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Le métro de Dreamland [Pv : Ed]

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MessageSujet: Le métro de Dreamland [Pv : Ed] Le métro de Dreamland [Pv : Ed] EmptyLun 10 Jan 2011 - 19:03
Le jeune Jann s'endormit assez rapidement, il est vrai que notre adolescent va au lycée très tôt le matin, donc c'est mieux de se coucher tôt pour ne pas être fatigué ... Enfin voila quoi, vous savez. Le copieur arriva à Dreamland dans un endroit qu'il n'avait jamais encore visité, ou est-il, dans quel zone ? Toutes ses questions auront-elles une réponse ? Le Métro de Dreamland, alors comme ça le monde Onirique aurait un métro, ce monde se rapproche plus de la vie réel qu'on le pense, le copieur hésité à monter dans le métro, il avait un peu peur de tomber sur des gars pas très gentils.

Ce métro est peut être utilisé que par les créatures de Dreamland et que les voyageurs n'ont pas le droit d'y aller... Un groupe de personne qui semble être des humains montèrent dans le métro, l'un avait une épée très très très longue qu'il rangea dans un sac, Jann qui s’attendait à ce que l'épée ne puisse rentrer vu sa taille entra facilement, le blond qui était à coté de lui avait les mains brûlées, étrange, pour le dernier il avait de longs cheveux, bref tout ce qu'il y a de plus louche, ces personnes ne sont surement pas des rêveurs et encore moins des créatures de Dreamland, donc c'est des voyageurs, donc ce métro ne sert pas que aux êtres de Dreamland.

Ne sachant toujours pas quoi faire, le copieur se décida enfin à entrer dans ce métro, les portes se fermèrent derrière lui, pour Jann ça voulait dire : ''Maintenant tu peux plus sortir et maintenant tu vas crever'', de toute façon Jann stresse pour un rien. Pendant le trajet du train Jann regarda un panneau montrant le chemin que faisait le train, il y avait marqué Zone 1, puis plusieurs noms de Royaume, ensuite Zone 2 et encore des noms de royaume et ainsi de suite pour les autres Zones, c'est peut être l'occasion d'aller visiter la zone 3... Non, c'est une zone trop dangereux, d'après ce qu'on dit il faudrait y aller en groupe, car les voyageurs qui s'y trouvent sont d'un tout autre niveau que ceux que Jann a combattu. Le copieur n'a combattu que des voyageurs de la Ligue Baby, même si ce fameux Jony dit être de la Major Ligue...

Bref, le copieur ne voulant pas rester debout pendant tout le trajet qui sera surement lo... Jann venait d'entrer dans le train il n'y a même pas 10 minutes qu'il est déjà arrivé à un royaume de la Zone 1, plusieurs personne descendirent du train. Bon, Jann marcha dans le métro et s’essaya à coté d'une personne inconnu pour lui, c'est alors que Jann lui posa une question.

Bonjour Monsieur, est ce que vous êtes habitué à prendre ce métro de Dreamland ?

Le copieur n'avait même pas laissé une seconde à son nouveau compagnon de voyage pour lui laisser le temps de répondre à sa question, qu'il enchaîna avec une autre.

Si oui pouvez vous m'en dire plus s'il vous plait ?


Hrp : je suis pas très content de moi pour ce post : HRP
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MessageSujet: Re: Le métro de Dreamland [Pv : Ed] Le métro de Dreamland [Pv : Ed] EmptyMar 11 Jan 2011 - 12:33
La journée avait été passablement la même que les autres, ce qui voulait dire qu'elle n'aurait aucun souvenir marquant. C'était ce genre de journée qui composait la majeure partie de la vie d'un homme, et qui se perdait dans la masse plus sûrement qu'un individu au milieu d'une foule. Mon cerveau avait atteint le mode veille parfait, jetant un voile gris sur mes yeux. Le temps ne s'écoulait pas plus lentement, il s'écoulait mieux. Comme une rivière auquel on aurait tapissé le fond : l'eau n'irait pas plus vite mais l'expérience de son voyage jusqu'aux océans serait plus agréable. Même si j'avais du mal à employer un adjectif aussi heureux pour désigner une journée de cours assommante, plombée par des théories quasiment gauchiste. Je ne pouvais pas dire que j'étais un néolibéral, très loin de moi. Mais je n'étais pas aussi tranché quant à mes opinions et je ne comprenais pas pourquoi on nous assénait des cours aussi subjectifs. Mon beau-père m'avait dit : Fais du journalisme, sois socialiste. Je n'avais pas encore réalisé à quel point et je voulais mordre mon crayon à chaque fois qu'on critiquait ou encensait telle ou telle action politique. Et comme dans tous les établissements scolaires, vous aviez intérêt à répondre aux questions d'examens sous une mine de gauche. Les quelques professeurs qui étaient du bord contraire passaient pour des marginaux. Heureusement pour eux, ils n'étaient pas assez nombreux pour qu'on y organise une battue.
Je ne respirais pas quant je sortais enfin des quartiers scolaires pour rejoindre mon studio : je soupirais. Je ne voulais pas me perdre dans la réorientation et l'engueulade parentale si je les appelais pour faire part de mes choix. Surtout que l'école de journalisme, c'était comme la démocratie. On détestait cela mais quand on voulait le remplacer, on était bien en peine de dire par quoi. Le tram fut plus bruyant que d'habitude, mes oreilles bourdonnant. Je grinçais des dents, essayant de me concentrer pleinement sur la musique qui essayait de combler mon oreille d'un acide Mickey 3D. Mais la cire de la société qui se déversait en ragots m'empêchaient d'écouter les propos bucoliques du groupe. Bon sang, pourquoi parlaient-ils tant ?
De retour dans mon studio, le casque sur mes oreilles qui ne parvenait pas m'enlever la sensation que le loyer n'était pas payé et ne serait pas payé. Faudrait que je demande une ristourne à un pote dans quelques jours. Il n'apprécierait pas mais était-ce ma faute si ma condition de pigiste n'était pas aussi régulière que celle d'un vague caissier du premier supermarché venu ? Moi qui pensais enfin avoir trouvé un journal neutre et presque dépendant de moi pour boucler le mensuel, voilà qu'il me bouchait ma principale source de revenus en refusant de faire appel à mes services. Pas parce qu'il ne m'aimait pas, ou qu'il dénigrait les pigistes en général. Juste qu'il avait réussi à ne pas être en retard avec ses propres moyens. Malheureusement pour moi, si ce torchon se vendait, la boîte aurait plus de moyens pour s'offrir de vrais journalistes qui bosseraient à temps plein. Me laissant sur le carreau. Et mon parcours scolaire était encore trop petit pour qu'on m'embauche.
Mes croque-monsieur furent parfaitement cuits, contrairement aux œufs que je voulais essayer de mettre dessus. Ils avaient quasiment fondus dans la poêle, juste le temps qu'il fallait pour renverser la gamelle pleine de croquettes que je venais de remplir sous les miaulements quémandeurs de mon chat, et le temps qu'il fallût pour oublier le blanc et le jaune qui cuisaient dans la poêle, tandis que je jurais à qui mieux mieux en essayant de retrouver toutes les croquettes qui parcheminaient la cuisine. Quand j'avais levé le nez pour apercevoir si le tout était bien cuit, mes œufs avaient rendus l'âme dans un concert de gargouillements et de grillé. Je me couchais rapidement après avoir essayé de bosser une petite heure. J'avais abandonné, et me précipitais sous les couettes, rejoint par un ventre affamé sur quatre pattes. Mon chat me souhaita une bonne nuit dans un ultime ronronnement avant que le sommeil ne l'attrapa, comme il m'attrapera une demi-heure plus tard.

Paf, je vérifiais les trois E : Endroit, Ego, Effet.
Endroit : J'étais là où je me dirigeais depuis déjà deux nuits : le Métro de Dreamland. Disons qu'une de mes coéquipières s'étaient dirigées vers la Zone 3 pour chercher un trésor à l'aide d'une carte qu'elle avait largement méritée, en tabassant du côté obscur de la Force à loisir. Mais Shana, je n'étais pas persuadé qu'elle puisse se débrouiller seule dans une zone aussi dangereuse que la troisième. Elle m'avait au moins demandé de venir l'accompagner dans le Royaume des Cow Boys, en la rejoignant seulement quand elle y serait, juste en pensant à elle la nuit prochaine après son arrivée. J'avais décidé quand même que si cette téléportation du début de nuit ne fonctionnait pas pour la Troisième zone, j'irais le plus proche possible de sa position pour pouvoir la rejoindre sans heurts quelques jours plus tard. D'où ma présence dans le métro afin de me préparer à la pire des éventualités.
Ego : Il n'y avait pas d'ennemis potentiels à proximité, sinon quelques chats cauchemars (j'avais aminci leur rang récemment, un exploit dont ils doivent me garder rancœur). Les autres personnes qui étaient autour de moi n'étaient que des créatures de rêve ou des Voyageurs à l'aura plus ou moins glaciale. Mais personne ne semblait vouloir ma peau. Et je ne croisais aucun des Private Jokes. J'étais donc seul dans ma petite quête.
Effet : Pour une fois que je portais des affaires moins bariolées que ce que Dreamland avait l'habitude de m'affubler : j'avais le droit à un débardeur noir (plus des symboles tribaux bordeaux sombre, plus quelques agrafes sur le torse) qui dessinait mon peu de muscles (il était vraiment temps de m'acheter des haltères, ça me sera aussi profitable dans les combats au contact que pour signer des autographes torse nu... heurm...). Mon jean était déchiré au niveau du genou gauche, et était retenu par une ceinture noire à la boucle d'argent ne représentant rien du tout de folklorique (sinon un parallélépipède de métal). Je portais des chaussures de chantier noires, puis une paire de lunettes de soleil à la monture large et noire. Le panneau que je portais sur mon dos était cette fois-ci un avertissement pour les automobilistes d'une voie ferrée qui sillonnait le paysage..

Bon, plus qu'à trouver le métro qui m'intéressait. J'avais eu la chance d'avoir séjourné à Paris quelques temps, je savais parfaitement comment fonctionnait le métro. Je fixais un plan (le plan aussi me fixait mais je préférais ne pas faire attention à ces yeux globuleux qui se situaient au niveau de la station de Kazinopolis et du Royaume des Chats). Donc Royaume des Cow Boys, Royaume des Cow Boys, Royaume des... Ok, Ligne Pinte ! Mon voyage commençait plutôt bien. Je me mis à la recherche de la ligne Pinte, qui était assurément la plus directe pour se rendre aux vastes plaines du Far-West. J'entendis des gens qui me fixaient du regard, ou chuchotaient à leur compagnon à mon passage. Eheh, ils avaient certainement reconnu le troisième de la Ligue Baby que j'étais, selon les derniers classements. Je bombais un peu le torse et prit l'air sérieux et sûr de lui. Mon ventre se dégonfla et ma bouche perdit de sa superbe quand j'entendis distinctement qu'on se foutait de la gueule de mon panneau. Je faillis leur hurler quelque chose mais la décence me l'interdisait. Enfin décence. Disons que ce métro était le Royaume qui ressemblait le plus à un élément du monde Réel, et mon côté dynamique qui ne sortait que la nuit pour massacrer du connard faisait un peu grise mine. Je réussis enfin à atterrir dans la station, pour la ligne Pinte. Je m'avisais du sens du métro et je fus exactement sur la bonne voie. Mon humeur s'améliora. Plus que deux minutes pour le prochain train.
Quand enfin le métro déboula du tunnel pour venir prendre les Voyageurs, j'entrais par les portes et m'assieds sur un fauteuil de libre. A côté de moi, il y avait un immense rhinocéros qui faisait du tricot, bien qu'il n'ait pas plus de doigt qu'une baleine. Je l'entendais jurer d'une voix grave. Il partit trois stations plus tard avec une dizaine de gens, et un autre type prit sa place. Je tenais mon panneau à la verticale, le bout posé sur le parquet du métro. En plus de ce nouveau venu, il y avait trois Voyageurs qui étaient montés. Leur aura n'était pas des plus sympathiques, je préférais les garder à l'œil. Je serais certainement obligé d'intervenir s'il le fallait, à cause de ce truc étrange qu'on appelait conscience.
Soudainement, le type qui fut à-côté de moi me posa une question. Je fus tellement surpris que se seconde interrogation se perdit dans mes oreilles avant de s'évanouir quelque part sur la ligne. Bon sang, il avait l'esprit facile ce gars. Parler à un drôle de gus comme moi... je tentais de lui répondre sans vraiment regarder son visage, comme si je voulais lui montrer que la discussion n'était pas mon fort. Je répondis quand même en essayant de lui présenter tout ce que je savais, même si ce « tout » signifiait « peu » :


