Elmsley
Arthur Leroy

Personnage.

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• Nom : Elmsley. Il s'agit du glorieux nom d'Alexander Elmsley, célèbre prestidigitateur britannique. S'ils ont en commun le même patronyme, c'est parce qu'ils appartiennent à la même famille. • Prénoms : Arthur Leroy • Surnom(s) : Arty, Sweety Hat • Âge : 25 ans • Nationalité, origine(s) : Britannique des racines jusqu'aux feuilles. • Pouvoir et description : Dire qu'Arthur est à même d'invoquer la Mort serait trop simple. Il est en réalité capable d'en invoquer l'aspect le plus doux, le visage du soulagement et de l'éternel repos. La Mort n'est pas seulement un adieu, c'est l'achèvement de la belle histoire d'une Vie. Tout comme le jour a besoin de la nuit pour exister, pas de Vie sans Mort. La Mort avec laquelle le prestidigitateur s'est liée est harmonieuse, et prend les traits d'une belle jeune femme aux cheveux blonds. Cette incarnation a la possibilité d'apparaître sous ses trois formes de légendes : l'Impératrice du Vent, une Mort rapide qui récolte les âmes aussi vite qu'un ouragan, armée de deux sabres et d'un simple kimono blanc et rouge ; la Reine des Chimères, le plus sombre visage de la Mort, capable d'en appeler à diverses créatures infernales, vêtue d'une lourde armure noire et brandissant une immense épée elle aussi noire de jais. Enfin, sa dernière forme, mais aussi sa véritable apparence, la Grande Faucheuse : Vêtue d'une armure en forme de robe étincelante et parsemée d'or, se battant à l'aide d'une immense faux irradiante de lumière, et dont le dos est la racine de quatre longues ailes dorées. C'est là le Visage Primordial de la mort, une guerrière harmonieuse et destructrice, enveloppée d'un halo de chaleur et de quiétude.

Description Physique.

Que dire d'Arthur sinon que son corps reflète à merveille sa personnalité ?
Assez grand mais sans atteindre de sommets, le jeune magicien est maigre comme une aiguille. Ayant choisit très tôt de laisser parler ses doigts et son esprit au lieu de ses muscles, la force physique du jeune homme est, pour ainsi dire, inexistante dans le monde réel comme à Dreamland. En revanche, sa dextérité elle, est extraordinaire. C'est grâce à celle-ci qu'il a sut faire rêver des milliers de personnes en leur faisant croire aux illusions et aux charmes.
Pour ses vêtements, il porte les jours ordinaires comme la plupart des autres mortels un jean confortable, une chemise simple mais élégante, et des converses bleu pétrole aux pieds. Allez savoir pourquoi il voue un culte à ces chaussures-là plutôt qu'aux Méphistos. En revanche, lorsqu'il pratique son art aux yeux de tous, il revêt un magnifique costume de magicien : une veste en queue-de-pie noire et étincelante, un pantalon raffiné de la même couleur. Il troque ses converses bleues pour une autre paire, cette fois-ci blanche, assortie aux gants qu'il porte à l'occasion de ses numéros. Il porte également autour du cou un nœud papillon de grande envergure. Et enfin, la distinction de tous les véritables magiciens, ceux qui n'ont pour seule vocation que de faire rêver, un chapeau haut de forme noir, auquel sont brodés un ruban rouge ainsi qu'une rose, sanglante comme un rubis. C'est également cette tenue qu'il porte lorsqu'il est à Dreamland.
En ce qui concerne son visage, il est fin et souriant, aux traits délicats. Ses lèvres minces contrastent à peine avec sa peau, presque opaline. Deux grands yeux remplis de gentillesse et d'innocence, bleus à la manière de l'océan, entrecoupés par quelques mèches blondes qui viennent échouer depuis sa chevelure désordonnée.

Caractère.

