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Edi Baba, Haruladin et Lucymbad contre les quarante voleurs

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Haru Yoichi
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MessageSujet: Edi Baba, Haruladin et Lucymbad contre les quarante voleurs Edi Baba, Haruladin et Lucymbad contre les quarante voleurs EmptyMar 7 Juin 2011 - 20:47
Je m’extirpe lentement de mon lit en tentant en vain d’arrêter mon réveil complètement déréglé qui sonne en continu depuis cinq minutes sans que je ne réussisse à stopper la redondante sonnerie. Bon et bien, autant passer aux méthodes un peu plus directes, je re tourne la machine, dévisse rapidement le boîtier et retire les piles. Le bruit devient soudain plus aigu avant de s’arrêter, le dernier râle d’agonie de la machine sûrement. Une rapide douche suivie d’un lavage des crocs et je ressors de la salle de bain. D’un bond, j’atteints mon armoire et j’hésite entre deux chemises avant d’opter pour une chemise noire, un jean foncé et mes traditionnels gants bleus foncés. Tout de sombre vêtu, je descends les escaliers et arrive dans la cuisine quinze minutes en avance sur mon traditionnel horaire à cause de ce foutu réveil.

Je m’installe sur une chaise et me repose un peu, la tête entre les bras en réfléchissant rapidement. La nuit dernière, j’ai fait la rencontre d’un personnage assez original dénommé Ed Free, ce gars se trimballe en permanence avec des panneaux de signalisation et il a un caractère assez… disons, spécial. Mais sans en connaître la raison exacte, j’ai immédiatement ressenti une forme de sympathie pour lui qui m’a amené à accepter d’entrer la Garde du Royaume des Deux Déesses (ou G.R.D.D pour les intimes), royaume que je ne connais même pas mais dont Ed est l’un des dirigeants. Ce royaume ne leur appartient pas depuis très longtemps mais déjà une certaine organisation y est en place. Je ne peux penser pas penser à Dreamland sans que la perle de mon cœur ne vienne s’immiscer dans mes pensées. Elle ne sait pas encore que j’ai intégré la G.R.D.D. puisque je n’ai pu la rejoindre la nuit dernière car la ville dans laquelle j’ai atterri était bien trop vaste et le seul voyageur que j’ai rencontré pendant cette nuit fut Ed.Mes pensées remontent peu à peu le temps pour revenir à la nuit précédant la dernière, la nuit la plus magique que j’ai vécu à Dreamland, la nuit de ma rencontre avec Lucy qui à transformé ma vie dès son apparition. Le souvenir de la douceur de sa peau, de la chaleur qui émane d’elle, de la tendresse de ses baisers m’emplit peu à peu…

Une tape sur la tête me fait émergé de mes pensées, je suis resté allongé pendant plus d’une demi-heure et le chef vient de me faire sortir de mon état reposant de manière assez agressive avant d’exploser de rire, il réussit à articuler entre deux éclats de rires :
« T’aurai vu ta tête ! Ahahah ! Il se calme avant de reprendre d’une voix plus posée. Bon c’est pas tout mais il faut se dépêcher d’aller chercher la bouffe parce que tu va finir par nous mettre sacrément en retard à ce rythme-là. »

Je me relève de ma table, enfile ma veste et ouvre la porte d’entrée. Je sors dans la rue qui est on ne peut plus vide. Je marche lentement les mains dans les poches en essayant d’émerger mais rien à faire, j’ai l’impression de me réveiller d’un sommeil de mille ans et mes muscles sont tout engourdis. En passant devant une vitrine, je me regarde rapidement dans la vitre et observe une énorme marque sur ma joue gauche due à ma position de repos, je me suis donc réellement assoupi. J’atteints finalement le marché et j’achète rapidement le nécessaire de produits d’une fraîcheur optimale pour cuisiner. Retour à la maison, chargé comme un mulet en tirant en plus un chariot plein à craquer. Je pousse la porte du pied et rentre dans la battisse, dépose les aliments dans la cuisine puis prépare la salle pour accueillir les clients. Les menus sont finalement en place, les tables sont lavées, les chaises sont bien rangées, le sel et le poivre sont en place, tout est prêt. Je me prépare à recevoir les premiers clients en m’installant derrière le bar. Dans la cuisine, l’activité a déjà commencé. Je met un peu de musique pour pouvoir attendre plus facilement et me surprend à battre la mesure avec ma main gauche, ma main droite et le pied. Mon corps veut bouger, veut s’activer et le service, bien qu’exténuant, ne suffit pas. Pendant la nuit, mon esprit se donne à fond lors de combats épiques mais mon corps hors de Dreamland ne suit pas le rythme et demande un surplus d’activité.

