en utilisant des items volés ? Eux aussi sont un peu en bas du classement, ils veulent peut-être s’assurer de pouvoir remonter. Putain, les connards ! Et en même temps, James Bond a toujours triché avec les voitures, toujours. Il n’a jamais gagné les duels en la matière que parce que ses propres gadgets étaient plus développés que ceux de l’adversaire (sauf dans Goldeneye où sa voiture était un tank). Ah ! Très bien, vous voulez tricher ! Je vais donc vous dénoncer. Que vous soyez nos ennemis ou juste des concurrents pas honnêtes, vous allez sûrement subir un blâme. J’espère que vous aurez un blâme de classement ou que vous serez éjecté de la course. Parce que comme ça, ça me laissera plus de chance de rattrapper les bêtises de Ed – qui a l’air de se reprendre d’ailleurs, même si ce qui le sauve, c’est la performance du Sergent et celle de Cyclope… Hey ! Mais, Fino ! Qu’est-ce que tu fous ?*

En effet, de l’autre côté, profitant du même interstice entre l’écran et le mur de son box, le bébé phoque a observé toute la scène et a vu tout comme lui à quelle tricherie se prépare l’équipe. *Merde, s’il m’a vu que cette équipe est son alliée dans la course… Rah ! Ce serait trop con quand même. Non, il me fait signe de me taire. Il a autre chose en tête, n’empêche je me méfie de ses idées tordues.* Fino se retire de l’interstice et Jacob fait de même, pour le voir à nouveau de l’autre côté de l’écran. Là, le phoque, tenant un petit papier dans sa main, le roule en boule et l’envoi jusqu'à l’intouchable qui le récupère maladroitement. Une fois qu’il l’a, Hume déplie le mot et remarque immédiatement que le papier utiliser par Fino n’est autre que celui qu’il avait enterré un peu plus tôt. Quand au mot ajouté par le bébé phoque, il est incomparablement explicite. « Écoute-moi bien espèce d’autruche mal emplumée. Ces connards de merde ne nous ont pas vu et ils sont sur le point de faire la plus grosse connerie de leur misérable vie. Mais faut pas les dénoncer tout de suite, ils pourraient dire qu’ils faisaient juste une expérience qui n’a rien à voir avec la course. Attend demain, juste avant le départ, une fois que leur kart sera déjà sur la piste. Et là, tu vas voir, mime mal baisé, comment on élimine une équipe ennemie. Et ne va pas croire que parce qu’on a des intérêts communs dans ce superbe complot, on est copain. Je vais quand même trouver le moyen de te faire bouffer ta bulle par les fesses et les oreilles pour la dernière fois. »

*Au moins, il n’y va pas par quatre chemin et je peux conclure que le MI6 n’est pas dans son camp… À moins qu’il n’ait déjà été payé et qu’il ne se débarrasse de son employeur pour toucher en plus la prime du vainq Monsieur Hume ? Nous avons du nouveau. Encore la voix du mec de Nintendo, bordel, qu’est-ce qu’il me veut ! Ah, mais oui, l’enquête sur Dorian. Je vais peut-être faire d’une pi Nous avons suivi la piste que vous nous aviez donné, sur le financement de l’équipe Immortal et malheureusement, nous n’avons rien trouvé d’irrégulier de ce côté là. Quoi ? Mais c’est pas possible, il a jamais été aussi riche ce connard ! Du moins, pas en ce qui nous concerne. Les EVs lui appartiennent bien, d’une certaine manière. Et il semble qu’il les ai volé lui-même et sans aide. En tout cas, rien ne le relie à un agent de nos concurrents et par conséquent, nous ne pouvons rien contre lui. C’est aux autorités du royaume volé de le faire arrêter, s’il y parviennent… Désolé. Raaah ! Salaud. Ça peut tout aussi bien être l’autre connard qui s’est laissé voler pour écarter tout soupçon sur son équipe. Ou même plus simplement, il l’a rencontré, lui a dit comment se procurer facilement les sous et en échange de quoi il s’inscrivait à la course et… Fais chier. Mon plan tombe à l’eau. Avez-vous du nouveau de votre côté ?* Un moment Jacob hésite, puis il hoche la tête de gauche à droite. *Non, pas maintenant. J’ai beau ne pas faire confiance à Fino. Sur ce coup là, il a parfaitement raison. Le MI6 est l’une des équipes qui empêche Ed d’être tranquille et quel meilleur moyen de les éliminer que de les dénoncer au dernier moment ? C’est un drôle de monde cette compétition…*

Résultat de la course :