« Baaaah, c'est la première fois que je prends le métro. J'évite de le prendre avec mon groupe parce qu'une est interdit d'y monter, et tout le monde préfère la marche à pied. Tout ce que je sais, même si ce « tout » signifie « peu », c'est qu'il ne faut pas rester trop longtemps dans la rame. Paraît qu'il y a des attaques de monstre terrifiants, et autres horreurs. Et surtout, plus tu voyages loin en métro, et plus les Voyageurs qui y monteront seront balèzes. Des newbies se feront éliminés la tronche en moins de deux. »

Puis tandis que le métro s'arrêta au Royaume des Sucreries, quelques passagers y montèrent et plus en descendirent. Je considérais mon interlocuteur : il était très jeune. Bon sang, il n'avait certainement pas la majorité. J'étais stupéfait, c'était bien la première fois que je voyais un Voyageur aussi jeune. C'était impressionnant qu'un gamin ai la force mentale suffisante pour pénétrer le monde des Rêves. Mon visage ne trahit aucune inquiétude, mais j'avais relevé mes lunettes de soleil une seconde pour voir si mes verres teintés ne me trompaient pas. Et bien j'aurais tout vu. Je le questionnais :


« Bah dis-moi plutôt, ça te fait quel âge ? T'as pas l'air si vieux que ça ? Tu te débrouilles dans Dreamland ou tout le monde te cherche des noises ? »


Mon ton s'était fait un plus doux, des airs paternels. Comme si pour mon inconscient, le petit était en danger perpétuel. Enfin, il savait certainement se débrouiller depuis le temps. Je pouvais sentir qu'il n'était pas si nul que ça. Une sorte d'impression instinctive à moitié sauvage. Bon, je n'avais aucune inquiétude à avoir, faudrait plutôt que je songe à surveiller mes propres miches. Le train n'était pas bourré de gens aimables, et il faudrait espérer que rien n'encombre la voie, comme un pied de monstre géant qui avait envie de bouloter de la ferraille. J'essayais ainsi de me concentrer sur le paysage, voire s'il n'y avait pas un truc bizarre qui gâcherait le paysage. Mais le risque était encore minime. N'empêche, je tentais de deviner le pourquoi de la rame et de son existence si aucun wagon n'arrivait au terme de son voyage.
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MessageSujet: Re: Le métro de Dreamland [Pv : Ed] Le métro de Dreamland [Pv : Ed] EmptyMar 11 Jan 2011 - 19:36
HRP : Tu veux qu'on se batte contre les trois personnes louches ? : HRP

Après avoir posé ses questions à son nouveau compagnon de voyageur, Jann baissa les yeux pour voir que son nouveau compagnon de voyage provisoire, une sorte de panneau, étrange comme objet, pourquoi cet homme se baladerait-il avec ? Enfin, c'est peut être une arme. Le copieur qui était en train de regarder le panneau, eut un petit sursaut que l'homme qui le tenait dans les mains répondit à ses questions.

« Baaaah, c'est la première fois que je prends le métro. J'évite de le prendre avec mon groupe parce qu'une est interdit d'y monter, et tout le monde préfère la marche à pied. Tout ce que je sais, même si ce « tout » signifie « peu », c'est qu'il ne faut pas rester trop longtemps dans la rame. Paraît qu'il y a des attaques de monstre terrifiants, et autres horreurs. Et surtout, plus tu voyages loin en métro, et plus les Voyageurs qui y monteront seront balèzes. Des newbies se feront éliminés la tronche en moins de deux. »

Jann ressenti un petit frisson quand l'homme termina sa phrase, les attaques de monstres et compagnie c'est pas vraiment son truc à Jann, lui qui voulait connaître un peu plus de chose sur ce monde Onirique qui donne l'impression qu'il est infini, je crois qu'il l'est... Enfin, Dreamland avait donné des vêtements assez pour le jeune copieur, il avait une chemise ouverte noire, dessous se trouvait un t-shirt de la même couleur que la chemise, sur lequel il y avait marqué D.E.A.T.H en rouge, on aurait dit que ces lettres avaient été écrites avec du sang, mais ça on s'en fiche, pour le pantalon il est noir lui aussi avec deux petites ceintures rouges au niveau des cuisses du copieur, ceux sont des habits que Jann éviterait de mettre dans la vie réel, mais à Dreamland les voyageurs doivent se soumettre au règle de la garde robe de Dreamland.

Le copieur pourrait presque envier la personne d'à coté, avec un jean stylé déchiré au niveau du genoux et un t-shirt blanc stylé aussi. Ce qui est intriguant c'est ce panneau, c'est alors que l'homme reprit en posant cette fois une question à Jann.

« Bah dis-moi plutôt, ça te fait quel âge ? T'as pas l'air si vieux que ça ? Tu te débrouilles dans Dreamland ou tout le monde te cherche des noises ? »

Jann eut un petit sourire sur le coté quant il aperçut le visage de la personne avec qui il était en train de parler... Ed Free, numéro 3 de la Ligue Baby, Jann le connait grâce à Dreamag, ce fameux journal qui parle de Dreamland... De tout Dreamland. Le copieur fut quelque peu surpris, lui qui pensait que c'était rare de rencontrer des personnes fortes comme Ed. Le fait qu'il a un panneau ne choc plus le jeune Copieur, on ne se moque jamais des armes des personnes fortes, car même si elles sont bizarre c'est sûrement une arme dévastatrice dans les mains de gens comme Ed. Enfin, répondre à sa question et sans Bégayer à cause de la pression et la chose à faire en ce moment.

« J'ai 14 ans... »

Jann reprit son souffle avant de continuer sa phrase, il faut dire que même si Ed Free n'est pas encore très près de la place numéro 1, il faut dire que ça fait quand même un choc de le rencontrer.

« Ben, à Dreamland je suis tombé sur beaucoup de voyageur Killer, dernièrement j'ai faillis perdre ma vie de Voyageur, mais sinon ça va, je gère »

Qu'est ce ''Je gère'' vient faire là, on peut dire que le copieur n'a pas eut vraiment de chance depuis qu'il est voyageur, quant il venait de découvrir Dreamland sans vaincre sa peur aucun voyageur Killer ne se battait avec lui, peut être parce qu'ils pensaient que c'était un simple rêveur et qu'il vaut mieux ne pas y faire attention. Jann ne put s'empêcher de faire comme la plupart des adolescents qui vont à un concert de leur chanteur préféré quant ils sont en tête à tête avec eux, parler des exploits de la personne aimé ou leur poser plein de question. Le copieur prit une grande bouffé d'air car sa phrase va surement être longue, après deux secondes d'attentes il parla...

Vous êtes Ed Free des Private Jokes, j'ai entendu parler de vos exploits à Dreamland grâce à Dreamag. Vous pensez pouvoir être Numéro 1 de Dreamland ? Quel est votre pouvoir ? Vous avez déjà visité la zone 3 ? Votre Panneau il vous sert à quoi ?

Bof, on s'attendait à ce que Jann ne s'arrête plus de poser des questions et pourtant ce fut court, même très court, l'adolescent sait se contrôler finalement, il n'est pas comme tous les adolescents. Le métro s'arrêta encore une fois pour faire descendre les personnes qui voulait aller au Circus Attraction, c'était à cet endroit que Jann fit son premier combat en tend que Voyageur, un mélange d'adrénaline et d'émotion forte c'était si excitant. Le copieur tourna la tête pour regarder Ed Free le numéro 3 de la Ligue B...
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MessageSujet: Re: Le métro de Dreamland [Pv : Ed] Le métro de Dreamland [Pv : Ed] EmptyVen 14 Jan 2011 - 14:13
Même si c'était subtil, j'avais eu l'impression que mon interlocuteur avait plongé sa main dans une prise électrique. C'était à cause de ma question trop indiscrète à son goût où il venait de comprendre quelque chose soudainement ? En tout cas, il n'hésita pas à me répondre qu'il avait quatorze ans. Un âge particulièrement bas, et même-moi je ne m'étais pas attendu à ce que des débuts d'adolescence offrent une puissance mentale suffisante pour vaincre la pire de ses phobies. Ce n'était certainement pas un gars banal pour avoir réussi ce tour de force. En même temps, son look était plutôt osé pour un gosse de cet âge-là. Même si ses vêtements ne rendaient pas hommage à ses frasques réelles, la coupe de cheveux permettait de confirmer qu'il ne portait pas ce T-Shirt par hasard. Ça me faisait penser à un pro-punk, une connerie du genre. Donc je pouvais en déduire : avancé pour son âge. Ça ne me faciliterait pas la discussion, je n'aimais pas parler avec des surdoués. C'était aussi déstabilisant qu'humiliant, de se faire moucher par un gosse.
Puis il continua sur un très bref résumé de sa vie sur Dreamland : comme quoi le monde était joli, qu'il faisait tout ce qu'il pouvait et qu'il se faisait aussi attaquer par de terribles Voyageurs Killers mais qu'il gérait donc tout allait bien. Oui, ce n'était pas si terrible de se faire démolir la tronche ou d'être à deux doigts de terminer sa vie sur Dreamland à cause d'un excité du sang. Il avait l'air sûr de lui, il continuait à me faire penser à un gars plutôt intelligent. Il avait dû réussir à refréner la peur que lui inspirait tout ça pour pouvoir me recracher ses expériences avec l'air du je m'en foutisme. Je ne le voyais pas vantard, il n'avait pas l'accent pour. Juste quelqu'un qui avait essuyé plus de fois qu'à son tour le côté obscur de Dreamland. Et qui en revenait blasé.

Je n'ai jamais pensé que ce pays des Rêves serait un Paradis. Jacob et moi avions directement trempé dans des affaires louches, ce qui avait bien joué sur ma vision des choses. Je savais que Dreamland n'était pas un pays entièrement fait de sucre et de friandise en tout genre. Mais je le savais plus décalé, plus joyeux et plus poussif que le monde dans lequel j'ai l'habitude de traîner (les pieds). Et puis aussi moins pourri. On savait qui étaient les méchants et qui étaient les gentils. La situation se compliquait avec les nombreuses guildes et les nombreux clans, les conflits internes et toutes ces joyeusetés, mais personne ne portait de masque. Le monde était défini d'avance et on savait où on mettait les pieds. Pas de stress sinon celui que tu t'imposes. Dreamland était un immense terrain de jeu avec ses loisirs et ses dangers. Même si la véritable description de Dreamland était la suivante (j'avais trouvé tout seul, même si ce n'était pas bien compliqué) : un monde kaléidoscope où chaque facette du Monde Réel prenait un aspect démultiplié jusqu'à se transformer en région dédié pour. La longueur de Dreamland ne dépendait pas de la distance de ses terres, mais de la moralité et des valeurs des Voyageurs et des Rêveurs. Dreamland était la définition du Rêve. Et jamais les hommes ne pourront inventer un Royaume pareil malgré toutes leurs ambitions et désirs : c'était donc bien un Rêve. Il ne restait plus qu'à en profiter.