Cerner le jeune magicien n'a rien d'extraordinaire : la vérité et la simplicité de ses émotions est déroutante. Même s'il est pleinement dans l'âge adulte, il regarde encore le monde avec émerveillement et respect. Déjà avant qu'il ne devienne un Voyageur, il était pleinement conscient de la beauté et de la fragilité du monde. Mais depuis l'acquisition de son pouvoir, il sait à quel point l'être humain est minuscule mais aussi précieux, c'est pourquoi il s'applique à venir en aide à ceux qui lui demandent.
Même s'il est toujours souriant, se dire qu'il prend son existence à la légère est une erreur : son accès conscient à Dreamland lui a pleinement fait comprendre que rien n'est plus incertain que la Vie, c'est aussi pour cela qu'il prend soin des autres plus que de lui-même. Un homme tel que lui, à priori, ne peut être le dépositaire de la Mort. Pourtant celle-ci n'a jamais été si accomplie qu'à travers lui.

Histoire.

Arthur n'a jamais connut ses parents. Sa mère ainsi que son père avaient tous deux disparus peu après sa naissance. Loin de l'abandonner, ils le confièrent à son grand-père maternel, le célèbre magicien Alexander Elmsley, qui l'éleva comme un fils. Très tôt il lui enseigna l'art de la prestidigitation, et le petit garçon prit peu à peu à peu goût aux illusions.

La vie excentrique et excitante que menait le célèbre magicien avait fait d'Arthur un enfant plein de vie et volontaire, désireux d'apprendre toujours plus. Il portait un regard amusé sur le monde qui l'entourait, voyant dans chaque nouveauté une merveille. L'apprenti escamoteur était devenu très doué, et à l'aide de ses doigts devenus agiles, il se donnait souvent en spectacle devant les enfants de son âge. On s'étonnait du véritable don qu'il possédait, car déjà il accomplissait des tours complexes et spectaculaires. A 10 ans seulement il avait tenu sa première démonstration devant un public averti, et l'on vantait dans tout Londres les talents de l'enchanteur précoce. Il était le digne successeur de son grand-père.

Plus les années passaient, plus l'enfant devenait un homme. Il travaillait patiemment son art, qui était devenu son métier. Donnant dans le spectaculaire comme dans le classique, ses tours devenaient chaque fois plus précis. Il enchaînait spectacles et tournées à travers le monde : "Le Grand Sweety Hat au Palais des Sports", "Arthur Leroy Elmsley tonight !", "Elmsley in der Kristall-Palast"...La célébrité et la gloire étaient devenus son quotidien, mais pas un seul instant il n'oubliait à qui il devait tout ça. Son grand-père le suivait partout dans ses voyages, donnant lui aussi des spectacles.

Tout s'arrêta brutalement le soir de la représentation à Londres. Une démonstration annulée. Alexander Elmsley avait quitté ce monde brutalement, suite à un accident de voiture tout près du Globe, la scène où tous deux devaient une fois encore se donner en spectacle. La fin prématurée du grand magicien arracha au jeune homme de nombreuses larmes. Son long corps fin ne cessa de sangloter pendant plusieurs jours. Des nuits où de lourds cauchemars l'assaillaient, lui interdisant le moindre repose. Des songes affreux où il revoyait son grand-père étendu sur un brancard, un filet de sang sur la tempe, les yeux clos et le visage serein. Cette vision avait à jamais traumatisé Arthur, et il serait longtemps resté emmuré si, un soir au détour d'une rue, il ne l'avait pas croisée.

Cassandra Alphonse. Championne française d'escrime, et accessoirement éloge à la beauté et la gentillesse. C'est elle qui était venue lui poser une main ferme et chaleureuse sur l'épaule tandis qu'il pleurait sur un banc. Elle avait apprit en arrivant à Londres le décès inexplicable d'Alex Elmsley, et avait reconnut son petit-fils, lamentablement effondré sur ce banc. Depuis cette soirée, ils se revoyaient régulièrement. L'amitié peu à peu devint de l'amour. L'escrimeuse forte et déterminée et le magicien maigrichon. La jeune femme était blonde, et malgré sa force évidente, n'était pas déformée par des muscles voyants. Ses yeux verts étaient semblables à deux émeraudes chatoyantes à l'éclat protecteur.

