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Who let the dogs out !!!

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Lou Evenstein
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Maraudeur des rêves
Lou Evenstein
Maraudeur des rêves

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MessageSujet: Who let the dogs out !!! Who let the dogs out !!! EmptyMar 5 Oct 2010 - 3:46

NOM
PRÉNOM

Personnage.

Who let the dogs out !!! 366840Allen_crying_by_frozensky_Hyorinmaru

    Nom : Evenstein
    Prénom : Lou
    Surnom(s) : Aucun
    Âge : 19 ans et presque pas d'poils...
    Nationalité, origine(s) : Français
    Pouvoir et description :
Née de sa peur des mouvements, son pouvoir, souvent appelé télékinésie, lui confère un contrôle absolu sur l'environnement en lui permettant de manipuler par l'esprit toute chose (qu'il s'agisse d'objet, d'être vivant ou encore de matière) autour de lui et sans aucune restriction... Enfin ça c'est ce que dis le papier puisqu'une centaine d'années ne seraient même pas suffisante pour atteindre un tel niveau de maitrise. Ne soyons donc pas arrogant, on se contentera donc de dire qu'avec son niveau actuel, Lou, grâce a son pouvoir destructeur, pourra manipuler des objets de la taille d'un caillou... Ou encore de créer de violentes poussées télékinétiques digne... d'un courant d'air.


Description Physique.


Visage angélique, peau satiné, cheveux platine, yeux violet, corps élancé, allure gracile, le tout pour une taille d'1m85. Tous cela sonne plutôt bien sur le papier mais détrompez vous car l'on est malheureusement loin de l'homme idéal. Bâti comme une tafiolle, ce jeune homme au caractère pourtant explosif semble avoir été taillé dans du carton mouillé. Dénué de toute force physique, son corps le force a exclure d'office toute activité un tant soit peu physique. C'est pas tout a fait ce qu'on pourrait appeler un vrai, un dur et un tatoué... Comment ? Ses abdominaux ? Inexistant... Les biceps ? Que dalle... Des pectoraux ? La bonne blague... Ne cherchez pas a trouver chez lui la moindre trace de musculature car il en est totalement dépourvu. Avec ses 55kg tout mouillé, il n'apparait cependant pas comme un sac d'os, disons juste qu'il est plat comme une planche, pour tout vous dire, si on devait le croisé en éclair dans la rue sans voir son visage, on pourrait le prendre pour une femme, mais si encore c'était que ça... .

Le problème ? Disons qu'en plus d'une stature efféminé, ce con a le visage qui va avec. Alors ça pour être beau il l'est, le visage légèrement anguleux, des traits d'une douceur presque exagéré témoignant surement d'une ascendance séraphique, un nez parfait finissant un peu en trompette pour lui donner un air taquin. Arborant un sourire innocent et sensuelle, bien que trahissant parfois d'une certaine malice, surmonté de lèvres finement dessiné et plus qu'incitante au plaisir de la chair, le tout habillé d'une peau blanche et satiné sans la moindre trace d'imperfections. Bref un visage fait de pureté et d'innocence, un visage de femme quoi, de lopette... . Heureusement pour lui, son visage des plus expressif a tendance à le rendre un peu plus virile lorsqu'il se laisse envahir par ses émotions, ce qui revient à à peu près tout le temps vu sa personnalité des plus vivantes.

Comme si ça suffisait pas, ses cheveux, d'une blondeur excessive avoisinant presque le blanc, ont tendance a renchérir son coté candide pour lui donné un air encore plus délicat, comme si c'était possible... . D'une longueur a faire enrager la plupart des filles et d'une douceur semblable a la plus belle des soie orientale, ils encadrent parfaitement son visage en tombant sans difficulté jusqu'à mi-dos tandis que ceux de devant sont coupés en mèches de manière a ne pas camouflé son regard. Parlons en d'ailleurs, d'une nature pour le moins inhabituelle, ses iris empruntent leurs couleurs a l'améthyste. D'un violet intense et intrigant, ils ont tendance a captivé les regards et a plongé son interlocuteur dans un océan violet et blablabla... enfin toutes les autres conneries qu'on a l'habitude de dire sur de beau yeux quoi... Et pis comme si ça existait d'abord une putain de mer violette, y a que moi qui suis de toute façon assez con (saloperie de daltonien) pour dessiner le ciel et la mer de cette couleur parce que j'ai confondu les deux crayon de couleurs, m'enfin ça c'est pas comme si on en avait quelque chose a faire... .

D'une allure gracile et élégante bien que trop souvent enfantine, il marche toujours d'un pas enjoué et rapide comme s'il voulait profiter le plus possible de cette vie fabuleuse que lui ont offert ses parents (malgré certain aléas comme sa cécité) avant que son enthousiasme ne s'envole pour je ne sais quel raison, l'amenant ainsi a risquer de retombé dans sa déchéance passé. Son corps respirant constamment la bonne humeur, on ne peut ressentir qu'un certain bien être à côtoyer ce jeune homme aux airs de petit garçon avec son sourire souvent un peu niais sur les bords et sont regard pourtant tellement vivant.

M'enfin, tous ça pour vous dire que Lou est plutôt bel homme, mais le genre d'homme qui ne plaira malheureusement qu'aux filles qui recherchent justement pas des hommes, des vrai... Enfin, après je dis ça je dis rien, et puis c'est pas comme si j'avais la présomption de savoir comment pensent ces femmes, si cher a nos cœurs, nous, pauvres membres de la gente masculine.

Pour en revenir a notre principales sujet, je rajouterais pour terminer cette description physique que, bien heureusement pour lui, il ne s'habille pas comme une fille mais porte bel et bien des vêtement d'homme. Possédant une garde robe des plus varié, Lou serait cependant bien incapable de vous dire ce qu'il porte dans la vie réel, étant aveugle, il pourrait porter une robe couleur fuchsia avec de grosses Caterpillar qu'il ne s'en rendrait peut être même pas compte, sachant d'autant plus que je crois que c'est sa grand-mère qu'il lui achète ses vêtements, manquerais plus que cette dernière possède des gouts un peu trop prononcé pour le cosplay ou autre bêtise pour qu'elle... enfin vous voyez ce que je veux dire. Et bien sur, au seul endroit ou il pourrait enfin pu tenter de s'habiller comme il le souhaitait, c'est a dire Dreamland, il fallut que ses vêtement soit choisit aléatoirement chaque nuit en faisant fis de ses gouts.


Caractère.


A quoi bon mentir, mon esprit est un véritable champ de bataille, sortez de vos têtes toutes ces idées que vous vous faisiez de moi, pour peu que vous en ayez jamais eu, car je n'ai absolument rien de l'ange fébrile que vous vous étiez imaginez avec ma gueule douce et sympathique. En toute objectivité, je peux vous dire que mon caractère et ma façon de pensée sont en absolu contradiction avec mon physique, c'est un peu comme si un fou furieux un peu idiot sur les bords s'était emparé de mon être fébrile, véritable figure de pureté et d'innocence, dans le but de souiller mon corps et mon âme. Capable des pires excentricités, l'énergumène surexcité que je suis ne ressent jamais la moindre peur ou même la moindre gêne dans les actions que j'entreprends me faisant ainsi passé pour un idiot complètement suicidaire.

De nature désinvolte et insouciant voir même parfois inconscient, j'ai tendance a n'en faire toujours qu'à ma tête, étant près a toutes les stupidités pour prouver au monde que mon existence n'est pas vaine, voila pourquoi j'ai la fâcheuse tendance a ne pas supporter tous ce qui peut atteindre a ma liberté d'agir et de pensée, principale raison de cette haine que j'ai longtemps auparavant voué a mon corps, véritable entrave, semblable a un poids mort pour moi qui ne cherchait qu'a pouvoir m'évader en vivant au moins mes rêves comme je les entendais puisque la dur réalité de la vie de tous les jours ne me le permettrait pas. Je peux cependant vous dire sans me vanter que ma plus grande force, née de cette même faiblesse, se mue surement a travers cette volonté infaillible, cette résolution de toujours aller de l'avant malgré l'adversité même si cela revient souvent a me voiler la face vis a vis de ma fragilité.