Je retournais enfin à la rame de métro, où on s'arrêta bientôt à Circus Attraction. C'était justement de là que Shana avait fait ses propres armes, d'après ce qu'elle m'avait raconté. Tout ce que j'avais compris dans sa tirade décrivant ses combats épiques, c'était qu'il ne fallait jamais la laisser seul. Elle s'attirait tout le temps des ennuis, renforçant ainsi son intégration dans les Private Jokes, les experts en la matière quand on parlait de dommages collatéraux et d'externalités négatives (consistant à provoquer par accident en bagarre les péquenots du coin après avoir massacrer leurs habitations).
Et en parlant d'exploit : le nouveau Voyageur commença à me poser une tonne de questions (j'exagérais mais mon égo avait du mal à ne pas exploser de contentement) qui me sifflèrent aux oreilles tant elles fusaient vite et que je ne comprenais guère la situation. Je me mis enfin à réaliser que ce type m'avait reconnu suivant les articles qui parlaient de moi, conséquences de mes quelques voyages destructeurs avec l'ami Jacob (Aaaah Louis de Funès...). Punaise, c'était la première fois qu'on me reconnaissait. Si je n'avais eu peur d'effondrer ma réputation en quelques secondes, je l'aurais serré dans mes bras en pleurant. J'avais en face de moi la concrétisation d'une huitaine de mois à écouler Dreamland. J'étais devenu une Star que les gens admiraient et jalousaient en même temps. On pouvait me reconnaître, je serais envahi par les papparazzis qui connaîtraient enfin mon nom et éviteraient de l'écorcher, trouvant chaque jour de nouvelles syllabes pour m'apostropher. Je ne pourrais plus sortir dans les Royaumes avec seulement Shana ou Hélène sans qu'on croit qu'on s'était marié en cachette, qu'on avait chacun trois amants et que la promise était enceinte. Je redescendis de mes nuages oniriques : n'importe quel Voyageur pouvait apparaître dedans. C'était un petit pas certes vers la célébrité absolue, mais le premier était le plus difficile. Il ne me restait plus qu'à sillonner Dreamland en accomplissant des quêtes de plus en plus épiques. Et dès que je serais assez balèze pour étaler les plus grosses pontes de ce monde, je leur ferais bouffer leur dent lentement. Puis je deviendrais l'icône.
Je répondis style mitraillette à Jann comme si je l'avais déjà fait une centaine de fois :


« Non, je ne pense pas être Numéro 1, mes ambitions vont plus loin : je le serais. Largement. Un jour ou l'autre. Non, je ne dévoilerais pas mon pouvoir. Un pouvoir est une arme secrète et imprévisible ; si tu le révèles à un adversaire, il saura directement comment te battre et la menace que tu représentes. Garder secret ses techniques, c'est préserver un super joker pour un affrontement. A ne pas utiliser avec modération, mais à utiliser intelligemment. Le must, c'est quand tu parviens à l'utiliser sans que l'autre ne sache quelles sont tes véritables capacités. Le jeu, c'est aussi de savoir doser son pouvoir et faire en sorte que l'autre le confonde avec un autre. Oui, j'ai déjà visité la Zone 3 et je veux encore une fois y refaire un tour pour rejoindre une Private. Mais c'est un endroit particulièrement dangereux, j'évite d'y aller quand même. Et tout le monde devrait faire de même. Et pour mon panneau, disons que c'est juste un truc encombrant qui permet de frapper le monde. Et je peux t'assurer qu'un Sens Interdit qui te pulvérise les reins, c'est un aller direct pour l'hôpital. »


Rien que de la frime : il fallait plusieurs coups pour mettre à terre un Voyageur. Sauf si je l'avais préparé avec quelques moulinets quelques secondes avant la frappe. Et que je visais la tête. Mais il ne fallait pas oublier que les Voyageurs avaient des capacités physiques étonnantes, outre leur caractère de merde et leur pouvoir balèze. En tant que Voyageur, on pouvait soulever des poids plus lourds, courir plus rapidement, s'essouffler moins vite, etc. Si j'étais devenu le brave que j'étais me farcissant des adversaires avec un sens interdit, c'était bien que mes muscles avaient subi une dose puissante de drogue illicite. Jamais je n'aurais pu me trimballer aussi facilement dans le Monde Réel avec un tel poids sur le dos. Mais tout le monde devait savoir ça dans Dreamland. On sentait facilement la puissance qui entrait en nous quand on voulait réaliser un exploit sportif. Cette impression que ce qui nous parcoure n'est pas du sang, mais une hémoglobine plus souple et plus dynamique. De électricité liquide, voilà ce que c'était.
Et pour une fois que le Dreamland ne se trompait sur mon nom, et qu'il me donnait le beau rôle. Je me souvenais encore de ces articles où je passais pour le bouffon de service de Jacob. Que ce dernier était un véritable héros tandis que je n'étais qu'un faire-valoir psychopathe. Bon, l'image qu'avaient les gens de moi n'avaient toujours pas changé, mais j'avais un peu plus de considération. Et ce connard de Jacob, je le tuerais plus tard et tout le monde m'acclamera. Voilà, et ça c'est mon plan.

Bon, je ne pouvais pas rester les bras croisés à attendre qu'il continua à m'encenser. Déjà, rien ne m'affirmait qu'il continuerait (j'étais un poil gêné quand même, je n'étais pas habitué à ce qu'on s'intéresse à moi). Puis ensuite, ça ne se faisait pas. Il fallait que je relance direct sur lui ou sur un autre sujet, tel la différence de couleurs des nuages dans le ciel, ou bien comment faisaient Keynes et Pigou pour prendre le thé ensemble sans se frapper, si on estime qu'ils l'avaient fait. C'était un truc bizarre la félicitée. Un jour, je me lèverais et je ne serais plus qu'un sombre connard. Enfin, voyons ! Je l'étais déjà ! J'étais un connard fini et fier de l'être. Et c'était parce que j'étais un salopard opportuniste dans mon genre que je parvenais à trouver la force et à tenir mon ambition. Je fis néanmoins :


« Bah, le plus important, ce n'est pas d'être le plus célèbre. C'est de pouvoir s'amuser à fond dans Dreamland et en profiter comme on peut. »


Ce qui était totalement faux de ma part. Ma mentalité se résumait surtout à me faire voir des médias. Étant pigiste dans la vie réelle, je préférais largement être le sujet des journaux que leur écrivain. J'étais un sale hypocrite mais c'était vrai : s'amuser dans Dreamland était primordial. Et je m'amusais à lire mon nom dans les articles, essayant de le décortiquer pour savoir ce que j'avais fait comme conneries et comment on était capable de l'interpréter. Je devais avouer que j'étais assez surpris des fois, de la faible quantité d'informations qu'on mettait dans ce Shonen Jump de Voyageurs. Je m'amusais aussi à démêler le vrai du faux, et à pouvoir en rire. Non, je m'amusais bien sur Dreamland, puisque mon principal loisir était de devenir la personne respectée que je ne serais pas dans le monde réel. Enfin, disons que c'était très mal parti quoi... Peut-être qu'un vieux lecteur plus assidu se fera une petite étincelle de joie en découvrant mon nom en tant qu'auteur d'un article sur deux journaux datant d'une semaine l'un de l'autre et en se disant : Tiens ! C'nom là, j'l'ai déjà vu quelque part.
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MessageSujet: Re: Le métro de Dreamland [Pv : Ed] Le métro de Dreamland [Pv : Ed] EmptyVen 14 Jan 2011 - 20:39
Toujours dans le métro, Ed répondit au question que Jann lui posa, le jeune adolescent ne se doutait pas que ce fameux Ed aurait ce genre de caractère, il pensait plutôt à ce que ce soit un mec qui s'est monté la tête du à sa haute position dans la Ligue Baby. Même si son pouvoir n'a pas été révélé, le copieur savait que son pouvoir était surement plus impressionnant que celui qu'il possédait, enfin, on ne peut pas juger quelque chose alors qu'on a pas la moindre idée de ce que c'est. Ce métro était rempli de personne assez intimidante, la plupart semble être des voyageurs et voyageuses. C'est alors que le groupe de voyageur qui étaient dans le métro avant Jann se levèrent pour... Changer de place, quand le métro s'arrêta au Village Puzzle plusieurs personnes descendirent, et bien le groupe de voyageur louche prirent la place des personnes s'étant levé... Pourquoi ? La réponse du pourquoi du comment était inconnu pour Jann.

Jann se dit dans la vraie vie est ce qu'il aurait rencontrer Ed Free, surement pas, ce personnage est célèbre à Dreamland mais pas dans le monde réel, enfin Jann ne le connaissait pas dans le monde réel et lui non plus n'était pas connu. Le copieur mit sa main droite dans sa poche droite, c'est dans cette poche que ce trouve la copieuse d'arme, le trésor de Dreamland de rang D permettant de copier l'arme d'une personne une fois celle-ci touchée, Jann avait l'intention de copier ce fameux panneau, le problème est qu'Ed ne sera surement pas d'accord pour me permettre de le faire, et le petit blond s'autorise à copier l'arme d'une personne que si c'est un adversaire, Ed n'est pas un adversaire, du moins pour l'instant, mieux vaut créer une relation amical plutôt que de s'en faire un ennemi, étant donné que Jann n'a pas (et n'aura surement jamais) le niveau du troisième de la Ligue Baby.

L'un des voyageurs louches fouilla dans son sac, celui qui permet à la personne le possédant de stocker des objets de n'importe quelle taille, il avait rentré sa longue épée à l’intérieur juste avant d'entrer dans le métro, qu'était-il en train de chercher ? Et puis zut, pour l'instant c'est pas ça le plus important, c'est quoi le plus important ? Jann vit que le Métro s'arrêta dans un royaume de la zone 1 qui était celui de Peltonia, des personnes partirent et d'autre entrèrent, le royaume de Peltonia ? Une partie de Dreamland que Jann n'a jamais visitée, ce serait bien d'y jeter un coup d'oeil une nuit. Après que le métro reprit la route, il s'arrêta dans un village de la zone 2... Cela veut dire que les attaques de monstres vont commencer, le royaume de la zone 2 est Discoland, encore une partie de Dreamland non visitée par le copieur. Encore assit à coté de Ed Free, le métro reçu une secousse, l'adolescent se tourna vers Ed et lui demanda.

C'est ça les attaques de monstre ?...

La peur avait-elle commencée à s'emparer du corps de Jann, le fameux copieur n'avait pas réellement l'habitude de combattre des monstres, la seul fois ou il en avait combattu un il a failli mourir, il esperait ne plus jamais rencontrer ces créatures mangeur de voyageur.


HRP : C'est un post court et merdique, j'avais pas vraiment d'inspi : HRP
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MessageSujet: Re: Le métro de Dreamland [Pv : Ed] Le métro de Dreamland [Pv : Ed] EmptyLun 17 Jan 2011 - 15:22
Et toc, je n'étais pas un diablotin mais c'était pas pour demain que des ailes iraient me déchirer les omoplates et que j'aurais une auréole sur le crâne. Disons que je savais profiter des opportunités qu'on me présentait en n'omettant que quelques détails au pire (ou alors en usant des méthodes traditionnelles pour faire passer d'autres expressions). Mes lunettes de soleil dansaient derrière mes yeux tandis que je me félicitais intérieurement pour mes vilains tours. On pourra colporter mon attitude pacifiste afin d'atténuer les quelques rumeurs tapageuses sur moi (qui étaient complètement vraies, c'était bien pour ça que je faisais tout pour les éliminer ou bien les calmer).
Pendant ce temps-là, on s'arrêta à quelques stations. Je connaissais bien les moyens de transport franciliens, donc j'avais du mal à comparer le Métro de Dreamland avec un véritable métro. Le principe me faisait plus penser à un TER ou encore un RER. On mettait plus de temps entre les arrêts qu'un simple métro, qui arrivait à chaque station toutes les quarante secondes. Ici, ce serait plus quatre minutes. Ah, et j'omettais aussi quelques détails insignifiants, comme quoi on devait certainement aller à la vitesse d'un avion pour permettre l'exploit de traverser des Royaumes entiers sans entreprendre plusieurs heures de voyage. Puis aussi que quelques fois, des monstres arrivaient et bouffaient la rame, histoire de. Sinon, c'était exactement comme un TER ou RER francilien. Même si j'étais obligé de l'avouer (bien que je n'ai jamais cherché à faire des études approfondies sur ce sujet), que mon instinct me soufflait qu'il n'était jamais en panne, doué d'une origine magique. De toutes façons, il n'aurait jamais le temps de tomber en panne, avec dix tonnes de méchanceté sur les rails, se servant des trains comme un bar à sushis. J'en profitais pour lâcher quelques phrases à ce sujet :