Les premiers clients arrivent finalement, un garçon d’environ seize ans accompagné d’une fille du même âge. Lui semble vraiment amoureux d’elle alors qu’elle ne semble ressentir pour lui que de l’amitié. Toute son attitude témoigne qu’elle connaît ses sentiments pour elle et qu’elle tente en vain de découvrir si elle ressent plus que de la sympathie pour ce jeune homme qui l’aime. Je sais déjà comment leur histoire va finir, inévitablement, mais je ne peux me permettre de le leur dire, les choses ne se passent pas ainsi. Je vais rapidement leur déposer les menus en les accueillant d’un sourire et de quelques paroles. Elle ne semble vraiment pas à l’aise dans ce restaurant vide et ma présence la rassure un instant. Je retourne m’asseoir au bar en rangeant les quelques bouteilles qui traînent depuis la veille. Je jette un rapide coup d’œil dans leur direction, elle hésite encore sur son menu mais c’est beaucoup plus qui se joue dans son choix. Lui a déjà choisit et attend patiemment, il s’impose un sourire tout à fait crédible mais ses yeux laissent transparaître une tristesse qu’il cache de son mieux. Je saisis un calepin et un crayon puis m’avance pour prendre leur commande. Leurs plats sont radicalement opposés, je vais déposer la commande en cuisine puis me dirige vers de nouveaux clients. Mon attention pour les deux adolescents diminue. Je retourne finalement leur apporter l’addition et ils se dirigent vers la sortie, ils passent tout deux la porte, il se penche vers elle lentement et ferme les yeux, ses lèvres touchent les siennes. Elle garde les yeux ouverts pendant tout le contact et lorsque celui-ci s’interrompt elle part d’un pas pressé. Lui attend un peu, sûrement le temps qu’elle sorte de son champs de vision et il donne un coup de poing dans le mur à côté de lui en lâchant un juron. Il a compris comme moi que le baiser qu’elle lui a rendu n’était pas franc mais là juste pour confirmer ses sentiments pour lui et il s’est rendu compte qu’elle ne l’aimait pas.

Les autres clients finissent peu à peu leurs commandes et je ferme boutique pour ce midi assez tôt dans l’ensemble car plus personne n’arrive. Je nettoie la salle et récupère les clés de la salle de sport ainsi que mon kimono. A peine suis-je arrivé que je commence avec un entraînement très éprouvant physiquement. Course, pompes, travaux musculaires, étirement, tout y passe. Je me place ensuite devant le punching-ball et le frappe avec mes pieds à un rythme toujours plus rapide, je n’arrive toujours pas à éliminer ce surplus d’énergie, Yokogeri, Mawashigeri, je saute et frappe deux fois puis me laisse tomber au sol en effectuant une simulation de fauchage, je me relève en enchaînant avec un uppercut, suivi d’un uraken, de deux directs et d’une série de crochets. Je continue ainsi sans m’arrêter plus d’une minute pendant deux heures. Je tombe finalement au sol, épuisé, ma poitrine se soulève et se rabaisse à un rythme impressionnant. Le bruit de ma respiration emplit la salle puis se calme peu à peu.

Je me relève, m’étire un peu et me dirige vers les douches, en entrant dans les vestiaires, je tombe sur un livre oublié là. Il s’agit d’un conte des milles et une nuit, la couverture représente un homme à l’entrée d’une caverne remplit de trésors en tout genre. Je le mets dans mon sac afin de le ramener demain au cours des plus jeunes. Je reste pendant cinq minutes sous le jet brûlant de l’eau puis me sèche et rentre au restaurant. Je gravis les escaliers qui mènent à ma maison. Le service de ce soir n’est pas assuré par moi, je peux donc me reposer en toute tranquillité, je m’affale dans mon lit et sors de mon sac le livre. Mes pensées errent dans cet univers féerique et mon bras qui tient le livre glisse peu à peu, laissant tomber l’ouvrage au sol. Mes yeux se ferment lentement et je glisse d’un monde à l’autre.

-

Des cris m’entourent de toute part. Je ne sais pas où je suis mais une activité importante y règne. Un marchant s’approche de moi et me propose de lui acheter différentes sortes de babioles censées pouvoir chasser les mauvais esprits. Je refuse poliment mais il insiste et je le repousse d’un simple mouvement. Je m’aventure peu à peu dans les rues ou certaines personnes me semblent familières. Je lève la tête pour observer la ville et je me rends vite compte que je me trouve dans une sorte de quartier marchand sur le thème des milles et une nuit. A force de trop regarder en haut, je me heurte à quelque chose, je baisse la tête en commençant par une excuse mais celle-ci reste coincée dans ma gorge lorsque je m’aperçois qu’il s’agit de Simba du Roi Lion. Ce dernier se tourne vers moi et grogne un peu avant de s’en aller. Une voix s’élève dans mon dos :
« Pardon mon brave, nous souhaiterions passer.
- Dis Asterix, si c’est un romain, je peux le frapper ? Réponds une seconde voix.
- Obélix, tu sais bien qu’il n’y a pas de romains dans le coin, nous allons chez Rahazade. Il n’y a pas de romains dans le coin.
- Ah bon.