Ce petit moment d'émotions faussement solennelle pour tenter de passer pour un gars bien a présent terminé, je peux reprendre cette description. Plutôt entier et spontané, j'ai tendance a dire tous ce qui me passe par la tête sans jamais penser au conséquence de mes actes irréfléchie, m'amenant ainsi souvent a passer auprès des autres pour un gars insupportable, et surtout, a me faire refaire le visage a coup de torgnole presque tout le temps. C'est ainsi et j'y peux pas grand chose sachant que je ne m'en rend pas compte, cependant avec du recul, c'est un peu normal que ce genre de truc arrive quand on a l'audace de ne cesser d'insulter autrui ou de faire des remarques déplacé du genre "Mon dieu que t'es vilain !" a un garde du corps d'un seigneur locale. Comme quoi, le fait de retrouver la vue quand j'entre dans Dreamland ne joue pas forcément en ma faveur... .

Malgré ce défaut, je pense que la plupart des gens, a force de rester a mes coté (pour peu que ça arrive...), finissent la plupart du temps par me trouver sympathique et même a apprécier ma présence. Après tous, j'ai beau fréquemment agir comme un idiot des plus exaspérant, il n'empêche que j'ai toujours le sourire au lèvres et que mon indéfectible optimisme me rend plutôt attachant, de même que mon coté étourdi ou ma maladresse certaine m'amenant souvent a me retrouver dans de drôle de situation voir parfois très mouvementé comme par exemple...non, mieux vaux que je me taise... En bref, retenez juste que ma malchance légendaire a fait de moi un authentique aimant a emmerde.

Je pourrais continuez a vous parler de moi pendant des heures, mais je me rend compte que cela fait a présent un bon bout de temps que je suis penché sur cette description (pour le peu que j'ai écrit...) et qu'il est a présent l'heure de la boucler. Je terminerais donc sur le fait que même si cela peut paraitre étonnant, il n'en a pas toujours été ainsi de mon caractère. D'une timidité alarmante, je ne souriait que quand je me retrouvais plongé dans mes livres d'aventure et c'était a vrai dire, les seuls moments ou j'arrivais a me sentir a peu près libre et heureux. D'un naturel très craintif envers tous ce qui pouvais m'entourer, j'étais des plus renfermés et sujet a des crises d'angoisse parfois très violente, demeurant constamment seul avec comme uniques compagnes ma solitude et mes larmes. Mais comme le jour et la nuit, tous changea le jour de mon entré dans Dreamland, c'était comme si je m'étais libéré d'un terrible poids me permettant ainsi de revivre sous un nouveau jour, plus grand, plus mur (ou pas). Je pouvais enfin me déchargé de toutes ces émotions qui m'entravait, peut être n'était ce que mon véritable "moi" qui pouvait simplement de nouveau refaire surface, je ne sais pas vraiment, mais ce que je sais, c'est que cela me permit de retrouver une joie de vivre trop longtemps enfoui je ne sais où.

Évidement je ne changea pas du tout au tout d'un simple claquement de doigts, il me fallu un certain temps pour enfin m'habituer a cette nouvelle vie que je retrouvait toute les nuit et bien sur, le réveil et le retour a la réalité était la plus dur des vérité pour moi. Qu'auriez vous ressenti si du jour ou lendemain, vous retrouviez la vue dans un nouveau monde vous offrant un nouveau départ pour que a votre réveil, vous vous rendiez compte que, bien que c'était bien plus qu'un rêve, vous demeuriez cependant aveugle une fois le jour levé ? Il n'empêche que petit a petit, grâce a ce monde onirique, je me retrouvais même a changer dans la vie réel, m'ouvrant tous les jours un peu plus au monde extérieur pour me diriger de plus en plus vers cette nouvelle personnalité que j'avais découvert a Dreamland.



Histoire.


Ce garçon n'a jamais vraiment été un enfant a problème d'après ce qu'ont pu me raconter ses grand-parents. C'était un petit garçon comme les autres, jamais triste, il arborait toujours un sourire malicieux s'étirant jusqu'au oreille. Malgré le fait qu'il était aveugle, il était constamment entrain de rire et croquait la vie a pleine dent, pouvant moi même vous l'assurer, j'avais vu quelque photo de lui alors que ses parents était encore en vie et c'était, comment dire... un rayon de soleil. Petit gaffeur qu'il était, son grand père m'a de nombreuse fois raconté a quel point ce dernier pouvait toujours ce mettre dans des situation embarrassante, ouvrant par exemple la machine a laver alors en marche pour laisser se déverser toute l'eau partout dans la pièce ou encore en prenant des cailloux pointu pour s'amuser a dessiné sur la voiture que ses parents venaient d'acheter. Un enfant comme les autres vous voyez ? Seulement voila, quoi qu'on puisse en dire, il n'était pas comme les autres, sa cécité en témoignait elle même, ce petit garçon plongé dans un monde si sombre depuis sa naissance ne semblait pourtant pas vraiment s'en rendre compte, peut être pensait il qu'il en était ainsi pour tout le monde et que cet univers d'obscurité dans lequel il vivait était ainsi normal, allez savoir. Il n'empêchait donc que malgré son visage radieux, il était des plus fragile et était par conséquent surprotéger par ses parents.

Ne pouvant cependant le protéger constamment, vint le jour ou il furent obligé de s'en séparer pendant la journée, alors qu'il venait de feter son 6eme anniversaire et qu'il devait a présent entrer en maternelle, c'est a partir de ce moment qu'il se rendit enfin compte qu'il n'était pas comme les autres. Quand il rentra chez lui le soir de sa première journée a l'école, il demanda alors a son père la question que ce dernier avait longtemps craint, il avait alors fixé les yeux au plafond avant de demandé d'une voix distante et curieuse.

Dit Papa... comment c'est le monde ?

Pardon ?

Ça veut dire quoi "voir" ?

Son père, comme pourfendu d'une épée en plein cœur, avait enlacé cette enfant alors pas plus haut que trois pommes de ses grands bras en pleurant de tous son corps avant de lui expliqué que le monde était quelque chose de magnifique dans lequel vivait ses parents, ses grand-parents, et tout le monde sur cette planète ainsi que lui. Qu'il était composé d'une infinité d'émotions et de couleur, que ces même "couleurs" étaient pour certaines chaude, comme si on ressentait une certaine chaleurs a les regarder... a les touché et a les ressentir tandis que d'autres se rapprochait plus du froid, un peu comme cette neige dans laquelle il s'amusait a plongé dedans la tête la première pour ressentir cette froideur acerbe mais tellement vivifiante ou encore comme ce vent qui fouettait son visage les jours d'automne, empli de fraicheur mais aussi tellement doux. Mais comment voulez vous concevoir qu'une personne n'ayant jamais été doté de la vue puisse ne serait ce qu'imaginer ce qu'était une couleur ? L'enfant avait alors plaquer son visage contre le torse de son père, il avait alors surement ressentit cette même chaleur a travers le corps de son père sans pour autant pouvoir la concevoir.

Étant a présent conscient de cette pièce noir dans laquelle il demeurerait enfermé pour le restant de ces jours, il trouva cependant un moyen de s'extirper de cette noirceur constante et de communiquer a travers l'extérieur. Un jour que sa mère rentrait du travail, il s'était approcher vers elle en courant de toutes ses jambes, il s'emmêla bêtement les jambes et chuta sans pour autant touché le sol. Sa mère le rattrapant par chance, elle soupira de soulagement avant de lui tirer gentiment la joue.

Eh ben ? On sait plus courir ma petite canaille ?

Lui demandait elle en souriant avant de le taquiner en le couvrant de petit bisou comme a son habitude, rigolant comme un enfant a qui ont ferait des chatouille, il la supplia d'arrêter pour alors fixer son visage sans vraiment en avoir conscience, il porta alors ses mains dessus pour commencé a le parcourir de la paume pour ensuite se servir du bout de ses doigts, comme s'il cherchait a en comprendre les relief, la douceur de sa peau... . Montrant alors un air convaincu a travers le pourpre de ses yeux que sa mère ne connaissait que trop bien, il s'était alors enfui aussi vite que ses jambes lui permettait en direction de sa chambre pour alors s'y enfermer. Inquiète, sa mère s'était aussitôt dirigé dans cette même direction, ouvrant la porte de sa chambre elle ne reçut comme parole que les cris de son fils lui interdisant de regarder. Souriant en haussant les épaules, elle s'en était alors aller dire bonjour a son mari d'un doux baisé sur les lèvres, sachant pertinemment qu'il était inutile de tenter de faire quoi que ce soit quand son petit Lou avait ce regard prune si déterminé.