« Pas de problème. Enfin, si ! Mais pas trop de problèmes. Il suffit d'espérer que les bestioles attaquent la rame après que tu sois descendu de ta station. Sinon, tu assumes la prise de risques. C'est un casino, et le pari qu'on fait quand on monte dans ce wagon est assez élevé. »


La prise de risques. Je vivais sur Dreamland pour la prise de risques. Que ce soit consciemment ou inconsciemment. Même si je préférais largement qu'on ne me fasse pas chier dans le Métro. J'avais le cul posé pépère sur mon siège et je n'avais aucune envie qu'on m'y enlève pour me boulotter.
Je levais un petit œil par-dessus l'épaule de mon interlocuteur pour voir un des trois Voyageurs que j'avais repéré farfouiller dans son sac. Je détachais mon visage du sien, jusqu'à ce que je vis qu'il sortit une grosse boîte marron, aussi grande que le bagage en question. Je reportais mon attention sur cette boîte. Un rectangle banal, on aurait cru qu'elle était en mauvais carton. Mais cette boîte avait un fil qui dépassait, et ce fil donnait sur un interrupteur rouge. Et là, ma méfiance s'accrut fortement jusqu'à penser que ces trois gus étaient des terroristes. Car après avoir vécu plus d'une vingtaine d'années de ma vie, à m'être gavé de films, de mangas, d'avoir vécu quelques mois sur Dreamland, j'en avais tiré une théorie qui se vérifiait à chaque occasion : il fallait TOUJOURS se méfier des interrupteurs et SURTOUT quand ils étaient posé sur une machine inconnue.
L'homme en question hocha la tête, chuchota quelques chuchotements à ses deux compagnons qui hochèrent la tête à leur tour. Puis il appuya sur l'interrupteur. Ses deux compères firent de même après lui. Mes sourcils se froncèrent, comme si dans mes gènes, un instinct me dictait qu'il fallait les froncer juste avant de mourir. Mais il ne se passa strictement rien. Mes sourcils froncèrent à nouveau de surprise. Un interrupteur aussi grossier qui n'aboutissait à rien, c'était comme un lit de rivière sans rivière : ça n'avait d'aucun sens, et de cette inutilité se dégageait une petite tristesse. Puis celui qui avait appuyé sur le bouton carmin donna la boîte au type aux cheveux longs qui sortaient tout droit du film « Le Dernier des Mohicans » avant de lancer quelques apostrophes générales :


« Eyh ! EYH !!! Voilà. Maintenant que tout le monde m'écoute, je peux vous dire que nous atteindrons l'autre station dans un quart d'heure. Mes amis et moi avons piégé le Métro de ce dispositif. C'est un appât ! Vous savez tous que des monstres s'attaquent aux trains : nous sommes en train de les attirer et ils viendront sous peu. Ne cherchez pas à nous attaquer, vous ne pourrez pas détruire notre boîte. La seule façon d'inverser le processus soit que nous appuyons sur cet interrupteur tous les trois. En gros, vous ne pouvez pas l'annuler aussi facilement. Pour que nous décidions d'arrêter la machine, je vous prierais que chaque Voyageur de la rame nous offre deux cent EV chacun. Sinon, vu le nombre de monstres qui vont rappliquer avant que nous n'entrions en gare, vous serez tous morts. Vous pouvez essayer de sortir, mais je vous le déconseillerais à ma place. »

Bordel ? Le mot qui conviendrait le mieux à la situation actuelle, très certainement. On était complètement pris au piège fallait dire, et ce de manière si simple. Il y avait quelques Voyageurs en plus dans la rame qui commençaient à se regarder, à ronchonner en hésitant jusqu'à protester vivement. L'inconnu sortit une immense épée, et tout le monde prêta soudainement une oreille attentive. Il répéta ce qu'il avait dit lentement. Je tournais soudainement la tête pour savoir pourquoi il ne valait mieux descendre du Métro : à travers la vitre, je vis parfaitement un grand vide. Les rails étaient suspendus dans le ciel par des poutres gigantesques et verticales. On était si haut qu'on côtoyait les nuages. Le sol était invisible, et je doutais même qu'il y en ait un dans le Royaume qu'on traversait. S'il y avait des monstres, ils avaient intérêt à savoir voler. Et donc effectivement, il ne valait pas mieux descendre du train en route. Ce serait un aller simple pour le plancher des vaches, un trajets d'une heure jusqu'à l'extinction des feux définitive.
La stratégie la plus simple serait de les attaquer pour leur foutre le doigt sur l'interrupteur une fois qu'ils seraient inconscients. Mais c'était trop simple, il devait y avoir une parade quelconque. Entourés d'ennemis, il devait savoir qu'il y aurait cette alternative. Trois contre vingt, ils ne parieraient pas sur eux. J'avais peur de parler à mon compagnon de sorte qu'on nous menace ou un truc dans le genre. Je cogitais durement, essayant de savoir comment je pourrais faire pour pallier à cette situation désespérante. Jusqu'à une nouvelle donnée entra en jeu :


« Si moi seul appuie sur le bouton et que sous les trois secondes aucun de mes compères ne l'ait fait, la machine explosera dans une déflagration suffisante pour tous vous tuer, ainsi que faire chuter dans le vide les autres voyageurs dans les wagons avant et arrière. Bref, un signe de rébellion et vous périssez tous. Nous avons les moyens de nous échapper donc ne vous inquiétez pas pour nous. Et maintenant, faîtes abouler les EV. »


Puis enfin, le type aux cheveux longs s'empara de la boîte et la mit dans un sac à dos vert qu'il portait à son dos. Il avait un sourire qui venait souligner les propos de son boss. Le troisième larron commença à faire l'aumône aux Voyageurs. Un putain de piège de merde, voilà ce que c'était.
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MessageSujet: Re: Le métro de Dreamland [Pv : Ed] Le métro de Dreamland [Pv : Ed] EmptyVen 21 Jan 2011 - 19:34
Monter dans un métro sans savoir ou il va nous emmener, et encore moins ou on veut aller, c'est ce qu'était en train de vivre Jann, le jeune adolescent assis sur une des chaises du métro, attendant peut être qu'un royaume l’intéresse pour que ça lui donne envie d'aller le visiter, et ainsi dire au revoir à Ed pour peut être le retrouver dans une autre partie de Dreamland. C'est alors que le visage du troisième de la Ligue B Changea brusquement d'expression, les sourcils froncés c'est ce qui donna à Jann un sentiment qu'il se passait quelque chose, que pouvait-il bien regarder ?

« Eyh ! EYH !!! Voilà. Maintenant que tout le monde m'écoute, je peux vous dire que nous atteindrons l'autre station dans un quart d'heure. Mes amis et moi avons piégé le Métro de ce dispositif. C'est un appât ! Vous savez tous que des monstres s'attaquent aux trains : nous sommes en train de les attirer et ils viendront sous peu. Ne cherchez pas à nous attaquer, vous ne pourrez pas détruire notre boîte. La seule façon d'inverser le processus soit que nous appuyons sur cet interrupteur tous les trois. En gros, vous ne pouvez pas l'annuler aussi facilement. Pour que nous décidions d'arrêter la machine, je vous prierais que chaque Voyageur de la rame nous offre deux cent EV chacun. Sinon, vu le nombre de monstres qui vont rappliquer avant que nous n'entrions en gare, vous serez tous morts. Vous pouvez essayer de sortir, mais je vous le déconseillerais à ma place. »

Oulala, les personnes se trouvant dans le train sont dans la merde, une merde très très noire. Ev ? C'est la première fois que Jann entend parler de ça, qu'est ce que c'est ? Donc Jann ne connaîtrait pas tout de Dreamland, déjà que ce monde était assez difficile à comprendre, en plus de ça il y a encore un truc à comprendre. Pendant que l'adolescent était en train de stresser car il ne savait pas ce qu'était les Ev et comment les donner. Se tournant vers Ed, Jann s'apprêtais à lui demander qu'est ce qu'était les Ev quand.

« Si moi seul appuie sur le bouton et que sous les trois secondes aucun de mes compères ne l'ait fait, la machine explosera dans une déflagration suffisante pour tous vous tuer, ainsi que faire chuter dans le vide les autres voyageurs dans les wagons avant et arrière. Bref, un signe de rébellion et vous périssez tous. Nous avons les moyens de nous échapper donc ne vous inquiétez pas pour nous. Et maintenant, faîtes abouler les EV. »

Jann était donc le seul à n'avoir pratiquement rien compris à ce qui se passe, il s'était tellement concentré sur ce qu'était les Ev qu'il n'avait pas tout écouté, donc si on récapitule tout dans la petite tête de Jann, les trois voyageurs voudrait des Ev, sinon il exploserait le wagon, ok... Rien de plus facile à comprendre, enfin c'est tout ce dont Jann avait écouté et donc compris, car le voyageur avait parlé un bon petit moment, donc ce qu'a retenu Jann par rapport au temps qu'a parlé le voyageur, le copieur a donc retenu deux cinquième voir moins. Le copieur se tourna vers Ed, celui qui est le plus expérimenté de Dreamland des deux.

Comment on va s'en sortir... Si je te dis ça c'est parce que je n'ai aucune idée de ce qu'est les Ev et comment on les donnes.

Jann va surement se faire passer pour un sale petit emmerdeur de première et surtout un petit nouveau inexperimenté de Dreamland, alors que ça fait quand même 3 ans qu'il a découvert Dreamland, mais en tend que rêveur ayant pris conscience de Dreamland et pas en tend que voyageur. Donc comment va s'en le pauvre Jann ?


[C'est un post de merde, je n'avais pas beaucoup d'inspi parce que je viens de terminer les Brevets blanc et j'ai encore trop de truc dans la tête]
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MessageSujet: Re: Le métro de Dreamland [Pv : Ed] Le métro de Dreamland [Pv : Ed] EmptyDim 23 Jan 2011 - 22:05
J'aurais pu essayer de leur tendre un piège quelconque mais la boîte était au dos de l'un des trois terroristes. Et ils ne nous avaient pas tout dit. Juste le minimum nécessaire pour qu'on n'essaie pas de se rebeller. Je pensais que le leader n'était pas le seul à pouvoir faire exploser la boîte à retardement, chargée d'explosifs. Donc quoiqu'on tentait comme action, on risquait de tous crever. Le train entier se perdrait dans le vide, provoquant je dirais, une bonne centaine de morts. On ne pouvait pas prendre de risques inconsidérés comme ça. Je ne savais pas pour les autres passagers mais je ne pourrais pas réchapper à ce piège, sauf si Dame Fortune me souriait. Et si j'avais bien compris quelque chose sur Dreamland, c'était que Dame Fortune faisait comme tout le monde à ces heures avancées : elle pionçait. Donc ne compter que sur moi-même. Tout pouvait être rendu possible dans Dreamland et n'importe quelle équation qui se trouvait être des valeurs sûres dans le Monde Réel avait de nouvelles inconnues une fois dans les Rêves. Tenter sa chance, c'était comme foncer dans une lumière vive. On n'y voyait rien et foncer en avant était le risque de se brûler méchamment, ou bien de reposer ses yeux après avoir passé le spot.
En trois secondes, je fus complètement paralysé, étourdi par les nombreuses réflexions qui essayaient de me sortir de cette situation. Il y avait une chose dont j'étais sûr : je ne pourrais pas sauver ma peau sans sauver celles de tout le tram. Mon raisonnement devait prendre en compte ce principe. Je me mis aussi à réfléchir dans le sens inverse : cent EV ? Devait-on prendre le risque pour cette somme, aussi grande fut-elle ? Ne valait-il mieux pas se laisser faire et ainsi sauver notre peau ? Le problème était aussi le suivant : il suffisait qu'un type pétait les plombs, un gars qui ne voulait pas se soumettre, et c'était tout le monde qui était en danger. L'idée principale était donc de prier, ne pas bouger à moins qu'on ait un plan du tonnerre.

