Madhatter
Alice

Personnage.

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• Nom : Madhatter • Prénom : Alice • Surnom(s) : / • Âge : 16 • Nationalité, origine(s) : Anglaise du côté paternel et française par sa mère • Pouvoir et description : La phobie d'Alice étant l'oubli elle a  le pouvoir de faire oublier progressivement ses souvenirs à sa victime. D'abord celle-ci oublie toutes les personnes qui comptent pour elles, elle ne se souvient de rien à propos d'eux. Ensuite, elle peut leur faire oublier touts les moments importants de leurs vie. A la fin ses victimes peuvent oublier jusqu'a leur identité et devenir un corps incapable de se souvenir de son caractère. Une coquille vide facile à manipuler.

Description Physique.

Alors, euh j'ai les cheveux marrons et les yeux verts. Voila!
Comment ça je dois préciser? Pff!
Bon, comme je disais j'ai les cheveux marrons avec une frange, ils sont assez longs vu qu'ils descendent jusqu'a environ le milieu de mon dos. C'est intéressant? Non?
Pas de chance c'est moi qui décide de ce que je raconte. Bref, je pense lorsqu’on me regarde ce qu'on remarque ce sont mes yeux.  En effet j'ai des grands yeux et je pense que c'est la partie de mon corps que j'aime le plus. Ils sont verts mais il arrive qu'au soleil ils paraissent bleus. Je n'ai pas un visage qui marque les gens mais j'imagine que lorsqu'on pense à moi la première chose dont on se rappelle ce sont mes yeux. Enfin, je crois, peut-être pas après tout.
A part ça, euh... je fais une taille moyenne, un poids moyen (je ne suis ni grosse, ni maigre); je n'ai pas vraiment un physique "original". Original, c’est un terme peu approprié pour parler de l’apparence de quelqu’un quand même…
Je suis pâle peut être un peu trop... Je suis incapable de bronzer, on me ferait passer trois semaines sur une plage ensoleillée que je serais toujours aussi blanche.
Pff, que dire d’autre je vais bientôt en être réduite à annoncer ma taille de chaussures. Je chausse du 38 si ça vous intéresse. Cette description de moi-même est réellement passionnante.  Est-ce que je me trouve belle ? Ah bah oui bien sur je suis réellement la plus belle fille du monde (ironie), non en réalité je ne peux pas trop répondre à cette question. Je n’arrive pas réellement à être objective sur mon physique. Comme tout le monde je crois. Je serais incapable de me regarder dans un miroir et de dire sérieusement:
"Ah mais je suis moche en fait!
Vestimentairement parlant, je suis habituée à porter l'uniforme de mon école privée. D'ailleurs lorsque je suis en vacances ça me fait toujours bizarre de pouvoir m'habiller normalement.Lorsque je suis à "DreamLand" je suis vêtue de mon uniforme scolaire. Celui-ci est composé d'une chemise blanche avec une cravate bleue, d'un gilet noir et d'une minijupe. Ca fait un peu cliché de manga non?

Caractère.

Lorsqu'on leur demande de décrire leur caractère, la plupart des gens jouent les ignorants. Ils disent qu'ils ne savent pas trop et citent quelques adjectifs passe-partout, comme sympa; en réalité ils savent très bien qui ils sont.
Dans mon cas, je suis honnête en avouant que je n'en ai aucune idée. J'ai l'impression de me connaitre sans me connaitre, de cohabiter avec moi même sans savoir qui je suis. Je crois qu'on peut citer philosophe comme trait de caractère non? Mais alors philosophe à deux balles.
Ah je peux aussi dire que je suis assez portée sur l'ironie, l'humour noir et toutes ces choses très joyeuses. Aussi, il faut me comprendre. Je n'ai que rarement l'occasion de m'exercer à 'humour. Entre mon père "vivant sans l'être" et ma soeur beaucoup trop portée sur les études je n'ai pas trop le choix. Et tes amies me direz-vous? Je n'en ai pas.
Ne croyez pas que je suis asociale ou quelque chose comme ça. Non.
Je parle parfois avec les gens de mon age mais c'est juste que ce ne sont pas mes amis. Pour moi un ami c'est quelqu'un qui te connait vraiment. Si on se fie à cette définition je n'ai pas d'amis.
J'ai une façon bizarre de voir la vie; c'est vrai, à m'entendre (ou plutôt à me lire) on pourrait croire que je suis pessimiste. Ce n'est pas vrai, on va dire que je suis à mi-chemin entre l'optimisme et le pessimisme.J'ai une vie plutôt morne, un peu triste parfois alors j'ai tendance à être émue facilement lorsqu'il m'arrive des choses biens. Encore des traits à rajouter, sensible et émotive.
Pff, après je ne vois pas trop, c'est compliqué vous savez?
D'ailleurs c'est drôle j'apprends des choses sur moi-même. Enfin drôle, en fait c'est plutôt triste de s'en foutre à se point de soi même. Remarque non je ne me fous pas de ma vie; je suis plus, comment dire? Désabusée.
J'ai perdu le sens des relations humaines.
Bref, je crois que je suis bizarre.
 

