Nous revoilà les amis pour de nouvelles aventures. Nous sommes là dans Luxuria, ville de tous les vices et amour de la nature. Une vraie ville pour les fous ? Surement. Mais que faisait donc notre héros dans cette ville mais surtout dans la troisième zone ? Un endroit quelque peu dangereux pour un Baby comme il l’était. Il n’était là que par pur intérêt personnel. Pas vraiment surprenant de la part de cactus man vous me direz. Donc oui, sa présence en ces lieux n’était en rien un hasard mais bel et bien un choix. Il avait découvert cet endroit il y a quelques temps avec les connaissances de Path. Ils étaient venus là pour décompresser un peu, surtout de la Fac. N’étant pas vraiment des foudres de guerre dans les études, les deux gars profitent de Dreamland comme échappatoire. Alors pourquoi ne pas prendre une belle cuite dans le monde des rêves ?

Bref, le voilà donc dans la ville des ivrognes. « Tu n’aurais pas une petite bouteille l’ami. » Lui fit un ivrogne de la ville. « Même pas pour la reine d’Angleterre. » Lui répondit notre héros avant de l’envoyer valsé d’un coup de pied dans sa face. Il n’avait pas eu le courage de sortir les mains de ses poches pour envoyer le vieillard au tapis. Il n’avait pas vraiment le temps de s’attarder sur ce genre de détails, il avait une journée pénible à oublier. D’ailleurs Path n’avait pas montré le bout de son nez ce soir, il avait surement des choses à faire ou bien des trucs à régler dans Dreamland. Il n’était pas vraiment comme notre héros, en tant que manieur de l’électricité, il avait des responsabilités par rapport à son Royaume Cauchemars. Un poids qui loin des épaules de notre cactus national. Mais qu’importe, ce soir était soir beuverie alors trêve de bavardages.

Au grand malheur de notre héros, la plupart des bars de la ville était déjà plein de rêveurs mais aussi de voyageur en plein mal de solitude, venu combler ce manque ce soir. Chose qui exaspérait Hayato au plus haut point. Lui qui est une vraie tête brulée à son habitude, il aime boire son saké au calme sans que son environnement ne corresponde à la basse cours de la ferme du coin. Pouvoir boire, nous vient de Dieu et ne doit être à jamais gâcher, une devise du jeune Raito qui se soumit à exécuter. Ce fut à cet instant que son écoute se posa sur un bâtiment servant de coin à une rue. Un édifice qui au contraire de la plupart des autres semblait calme et paisible. Deux critères bien suffisant à notre héros pour pénétrer à l’intérieur. Main dans les poches, il se retrouva au centre d’une immense pièce bien trop calme et vide pour être un bar. Mais par pur flemmardise il s’annonça pour demander quelques renseignements.

Hayato : Allo ? Dites-vous connaissez pas un endroit pour boire le saké en Paix ici ?

Hayato porta alors son regard autour de lui et il se posa sur un gars, debout à quelques mètres de lui. Au vu de l'endroit plus que désert, il décida de faire un tour dehors, en quête d'un nouveau bar. C’est à peine dehors qu’un minimoise apparut dans la scène, se retrouvant sur les rotules et demandant à genoux une quelconque requête. Ce fut sans même attendre une once de réflexion que l’autre gus accepta la requête du nain encore à genoux larmes à ses yeux. Il semblait que Hayato fut mêlé à cette histoire sans même avoir pu dire le moindre mot. Au vu de l’expression de cet inconnu à coller des affiches dans les royaumes que l’autre avait cité c’est sûr, soit il était totalement fêlé, soit il ne connaissait rien à Dreamland. C’est sûr dans les deux cas, Dreamland dans son état, serai signification de mort. Alors même si cette quête n’inspirait en rien notre cactus national, il avait pris en pitié ce voyageur.

Hayato : Avant de savoir où on va p’tit gars, moi c’est Hayato Raito. Dis-moi tu serais pas un nouveau Voyageur à Dreamland toi ?

Et bien on pouvait dire que ce nouveau petit gars arrivé à Dreamland n’avait pas vraiment la langue dans sa poche. Quelle plaie, blablabla et blablabla, il était complètement en apnée durant tout son monologue, déroulant toute sa vie. Un vrai supplice pour notre cactus, qui même s’il ne connaît pas vraiment les bonnes manières, sait qu’interrompre quelqu’un ça se fait pas et qu’il faut l’écouter jusqu’au bout. Même si le gars en question est aussi barbant que la mort et qu’il ne connait pas le mot respiration. Après il se demandait pourquoi on le reconnaissait en tant que noob de Dreamland. Une chose était à peu près certaine, ce gars n’avait surement jamais du connaitre ne serai-ce qu’un combat de rue, ou combat tout court. A voir comment il pouvait bien se débrouiller dans ce genre de situation avec sa langue bien pendue.