Je me tourne lentement pour essayer d’anticiper le choc de la surprise, devant moi se trouvent Asterix et Obélix tout deux vêtus de tenues typiques d’ici. Je lâche un « oh » de surprise et m’écarte pour les laisser passer. Je les regarde s’éloigner de moi et reprend ma route, les pieds chaussés de mes Wind Skates, je me demande bien si je vais rencontrer quelqu’un que je connais ici. Chose dont je doute un peu au vu de l’agitation omniprésente. Plutôt que de rester en plein milieu de la foule, je bondis sur le toit d’une échoppe puis sur le sommet d’une maison. Malheureusement, la petite échoppe s’effondre après mon passage et le vendeur sort des ruines, me pointe du doigt et hurle :
« GARDES !!! A LA GARDE !!! C’est lui, il a tout détruit ! Arrêtez-le ! Vite ! »

Je regarde les gardes arriver peu à peu. Un gars saute de toits en toits et arrive à mon niveau, je le reconnais, il s’agit du prince de Perse du film éponyme. Il me hèle rapidement en tirant, puis se remet à courir tout en parlant :
« Vite, suis-moi, si nous allons suffisamment vite, ils ne nous rattraperont pas. »

Je jette un dernier coup d’œil derrière moi et décide de suivre son conseil avisé. Je m’élance en avant et bondis sur le toit suivant sans effort. Le gars qui m’accompagne est un as, je suis étonné qu’il ne fasse pas parti de l’équipe mondiale de parkour. Un garde qui s’était caché là me saisit par la manche. Je pose ma main sur la sienne et met une jambe devant les siennes, puis d’un mouvement de hanches je le fais tomber au sol. De surprise, il me lâche et je reprends ma route. Je bondis sur une pique et effectue un salto avant d’atterrir sur le toit suivant et de continuer ma route. Derrière nous, une trentaine de gardes tentent de nous rattraper en vain. Je regarde devant moi et le prince a disparu. Une main sort d’un trou dans le sol. Je plonge à l’intérieur et l’embouchure se referme derrière moi. Nous sommes dans une maison sans lumière et nous attendons que les bruits s’arrêtent. Au-dessus, les bottes des soldats martèlent le toit de leurs pas pressés. Je bloque ma respiration pour éviter à tout prix de faire du bruit.

Soudain, un bruit différent se fait entendre. On dirait le bruit des sabots de nombreux chevaux qui avancent au galop. J’ouvre lentement le toit et ressort discrètement, suivi du prince. Je m’approche du bord et observe la scène qui se joue dans la rue principale. Un groupe de voleurs, Ils semblent être une quarantaine, sont arrêtés en plein milieu de la rue. La moitié d’entre eux descend de leur montures et se ruent dans les maisons et les échoppes puis ressortent les mains pleines de produits en tout genre, d’or et d’argent. Cinq marchands sont conduis au beau milieu de la rue et jetés à terre. L’un des brigands descend à son tour de la monture, dégaine son épée et s’exprime devant les gens attroupés en désignant les marchands :
« Ces 5 hommes n’ont pas payé ce qu’ils nous doivent. Ils vont donc encourir la peine capitale. »

Le bandit pointe son sabre vers l’un des marchands qui l’implore de le laisser en vie. Je tente de bondir pour intervenir et éviter une injustice mais une main m’attrape par le col et me jette au sol. Le prince me regarde avec des yeux noirs et met son doigt sur ses lèvres avant de retourner observer, je m’approche de lui pour continuer d’observer, l’homme menacé est maintenant mort. Je déclare au prince :
« Pourquoi m’as-tu empêché de l’aider ?
- Je ne doute pas que tu puisses lui venir en aide mais tu risquerais de faire souffrir les autres habitants à long termes. Le seul moyen est d’éliminer les quarante voleurs en même temps. »

Je m’apprête à réagir à ces propos mais le chef des brigands reprend la parole après avoir transpercé de son arme le corps des 5 marchands innocents :
« Nous reviendrons dans soixante-douze heures. Toute personne qui n’aura pas réuni les cinq cent E.V demandés subira le même sort que ces larves. »

Il renverse une échoppe, se retourne tranquillement et enfourche sa monture qui se cabre. D’un signe de la main, il indique aux voleurs le départ et ils s’en vont dans un tonnerre de sabots. Un cri s’élève du groupe de marchands mortellement blessés. Je m’élance du toit et arrive d’un bond au chevet de l’un des marchands en demandant de l’aide à ceux autour de moi. Les gens reculent craintivement en me regardant comme si je voulais mourir. Le blessé saisit ma manche et s’adresse à moi :

« Laisse tout ces poltrons et écoute-moi je t’en pris… Ces bandits… nous pillent et nous attaquent depuis bien trop longtemps… Je te pris de bien vouloir… mettre fin à leurs jours. Ma fille remettra… cent E.V à tous ceux qui t’aideront… y compris toi. » Il attend un peu et crache du sang avant de reprendre. « S’il-te-plait… ramènes à ma fille… les trésors de la famille… Rapportes le cigare éternel… et la lampe magique. »

Il sert un peu plus fort ma manche avant de la lâcher. Je lui ferme les yeux et me relève lentement. Autour de moi les gens forment un cercle et n’osent pas m’approcher à plus de trois mètres. Je regarde autour de moi pour essayer de trouver au moins un voyageur qui fera l’affaire pour cette sale histoire. Je n’ose espérer tomber sur les deux derniers voyageurs que j’ai vus, à savoir Lucy et Ed. Etonnamment je me sens observé mais je n’arrive pas à discerner qui me regarde ni d’où. Je suis sûr que le bouche à oreille ira plus vite qu’une demande orale. J’attend donc qu’au moins un voyageur se présente pour participer avec moi à la quête.