Retournant la voir toute les 10 minutes pour retoucher encore et toujours son visage, pouvant parfois rester ainsi pendant 5 bonnes minutes, il courrait alors a chaque fois aussitôt jusqu'à sa chambre pour s'enfermer a nouveau. Une heure s'écoula ainsi jusqu'à ce que ses parents, s'inquiétant de plus en plus décidèrent d'investir la chambre de leurs fils. Ouvrant la porte, il tombèrent sur lui assis par terre, un crayon dans une main et parcourant une feuille du bout des doigts, le visage lever en direction d'un ciel qu'il ne pouvait voir. S'approchant en lui demandant s'il se sentait mal et qu'est ce qu'il était entrain de faire. Il sourit alors en hochant la tête avant de se lever d'une traite et marcher en direction de ses parents.

Regarde.

Un sourire entier démontrant de l'innocence de son age, il leurs tendait alors un dessin fait au crayon a papier représentant le visage de sa mère. Le dessin n'était qu'une ébauche, n'étant fait que de trait et absent de toute trace de coloration, on y devinait cependant sans aucune difficulté le superbe visage de sa mère, c'était comme si toute ça beauté avait été retranscrire sur le papier a travers de simples traits.

Moi aussi je peux voir.

Lui disait il en souriant de plus belle, sa mère manquant alors de force dans ses jambes sous le coup du choc, elle tomba aussitôt a genoux devant son fils avant de le serrer contre elle de tout son amour, les larmes coulant a flots sur son visage et son corps tremblant légèrement sous le poids de la joie affluant en elle tel un torrent.

Pourquoi tu pleure Maman ?

Lui demandais alors son fils d'une voix tremblante a son tour, reposant la question plusieurs fois vu que sa mère semblait être dans l'incapacité de lui répondre. Son père alors jusqu'à là tellement émue qu'il n'arrivait pas a réagir, sourit a son tour bêtement, les yeux humide et près a explosé pour posé un genoux a terre avant de placer sa main sur la tête de son fils.

Parce que tu est surement la plus belle chose qui lui soit arrivé.

Disait il alors avant de baisser les yeux pour se mettre a son tour a fondre en larmes en serrant son fils et sa femme contre lui. Son grand père il y a quelque années m'avait montré son dessin après m'avoir raconter cette histoire. Très simpliste, comme je vous l'avais dit, il était pourtant empli d'émotions. Sans même avoir eu le droit a la vue a sa naissance, il avait réussi, grâce a son sens du toucher bien plus développé que quiconque, a saisir toute la beauté de sa mère pour la fixé sur le papier a travers son dessin. Il avait réussi a s'exprimer et a communiqué ses émotions dans ce monde si sombre, il avait réussi a ressentir de lui même ses couleurs que lui avait décrit son père sans pour autant avoir la possibilité de ne serait ce que les imaginés.

Se plongeant dans ses dessins dés qu'il rentrait de l'école, il prenait ainsi pour habitude de voir le monde a travers ses mains, développant ainsi une mémoire tactile bien plus qu'impressionnante. Son père s'obligeait de son coté a lui apprendre les secret du dessin, possédant lui même de par son métier une certaine connaissance de ce métier, lui montrant ce qu'était une ombre et comment la retranscrire grâce a son crayon en lui expliquant qu'il fallait se servir d'origine de la lumières, bien sur il en venait par conséquent a devoir lui expliquer aussi ce qu'était la lumière, chose impossible a apprendre a un aveugle. Cependant, notre jeune garçon se débrouillait comme il pouvait pour se contenter de sentir cette même lumière quand elle venait réchauffé sa peau, il n'arriva cependant jamais a capturer cette dernière, ne comprenant pas vraiment son concept de même que celui des ombres.

Une connaissance de Lou





Je ne compte plus le nombre de fois auquel j'ai tenté de ne plus y pensé, d'oublier... tous simplement, faire le vide dans ma tête pour ne plus y réfléchir, mais a chaque fois que je parvenais a retrouver un semblant de tranquillité, cette peur constante ne cessait de me faire revivre cette scène dans les moindres détails. C'était comme si cette même peur était doué de conscience et me forçait a ne jamais oublié ce jour par peur de disparaitre.

C'était un jeudi et ce jour là était un jour particulier pour moi puisque c'était le jour de mon anniversaire, je venais de faire 11 ans et pour fêter ça, mes parents avait décidé d'aller dans un endroit dont je ne connaissais absolument rien. Je me revois entrain de marcher d'un pas a la fois léger et impatient, mon père me tenant la main pour me diriger et surtout se rassurer en se disant qu'ainsi, il ne prend pas le risque que je me perde, connaissant mon caractère étourdi et impulsif. Soupirant d'impatience et ne pouvant plus tenir, je commence a tirer de toute mes forces sur le bras de mon père pour le forcer a accélérer ne serait ce que pour arriver un peu plus rapidement, même si ce n'est que de quelques minutes. Ne bougeant pas d'un poil comme s'il n'était absolument pas affecter par la force que j'y mettais, il se contente de rigoler avant de me dire avec un grand sourire, sourire que je ne peux pas voir mais que je sens sans aucune difficulté dans le ton de sa voix.

Et bien ? Qu'est ce que tu fais tu veux m'arracher le bras ?

Mais non je veux que tu accelèreuh !

M'écriais je d'un air désespéré, lâchant sa main, je viens me placer directement dans son dos pour le pousser de mes deux mains, je réussit enfin a le faire accélérer légèrement mais ne tous cela ne sert au final qu'à le faire rire de plus belle.

Mais tu m'emmène où là ? tu sais même pas où on va ?

Bah qu'est ce que t'attend pour me le dire ?!

Se retournant soudainement sans que j'ai le temps de réagir, je sens alors ses mains se faufiler sous mes aisselles tous ce passe très vite et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, mes pieds quittent le sol et je me retrouve sur l'épaule de mon père en position de sac a patate. Me mordant la lèvre inférieur, je me met a marteler son dos de mes petits poings sans force.

Laisse moi descendre, tu tricheuh !

Et alors ? c'est tous ce que tes petit bras peuvent donner ?

Maieuh, d'abord je suis celui qu'a le plus de force de toute ma classe et pis laisse moi descendre !

J'en doute pas un instant, et plus tard tu seras surement aussi fort que ton père, voir plus, j'en suis sur.

Ouais et ce jour là je te mettrais une raclée pour la peine.

D'ici là t'a intérêt a prendre plus de poids crevette... t'es sur que c'est un garçon au moins ?

Demandait il alors a ma mère en rigolant, cette dernière soupirant, levant surement les yeux au ciel comme elle avait pour habitude de faire dans ce genre de situation, se demandant a coup sûr un truc du genre : lequel est le plus gamin des deux ? Voila ce a quoi ressemblait ma vie de tous les jours, un père et son fils se chamaillant sans arrêt jusqu'à ce que l'un des deux tape au sol en criant qu'il abandonnait, une mère se contentant de regarder en souriant, décidément amoureuse de ses deux hommes, enfin jusqu'à ce que l'un de nous deux casse un objet et qu'elle se mette soudainement a nous crier dessus comme on crie sur deux enfant un peu trop turbulent, nous punissant alors de dessert pour voir aussitôt nous plaindre face a son injustice en prétextant que c'était la faute de l'autre. Une vie simple certes, mais une vie dont je ne me rendrais compte de sa valeur malheureusement qu'une fois après qu'elle me soit retiré.

Me retrouvant a présent assis sur ses épaules et la tête posé délicatement sur celle de mon père, ses cheveux brun me chatouillant doucement le cou, je semble perdu dans mes pensée tandis que mes mains parcoure d'elle même, comme mû par une conscience leurs étant propre, le visage de mon père. Apprenant sa composition, j'assimile ses contours de la paume de mes mains, dessinant ensuite du bout des doigts chacun de ses reliefs, ressentant ainsi chacune de ses particularité, son front large et plat, ses sourcils épais habillant ses arcades légèrement en avant, son grand nez aquilin et sa mâchoire saillante démontrant d'un sourire omniprésent. C'est ma façon de décrypter ceux qui m'entoure pour me le décrire a travers le toucher, c'est ma façon de voir, tous simplement. Bien sur je n'ai pas vraiment fait ça a l'instant parce que je voudrais savoir a quoi ressemble le visage de mon père ou de ma mère puisque je les connais déjà par cœur, de même que chacune de leurs expressions faciales. C'est juste une habitude que j'ai prise quand je suis dans les bras de ma mère ou sur le dos de mon père par exemple. Touchant sont visage depuis plus de 5 minute, mon père commence comme a son habitude a faire soudainement des grimaces ou encore a me mordre les doigts pendant que je parcours toujours son visage. Rigolant en devinant les expressions ridicule qu'il arborait, je le suppliait d'arrêter de me faire rire comme ça tandis qu'il s'emparait finalement de mes mains pour que j'arrête de lui gâcher la vue. Redevenant finalement calme, je calais a nouveau ma tête sur celle de mon père en soupirant de lassitude.

