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Déchéance, le Fleuriste de l'Apocalypse.

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Déchéance
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Déchéance
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MessageSujet: Déchéance, le Fleuriste de l'Apocalypse. Déchéance, le Fleuriste de l'Apocalypse.  EmptyVen 27 Mar 2020 - 17:40


DECHEANCE
DEFLEURS

Personnage.





Déchéance, le Fleuriste de l'Apocalypse.  5gun
:copyright: Avatar taille 160x320 pixels.


  • Nom :Desfleurs
  • Prénom : Déchéance
  • Surnom(s) : Déchéance
  • Âge : Indéfini
  • Nationalité, origine(s) : Entre le rêve et l'éveil
  • Pouvoir et description



Description Physique.


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Genèse, Caractère et Histoire


Déchéance Desfleurs, appelé depuis la nuit des temps - par le sobriquet « Déchéance », est un être étrange et insaisissable,
Vaporeux et onirique, qui glisse entre les interstices du rêve et de l’éveil et qui brouille ces deux états.
C’est une âme errante, dans les stratosphère de l’imaginaire et de la création.
Dans une cage en verre, suspendue à un arbre étranglé, noueux et sombre, il compose, au plus profond de la nuit - des bouquets étranges, qu’il appel les bouquets de l’Apocalypse.
Titre immémorial et comme donné par les esprits.
Pourtant ses bouquets sont colorés et lumineux. 
A l’acromate qui verrait le monde en noir et blanc, ces bouquets-là lui serait perçu, de couleurs infiniment riches et poétiques, au-delà de l’au-delà possible du spectre des couleurs.

Déchéance parle continuellement avec son être intérieur,
Il vit retiré - ce que les gens appellerait « être seul ».
Mais il n’est pas seul, il parle avec ses rats, 
Ses rats lui parle. Il comprend leur langue. Il les as baptisé : Miloulou, Fransky et Vinceau.
Il parle à ces rats.
Et ces rats lui parlent.
Ils lui raconte des belles histoires, des contes lointains et profonds, avec leurs voix douces, douces comme les vagues et le vent,
Et lui, le voilà emporté sur les vagues du Rêve,
Lucioles du vent à ses paupières greffées,
Crypte implacable des vertiges,
Portes éternelle d’un espace incloturé et éternel.

Pour certain Déchéance est naïf et fou.
Pour d’autre c’est un être qui donne une autre cadence au monde.







Situation Rôle Play




Déchéance le fleuriste, oeuvre à sa tâche.


Sur un arbre noueux et courbé, enfermé dans un bocal en verre rectiforme, Déchéance composait les bouquets de l’Apocalypse
Le temps s’était enfui par l’interstice de la Nuit,
Le sablier ne faisait plus de tour,
Ouroboros avait succombé,
La chouette noir des hallucinations mordait dans le champignon des vertiges.

Arrivée de Docteur Trefond


Dans la forêt du Vertige, entre la veille et l’éveille, qu’inondait la clarté confuse d’un clair de lune attristé,
Entra le Docteur Trefond, sous les traits de la Folie :

« Bien le bon matin chers hôtes de ces bois,
Et il toussa grassement

« Bien le bon matin, fleuriste boiteux »

Description et Mise en situation du Docteur Trefond

Trefond était pâle,
Il était efflanqué et son visage était émacié et ridé.
Ses yeux étaient sans fonds,
Une route vers les tréfonds,
Vers les abîmes de l’être.
Il avait les traits de la Folie,
Mais une Folie que l’on prenait au sérieux,
Qu’on n’aurait plus pu contredire, affronter,
Car il semblait éternel, sûr de lui, comme existant depuis la Nuit des Temps,
Et tout être en sa présence semblait devenir insignifiant.
Il se faisait appelé « Docteur »
Un titre riche en respect,
Ou bien parfois on le surnommait « Docteur de la Mort »,
Car c’était un personnage glauque et sombre tout de même.

Mais Trefond était avant tout un menuisier étrange,
Le Menuisier des Roues désaffectées,
Qui collectionnait des objets étranges,
Confectionnait des bois inutilisés pour créer des objets atypiques : masques étranges, marionnettes aux expressions ahurissantes et improbables, comme venues d’un rêve, des vieilles charrettes grinçantes, des roues anciennes (sa marque de fabrique), des petits instruments de musique étonnants comme venu du moyen-âge, mais façon absurde, des vieux carrousels-manège miniatures.

Que dire de sa menuiserie ?