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Lucy Wildheart
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MessageSujet: Re: Edi Baba, Haruladin et Lucymbad contre les quarante voleurs Edi Baba, Haruladin et Lucymbad contre les quarante voleurs EmptyMer 8 Juin 2011 - 19:44
Lucy sortit du Lycée, et se dirigea vers sa voiture. Elle joue un instant avec ses clés, puis monta dans la voiture familiale. La jeune fille démarra, puis rentra chez elle. Aujourd’hui, elle ne ramenait pas sa camarade de classe, qui était malade. Elle se dirigea vers l’immeuble où se trouvait le petit studio qu’elle louait en collocation avec une fille de son age, qui suivait les cours de fac de médecine.Elle n’était pas encore rentrée d’ailleurs, surement à l’écurie pour s’entrainer. Lucy passa devant le bar où elle avait passé il y avait de cela une semaine, un excellent moment en compagnie de Yero, un garçon du coin. Elle se demanda au passage ou habitait Haru, qu’elle n’avait pas revu depuis leur nuit magique.

Lucy sortit de la voiture, ouvrit le garage, puis remonta pour faire rentrer son moyen de transport quotidien. Elle redescendit de la voiture, et se prépara dans la petite cuisine-salon une barre de chocolat et un café. Elle but et mangea le tout, puis alluma la télévision, chaîne 6, pour regarder Prison Break, sa série favorite. Lorsqu’arrivèrent les pubs, Lucy se prépara des pâtes chinoises chauffées au micro-onde, et mangea devant la suite. Ayant finit ses pâtes elle posa le paquet sur le comptoir, pour le jeter le lendemain.

La jeune fille grimpa dans son lit, en mezzanine au-dessus de l’entrée. Elle se jeta sur son lit moelleux, et s’endormit enfin, en pensant à Haru, et son visage s’invita dans ses
pensées au moment de rejoindre Dreamland.
__________________________________________________________________________________
Je me retrouve dans un quartier bondé de personnes, qui crient et hurlent entre elles. Une activité intense règne dans l’endroit où je me trouve, même si je ne sais pas où je suis. Je tente de repérer quelqu’un que je connais, rien à faire. Je me suis pourtant endormie en pensant à Haru !! Je devrai donc le voir… Je regarde mes habits, ils changent toutes les nuits. Cette nuit, je suis habillée avec un pantalon blanc large et souple, qui rappelle celui de Jasmine, et en haut c’est un débardeur noir. J’ai aussi un foulard rayé noir et blanc .

Je tourne la tête, et observe les maisons. Soudain, un lion s’avance vers moi. Je le reconnait ! C’est Simba !! J’ai toujours revé de le rencontrer !! Je m’écarte cependant pour le laisser passer, et il rugit, je ne sais pas pour quelle raison. J’avance à reculons, puis je me tourne. De nombreuses personnes semblent sortir tout droit des films arabes, et des contes des Mille et une nuits. J’en connais certains. Je repère Shérazade,vêtue d’une belle robe bleu nuit que je trouve en compagnie d’un grand homme, et un petit qui porte un casque avec des ailes : Astérix et Obélix !!?

Mes yeux se tournent alors vers une boutique, qui semble s’être effondrée. Je reconnais alors Haru, qui saute de toit en toit pour échapper aux gardes, et semble être accompagné du Prince de Perse, du film du même nom !!! Je tente d’attirer son attention, mais il est bien trop occupé par les gardes. J’essaie de trouver une idée pour l’aider, mais le Prince le fait déjà mieux que moi. Alors, je décide de les suivre par la rue. Ils vont de toit en toit, je tente de ne pas les perdre de vue, pour leur venir en aide s’ils en ont besoin. Un bruit de sabots de chevaux attire mon attention une minute, et le temps que je regarde le toit où ils se trouvaient , ils ont disparus. Je décide de ne pas m’en inquiéter, malgrè ce sentiment qui commence à venir vers moi. Et je regarde l’attroupement, il a encore augmenté. Je m’y rends donc, il se trouve dans ce qui semble être la rue principale vu sa grandeur et largeur.