On arrive quand ?

Soit patient, on y est presque.

Tu parles, t'es aussi tendu et impatient que lui...

Venait de dire ma mère d'une voix amusée en fixant surement mon père, un petit sourire taquin sur le visage.

Merci de saper le peu d'autorité qu'il me reste...

Disait il alors en faisant semblant de bouder, affaissant légèrement sa mâchoire pour alors jeter un regard en coin a sa femme, nous faisant éclater de rire par la même occasion ma mère et moi devant son visage tiraillé entre un dépit certain et une terrible envie de rigoler. Me grattant l'arrière de la tête je me penchais soudainement en avant comme pour regarder mon père dans les yeux malgré le fait que c'était un fait impossible pour alors lui poser une question me chiffonnant, le surprenant par la même occasion devant mon geste brusque.

Attention ! Mais qu'est ce que tu fais voyons ?

Dites, comment ça se fait que je ressemble pas du tout a papa alors que je suis un garçon.

Ah ça ? C'est parce que tu as hérité du visage de ta mère et donc de sa beauté.

Sauf tes yeux qui sont de ton père.

Me répondaient ils sur un ton des plus doux tandis que ma mère venait m'ébouriffer doucement la tignasse, m'arrachant un petit sourire comme a un chien qu'on viendrait caresser le poil. Donc même si j'avais le visage de ma mère, j'avais les yeux de mon père ? Des yeux aux iris comme empreint d'améthyste. Mon père lorsqu'il tentait de me décrire les couleurs m'avais expliqué que cette couleur était la seul couleur avec le jaune pouvant tant être froide que chaude, que si on fixait mes yeux par exemple alors que je débordais d'énergie, mon regard serait chaud et captivant tandis que dans des situation comme lorsque j'étais entrain de dessiné ou j'avais besoin d'être concentrés, il représenterais alors la tranquillité et deviendrait alors rafraichissant, reposant. C'était un concept des plus vagues pour mon jeune age mais je pensais pourtant en comprendre a peu près le sens. Me rendant soudain compte de la signification des paroles de mon père vis a vis de mon visage, mes yeux s'ouvrait grand, empli de surprise, tandis que ma bouche s'ouvrait d'effroi.

Mais dans ce cas là... si j'ai presque tout de maman, ça veut dire que je ressemble a une fille ?!

Mais non voyons tu ne ressemble pas a une fille.

Me répondait ma mère en éclatant de son rire cristallin. Bien que rassuré, je ne comprenais cependant toujours pas vraiment, comment pouvait on ressembler a sa mère et ne pas avoir le visage d'une fille ? Bah, c'était surement encore un truc que je ne comprendrais que quand je serais plus grand comme avait pour habitude de dire mes parents... les adultes étaient quand même bizarre. Levant les yeux au ciel, mes doigts semblait se rappeler d'eux même du visage de ma mère, avec le nombre de fois ou je l'arpentais de mes doigts ça aurait même été effrayant que ce ne soit pas le cas.

Ma mère était surement la plus belle femme au monde, son visage ovale était habiller d'une peau aussi douce et lisse que ce tissu qu'on appelait la soie, exempt de la moindre imperfections. Son front de taille moyenne, ni trop haut, ni trop étroit, descendait sur un petit nez parfait pour finir délicatement en trompette, dénuer de toute bosse au contraire de celui de grand-mère. De fin sourcils habillait subtilement son regard d'un vert émeraude, une couleur froide représentante d'une sérénité certaine, effet accentué par de hautes pommettes. Ses lèvres finement dessiné et d'un rose bonbon étaient empli de sensualité et un véritable appel au plaisir charnelle, enfin pour ce que j'en savais... c'était encore un truc que je tenais de mon père sans vraiment en comprendre le sens, on verra quand j'aurais quelques années de plus. Enfin son visage se terminait par un menton légèrement pointu pour lui donner un air séraphique s'accordant a merveille avec sa voix cristalline et suave, ouais, ma mère était définitivement la plus belle, d'un autre coté je connaissais vraiment que deux femmes et l'autre, ma grand-mère, était vieille et décrépi. Enfin ça n'empêchait pas que j'étais quand même certain qu'elle était la plus belle femme au monde.

Cependant, comme je viens de te le dire, je suis sur que tu deviendra aussi fort que moi plus tard et toute les filles tomberont alors à tes pieds... ne t'en fais pas.

Ça c'est vrai.

Venait de surenchérir ma mère en souriant gentiment, sentant son regard chaud et plein d'amour se posé sur moi. Pas vraiment certain de savoir si j'étais enfin rassuré ou encore plus angoissé par la fin de la remarque de mon père. Je me contentais d'envoyer valsé ces pensé loin de mon esprit, souriant alors a mon tour de plus belle en hochant la tête. Un crissement de pneu résonne soudainement non loin de là suivit d'une sorte d'aspiration violente venant de derrière moi, un klaxon criard et continu retentit alors quand subitement, plus rien. Mon père et ma mère ou juste le temps de se retourné pour regardé d'ou provient ce bruit quand un choc d'une violence terrible survint alors suivit aussitôt par une désagréable et interminable sensation de chute. Semblable a un rêve, j'ai la drole d'impression que je vais me réveiller soudainement dans mon lit en sueur, mais j'ai beau l'attendre, je ne me réveil aucunement. Passant par dessus les épaules de mon père au moment de l'impact, j'heurte violemment le parebrise tout en restant cependant entrainé dans la chute par la main de mon père me maintenant avec force a lui. Je ne saurais dire combien de temps cette chute a durer tant le temps me semble ralentit, elle s'achève cependant avec brutalité comme si je venait de percuté le sol. Cette sensation ne disparais cependant pas pour autant, c'est juste qu'elle semble ralentit et il me faut plusieurs seconde avant de sentir ce froid si mordant engloutir la totalité de mon corps.

Le monde devient alors complètement sourd, presque oppressant, c'est un peu comme quand j'allais me réfugier dans mon lit, après que mes parents venait de me gronder, pour ne pas qu'il puisse m'entendre pleurer. De l'eau... Je comprend sans vraiment savoir comment que je me retrouve engloutit par les flots et entrainer de plus en plus profondément. L'eau étant de plus en plus froide, je ne me rend même pas compte que toute trace d'air dans mes poumon venait de disparaitre que j'ai de plus en plus de mal a pensé, ou plutôt, je ne pense plus rien, mes pensée sont tellement flou que je n'arrive plus a en capter le sens, ne sachant même pas si je me rend compte de ce qu'il se passe ou si je suis juste pris de panique. Mes paupières se font de plus en plus lourde tandis que cette sensation acéré de l'eau, pourtant omniprésente, disparais progressivement pour ne plus laisser place qu'au vide. Si calme, si reposant... J'ai juste envie de dormir, je me réveillerais de toute façon surement avec ma mère a mon chevet parce que j'ai du crier dans mon sommeil comme lorsque je fais des cauchemars, décidément, elle se fait toujours beaucoup trop de souci a mon sujet. Je tombe ainsi dans l'inconscience sur cette pensé, avec pour dernière sensation la main de mon père glissant peu a peu de la mienne et une vague impression d'être tiré vers le haut.

Lou





Oui... Je me rappelle parfaitement de cette journée, comment l'oublier d'ailleurs... . Je me baladais dans Paris tôt le matin comme a mon habitude, histoire de toujours resté en forme, et comme a mon habitude, je marchais pendant une bonne heure avant d'aller m'assoir sur un des banc habillant les berges bordant la seine au niveau du pont d'Austerlitz. Assis ainsi, je fixais la seine de mon regard embué, un peu comme si la fatigue se matérialisait devant mes yeux sous la forme d'une sorte de brouillard. Baillant aussi souvent que possible je me contentais alors, comme tous les jours, de laisser s'écouler le temps autour de moi au même rythme que celui de la seine elle même, fixant un point loin devant moi en me questionnant sur mon avenir, sur ma vie, enfin le genre de truc sur lesquels les jeunes passe leurs temps a réfléchir. Agé de 21 ans a l'époque, ma vie de jeune femme était d'une platitude exaspérante. Tous semblait présager que cette journée elle aussi serait comme toutes les autres et qu'au final, rien de bien intéressant ne m'arriverait, tout du moins, jusqu'à ce que bruit retentisse. Je me souviendrais toujours de ce son de tôle se froissant, mais ce qui me marqua le plus fut l'image de cette voiture chutant fatalement en direction de l'eau.