Le voisin s'empressa de me regarder comme s'il savait depuis des années que j'étais le Messie, et qu'il attendait que je provoquai un miracle pour montrer à tout le monde ma sur puissance. Désolé mais j'étais dans la merde comme tout le monde et je serais même le premier à leur filer mon EV pour qu'ils s'en aillent. Et qu'on survive. Accessoirement. Il y avait le gars aux paumes cramés qui passait dans les rangs (ce n'était pas un contrôleur du feu, c'était étrange. Ces derniers ne pouvaient pas être brûlés. Il devait posséder un pouvoir particulier, ou bien un artefact quelconque). Il analysait toutes les tronches des passages pour savoir s'il y avait des Voyageurs dans le lot. Je pouvais remarquer que moi et Jann étions en fin de rame : on serait interpellé en dernier. Dans le wagon, il y avait exactement onze Voyageurs. Les trois connards, mon voisin et moi plus six quidams qui n'avaient pas l'air si puissant que ça. Un des six en question commença à se flouter un peu tandis qu'une partie de son bras eut disparu dans un sac spécial tenu par le drôle de terroriste. Celui qui portait la boîte sur son sac à dos et le chef avec son immense épée défiaient toutes actions du regard.
Mon interlocuteur me demanda ce qu'était l'EV, et comment le refiler aux gens. Je faillis en soupirer : comment lui faire un cours sur l'essence de vie avec autant d'élèves indisciplinés dans les parages. Désolé mon pauvre vieux mais je ne pouvais pas te le dire. C'était comme enclencher son pouvoir quoi, un truc naturel. Comme si ta carte bleue était en toi. Mais autant Jann avait pu me chuchoter cette question sans qu'on nous engueule pour conspiration, autant je ne pouvais plus lui répondre. Le percepteur n'était plus très loin et ils avaient déjà trois cent EV : ils n'hésiteraient pas à faire sauter la rame s'ils sentaient qu'il y a un problème puisque de toutes façons, ils avaient déjà une partie de leur butin. Pire encore comme information : les Voyageurs qui venaient de se faire drainer une partie de leur essence vitale paraissait être soit tombé dans la plus extrême des fatigues, comme un nuage qui aurait pris des formes et des couleurs, soit perdait tout simplement un membre (certains un bras, d'autres une jambe, d'autres la... la main...). Soit encore les deux symptômes en même temps. S'il devait y avoir bagarre, ce ne serait pas sur eux qu'on compterait. Donc en plus d'être mortellement organisés, chaque seconde qui passait diminuait les forces opposantes.

Désolé Jann mais tu devras te débrouiller. Ce serait bientôt notre tour, on était les suivants après la pauvre fille. Avec de la chance, les terroristes seront trop avides pour te tabasser si tu leur posais la question : ils t'expliqueraient comment faire afin qu'ils puissent te dépouiller au mieux. Mais dans une autre alternative... ils penseront qu'il y a un complot visant à les nuire (ouais, y avait pas beaucoup de Voyageurs qui ignoraient ce qu'étaient l'EV)/ Ils pourraient trouver ça tellement louche qu'ils pourraient décider de tout faire sauter. Les hors-la-loi en opérations devaient avoir un mental d'acier, sous peine de compromettre leur situation. Tout pouvait dégénérer avec un esprit humain terrorisé.
Je reconsidérais la situation. Il y avait une bombe qui servait à exploser le train, le même objet qui permettait d'attirer d'hideuses bestioles. Bref, si je ne voulais pas coopérer, il fallait que mon principal objectif soit cette stupide boîte faite maison qui nous tenait en cisailles. Je devais me débarrasser de cette boîte et tous nos problèmes seraient réglés. Si j'avais les trois Voyageurs contre moi, je pensais que je pourrais les égaliser en y mettant du mien. Ils ne paraissaient pas bien dangereux, relativement. Mais la boîte en question était sur le dos d'un type. Et je soupçonnais ce gars d'avoir un pouvoir lui permettant des déplacements améliorés, comme la téléportation ou des ailes. Mais il fallait aussi tenir compte qu'isoler la boîte du train, ça pouvait continuer à émettre jusqu'à ce qu'on fasse bouffer par les monstres. Un plan naquit dans mon cerveau. Il avait ses inconvénients mais il possédait l'avantage absolu : il pouvait marcher. Sachant que le type avait fini sa collecte avec l'autre, je pouvais parler à Jann pour lui expliquer le plan rapidement. On serait des opposants, il faudrait juste se dépêcher.


« Je m'occupe d'isoler la bombe, mais elle continuera à attirer les monstres vers le train. Mène la révolte contre les deux nazes qui resteront dans les wagons. Le but est de tous les massacrer le plus rapidement possible pour désactiver l'engin. »

Et dès lors que je finis ma phrase, que le mec aux paumes brûlés s'apprêtaient à brailler à ses potes qu'il y avait rébellion quand il nous entendit, mes yeux virèrent au noir le plus profond, et mes cheveux dansaient sur mon crâne. J'étais tout simplement en train d'activer mon pouvoir.

Premier Portail : Devant moi, invisible aux yeux des gens.
Second Portail : Devant l'indien aux cheveux longs qui tenaient la bombe, dont l'index commença à s'approcher de l'interrupteur.
Déplacement de Portail : Le premier portail à mon commandement, s'enfuira au-dessus du wagon, à l'air pur et au ciel démesuré.
Effet provoqué : D'une torsion de la cheville, d'un élan fulgurant mu par la peur de me faire exploser la gueule et de précipiter dans le Styx une centaine de personnes, je traversais mon portail et me retrouva à l'autre bout du wagon, devant le gars à la boîte noire. Ce qui suit n'a pas duré plus de trois secondes. Avec l'élan, j'avais plaqué l'indien contre la paroi du wagon dans un tintement métallique. Il avait failli appuyer sur le bouton rouge mais le choc lui fit perdre tout espoir d'explosion. Puis je agrippais par les épaules et fit bouger le premier portail comme précédemment dit. Comme un nageur aux Olympiques qui fait un demi-tour sous l'eau, je posai mon pied contre la même paroi du wagon, et poussais au maximum. Je fis envoyé en arrière par ma propre force toujours en tenant l'indien, puis nous traversâmes ensemble le second portail. Et au lieu de réapparaître à-côté de Jann, nous nous retrouvâmes sur le toit du wagon, l'endroit où j'avais déplacé le premier de mes portails invoqués.

Nous fîmes un roulé-boulé sur le toit tandis que j'annulai mes portails pour que personne ne me gênait dans le combat. Maintenant, la bombe était en-dehors et elle ferait moins de dégâts si elle explosait. Mais ce n'était pas mon seul argument de vente. Toutefois, avant toute chose, je devais vérifier si le Voyageur ne pouvait pas tout simplement être éjecté du trajet. On aurait ainsi beaucoup moins de mal à se donner si on rayait du combat un des terroristes plus leur principale menace. Puisque j'étais au courant pour les portails et que je n'eus droit à aucun effet de surprise, je pus me stabiliser et me mettre debout plus rapidement que l'autre indien. Le temps qu'il se ressaisise de cette attaque éclair, il put me voir foncer vers lui la rage au ventre, le panneau de signalisation dans le dos. Il se prit un super crochet du droit signé Ed Free. Puis j'enchaînais avec un coup de pied dans la nuque qui fit basculer son corps dans le vide. Il tomba du wagon à mon grand plaisir. En espérant qu'on en soit vraiment débarrassé...
Mais comme je l'avais si bien prédit, on n'avait pas donné la bombe à n'importe quel Voyageur. Car celui-ci pouvais avec aisance se mouvoir dans les airs. Alors qu'il venait de chuter du toit du métro, normalement supposé ne plus en revenir, le voici qu'il réapparut dans mon champ de vision. Une paire d'ailes lui avait poussé dans le dos. Elles étaient moches comme tout, de couleur vomi, des plumes sales. Mais elles venaient de lui sauver la vie. Il y avait toujours cette foutue boîte dans son dos. Il se reposai sur le toit avec un ricanement sinistre, de ceux qui disent qu'on n'avait jamais vraiment voulu ricaner.

« Je ne sais vraiment pas à quoi tu pensais pour t'être rebellé comme ça. La bombe est assez puissante pour exploser ce wagon où que je sois, et les deux contingents. Cela ne servait à rien d'avoir déplacé le combat.
_ Excuse-moi volatile, tu n'as pas remarqué que je pouvais te téléporter là où je voulais ? Tu fais mine d'appuyer sur la bombe, il me restera trois secondes pour l'envoyer au loin et nous sauver tous. Et aucun de tes camarades ne pourra me tomber dessus. »


Il ne répondit rien mais la veine qui palpitait sur son front parlait pour lui. Ses doigts étaient devenus d'immenses serres. Je sortis mon panneau lentement, donnant au combat la pleine mesure qu'il méritait. Maintenant, on marchait sur des charbons ardents. Le problème : si ce connard essayait quand même d'allumer la bombe, il n'y avait qu'une chance sur deux pour que je puisse l'envoyer exploser ailleurs. Mais tant qu'il l'ignorait...
Pour les deux guignols qui étaient restés en dessous, je ne savais vraiment pas comment il fallait les faire. Soit tous les Voyageurs s'y mettaient, soit ils ne restaient que Jann pour affronter les deux terroristes. Dans le premier cas, je voyais bien le chef s'enfuir dans un autre wagon ou je ne savais quoi. Il faudrait être prêt à battre tout le monde rapidos afin de désactiver cette connerie ambulante d'appât explosif.
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MessageSujet: Re: Le métro de Dreamland [Pv : Ed] Le métro de Dreamland [Pv : Ed] EmptyVen 28 Jan 2011 - 17:56
Le fait qu'une bombe se trouve dans le métro et qu'en plus elle attire des monstres, déjà que Jann avait du mal à en combattre un, alors plusieurs je vous dis pas si ce sera une galère, mais étant donné qu'il y a beaucoup de voyageur (bien qu'ils n'ont pas l'airs puissant), ce sera surement facile, mais si ils font un mouvement les trois voyageurs ennemis feront exploser le métro, donc leurs actions sont très limitées. C'est alors que Mister Ed Dit à Jann qu'ils allait isoler la bombe, bien que les monstres seront attirés, et que Jann devait mener une révolution contre les ennemis. Après qu'un des terroristes s'approcha de Jann et d'Ed pour récolter les 100 Ev, le troisième de la Ligue baby lui sauta dessus et... Ils ont disparu. C'est alors que le copieur dit.

"Mais, j'ai rien compris à ce qu'il veut que je fasse..."

Jann se leva de son siège, bien que tremblant du à la réaction prévisible qu'auront les deux voyageurs terroristes restant, l'un tenait fermement son interrupteur, levant son pouce pour appuyer, Jann sorti sa copieuse d'arme et la changea en fusil pour tirer rapidement sur l'homme. Le projectile tiré toucha sa cible, l'homme tomba au sol quant à l'autre il commençait à paniquer pour ensuite voir son aura monter très rapidement, une aura que Jann a ressenti face à Ed, bien que celle qui est ressentie à présent et moins puissante. Jann regarda les autres voyageurs et leur dit.

"Levez-vous les gars...

Les filles commencèrent à regarder Jann d'un air bizarre, comme-ci c'était lui l'ennemi dans l'histoire.

...Et les filles, Bottons le cul de ces enfoirés"

Bien que tous les autres voyageurs s'étaient levés, le terroriste encore debout disparu, quelques minutes plus tard, tous les voyageurs du métro tombèrent K.O, quant aux rêveurs, qui étaient très peu, se réveillèrent du à leur mort et les créatures de Dreamland aussi furent K.O, il restait que Jann, l'adolescent avait senti qu'il avait reçu deux coups de poings, mais des coups comme ça il en a reçu beaucoup, donc deux coups ne le mettront pas K.O comme les autres voyageurs du métro qui devaient être à leur troisième ou cinquième nuits.

