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Un jour je serai... [PV : Khildar Blacksilver et Calvin Thomas]

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Alice Sauvebois
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MessageSujet: Un jour je serai... [PV : Khildar Blacksilver et Calvin Thomas] Un jour je serai... [PV : Khildar Blacksilver et Calvin Thomas] EmptyMer 16 Avr 2014 - 23:58



Le soleil était radieux, une brise marine secouait les branches des arbres, une tourterelle roucoulait doucement dans l'air doux d'une après-midi tranquille dans la ville de Toulon. On était tout juste en avril, mais c'était un merveilleux temps de début d'été, chaud sans être étouffant. La petite rue étroite et calme embaumait d'odeurs diverses : celle, discrète, d'un lilas en pleine floraison, une autre, plus forte, de rose à peine éclose ; non loin, un romarin frissonnait au vent, à côté d'un laurier sauce particulièrement imposant, qui étendait son feuillage au dessus d'une porte, devant laquelle se tenait une petite silhouette pâle. Dans une robe blanche, les cheveux soigneusement peignés attachés en demi-queue, la frange trop longue retenue par une barrette, Alice ignorait le ciel bleu éblouissant et les gazouillis tout mignons, la main posée sur la clenche rouillée, elle semblait comme en pleine méditation, la concentration faisant perler la sueur sur son front blanc.

Maintenant qu'elle était là, que devait-elle faire ? Un an et demi s'était écoulé depuis qu'elle était arrivée à Dreamland et elle avait toujours soigneusement évité cet endroit maudit. Pourtant, elle devait bien se rendre à l'évidence, elle devait affronter les lieux et même sa main tremblante ne pourrait l'empêcher d'ouvrir cette porte ! Déglutissant, elle tira un trousseau de sa poche, glissa avec soin une grosse clé dans la vieille serrure. Elle inspira profondément, expira et, d'un mouvement vif et souple effectua une rotation du poignet... Et rien, la tige métallique resta bloqué sans enclencher le mécanisme. Alice secoua, tourna et retourna, inspecta le trou, les rivets, gratta la vieille peinture, mais rien, cette maudite porte ne voulait pas s'ouvrir. Dans un soupir mi-soulagé, mi-frustré, Alice récupéra son trousseau. Tant pis, visiblement c'était pas le jour des visites. Les dernières pluies avait du faire jouer le mécanisme, ou quelque chose, le résultat étant que cette porte, au demeurant déjà capricieuse, ne voulait pas s'ouvrir, alors elle n'insisterait pas. Peut-être un autre jour.

Elle s'apprêtait à tourner les talon avec nonchalance, s'imaginant déjà rentrer chez elle pour prendre le thé. Quand soudain, une voix venue du passé l'interpela :


"Alice ? Mais qu'est-ce que tu fais là ?"

La petite demoiselle fit un bond tel, qu'elle manqua de peu de trébucher sur la marche devant le portique. Elle se retourna, les yeux écarquillés, reprenant son souffle. En face d'elle, une toute petite femme d'une cinquantaine d'année, blonde, probablement teinte, les yeux bleus clairs, un petit chien roux et très poilu entre ses bras ; à ses côté, un homme du même âge, chauve, la fixait de ses yeux acier. Ces personnes, Alice les connaissait très bien pour avoir vécu dix-huit ans à leurs côtés : Florence et Olivier Sauvebois, ses parents. D'une voix timide, incertaine, elle répondit à la question :

"Heu... Je vous rendais visite.
- Oh ? Tu n'as pas réussi à rentrer, c'est vrai qu'on a changé la serrure il y a quelques années, prononça l'homme en ouvrant la porte. Ca devait être peu de temps après ton départ, ta mère s'est faite voler son sac. Vas-y, entre."

Alice considéra l'escalier en face d'elle avec inquiétude, avant de s'engager sur les premières marches. En haut, la terrasse était restée plus ou moins semblable à ses souvenirs. La balançoire était peut-être un peu plus rouillée, les jouets du maudit canidé étaient différents et certaines plantes avaient été retaillées ou changées de place, mais il régnait toujours une atmosphère calme, chaude comme si le décor avait été dessiné au sépia sur du vieux papier jauni. Au fond de ce petit jardin si cher à son père, se tenait la maison aux volets verts sombres, un vieux bougainvillier rose caracolant sur sa façade crème avec enthousiasme, envahissant le crépis, esquivant les fenêtres à carreaux. Alice déglutit, elle se sentait tendue comme jamais. Derrière elle, elle entendit le minuscule chien aboyer, avant qu'il ne la dépasse en trombe, bondissant jusqu'à la porte d'entrée avec enthousiasme. La jeune femme grimaça. Sa mère et les chiens, c'était un long et fastidieux roman, peuplé de personnage tous plus agaçants les uns que les autres, probablement parce que la plupart appartenait à une espèce que l'Homme avait rendu complètement débile. Avec lenteur, le dos vouté, Olivier avança pour ouvrir à la boule de poil qui s'engouffra à l'intérieur en jappant, suivit par ses deux maîtres. Sa mère se retourna, considéra sa fille un instant, avant de l'interpeler :

"Bah, alors, tu rentres ?"

La voyageuse secoua la tête, et s'avança.

"J'arrive, j'arrive." soupira-t-elle

Contrairement à l'extérieur, l'intérieur avait beaucoup changé, probablement parce que c'était le domaine de sa mère. Le salon, qu'elle entraperçut sur sa gauche, était passé d'une décoration rose et marron à un blanc éblouissant que piquetait quelques éléments taupes, la salle à manger, à droite de l'entrée, s'était vu affubler d'une affreuse table en plexi transparent, rappelant, en beaucoup plus cheap, certains designs de Stark. Alice poussa un grognement discret, pour le mobilier, rien ne valait le bois, à ses yeux et la façon quasi maniaque, qu'avait sa mère de refaire la déco tous les trois ans l'avait toujours mise en rogne. Elle entra dans la pièce en traînant les pieds et s'assied sur une chaise en plastique tellement légère, qu'elle hésita un bref instant avant de s'y installer. Son père se plaça en face d'elle et sa mère en bout de table, avec un plateau de tête qu'elle déposa sur le plexi.

Puis ce fut le silence. Une atmosphère pesante s'installa dans la salle, de celle qui vous font regretter d'être là. Alice ne s'était pas attendue à un accueil particulièrement enthousiaste. Non, elle n'avait pas quitté ses parents en très bons thermes : des histoires d'héritage et d'argent. Puis elle s'était enfermée chez elle, sans un mot de plus, pendant plus de trois ans. Au début, ils avaient essayé de la contacter, de discuter avec elle, sans succès. Le rideau de la boutique était résolument fermé, la porte verrouillée, leur fille jamais ne descendait les marche pour paraître sur ce palier.

A la table transparente, son père touillait nerveusement son thé, passionné par la fenêtre en face de lui, sa mère sirotait une tasse déjà vide, l'air pensive, même le chien avait cessé de remuer en tout sens, pas un son ne sortait de son museau pointu. Alice fixait avec passion ses mains enroulées autour du ruban blanc ceignant sa taille, elle attendait avec angoisse une phrase, un début de conversation, juste un mot. Ce fut le tintement de la cuillère contre la porcelaine qui fit office de déclencheur, pour son père, du moins :


"Tu as rouvert la boutique, alors ? il prit une gorgée de thé, la petite blonde se dit qu'il devait être froid, la tête que fit l'homme en face le confirma immédiatement, il reposa la tasse.
- Oui, ça fait un an, à peu près, elle frissonna en pensant que ça faisait autant de temps qu'elle refusait de les voir, mais sa mère sourit en laissant enfin la coupelle.
- Tu t'en sors bien, alors ? demanda-t-elle avec une douceur qui fit grincer Alice : sa mère était un peu trop sentimentale à son gout.
- Oui, la boutique en ligne aide.
- Hm, tu es toujours là-dedans ? reprit son père, tentant une nouvelle fois de boire ce qui n'avait pas du se réchauffer entre temps.
- Le public adulte préfère, puis c'est plus pratique pour les commandes personnalisés. En plus j'aime pas vendre ce que je fais aux enfants, elle vit son père lever les yeux au ciel, elle fronça les siens.
- Les jouets c'est pour les enfants, à la base, je suis sûre que c'est ce que tu vois le plus souvent dans le magasin."

"Malheureusement", pensa immédiatement Alice, tout en noyant une réflexion acerbe dans du thé froid qui lui arracha une grimace. Sa mère intervint immédiatement, sentant les sujets délicats revenir sur le tapis :

"Tu restes manger ce soir ? sa fille lui lança un regard surpris, avant de répondre par un sourire gêné.
- Hm... J'aimerais bien, c'était un mensonge, mais j'ai du travail. D'ailleurs, je devrais y aller, il est tard."

Il était 17h et c'était une excuse bidon, même elle le savait, mais ça ne l'empêcha pas de se lever, de ramasser son sac à ses pieds et de se tourner vers la sortie d'un pas décidé. Sa mère la suivit jusqu'au pas de la porte et, alors qu'Alice atteignait l'escalier au fond du jardin, elle l'entendit qui l'interpelait, avec en fond sonore les jappements hystériques de l'affreuse bête rousse :

"Tu comptes revenir ?"

La jeune fille réfléchit un bref instant, le nez en l'air. Elle fit un bref sourire timide à la toute petite femme sur le palier, avant de répondre :

"Moui, je pense. Si ça vous ennuie pas."

Et elle disparut par la trémie de pierre.

_________________________

Ce soir-là, au fond de son lit, Alice se retourna longuement dans ses couvertures. Elle repensait à ses parents, à leurs retrouvailles ô combien enthousiastes et à celles qui suivraient peut-être. Dans les faits, à part lui couper l'envie de dormir, ça n'aurait pas du l'ennuyer à ce point, du moins sans compter son statut de voyageuse et qu'elle ne voulait absolument pas y retrouver ses parents. Après l'accident avec Calvin, elle se méfiait un peu des rendez-vous dans le monde onirique avec de vieilles connaissances. Elle enfonça son visage dans son oreiller pour pousser un long soupir. Cette nuit avait été un fiasco, mais le pire, c'est qu'elle considérait que ces retrouvailles-là s'étaient mieux passées que celles qui avaient eu lieu quelques heures auparavant. Ils avaient parlé un peu, avaient partagé des moments assez importants et s'étaient quittés en "bons termes". Suffisamment pour qu'elle eut envie de le revoir ce soir et de penser à lui à s'endormant. Ce n'était pas très compliqué et plus agréable qu'elle aurait cru, la seule chose qu'elle redoutait, c'était d'atterrir dans la demeure de son seigneur ou autour de cette dernière.




Quand elle rouvrit les yeux elle put constater une chose : elle n'était pas au Cimétière, l'herbe était bien trop verte. Ce qu'elle ne s'expliquait pas, en revanche, c'est la raison pour laquelle ledit végétal était si grand. La pelouse sauvage devant elle le dominait d'une bonne tête au moins, lui cachant en grande partie la vue. Elle grimaça et quelque chose lui sembla tout de suite étrange : son corps ne réagissait pas de la même manière qu'à l'accoutumé. C'était difficile à expliquer, certaines articulations lui semblaient plus souples et d'autres beaucoup moins. Les muscles de son visage, en particulier ceux de ses lèvres, étaient complètement ankylosés. Elle palpa sa tête, la trouvant étrangement plus douce que d'habitude et plus... Poilu ? Un frisson d'horreur parcourut son dos, où était-elle ? C'était quoi ce royaume ?

En face d'elle la végétation frémit. Elle se figea, silencieuse, attendant que quelque chose surgisse d'entre les feuilles. Deux grands yeux sombres parurent, elle déglutit péniblement, un faible couinement s'échappant de sa bouche. Les plantes s'écartèrent enfin, libérant une silhouette à peine plus grande qu'elle. C'était un genre de rongeur, un chinchilla peut-être, mais en plus svelte, recouvert d'une fourrure gris clair avec des tâches blanches au bout de ses immenses oreilles et de sa queue duveteuse. Alice cligna des yeux, perplexe. La créature ne semblait pas belliqueuse, au contraire, elle "souriait".


"Hey, salut toi !"

La voyageuse sursauta, pas tant parce que la bestiole parlait (à Dreamland, c'était on ne peut plus commun), mais justement parce qu'elle ne parlait pas et que, malgré ce, elle comprenait la série de couinement qu'elle venait d'entendre. La boule de poil hocha la tête, croisa les bras et reprit :

"T'as l'air nouvelle dans le coin. Tu sais pas où t'es, hein ? C'est pour ça que t'es un pokémon. Ca se tient.
- Un quoi ?
- Un pokémon. Si tu connais pas du tout, soit tu te fous de moi, soit t'es beaucoup plus vieille que ce que tu en as l'air.
- Heu... elle hésita un bref instant, elle avait déjà reçu des commandes de peluches à l'effigie des créatures de poche, mais sa connaissance s'arrêtait là.
- D'accord, je vois, sa voix était étrangement grave pour un rongeur. Tu es un Chinchidou, comme moi, grosso modo, c'est un pokémon de type normal. Tu sais te battre, si ça doit arriver, ça viendra tout seul... A peu près.
- Comment ça "à peu près" ?
- Chut, on a pas le temps, écoute ! Les êtres humains nous comprennent pas. Si t'en croises un, même si c'est ta sœur, tu fuis le plus vite possible, tu te planques et tu attends que ça passe. N'entre pas en combat avec eux, sauf si t'as pas d'autres choix, parce qu'au moindre combat perdu..."

Le chinchilla se passa la patte sous le cou, accompagnant le geste d'un bruit peu ragoutant. Des pas interrompirent brusquement cette charmante démonstration, les gigantesques oreilles des deux chinchidous pivotèrent immédiatement en arrière, analysant avec une acuité extraordinaire ce qui avait pu faire ce bruit. Ca portait des chaussures, probablement des basket, ça devait pesait autour de 70 kg, peut-être un peu plus, et ça se rapprochait, à la fois très vite et très lentement. Très vite, parce que les foulées étaient désormais gigantesques, à l'échelle de leur taille, très lentement, parce qu'il se déroulait plus d'une seconde entre chaque son.

"Argh ! Déjà ?! Rah ! En général j'ai le temps de gagner un ou deux niveaux avant d'en croiser un ! Tsss ! Aller, la noob, je me taille ! Bon courage pour ta première fois ici, essaye de pas crever et... Même si ça te semble con, un dernier conseil : cours à quatre patte."

D'un bond, il disparut dans l'épaisseur végétale, laissant la voyageuse métamorphosée en totale désarroi. Elle n'avait strictement rien compris à ces explications, pas plus qu'elle n'avait saisi le danger que représentait les bruits qui se rapprochaient. En plus, elle n'y voyait strictement rien, les herbes autour d'elle étaient si hautes et si denses que son regard ne portait pas trente centimètres devant elle. Elle grommela, dans le doute, elle allait faire ce qu'on lui avait conseillé et s'éloigner en priant pour retrouver Calvin, si elle avait atterri dans un univers de jeu vidéo, c'était certainement de son fait, pas du sien (si on ne comptait le fait qu'elle avait pensé à lui en s'endormant). Elle devait aussi espérait le reconnaître, si lui aussi avait été changé en peluche, ce serait beaucoup plus délicat.

Sans enthousiasme aucun, elle posa ses... Pattes, sur la terre humide. Elle grimaça de plus belle et tenta tant bien que mal d'avancer à la manière d'un... Eh bien d'un chinchilla. Trottinant doucement d'abord, puis galopant entre les tiges vertes. Néanmoins, les pas se rapprochaient toujours et elle ne savait pas ce qui la poursuivait, ni même si ça la poursuivait vraiment. Déboulant hors d'un buisson, elle arriva sur un sentier de terre battue. Elle sourit, elle voyait au moins où elle allait à présent. Les herbes étant à proximité, elle pourrait sans doute se cacher rapidement en cas de danger. Mieux encore, une rangée d'arbre se tenait juste en face d'elle, si elle pouvait y grimper, elle pourrait voir une menace arriver. Cette technique lui avait pas mal servi, lors du tournoi.