Tous c'était passé a une vitesse fulgurante, pourtant, je suis certaine qu'a ce moment là, cette scène sembla figé pendant presque une éternité dans les airs, comme si le temps s'était stoppé le temps d'une seconde extrêmement longue. Sans même avoir le temps de réagir, je voyais cette voiture tombé lentement du haut du pont emportant avec elle deux adulte et un enfant, peut être étais je tous simplement trop choqué, allez savoir. Suivant sa chute du regard, ne sachant si je devais croire ce que je voyais ou non, je ne réussit a me sortir de cette torpeur mentale qu'au moment ou la voiture pénétra dans l'eau avec une violence presque exagéré, le bruit du choc étant alors semblable a une véritable explosion. Ce son fracassant c'était... comme si la voiture elle même en venait a crier de douleur, il ne fallut pas plus que quelque seconde avant qu'elle ne soit totalement englouti par les eau gelé de la seine.

Profondément choqué, je n'arrivais plus a réfléchir correctement, mais de toute manière, qui serait capable de réfléchir décemment dans ce genre de situation ? Des centaines de question m'assaillait l'esprit en l'espace d'une toute petite seconde, est ce que je devais appeler la police ? Les Pompiers ? Devais je crier ? M'affoler ? Mais ce que je savais, c'était qu'il n'y avait que dans les films que l'on voyait une unité de police ou de pompier juste a coté du lieu de l'accident et surtout au même moment par pur coïncidence. Mon corps réagissant d'instinct, j'étais déjà a l'eau entrain de nager dans leurs direction que je m'en rendait alors seulement compte. Comment oublier ce froid si acerbe s'emparant soudainement de la totalité de mon corps pour engourdir en un instant tant mes sensation que mon esprit. Ma vue se brouillant et une terrible impression de mourir s'emparant de moi, mes bras continuait cependant de battre l'eau inlassablement, me rapprochant toujours plus de mon but. Le temps de prendre ma respiration et je m'enfonçait alors a travers les abysses de la seine. La froideur de l'eau toujours plus mordante, je me retrouvais presque aveugle tant la noirceur de cette eau profonde était semblable a celle du Styx. Nageant pendant peut être une minute, suivant le courant tout en m'enfonçant de plus en plus dans le but de retrouver la voiture, tombant enfin dessus, je ne pris pas le temps de regarder si le conducteur était encore vivant que je me retrouvais déjà en face de cette dernière pour enserrer le garçon inconscient de mes bras. Tenant encore la main puissante de son père, de dernière s'ouvrit cependant d'elle même quand je cherchai a dégager l'enfant de cet enfer glaciale. Sentant mes force me quitter et ma respiration défaillir, je remonta a la surface malgré tout en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire.

Utilisant mes dernière forces pour tenter de le ramener sur la berge, je ne cessais de me dire dans le but de ne surtout pas faiblir maintenant, que je n'aurais droit de mourir qu'après avoir réussi a le déposé sur la berge. Me répétant inlassablement cette phrase dans ma tête, je me surpris moi même a enfin parvenir a une échelle bordant la rive, je n'avais pas le temps de l'atteindre que déjà un homme plongeait a l'eau pour nous prendre dans ses bras moi et le garçon et nous sortir de cette eau peu accueillante. M'allongeant sur le béton, épuisé et a deux doigts d'y passé, deux homme enlevait leurs manteaux pour commencer a nous réchauffer avec tandis que d'autre personne habillé de rouge vinrent nous enrouler dans une couverture chauffante. Combien de temps avais je bien pu passer dans cette eau ? Je ne le savais pas mais j'étais persuader que ce serait toujours moins pire que ce dont venait de vivre ce petit bonhomme. La seul chose que j'arrivais a distinguer a présent tant ma vue était brouillé et mes sens atténués était qu'on nous portait alors jusqu'à une sorte de fourgon rouge, c'était surement les pompiers, mais a l'heure actuelle, connaitre leurs identité était le cadet de mes soucis.

Une bonne demi-heure s'écoula avant que mon corps soit a nouveau totalement réchauffé, me relevant de la civière, je plaçais alors en face du garçon en commençant a lui caresser sa chevelure platine, c'était juste un gamin de peut être 12 ans et il venait pourtant de perdre ce dont il avait le plus besoin au monde. Je remercia un homme venu m'apporter un chocolat chaud tandis que je continuais de fixer ce bonhomme a la bouille si angélique. Quel choc cela pourrait il bien être quand il se réveillerait en se rendant compte que ses parents étaient morts. Sentant mes yeux s'embuer, je me mordais presque a sang la lèvres inférieur quand un homme vint a me posé quelques question, sortant du fourgon pour ne pas risquer de le réveiller. Séchant mes yeux du dos de la main, je me tournais alors dans la direction du pompier pour lui demander avant même qu'il n'est le temps d'ouvrir la bouche.

Comment va t'il ?

Il s'en sortira, juste quelque contusion sur le visage dut au choc contre la voiture, sa vie est hors de dangers.

Et ses parents ?

On viens de retrouver les corps, tous semble montrer qu'ils sont morts sur le coup, le conducteur semble avoir perdu le contrôle du véhicule surement a cause de l'alcool et les as littéralement faucher avant de plongé dans le fleuve en les emportant avec lui. Cependant, même s'ils n'étaient pas morts sur le coup, ils n'auraient pu résister a la violence du choc avec l'eau, et vu la température de l'eau, même s'ils avaient aussi survécu a ça, quelques minutes la dessous leurs aurait été fatale... A vrai dire, je n'arrive même pas a m'expliquer comment il a put survivre.

Devant retourner a ses responsabilité, le pompier s'excusa avant de me laisser seul avec moi même, plongé dans mes songes, enfin, le temps que la presse vienne prendre le relais. Me retrouvant encerclé avant de pouvoir ne serait ce que m'en rendre compte, j'étais fusillé a coup de flash tandis qu'un gars avec un micro m'harcelait de question sur mon comportement de tout a l'heure, qu'est ce que j'avais pensé lorsque j'ai vu la voiture tombé du pont ? Qu'est ce que cela fait il de savoir que l'on viens de sauver une vie... . Me mordant la lèvres inférieur devant leurs regards captivé et leurs sourire au lèvres comme s'il ne s'agissait là pour eux que d'un superbe scoop, serrant mon poing et sentant mes larmes revenir, je giflais soudainement aussi fort que je le pouvais le journaliste pour me faufiler a travers la foule en direction du fourgon, faisant fit des remarques de ces derniers. Retournant m'asseoir en face de l'enfant toujours inconscient, la vague de journaliste bloqué par les pompiers et policiers, je plaquais soudainement mes mains sur mon visage pour fondre en larmes. A quel points les êtres humains étaient ils horribles ? Gâcher la vie d'un enfant parce qu'on rentrait trop tard de boite nuit avec un taux d'alcool dans le sang beaucoup trop importante pour ne serait ce qu'envisager prendre le volant, s'intéresser plus a la sauveuse qu'a la victime de ce drame elle même... .

Refrénant un soudaine envie de vomir en mettant une main sur ma bouche, j'entendais tout a coup le garçon gémir légèrement. Me levant d'une traite, je me plaçais aussitôt devant la civière pour placer mon visage au dessus de celui de ce jeune garçon.

Une connaissance de Lou





Tout est sombre, très sombre... trop sombre. Je suis pourtant habitué a cette pénombre mais mon esprit languide ne semble pas encore être complétement réveillé. Ou est ce que je me trouve, je n'arrive plus a me souvenir de rien, tout est tellement flou que cela m'en donne presque la migraine. Sentant une respiration contre mon visage, tout me revient soudainement, l'accident, la chute, cette sensation de bientôt se réveiller... J'avais donc raison c'était bien un rêve, aujourd'hui c'est mon anniversaire et mon père m'avait dit hier qu'on devait aller en ville tôt se matin pour fêter sa dignement. Cette respiration sur mon visage appartient alors a ma mère, je sais qu'elle adore venir me regarder pendant que je dors, me caressant toujours les cheveux d'un geste d'une douceur incomparable et pouvant rester ainsi des heures durant. Ouvrant doucement les yeux, je la cherche du regard sans pour autant pouvoir la voir comme tous les matin.

Maman ?