L’attroupement n’est autre que celui de 40 personnes, dont quelques une se dirigent vers les échoppes pour en ressortir les mains pleines de produits en tout genre. Toute la gaieté qui régnait dans les autres rues a disparue, pour laisser place à un silence froid et effrayant. Les personnages des Contes se sont réfugiés dans les maisons, et ne se trouvent plus sur la place que des voyageurs, même s’ils sont à l’écart et regardent la scène comme médusés. Je repère soudain quelqu'un qui ressemble à Ed Free, un grand homme dans les deux sens du terme, un voyageur puissant qui m’asauvé une fois de monstres, et m’a proposé de venir dans son groupe la Garde du Royaume des Deux Déesses. J’ai accepté... Je repère soudain Haru sur un toit, et je soupire de soulagement. Il semble concentré sur la scène, et je regarde enfin pourquoi . Un homme s’est approché d’un marchand, et sortit son épée. Il déclare à tout le monde:


« Ces 5 hommes n’ont pas payé ce qu’ils nous doivent. Ils vont donc encourir la peine capitale. »

Son épée fait un drole de bruit le marchand implore de le laisser envie, et je me cache les yeux pour éviter de voir le sang. Lorsque je les réouvre, les marchand sont morts, sans que personne n’ait rien pu faire pour l’éviter. Le sang coule encore de leurs blessures. Le meurtrier reprend :
« Nous reviendrons dans soixante-douze heures. Toute personne qui n’aura pas réuni les cinq cent E.V demandés subira le même sort que ces larves. »

Le meurtrier renverse un magasin, remonte sur sa monture qui cabre, et repart au triple galop vers on ne sait où, suivi de ses 39 acolytes. Un tonnerre de sabots suit leur départ, et de la poussière s’élève encore. Soudain, un cri s’élève, et semble provenir du groupe de marchands. Je recule, ne supportant pas vraiment la vue du sang. Alors que j’allais venir, quelqu’un s’approche du marchand et demande de l’aide à tout le monde. Certains voyageurs reculent, effrayés, d’autres semblent hésiter. Le blessé murmure quelque chose à celui qui semble vouloir le sauver.

Les personnes attroupées forment un cercle et ses paroles ne tardent pas à arriver jusqu’ à moi par le bouche à oreille : il veut que des personnes aillent débarrasser ce Royaume des voleurs, la récompense est de 100 E.V par personne, et il y a des trésors à gagner et à ramener…

Cachée derrière des personnes plus grandes que moi, je regarde celui qui est au chevet du marchand. Je le reconnait sans tarder : il s’agit d’Haru ! Je cours vers lui, bousculant les personnes qui se mettent sur mon passage. Lorsque j’arrive près de lui, je le prend dans mes bras. Je l’embrasse tendrement, et lorsque notre baiser se termine, je rougit, car j’ai oublié qu’on était entourés d’autres personnes… Je me rattrape en disant bien haut, pour que tout le monde entende :

- Je viens avec toi ! Quelqu’un d’autre veut se montrer ?
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MessageSujet: Re: Edi Baba, Haruladin et Lucymbad contre les quarante voleurs Edi Baba, Haruladin et Lucymbad contre les quarante voleurs EmptyJeu 9 Juin 2011 - 22:10
Dreamland avait trouvé une nouvelle façon de me faire perdre du temps dans la vie où je n'étais qu'un exécrable étudiant dans une école de journalisme cherchant à joindre les deux bouts en multipliant les intérims et les articles de pigiste. Tout d'abord, il y avait l'esprit lessivé mentalement. Dur de suivre un cours quand votre soi-disante nuit réparatrice était gorgée de monstres à abattre jusqu'à plus soif. On était fatigué, et l'amphithéâtre semblait être une chambre assez confortable. Le second problème qu'entraînait Dreamland sur mon existence insipide était sa fabuleuse attraction que les rêves entraînait sur moi. Quand il y avait des problèmes oniriques à résoudre sur plusieurs nuits, j'avais l'habitude de leur consacrer des intenses phases de réflexion en pleine journée. Au lieu d'étudier le vocabulaire typique à utiliser dans un article, je me demandais comment je pourrais passer dans une telle base ennemie, ou comment je pourrais faire en sorte que Jacob y entra et se fasse pourrir la gueule sans ménagement. Bon, c'était plutôt sporadique, mais réfléchir sur des sujets qui m'intéressaient devenait un sport dans lequel j'entrais sans trop d'efforts. Maintenant, avec le Royaume des Deux Déesses, j'avais le droit à un troisième effort supplémentaire : la gestion du Royaume. Je faisais confiance à Jacob quant aux règles qu'il voulait appliquer au marché de notre Royaume. Et moi, je créais des fiches sur Word pour dresser une carte d'identité ainsi qu'un CV des membres réguliers ou permanents des Deux Déesses.

Quand je rentrai de cours, au lieu de me lancer dans d'épiques révisions de fin d'année, j'allumais mon ordinateur portable pour accéder directement à mes fichiers que je mettais à jour quotidiennement. Je me mis un biscuit dans la gueule, tandis que je pouvais voir les dernières têtes du Royaume des Deux Déesses : une Lucy, un Haru, plus un Dante. Les deux premiers avaient été acceptés dans la Garde comme les Speed Jokes. Ils maîtrisaient tous les deux le vent, même si leur pouvoir différait quelque peu, et... et ils n'avaient pas encore été examinés. Jacob et moi cherchions un monde sans violence, dusse-t-il faire moins d'un kilomètre carré. Les gardes que nous embauchions étaient triés sur le volet. Pas de fous furieux cherchant à maltraiter les voleurs ou à les tuer, pas de types lambda qui ne savaient pas manier une lance, etc. Et parce qu'on n'avait ni le temps ni les moyens de pouvoir les connaître, on les embauchait, puis on les soumettait à une épreuve quelconque. Enfin, épreuve... Disons que j'allais les surveiller de loin en essayant de savoir s'ils étaient aptes au poste ou pas. On pouvait appeler ça de l'espionnage ; j'appelais ça une précaution. On en apprenait beaucoup plus sur une personne quand on ne lui posait pas la question. Il fallait interpréter ses actes, et non ses paroles. C'était à peu près comme ça que je voyais la chose.