Histoire.

Ma mère disait "Ne fais pas aux autres ce que tu n'aimerais pas qu'on te fasses"; pourtant les autres ne se gênent pas eux. Ma mère tient, parlons en!
Comme ça on pourrait croire qu'elle ne fût pas une bonne mère, c'est faux elle le fût tant qu'elle sut qui nous étions. Lorsqu’elle nous mis au monde ma sœur et moi elle ne se doutait pas de ce qu'on devrait endurer, et encore moins de ce qui lui arriverait à elle.
J'imagine que personne ne sait vraiment son futur; on crois tout avoir, des gentils enfants qui sont (plus ou moins) sages, une belle maison et un mari attentionné et aimant et puis un jour, on nous annonce qu'on a une maladie incurable, mortelle et en outre qu'on va oublier nos proches. Le destin a apparemment décidé de s'amuser avec notre famille.
En quelques semaines, s'en était fini de la maman qui nous racontait des histoires et nous chantait des comptines, fini de la mère toujours joyeuse qui venait nous chercher après l'école.
C'est fou comme la maladie vous change une femme!
Ma mère souffrait jour et nuit, et si il existe un quelconque dieu je lui en voudrais toute ma vie d'avoir laissé ceci arriver. Elle restait alitée,  elle avait perdu tout notion de temps, à la fin c'était jusqu’à la notion de notre existence qu'elle oublia.
Pendant toute la durée de sa maladie, le temps s'était comme arrêté à la maison; même le bonheur attendait son rétablissement pour revenir. Mon père passait son temps à chercher des docteurs capables de faire quelque chose, ils répondaient tous qu'ils étaient désolés, qu'il était trop tard. Les rares moments ou il était la il les passait au chevet de sa femme.
Quant à Cathy et moi nous étions perdues au milieu de tout ça; de nous deux je crois que j'étais la plus paumée, pourtant c'est moi qui la rassurait et lui disais de garder espoir. L'espoir tiens ça c'est un trait que j'ai en commun avec maman. Elle a continué à espérer jusqu’à la fin. Même quand elle ne sut même plus contre quoi elle se battait.
Chaque jour, après le goûter, Papa nous autorisait à aller voir maman chacune notre tour (Maman ne supportait pas qu'il y ait trop de monde autour d'elle). La plupart du temps, elle dormait à mon arrivée parfois son sommeil était tellement lourd que je ne pouvais la réveiller. Ces jours là je me couchais auprès d'elle et dormait jusqu'a ce que mon père vienne me chercher. Les autres jours nous parlions; dans les premiers temps de sa maladie je lui racontais ma vie; à la fin je lui racontais la sienne. Elle avait oublié jusqu’à son visage, c'était mon rôle de lui rappeler qui elle était. La dernière fois que je la vis, elle s'effondra en larmes, sur mon épaule.
"Alice me dit elle c'est un beau prénom que je t'ai donné tu sais? Dans quelques heures je t'aurais oubliée comme j'oublierais mon nom; ne m'en veux pas; c'est drôle je parle de moi mais j'ai l'impression de parler d'une autre,  tu es grande maintenant, tu as dix ans, tu es en âge de comprendre que j'ai une maladie. Tu sais, je n'ai pas choisi d'oublier. Je me ferais découper en morceau pour réussir à me souvenir. Parce que oui, même quand vous n'êtes pas là, même quand il n'y a personne pour me dire que j'oublie, je le sais au fond de moi.
J'ai le sentiment qu'on ne se reverra pas. Alors j'ai une requête, Souviens toi de moi; je sais que c'est idiot de moi dire ça mais fais le .Ne m'oublie pas."
Le pressentiment de ma mère était bon, ce fut la dernière fois que je la vis. Sa maladie l'emporta trois jours plus tard.
Mon père fut atterré, il avait tout perdu, il n'était plus qu'un corps vide de toute âme. Je pense que ceux qui ont déjà vécu des choses comme ça savent que parfois quand on tombe on n'a même plus la force d'essayer de se relever. C'est ce qui arriva à mon père. Il était resté debout car il espérait qu'un jour sa femme cesserait de l’appeler "Monsieur" et qu'elle le reconnaîtrait enfin.
Au fil des ans, mon père ne s'apaisait pas quand il nous parlait c'était pour nous dire qu'il aurait pu sauver notre mère, il menaçait de se suicider. Pendant environ une heure, il nous racontait l'histoire de la maladie de notre mère. A croire qu'on n'existait pas à ce moment là. Bientôt j'ai développé une tactique. Lorsque mon père approchait avec cet air perdu je mettais mon casque et filais dans ma chambre. C'est fou ce que la musique peut transmettre d'émotions, en écouter fut ce qui me permis de tenir au début; après ce fut l'habitude.
J'ai donc grandi élevée par un fantôme et tenaillée par la peur. La peur d'oublier. La peur de ne plus savoir qui je suis, de ne plus savoir qui m'aime et qu'est ce que j'ai fait pour arriver là.
Aussi horrible que soit notre passé, c'est lui qui nous construit. Même ce qu'on vis en ce moment nous forge pour plus tard. Aujourd'hui est le hier de demain.
Ma plus grande peur c'était d'un jour me réveiller sans savoir qui j'étais.
Pourtant c'est ce qui m'est arrivée. Enfin pas vraiment, ça s'est passé en rêve. Mais un rêve comme je n'en avais fait. Un rêve à l'air plus vrai que la réalité.
Il est rare de "triompher" d'un cauchemar, pourtant je l'ai fais.
Lorsque je me suis réveillée je me sentais comme, différente. Je l'étais mais je ne pouvais m'en rendre compte à ce moment. C'est la nuit que je compris. Triompher de ma phobie m'avait offert la possibilité d'explorer un monde: Le monde des rêves.
Or, ce monde n'était pas peuplé comme je le cru au départ de créatures sorties de mon  imagination mais bien de personnes réelles. Et je possédais en outre un pouvoir. Celui d'infliger aux autre ma pire phobie. Je crois que le destin se joue vraiment de nous.