J'arrive alors a chuchoter doucement en attendant sa réponse habituel, un petit "oui mon chéri" qui arrive a vous mettre de bonne humeur dès le matin et annonçant alors une très bonne journée. Seulement, personne ne me répond, je suis pourtant sûr que quelqu'un se tient au dessus de moi, sa respiration légèrement saccadé, cette odeur si agréable de femme emplissant mes narines, pourquoi ne me répond t'elle pas ? Levant alors les mains avec difficulté dans sa direction je parcours son visage de mes deux petites mains pendant de longues secondes quand je me rend compte que malgré la douceur de son visage et son odeur ressemblante, ce n'est pas elle, fronçant les sourcils d'inquiétude, ma voix se fait alors plus tremblante.

Ou sont mes parents ?

La personne semble alors s'effondrer, s'emparant d'une de mes mains pour la posé sur son front puis sur sa bouche en tombant a genoux, sentant des larmes couler le long de mes doigts, je sens ses tremblement silencieux comme s'il s'agissait de moi même, de petit gémissement se font entendre quand la personne se décide enfin a parler d'une voix faible et tellement triste.

Je...pas pu... Je suis tellement désolé...désolé...

Répète elle alors un nombre incalculable de fois la femme a mes cotés. Tous est clair a présent, ce n'était donc pas un rêve, une douleur cinglante me prend alors aussitôt au niveau de la poitrine, c'est comme si mon cœur allait explosé, mes battement se font plus intense et rapide tandis que ma gorge se noue et de terrible frisson parcours mon corps. J'ai envie de pleurer, je veux pleurer, mais les larmes ne veulent pas venir, juste cette douleur atroce et cette envie de vomir. J'aimerais ne pas y croire, mais j'en suis pourtant au fond de moi convaincu, comment cela se fait il que cela se soit passé comme ça ? Comment cela a t'il bien pu arrivé alors que cela devait être une si belle journée ? Pourquoi est ce que les larmes ne veulent elles pas sortir alors que pour la première fois de ma vie je me sens si seule... abandonné. Le froid envahit mon corps tandis je n'arrive même plus a réfléchir, un angoisse effrayante s'empare de moi et je sens mes mains se serrer a m'en casser les doigt, mais je n'arrive pourtant pas a pleurer. Peut être est ce cette femme qui pleure pour moi, mais alors pourquoi elle et pas moi ? Ne peut elle donc pas arreter ça que je suis puisse a mon tour pleurer pour me décharger de toute cette peine ? Mais comme si quelques larmes allait changer quelques choses, mes parents été morts étaient morts et c'était une réalité avec laquelle je devrais vivre le restant de mes jours, une réalité bien trop sévère pour un enfant de 11 ans.

J'entends encore mon père me dire qu'il fallait que je devienne plus fort pour pouvoir un jour lui coller la raclée de sa vie et pour que les filles tombe a mes pieds, ma mère me dire que j'étais très beau et que je ne ressemblais pas a une fille... Mais qu'est ce que je pouvais en avoir a faire de toutes ces conneries, tous ce dont j'avais envie était de fondre en larmes comme un enfant de mon age devrait faire normalement. Lentement mon monde devient de plus en plus sombre tandis qu'une panique grandissante s'installe dans ma poitrine en même temps que cette douleur, mais qu'est ce qui se passe bon sang, j'arrive même pas a me convaincre qu'il s'agisse d'un simple cauchemar, la réalité refusant catégoriquement que je la fuis, histoire de ne pas m'échapper a cette douleur.

Ce moment marqua la fin de ce monde dans lequel j'avais toujours vécu, ici, j'étais seul tandis qu'une cage faites de barreau en fer noire s'était alors installer progressivement autour de moi, m'isolant toujours plus du monde extérieur. Ces émotions que j'avais appris a ressentir et a connaitre disparaissait pour ne plus laisser place qu'a une peur oppressante et un malêtre omniprésent. Tous ces sons qui me paraissait avant si vivant, tant merveilleux devenait dés lors beaucoup plus agressif, attaquant mon être en le forçant a se plonger encore plus dans cette cage d'obsidienne. Tel était devenu ma vie jusqu'à mes 19 ans. J'étais retourné chez mes grand-parents ou je m'isolai aussitôt dans une petite pièce avec pour unique meuble un lit, un bureau et une vieille bibliothèque rempli de livres. N'en sortant jamais, les livres devinrent mes uniques compagnon tandis que j'avais coupé tout contact avec le monde extérieur, beaucoup trop effrayant pour mon pauvre corps. Je pleurais tout a toute occasion que la peur s'en prenait a moi tout en me détestant d'être aussi faible, de savoir que je ne deviendrait jamais l'homme fort dont mont père avait parlé, de savoir que je pleurais a présent pour un rien tandis que je n'avait même pas réussi a pleurer la mort de mes parents et que je n'y arrivais toujours pas.

Le pire cependant dans tous ça était le fait que j'avais perdu ma capacité de m'exprimer, n'arrivant plus a dessiner, j'étais devenu un simple aveugle sans canne pour avancer. Bien que j'arrivais toujours a me rappeler de leurs visage, de cette chaleur traversant mes doigts pour parcourir la totalité de mon corps, me permettant alors de ressentir leurs sentiments, de comprendre que la vue comme on l'entendait en son sens général en ce monde n'était pas tout. Je me souvenait toujours de ses crises de fou rires lorsque mon père grimaçait alors que je tentais tant bien que mal d'étudier son visage, ou encore de la beauté et de la perfections des formes du visage de ma mère, cependant je n'arrivais plus a le retranscrire sur le papier. J'avais beau essayer et essayer, lorsque je faisait courir mes doigts sur mon dessin pour en sentir les grains de graphite déposé par le crayon pour en connaitre la qualité, je le froissais alors automatiquement en boule avant de le jeter avec colère devant moi. Je ne savais plus dessiner et j'avais perdu mon unique moyen de m'exprimer pleinement, je n'arrivais plus a voir.

La jeune femme qui m'avait alors sauver a l'époque avait gardé contact avec mes grand parents et revenait presque toutes les semaines pendant plusieurs mois avant de finalement prendre un rythme d'une fois par ans, pour m'apporter un cadeau a chacun de mes anniversaires... cadeau qu'elle n'osait jamais me donner, ne pouvant plus me faire face semblait il, chose compréhensible sachant que moi même je n'arrivais plus a me faire face. Elle se contentait donc de toujours s'arrêter au pas de la porte sans jamais la franchir ni même l'ouvrir, elle tapait alors toujours trois timide coup, avant de me parler a travers la porte. Décrivant la plupart du temps le cadeau qu'elle m'apportait, elle me parlait parfois de sa vie sans jamais me posé une question, elle se contentait alors de me dire qu'elle laisser le cadeau devant la porte avant de partir en dernier mot un petit désolé plein de tristesse. Restant souvent discuté avec mes grand-parents sans que je le sache, elle en savaient ces derniers très touché par l'intérêt qu'elle portait a leurs petit fils et comme a chaque fois, elle partait au soir en s'excusant auprès d'eux aussi avant de finalement reprendre la route, ne revenant alors que l'année suivante.

Lou





Ou suis je ? Il fait si noir, serait je morte ? J'essaye de me souvenir de quelque chose mais tous est tellement flou dans ma tête. Sans comprendre ce qu'il m'arrive et sans avoir plus d'idée que ça, je commence a marcher lentement dans une direction que je ne connais pas. Dénué de tout repère, il semble pourtant que mes pas sont guidé vers un but particulier, inéluctablement, j'avance toujours sans avoir le luxe de choisir où mes pieds m'emmèneront ou même de pouvoir m'arrêter. C'est comme si le contrôle de mon propre corps m'avait été ôte, faisant fi de ma conscience, il se contente de se mouvoir de sa propre volonté. Je suis pourtant certaine de ne pas qu'être une spectatrice, ressentant encore la sensation de posé mes pieds sur le sol, le léger froissement de mes bras ballant le long de mon corps, j'ai encore cette sensation d'avoir un corps, ce sentiments d'être vivante. Continuant toujours de marcher indubitablement de l'avant, le temps me parait extrêmement long, quel distance ais je bien parcouru ? 100 mètre ? 1 kilomètre ? Beaucoup plus ? Suis je au moins sur de ne pas tourné en rond ou pire, de ne pas avancer du tout ? Suis je morte avant de me perdre dans ce espace qu'on appelait les limbes ? Toutes ces questions m'assaillent sachant que je n'en ai pas la réponse et que je n'arrive toujours pas a me rappeler de quoi que ce soit, j'ai beau chercher, je ne me souviens même pas de m'être couché hier soir, qu'est ce qui avait bien pu se passé ? J'ai la désagréable impression de traverser une épaisse brume sans fin et d'être piégés dans un de ces châtiments divins grecs, ou le temps n'avait alors plus cours.