D'un bond totalement gigantesque pour sa taille, elle s'agrippa à la première branche, puis sur la seconde et ainsi de suite, jusqu'à se trouver à presque deux mètres au dessus du sol. Elle soupira et s'étendit un instant sur la branche, juste pour croiser un regard vert encadré de boucles blondes. Alice cligna des yeux, frotta ses paupières de ses pattes, secoua la tête et son museau s'éclaira. C'était Calvin ! Il était là ! Et même pas changé en peluche ! Même s'il faudrait qu'elle l'étrangle un jour, pour l'avoir mise à nouveau dans une situation plus qu'inconfortable, elle était tellement soulagée de le trouver qu'elle se contenta d'un piaulement de bonheur.
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Calvin Thomas
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MessageSujet: Re: Un jour je serai... [PV : Khildar Blacksilver et Calvin Thomas] Un jour je serai... [PV : Khildar Blacksilver et Calvin Thomas] EmptyJeu 24 Avr 2014 - 17:15

Saloperies, saloperies, saloperies, saloperies, saloperies de cours ! Et saloperie de Monsieur Jourdan ! Je vois pas l'intérêt de bouffer tout ça ! J'en ai marre à la fin, j'ai l'impression que mon cerveau va fondre, sérieusement ! Quand je passe pas la journée dans ma chambre, à réviser les cours que j'ai vaguement réussi à me procurer (en les achetant parce que oui, en médecine c'est comme ça que ça marche), je dois aller aux cours introuvables, aux TP, en BU... Bénie sois la vie d'étudiant tu parles ! Si au moins j'avais un salaire, ou des gens à qui parler en amphi, pourquoi pas hein ? Mais la vie c'est pas une émission américaine en fait et ma vie à moi, elle est plutôt à chier.

Et voilà où j'en suis réduit ; à me plaindre en griffonant mon carnet. Vu mon parcours, Hobbes arrête pas de dire qu'il respecte le fait que je m'acharne encore dans les études. Il a raison au fond, je devrais sans doute partir ailleurs, déménager, devenir maçon, gagner de l'argent et voilà. Je serai sans doute un peu plus épanoui. Une piste à creuser.

Enfin bref on s'en fout, j'écris pas ici pour raconter ma vrai vie ou me plaindre, je suis pas encore tombé si bas ! Et ça finit pas n'avoir ni queue ni tête. Ma vie n'est pas trop à chier ; j'ai Dreamland !

Bon, un truc à savoir quand même pour raconter ma nuit d'avant hier; je joue à Pokemon, à l'occasion. Donc l'autre soir, je jouais, j'essayais diverses astuces un peu pourries permettant de chopper Mew sur « l'île de Mew », une sorte de bug des premières versions... J'y ai passé du temps, j'ai pas réussi (je crois que ces astuces sont toutes bidons) et, plutôt frustré, je me suis dit que j'irais voir dans Dreamland s'il y avait de quoi épancher mon désir.

Une intention louable ! Oh mais, spoilers ; j'ai encore fait une boulette avec Alice.

Au début, tout était parfait. Je me suis réveillé couché sur un lit, tout habillé. Une petite chambre sobre. Et ce qui était marquant, c'est que... Je sais pas comment le décrire à vrai dire... Dreamland doit avoir ce pouvoir sur les gens, il doit pouvoir vous influencer au plus profond de vous même... Parce que je me réveillais avec l'exacte sensation que l'on ressent quand on allume un jeu et qu'on découvre les premiers écrans. Je le vivais, mais j'avais l'impression d'être... Un joueur. Ce simple sentiment, fermement ancré en moi, m'a suffit à comprendre que j'étais où je désirais être. Je ne peux pas l'affirmer mais je suis presque sûr que si j'avais fermé les yeux pour écouter, une petite musique style « palet town » aurait sonné doucement quelque part dans ma tête.

Tout allait bien ! Ah, ce sentiment de bien-être ! J'étais plein d'entrain, heureux de m'être endormi ! Dreamland bon sang, Dreamland ! Y-a-t-il des gens capable de se gâcher là vie là dedans, de prendre ça au sérieux à s'en faire des crispations d'estomac ? Je rêvais et j'étais bien, instantanément. Mais au risque de passer pour un vulgaire addict au tabac, j'abrège sur ce point.

Donc je sors de ma chambre, qui s'avère être, en fait, tout ce qui composait ma... maison ? En claquant la porte et me retournant, je constatais que l'habitation que je venais de quitter était largement plus petite vue d'ici que ce de quoi elle avait l'air une fois à l'intérieur. Et ça n'a l'air de rien, comme ça, mais en réalité, l'effet « jeu vidéo » se renforçait, rien que par ce procédé.

C'est vrai quoi, 4 pixels dans un village, c'est au moins 12 fois plus quand on est à l'intérieur d'une maison, dans ce genre de jeu ! Et bin là, pareil ; ma grande chambre n'était pas, vue de l'extérieur, plus grande qu'une camionnette aux allures de maison, comme un décor de théâtre. J'étais sidéré tout en trouvant la chose parfaitement normale et mon sourire allait croissait. Je pourrais prendre l'habitude de rester là !

Village minuscule ; des maisons plantées sur de la pelouse, rien à dire, j'étais dans un jeu pokémon. Et cerise sur le gâteau ; rapidement, un type m'a accueilli (et là je dois écrire les détails parce que la simple évocation de ce souvenir me fait encore sourire). C'était une créature des rêves, de toute évidence. Un peu petit, plutôt vieux, l'air heureux ou vaguement fou. Trop chétif pour que je m'inquiète, et beaucoup trop accueillant ;


-Aaaah, un Voyageur ! Ca faisait... Oh, je ne sais pas. Avec les nouveautés, ils arrivent tous chez ces arrivistes de ixiens ! Hum hum, enfin... Breeef ! Tu es un garçon ou une fille ? La question m'a fait rire sur le champ. Excuse moi mais j'ai toujours du m... Enfin, ce n'est pas ça qui est important !Ce qui compte c'est... Attends voir...



Suis moi !


Il avait commencé par taper les poches de son manteau mais vu sa mine contrariée, n'y trouva pas ce qu'il cherchait. Le pauvre homme me faisait un peu pitié mais il était indéniablement comique, vivante parodie d'un personnage non joueur de jeu vidéo croisé avec un erzats de professeur Chen raté. Il m'a guidé d'autorité vers un autre bâtiment que je devinais être son laboratoire et quelques minutes plus tard, je me trouvais avec entre les mains ce merveilleux objet qu'est une pokéball ! Mieux ; il y avait quelque chose dedans ! -Il est arrivé avec toi ! M'a précisé mon professeur. Ce qui était une bonne chose car cela résolvait la terrible énigme du pokéoeuf ou de la poképoule ; comment est-il possible de capturer un pokémon puisqu'il faut avoir capturé un pokémon pour capturer un autre pokémon.

Réponse simple ; il est arrivé avec toi. C'est comme ça Dreamland ! Ca prends une question et ça lui donne une réponse ; un bon vieux ta gueule c'est magique. Je dois dire que j'apprécie.

Bon, je passerai les détails encore une fois, parce que je vais encore faire trop long sinon. Toujours est-il que les habitants m'encourageaient à devenir un dresseur de pokemon, et que je n'allais pas refuser. Ils ne savaient pas où était Mew mais en avaient déjà entendu parler et « Au Nord, je trouverai des réponses. Net et sans bavure.

J'avais reçu du prof. un Hélionceau, une fidèle bête malgré l'air benêt qu'il avait commencé à afficher! Il est très vite devenu plus puissant que les saletés qui se jetaient sur moi dans les hautes herbes ou autres endroits sauvages Il en tombait des arbres, il en sortait des bosquets... Des tentatives ridicules ! Je ne cromprends pas que les pokemons soient si... suicidaires et violents, à l'état sauvage. Enfin bon... Mon pokémon tenait bon et je battais les bêtes sauvages jusqu'à ce qu'elles ne puissent plus riposter ! Sans toutefois les tuer vraiment, normalement. Mais Hélios ne s'arrêtait de combattre qu'une fois son adversaire incapable de riposter. Plus tard un Pifeuil acharné m'a tapé dans l'oeil et a bientôt rejoint mon équipe puis j'ai rapidement capturé un Riolu en embuscade, après une grosse demi-heure de promenade.

Pour le moment, je n'avais pas rencontré d'autres « dresseurs » mais à ce moment là, le détail ne m'a pas vraiment frappé. J'avais fort à faire à dresser convenablement mes petites machines à traquer du Mew. Ils devaient être forts ou ne pas être !

Je prit finalement une pause sous un arbre. Pauvre décision en vérité... Je levais les yeux vers une petite créature au regard surprenant et décidais d'entraîner Riolu dans la foulée.


Riolu, go !
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Khildar Blacksilver
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MessageSujet: Re: Un jour je serai... [PV : Khildar Blacksilver et Calvin Thomas] Un jour je serai... [PV : Khildar Blacksilver et Calvin Thomas] EmptyDim 3 Aoû 2014 - 1:52
Catch him !

Londres, dans l’une des nombreuses demeures résidentielles de Chelsea

Du poste de télévision allumée à l’heure où les enfants se préparent pour dormir et les pères à déguster leur Brandy, le présentateur sourit à la caméra et déclama avec retenu :


"And now, we’re glad to introduce a man who come from the winter, Mister Charles Henry Alexander Tristan BlackSilver."

Les applaudissement accueillirent l’arrivée d’un beau jeune homme, aux cheveux de jais, scindé en deux équitablement, laissant deux mèches encadrer un visage aux traits fins, aux lèvres presque absente, au nez droit légèrement remonté à la pointe et aux yeux d’un bleu pénétrant. Des sourcils fraîchement épilés pour conserver leur ligne témoignaient du soin apporté au visage.
La silhouette élancée s’engagea sur le plateau d’un pas léger, une sublime canne en bois de chêne sombre accompagnant le rapide mouvement.
L’annoncée salua les caméras d’un simple geste de la main, ajoutant un sourire amical sans exagération superflue.
Les applaudissements cessèrent et le maître télévisuel put proposer à son invité de s’asseoir, ce qu’il fit avec une élégance qui lui acquit la majorité des spectateurs soucieux des bonnes manières.
Cet être dégageait une assurance qui insufflait l’admiration. Oscar le détestait.

Tandis que l’interview débutait avec sérieux, l’aristocrate exprimait son ressentiment par un tapotement nerveux de l’accoudoir.
Oscar n’aimait pas cet être. Il refusait de le considérer comme un homme, le jugeant trop inhumain pour cela. Ce n’était qu’un avis purement personnel et envenimé par une animosité entretenue depuis longtemps, il le reconnaissait parfois pour s’empresser de l’oublier et reprendre de plus belle son aversion.
Le démon de Lord n’appréciait pas la figure angélique de son cousin russe. Ils s’étaient plusieurs fois rencontrés, en diverses occasions, tel qu’un dîner de famille, l’enterrement des parents d’Oscar ou encore une réunion de la société familiale.
En effet, Caîn (comme l’aimait surnommer Oscar) occupait lui aussi un poste important au sein de la société et plus précisément dans le département de communication, du côté de l’Europe de l’Est. Il avait par conséquence beaucoup de travail, de clients et de matières pour ignorer l’ennui. Son doux faciès, ses manières exquises ou l’exotisme du métissage plaisaient aux médias.

Toutefois, cette apparence couvrait un véritable ours. Ferme en affaire et au phrasé tranchant, il argumentait avec détermination et sans états d’âme. Il amenait son interlocuteur sur un territoire qu’il affectionnait, qu’il connaissait et maîtrisait pour le briser directement par une suite d’arguments indéfectibles.
L’absence de jeu, de faux-semblants ne plaisaient guère à Oscar qui préférait d’avantage faire miroiter à son adversaire verbal une porte de sortie pour la lui refermer aussitôt au nez.

Oui, vraiment, Oscar n’aimait pas Caîn. Certes, il appartenait à la famille et la haine était cordiale, mais elle demeurait bien présente. Certes ses manières étaient nobles, mais elles s’évanouissaient souvent lorsque la conversation se prolongeait ou se dirigeait vers des sentiers inconnus. Le rôle de composition qu’il offrait aux médias n’était qu’un rôle, et il le quittait dès que possible pour devenir plus bourru, plus direct. Toujours en respectant la bienséance, mais en dansant sur la limite, tel un hussard sur une corde. Impatient et ambitieux, il usait de tout pour parvenir à ses moyens, mais avait du mal à le dissimuler. Toutefois, face à lui, il était difficile de lui rétorquer quelques remontrances. En effet, derrière cette apparence calme et ce physique fin se cachait un athlète accompli, entraîné dans la pure tradition russe à la chasse, à la natation et au biathlon. Connaissant diverses manières de tordre une main, un cou ou un pied entre deux doigts, il savait se défendre et ceux qui ne le savaient pas ne tardaient jamais à l’apprendre, Oscar en ayant déjà fait les frais.

Toutes ces composantes d’un tableau sans nuance notable alimentaient le manque de respect que lui insufflait un tel personnage si peu enclin à la noblesse constante. Selon l’aristocrate anglais, cet être abusait de ses privilèges pour des intérêts personnels et déshonorait la mémoire de la famille en ignorant ses origines.
D’autres interactions et événements venaient justifier la haine contre ce cousin glacial, mais il ne préférait pas y penser.

Alors que l’accoudoir commençait à accuser le coup des doigts et que le représentant russe arguait que l’armement servait la justice, le majordome Jasper pénétra dans le salon pour signifier à son maître qu’il était l’heure. Grâce à ce détour, Oscar put extraire de ses pensées le détestable cousin du froid, qui se trouvait dans la même ville que lui. Rien que cette idée lui soulevait le cœur.
Le majordome éteignit le poste de télévision, Oscar se dirigea vers l’entrée et entra en intense réflexion face à un dilemme qui le prenait souvent avant de sortir : quel haut de forme s’accorderait avec sa canne ?


***

La magnifique Rolls Royce s’immobilisa à l’angle d’une rue et repartit doucement, abandonnant l’aristocrate au milieu d’un quartier peu fréquentable pour la noblesse.
Qui le fréquentait par conséquent en importance une fois la nuit tombée. Loin des clichés de quartiers de débauches où chaque porte s’ouvrait sur un troquet minable offrant un tord-boyaux imbuvable et des filles de petites vertus, lesdites portes s’ouvraient sur des bars minables offrant un alcool fort et des demoiselles  aux talents plus qu’appréciables.

Certes, la propreté et l’hygiène ne composaient pas la politique des lieux, mais ce n’était pas ce qui était recherché, au contraire de plaisirs, raisons principales de l’affluence nocturne.
Et en évoquant ces plaisirs, certains se révélaient illégaux, comme des jeux interdits par la Loi, toute puissante, mais aveugle.
Et c’était vers un de ces plaisirs interdits que se dirigeait notre aristocrate qui se prit à siffler malgré lui la chevauché des walkyries, arpentant d’un pas sûr les rues souvent ponctués de relents de beuveries excessives, tout en résonnant de chansons grivoises ou d’activités de plaisir bien matériels.

Parvenu à une porte dissimulée par un éclairage absent et une voûte ancienne, le Lord frappa trois fois. Une œillère glissa, révélant un œil instigateur et un bandeau tout aussi instigateur. Le mot de passe fut échangé et la porte s’ouvrit discrètement, sans un bruit. Au loin, un chat faisait sa cour.
Poursuivant sa marche légère, reprenant son air guerrier, le nouveau venu se dirigea sans hésitation vers le fond de la pièce en désordre d’articles animaliers. Parvenir à se déplacer sans bousculer et faire tomber un article était difficile mais pas impossible, malgré la pénombre régnant.
Une autre porte franchit par ses propres moyens et les sons du rendez-vous lui parvinrent, du fond de la cour.
Une fois sur place, le vacarme était presque assourdissant.