"Tu es d'un niveau plus grand que les autres, on va bien s'amuser toi et moi. J'avais peur de la vitesse, quand j'avais six ans, mon père avait trop bu et quand il a conduit la voiture il est allé très vite, tellement qu'on a fait un acci... "

"Ta gueule"

"Espèce de petit merdeux, j'vais t'apprendre à me manquer de respect, bien regarde ça... Speed Sonic"

Ce qui choquait Jann, ce n'était pas que son adversaire avait disparu, c'était qu'il n'était pas triste d'avoir perdu son ami, celui que Jann a tué en lui tirant dessus, c'est étrange. Après ça, l'homme tourna autour de Jann tout en lui donnant plusieurs coups, le copieur reçu les assauts de son ennemi de plein fouet, tombant à genoux du à la rapidité des coups, son adversaire réapparu. Les coups donnés par le sonic junior n'étaient pas très puissant, ils étaient juste rapide, étant donné que Jann possède des capacités un peu polyvalente, il est rapide et donne des coups qui font mal, ce qui serait bien c'est d'immobiliser son adversaire, car le copieur a essayé de frapper Sonic Jr à plusieurs reprises, mais rata à cause de la vitesse démesurée du terroriste.

Sonic Jr réutilisa sa technique Sonic Speed, puis Jann invoqua sa faux, et tourna sur lui même son arme tenue au bout par ses mains, puis l'adversaire se dit toucher par l'arme dans le ventre.

"Tu dois être vraiment bête et faible pour te faire avoir par un coup aussi basique que celui que je viens d'utiliser"

Se Disant qu'il avait fini sa part du travail de héros qu'il avait à faire, Jann regarda le terroriste qui devait être mort, car justement il vient de se relever et le trou causé par la balle du fusil de Jann se referma et cicatrisa à une vitesse extraordinaire. Un pouvoir comme ça c'est du jamais vu à Dreamland par Jann, c'est ce qui le scotcha et lui boucha sa bouche.

J'avais une peur bleu de me blesser, donc maintenant je suis invincible, mais comme tu peux le voir mon pouvoir n'est pas fait pour le combat, donc ...

L'homme couru vers Jann, le copieur couru aussi vers lui et se prit un puissant High Kick dans la joue droite, bien que le mouvement fut copié, ce coup faisait très très mal, comparé au petit coup de Sonic Jr, finalement la part de travail de Jann n'était pas encore terminé...
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MessageSujet: Re: Le métro de Dreamland [Pv : Ed] Le métro de Dreamland [Pv : Ed] EmptyMer 2 Fév 2011 - 20:05
Bon, je devais faire confiance à l'autre Voyageur en bas. Je ne savais pas jusqu'où allait sa force, mais il serait certainement entouré d'un minimum d'aide. Et surtout, il m'avait dit qu'il avait survécu à quelques épreuves. Ce n'était pas un nouveau et il savait à quoi s'en tenir quant aux combats féroces que pouvaient se lancer certains Voyageurs. S'il avait survécu à un connard de merde de psychopathe, il pourrait combattre deux Voyageurs avec l'aide d'autres gens. Sinon, bah... tout plan avait ses risques et je n'étais pas stratège. Et j'étais désolé d'avance pour le pauvre gars. Pour une fois que quelqu'un était assez cultivé pour lire le journal et me reconnaître, il vaudrait pas mieux qu'il meurt (je sais, je continuais sur ma lancée mégalomane).

Je regardais le piaf qui me lorgnait de ses yeux devenus sombres. En plus des ailes qui lui barraient le dos, ses ongles étaient devenus plus griffus. C'était que le canari avait des serres. Je le lorgnais sans grand intérêt, histoire de l'énerver. Quelqu'un qui s'énervait faisait souvent des erreurs stupides. Heureusement pour moi, il ne semblait pas très costaud, bien qu'il fut dans son élément. Ce n'était vraiment pas le cerveau de la bande, ni même les muscles. Je n'aurais aucun mal à m'en défaire seul. Seul voulant dire ici, sans utiliser mon pouvoir. Je n'avais jamais vu sa tête quelque part, c'était donc un newbie, ou un truc du genre. En tout cas, il n'avait pas contribué à un exploit qui l'aurait envoyé direct dans le magazine spécial Dreamland, aussi petit soit l'article qui lui était consacré. Le seul type qui utilisait les zoziaux pour se battre que je connaissais avait été un des plus dangereux adversaires que je n'avais jamais combattu. Un invocateur que j'avais rencontré lors du tournoi des nouveaux Voyageurs, en pleine finale. Ce gars était assez défoncé pour exploser tout le terrain : une seconde trop tard et je me retrouvais éparpillé en cendres façon vampire à Barcelone.

Ma dernière pensée avant que le Voyageur ne fondit sur moi, toutes serres dehors fut qu'il faisait très froid et que j'allais congeler si ça continuait. D'ailleurs, le froid n'aiderait pas mon ami et ses ailes fragiles. Je me mis en position pour esquiver le premier assaut. Pas rapide, pas puissant, il allait déguster à la prochaine. Il remonta en piqué dans un sifflement désagréable avant de me retomber dessus. Je fis une roulade simple pour ne pas m'entailler. Il ressemblait furieusement à une harpie, bien que le sexe n'y soit pas. Une nouvelle fois, le piaf prit de l'altitude, cachant le soleil avant de lancer une nouvelle attaque. Puisque la roulade avait bien marché, j'en tentais une autre. Mais puisque j'étais crétin, je n'avais pas du tout anticipé les manœuvres de l'oiseau : s'attendant à une esquive de côté, il avait rabattu une de ses ailes pour tourner à quatre vingt dix degrés. Il me rentra finalement en plein dedans, me poussant furieusement vers le vide. Je parvins à me retenir au toit du véhicule d'une seule main, l'autre tenant mon panneau de signalisation. Là, j'avais un problème. Et le piaf, bien loin de remonter, s'agrippa à mon dos avec ses pieds (qui possédaient aussi des griffes tranchantes) et chercha à me labourer le dos avec ses mains. J'eus un hurlement de douleur quand des entailles irrégulières naquirent sous mes omoplates. Je fis ce que chacun faisait dans cette situation : je me jetai sur l'oiseau pour saisir fermement une de ses pattes. Je n'avais rien à perdre, j'avais des portails pour me ramasser en cas de besoin. Mais je n'en eus pas besoin. Apeuré par la surcharge, mon oiseau d'adversaire battit frénétiquement des ailes pour se hisser par-dessus le toit et me larguer sur le wagon (maintenant, celui où combattait Jann était bien plus loin, trois wagons nous ayant passé devant en attendant que l'autre me remonta).

Tandis qu'il me lâchait, je lui lançais un coup de poing dans la cuisse, sans aucune autre conséquence que de l'énerver et de me faire mal à la main, faute de préparation adéquate. A cause de l'air frais qui me fouettait le visage, j'avais le teint cramoisi. L'oiseau prit de la hauteur pour changer, et se mit en face de l'astre qui brillait. Le saligaud ! Il allait profiter des rayons pour m'aveugler et ainsi m'attaquer plus facilement. Une seule solution face à cette ordure (puis en plus pour retrouver mon wagon originel) : foncer tout droit. Alors qu'il s'élançait vers ma personne, il fut surpris de me voir en train de courir. Déconcerté, il plongea inconsciemment un peu plus pour me rattraper (le wagon allant vers le soleil si je puis dire, l'astre se trouvait devant mes yeux tandis que je sprintais tout droit). Et comme mon adversaire plongea comme un imbécile, il sortit des rayons aveuglants. Je réussis à anticiper sa course qu'il n'avait pas prévu afin de lui balancer un bon coup de poing dans le bec (pas de panneau possible ici, il aurait cogné contre le toit dans sa préparation vu que je visais le ciel). L'oiseau eut une course bizarre, au ras du sol. Je fis un demi-tour et continuai mon offensive. Je lui offris une belle raclette de beignes. Il s'éloigna en un coup de griffe vers mon museau, que je parvins sans peine à esquiver en me baissant. Le connard de merde... Il se posa à dix mètres de moi et me cria :


« Arrête ! Les monstres arriveront d'une seconde à l'autre. Laisse-moi deux cent EV et je mettrais fin au combat !
_ Va te faire, Titi
, lui lançais-je en soulignant mes propos avec un doigt d'honneur.
_ De toute façons, c'est trop tard pour vous. Je les vois ! Je les vois ! »

Je me retournais. Ce connard de merde avait raison. Il y avait d'innombrables points noirs qui constellaient l'horizon, aussi nombreux que des moutons de poussière sous un lit situé au grenier. Merde, tout ça allait très mal. Mais alors, très, très mal. Le train ne pouvait pas aller plus vite, jamais au grand jamais il ne pourrait les semer. Bref, je commençais à baliser furieusement. Même si on parvenait à arrêter l'alarme qui les attirait, ils resteraient ici s'occuper du casse-croûte métallique qui fendait les cieux. On ne pouvait plus les arrêter. Ils seraient sur nous dans quelques minutes et je ne pourrais pas les combattre. Dix autres moi ne pourraient pas le faire, imaginez donc ! Ils étaient bien une bonne centaine. Je réfléchis à un plan mais ma tête ne parvenait plus à fonctionner efficacement. Tout ce que je savais, c'était qu'il fallait m'occuper de ce bouffon de Kazooie. Qui avait redécollé vers les cieux en rigolant comme on pouvait rigoler avec un bec. C'est-à-dire, très mal.

Bon, il allait foncer comme un tordu, il était temps d'y mettre fin. Devais-je utiliser un portail ou pas, pour l'éliminer sans perte de temps ? Ce sale con avait toujours la boîte sur lui mais je doutais que les monstres volants ne s'acharnaient que sur le Voyageur. Au pire, il pouvait voler plus vite qu'eux, et laisser le train et ses compagnons se faire dévorer. Il fonça vers moi. Mes yeux étaient remplis de larmes (pas parce que je pleurais et que je pétais les plombs, mais bien parce que le vent était fort). Je préparais mon panneau aussi discrètement que possible. Et dès qu'il fonça vers moi dans un cri de mouette (oui, il restait ridicule jusqu'au bout), je fis un minuscule pas de côté,, et un énorme mouvement des bras qui soupesaient un panneau de signalisation en forme (il s'était transformé pour indiquer que nous étions dans une région à vent violent).


« HOOOOOOMMMME-RUUUUUUUUN !!! »

Le bec fut brisé, les yeux devinrent blancs et rouges tandis que la carcasse de mon ami s'affaissait un wagon plus loin. Puis dès que ce problème fut réglé, mes cellules grises se remirent en marche. Comment échapper aux monstres ? Il fallait prendre de la vitesse. Mais comment ? Je regardais le paysage, le wagon dans lequel on était mon poto Voyageur et moi. Puis j'eus un sourire quand me vint l'idée du siècle. Un sourire que je ne parvenais à deviner ironique, jaune, ou réellement sincère. Il y avait un moyen tout simple pour gagner de la vitesse. Mais pour ça, il faudrait faire confiance à une sale chance de merde. Je regardai les monstres qui se dirigeaient vers nous en hurlant de leur gueule démente. Dans trois minutes, elles seraient sur nous. Et encore...

Mes yeux démontraient une parfaite forme de résolution complètement timbrée. Je ne voyais pas d'idée plus géniale que la mienne, bien qu'elle ne pouvait pas être considérée par cet adjectif en étant sérieux. Mais il fallait d'abord deux conditions pour mon plan. Dont une indispensable à sa mise en œuvre, l'autre indispensable pour pouvoir dormir sur mes deux oreilles en laissant à des gens des chances de s'échapper. Je fonçais vers le piaf complètement dans les vapes. Il était sur le troisième wagon en partant de la tête. Jann et moi étions dans le premier tout court, comme à mon habitude (je prenais toujours le premier wagon du tram ou du métro, quand je séjournais à Paris ; il y avait bien moins de monde). Je retournais son corps assoupi par la douleur massive que je venais de lui infliger (j'en profitais pour écouter les douleurs qui me marbraient le dos avec violence, et j'en grimaçais). Je récupérais la boîte. Je pourrais la jeter en bas mais je doutais qu'elle fut suffisante pour que les monstres se mirent à nous esquiver. Dès qu'ils nous avaient vu, ils se jetteraient sur nous. Ils s'en foutaient de la boîte, tant qu'elle menait à des potentiels repas. Ce fut mon diagnostic quand je vis leur pupille rongée de sang et de sadisme. Je pris donc la boîte avec moi et retournais au premier wagon. Je réussis à retomber avec aisance par une vitre cassée (?) pour me ré-engouffrer à l'intérieur. Je fis deux constats : tout le monde était KO. Les Rêveurs avaient disparu, dérangés pendant leur sommeil, les Voyageurs et les Créatures de Dreamland n'avaient pas dû bien réussir à digérer leur prise d'EV. De plus, le mec aux paumes étranges étaient dans les vapes. Et mon fan se battait contre le dernier des trois gaillards. Et il avait l'air amoché. Malheureusement pour toi mon brave, je ne pourrais pas t'aider de suite. Le dernier terroriste, le chef, n'avait aucune blessure apparente et face à Jann, il sortit son immense épée de son sac, d'un geste lent et particulièrement frimeur. Oh bordel de merde, pas une grosse épée. Je les détestais, les gens qui les maniaient avait normalement le potentiel pour être dangereux avec. Moins de deux minutes avant l'arrivée des monstros. Mon plan tenait toujours mais je ne pourrais pas le réaliser seul.