Elle était très ancienne, inutilisée et abandonnée,
Dans un lieu retiré, non-loin d’une forêt dense et sombre :
Ambiance fantomatique et étrange,
Les créations boiteuses et grinçantes de Trefond se dressent de part et d’autre de l’atelier,
Créant ainsi un univers comme venu d’un temps qui n’a jamais existé,
Dans une sorte d’irréalité et d’imaginaire, d’atmosphère poétique.

Le sol de la menuiserie est d’une vieille pierre,
Le sol est toujours rempli d’eau - stagnantes et vertes-bleues,  à 10 centimètre de hauteur, accentuant encore d’avantage l’atmosphère étrange et improbable de ce lieu.

Les fenêtres de la menuiserie sont très abîmée, les vieux carreaux en verres sont parsemés de brisures,
Et parfois quelques débris de verres, tombés, et jonchant le sol ça et là, reflètent le haut et vertigineux plafond de la menuiserie.


Il est rare de croiser Trefond par soi-même.
Trefond n’être pas un être qu’on croise.
C’est lui qui apparaît. C’est lui qui décide de sa venue.
Il est toujours maître de la situation.

Néanmoins certains l’ont déjà aperçu, sa silhouette à travers la vitre abîmée de la Menuiserie, lui donnant un aspect de fantôme derrière un miroir.
Parfois aperçu en chemin de forêt, tirant une vieille charrette du moyen-âge, remplie de quelques morceaux de bois morts, qu’il ramasse de ça, de là, afin de pouvoir les utiliser pour confectionner ses objets.


Comme il a été dit, Trefond est mystérieux.
Son histoire demeure inconnu, il est un personnage non-situé, complètement hors-temps et hors réalité.
Nous ne sommes pas certain si Menuisier est sa profession officielle, car ce personnage improbable, n’a semblé jamais eu devoir travaillé par nécessité, mais qu’il est, depuis l’éternité, déjà face à son établi, à fabriquer ces étranges mirages : ces créations d’objets improbables.

Si le bois est son matériaux premier, il utilise parfois d’autres matières qu’il combine avec ce dernier : Argile, verre, tissu, métal, etc.

Aussi, outre la confection d’objets étranges, il manie différents instruments qu’il fabrique lui-même,
Il sait jouer du clavier, de la vieille orgue, des orgues de barbaries étranges.


Autre point très important, Trefond se dit être un « Dramaturge des Ombres », un inventeur d’un nouveau théâtre appelé « Théâtre des Abîmes ».

Des décors de ces théâtres apparaissent d’ailleurs dans certains coins de la pénombre de la menuiserie.
Ce sont des projets de théâtre, mais souvent des projets non abouti, ou suspendu hors du temps :

Décor improbable et fantomatique
Navire ancien et épaves,
Cirque abandonné,
Tour du moyen-âge en ruine, rongée par le lierre et d’autres plantes grimpantes et moisissures,
Ancien carousel-manège,
Début d’un décor de forêt,
Horloge géante,
Miroir volant.


Il a également été reporté qu’il était un conteur et un poète hors pair.

Il n’est pas improbable non plus - d’après des rumeurs entendues au village- qu’il ait des habiletés de chaman, de magicien, de sorcier, ou autres capacités non-ordinaires dans la même lignée.
Autres Lieu de Docteur Trefond

La Stratosphère du Délire :  Il avait organisé un évènement publique là-bas - affiches et évènement -  mais décida de ne pas s’y rendre  volontairement  afin de laisser les invités en plan, perdus, hagards, de ce lieu glauque et paumé. Au final sa voix finit pars surgir d’un micro bien planqué, accentuant encore l’effroi des hôtes. Un soaulard a également rapporté que des substances hallucinogèns avaient été glissé dans le lieu. Mais ceci a été contredit par d’autres. Avec Trefond, on ne sait jamais vraiment ce qui est vrai et ce qui ne l’est pas.



Dialogues




Docteur Trefond : Ainsi c’est vous celui à qui’ l’on donne le sobriquet “Déchéance”, bien étrange sobriquet d’ailleurs…. Je suis venu car je me devais de vous apparaître un jour, ou une nuit.
On m’a conté que vous faisiez les bouquets pour l’Apocalypse.
Mais qu’ils me semblent bien bien colorés vos bouquets pour la Fin des Temps.


Déchéance scruta le Docteur,  si pâle qu’il semblait avoir de faibles hémoglobines.
Puis il répondit, d’un ton assez égaré, perdu, intrigué,  mais plein de respect

- Bonjour Docteur, enchanté. Oui c’est bien moi, Déchéance, le fleuriste de l’Apocalypse qui compose des bouquets nuits et jour. En voudriez-vous un ?

- Ma foi, non, sans autre. A quoi me serviraient-elles ?
J’ai pour donner jour à mon nouveau Théâtre, des matériaux bien plus violents, aigus et absurdes que de simples fleurs qu’on pourrait cueillir sur un chemin de forêt.