Le dîner fut rapidement préparé, tandis que mon chat me quémanda aimablement de la nourriture. En attendant que le fout fut préchauffé, j'envoyais un mail à Jacob lui présentant les fiches des membres des Gardes, et lui expliquant les détails de mon opération cette nuit. Fino m'avait expliqué qu'il allait m'accompagner cette nuit-là. Je me demandais comment il allait faire pour pouvoir être à l'emplacement exact où je serais alors qu'il ne disposait pas de la téléportation innée à chaque Voyageur. Pas grave, ça me ferait un souci en moins. Après que mon repas fut dégusté en cinq minutes, je me mis à réfléchir sur l'opération. Elle pouvait prendre plusieurs nuits : si je ne parvenais pas à les rejoindre parce qu'ils s'étaient endormis plus tard que moi (donc je devrais veiller un peu), ou bien parce que la phase de surveillance ne permettait pas de récolter les données voulues. Mais des fois, je pouvais être verni. Avoir un compagnon à mes côtés me permettrait de ne pas trop me les brouter pendant la nuit auquel cas il ne se passerait rien, mais Fino était Fino. Il était à peu près aussi discret qu'un porte-avions russe dans la baie de San Francisco. Je priais Dieu une bonne dizaine de fois pour éviter la catastrophe sans nom qui n'hésitait pas à accourir quand le phoque et moi étions dans le même espace. Je finis par me mettre au lit à une heure tardive afin d'être certains de pouvoir les surveiller. Voyons voir. Il suffisait de penser à la tête de Lucy. C'était une fille, elle devait être largement plus sage que son compère et ainsi se coucher à des heures plus convenables. Je finis par m'endormir sur mon oreille, espérant secrètement que rien ne gâcherait mon opération.

__

Bon, principe vite fait des trois E :
Endroit : Je mis une minute entière à reconnaître le Royaume dans lequel j'étais. Parce que le thème des mille et une nuits était plutôt fréquent. Mais je me rappelais avec précision les personnages de dessins animés qui comblaient l'ensemble, derrière les étals, cette immense rue centrale qui coupait la ville en deux, et ce château immense dont l'ombre pouvait être défini comme une éclipse. J'étais dans un quartier de Hollywood Dream Boulevard, celui s'occupant de caser les paysages orientaux des personnages de dessins animés. Le soleil tapait fort, mais c'était surtout la proximité humaine d'une foule compacte, délirante et surmenée qui faisait grimper le mercure.
Ego : Donc à part le peuple qui s'activait à chaque coin de rue comme si leur vie en dépendait, je fus très heureux de découvrir ma cible du soir : Lucy Wildheart. Mes yeux se plissèrent de satisfaction en la découvrant parmi la foule, sa silhouette en 3D se découpant facilement parmi ces voisins crayonnés. Je me cachai dans un coin pour éviter qu'elle ne me repéra. Par contre, aucune trace de Fino. La nuit commençait assez bien, donc.
Effets : Je portais ainsi une longue tunique de couleur sable, qui descendait jusqu'à des tongs marrons artisanales. En plus, j'avais le droit à un foulard turc qui me camouflait entièrement le visage, excepté une fine paire de lunettes sans monture qui dépassait à peine de mes habits. Le tout aurait pu être assez discret (non, ce n'était pas le bon mot... disons plutôt que si tout le monde ne remarquait que moi, on serait par contre bien mal en peine de me reconnaître). Si on oubliait l'immense panneau de signalisation qui me barrait la colonne vertébrale. Il indiquait qu'il fallait faire attention à de futurs dos d'ânes. Qui ressemblaient à s'y méprendre à des dunes, quand on avait de l'imagination. J'étais bien incapable de savoir si j'aurais des problèmes, ou si au contraire le panneau de signalisation n'indiquait qu'un ennui rébarbatif.