Ce fut long, mais le noob fini par laisser la parole à notre héros. Chose qui semblait d’ailleurs le mettre mal allaise, parce qu’en plus d’être un moulin à parole, ce type était un stressé de la vie. L’un étant lié à l’autre. Il tenta d’ailleurs un certain geste amical, une veille serré de main. Un geste un peu dépassé vous ne croyez pas ? Hayato regarda pendant quelques instants la main, sans quitter les siennes de ses poches. Ce fut qu’au dernier instant qu’il plongea alors son regard dans celui de son nouveau compagnon de nuit, le dépassant sans quitter les mains de ses poches. La poigné de mains sera pour plus tard, désolé petit gars. Il s’arrêta au niveau de l’épaule de l’autrichien avant de lui aussi démarrer son monologue.

Hayato : Et bien p’tit gars tu as dû en chier avec un prénom pareil, tes parents devaient pas être des tendres. Sinon tu sais étaler ma vie à des inconnus et leur serrer la main, c’est pas trop mon genre … désolé. Si tu veux tout savoir, j’ai 19 piges et je vis en France. Par contre ne te méprend pas, je ne suis pas un alcoolo qui cherche sa dose, c’est juste que ce soir je voulais me changer les idées. C’est surement d’ailleurs la seule raison qui me pousse à t’accompagner dans ta quête un peu futile. Peut-être parce que tu me fais un peu pitié aussi. Bon bougeons d’ici. Ce n’est pas que ça mais on a des affiches à mettre et ces royaumes ne sont pas la porte à côté. S’il te plais, essaye de parler un peu moins aussi, je ne suis pas un grand bavard en général, mais si t’occupes de faire la discussion fait toi plaiz.

Hayato engagea alors le pas, il n’allait tout de même pas rester toute la nuit ici.

Leur marche à peine commencé que voilà que notre héros se demanda s’il n’y avait pas un moyen de transport plus adéquat pour les transporter plus rapidement jusqu’à la Zone 2. Parce que bon marcher ça fait du bien mais bon à ce rythme-là, il n’était pas encore arrivés les pauvres bougre. Mais comment voulez-vous trouver un quelconque truc pour vous transporter dans une ville où ne trouvent que des ivrognes et des gens à côtés de leurs pompes. Il fallait le dire aussi, Luxuria c’était plus facile d’y renter que de sortir. Mais si pourtant dans ce bon vieux Dreamland, à part ce fichu Métro, il devait bien y avoir d’autre moyen de transport, plus traditionnels dirons-nous. Ce n’était pas sûr que la chance allé leur sourire ce soir-là.

Pourtant croyez-le ou non, ils finirent par trouver. Comment ? Alors ça, ce fut un vrai miracle. Comme par une certaine magie, un type vêtu tout de noir été venu à la rencontre de notre héros. Il avait soit disant une offre promotionnelle sur les animaux de transport. GRATUIT pour la soirée qu’il avait dit. Ce fut sans même flairer l’embrouille que notre cactus national suivit l’ombre en noir dans une ruelle encore plus sombre que la tenue du soit disant vendeur. L’homme à l’air plus que louche lui présenta une dizaine d’animaux, en lui conseillant un choix sûr. Un choix que Hayato s’appliqua à suivre. Cage ouverte, les deux compères d’un soir se retrouvèrent alors sur le dos d’un âne qui semblait aillé. Les ailles aussi petites que des mains humaines étaient pour le moins atrophiées. « T’es sur de ton coup ? » Balança Hayato au vendeur avant de poursuivre. L’ombre lui assura la qualité de la marchandise. Ce fut alors sans crainte que le groupe délaissa l’arnaqueur de première pour continuer leur aventure à dos d’âne.

Il fallait s’en douter, l’âne allant aussi vite qu’une tortue, les deux compagnons aurait eu plus vite fait s’ils avaient été à pieds. C’est au vu de la situation que notre héros se décida à éperonner l’âne. Miracle, à chaque coup de talon, les ailles de l’animal se mettait à bouger dans tous les sens et sa vitesse à augmenter. Une chose était quand même à noter. Il y a quelques minutes auparavant, avant de laisser la créature à nos héros le vendeur avait laissé au creux de l’oreille du jeune Raito une phrase qu’il aurait dû appliquer à la lettre. « Surtout ne lui donnez pas plus de 2 coups de talons à la suite ». Mais il faut croire que les notices même orale, personne ne les suit. Sans même réfléchir à la conséquence de son acte, Hayato donna alors un troisième coup dans le buste de ce pauvre animal. Aie, aie, aie … Ce fut à ce moment que notre héros crut en son dernier jour. L’animal suite à ce coup de trop, vu son regard passé du blanc au rouge vif, tel un sérial killer. Un regard qu’il accompagna par une cambrure digne des plus grands étalons. Ce ne fut que quand il repose ses sabots de devant qu’il peut faire son accélération de sa vie. Les deux jeunes héros eu à peine le temps de s’accrocher à son pelage que la bête fonçait telle une voiture de course à travers les rues de Luxuria. A cette vitesse il est certain qu’ils allaient vite atteindre les frontières de la Zone 2. « Attention Luxuria on s’en va. »