Les spectateurs encourageaient leurs favoris, vilipendaient l’adversaire et agitaient leur monnaie comme une vive prière. Certains demeuraient de marbre, jaugeant le spectacle d’un œil d’expert. D’autres préféraient ne rien dire, leurs derniers deniers se jouant devant eux.
L’arène en bois circulaire montait à hauteur de cuisses et protégeaient d’éventuels mouvements d’humeur. Une simple lampe à nue éclairait le spectacle farouche qui se déroulait : en l’arène, des chiens se battaient avec férocité.

Jetant un regard dédaigneux sur ses deux bêtes hargneuses et aussi excitées que la foule, il s’approcha d’un homme au béret de travers et au veston élimé, mais portant une fleur à sa poche. Mal rasé, des cheveux roux tombant en filasse sur de massives épaules, Big Jon surveillait.
Lorsque l’aristocrate vint à sa hauteur (de l’épaule, Big Jon le dépassant d’une haute tête au cou de taureau), il baissa un bref regard et sortit d’une des poches de son veston un papier jauni. Le papier disparut avec promptitude pour se perdre dans la manche de la blanche chemise.
Aucune parole ne fut échangée et le visiteur disparut. Big Jon renifla pour tout commentaire à ce qui venait de se dérouler et continua de surveiller les parieur
s.

***

"Un bain, vite !" Pensa et ordonna Oscar dès son retour en sa demeure victorienne.

***

Une fois nettoyé des crasses de la ville, Oscar se glissa en toute nudité dans les draps de soie de son lit à baldaquin et s’endormit le sourire aux lèvres. Il savait où le trouver, enfin
.

***

La première chose qui frappa Oscar fut un dé à six faces. La marque resta imprimée, trois traces en diagonales lui barrant le front. La seconde chose qui le frappa fut le déluge de fun qui se déversa à sa rencontre. Littéralement. Des pions, des dés (qui gueulaient à la recherche d’un cochon), des plateaux, mais aussi des manettes et des écrans se ruaient vers lui, véritable raz de marée ludique.
Ne désirant pas se retrouver submergé par autant d’amusement, il courut dans le sens du courant et repéra rapidement un renfoncement dans les murs qui composaient les bâtisses démesurées représentant des icônes du jeu. S’y glissant prestement, il laissa couler ce déluge en respirant fortement. Commencer une nuit par une course n’était pas des plus plaisants. Cependant, ses démons accueillirent cette entrée en matière avec joie
:

"Yeah, trop bien ! ça c’est de l’entrée en matière. On prend une planche de surf et on y retourne ?"  Proposa Khildar.

"Oh oui, on va jouer" , sautilla Luëst

"Je découperais bien ces stupides pions pour me faire les lames …"  

"Un peu de détente est agréable,  prononça d’une voix amusée le majordome. Cela faisait quelques temps que vous sembliez préoccupé. "

Ayant repris une respiration normale, le maître répondit en sifflant entre ses dents, un brin agacé :

"La raison de mon humeur dernière est élémentaire, et vous la connaissez : la recherche de l’être aux bâtons et portant la marque."

"Certes, concéda le majordome, mais il est profitable d’user des nuits pour autre activité qu’une poursuite intense. "

"Sûr, faut que tu massacres aussi, ça détend vachement quand tu massacres !"

"Ce n’est pas vraiment ce à quoi je faisais allusion … "

"C’est parce que t’y connais rien ! C’est dans le sang qu’on s’éclate."

"Non, c’est dans le sexe. Dont le mien … huhuhu"

Une dispute s’annonçait et l’invocateur la désamorça d’un ton ferme :

"Je suis parvenu à obtenir des informations utiles sur cet être. Je n’ai que faire de plaisir en cette nuit. Je sais qu’il se trouve dans ce royaume, du nom subtil de Park of Game."

"Ça explique le déluge …"  Ricana Khildar.

En parlant de l’inondation composée d’éléments divertissants divers, elle s’épanchait tranquillement, et son origine prit la forme d’un homme en noir et blanc, portant une moustache soignée, un costume impeccable et un haut de forme noir. Ce petit homme poursuivait ces jouets dans sa ridicule voiture à l’aspect métallique, réclamant d’une voix aigüe des hypothèques sur des hôtels.
Laissant là le joyeux capitaliste, le marchand d’armes décida de se mettre en quête de sa cible. Bien qu’il ait acquis le lieu où elle se trouverait, il ne possédait pas d’indications précises. Toutefois, la perspective d’attraper ce membre de l’obscur groupe qui l’accaparait depuis si longtemps l’encourageait largement dans sa démarche. C’est donc d’un pas décidé qu’il s’engagea dans une rue lumineuse, bondée et débordante de jeux en tout genre.

L’aristocrate s’aperçut rapidement qu’il ne se trouvait pas réellement dans une ville mais plutôt dans une immense salle circulaire, comme en témoignait le ciel artificiel dont les limites avec les murs se discernaient. Un avantage pour lui, le royaume n’était pas si grand que cela, la recherche se trouvait facilitée.
Ignorant les interpellations des créatures en place qui lui proposait de jouer, il prit la direction du centre de la salle, se fiant aux flux des rues. Si sa quête ne l’obnubilait pas autant, il aurait remarqué le peu de rêveurs présent et compris pourquoi les créatures du royaume l’apostrophaient.
En effet, il se trouvait dans le Menu Principal, centre nerveux de Park of Games. C’était en ce lieu que se décidait la suite, dans quel jeu allait se dérouler le reste de la nuit. Les rêveurs connaissant déjà inconsciemment le type de jeux qu’ils désiraient, ils s’éveillaient directement dans le secteur associé. Or, les voyageurs avaient l’opportunité de choisir leur direction, privilège des rêveurs réveillés. Avoir le choix de ses rêves, tout en pouvant s’en souvenir, un cadeau ou une malédiction, cela dépendait autant du voyageur que de DreamLand. Et lorsqu’une part dépendait de DreamLand, le hasard et la logique étaient souvent tordus pour offrir un résultat détonant.

Cependant, le monde onirique décida qu’Oscar serait récompensé pour ses efforts et l’être recherché apparu dans le champ de vision du voyageur aux démons avides d’amusements. Ou plutôt, les bâtons dépassèrent de la foule, révélant sa position.
A cette vue, le Lord anglais se stoppa net, provoquant la chute d’un ensemble de pièces cubiques qui s’éparpillèrent sur un air russe. Faisant abstraction de la collision provoquée, les yeux bleus fixaient à s’arracher ces bouts de bois à la puissance éprouvée
.

Cette fois-ci, il n’allait pas lui échapper ! Pensa avec détermination Oscar.

Il suivit les bâtons, maîtrisant mal son impatience. Il serra et relâcha ses poings, à la fois pour se détendre et se préparer à frapper. Le terrain jouait contre lui, car il ne le connaissait pas. Cependant, il n’y avait pas tant de monde que cela. A double tranchant, car si cela permettait une course plus aisée, il était plus visible, rendant son approche discrète plus difficile.
Prenant garde à ne pas apparaître dans le champ de vision, il parvint à s’avancer suffisamment pour être en mesure de confirmer sa cible. C’était bien cet être aux bâtons qui dégageaient une étrange aura, et pour cause ! Ils étaient magiques et pouvaient projeter des flammes, commander à la terre et d’autres pouvoirs que le voyageur démoniaque supputait. En plus de ces artefacts, il portait son sempiternel long manteau aux bords ravagés ainsi que la couche de tissu sur sa tête, qu’importait la température. Le visage toujours dissimulé, voilà bien un lâche !

C’est alors que le lâche tourna la tête pour suivre de l’œil une princesse blonde à la robe abominablement rose et s’aperçut de la présence d’Oscar, pourtant subtilement dissimulé par des pièces de puzzle transparentes. La réaction ne se fit pas attendre et la poudre d’escampette fut prise.


"Ah non, pas encore !" Hurla Oscar de rage et de désespoir.

"Ouais, ça c’est fun ! "

"Vous allez y arriver maître."

"On va enfin le découper !"

La poursuite s’engagea et le course ne semblait pas troubler le désordre public. Quelques-uns se plaignirent des bousculades, mais personne ne semblait se mettre en travers pour les arrêter. Et il y avait intérêt, car quiconque entraverait la chasse se verrait repousser avec violence.
Le poursuivi semblait savoir où aller et il se dirigea sans hésitation vers une immense porte. Ne prenant pas la peine de lire l’inscription, Oscar lui emboîta le pas de course et pénétra dans un monde numérique. Un peu déboussolé du nouvel environnement, il repéra néanmoins rapidement l’objet de son accélération cardiaque et reprit de plus belle.
Parvenu à un autre portail dans lequel venait de s’engouffrer sa proie, il répondit d’un ton sec à la question qu’il n’avait pas écouté
:

"Je le suis, je veux être avec lui !"

Ne comprenant pas la situation qui se jouait, mais mesurant l’agressivité de cet homme tout de blanc vêtu aux pointes de rouge, il préféra accomplir sa demande, trop heureux (peureux ?). Ainsi débarrassé, il put à nouveau respirer et remarquer en lisant sur le panneau de contrôle :

"Et ben, ça en fait des voyageurs dans la partie …"

***

La première chose qui frappa Oscar fut le silence. Et l’obscurité aussi. Mais ça, c’est parce qu’il avait les yeux fermés. Pourquoi les avait il fermé ? Un réflexe lors de son passage à travers le portail. Un portail qui menait à quoi déjà ? Il ne le savait même pas, il n’avait pas regardé. L’autre devant lui avait bien parlé de créatures à capturer, mais c’était tout ce dont il se rappelait.
Le silence. Dans sa tête. Aucune parole. Ses démons. SES DEMONS !

Il explosa de rage. Un hurlement explosa sa gorge pour couvrir les environs. Tous ses muscles se tendaient sous l’effet de la colère. Et c’est à cet instant qu’il remarqua un élément encore plus inhabituel que la perte de ses démons. Alors qu’il désirait ardemment frapper du poing pour exprimer le flot de rage qui l’envahissait, il s’aperçut qu’il ne possédait plus vraiment de poing à proprement parlé.

Un autre hurlement perça le ciel et un autre constat venait de s’imposer. Sa voix aussi n’était plus la même. L’inconnu lui ôtant la logique élémentaire, il se mit à courir, pour se rendre compte qu’il évoluait à quatre pattes. Et finir par ouvrir réellement les yeux. Et les baisser. Et constater ses pattes. Ne pouvant en supporter d’avantage, il s’effondra, poussant des gémissements discordants, se tenant une tête qu’il ne reconnaissait plus entre des pattes qui n’étaient pas les siennes.

Que s’était il passé ? Qu’est ce que c’était que ce corps ? Où étaient ses démons ? Ses démons … il les voulait, il en avait besoin. Pas encore … Cette nuit où il les avait perdu, insupportable. Il n’était plus complet, plus capable … Pourquoi ces pattes ? Ce bordel … C’était quoi ce putain de bordel !

Comment, pourquoi ? Il avait passé un portail, c’était ça le résultat ? Il l’avait traversé, pour … pour suivre ce fumier ! Il était où, ce connard aux bâtons ? Il allait les lui foutre au cul !

La haine était un bon moteur. Abandonnant sa tourmente du nouveau corps, il chercha des yeux le responsable de ce désastre. Nulle trace. La rage l’emporta à nouveau. Peste soit du coquin ! C’était lui qui l’avait entraîné là dedans. Et il allait l’en sortir. Et il lui exploserait la tête ensuite. Les pensées de sa future vengeance le rendant plus gaillard, l’aristocrate transformé repartit d’une meilleure patte.
L’esprit plus clair, bien que vidé de ses démons, il reprit les choses dans sa gouverne.
Tout d’abord, savoir ce qu’il était. Il avait repéré des pattes, et comprit qu’il évoluait à quatre. Donc il était devenu un animal. Un animal aux poils blanc, au moins sur les pattes. Il pouvait aussi sentir une queue touffue s’agiter, prolongement de sa colonne vertébrale qui lui paraissait plus souple. En outre, il ressentait un léger contre poids sur un côté de sa tête et quelques coups de patte lui confirmèrent la présence d’une excroissance.
L’esthète ne tenait plus, il avait besoin d’un miroir, ou de quelconque autre élément réfléchissant un reflet, une image de lui. Il devait savoir à quel point il avait changé, à quel point son élégance avait été altérée.

C’est alors que le deuxième élément principal inconnu entra en scène : le décor. Où était il ? Il avait quitté l’environnement des salles de jeux, c’était certain. L’espace était beaucoup plus ouvert et vaste. Une légère brise agitait ses oreilles et s’engouffrait dans ses poils. Très agréable et calme. Une montagne se profilait non loin et en contre bas, une plaine bordée d’une forêt s’étendait. Un environnement plutôt quelconque, champêtre et dénué de toute activité humaine. Mais où était il tombé ?
Il se mit en marche, avec hésitation dans un premier temps car pas très habitué à évoluer sur quatre appuis. Mais au bout d’une certaine distance, la démarche lui vint naturellement, et il était convaincu qu’il y apportait une certaine noblesse.

Un ruisseau se fit entendre et il s’y mira. Narcisse avait plongé dans son reflet, Oscar avait reculé de surprise. Bien qu’il ait approximativement considéré sa constitution, il n’avait pas été préparé à ça.
Un être chimérique, à poils blanc sur tout le corps, une excroissance cornue rouge, sa peau rouge aussi. Une sorte d’épaisse fourrure entourait son cou, sorte de jabot qui ne déplut pas à l’aristocrate.
Après un examen attentif, le bilan tomba. Il n’était plus le noble humain, mais son état chimérique n’était pas aussi catastrophique. Il continuait de se dégager de son être une prestance, une noblesse, qu’il affectionnait et le définissait.

Satisfait de son nouveau corps, il pouvait se mettre en quête du coupable.
Soudain, sa corne vibra, l’abattant à terre. Un instinct qu’il ne se connaissait pas l’avertit qu’un danger approchait.

Qu’est ce que c’était encore que cette histoire ?
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MessageSujet: Re: Un jour je serai... [PV : Khildar Blacksilver et Calvin Thomas] Un jour je serai... [PV : Khildar Blacksilver et Calvin Thomas] EmptyLun 25 Aoû 2014 - 22:39


Elle s'apprêtait à descendre de son perchoir végétal, un sentiment de soulagement gonflant sa poitrine, allégeant ses épaules d'un stress qui s'était déjà bien accumulé au bout de seulement quelques minutes de rêverie. Avec un peu de chance, Calvin savait ce qu'il faisait et pourrait même lui expliquer la situation avec plus d'acuité que le rongeur qu'elle avait précédemment croisé. Pourtant, et malgré son enthousiasme débordant, elle se figea sur le tronc d'arbre, juste avant de glisser le long de son écorce lisse : quelque chose clochait. Plus elle regardait le visage du jeune homme, plus son sang se glaçait. Il y avait un détail dans son sourire, un éclat dans son regard qui lui semblait... Inapproprié. Ses yeux s'écarquillèrent peu à peu, tandis que le malaise grandissait au fond de sa poitrine et les poils de sa queue se hérissèrent (sensation plus qu'étrange au demeurant), quand la mise en garde du rongeur lui revint en mémoire. Lorsque le jeune homme sortit une petite bille bicolore, l'instinct, la peur et la méfiance prirent le dessus sur toute affection : elle remonta sur son arbre prestement et, se rappelant d'un douloureux combat, bondit de branche en branche avec une agilité qu'elle ne se connaissait pas.

Un glapissement l'alerta. S'accrochant fermement, elle s'autorisa un regard furtif par dessus son épaule : une petite créature canine et bipède à la courte fourrure bleue et noire, avait entamé l'ascension de son perchoir et sa vivacité dans le milieu arboricole égalait presque la sienne. Alice laissa échapper un sifflement strident, s'entêtant à fuir plus haut dans l'épais feuillage. Elle ne savait même pas ce qu'était son poursuivant, pas plus qu'elle ne comprenait d'où il pouvait bien sortir, mais son acharnement à la chasser toujours plus haut, ne lui laissait que peu d'espoir quant à d'éventuelles bonnes intentions.