Bon, maintenant que j'avais Lucy en visuel, il ne me manquait plus que Haru. Dans le pire des cas, je passerais deux nuits d'observation. Même si pour Lucy, la surveillance n'était franchement que pure perte. Il suffisait de la voir pour savoir directement qu'elle ne ferait pas de mal à une mouche, et qu'elle avait le cœur bon. Mais comme on ne savait jamais, j'étais obligé de soulager ma conscience en perdant du temps avec elle. Rien qu'à sa façon de parler ou de se mouvoir, je savais que c'était quelqu'un de gentil et qui n'hésiterait pas à aider son prochain. Pas de problème de mentalité pour elle. Par contre, si je pouvais voir ce qu'elle valait en combat, ça serait pas mal. Je ne me faisais pas de souci non plus pour Haru, mais il n'avait pas l'innocence de la première. Outch, elle partait au loin. Je sortis de mon coin, tenant mon panneau de signalisation des deux mains pour éviter qu'il ne dépasse de la tête de la foule. Je profitais de ma grande taille pour suivre des yeux la fille. Je crus qu'elle suivait un itinéraire bien précis, mais je n'arrivais pas à être sûr. Finalement, on aboutit à une ronde de personnes. Je compris vite qu'un meurtre avait eu lieu. Un marchand, une victime de la bande des quarante voleurs. Ohoh, avec un peu de chance... Mais Dame Fortune était avec moi ce coup-ci. Car c'était Haru qui était au milieu du cercle, et qui promettait au pauvre marchand une justice expéditive. Et qui demanda à recruter des gens. Et la chance continua à me sourire, car Lucy accepta de se joindre à la quête. Je ne pus m'empêcher de jubiler intérieurement. Non seulement j'avais les deux Gardes en face de moi, mais en plus, j'allais pouvoir les tester sous tous les angles possibles. Il ne me restait plus qu'à observer comment ils allaient se débrouiller contre quarante adversaires. Ce n'était jamais un nombre commode.

Mais personne ne suivit les deux Voyageurs. Ça sentait la peur. Le peuple en oublia d'applaudir ses deux héros. Tout le monde semblait terrifié par cette bande de petites frappes. Avec un tel nombre et une bonne organisation, il y avait de quoi. Je vis Haru et Lucy fuir en-dehors de la place. Bon, il était temps de les suivre de loin. J'étais si calme que je ne sursautai pas quand une chose bondit du sol pour s'agripper à mon épaule subitement.


« Fino.
_ Trouduc.
_ Bon, tu as compris ? Il faut être discret, et ne pas intervenir dans ce qu'ils feront. Donc je veux que tu fermes ton clapet.
_ J'ai tout compris au métier, ne t'inquiète pas. La preuve : tu trouves pas que c'est splendide qu'ils arrivent dans le Royaume, pile au moment où y a un assassinat, pile au moment où tu dois les observer ?
_ Je ne veux pas savoir ce que tu as fait.
_ Bien deviné, Ed. J'ai même demandé à Clane d'écrire à ma place, histoire d'éviter les pattes de mouche. Par contre, il faudra racheter des bouteilles d'encre. La mienne s'est retrouvée remplie de muerto tabasco et s'est faite fracassée devant une base quelconque de salopards.
_ Bon, on y va. Ils doivent avoir la hargne maintenant. »
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Haru Yoichi
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MessageSujet: Re: Edi Baba, Haruladin et Lucymbad contre les quarante voleurs Edi Baba, Haruladin et Lucymbad contre les quarante voleurs EmptyJeu 9 Juin 2011 - 22:41
Je suis au milieu d'un cercle où je suis la seule personne encore vivante. Les gens me regardent avec des yeux horrifiés et apeurés, aucun ne semble décider à venir m'aider. Un mouvement parmi la foule attire mon attention et je vois tout les visages se tourner vers une personne qui semble vouloir fendre la foule pour me rejoindre. Je ne réussis tout d'abord pas à définir avec précision la personne, habillée de noir et de blanc, elle semble plutôt en harmonie avec les gens d'ici... Sa tête m'apparait soudain pendant un bref instant au cours du quel mon cœur enclenche un roulement de tambour hallucinant. Mon visage se fend d'un sourire de joie quand je reconnais ma belle Lucy. Elle réussit finalement à traverser le reste de la foule et à entrer dans le cercle. Sans attendre elle se jette dans mes bras où je l'accueille avec bonheur. Son visage s'approche du mien et elle m'embrasse. Ses lèvres si douces qui m'ont manqués pendant tant de nuits et de jours. L'instant s'éternise et les secondes me semblent des heures en ce contact si tendre. Lorsqu'elle se sépare de moi, elle rougit tandis que je lève les yeux pour voir si d'autres volontaires désirent venir nous rejoindre.

Malheureusement, l'incompréhension de la scène s'est mêlée à la peur déjà présente et les gens ne semblent pas rassurés par l'apparition de deux voyageurs qui s'embrassent publiquement mis à part une vieille dame qui a poussé un soupir d'admiration devant une scène si romantique avant de jeter un regard noir à son mari qui semble pris au dépourvu. Elle n'a pas du se rendre compte que notre baiser s'est fait au-dessus de cinq cadavres ce qui atténue légèrement le romantisme de la scène. Lucy prend la parole pour tenter de ramener d'autres volontaires:
- Je viens avec toi ! Quelqu’un d’autre veut se montrer ?