Place Équipe Points gagnés
1er Compagnie Panda Major +10pts
2ème Voyageur masqué +9pts
3ème May the force be with you +8pts
4ème MKR +7pts
5ème Wall Street Influence +7pts
6ème X-Men +6pts
7ème Immortal +6pts
8ème Private Jokes +5pts
9ème Black Magic Dragon +5pts
10ème Compagnie Panda Adjudant +4pts
11ème MI6 +4pts

Classement général :

Place Équipe Total des points
1er MKR 53
2ème Voyageur Masqué 53
3ème Compagnie Panda Major 53
4ème Wall Street Influence49
5ème May the force be with you 43
6ème Immortal 42
7ème Compagnie Panda Adjudant 39
8ème Black Magic Dragon 38
9ème Private Joke 37
10ème MI6 36
11ème X-men34 (éliminés)


____


Interview !!!
Équipe : « Compagnie Panda Major »

Journaliste : Face à leur victoire étonnante lors des deux courses précédentes, nous interrogeons aujourd’hui le Major McKanth et son copilote surprenant, le Sergent Jonnhy ! Et la question qui nous viens immédiatement à l’esprit sergent, c’est, comment avez-vous fait ?
Johnny : Eh bien, c’est assez simple en réalité, quand on…
McKanth : Sergent, taisez-vous, je vous ai déjà dit que vous parliez trop ! Et finissez moi vos corvées de patates !
J : Euh oui Major !
M : Et voilà, je vous avais prévenu ! Corvée de patate !


Journaliste : Euh oui. Bon, eh vous Major, dites-nous, pensez-vous être à la hauteur des trois courses suivantes ? On dit que ce sont les plus diff…
M : T’es un espion ?
Journaliste : Non, pas du tout, je suis journaliste.
M : J’ai connu un espion qui était journaliste.
Journaliste : Oui, mais, moi je travaille juste pour Nintendo, j’ai été embauché temporairement. Euh, ce n’est pas la peine de s’énerver, rangez donc votre bras, je suis simplement là pour discu… Aaaah ! Mais il est malaaaaade !!!!!!

Un peu plus tard.

Équipe : « Black Magic Dragon. »

Journaliste : Mmh, désolé pour cette interruption. Donc, nous voici avec une équipe pour le moins étonnante, les Black Magic Dragon. La dernière équipe en compétition à disposer d’un kart léger. Dites-nous messieurs, comment voyez-vous la suite des événements ?
Bibi : Euh… J’espère qu’on va pouvoir faire de notre mieux.
Spyro : On a encore nos chances c’est vrai. Même si les autres sont vraiment très forts.
B : Et très grands.
S : Vous deviez pas interviewer le Major ?


Journaliste : Et si vous alliez jusqu’en finale, quelles équipe aimeriez-vous y retrouver ?
B : Oh, euh… Je ne sais pas. Je n’y ai pas réfléchi. Probablement les Private Jokes, ils ne sont pas trop forts… Mais je ne sais pas. Tous les concurrents sont extraordinaire. C’est beaucoup d’honneur de rouler avec eux tous.
S : Je serais déjà bien content si on arrive en finale.


Journaliste : Ahah, je ne vous le fais pas dire. Et dites-moi, à votre avis, quelle est la meilleure équipe de ce tournoi selon vous ?
B : La Compagnie Panda, tout entière. Elle est très dangereuse et le Sergent Johnny est imbattable, même s’il conduit peu.
S : Quoi que, les MKR ne sont pas très simple à gérer non plus… En même temps, on gère pas beaucoup d’équipes de notre côté non plus…
B : Oh, et il y a WallStIn aussi. Les voyageurs. Ils sont impressionnants. Ils n’en ont pas l’air comme ça, mais ils arrivent presque toujours dans les premiers. Ils sont bien plus fort que nous.
S : Sans parler de James Bond, son spécial est presque aussi dévastateur que le notre. En tout cas, je n’ai pas du tout aimé quand il m’a envoyé ce missile la dernière fois…
B : Moi, je trouve que le voyageur masqué a aussi un énorme potentiel. Il fait très peur avec son masque d’ailleurs…


Journaliste : Oui, bon, on a compris. Une dernière question, pour la route : quelle est votre tactique pour remonter dans le classement.
S : On compte beaucoup sur notre spécial, même si on l’a rarement.
B : Et les étoiles aussi.


Journaliste : Et bien, merci à tous les deux et bonne chance pour la suite, vous en aurez be… Enfin, on espère tous (ahem) vous voir en finale !
S : Merci !
B : Oui, merci !


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Mario Kart Armageddon 7 : Royaume des Cow Boys

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