Sans pour autant oublier la tragédie de son seul et unique père, Arthur l'enfouit profondément dans sa mémoire. Cassandra avait prit soin de l'aider à surmonter le drame et le soutenait de tout son amour. Tandis qu'elle collectionnait les médailles et les trophées, le succès de l'héritier Elmsley allait croissant. Ils s'apportaient mutuellement la force dont ils avaient besoin. C'est au bout de trois années de vie commune qu'ils choisirent de se fiancer. Personne n'en sut jamais rien, et la seule preuve de cette union reste l'anneau d'argent qu'ils portaient chacun à la main gauche. Les jours n'avaient jamais été si beau. Pourtant, une fois de plus, la nuit revint abattre son sinistre manteau sur le soleil.

Sans raison, sans crier gare, Cassandra avait été plongée dans le sommeil éternel. Tous deux s'étaient endormis côte à côte, pourtant seul Arthur se réveilla. Il n'avait même pas songé à appeler les urgences : elle ne respirait déjà plus, et le jeune magicien était bien trop apeuré pour faire quoi que ce soit. Lorsque l'on enterra le corps de sa fiancée, il n'osa même pas regarder le cercueil s'enfoncer dans e sol. Les dents serrées et les yeux inondés de larme, il revoyait son grand-père être emmené dans l'ambulance, serein. Elle aussi semblait calme lorsqu'elle avait été happée par la mort. Jamais le jeune magicien ne pourrait survivre : il avait perdu tout ce qui lui était le plus cher.

Les deux années qui suivirent le décès de Cassy, le jeune homme sombra dans le désespoir et la crainte la plus farouche. Qui était donc cette Mort pour oser ainsi priver les Hommes de tout bonheur, de tout espoir ? Comment un être, quel qu'il soit, pouvait-il être aussi cruel ? Deux ans durant lesquels on n'entendit plus parler du prodige, Arthur Elmsley. De longs mois qu'il passa seul dans le noir, à ressasser ces horribles souvenirs. C'était comme si son visage s'était assombrit. Ses yeux étaient devenus ternes, et pas même la magie, sa raison de vivre, ne parvenait à lui dessiner le moindre sourire. Le monde merveilleux des enchantements, qui l'avait vu grandir et devenir toujours plus beau, avait disparu face à cette peur incertaine de la Mort.

Qui sait combien de temps le prestidigitateur aurait put sombrer ainsi si il n'avait pas fait ce rêve étrange. Lorsqu'il avait été enfant, il avait déjà fait le même songe, dans lequel il rencontrait une belle jeune femme aux traits d'un ange, aux cheveux blonds et aux yeux d'émeraude. Cette femme disait être le visage de la Mort. Bien sûr, un enfant ne prête pas d'attention aux rêves. Pourtant, il avait refait exactement le même. La jeune fille semblait de plus l'attendre. Elle l'avait forcé à affronter ses souvenirs les plus noirs, et lui avait révélé le véritable aspect de la Mort. C'est depuis ce rêve qu'Arthur put aller et venir dans Dreamland, les contrées des songes. Accompagné par cette même jeune femme, qui répondait à son appel, il veillait à protéger les rêves des autres.

Depuis son tout premier voyage dans ces pays oniriques, le jeune magicien monte de nouveau sur scène, et continue à rendre hommage à son grand-père qui, probablement, est fier de lui au plus haut point.

Poste Rp.

(Ce post nous montrera votre niveau RP, il portera sur le moment où vous avez vaincu votre peur ou, si vous avez vraiment aucune idée, sur un passage de votre vie, mais il a intérêt à être intéressant ...)

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