En bas, la voix de Calvin lança un ordre. Elle eut à peine le temps de comprendre ses mots, qu'elle sentit sa branche se dérober sous elle, l'emportant dans sa chute : le petit canidé qu'elle fuyait, avait foncé sur celle-ci à une vitesse incroyable, la brisant à l'impact. Elle heurta le tronc auquel elle se rattrapa, offrant une occasion parfaite à son poursuivant de l'envoyer au sol d'un coup de paume. Elle sentit un liquide chaud et poisseux couler le long de son front et sur son œil gauche, elle savait qu'elle devait se battre si elle voulait survivre à cette nuit, mais elle ne voyait pas comment. Privée de la parole, elle était incapable d'invoquer, de plus les chinchillas n'étaient pas connus pour leurs performances au combat. Elle allait y passer, rouée de coup par une sorte de peluche bleue.

Son adversaire était descendu de l'arbre et courait vers elle pour finir le travail. Elle aurait bien enfoui son museau dans ses pattes en se recroquevillant pour endurer la choses, mais une autre idée, aussi absurde lui aurait-elle parue en d'autres circonstances, s'imposa à elle juste avant qu'il ne frappe. Elle poussa sur ses jambes, passant sous le poing du canidé, puis fit immédiatement volte-face pour sauter sur son dos, s'accrochant à ses épaules. Elle logea le bout blanc de sa queue plumeuse sous l'aisselle couverte de fourrure sombre, avant de l'agiter frénétiquement de haut en bas. Le petit monstre sursauta, puis fut soudainement pris de soubresauts accompagnés de ce qui aurait pu être considéré comme un rire extatique et nerveux, tout en cherchant à rouler sur le dos pour lui faire lâcher prise. Bien loin de cesser ses chatouilles, les petits cris et couinements de protestation d'Alice se modulèrent tout naturellement, entamant comme une douce berceuse au pouvoir apaisant, qui acheva magiquement de clouer le petit combattant au sol, endormi.  

Toujours juchée sur son dos, Alice se releva dans un soupir mêlant soulagement et épuisement. Elle se retourna finalement vers Calvin, ses grands yeux gris pâles cherchant une explication aux derniers évènements. La fatigue du combat se mêlait à sa confusion, et elle ne remarqua qu'un peu tard la sensation étrange au niveau de son arcade blessé, juste au moment ou un fin filament rouge sombre, presque noir s'enroula autour de ses pattes, avant qu'un violent coup ne fracasse sa tête contre le sol poussiéreux.

Ce qui arriva ensuite fut une expérience tout à fait singulière, plutôt difficile à retranscrire avec des mots. Il y eut d'abord le choc d'un objet rond qui sonna creux au contact avec son crâne endolori, puis ce fut comme si tout son corps était liquéfié puis absorbé à l'intérieur de la sphère rouge et blanche qui se referma dans un "clap" derrière elle, l'isolant du monde. Tout était sombre autour d'elle, à l'exception d'un point rouge clignotant au cœur de l'obscurité. Elle réunit toutes ses forces pour se débattre un bref instant, puis la lueur carmine se stabilisa et elle sut qu'elle était prisonnière de l'obscurité. C'est à ce moment que des surfaces rectangulaire s'allumèrent, dévoilant une voûte qui lui sembla gigantesque et qui bientôt s'effaça pour dessiner un ciel clair et bleu, au dessus d'une clairière verdoyante bordée d'arbres, le tout en un paysage qui lui rappelait singulièrement celui qu'elle venait de quitter.

Pourtant, il y avait quelque chose de faux dans cet environnement mimant le naturel avec un peu trop d'application, le vent semblait moins riche en odeur, les sensations plus ternes, ou bien c'était sa blessure à la tête qui l'élançait un peu trop. Elle était épuisée, effrayée et confuse, l'incompréhension n'ajoutant que plus de poids aux deux autres sentiments qui dominaient son être et l'artificialité de sa nouvelle prison n'aidait pas à la rassurer.
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MessageSujet: Re: Un jour je serai... [PV : Khildar Blacksilver et Calvin Thomas] Un jour je serai... [PV : Khildar Blacksilver et Calvin Thomas] EmptyMar 16 Sep 2014 - 12:25


Je ne sais pas trop comment écrire ce moment... Entre deux combats, deux gains de niveaux (je constate que j'ai oublié de dire que j'avais reçu un pokédex, outil unique et beaucoup plus qu'utile. Je me suis rendu compte que voir la santé d'un animal et son niveau sur un écran virtuel, ça rend le dressage bien plus facile que de devoir lui tâter les dents après chaque bataille. Bref, ne remettons pas à plus tard ce moment tragique), j'ai rencontré un petit pokemon dynamique. Un chinchidou. Un genre de lapin-écureuil-chinchila plein de poils tout kawaii.

Au début... Je voulais le mettre KO. Il n'y a pas de honte quoi ! C'est le jeu ! Et j'aime pas trop le côté mimi de pokémon. Moi j'aime les dragons quoi, les trucs qui tabassent et crachent du feu !

Seulement voilà ; mon Riolu a eu bien plus de mal que prévu. Ses charges sont passées, mais il s'est fait endormir d'une manière assez... Etrange. Un combat entre deux animaux est forcément plus tridimentionnel en vrai que dans un RPG, mais je dois dire que la technique m'a impressionné. Il me fallait ce chinchidou ! Seulement, Hélios l'aurait probablement achevé vu son état.

J'ai donc agi selon mon instinct. J'avais vu le sang couler, naturellement. Ma soif de sang m'agresse chaque nuit, au réveil, comme une envie de boire un grand verre d'eau ; je me sens comme asséché. J'ai vaguement peur que ça s'aggrave. Enfin toujours est-il que je détecte rapidement le sang qui coule. Et que là aussi, du coup.

Bon je m'embrouille, pause.

Voilà. J'ai donc saisi le sang séché à l'arcade de l'adversaire de mon pokemon endormi, histoire de l'étendre en une sorte de petit filin, que j'ai ensuite rendu solide selon cette même technique qui a sauvé la vie d'Alice dans les caves du Comte... Cette fois, ça m'a permis d'immobiliser les pattes du chinchidou. Il a cueilli ma semelle dans le crâne, tout net. J'ai honte mais je me souviens le plaisir de voir mon pokédex faire diminuer la simulation de points de vie de mon adversaire, comme une sorte de machine punching-ball de fête foraine. Je n'avais pas franchement tapé de toutes mes forces dans la précipitation, mais un paquet de vie était partie dans l'assaut.

POKEBALL, GO !

Et hop. Chinchidou niveau 22 capturé !

C'était bien non ? Quatre bestioles en poche ! Riolu et le dernier plutôt mal en point et Pifeuil, guère mieux. Grâce à mon lionceau, j'arrivais sans problème jusqu'au prochain tas de décor en carton pâte pixelisé qui servait de village aux PNJ du coin. Nom ; inconnu. Je suis pas le genre à lire les panneaux dans les jeux. J'aime bien la jouer bourrine. Direct au but. Et mon but, c'était Mew !


Bonjour et bienvenu au centre pokémon ! Voulez vous faire soigner vos pokémons ? Ma foi, oui, gente dame ! Un instant !

Boup, boup, boubou bip !

Voilà, vos pokémons ont la super forme ! À bientôt !


Approximativement. Je prenais les billes bicolores disposées sur le plateau qu'on me tendait et les accrochais à ma ceinture avec délectation. Avec ces quatre là, je passerai sans problème la grotte qui me coupait du nord tant convoité.

Je me souviens qu'une pensée en arrière plan m'avait angoissé, tandis que mes pas se portaient mécaniquement vers l'entrée de la grotte, d'un noir absurde; quelle serait pas réaction vis à vis des Nosferaptis ? Et quelle devait être mon comportement à leur égard ? Etaient-ils des créatures du Comte ?

Je m'angoisse pour un rien parfois. La question ne s'est finalement pas posée ; malgré des ténèbres relativement profondes, la grotte m'a acceuilli avec des types sol et roche principalement, contre lesquels je n'ai fait que m'enfuir. Une sorte de traumatisme, les grottes... Je m'attendais à tomber sur des dresseurs, des trucs épiques, ou quelque chose de sans fin... Bref, je voulais conserver les forces de mes petits monstres !

Je n'avais toujours pas rencontré de dresseur à ce moment là, et finissait par me dire que j'étais le seul à rêver des jeux pokemon. Ca aurait pu me mettre la puce à l'oreille ! Sans doute ! Mais je ne suis pas détective ; je profitais de mes rêves c'est bien normal, non ?!

Voilà que je sortais finalement du tunnel (plus qu'une grotte, oui) sans le moindre problème, ni avoir disputé un seul combat.
Etant donné l'absence de centre de soin de ce côté là de l'amas montagneux, ce devait être normal finalement. Une foret m'attendait déjà et...

Surprise !

Poké-coup de foudre.

L'allure d'un félin, les griffes d'un dragon, une tête étrangement humanoïde posée sur un pelage immaculé, coupé par deux cornes ou lames d'un rouge sanglant... Absol Shiny !

Il ne semblait pas m'avoir encore vu ; j'ai saisi Riolu presque en tremblant, sans faire de gestes brusques, accroupi derrière ce qui semblait être un buisson mais ne dégageait (pour moi) ni odeur, ni rien... Bien, il ferait l'affaire cette fois ! Je prévoyais d'utiliser chinchidou pour l'endormir en cours de combat. Les deux autres seraient là en guise d'appoint, si ça tournait mal.

D'un mouvement désormais habitué, j'appuyais sur le bouton central de la bille, permettant à cette dernière de retrouver la taille d'une grosse balle de tennis... Que j'ai jeté de toutes mes forces vers l'animal, situé à une bonne vingtaine de mètres !

Riolu, attaque !
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MessageSujet: Re: Un jour je serai... [PV : Khildar Blacksilver et Calvin Thomas] Un jour je serai... [PV : Khildar Blacksilver et Calvin Thomas] EmptyJeu 18 Sep 2014 - 23:04
Try to catch me !

La corne cessa de vibrer, aussi soudainement qu’elle avait commencé. Oscar se releva avec quelques difficultés, pas encore tout à fait habitué à évolué en tant que quadrupède. Il ne comprenait pas la raison de cette violente vibration. La surprise et l’intensité l’avaient jeté à terre, et maintenant, c’était terminé. Cependant, une sensation de danger demeura à son esprit. Il l’avait ressenti en même temps que sa corne vibrait. Un lien pouvait peut-être se nouer, mais il n’en avait pas la certitude. Ce dont il était certain, c’était qu’il se trouvait ici à cause de la poursuite de l’être de cape et de bâtons. Mais … qu’était ce ce ici, exactement ?

Certes, il avait appréhendé l’endroit où il se trouvait ; une forêt en bordure d’une montagne. En outre, il avait rapidement saisi que le responsable de ce voyage était le portail qu’il avait traversé un peu plus tôt. L’élément qui lui échappait, et cela l’agaçait, résidait dans l’absence de connaissances relatives au lieu en particulier.
C’est pourquoi il entreprit un examen plus minutieux. Et rapidement, l’impression se confirma, en accord avec ses hypothèses. Cette impression, c’était celle de l’artificialité de sa situation. Les indices se révélaient être dans un premier temps le royaume dans lequel il avait atterrit. Bien que le nom lui ait échappé, il se souvenait parfaitement de la thématique, à savoir le jeu. De plus, l’immense salle où sa course l’avait mené possédait une ambiance plus particulière, et axée sur le numérique.
Dans un deuxième temps, le portail qu’il avait traversé. Ce genre d’ouverture menait invariablement à un autre lieu, bien souvent éloigné de l’endroit initial. (Dans le cas contraire, cela relevait de la stupidité de l’utilisation de portails proches) Il était donc logique de se considérer ailleurs que dans le royaume de départ, tout en gardant à l’esprit l’univers d’amusement numérique développé autour. Enfin, le dernier indice se trouvait dans le lieu en lui-même. Les airs de virtuel ne sautaient pas aux yeux, mais lorsqu’il faisait attention, des détails s’affichaient, révélant la supercherie. Le décor, bien qu’idyllique pour une promenade champêtre, manquait de réalisme, ou plutôt, de défauts.
Car c’était bien ce genre de détails qui interpellait notre esthète transformé. Lui dont l’humeur artistique lui insufflait une asymétrie pour combattre la perfection, il ne pouvait être insensible aux marques flagrantes de parfaites finitions de son environnement. Tout était trop bien ordonné, avec de trop belles couleurs, le ciel était trop bleu, même les nuages qui l’accompagnaient sonnaient faux. De plus, bien que la perfection ait semblé avoir été le mot d’ordre lors de la création de cet univers, le niveau de résolution laissait à désirer.
Cette remarque opérée alors qu’il continuait son chemin d’une démarche encore hésitante, mais noble, lui était soufflé par la surface de certains éléments, comme les arbres, le sol ou encore le lointain qui se découpait avec une certaine rigueur. Bien qu’un œil peu averti ou attentif n’aurait pas distingué la différence avec la réalité, l’artiste l’avait décelé.

Fort de ses déductions, il avançait toujours, conscient que ces réponses ne lui apportaient en fin de compte pas grand réconfort. Il avait compris qu’il se retrouvait dans l’un de ces jeux numériques, grâce au portail traversé. Toutefois, il ignorait tout du jeu dans lequel il se trouvait, n’ayant même pas pris la peine de lire l’enseigne.

Il évoluait donc désormais dans un univers virtuel, obéissant à des règles dont il était novice pour ne pas dire ignare, sous la forme d’un avatar animalier. Peu lui importait, car son objectif était de retrouver ce voyageur mystérieux qui avait le chic pour disparaître ou le semer lors de leur course poursuite. Cependant, cette fois-ci, il sentait que ça serait la bonne. Il n’avait pas enduré la moiteur d’un combat de chiens pour s’amuser sous la forme d’un canidé immaculé. Il fallait qu’il mette la main sur ce voyageur, afin d’avoir d’avantage de réponse sur ce groupe à l’origine de sa marque sur la main … D’ailleurs, cette évocation fit porter instinctivement son regard sur ce qui était habituellement sa main droite, pour ne trouver que des griffes acérés. Voilà un point qui le rassurait d’une certaine manière.

Soudain, sa corne vibra à nouveau, plus violemment. Tout comme la première fois, il plia sous l’intensité, ne s’étant pas encore habitué à cet organisme particulier. La sensation de danger s’accentua avec les vibrations et finalement, la raison apparut sous la forme d’une sorte de chien … ou renard … d’une couleur peu banale. En effet, il n’était pas courant de voir ce genre d’animal avec un pelage bleu.

Face à cette apparition, la première réaction fut un recul de surprise qui s’afficha sur son faciès. Cependant, la maîtrise de ses émotions revint rapidement et il dissimula son désarroi derrière une noble expression hautaine, se dressant fièrement sur ses quatre pattes, bombant presque le torse si cela lui était possible. Son regard fusilla l’intrus qui le lui rendit bien. Apparemment, ses gros yeux n’avaient pas atteint le renard bleuté.
La conclusion fut promptement tirée : cet animal n’avait pas de bonnes intentions. Comme un hochement de confirmation, la corne s’agita derechef.

Par conséquent, l’aristocrate métamorphosé agit comme tout être face à un danger qu’il ne connaissait, dans un monde qu’il ne comprenait pas : il s’enfuit. Prenant ses pattes à son cou, il tenta d’échapper à cette menace explicite, avec toute la vélocité que ce corps lui permettait. Et quelle surprise de découvrir combien sa vitesse de déplacement était grande !
Bien que la démarche quadrupède ne fût pas encore entièrement maîtrisée, la nécessité offrait l’opportunité d’arrêter de se poser des questions et d’avancer, vite. Une occasion que ne laissa pas filer Oscar, impatient d’agrandir l’écart entre lui et son … adversaire ?