Sortant finalement de ce calvaire, je m'arrêtais soudainement de marcher au milieu de nul part, cette obscurité permanente ne m'indiquant en aucun point quelle distance je venais de couvrir, ne sachant même pas depuis combien de temps tous cela durais, je fut pris d'une désagréable impression de déjà vu. Nerveuse, Je restais là a attendre que cette évènement, dont je ne connaissais ni la nature, ni son origine, se produise. Parcouru d'un frisson, le sol obsidienne sous mes pieds disparut sans crier garde pour me laisser aussitôt chuter dans un vide dont la profondeur m'était inconnu. Ce sentiment était tous simplement horrible, d'être fatalement emporter dans ses profondeur abyssale, dénuer du moindre repère et surtout, sans savoir quand cette maudite chute se terminerait elle que je puisse enfin reposé en paix. Mon calvaire cependant loin d'être fini, je me retrouvais, avant d'avoir le temps de m'en rendre compte, complètement avaler par les eaux. Cette sensation d'eau glaciale griffant ma peau a sang, la panique s'emparait alors de mon corps au fil de mon s'amenuisant. Me croyant mourir, mon corps se met a nager a travers cette océan d'agonie comme dirigé par une volonté supérieur. Nageant toujours et encore tandis que mes poumons me tiraillent toujours plus, un son semblable a un enfant pleurant parvient a mes oreilles, tentant de le rejoindre, j'aperçois enfin une silhouette au loin. Le temps se figeant alors, la souffrance me quitte progressivement comme si elle n'avais jamais était là pour ne laisser place qu'a un calme reposant, se tournant dans vers moi, il me fixe alors de ses yeux améthyste en souriant. Plutôt grand, son corps fin et élancé me rappelle celui d'une fille tandis que son visage angélique repose mon esprit, respirant la sérénité, sa voix douce me parvient alors directement dans ma tête.

Réveil toi.

Ouvrant soudainement les yeux, je suis allongé dans mon lit. Soupirant de soulagement, c'est encore et toujours le même rêve, pourtant, c'est la première fois que ce garçon m'apparait et m'aide a me réveiller. Passant une main dans mes cheveux, je n'ai pas le temps de souffler que le téléphone se met soudainement a sonné, commençant a me lever, mon mari passe alors son bras autour de moi pour me maintenir près de lui.

Laisse le sonner.

Qu'il me dit d'une voix encore endormie, déposant un baiser sur ses lèvres, je ne lui cède pourtant pas et me lève pour sortir de la chambre, la tête comme dans un léger brouillard. Décrochant alors le téléphone, une voix que je reconnais parle a travers l'appareil.

Allo ?

C'est Lou...

Ne me rendant pas vraiment compte de ce qu'il se passe, je me contente de garder le silence tant la surprise est grande, qu'est ce que je dois dire, lui demandais s'il va bien ou même lui demander si c'est vraiment lui ? Qu'a bien il pu se passer pour qu'après 8 années de silence il se décide enfin a me parler ? Il doit surement me détester de ne pas avoir put sauver ses parents, je ne comprend plus rien, est ce encore un rêve ? Mais qu'est ce qui peut bien se passé bon sang et pourquoi cette voix est elle la même que celle de mon rêve ? Gardant tous deux le silence, Lou reprend cependant la parole comme s'il sentait mon angoisse et ma gène.


On...on dirait que je me suis enfin réveillé.

Mais...

Je ne sais pas vraiment, j'ai l'impression de sortir d'un trop long rêve, comme si le temps avait continué de s'écouler autour de moi sans que je puisse rien faire.

Je...

Voila tous ce qui sort de ma bouche avant que je ne m'effondre en larmes, c'est comme si en un instant, par sa seul voix, je venait de me décharger toutes cette peine et de cette culpabilité que j'avais accumuler tout au long de ces 8 dernières années. L'entendant renifler de son coté en disant d'arrêter car j'allais le faire pleurer, je ne pouvais étouffée un petit rire. Parlant d'abord timidement, nous nous retrouvâmes rapidement a prendre confiance, parlant alors des heures durant. Il me racontait les larmes de se grand mère et la baffe que lui avait ensuite coller son grand père, tous deux tellement heureux de retrouver leurs petit fils. Il m'expliquait que toute cette peur qui l'habitait autrefois c'était dissipé, comme un poids entravant que l'on retirerais de son corps, mais que sa longue isolation avait cependant laissé quelques séquelle comme une timidité certaine et toujours une petite crainte du monde extérieur, il était cependant certain qu'il fallait juste lui laisser un peu de temps avant de pouvoir a nouveau s'épanouir, effaçant ainsi toutes les traces de ces 8 années.

Et qu'est ce que tu compte faire maintenant ?

C'est un nouveau départ qui s'offre a moi... je vais surement partir de chez mes grand parents pour prendre mon propre envole... il est temps que je vive par moi même.

Je vois.

[color=orange]Tu sais, ce jour ou je suis revenu a la réalité... c'était la première fois que je pleurais pour mes parents, ça me faisant tellement mal... comme... c'est comme si mon cœur avait été pourfendu de part en part, mais j'étais tellement heureux de réussir enfin a ressentir cette douleur, j'étais enfin libéré.

Je suis... tellement désolé.

Lui répondais je alors en sentant ma gorge se nouer, la culpabilité revenant a grand pas, il me disait cependant de ne pas pleurer, m'assurant que ce qui était arrivé ce jour là n'était la faute de personne, même pas du conducteur vu que lui même avait trouvé la mort, cela voulait juste dire que cela devait arrivé, c'est tout et on ne pourrait jamais rien n'y faire. Ses parents était morts, les choses été ainsi, cela faisait mal, très mal, mais il fallait s'y résoudre et tant qu'on ne les oublierais pas, il ne disparaitrais pas.


Bon... je vais devoir te laisser.

Lou, si tu est un jour dans le besoin...

Ne t'en fais pas, je me suis assez reposé sur les autres ces dernières années.

Je vois.

Au fait... je t'ai jamais remercié je crois ?

Ne lui répondant rien, il se contentais de rigoler doucement avant de me dire que je recevrais un petit quelque chose d'ici quelque jours. Une fois les au-revoirs terminer, je reposais alors le téléphone, un petit sourire en coin et un bien être que je n'avais ressenti depuis bien longtemps. Quelque jours plus tard, comme promis, je reçut une grande enveloppe a mon nom. L'ouvrant, je découvrait un portrait d'une jeune femme a la beauté certaine. Un petit mot accompagnais alors le dessin.


On dirais que j'arrive de nouveau a voir. C'est le premier dessin que je fais en 8 ans, garde le en remerciement s'il te plait.

Ps : Si je t'avais rencontré dans d'autre circonstance je serais peut être tombé amoureux de toi.


Idiot va...

Chuchotais je en riant doucement avant de remarquer que ce dessin était beaucoup plus profond que tous ceux que j'avais pu voir chez ses grands parents, comprenant qu'il n'était plus composé que de trait, je souriais alors en comprenant qu'il avait enfin compris le principe de l'ombrage et de la lumière. Comment avait il fait sachant que c'était un cas impossible pour un aveugle, je n'en savais rien, mais venant de lui plus rien ne pouvait me surprendre.

Une connaissance de Lou
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Vlad Siegfrey
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MessageSujet: Re: Who let the dogs out !!! Who let the dogs out !!! EmptyMar 5 Oct 2010 - 8:32
Bienvenue sur Dreamland RPG

Bonne Chance pour ta présentation !

PS : Le Code de Validation contenu dans le Règlement n'est pas bon du tout lol Wink
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Nodox Pebbles
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MessageSujet: Re: Who let the dogs out !!! Who let the dogs out !!! EmptyMar 5 Oct 2010 - 15:56
Ton pouvoir est refusé d'office, désolé. C'est typiquement le genre de pouvoir qui rend invincible, même à petit niveau et puisque le but naturel est de gagner en puissance, ce sera très vite ingérable. Donc si tu peux en trouver un autre, ce serait cool Smile si tu es en manque d'idée, le lien suivant pourra sans doute t'aider : > lien <.


bon courage pour la suite de ta présentation.
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Lou Evenstein
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MessageSujet: Re: Who let the dogs out !!! Who let the dogs out !!! EmptyMar 5 Oct 2010 - 16:19
Arf j'avoue que je m'y attendais pas du tout ^^' .

Est ce que sans vouloir t'embêter tu pourrais me dire en quoi tu pense que ce pouvoir peut rendre invincible s'il te plait ? Je cherche surtout pas a créer de vague, mais vu que ce perso avait été créer justement dans le but de ce pouvoir, ça me forcerais a faire un remise a zéro.