« EYH !!! Occupe-toi de lui quelques temps, je veux pas qu'il m'attaque dans le dos, c'est compris ? Fous-lui la raclée de sa vie, je prépare un plan pour prendre de la vitesse et se tirer des griffes des monstres ! »
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MessageSujet: Re: Le métro de Dreamland [Pv : Ed] Le métro de Dreamland [Pv : Ed] EmptySam 12 Fév 2011 - 23:09
Le combat était peut être perdu d'avance, Jann ne pouvait pas battre un type qui se régénérait, c'est alors qu'Ed revint dans le wagon, il dit quelque chose à Jann, l'adolescent l'écoutait mais était trop occupé par son adversaire pour lui répondre, son ennemi avait sorti son épée géante qu'il avait rangée avant d'entrer dans le métro, merde, et c'est peu de le dire. Le combat allait reprendre, la copieuse d'arme de Jann se remit à sa forme d'origine, une carte métallique en bronze, l'adolescent avait en tête de copier l'arme de son adversaire et de copier quelque mouvement de son style d'escrime par la même occasion. Invincible man envoya un coup horizontal vers Jann, se dernier esquiva et essaya de toucher l'épée avec son trésor de Dreamland, mais ce fut raté.

Le jeune adolescent transforma son trésor de Dreamland en chaîne attachée à son poignet, au bout de cette chaîne se trouve un boulet à pic, c'est l'arme qu'il a copié d'un dénommé Antony, nouveau venu à Dreamland et voyageur du royaume obscur. Jann envoya le boulet en direction ennemi, son adversaire contra avec son épée, ce qui renvoya le boulet sur l'adolescent qui esquiva de justesse. Jann changea sa chaîne en faux, il chargea vers son ennemi qui donna un coup vertical cette fois, le 176eme de la Ligue B fit une roulade sur le coté gauche pour esquiver, puis il fit un bond vers son adversaire et lui coupa le bras gauche, le sang avait giclé de tous les cotés.

Bien que son adversaire tenait son arme dans sa main droite, il fit une grande coupure sur l'épaule du pauvre adolescent qui fut propulsé à quelque mètre dans le wagon. Le terroriste posa son épée au sol pour "recoller" son bras à sa place, le voyageur qui possède ce pouvoir est impossible à battre, ou alors Jann n'a pas le niveau pour se confronter à un tel ennemi. Jann tenait encore sa faux en main et relança une attaque ennemi vers le visage, le terroriste esquiva et riposta d'un coup de pied gauche circulaire dans les cotes du copieur de Dreamland qui fut propulsé vers le coté gauche et s'entrechoqua sur les sièges du wagon.

Déjà mal en point, ce coup donna le vertige au guerrier imitateur, mais il se releva quand même et avait remarqué quelque chose de louche, quand il a envoyé son coup au visage, pourquoi il aurait esquivé si il peut se régénérer ? C'est louche. Jann usa du pouvoir du trésor de Dreamland pour avoir son fusil entre ses mains et tira plusieurs fois au niveau du visage, le terroriste se pris trois tires sur quatre dans la figure, le quatrième il l'avait esquivé, pourtant Jann a juste tiré un peu plus haut, au niveau du front... Eurêka !!! Pendant que les trous causés par les trois balles se refermèrent, Jann eut un petit sourire Narcissique, il venait de découvrir le point faible de ce pouvoir, toute personne le trouvant peut tuer cet homme. Tous les coups donnés sur le corps de ce garçon se régénère, mais si on attaque le cerveau l'homme ne se régénère pas et meurt.

Jann simula une perte de conscience, invitant son adversaire à vouloir attaquer Ed en traître dans son dos, mais Jann se releva aussitôt, changea son fusil en épée et la planta dans le crâne de son adversaire, le sang avait giclé un peu sur Ed, le pauvre il n'avait rien demandé lui... Puis, le jeune Copieur dit à Ed

Et si on fuyait, car les monstres sont presque là !!
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MessageSujet: Re: Le métro de Dreamland [Pv : Ed] Le métro de Dreamland [Pv : Ed] EmptyLun 14 Fév 2011 - 23:07
Première partie du plan : virer tous ces connards d'autochtones oniriques dont le corps et l'esprit étaient parfaitement reliés. Vu le plan que je mijotais pour sauver ma peau, il valait mieux pour eux qu'il dégage du wagon de tête. S'ils avaient pu choisir entre rester dans la rame avec moi et mon idée folle ou se faire déchiqueter par les monstres, ils auraient directement pris la seconde option. Et ils avaient parfaitement raisons. Même un fou ne resterait pas là. Par contre, les Voyageurs évanouis, ainsi que les Rêveurs qui ne s'étaient pas encore tirés de leur songe, pouvaient rester. Ne soyez pas surpris, je savais bien ce que je faisais... Enfin presque. Mais mon plan avait le mérite de disposer de peu de variables (donc la plus importante était le temps, malheureusement uniforme ironiquement). Mais je devais commencer à enlever le corps des chats sur deux pattes et autres bestioles originaires de Dreamland. D'abord, je me collai à la porte de derrière, qui menait à l'autre wagon pour peu qu'on veuille bien traverser un bon mètre à l'air libre, sur une passerelle branlante au-dessus d'un vide infini. J'abaissais la poignée rapidement mais elle grinça fermement. J'y mis mes deux mains pour la faire céder, et ce ne fut que dans un chuintement qu'elle se laissa faire. Je tirais la porte. Un cyclone d'air frais et violent vint me décoiffer, s'embarquant dans tout le wagon dans un sifflement grave. M'armant de tout mon courage, je marchais sur la petite planche de fer jusqu'à l'autre wagon du métro. Comme de même, j'ouvris la porte devant un public scandalisé. Ils n'avaient aucune conscience de l'attaque terroriste, sinon que certains présentaient un air inquiet devant les points qui noircissaient l'horizon. Certains Voyageurs plus alertes que les autres étaient déjà prêt à se battre, comprenant que le métro de Dreamland allait être une nouvelle fois, assiégé par des monstres bavant l'écume. J'ouvris mes deux mains pour demander le silence avant de prendre une voix forte pour couvrir le vent qui s'engouffrait derrière mon dos :

« S'il vous plaît. S'IL VOUS PLAÎT ! Le wagon de tête s'est fait attaquer par des criminels que nous avons battu. Mais ils ont attiré une horde de monstres euh... sanguinaires. Vous n'avez rien à craindre, je répète, vous n'avez rien à craindre. Je vous demande juste d'accueillir quelques évanouis pour que je puisse nous sauver.
_ Et si on veut pas ?
_ Et bien vous pourrez découvrir à quel point l'adjectif que j'ai utilisé leur convient ! »


Cette question parfaitement inutile avait certainement été dite sur le ton de la plaisanterie mais je n'étais pas d'humeur à blaguer. Surtout que j'allais passer une sale nuit là. Je laissais les deux portes ouvertes, et tandis que mon poto Voyageur se battait comme il le pouvait, je faisais tout pour esquiver le combat, prendre le corps des créatures de Dreamland pour les jeter hors de mon wagon. Certains gars plus sympas que d'autres (ou qui avaient compris que plus vite je me débarrasserais des cadavres, plus vite ils seraient sauvés) m'aidèrent pour ne pas perdre trop de temps, en me prenant les assommés des bras pour les disposer sur des sièges. Cela me prit environ, en me précipitant rapidement, bien deux minutes. Pour le dernier corps, un yéti massif, plusieurs d'entre eux vinrent m'aider à soulever sa carcasse. Je les remerciais avant de leur dire que tout était bon. D'un coup d'œil, je pouvais voir que tous ceux qui avaient des oreilles pointues avaient disparu. Les monstres au dehors étaient bien visibles maintenant, et gueulaient comme des morses en rut. Ils formaient une vague mortelle qui englobaient tout le wagon. Ils allaient effectivement, beaucoup plus vite que lui. Mais j'avais la solution pour prendre de la vitesse et sauver ma vie de Voyageur.

Quand je refermais la porte derrière moi et que je me congratulais pour passer à l'étape supérieure, je reçus une giclée de sang sur mes vêtements. J'émis un sifflement mécontent, juste avant de comprendre que le dernier des terroristes venaient de rendre l'âme. Quatorze, quinze ans, et un Voyageur de tué. Ce gars-là était pas normal, je vous le dis. Bon étape deux. Étape deux... La plus compliquée. Comme un con, je rouvris la porte qui donnait sur l'extérieur pour observer les deux gros aimants qui collaient le wagon à l'autre. A cette vitesse et avec cet élan, il valait mieux oublier de pouvoir les séparer à mains nues. Ouais. Mon but, c'était de séparer le wagon de tête dans lequel on se trouvait. Certes, on gagnerait de la vitesse et on avait la boîte. Peut-être que ça suffirait pour leur échapper, et qu'ils laisseraient le reste de la rame tranquille. Dommage pour moi, je n'y croyais goutte. Franchement, on ne gagnerait pas assez de vitesse pour espérer battre en vitesse ces immondices volantes. Mais après l'étape deux, je me payais le luxe d'une troisième épreuve, la plus simple et la plus dangereuse. Bon, il fallait que je me concentre là. Je fermais les yeux, juste avant de les rouvrir. Ils étaient devenus entièrement noirs.

Premier portail : Il englobait les deux aimants de mon wagon, en train d'embrasser les deux autres aimants de notre voisin de derrière.
Second portail : A cinq centimètres du premier portail, il encadrait aussi les deux aimants de notre wagon.
Effet provoqué : J'usais de mes pouvoirs pour les déplacer les deux en même temps, puis je me concentrais avant d'utiliser mon découpage. Je mis trois secondes sous un terrible pompage d'énergie pour utiliser mon pouvoir, me vidant entièrement de mes forces afin de pouvoir découper les deux aimants. A la quatrième seconde, je relâchai le tout. Un bruit de ferraille explosée plus tard, je pouvais remarquer que les aimants étaient coupés en leur milieu. Ce qui eut pour effet de faire accélérer notre wagon (après une belle secousse) et de laisser sur place ceux des autres, qui ralentissaient au fur et à mesure.

Plus que la dernière étape, mais j'étais complètement crevé. Il me restait quoi maintenant ? Alors, une paire de portails pour jeter le piaf loin d'ici, plus quatre consommés pour découper des parties d'un wagon tout en les déplaçant. Il ne me restait donc plus qu'une seule paire. Tant mieux. Si j'en avais utilisé une de plus avant, ça aurait été la catastrophe. Bon, je fis le point en une seconde de la future connerie que j'allais faire. Je pensais que dans tout l'histoire de Dreamland, aucun Voyageur n'avait sauvé le métro d'une manière aussi dingue, et aussi stupide. C'était le genre de prouesses, de folies, qui me faisais maudire mon jumeau de minuit une fois réveillé. Quand pendant le petit-déjeuner, je repensais aux trucs débiles que j'avais faites la nuit, je tirais une tronche encore plus blasée que d'habitude. Parce que franchement, pour faire un truc aussi stupide... il fallait être sacrément con. Les monstres étaient bien trop proches pour que je laissais à Jann le soin de sortir lui aussi du wagon. Il allait devoir endurer la vitesse folle que j'allais appliquer au wagon. Il m'exècrerait certainement par la suite, mais il sera assez vivant pour pouvoir le faire. Je respirais fort une dernière fois, avant de lui crier d'une voix sèche et très peu convaincue :


« BOUGE VITE !!! RAMENE-TOI VERS MOI !!! »

Puis j'activais ma dernière paire de portails de la nuit. Celle qui nous sauverait tous. Normalement. Je faisais un pari bien stupide, mais il semblait assez intelligent pour pouvoir oser y penser. Mes yeux devinrent noirs une seconde fois, avant que mes cheveux ne tanguèrent sur mon crâne.