Trop concentré à courir dans une posture dégradante pour un homme de son rang, il ne se retourna pas, n’ayant aucune information sur la position de son poursuivant. Il se fiait aux vibrations de son organe pour se diriger et évaluer la distance. Sa fuite le mena à travers la forêt bordant la montagne. Il évita avec agilité les arbres, sauta avec grâce par-dessus les troncs couchés ou les rochers avachis et finit par rejoindre la rivière. Une sorte d’instinct de préservation étrange l’encouragea à suivre le courant, et c’est qu’il s’empressa de faire.

Encore plus étrangement, l’instinct le récompensa en lui mettant sur son chemin une clairière. Aux abords de cet espace artificiellement créé, un regroupement hétéroclite d’espèces bien différentes s’agitait vivement.
Sa providentielle corne lui confirmant que le danger se situait derrière et non auprès de cette petite troupe, il poussa sur ses pattes, puisant dans une force physique insoupçonnée. Il ne s’en rendit compte qu’après coup, mais il venait de parcourir une grande distance à une vitesse élevée et constante. Essoufflé, épuisé, ses muscles criant à la torture et tirant pour s’extraire de ce corps qui les maltraitaient, il arriva enfin à une distance suffisamment proche du groupe pour être entendu et écouter. Et surtout, pour voir son hypothèse validée : la troupe était composé de créatures inconnues, ressemblant vaguement à ce qui pouvait exister dans le monde réel, toutes différentes en termes de tailles, de couleurs, de formes …

Le silence se fit à son arrivée … précipitée. Pourtant, il eut le temps de comprendre les propos échangés, ce qui signifiait qu’ils pouvaient communiquer par voie orale ! Une bien bonne nouvelle pour notre aristocrate qui commençait à haïr le silence qui l’entourait. Le silence de son esprit l’effrayait. Néanmoins, ayant déjà du subir cette situation par le passé, l’absence de ses démons l’atteignit avec moins d’impact que la première fois, ce qui ne l’empêchait pas de sentir d’une nudité extrême, dans le mauvais sens du terme.
Alors qu’il allait se présenter et s’enquérir de la situation, un mouvement dans les buissons à l’orée l’interrompit. Damned, il n’avait pas réussi à le semer !

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MessageSujet: Re: Un jour je serai... [PV : Khildar Blacksilver et Calvin Thomas] Un jour je serai... [PV : Khildar Blacksilver et Calvin Thomas] EmptyDim 21 Sep 2014 - 1:34

Enfermée dans sa prison artificielle, Alice s'aperçut très vite que sa cellule n'était pas aussi fermée au monde extérieur qu'elle l'aurait cru de prime abord. Elle pouvait percevoir des sons extérieurs, le bruit des pas de Calvin, ou des chants d'oiseau. Au travers de la voûte céleste artificielle, il lui semblait même pouvoir distinguer des formes. En réalité, il ne lui fallut que quelques minutes douloureuses, pour se rendre compte que cette cage, aussi étrange fut-elle, obéissait plus ou moins bien à ses moindres désirs. La machine lui procurait tout ce dont elle avait besoin, prévoyant même, compte tenue de son état de faiblesse après le coup qu'elle avait reçu à la tête, de matérialiser un épais coussin d'herbes et de feuillages sous elle.

Si ce n'était l'horrible sensation de faux et le simple fait d'être enfermée contre son grès, qui plus est par un homme sensé être son ami, la cage aurait presque pu s'avérer agréable. Mais la voyageuse était bien trop apeurée pour s'en soucier et tous les efforts de sa prison pour le lui faire oublier ne faisait qu'ajouter à son malaise. Elle voulait sortir, elle voulait expliquer au blond qui elle était et sinon, elle voulait se réveiller vite, oublier le fait qu'elle avait passé une nuit sous l'apparence d'un rongeur géant et retourner à ses activités quotidiennes pour ne plus jamais repenser à ce regrettable accident. Plus jamais !

Soudainement, ses oreilles se dressèrent : depuis l'extérieur elle percevait des voix, celle de Calvin et celle d'une femme. Puis elle comprit qu'il confiant sa cellule bicolore à la femme. Aussitôt, elle se releva, s'agita, tenta de faire entendre sa voix par un quelconque moyen, paniquant totalement sans comprendre ce qu'il se passait. Avant de finalement, brusquement, par un miracle qu'elle ne s'expliquait pas, se calmer lorsqu'on la déposa dans un petit socle qui diffusait une délicieuse et revigorante chaleur. Cela ne prit que quelques secondes, mais c'était plus que suffisant pour que toutes ces forces lui reviennent et qu'elle se retrouve à nouveau entre les mains du voyageur. Elle laissa échapper un profond soupir de soulagement, avant de repartir s'allonger un instant sur sa couche de feuillage, encore plus confuse, mais physiquement en parfaitement forme.

Calvin se remit en route et Alice en profita pour chercher une sortie, ou du moins un moyen de s'échapper, parcourant de long en large son nouvel habitat, sans succès : elle revenait sans cesse à son point de départ, peu importe le chemin qu'elle empruntait, que ce soit à travers le bosquet, le long de la de la rivière ou par la plaine, rien n'y faisait. Frustrée, de plus en plus en colère contre Dreamland et contre l'imbécile heureux qui l'avait cloitrée dans une bille, elle bougonnait en faisant les cents pas, quand elle sentit à nouveau le blond s'emparer de sa cellule ronde. Cette fois, le paysage disparu, la voûte s'éclaircit, dévoilant l'extérieur : elle pouvait voir un fauve blanc courir à tout allure, de même que Calvin, qui la tenait dans sa main. Elle l'entendit très clairement lui donner un ordre, l'appelant "Chinchidou" et lui demandant de rattraper et d'endormir la bête qui s'enfuyait. Puis il y eut un flash blanc et rouge et elle était dehors.

Prise dans l'élan et comme poussée par l'ordre reçu, elle se mit à courir après la fourrure immaculée devant elle, gagnant peu à peu de la hauteur en privilégiant un parcours arboricole, étrangement plus pratique pour sa petite taille et ses bonds spectaculaires. C'était comme si son corps bougeait tout seul, mais avec naturel, rien ne semblait la forcer à agir ainsi, mais c'était évident : elle devait le faire. Peu importe combien elle voulait faire demi-tour et retrouver Calvin pour tenter de communiquer avec lui, cela lui semblait désormais totalement absurde et hors de propos.

Quelque soit la créature qu'elle poursuivait, elle était rapide et agile, mais pas autant qu'elle, surtout en milieu forestier. Si bien qu'en maintenant la cadence, elle finirait tôt ou tard par la rattraper, ce n'était qu'une question de temps, elle aviserait alors en fonction du terrain et de l'ordre de Calvin.

Le fauve disparut derrière un buisson et elle accéléra légèrement, soucieuse de ne pas le perdre de vue, bien qu'elle puisse entendre distinctement sa respiration haletante. Elle sauta sur une dernière branche et manqua de tomber de l'arbre en déboulant dans une petite clairière. Sa cible s'y trouvait, entourée d'autres créatures aux apparences très diverses. Il y avait trois grosses chenilles roses, deux énorme papillons, deux oiseaux ressemblant à des moineaux géants, un rongeur jaune avec de longues oreilles et, plus à l'écart, un petit groupe formé d'un chat, d'un rongeur de la même espèce qu'elle et de deux grands cerfs. Tous faisaient silence et l'observaient avec méfiance.

Elle déglutit, inquiète et frustrée de ne pouvoir obéir, car elle sentait qu'attaquer au milieu de cet attroupement ne lui attirerait que des ennuis, tout en l'empêchant d'accomplir ce qui lui avait été demandé. A la place, elle se contenta de descendre rapidement de l'arbre, demeurant à la frontière de la forêt, tout en étant le plus proche possible de la bête cornue, les muscles tendues, la queue ébouriffée, en attente.

Ses oreilles de rabattirent brusquement en arrière, derrière elle, elle entendait le pas caractéristique de Calvin et son cœur fut soudainement soulagé d'un grand poids. Il apparut finalement, sortant d'un buisson, haletant, sa tignasse claire parsemée de brindilles et de feuillage. Dès qu'il entra dans la clairière, le groupe le plus large détala, ne laissant que les quatre autres et le fauve solitaire en face d'eux.
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MessageSujet: Re: Un jour je serai... [PV : Khildar Blacksilver et Calvin Thomas] Un jour je serai... [PV : Khildar Blacksilver et Calvin Thomas] EmptyVen 3 Oct 2014 - 17:49

Riolu, attaque, ça sonne pourtant bien non ? Et bien.... Ca n'a pas fonctionné comme je l'avais imaginé.

L'autre, l'absol super trop classe, s'est enfui à ce moment là ! Impensable hein ? Moi, il me FALLAIT ce truc. Et la beauté de la chose c'est que, contrairement à un jeu vidéo, le monde des rêves était décidé, comme à son accoutumée (enfin, en général) à rendre les choses plus agréables. Le shiny s'enfuyait ? D'accord. Mais j'avais l'occasion de le rattraper !

Juste le temps de balancer mon nouveau pokémon -le plus rapide- ses ses traces et je m'enfonçais dans la forêt à la poursuite de ces joyeuses créatures. Avant de passer à la suite, une information très importante à noter ; courir dans la forêt ne me ralentissait presque aucunement. C'était comme si les brousailles et hautes herbes à mes pieds s'effaçaient devant chacune de mes foulées.

Voilà la suite ; je retrouvais mon chinchidou et tombait sur une réunion de pokémons, tous plus charmants les uns que les autres... Seulement... Ils étaient un poil nombreux. Et la cerise sur le tsunami ; mon absol était au milieu d'eux. Une putain de catastrophe.

Ah non merde j'ai raté mon effet ; la vraie meringue sur la cerise sur le tsunami ; mon pokédex m'indiquait leurs niveaux ; bien au dessus de mes forces. Enfin, de celles de mes Pkm (trop long à écrire).

L'information importante est notée ? Tu fais le lien cher journal ?

Parce qu'ils m'ont chargé. J'apprendrais plus tard pourquoi. Heureusement, je n'étais pas « obligé » de participer au combat comme dans un vrai jeu et mon sous effectif n'aurait pas à en pâtir. Pour être honnête et malgré ce que je sais désormais mais n'apprendrais que plus tard dans cette nuit, j'ai hesité à envoyer le chinchidou les ralentir. Pour voir. La berceuse de rondoudou dans les dessins animés, elle cartonne toute une forêt !

Bon là, sur le coup, je ne pensais plus qu'avec une vocabulaire et une grammaire pokémonesque (non pas que mon esprit ait été altéré hein, c'est juste que je voulais optimiser mes chances et qu'un peu de méta-game n'a jamais fait de mal). Ce qui fait qu'en tournant les talons, j'ai crié ;


FUITE !

Coup de bol, ça s'adressait aussi au Pkm « en jeu ». Pas de chair à canon pour cette fois.

A la place, un sprint qui fonctionnait à merveille ! A merveille, vraiment ! J'allais à une vitesse épatante et ne regardait plus vraiment où je posais les pieds. Je ne savais pas vraiment si j'étais suivi mais une chose était certaine ; j'allais très très vite. Seulement voilà ; les brousailles étaient là, les branches au sol aussi, sans compter celles qui me fouettaient le visage de temps à autre. Et puis, j'allais trop vite quoi, c'est la seule raison.

D'un coup, je me suis fait faucher la jambe par une liane, quelque chose de sympa ! Ca m'a soulevé par la cheville, d'un coup, c'est à peine si ma tête a eu le temps de percuter le sol.

Là, j'imagine qu'on peut parfaitement imaginer le son que fait une corde tendue par un objet lourd qui tangue à quelques centimètres du sol. La liane, c'était un piège à noeud coulant et l'objet lourd, c'était moi.

De là, ma position n'est déjà pas très reluisante. Légèrement étourdi, j'essayais sans succès de comprendre ce qui m'arrivait quand, pour ajouter un peu de piquant, ma dernière acquisition en matière de monstre de poche est arrivée.

Et s'est mise à gesticuler en poussant des petits cris en me tournant autour. Elle levait les bras, dressait la queue, les oreilles, sans me quitter des yeux. J'ai bien compris que quelque chose n'allait pas, je suis pas complètement con.

Mais. Il faut comprendre que la situation ne s'y prêtait pas vraiment. J'ai mis ça sur le compte de l'anxiété ; après tout, son maître venait de se faire avoir par un piège rudimentaire en pleine course poursuite.


Ca va, tout va bien...

J'ai dit, pour la calmer. En tendant les bras, je pouvais toucher le sol et j'en profitais pour me stabiliser. Mais l'autre n'arrêtait pas son manège ! Au contraire ; mes mots apaisants avaient quasiment eu l'effet inverse.

Bon, ça va maintenant, je vais bien, calme toi ! Libère moi au lieu de t'exciter ! Voyons.

J'ai ajouté le voyons, j'en suis sûr ! Je commençais à prendre un ton un peu trop autoritaire je crois. Mais bon, c'est ça le dressage en vrai hein, c'est pas qu'une question de calinous !

Quoiqu'il en soit, des bruits dans le sous bois devenaient de plus en plus audibles. Quelque chose approchait.
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MessageSujet: Re: Un jour je serai... [PV : Khildar Blacksilver et Calvin Thomas] Un jour je serai... [PV : Khildar Blacksilver et Calvin Thomas] EmptySam 11 Oct 2014 - 20:59
We are back !

Alors que les bruits approchant semblaient avoir atteint leur paroxysme, le silence s’imposa subitement. La lumière parut disparaître des alentours pour ne se concentrer qu’en un seul point qui révéla deux silhouettes. Des rires moqueurs brisèrent le silence, rapidement accompagnés par une musique soudaine. La première silhouette féminine à la longue chevelure rose entama avec entrain, suivie ensuite par son compagnon aux cheveux d’un bleu sombre tirant sur le violet :


"Afin de préserver le monde de la dévastation!
Afin de rallier tous les peuples à notre nation!
Afin de détruire l'amour et la vérité!
Afin d'étendre notre pouvoir jusqu'à la voie lactée!
Jessie! James!
La Team … Pocket ?

Les deux nouveaux arrivants regardèrent derrière eux pour s’apercevoir de l’erreur sur leur symbole qui avait surgi de nulle part. Ils exprimèrent leur mécontentement :

"Ah, encore ces chenipans, ils ont rongés la barre du R ! Enfin bref, reprenons !"

La Team Rocket, plus rapide que la lumière!
Alors, rendez vous tous, ou ce sera la guerre!"

Tous les regards se tournèrent vers le Miaouss qui ne sut que faire. Il improvisa donc à partir des paroles et de l’ambiance, reprenant le même entrain :

"Oui la guerre!!!"

Satisfait, les dénommés Jessie et James s’approchèrent du filet contenant l’infortuné Calvin qui semblait converser avec une adorable boule de poils grise.
Oscar avait observé tout la scène et s’amusait de la situation. Désormais, c’était son poursuivant qui avait été capturé. Bien mal lui en avait pris, et bonne intuition qu’avait été celle de l’aristocrate transformé de se réfugier auprès de ce groupe de créatures disparates. Certes, la plupart c’était enfuit à l’approche du jeune homme, mais le reste du groupe avait eu raison de sa détermination, l’obligeant à une fuite humiliante, qui s’était terminé par une capture tout aussi humiliante. Oui, vraiment, le Lord anglais se félicitait de la tournure des événements. Bien qu’il ne saisissait pas encore les tenants et les aboutissants, il préférait largement s’interroger sur la terre ferme plutôt que suspendu comme un vulgaire fruit presque trop mûr.
Quant à l’intervention de ces deux drôles, à l’uniforme explicitant leur appartenance à cette équipe Missile, il s’en amusait. Le délire onirique avait décidé de frapper de manière plus légère et spectaculaire à la fois, et cela lui convenait parfaitement. Pour un peu, il oublierait presque la source de sa venue dans ce monde numérique peuplé d’animaux difformes et d’humains débridés.