Post Rp.

"Ou suis je?"
J'étais dans une pièce carrée et petite; je savais qu'il y faisait sombre et pourtant je voyais parfaitement, partout sur les murs une fille me regardait l'air perdue, comme moi.
"Qui es tu?"
Ma voix sonnait bizarrement. Je ne la reconnaissais pas. La fille ne répondit pas. Plus je la regardais et plus j'avais l'impression qu'il fallait que je me souvienne d'elle. Elle ne m'était pas inconnue.
Comment avais je pu arriver là? Je tentais de me remémorer le fil de ma journée. Cela m'était impossible. Je ne me souvenais pas de m'être levée, pas plus que je ne me souvenais  d'être sortie de chez moi. Bientôt je me rendis compte que je ne pouvais même pas me souvenir de mon nom. Qui étais-je? Je ne le savais pas. Tout ceci devait avoir un sens.
C'est à ce moment là que je me rendis compte que la pièce était tapissée de miroirs. Cette inconnue à l'air pourtant comme, familier, c'était moi!
J'eus une sorte de flash. Les souvenirs s’emmêlaient dans ma tête. Bientôt je réussis. Je me souvins! Je sus que je m’appelais Alice, je sus qui j'étais. Pourtant après quelques secondes, j'étais toujours incapable de me reconnaître. J'avais beau me regarder, me parler, j'étais incapable d'assimiler que ce corps, cette voix, m'appartenaient. La vie dont je me souvenais n'était pas la mienne. Enfin, me souvenais...
Déjà je commençais à oublier, dis comme ça, raconté de cette façon, ça n'a pas l'air si grave, mais voir des visages défiler et se souvenir que ces gens nous aiment. Etre incapable de savoir jusqu’à leurs noms. C'est terrifiant. J'aurais trouvé moins épouvantable de me retrouver face à une lionne enragée et affamée.
Pourtant, malgré tout ça il fallait que je me rappelle. Il y'avait une personne dont je devais me souvenir. Cette personne, je ne pouvais pas l'oublier, c'était inimaginable. Et pourtant...
La  seule chose dont j'arrivais à me rappeler c'était la peur. La peur que j'éprouvais, celle d'oublier.
"Concentre toi, concentre toi, est ce la peur dont tu dois te rappeler? Non "
Je criai maintenant, je ne pouvais pas supporter ma faiblesse. N'avais-je donc même pas la force de me souvenir d'un simple nom?
" Alice, ne m'oublie pas "
"Maman?"
Maman. Me souvenir de ce simple nom avait fait affluer en masse les souvenirs. Comme si elle était la clé de ma mémoire.
Elle n'avait pas réussi à savoir qui j'étais. Moi j'y arriverais.
C'est à ce moment précis que je me suis réveillée.

 

Autres.

(La première partie de cette section concerne votre personnage, et pas vous IRL)
• Aime : La musique, le cinéma et l'histoire.
• N'aime pas : Dieu, l'oubli
• Particularités, autre: Non
:
• Niveau d'étude hors de Dreamland :Première


• Comment avez-vous découvert le forum ? Via un top rpg
• Première impression : Le forum a un très bon concept, les graphismes sont justes géniaux et j'imagine que le reste du site l'est tout autant.
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