Premier portail : Devant le wagon seul qui fonçait sur les rails, aussi gros que possible pour l'englober en entier.
Second portail : A cinq mètres à gauche. Oui, parfaitement cinq mètres à gauche de la position du premier.
Effet provoqué : Notre wagon qui s'en allait seul fonça à travers un portail invisible de tous (sauf de moi)... pour se retrouver à basculer dans le vide le plus profond. Les rails disparurent de sous le wagon, qui commença à garder une posture horizontale sous la vitesse, avant d'adopter une trajectoire de plus en plus verticale. Les monstres foncèrent vers nous en oubliant totalement le reste des usagers. J'annulais mon portail en sueur pour que les autres wagons ne le traversèrent pas avec l'élan qu'ils avaient engendrés. Bref, on chutait dans le vide. Et on prenait furieusement de la vitesse.

Voilà pourquoi j'avais viré toutes les créatures de Dreamland du wagon. Je ne savais pas s'il y avait un sol. Mais si oui, elles seraient mortes écrasées par une chute d'une centaine de kilomètres. Et dans le pire des cas, si ce Royaume n'avait pas de sol, seulement du ciel jusqu'à en dégueuler, les créatures de Dreamland auraient vécu une éternelle chute jusqu'à ce que leur organisme n'en puisse plus. Donc j'avais viré tout ce comité pour ne laisser que les Rêveurs, qui ne risquaient rien, et les Voyageurs qui se réveilleraient certainement après la chute. En tout cas, on mettait de la distance entre les créatures et elles ne donnaient pas de signe de vouloir attaquer le reste du métro laisser plus haut. Mon plan fonctionnait bien pour le moment...

Et pourquoi j'avais dit à Jann de venir vers moi ? Parce que le wagon chutait vers l'avant. Tout ce qui ne serait pas fixé irait se percuter vers le nouveau plafond, c'était-à-dire, le mur auquel j'étais cramponné, en plus d'une barre de fer typique des métros pour éviter de me casser le dos. Le wagon prit de plus en plus de vitesse, et le corps des Rêveurs et des Voyageurs vinrent se percuter contre ledit mur (je me pris une tête en plein dans les pruneaux, j'en pleurais de douleur). Les vitres commencèrent à casser sous la pression et le vent joua une mélodie terriblement funeste, dans le bruit d'un tourbillon enragé. Et moi, pauvre corps soumis à la gravité, j'étais écrasé par la pression et la vitesse, essayant de me dire que ça passerait vite et que je me réveillerais bientôt, même si chaque seconde imprimait sa marque sur mon corps, m'aplatissant de plus en plus contre le mur. Je fermais les yeux pour ne pas vomir. Mon plan fonctionnait. Il fallait espérer que si terre ferme il y avait, de ne pas tomber dessus trop tôt. Et de ne pas crever par la vitesse.
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MessageSujet: Re: Le métro de Dreamland [Pv : Ed] Le métro de Dreamland [Pv : Ed] EmptyJeu 3 Mar 2011 - 15:22
Tout c'était enchaîné si vite, après son combat contre le mec qui coure vite et l'autre qui se régénaire. Maintenant, Ed avait fait pleins de trucs pour qu'ensuite le métro chute. Ed cria à Jann pour que celui-ci le rejoigne, sauf qu'une fois arrivé au même niveau qu'Ed... POUFFF. Il se réveilla. Jann se réveilla dégoûté car il vient de laisser le numéro 3 de la Ligue B Seul dans ce métro en chute libre, tout ce qu'espère le jeune copieur c'est que lui et les autres passagers s'en sortent, il ne voudrait pas avoir la mort d'un voyageur si célèbre sur la conscience...

HRP : c'est extrêmement court, j'ai un problème de RP en ce moment : HRP
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MessageSujet: Re: Le métro de Dreamland [Pv : Ed] Le métro de Dreamland [Pv : Ed] EmptyDim 6 Mar 2011 - 20:25
La pression qui s'accentua sur ma poitrine alors que le train n'était même pas encore en pleine chute me fit directement penser à une montagne russe. Le ventre commençait à s'écraser sur lui-même, les poumons se remplissaient d'air sans demander son avis au cerveau. La bouche voulait dire quelque chose avant, comme si c'était la dernière fois qu'elle pourrait parler. La mienne ne réussit pas à dire grand chose, mais mes pensées n'arrêtaient pas de tourner dans un cyclone meurtrier qui percutaient d'autres réflexions pour former un patchwork absurde de phoques et de nuages d'urine. Le décollage de la navette dans le dernier Indiana Jones (excusez-moi pour les puristes, il n'y avait que deux Indiana Jones : le premier et le troisième) est une bonne représentation quoique schématique, de ce qu'il passait sous mon crâne. Les monstres hurlaient autour de nous tandis que peu subtilement, le wagon quitta ses rails. Les roues tournèrent seules, j'enlevai mon portail pour arriver que le même sort funeste arriva aux autres wagons puis je regardais dans les vitres. D'abord, le wagon était horizontal et fonçait dans les airs comme un classique de Miyazaki. Puis l'avant commença à se tourner vers le sol d'un air curieux. Si le moteur ne fonctionnait plus, c'était maintenant la gravité qui prenait le contrôle de la vitesse du projectile oblique. Puis soudainement, le wagon prit de la vitesse. Ce fut le but premier : échapper aux monstres en les attirant avec la boîte.

Bon, je fus plaqué au mur comme une crêpe au fond de sa poêle. Et le pire (ou bien disons que mon sens des responsabilités lâcha un soupir de soulagement), ce fut que Jann disparut dans un nuage de fumées. Au moins, s'il devait y avoir des morts, il n'en ferait pas partie. La nuit était finie pour lui. Alors qu'en ce qui me concernait... bah, il me restait la chute finale. Mon dos commença à s'enfoncer dans la paroi, ma colonne vertébrale se tordit drôlement pour se transformer en segment parfait. Je sentai ma tête se fissurer sous la rapidité. Je vis tous les corps des Voyageurs et des Rêveurs se soulever pour s'écraser sur moi ou bien sur des sièges aux alentours. Le corps meurtri d'un des terroristes me percuta le foie avec la force d'un marteau pilon. J'en eus le souffle coupé. De plus, j'avais vraiment du mal à reprendre ma respiration, alors que tout l'air s'échappait des fenêtres, ou bien m'assommait comme un burin invisible, se solidifiant au passage. Mes bras étaient étendus de chaque côté de mon corps, comme si mes paumes avaient été cloués. La pointe de mes pieds touchaient quelques fois le sol si la chance y mettait du sien. C'était ma configuration de départ. Et je ne parlais pas de la douleur, de la solitude et de l'enfer que je vivais, écrasé comme l'insecte sur un pare-brise. Et puis, voir tous ces cadavres étaient d'un glauque insupportables. Nous formions uns sorte de scène macabre que je ne parvenais à voir dans son ensemble. Mon panneau me rentrait dans la peau et je réussis avec quelques gestes désespérés et des secousses impossible, à l'enlever de mon dos. Il partit se coller avec la force d'un aimant à la paroi à-côté de moi. Mes ongles prenaient une drôle de teinte, et je devinai que mon visage aussi. Mon estomac aurait bien voulu me faire dégobiller mais la bile était aussi en train de se coller contre mes parois stomacales.

En tout cas, le plan avait plutôt bien fonctionné dans l'ensemble. Toutes les créatures des Rêves avaient été déplacés pour ne laisser que des êtres à l'existence partielle pour une chute interminable. Les terroristes n'avaient pas remporté la victoire comme ils l'avaient espérés. Et dès que je me réveillerai, je pourrais soupirer le « The End » final. Pour le moment, mes lèvres tentaient d'interpréter la danse du ventre. Avec plus ou moins de succès. Bon, le wagon chutait, j'étais la seule personne consciente ici et je pouvais me sentir heureux de pouvoir le penser. Les monstres peinaient à nous suivre mais dans leur fureur stupide et affamée (et le signal de la boîte), ne savaient pas qu'ils ne pourraient jamais nous rattraper. Et dans le pire des cas, si sol il y avait à quelques centaines de kilomètres de distance, il n'y aurait plus rien à becqueter. Bref, bilan plutôt positif même si la partie n'était pas encore terminée. Il suffisait juste que Dreamland tienne ses promesses au niveau de sa démesure, et peut-être que jamais ce wagon ne toucherait terre. Ce qui voudrait dire que je serais en sécurité.

Bon, sauf que dans mon plan idyllique, je tombais et la partie s'arrêtait là. Il ne restait plus qu'à attendre que mon réveil veuille bien sonner. Mais il y avait deux variables à laquelle j'étais confronté. La première, c'était si mon corps supporterait la vitesse pendant une durée indéterminée. J'avais eu maintes occasions d'y réfléchir mais j'avais finalement conclu qu'il y aurait plus de chances que je survive à ça qu'à une rangée de crocs désordonnés. Le second problème fut que loin de ma vision utopiste, mon ami le wagon ne chuta pas sans bouger. Alors que l'avant était en tête et le cul derrière, le wagon commença à changer sa manière de chuter. On aurait dit qu'il participait aux Jeux Olympiques de plongeon. Il commença d'abord à se retourner pour se retrouver l'arrière vers le sol. Je fus projeté de mon amarrage pour terminer à l'avant du véhicule. Pour éviter la chute, je m'étais déplacé bon an mal an sur le plafond du véhicule qui changeait d'angle au fur et à mesure. Mon épaule heurta une barre perpendiculaire et je pus goûter à la paroi avant du véhicule. Tous les corps m'avaient suivi tardivement et je dû encore une fois éviter qu'un d'eux ne m'explose les parties sensibles avec son crâne. Je pouvais aussi vous parler des quelques tonneaux qui m'obligèrent à se déplacer à la Inception pour éviter de faire une mauvaise chute, qui se terminerait finalement par une autre mauvaise chute, etc. La fatigue serait ma pire ennemie. Et je n'avais pas le luxe de compter sur du repos : les vents violents qui agitaient ce Royaume (ou cette absence de Royaume) n'arrêtait pas de jouer au ping-pong avec cette nouvelle balle.

Je terminerai par dire que j'avais élu domicile sur une de ces fameuses barres perpendiculaires, m'agrippant à elle comme à mon fil de vie. Elle me permit de ne pas bouger et de pouvoir résister à n'importe quel éphémère rétablissement relatif. Mais mains n'arrêtaient pas de glisser sur la barre, mes pieds n'arrêtaient pas de pendre mais survivais comme je pouvais. Puis mon estomac, à terme, finit par vomir de la bile qui par le jeu de la gravité, me retomba dans les yeux. Toute cette mascarade stupide dura plus d'une vingtaine de minutes. Une vingtaine de terribles minutes durant lesquels mon organisme se découvrit de nouveaux muscles et où je pus comprendre ce que voulait dire le terme « Limite ».

Quand enfin je me réveillai sur mon lit. J'étais en sueur et je savais maintenant d'où venaient tous les rêves où les gens chutaient dans un ciel infini. J'étais tombé de mon lit et mon chat était si surpris de ma nouvelle couche qu'il n'osa pas me miauler à la gueule pour me demander sa pitance habituelle. Je cherchais mes lunettes de mes mains mais ne réussis qu'à faire tomber le réveil matin sur ma tête. Il était exactement six heures cinquante. Je préférais mettre terme à mon sommeil maintenant alors que j'avais la grasse matinée devant moi. Disons que je restais un peu secoué des événements de cette nuit et que j'avais peur de retourner dans le wagon lancé en plein ciel.


« The End. »
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Le métro de Dreamland [Pv : Ed]

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