Profitant de la position déplaisante de Calvin, les pokémons encore présent n’hésitèrent pas à l’insulter vertement, même si concrètement, seuls les autres pokémons pouvaient les comprendre. Au milieu de ces invectives, un attribut revint régulièrement, agrémenté de qualificatifs aussi imaginatif que grossier. Cet attribut, c’était celui de dresseur.
Comme … un dresseur de lion, dans un cirque ? Etant donné les étranges créatures évoluant dans le coin et l’absence de lion, Oscar émit l’hypothèse que le terme dresseur s’appliquait aux personnes capables de domestiquer lesdites créatures. Et apparemment, cette Team Rocket devait être une paire de sacrés dresseurs, puisque toutes les créatures les suivaient !

En effet, les deux membres de cette fantastique équipe avait récupéré leur proie et s’était mis en route, les pokémons les entourant pour continuer à insulter le dresseur capturé. Parmi les propos échangés, Oscar comprit que leur objectif principal consistait à capturer les nouveaux dresseurs/voyageurs et à les amener à Giovanni, leur boss.
Afin de mieux saisir la portée des événements qu’il subissait un peu jusqu’à maintenant, Oscar s’avança vers l’une des créatures ressemblant vaguement à un cerf, encouragé par la noblesse de sa démarche :


"Veuillez accepter mes remerciements pour votre aide … Cependant, je ne saisis pas bien … Où sommes nous, et surtout, quel est cet univers ?"

Tout d’abord, le semblant de cerf rit de bon cœur, croyant à une farce. Voyant que tel n’était pas le cas, il expliqua à notre novice qu’il évoluait dans le monde merveilleux de Pokémon (une sorte de panneau indicateur apparut au-dessus de sa tête pour souligner ses propos, les lettres jaunes sur fond bleu), constitué de pokémons (le panneau apparut à nouveau, chassé par le cerf), c’est-à-dire, eux, les créatures étranges. Le monde de Pokémon (le panneau fut pulvérisé d’un coup rageur) comportait aussi des dresseurs, comme l’autre, là bas, le tout moche, dont le but était de capturer des … de les capturer, les capturer tous. La façon de faire était enfantin, il suffisait qu’ils se battent entre eux et que le dresseur leur jette une balle, la pokéball (un item en forme de balle, rouge et blanche, apparut et disparut dans un nuage de pixel) pour confirmer leur capture.
Oscar trouva le concept intéressant, quoique stupide, mais garda ses remarques par devers lui. Il sollicita d’avantage d’explication sur le pourquoi du comment de la raison de sa transformation indésirable, bien qu’élégante. Un rongeur à la queue touffue répondit qu’il avait dû subir un bug dans la matrice, comme eux. Ils étaient tous des voyageurs qui s’étaient retrouvés transformés, plus ou moins volontairement.

Alors que l’aristocrate éclairé allait s’enquérir de la manière de conjurer ce mauvais sort (peut-être qu’un baiser … où était donc Nedru quand on avait besoin de lui ?), la petite troupe arriva dans une sympathique bourgade, au nom parfaitement oubliable et aux habitants aussi discrets qu’effacés. Le caractère absent des habitants, ou l’unicité de leur expression fut expliqué par le second cerf : ce n’était que des PNJs, des êtres voués à une seule tâche, pour l’éternité.


*Triste sort, quel acte de cruauté pouvaient-ils bien avoir commis pour avoir été ainsi puni ?*

C’est alors qu’ils se plantèrent devant le discret repaire de l’équipe. Au milieu de la bourgade, le plus grand immeuble se dressait fièrement, arborant sur l’une de ses façades vitrées un splendide P qui garantissait l’anonymat de la société …

"Ah, ces chacripans, ils nous ont encore volés !"

Après avoir signalé à l’accueil le forfait, la troupe s’amena auprès du grand Boss qui s’appelait, comme l’indiquait la pancarte sur sa porte et le rappelait (au cas où il l’oublierait) un écriteau sur son bureau : Giovanni
L’homme plut tout de suite à Oscar par sa stature et l’ambiance qu’il dégageait. Oui, ce n’était pas le bureau épuré et fonctionnel qui instaurait l’ambiance, mais bien son propriétaire. Une ambiance austère, ferme et non négociable (voir les petits caractères police 2 en bas du contrat)

Les deux joyeux dresseurs experts saluèrent leur patron qui le leur rendit bien en s’abaissant à un sourire. Derrière ses épaisses lunettes et un pan d’ombre habilement manipulé, ses yeux indiscernables n’exprimaient que la simple satisfaction de voir une tâche accomplie. La gestion des effets de lumière stupéfiait Oscar d’admiration. Grâce à un positionnement calculé, seul la bouche se révélait, le reste du visage disparaissant dans une bande noire à toute épreuve.


"Nous en avons capturé un, boss !"

"Et nous avons aussi retrouvé notre Miaouss !"

Par un subtil concours de la narration, le Persian de Giovanni se dévoila avec toute sa prestance, posant un regard dédaigneux sur son homologue inférieur, qui lui rendit un salut hésitant.

Un bref hochement de tête et l’ordre fut saisit par la fabuleuse équipe. Elle repartit avec son paquet, traînant sans problème le jeune homme blond. Personne ne s’était inquiété de la venue de toutes ces créatures et celles-ci ne semblaient pas avoir de problème à évoluer tranquillement dans les bureaux. Tout le monde suivit néanmoins Jessie et James, direction l’entrepôt souterrain !

Ils étaient donc tous entassé dans l’ascenseur, les hauts parleurs diffusant une
musique entraînante
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MessageSujet: Re: Un jour je serai... [PV : Khildar Blacksilver et Calvin Thomas] Un jour je serai... [PV : Khildar Blacksilver et Calvin Thomas] EmptyJeu 16 Oct 2014 - 23:05

"FUITE !"

Le mot résonna avec force dans la tête du rongeur et sans la moindre hésitation, Alice pivota sur ses talons, courant derrière Calvin à grande vitesse. Malgré sa petite taille, elle parvenait à le suivre sans aucune difficulté, le trouvant même carrément lent pour la longueur de ses jambes. Elle n'avait d'ailleurs jamais noté à quel point elles étaient immenses, jusqu'à aujourd'hui. Il fallait dire que sous sa forme de souris géante, même dressée sur ses pattes arrière, elle n'avait pas du tout le même point de vue : la pointe de ses oreilles surdimensionnées ne dépassait même pas le mollet du jeune homme. Cela dit, en tant qu'humaine, elle avait déjà l'habitude d'être petite et le haut de son crâne ne chatouillait probablement même pas le menton du blond ; pas si elle ne se dressait pas sur la pointe des pieds, en tout cas.

Soudainement, pourtant, le visage de Calvin se trouva pile en face de son museau. A l'envers, certes, mais à une hauteur parfaite pour une communication optimale. A ce moment, et voyant sa cheville prise dans un nœud coulant, elle aurait certainement du le détacher et elle le pouvait certainement, mais, premièrement, une fraction de son cerveau trouvait que c'était quand-même bien fait pour lui et le reste songeait surtout à lui faire finalement comprendre qui elle était. Elle tenta d'abord de mimer un être humain, sa démarche, dessinant ses grosses lunettes devant ses yeux, poussant de petits cris qu'elle trouvait parfaitement significatifs, mais que lui ne comprenait pas du tout. Il l'enjoignit même à se calmer, alors que ce n'était pas elle qui était accrochée la tête en bas dans un bois rempli de créatures étranges et belliqueuses. Elle commença à finalement écrire son nom dans la poussière du chemin, quand il finit par lui donner un ordre clair. Encore une fois elle ressentit l'urgence d'arrêter son action, pour obtempérer sans délai, mais un autre élément vint troubler son obéissance : les pas derrière eux se rapprocher très rapidement. Elle n'eut même pas le temps de grimper jusqu'au pied de Calvin, qu'un étrange jeu de lumière se fit soudain dans la forêt, éclairant la scène pour un show des plus... Minables ? Du moins selon Alice, c'était insupportablement kitch. Puis ils entourèrent Calvin avant de l'emmener sous les huer et les insultes du groupe de créature qu'elle avait vu tantôt dans la clairière. Elle se sentit presque soulagée que le blond ne puisse les comprendre, il n'aurait pas aimer les réflexions sur sa génitrice ou son orientation sexuelle.

Pas un seul ne fit attention à elle, personne ne sembla vraiment la remarquer, pas même l'autre chinchidou qu'elle avait pourtant rencontré quand elle était arrivée sur les lieux. Elle le suivit donc, perplexe et de plus en plus perdue. Elle aurait du être habituée aux incohérences dreamlandienne et à la capacité de ce monde à plier les règles élémentaires de la logique et du bon sens, mais la nonchalance avec laquelle il procédait la laissait toujours pantoise.

Ils quittèrent rapidement la forêt, puis suivirent un petit chemin jusqu'à une bourgade entre les murs de laquelle s'élevait une tour de verre moderne et gigantesque, une véritable ode compensatoire pour tous les mâles peu pourvus de la planète. Ils y entrèrent et montèrent les étages dans un ascenseur suffisamment immense pour accueillir sans problème deux rongeurs, deux chats, deux cerfs et trois humains. Là encore, c'était absurde, mais personne ne s'en soucia, pas plus que lorsqu'ils entrèrent dans un bureau manifestement trop sombre pour que quiconque puisse y travailler, juste parce qu'il fallait que la scène donne un air "classe" et "impressionnant" à l'occupant de la pièce, ainsi qu'à l'élégant félin qui l'accompagnait.

Alice resta insensible et dubitative, face à la discussion entre les sous-fifres et leur supérieur et ne changea pas plus son expression jusqu'à ce qu'on enferme Calvin dans une cage, au milieu de dizaine d'autres, toutes contenant un ou deux êtres humains. Même lorsque le groupe repartit, sans même un regard pour elle, mais en ayant tout de même penser à retirer au blond ses "pokéballs", elle se contenta de fixer son "dresseur" avec le même air désabusé. La porte de l'entrepôt se referma dans un claquement sonore, l'enfermant une bonne fois pour toute dans cette prison. Mais cela ne la dérangea pas, au contraire : elle avait désormais tout le temps et le loisir de faire comprendre à Calvin qui elle était ! Et ensuite, et seulement ensuite, elle chercherait un moyen de le libérer.

Elle tourna la tête à droite, puis à gauche, grimpa sur plusieurs caisses, parcourut de long en large l'immense salle à la structure métallique, tout en récupérant sur son passage tout ce qui pouvait y trainer : des boulons, des vis, quelques outils légers, de façon générale, de la camelote ferrailleuse plus ou moins rouillée et de moindre importance. Quand ses petites pattes étaient pleines, elle ramenait son butin au pied de la cage du jeune voyageur, l'assemblant méthodiquement pour former peu à peu un A, un L, puis un I, le C et finalement le E, elle prit même le temps de faire une flèche et de se placer devant, au cas où il soit vraiment, mais alors vraiment demeuré et auquel cas, il se pourrait qu'elle perde toute foi en l'humanité, ou au moins dans son amie. D'un bond, elle se plaça devant la flèche, dressée sur ses pattes arrières, levant les antérieurs dans une position victorieuse, qu'elle accompagna d'un "TADA !" qui ne sortit que sous la forme d'un adorable piaulement, incompréhensible pour tout être humain.

Jugeant qu'il avait compris (et que dans le cas contraire, elle ne pouvait vraiment rien pour son cas ou pour le sien), elle s'empara du vieux tournevis qui composait l'oblique droite du A et, grimpant aux barreaux de la cage, commença à s'acharner sur le simple cadenas qui en fermait la porte. Elle en viendrait peut-être à bout avec un peu d'acharnement, mais il était hors de question qu'elle tape dessus comme une barbare, peu importe ce qu'en disait ses instincts "pokémonesques".
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MessageSujet: Re: Un jour je serai... [PV : Khildar Blacksilver et Calvin Thomas] Un jour je serai... [PV : Khildar Blacksilver et Calvin Thomas] EmptyVen 17 Oct 2014 - 15:01

Aussi étrange que cela puisse paraître à quiconque lirait ces lignes (et j'espère que ça n'arrivera jamais, mais bon... Hobbes, si tu lis ça, arrête tout de suite c'est privé) la situation ne s'est pas aggravée lorsqu'une bande de mafieux est soudain apparue pour faire de moi leur prisonnier. J'aurais pu utiliser des belles expressions parlant de Charybde ou Scylla, mais je n'en ferai rien ; je SAVAIS dès l'instant où ils firent leur apparition, que la venue de la team rocket était une bénédiction pour moi.

Pour commencer, ils me détachèrent de ma posture inconfortable. Hé, on dira ce qu'on voudra, c'était un bon début !Les Pkm sauvages n'avaient pas la même compassion.

Bon, certes ils m'avaient rapidement ré-attaché, certes, mais uniquement les mains et sans violence ni grande habileté. L'équipe de la Team Rocket composée de Jessie et James m'avaient toujours inspiré de la sympathie. Ils n'étaient méchant que par leur rôle et s'ils faisaient parfois preuve de cruauté, c'était -selon moi- par pure maladresse. Pour un peu, je leur aurait demandé un autographe. J'en était persuadé ; m'évader ne me poserait aucune difficulté. Mais j'avais désormais d'autres projets, aussi me suis-je laissé guidé vers leur place forte sans opposer de résistance...

L'immonde Giovanni ! Voilà le cerveau maléfique de cette affaire ! Quelque part, je crois que j'essayais de me souvenir que ce méchant là n'était pas tout à fait méchant non plus, c'était probablement le père d'untel, ou alors ses raisons profondes n'étaient peut être pas si maléfiques... Mais il me fit une affreuse impression et je ne trouvais aucune raison de lui pardonner ses exactions.   Il aurait pu être impliqué dans une sorte de mission secrète visant à sauver Dreamland ou je ne sais quoi que je ne l'aurais pas plus pardonné. Il m'irritait, en quelque sorte.
Si je nourrissais mentalement le projet de guider Jessie et James vers le chemin de la rédemption (car c'est ce que font les héros ) l'idée ne me traversa pas l'esprit concernant le chef de l'organisation. C'était le Boss, le méchant, point final. On se moquera peut être de mes idées tranchées et de mon tout noir/tout blanc mais je suis sûr que Dreamland fonctionne comme ça au fond et que ceux qui se prennent la tête avec du gris se trompent complètement. D'ailleurs, la chanson de l'ascenseur m'a drôlement motivé, hissant presque les poils sur mes bras.

Je rêvais d'être un héros, pour être un héros, aussi serais-je le héros de mes rêves. Merde à la fin !

Enfin pour l'heure, j'étais enfermé dans une cage.

Mon précieux Absol était hors de vue mais il était resté avec nous jusqu'au bout. Je ferai d'une pierre trois coups en
-1 ; détruisant la team rocket
-2 ; faisant comprendre à Jessie et James que le bien triomphe toujours et paye plus qu'être méchant.
-3 ; capturant cet absol maléfique. Qui était sauvage, j'en étais persuadé.

Mais revenons à nos cages.

D'autres prisonniers partagaient mon sort et tous me saluèrent à mon arrivée. Trois scouts, un montagnard, une jolie fille, un type en maillot de bain, un nerd en blouse blanche et cul de bouteilles, deux types en jogging ; tous ceux là avaient de discrètes oreilles pointues. Mais ils portaient leur statut de créature des rêves bien plus simplement ; graphiquement pauvres, ils n'avaient tout bonnement pas l'air complètement humains. Pour l'heure, ils semblaient n'avoir d'autre envie que s'appitoyer sur leur sort.

En plus de moi, cinq êtres humains. Je demandais ;


-Des Voyageurs ?

Une voix me répondit ; « Ici ! » mais il m'était impossible de la voir. Une fille ? Ou un enfant. Les rêveurs n'aideraient pas.

-T'as un pouvoir pour nous sortir de là ?
-Non.
-...
-...
-Et c'est quoi ton pouvoir ?
-J'te le dirai pas.

100% véridique ! Non mais on croit rêver (je ne m'en lasse pas) ! Bon, j'imagine qu'on ne doit pas dire son pouvoir à tout le monde. Peut être que c'est tabou. Ou alors...enfin j'en sais rien. Bref. Ca m'a quand même énervé cette réaction ! Unité dans l'adversité mes fesses !