C'est pourquoi s'il y a la moindre chance que je sauve mon p'tit gars, j'aimerais en profiter pour t'expliquer mon point de vue sur ce pouvoir et tout et tout.
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MessageSujet: Re: Who let the dogs out !!! Who let the dogs out !!! EmptyMar 5 Oct 2010 - 16:54
alors alors, j'expose mon point de vue ^^ : (les pouvoirs, c'est plus le domaine de Trouble)

Je trouve que c'est gros-bill donc refusable pour la simple et bonne raison que tu sera touchable ou non selon ton propre désir. Tu contrôle tout ce que tu vois sans dire quoi que ce soit ni bouger le moins du monde. A petit niveau, tu ne contrôle pas correctement et à plein régime ce pouvoir et donc cela te rend un peu plus vulnérable et "normal" mais avec le temps, tu va gagner en puissance (normal quoi) et à partir de là, ce sera impossible de t'avoir. Tu contrôle à la fois tout ce qui est physique et les éléments et ce qui ne l'est pas, donc à plus large terme, tout. Même si l'utilisation de ce pouvoir est vorace en énergie, en quelques secondes ton adversaire sera mort, les tripes à l'air sans avoir eu besoin de bouger le petit doigt.


Donc pour moi c'est refusé Smile
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Trouble
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MessageSujet: Re: Who let the dogs out !!! Who let the dogs out !!! EmptyMar 5 Oct 2010 - 18:26
pour faire simple: on t'attaque, tu nous dévie sur le mur. Rien que ça, si on y réfléchit, ça devient trés dur à vaincre.^^
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Lou Evenstein
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MessageSujet: Re: Who let the dogs out !!! Who let the dogs out !!! EmptyMar 5 Oct 2010 - 18:34
Je vais maintenant essayer de t'expliquer ma façon de voir les choses et pis bah si tu n'es toujours pas d'accord avec alors je me plierais a ta volonté en changeant de pouvoir. Wink

Tout d'abord je serais touchable comme n'importe qui, certes a un niveau "convenable" de maitrise, si quelqu'un viens a m'envoyer un projectile (qu'importe le type, qu'il s'agisse d'un banale caillou ou d'une boule de feu par exemple) je pourrais intercepter ce dernier et même si le désir m'en prend, le renvoyé a l'expéditeur. Mais évidemment, tous cela dépendra de plein de facteur qui joueront plus ou moins contre moi telle que la taille du projectile, sa vitesse, le niveau de maitrise du dit adversaire, etc. De plus, plus ils y aura de projectile (je parle même pas d'un assaut continu, là ça deviens tout bonnement impossible...), plus j'aurais du mal a tous les contrôler en même temps et plus je devrais alors m'orienter vers une simple barrière télékinétique.

De plus tu dis que mon pouvoir, une fois très développé, me permettra de tuer quiconque en seulement quelques instants, même si l'on rajoutait comme handicap une consommation d'énergie plus que conséquente. Je serais idiot ou un menteur de dire que ce ne sera pas le cas, cependant, tous les pouvoir devellopé a leurs plus haut niveau n'ont il pas pour nature de devenir dévastateur ? Si on reste sur l'exemple du contrôleur de feu, a un haut niveau, ne pourra il pas cramer tous ce qui bouge (et qui bouge pas d'ailleurs) et le rendre a l'état de cendres en quelque seconde, avec de surcroit un minimum d'effort tellement sa flamme sera pur et donc puissante ? Toi même contrôleur de foudre ne pourra tu pas cramer le système nerveux de ton adversaire d'un simple contact ou encore te déplacer a la vitesse de l'éclair ? Pour moi, c'est dans la nature même des pouvoir offensif de devenir, une fois a haut niveau, absolument destructeur.

Comme tu le dis ensuite, je pourrais contrôler "tout" ce qui ce trouve dans mon champ de vision, or il suffit donc de m'attaquer hors de celui ci pour pouvoir m'atteindre.

Enfin, chose que je n'ai encore pu mettre dans ma présentation puisqu'elle n'est pas fini, j'impose dés le départ un gros handicap a mon personnage. Étant aveugle de naissance et s'étant complètement isolé pendant plusieurs années, son corps sera par conséquent beaucoup plus faible que n'importe quel humain normalement constitué puisqu'il n'aura jamais fait d'activité physique. Comment dire... si tu devais l'affronter en pur corps a corps, qu'importe que tu soit un maitre des art martiaux ou une véritable lopette, ses coups seraient aussi puissant que ceux d'un gosse de 12 ans (et j'exagère pas), sa résistance lui permettrait tout juste de tenir face a trois coup directe et son endurance dans le cas ou il voudrait fuir ne lui permettrait même pas de soutenir ses jambes plus 5 minute avant de s'effondrer de fatigue, et encore je parle pas de vitesse (juste pour que vous ayez une idée, en développé couché il peut au grand max soulever dans les 20kg ce qui prouve une total absence de force brut). Certes bien sur son corps se développera plus ou moins au fil de l'aventure et il pourra le renforcé grâce a la télékinésie, mais cela représentera bien sur une consommation d'énergie certaine.

Donc même si on lui donnait 100 ans pour développé son pouvoir, il ne pourrait jamais véritablement compensé la fragilité de son corps et donc ne sera au final jamais le voyageur le plus puissant de dreamland, ni même le second ou le troisième...

J'éspère avoir réussi a te convaincre sinon bah tant pis pour moi Wink
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MessageSujet: Re: Who let the dogs out !!! Who let the dogs out !!! EmptyMar 5 Oct 2010 - 18:48
Lou Evenstein a écrit:
Comme tu le dis ensuite, je pourrais contrôler "tout" ce qui ce trouve dans mon champ de vision, or il suffit donc de m'attaquer hors de celui ci pour pouvoir m'atteindre.

En ma connaissance, absolument personne ne peut se battre contre un adversaire sans le voir. Puisque si tu ne le vois pas, lui non plus ne te vois pas. C'est réciproque ^^
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MessageSujet: Re: Who let the dogs out !!! Who let the dogs out !!! EmptyMar 5 Oct 2010 - 18:55
Non je voulais dire tu te débrouille pour l'attaquer dans son angle mort, y a plein de méthode pour ça comme jouer tous sur la vitesse par exemple ou encore me bloquer mon champ de vision... .

Les combat serait intéressant pour personne s'il suffisait de foncé dans le tas en lâchant toute son énergie d'un coup, ça reviendrait a se contenter de regarder qui a le plus d'EV ou qui a le plus haut rang pour décidé de la victoire. Ce qui compte c'est la stratégie.
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MessageSujet: Re: Who let the dogs out !!! Who let the dogs out !!! EmptyMar 5 Oct 2010 - 19:47
moi, ce que j'apprécierais pour accepter ton pouvoir, ce serait que les trucs intangibles, tu ne puisse pas les bouger, style: les boules de feu, la foudre, etc...
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MessageSujet: Re: Who let the dogs out !!! Who let the dogs out !!! EmptyMar 5 Oct 2010 - 19:58
Arf, brider mon pouvoir de manière a n'être capable de manipuler que les truc ayant une consistance ? Bah si ça me permet de le garder ça me pose pas de problème dans ce cas là ^^
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MessageSujet: Re: Who let the dogs out !!! Who let the dogs out !!! EmptyMar 5 Oct 2010 - 20:26
A cette condition de n'avoir une emprise que sur ce qui a une consistance, ce qui est solide, je valide ^^

Dites-moi tous les deux si vous êtes d'accord. Après cela je terminerai cette présentation Smile
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MessageSujet: Re: Who let the dogs out !!! Who let the dogs out !!! EmptyMar 5 Oct 2010 - 21:10
Comme je l'ai dit plutôt, ça me convient Wink

Par contre ce serait pas plutôt a moi de terminer cette prez' ? Enfin si tu tiens tant que ça à le faire à ma place ne te gène surtout pas, ça m'enlèvera une grosse épine du pied ^^
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MessageSujet: Re: Who let the dogs out !!! Who let the dogs out !!! EmptyMar 5 Oct 2010 - 21:19
Effectivement, me suis emmêlé les pinceaux ... fini donc ta prez Smile

Trouble, tu es d'accord avec cette version du pouvoir en question ici ?
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MessageSujet: Re: Who let the dogs out !!! Who let the dogs out !!! EmptyMar 5 Oct 2010 - 21:57
pour ma part, ce pouvoir est validé, maintenant, je me retire, j'ai sommeil. ^^
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Who let the dogs out !!!

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