A ces mots, Déchéance écarquilla ses yeux déjà très grands et bleus, et bredouilla, l’air hagard et triste :

M..mais..mais Monsieur Trefond, j’y met tout mon coeur lorsque je réalise ces specimen.
C’est une tâche qui m’a été assigné depuis l’éternité. Je compose les bouquets de l’Apocalypse.
Mais ils ne sont pas si sombres…. Un acromate qui voyait le monde en noir et blanc, un clown triste du nom de Melancoliah, m’a dit qu’avec ces bouquets, il a vu pour la première fois la couleur….et que c’est le seul moment qui lui a été donné de voir la couleur….
Alors je ne suis peut-être pas un bon fleuriste, mais ces fleurs ont réussi à apporter enchantement et lumière.


- Trève de lumière ! s’exclama Trefond, avec ce même ton qu’on utiliserait pour dire “Trève de bavardage”.
Je n’ai que faire des couleurs, des lucioles et des papillons.
J’oeuvre sous d’autres latitudes. J’ai creusé dans le plus profond de l’être, dans le plus profond des tréfonds de l’être, dans les noirs abîmes sans-fond de l’âme, et j’y ai recueilli de la matière si opaque qu’elle rendrait aveugle le chaos primordial.
Alors vois-tu Déchéance, tes bouquets, je ne m’en souci guère, ils sont hors de mon espace mental et imaginaire.
Néanmoins tu peux m’être utile, c’est pour ça que je suis venu ici te voir ce soir Déchéance.
Je suis un Dramaturge des Ombres, un théoricien et un praticien d’un nouveau théâtre : Le Théâtre des Abîmes. C’est un théâtre brûlant et vrai, sans mensonges, sans illusions, si ce n’est les illusions magiques et ensorcelantes des tréfonds.
J’ai monté tout cela, comme de l’argile modelable à l’infini, avec ma propre âme et mon propre coeur.


A mesure que Trefond parlait, Déchéance écarquilla encore plus les yeux, mais cette fois-ci non de stupeur et de tristesse, mais d’admiration et d'enthousiasme.




Trefond poursuivait :


"Mais très vite le Théâtre tournera au Chaos,
A un irascible et effroyable Chaos
(le ton de Trefond montait, il accentuait les "r", découpait les mots avec souffle)
Les gens seront pleins d’effrois, de stupeurs, de cauchemars envahissants !
Les larves et les champignons des cauchemars mordront leurs chevilles, leurs jambes,
S'attaqueront à leurs organes
Leur souffle se découpera en lamelle !
Leur cervelle se glacera !”


(Ici Déchéance senti des frissons de froids parcourir son corps et glissa dans un état de peur et de panique.)


“Et ensuite… après qu’ils soient devenus tout à fait sarcophage de glace,
Momie inerte et pathétique emballée par les bandelettes de  l’effroi….
Un grand souffle, un grand bruit strident se réveillera et se répandra dans un écho lancinant.

alors leur sarcophage de glace et leur momie d’effroi se briseront,
Et ils tomberont au sol.

A ce moment là, ils voudront reprendre leur esprit, gentiment, tels des humains prévisibles, et si lents !
Alors à ce moment là, il faudra accentuer leur chute, leur rechute.
Mais par un autre outil : Le rire. Il faudra les faire mourir de rire !
Leur broyer les côtes avec l’Humour Absolu,
Celui de l’Absurde, du Vertige,
Un humour encore jamais exploré….

Et pour ça j’aurais besoin d’une ligue du Rire, dont un bouffon.
Et il me semble, Déchéance, que tu ferais un parfait bouffon.


Déchéance fut surpris par la demande :

- Moi, un bouffon ? Mais je ne suis pas drôle, et je ne veux pas faire mourir les gens de rire….
Je n’aime pas la mort.


Tréfond conclut alors sur ses phrases froides :

- C’est vrai Déchéance, tu portes d’ailleurs bien ton nom, tu es un être déchu et sans importance, je ne sais pas pourquoi j’ai perdu tant de temps à te parler.

Tu es un trouillard, un poltron qui a peur de la Mort, de cette Grande Faucheuse.


Déchéance : Je n’ai pas peur de la mort ! je ne crois d’ailleurs pas que la mort véritable existe,
Je pense que tout est éternel.
La vrai mort c'est la souffrance.

Trefond : Tu divagues Déchéance, et si éternité il y’a, elle n’est pas celle que tu crois….
A ces mots je te laisse, bambou-sur-pied !

A ces mots Trefond disparu par où il était venu.





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