-Il est à toi le chinchidou ?
-Je te le dirai pas...
-Non parce qu'il t'apporte des trucs depuis tout à l'heure je crois. Je vois pas d'ici...

Trois montagnards nous séparaient, faut dire. Environ 3 mètres cubes en terme de volume. Je tournais la tête à mes pieds et constatait qu'effectivement, un bric-à-brac était accumulé là ; ressorts, vis, boulons, clous, clef à molettes, tournevis, petits rails métalliques...

Il m'a fallu un moment avant de comprendre.

Î
A I I C F ?

Je fronçais les sourcils. Mon pokémon (le seul qui ne m'avait pas été retiré. Son état « hors pokéball » l'avait probablement fait passer pour l'un de ceux à la botte de la Team Rocket) se dressait sur ses pattes, bras écartés... « Chidouu ! » Merde, on aurait dit une sorte de code compliqué... Je haussais les épaules d'un air interrogateur.

Et puis, je remarquais le ressort qui roulait vers ma prison, en dessous du premier I. Si on considérait que c'était une barre qui c'était échappé de la lettre au dessus et qu'on remontait le tout...

A T I C F ?

A L I C F ?

ALICE ?  


-Quoi ?!
-Quoi « quoi ?! »  ? Qu'est-ce qu'il se passe ?

Ce choc... J'avais... Mis mon meilleur low kick... dans la tête d'Alice ? Transformée en pokémon ? C'est vrai que son comportement n'avait jamais été vraiment... normal, jusque là. Encore en ce moment, le chinchidou tentait maladroitement de s'attaquer à mon cadenas avec un tournevis.

-Mon chinchidou est une amie à moi.. ? C'est possible ?
-Evidemment ! Tu sors d'où toi, hé patate ?

Merde hein ?

-Heu... Alice ? Ca va ?

J'aurais bien saisi le tournevis mais mes mains attachées ne me permettaient pas de l'aider. Et puis, j'avais d'autres problèmes. Moi qui cherchais à éviter Scylla...
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MessageSujet: Re: Un jour je serai... [PV : Khildar Blacksilver et Calvin Thomas] Un jour je serai... [PV : Khildar Blacksilver et Calvin Thomas] EmptyDim 26 Oct 2014 - 16:34
The Team Rocket Vs …

Fort de leur réussite reconnue par leur supérieur et sublimée par leur Miaouss préféré retrouvé, les deux trublions décidèrent qu’une petite fête de détente s’imposait. C’est pourquoi ils prirent naturellement le chemin de la piscine municipale une fois leur colis entreposé dans le sous-sol de leur discret QG.
Tandis qu’ils ne cessaient de prodiguer quantité d’affections envers leur mascotte, l’une des deux créatures semblables à un cerf se sépara de la troupe, usant de l’habituelle excuse d’avoir pisci … cours de Judo. Salué par tout le monde, il s’en alla de bon pas vers la forêt, sautillant presque, évitant par d’habiles bonds les passants.

Du groupe initial salvateur, il ne restait plus qu’un chat au pelage aussi gris que le dernier rongeur (il n’y en avait pas deux ? Bof, pas grave se dire les autres), l’autre cerf aux cornes évoquant des yeux qui louchent et ce chat au front doré, répondant manifestement au nom de Miaouss. A ce sujet, Oscar s’enquit des noms de chacun, afin de savoir comment les appeler en cas de besoin (et aussi pour aider la narration). C’est ainsi que le docte cerf lui apprit qu’il était un Cerfrousse, que le noble aristocrate s’appelait un Absol, que le chat aux yeux hypnotiques était un Psystigri et enfin que la sorte de rongeur pourvu d’une longue queue touffue avait pour appellation Chinchidou.

Ayant auparavant saisi que ces êtres étaient à l’origine des voyageurs, le désormais Absol Oscar leur demanda leur véritable identité, dans le but d’éviter toute confusion. Cependant, il lui fut rétorqué que leur précédente existence ne les intéressait plus et que par conséquence, leur identité de voyageurs avait été oubliée. Cette réponse arrêtée rebuta un brin l’aristocrate et déroula quelques interrogations. Et comme personne d’autres n’était disposé à y répondre, il questionna simplement ceux qu’il avait sous la main, avec un dédain feint
:

"Si votre vie d’antan ne vous manque point, savez-vous au moins de quelle manière échapper à ce retour ?"

"Tu veux dire … Comment ne pas redevenir voyageurs ?" Réformula le Cerfrousse

"Boarf, on a rien fait jusque là et on est resté comme ça, et ça nous convient très bien. On revient chaque nuit dans le jeu, avec notre forme, nos niveaux, nos attaques apprises etc." Se mêla le Chinchidou.

"Par contre, reprit le Cerfrousse, les autres que tu as vu s’enfuir, dans la clairière, n’aimaient pas l’idée de se réveiller sous cette forme. C’était le pourquoi de notre réunion : ils voulaient retrouver leur forme de voyageurs …"

"Et nous on veut pas !" Coupa avec nervosité le Chinchidou

"… Le débat n’avait pas vraiment avancé, même avant votre interruption, chacun campait sur ses positions." Termina le Cerfrousse, reprochant du regard l’empressement de l’adorable boule de poils au ton abrupt.

L’intérêt de l’anglais transformé ne résidant pas dans une confrontation avec ses récents alliés, il se tint coi jusqu’à l’arrivée du bâtiment abritant plusieurs bassins à la profondeur variable, surplombé d’un imposant dôme transparent. Nul ne s’opposa à l’entrée de la troupe, car le personnel à l’accueil ne semblait que répéter en boucle le même message, tel un automate limité. Le credo de tous les habitants sans profondeur et mis en place pour n’accomplir qu’une unique fonction, hélas. Seulement, ces considérations sur le développement des personnages au sein des jeux vidéo n’intéressaient pas notre esthète anglais.
Bien que le monde numérique possédait un attrait certain pour un jeune homme de son temps, recelant des avantages incontournables en termes de renseignements, entre autre, l’univers vidéo ludique ne l’attirait qu’en de rares occasions.

A peine les portes franchies, la Team Rocket se précipita et par la magie combiné de DreamLand et du jeux vidéo, les deux compères se retrouvèrent en maillot de bain. James se dirigea naturellement vers le comptoir (oui, il y avait un comptoir en bambous près du bassin) pour préparer les cocktails dont il avait le secret. Quant à Jessie, elle se prélassait déjà sur une chaise gonflable, au milieu de l’ondée inerte. Du moins, jusqu’à ce qu’un Cerfrousse et un Chinchidou se jettent à l’eau, l’un produisant plus de vagues que l’autre. Tandis que la part féminine de l’équipe expliquait avec des mots et des gestes bien sentis que son repos était sacré, James servait un splendide cocktail aux pailles entrelacés pour son Miaouss et la Psystigri qui le couvait du regard. Concernant Oscar, il ruminait sans en avoir l’air dans un coin, laissant ses magnifiques poils se dorer aux rayons d’un soleil chatoyant.
Son humeur s’était embruni depuis l’excitation de la capture passée. Et ne rien savoir de concret sur sa situation en tant que pokémon, la possibilité de s’extraire de cette condition … l’indisposait. Son indépendance revêtait une assez grande valeur à ses yeux, et ne pas être libre de son état, contraint de s’éveiller sans choix de lieux, allait à l’encontre de cette indépendance. Il avait suffisamment vécu de limitations, de barrières dressées par son noble statut social, son esprit fantasque ou encore par ses pensées délirantes, pour qu’une situation lui remémorant de sombres souvenirs ternisse une humeur potentiellement enjouée. La simple idée d’être obligé de s’éveiller au même endroit lui évoquait un souvenir en particulier, qu’il préférait oublier … Et qui pourtant s’imposait malgré lui. Audréa …
Alors que les filaments obscurs de sa mémoire tissaient une toile d’encre à son esprit, les vitres du dôme explosèrent avec force et fracas.

Deux bruyantes et monstrueuses motos crachant flammes et fumées s’abattirent sur les carreaux humides, glissèrent dans une courbe maîtrisée pour s’arrêter avec perfection … dans l’eau.
Une vague submergea les occupants, qui réapparurent en même temps que les deux bikers à l’apparence tirant sur le punk. Chacun regagna un côté du bassin, crachant, toussant, jurant pour dévisager l’autre bord.
James qui avait observé la scène médusé vola au secours de sa partenaire pour s’assurer que tout allait bien. Au vu de son débit d’injures, elle allait bien.
Avant même que la question fut posée, les deux nouveaux arrivants à la subtilité de bulldozer expliquèrent qu’ils voulaient la piscine à eux seuls. Pourquoi ?


"Parce qu’il fait chaud, voilà pourquoi !"

James tenta de les amadouer en proposant un de ces fameux cocktails, traversant la distance qui les séparait avec une rapidité surprenante (et confectionnant ledit cocktail avec une rapidité fulgurante). Malheureusement, les deux motards à la chevelure déroutante, tant par la forme que par les couleurs, répliquèrent en envoyant valser l’infortuné verre élégamment tendu.
Il n’en fallut pas plus pour la Team Rocket, qui se mit en position de combat, plus rapide que l’éclair …


Car c’est ainsi que se résolvait tous les conflits en ce monde, termina d’expliquer le cerf avant de s’enfuir, prétextant avoir … la frousse.

Le duel pouvait s’engager !


Une musique de combat se déclencha et tout le monde se mit naturellement en position, mû par instinct. L’arène était prête, les carreaux de la piscine allaient crisser sous les coups échangés.

Un bandeau suspendu présenta les opposants :


La Team Rocket : Jessie et James VS La Team Punk : Bob et Dylan

La composition de l’équipe qui répondait à la déclaration de guerre était la suivante :
Pour James : Smogogo, Ampiflor et un Miaouss retrouvé
Pour Jessie : Arbok, Qulbutoke et un Absol paumé

Et le combat commença !

Du côté de la Team Rocket, ce fut Smogogo et Arbok qui furent les premiers lancés dans la bataille. Oscar et les autres pokémons observaient le duel de dresseurs un peu en retrait, bien que l’aristocrate et le Miaouss aient été informés qu’ils appartenaient à l’équipe du missile et que par conséquent, ils étaient susceptibles d’être sollicités pour participer au combat.
Du côté des Punks, deux créatures à l’allure canidé furent lancées, accompagnées d’un vif
:

"Lâchez les chiens !"

Le Démolosse utilisa ses crocs de feu contre Arbok, qui riposta immédiatement avec un jet d’acide bien placée qui atteignit aussi Grahyena. Ce dernier se vengea et lança une charge violente contre le serpent qui fut bien mal en point. Face à ces atteintes contre le pokémon de sa partenaire, James demanda à son tas de déchets volant de … jeter des détritus contre le molosse qui se prit des immondices en pleine poire.
Affaibli mais bien décidé à en découdre, le Démolosse mordit l’ophidien avec dureté, le rendant inerte au grand daim de Jessie qui le rappela à elle et le remplaça par un Qulbutoke affichant un air benêt. La hyène au pelage fourni grogna à l’arrivée de ce nouveau venu. Enfin, le Smogogo dissimula leur position dans un brouillard impénétrable.
Ne sachant où frapper, le canidé démoniaque croqua avec électricité au hasard dans les nués, accompagné par le puissant coup de bélier de la part de son compagnon. Mal leur en pris, car le benêt béat, profitant du brouillard persistant, utilisa sa riposte pour rendre la pareille, en double. Il en résulta l’inconscience du molosse qui fut récupéré par un Dylan fulminant. A la place, ce fut une sorte de chauve souris qui apparut.

La suite du combat fut ponctuée par les interjections des dresseurs, criant attaques et vociférant encouragements. Le combat se déroula avec ferveur, chacun donnant tout et utilisant encore plus, la passion transportant les élans, conférant à la piscine les allures d’une arène où se déroulerait la plus grandiose des batailles. Les éclats de voix se percutaient sur le dôme de verre, les carreaux volaient sous les coups et l’eau se soulevait par la force des impacts. Être témoin d’un tel enthousiasme et d’une telle fièvre pour un duel dont l’origine était si ridicule impressionnait quelque peu l’aristocrate. Le caractère loufoque s’expliquait tant par DreamLand, que par l’univers dans lequel il évoluait désormais. Pourtant, la puissance développée lors des confrontations marquait l’homme esthète.

Ce fut d’ailleurs le tour d’Oscar d’être appelé, la situation nécessitant son intervention. Face à lui, un singe bagarreur et une mouffette sournoise qui avait déjà subi des dégâts, mais qui étaient parvenus à se défaire de leurs adversaires. A ses côtés, le Miaouss ne semblait pas plus rassuré que lui.
Le Colossinge voulut lancer un poing karaté contre Absol, cependant James eut le réflexe d’utiliser le bluff de Miaouss, évitant à Oscar de se prendre l’attaque de plein fouet, tout en abaissant encore un peu plus les PV du Colossinge. Le Moufflair combina ses griffes contre l’Absol, cible désignée pour d’obscures raisons, qui évita cette atteinte à sa noble personne grâce à son auguste reflet.
Alors que le Colossinge amorçait un nouveau poing karaté, Oscar, mû par l’ordre de sa nouvelle maîtresse du moment, attaqua vivement le singe disgracieux et nerveux. Bien que la manœuvre surprit, l’attaque du macaque porta tout de même, blessant rudement l’aristocrate. James vengea l’affront en ordonnant au Miaouss de trancher ce Colossinge de malheur. L’attaque porta tant et si bien que le destinataire s’inclina pour revenir dans la prison sphérique d’un Dylan énervé. Bob décida par précaution de plonger à nouveau le terrain dans un brouillard, le temps de penser à une stratégie.
Seulement, le Miaouss provoqua par des piques et des insultes le Moufflair qui se sentit dans l’obligation d’attaquer, sortant ainsi du brouillard. Il n’en fallait pas plus pour Oscar qui repéra son ennemi et sous l’impulsion de Jessie, le mordit avec avidité, signant ainsi le retrait du dernier combattant des vils punks.

Et la Victoire de la Team Rocket fut déclarée ! Les vaincus se retirèrent à pied, humiliation ultime, non sans proférer malédictions et promesses de vengeances. Les vainqueurs exultèrent, exprimant leur joie de différentes manières.
Sous le coup de l’émotion, la Psystigris tenta d’embrasser le Miaouss qui ne répondit pas favorablement à ces avances … pressantes. Il indiqua, entre deux tentatives d’évitements, secouant la tête en tous sens, qu’il voulait s’en aller de ce monde, revenir à DreamLand, trahissant ainsi son statut de voyageur … ainsi que sa non appartenance à la Team Rocket.
Au début, les deux compères refusèrent de comprendre. Puis ils l’encadrèrent, l’air patibulaire, rendant le Miaouss pas très fier. Ils l’interrogèrent avec fermeté, une teinte de peine s’entendant au fond
:

"Tu n’es pas notre Miaouss ?"

"Tu es de ces … voyageurs ?"

Il hocha piteusement la tête à chacune des questions.

"Et depuis combien de nuits es-tu là ?"

Il fit comprendre que c’était sa première nuit dans cet état, mettant la puce à l’oreille d’Oscar. La probabilité qu’un voyageur intègre ce monde pour la première fois en même temps que lui, et se retrouve à peu près au même endroit était si ridicule qu’il préféra en rire, de peur de s’énerver trop ostensiblement. Dans le but de s’assurer qu’il s’agissait bien de sa proie, l’aristocrate cria sans direction précise :

"Hé, le mec aux bâtons !"