Je pousse un soupir de découragement et préfère ne pas m'attarder dans la zone. Prenant Lucy dans mes bras, je me propulse sur le toit d'où je suis venu dans l'espoir d'y retrouver le Prince que j'ai laissé tout à l'heure. Je dépose la demoiselle au sol et donne un coup de pied dans la trappe qui s'ouvre immédiatement, le prince en sort, s'époussette légèrement les épaules en raison de la poussière qui a dut tombée lorsque j'ai frappé puis il déclare:
« - Bravo... Belle prestation, je suppose que tu, pardon que vous allez maintenant partir pour la grotte sans savoir où elle est. N'est-ce pas?... »


Il sourit et répond sans attendre d'interventions de notre part:
« - J'aime ça. Je vais vous fournir deux montures et vous envoyez voir Ali Baba qui va vous remettre une carte pour vous y rendre... Bah oui à force de jouer dans le dessin animé il a finit par noter le lieu où ils cachent leur trésors. »

Nous prenant par le poignet, il nous tire dans la rue et se rend vers une maison plutôt riche dans laquelle il pénètre d'un coup de pied dans la porte. Il nous installe autour d'une table, nous sert deux chopes et déclare:
« Je s'occupe de tout, tu s'occupe de rien! »

En plus d'être Prince de Perse, il a de bonnes références humouristiques le gars. En même temps je le comprend, dans un lieu comme celui-ci il a du taper milles et une fois la causette avec Jamel. Il sort par une porte au fond de la pièce, nous laissant seuls avec nos boissons. Je lève la boisson et la porte à mes lèvres. Une odeur acre me frappe et je goute légèrement avant de reposer immédiatement la chope sur la table. Cet alcool a un goût infâme, je me retourne sur mon tabouret et pose mes coudes sur la table, le regard fixé sur l'extérieur où l'activité à déjà repris. Les voleurs sont quarante et nous ne sommes que deux, qui plus est deux voyageurs fraichement débarqués qui ne connaissent que peu de chose de Dreamland. Nos chances de survie sont très minces mais j'espère malgré tout que tout va bien se passer. Je sacrifierai ma vie pour celle qui est à mes côtés et je ne tolèrerai en aucun cas que l'un de ces voleurs lui fassent du mal. Je soupire un instant puis tourne la tête vers la voyageuse du vent à côté de moi et lui prend la main. C'est le moment que choisit Ali pour nous rejoindre. Il s'installe à côté de nous en titubant légèrement, vide d'une traite mon verre et s'adresse à nous en déroulant une carte sur la table:
« Bon, je vous explique fissa. Ils sont là et vous êtes ici... Euh non là.... Euh par ici . Vous en avez pour une demi-heure en ligne droite et deux heures en empruntant les différents chemins pour vous cacher ou faire d'autres choses... »

A l'aide d'un crayon, il nous montre les différentes possibilités pour atteindre notre objectif, lorsque son explication se termine, il se lève, nous laisse la carte et fait trois pas avant de s'écrouler, ivre mort. Je me demande s'il a déjà consommé avant ou s'il a suffit de mon verre pour le saouler à se point. Le prince de Perse arrive alors et nous fait signe de sortir. Je me lève, replis la carte et prend la perle de mon cœur par la main. Une fois dehors, il nous présente deux chameaux et nous souhaite bonne chance avant de nous laisser en plan. Il est maintenant temps de s'en aller. J'adresse un grand sourire à Lucy et l'embrasse tendrement, il s'agit peut-être du dernier avant un bon moment et je profite de l'instant pour emmagasiner en moi tout le courage possible. Je la saisis par la taille et la soulève du sol tout en rompant le contact afin de l'installer sur son chameau. J'enfourche ensuite le mien et me dirige vers la sortie de la ville.

Tandis que nous avançons vers la grande porte, je profite de la haute vue pour observer plus en détail les gens du coin. L'attaque des voleurs a eu lieu il y a moins d'une heure et pourtant tout le monde s'est remis à son travail sans se soucier des cinq décédés. Un marchand qui était au premier rang vient même s'accrocher à mon pied en me criant d'acheter ses poulets. Je le repousse sans brutalité en m'excusant. Nous arrivons finalement hors de la ville. La température hausse brutalement et j'étouffe sous mes vêtements sombres. Levant ma main droite, je la colle sur mon visage en créant une fine pellicule de vent qui me rafraichit instantanément. Malheureusement celle-ci est bien trop fine pour assurer une ventilation suffisante et je ne peux me permettre d'en augmenter la taille au risque de consommer trop vite mes maigres pouvoirs. Lorsque nous approchons du premier passage, j'hésite une seconde, mieux vaut-il prendre la route principale au risque d'être repéré ou bien prendre les petits chemins mais perdre un temps précieux... Ma seconde d'attente s'éternise avant que je ne choisisse de prendre les petits chemins. Nous sommes entourés de roches qui montent très haut, l'endroit parfait pour un piège. Préférant abandonné là ma monture, je me jette au sol et m'approche de Lucy. Nous reprenons notre route mais je reste sur mes gardes. Mes rollers s'enfoncent dans le sable mais je me propulse surtout de bosses en bosses afin de ne pas m'enliser.

L'ombre des rochers qui nous entourent permet de diminuer la trop forte température environnante. Afin de briser le long silence de la marche, j'entame la discussion avec Lucy:
« -Alors, que-t-es-il arrivé de nouveau depuis ces quelques nuits? »

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Edi Baba, Haruladin et Lucymbad contre les quarante voleurs

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