La réaction immédiate et les grands yeux ouverts du Miaouss terminèrent de conforter Oscar dans sa suspicion, justifiant le bond que le noble Absol fit en direction du pauvre félin pris sur le fait.
La course poursuite s’engagea à nouveau, à la grande incompréhension de la Team Rocket, qui suivirent au cas où le Miaouss. Malgré le fait qu’il soit avéré que ce Miaouss n’était leur Miaouss, il avait combattu avec eux et le leur rappelait.
Quant aux deux autres pokémons, ils se mirent en course aussi, désirant connaître la suite et les raisons de cette nouvelle course.
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MessageSujet: Re: Un jour je serai... [PV : Khildar Blacksilver et Calvin Thomas] Un jour je serai... [PV : Khildar Blacksilver et Calvin Thomas] EmptyVen 31 Oct 2014 - 19:30

Le cadenas était neuf et son tournevis à la fois un peu large et un peu long pour ses petites pattes, qui elles-mêmes n'avaient pas la même dextérité que ses mains. Les interminables minutes qu'elle passa à s'acharner sur la serrure lui semblèrent une éternité, mais au moins elle eut finalement la confirmation que Calvin avait compris qui elle était, elle le gratifia même d'un "sourire" pour valider sa thèse, avant de reprendre son travail avec encore plus d'acharnement. Elle finit par coincer son outil dans le creux adéquat, descendit des barreaux, farfouilla un peu dans le fatras qu'elle avait amassé au pied de la cage pour en tirer finalement une fine tige métallique qu'elle vint glisser près du tournevis. Elle tira, poussa, leva, tourna, frappa, grommelant de plus en plus fort, si bien que l'énervement se percevait très bien, même à travers les adorables couinements aigüe qu'elle produisait, tant et si bien, que le cadenas finit par céder, s'ouvrant dans un petit "Clic !" sec.

Un cri victorieux s'échappa de son museau, alors qu'elle ouvrait en grand la porte, elle se serait presque permis une petit "danse de la victoire", mais ça aurait été déplacé. A la place, elle se glissa dans le dos du blond et commença à défaire le nœud peu complexe qui lui liait les mains (elle ne s'abaisserait pas à ronger ces liens, certainement pas), le laissant libre de se lever et de sortir lui-même de sa prison. Alice trottinait sur ses talons avec une expression satisfaite sur sa petite frimousse grise, du moins jusqu'à ce qu'il récupère ses deux outils improvisés et partent vers les autres cages.

Elle laissa échapper un profond soupir de découragement, elle pensait qu'une fois libre, ils pourraient sortir d'ici et patienter paisiblement dans un coin, attendre la fin de la nuit en sirotant une boisson onirique quelconque, ou juste de l'eau. Oui, de l'eau, c'est très bien l'eau. Mais monsieur préférait bien évidemment sortir tout le monde de là (au moins les voyageurs) avant de faire quoique ce soit d'autres et elle doutait que le "quoique ce soit" inclut de siroter un verre au bord d'une piscine à l'eau clair.

Voyant le blond libre, l'irritante voix avec qui il avait discuté plus tôt se manifesta à nouveau, s'écriant à travers le hangat :


"Hey ! Comment t'es sorti ? Libère-moi !"

Calvin passa simplement devant la cage sans répondre, s'approchant d'une autre cage sans prêter plus attention aux protestations du voyageur. Alice le suivit, partageant au moins son agacement vis-à-vis du détenteur de ce timbre aigüe, puis finit par s'asseoir sur le sol, devant la porte qu'il tentait péniblement de crocheter sous le regard plein d'espoir de son occupant et les invectives de la voix, le tout pour finir par s'ennuyer fermement dans son inaction passive.

Elle bailla, fixa les néons au plafond, tenta de trouver un moyen de donner des conseils à son ami, et puis finalement repartit à travers le hangar, se disant que ça irait plus vite si elle trouvait un moyen d'ouvrir le reste des cages. La voyageuse retourna à son tas de débris pour y chercher de nouveaux outils, mais n'y trouva rien de concluant. Les vis, clous et autres tiges métalliques qu'elle avait récolté étaient trop courtes ou trop fragiles pour servir ses desseins. En désespoir de cause, elle tourna discrètement son regard vers sa longue queue touffue, ses instincts nouvellement acquis lui susurrant qu'elle était le plus efficace des outils qu'elle aurait ici et, dans l'instant, elle ne pouvait pas vraiment les contredire.

Sur ses quatre pattes, et grommelant son désaccord malgré ce qu'elle s'apprêtait à faire, elle trottina jusqu'à une cage contenant un homme au moins aussi grand et large qu'elle était petite et maigre. Elle déglutit, mais la montagne humaine semblait dénuée de mauvaise intention, il ne faisait que répéter encore et toujours ses regrets quant à la perte de ses "Pokémons". Elle soupira, se désintéressant de cette conversation limitée, à la place, elle bandit ses muscles, dressant droit le plumeau qui lui servait d'appendice caudale.  Une bref seconde de concentration, puis elle effectua un mouvement circulaire de sa queue, envoyant une gerbe d'étoile contre le cadenas. Il lui fallut effectuer cinq ou six fois le me geste pour que la porte cède et s'ouvre finalement, laissant sortir le grand gaillard.

Quant à l'algophobe, elle se sentait au moins aussi ridicule qu'étrangement satisfaite. Ces petites étoiles bizarres; quand bien même elles sortaient de nul part et semblaient plutôt inoffensives, pourraient néanmoins servir par la suite, surtout si son ami voulait vraiment repartir à l'aventure, sitôt sorti de là.
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MessageSujet: Re: Un jour je serai... [PV : Khildar Blacksilver et Calvin Thomas] Un jour je serai... [PV : Khildar Blacksilver et Calvin Thomas] EmptyDim 9 Nov 2014 - 18:52

Alice m'a libéré sans se poser plus de questions, rapidement, efficacement... J'avais honte, tellement honte !.. De l'avoir utilisée comme un vulgaire esclave (ce qu'étaient les pokémons, à bien y réflechir) et d'être incapable de nous sortir de là moi même.

Une fois dehors, faire sortir tout le monde des cages fut un peu moins simple que ce à quoi je m'attendais. Je ne sais pas comment Alichidou avait ouvert ma cage, mais je n'arriverais probablement jamais au même résultat.

Entre deux questions, l'autre n'arrêtait pas de se foutre de moi, j'étais à ses yeux (et à ce moment là) une sorte de débile, il faut croire, qui ne comprenait rien à rien. Raison pour laquelle j'ai soigneusement évité de croiser son regard et de me pencher sa cage trop rapidement. Ce qui l'a, je dois dire, encore plus énervé.

De toute façon, rien n'y faisait. Le crochetage, très peu pour moi. Malgré tout le bric à brac présent entre les murs de l'entrepôt, aucun pied-de-biche ne semblait disposait à faire une apparition fracassante et je restait là, à utiliser les outils sans savoir quoi faire, tournant retournant, serrant, forçant...

Aussi étrange que cela puisse paraître pour qui connait un peu le monde des rêves et la basse opinion que l'on peut avoir de ceux qui dorment sans avoir vaincu leur phobie, c'est l'un des rêveurs qui m'a tiré de ce mauvais pas, avec un brio doublé d'une discrétion parfaitement appréciable. Hobbes avait un sacré potentiel en fait !

Passer pour quelqu'un d'inutile, je commençais à en avoir ma claque... Aussi les chuchotement inaudibles pour d'autres que nous furent pour moi une mélodie des plus agréables.
«- Maria, tu n'aurais pas une épingle dans tes cheveux mon amour ?
-Si, tout à fait.
-Penche toi contre la cage, que le monsieur l'attrape.


Ce qu'elle fit. Le couple me regardait en souriant d'un air bienheureux et je n'arrivais pas à refuser leur offre d'aide candide. J'attrapais l'épingle dans les cheveux et la contemplait en plaquant sur mes lèvres un sourire qui sonnait faux, par pure politesse. Qu'est ce qu'ils voulaient que je fasse de ça ? En réponse, je n'eus le droit qu'à de l'incompréhension vaguement irritée ;

- Et bien allez-y, ouvrez le cadenas avec !

Ca a l'air bête hein ? Mais il ne faut pas chercher trop loin, Dreamland fonctionne comme ça. Dans le monde des rêves et de l'imagination, une épingle à cheveux est capable d'ouvrir une quantité de serrures beaucoup plus impressionnante que des outils de cambriolage, je suis sûr.

Car à peine avais-je inséré l'objet dans la serrure vicieuse (sur laquelle je m'étais vaguement esquinté les minutes précédentes) que celle-ci s'ouvrit dans un déclic sonore et bienheureux. Les autres suivirent un sort similaire et instantané, pour le plus grand soulagement des habitants des cages. Si certains continuaient de pleurnicher sur le sort de leurs petits compagnons de poche, la plupart saisirent l'opportunité pour sortir. J'ai pris un malin plaisir à prendre mon temps avant de me diriger vers la voix.

Etrangement douce, étrangement aiguë, emballée dans des autours qui ne correspondaient pas.

Sa détentrice était un peu plus petite que moi et son carré de cheveux brun semblait récent donnait l'impression qu'elle venait d'une autre époque. Peut être légèrement maquillée, ses yeux m'ont semblé immense et à son regard, je l'ai immédiatement trouvé belle. Un peu en colère, s'y  mélangeait la provocation, le mépris et l'intelligence. Un regard trop lourd à supporter pour moi ; je crois que j'ai baissé les yeux, ou que j'ai rougi, puisqu'elle a dit ;


- C'est bien la peine de faire le fier...

Les yeux fixés sur les chaussures qu'elle portait, je remarquais à ce moment là la taille démesurée de ses chaussures, qu'elle n'avait pas attachées et dont la languette était passée au dessus d'un pantalon qui mettait en avant la finesse de ses jambes. Elle avait rentré sa chemise à carreau dans sous une ceinture de cuir d'un rouge sanglant qui m'éveilla l'appétit.

-Tu as fini de mater ?

Ah, comme j'aurais aimé pouvoir lui rétorquer quelque chose de cinglant ! Gentleman de pacotille, je ne trouvais rien de spirituel et ouvrit le cadenas avant de me retourner.

Retrouvant Alice non loin, je concentrai mes idées sur une tâche plus noble et terre à terre tout en m'agenouillant et tendant mes bras. Je ne sais pas trop pourquoi, mais j'estimais que ce geste pourrait « réparer » ma maladresse passée. (Un geste maladroit, pourtant).


-Comment elle peut redevenir normale ?
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MessageSujet: Re: Un jour je serai... [PV : Khildar Blacksilver et Calvin Thomas] Un jour je serai... [PV : Khildar Blacksilver et Calvin Thomas] EmptyLun 17 Nov 2014 - 18:51
I’m the only one !

Avant que la réponse ne parvienne aux intéressés, une série de petites réactions sont à développer. Ainsi, lorsque Alice transformée en adorable rongeur au pelage gris s’était empressée de trouver de quoi libérer son ami Calvin, de nombreux outils furent dérangés et d’autres éléments habituellement rangés dans un sordide hangar de mafia furent bousculés dans leur disposition naturelle.
De ce bouleversement de l’ordre établi résulta un équilibre précaire pour un tournevis, au bord d’un établi. Tournevis qui chuta finalement à force d’oscillations sur une planche, débloquant le passage à un ressort comprimé. Ressort qui se projeta à vive allure contre un outil de jardinage, lui-même contre une caisse, aligné avec ses pairs. Ebranlé par le ressort, le premier outil de jardinage bouscula son frère à son côté, qui fit de même avec son voisin, renversant par un effet de domino l’ensemble de la fratrie qui termina par la grande sœur, une pelle encore couverte de terre. Pelle dont la chute se termina sur la planche précédemment citée qui, par un fantastique effet de levier, lança le tournevis sur un filet à papillon posé en travers de la caisse où reposait la famille des outils de jardin. Filet à papillon qui, manquant de peu l’adorable chinchidou, s’abattit sur une bâche. Bâche qui avait déjà sur soi le poids d’autres ustensiles venus s’échouer suite à la fouille, et qui finit par se résoudre à s’écarter, ployant sous le nombre, pour révéler ce qu’il y avait en dessous.

La réponse se trouvait sous cette bâche. Enfin, celui qui détenait la réponse. Mais pour le moment, il lui était impossible de la délivrer. Et même de bouger en fait. En effet, il était ligoté et bâillonné. Mais qui était il ? Plutôt petit, s’agitant fort avec … une lueur dorée au front … Et oui, une fois libéré par une âme charitable, un Miaouss s’éloigna vivement de là où il était détenu pour crier d’un ton peu amène
:

"Ah bah c’est pas trop tôt ! ça fait des plombes que je me tortille ! "

Il regarda tour à tour ceux qui se trouvaient là et demanda sans amabilité pour ses sauveurs :

"Mais vous êtes qui ? Et vous faites quoi ici ?"

A peine quelques secondes plus tard, il coupa sèchement :

"En fait, je m’en fiche. On a eu l’audace de me faire prisonnier dans le hangar de notre QG, vous vous rendez compte ? "

Tandis que la majorité cherchait sans doute où pouvait être ce foutu bâillon, le Miaouss poursuivit, moins en rogne, avec plus de lucidité :

"Bon, maintenant que vous m’avez libéré (merci en passant), on va pouvoir régler son compte à celui qui m’a fait ça ! Et par l’occasion, résoudre votre problème," dit il en pointant du doigt Calvin et Alice.

Face aux interrogations, il répondit d’un air supérieur, de celui qui en sait plus que les autres et qui le savoure :


"Et ouais, je sais ce qu’il vous arrive. Figurez vous que c’est parce que j’ai compris la combine qu’on m’a ligoté et enfermé là dedans. Mais pour le moment, je ne peux rien vous dire, c’est trop dangereux. Tout ce que je peux vous révéler, c’est qu’il faut aller à …"

~~~

"Lavanville, vous sauriez comment vous y rendre ? "

"Pas le temps !" Hurla le Miaouss imposteur au garçon à la bicyclette

"Reviens là !" Hurla à sa suite Oscar à ses trousses

"Attendez nous !" Crièrent la Team Rocket moins un Miaouss, ne comprenant toujours pas très bien le pourquoi du comment.

Sur l’épaule de James, la Psystigri ordonnait à l’Absol de cesser de poursuivre son amour. Sur l’épaule de Jessie, le Chinchidou rigolait.

Dans leur course, ils dépassèrent un PNJ féminin agent de police que Oscar prit pour une strip teaseuse, quelques PNJs habitant la bourgade pour combler le vide et les deux bikers.
Le Miaouss les dépassa en les provoquant puis tourna brusquement au carrefour. L’Absol leur rentra dedans mais il ne put aller plus loin, rattrapé au collet par une main puissante au poignet ceint d’un bracelet couvert de pointes. Faute d’avoir le matou insolent, ils auront son compagnon !
Alors que la noble créature allait passer un sale quart d’heure, les autres arrivèrent et le Chinchidou se jeta à la figure d’un des deux punks.
La confusion s’annonçait, ne laissant pas le temps à Bob et Dylan de dégainer leurs pokéballs. Déjà un coup de pattes bien placé dans les simples balls mit Dylan hors course un instant. Puis la Psystigri se jeta sur Oscar en criant qui la réceptionna sur son dos pour un rodéo endiablé. Le Chinchidou fut extrait du visage de Bob pour être renvoyé sur celui de Jessie qui accueillit mal ce nouveau masque réparateur. La Psystigri finit par voltiger vers James qui tentait d’enlever le rongeur alors que sa partenaire s’agitait et criait en tous sens. La féline atterrit au niveau de la ceinture de pokéballs de James, ce qui libéra un Smogogo, vivement attaqué par une morsure d’Absol destiné à la Psystigri. Par réflexe, le déchet ambulant libéra un nuage de gaz puant, provoquant un brouillard nauséabond.
Plus personne ne voyait, ni ne remarquait que l’ensemble de la bousculade s’était déroulé non loin du QG de la Team Rocket.

Oscar parvint tout de même à s’extraire, la truffe au sol, et s’éloigna vivement de cette atroce puanteur déjà subie lors du duel de dresseurs. Il tourna la tête à droite et à gauche, mais peine perdue : le Miaouss avait disparu. Il hurla de rage, ce qui s’exprima pour les autres par un hurlement lugubre semblable à un loup.
Il devait le retrouver ! Il le fallait ! Dût il mettre à feu et à sang ce monde virtuel de malheur !
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Un jour je serai... [PV : Khildar Blacksilver et Calvin Thomas]

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