RONEGARD
AARON

Personnage.

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• Nom : Ronegard • Prénom : Aaron • Surnom(s) : Aucun • Âge : 42 ans • Nationalité, origine(s) : Français d'origine Allemande • Pouvoir et description : Aucun pour l'instant

Description Physique.

Aaron est de loin une personne qu'on a du mal à regarder à cause de son apparence plutôt macabre. Beaucoup de gens à son passage tournent légèrement le regard avant de reprendre leur route, d'autres se font plus insistants... et cela pour plusieurs raisons.
Il y a donc sa pâleur extrême, sa peau semblant refléter le soleil et en absorber absolument rien tandis que ses cheveux blancs marquent encore plus cette blancheur. Nous avons aussi le fait qu'il semble beaucoup trop mince par rapport à sa carrure, son mètre quatre-vingt cinq n'aidant en rien à cela et au final, son oeil gauche aveugle exposé à tout le monde alors que des veines enflées parfois mouvantes sous le stresse qui s'amassent tout autour donne à cette apparence un air malsain au possible.
Son autre oeil après est d'une couleur largement plus sombre que le second, ayant encore la vue avec son autre oeil. Il est d'une couleur marron sombre, se rapprochant presque du noir.

Après, mis à part cela, il faut se dire que ce genre de veines et marques, c'est pareil un peu partout sur son corps, un traitement qu'il suit empêchant que cela n'empire trop. Pour cacher un maximum les traumatismes de son corps et ce genre de chose, il porte toujours un survêtement épais même avec le soleil qui peut frapper fortement, des manches longues... il veille à s'exposer le moins possible, la seule chose pouvant être remarquée est un tatouage rouge sur sa main droite ayant une certaine symbolique pour Aaron.
C'est donc aussi pour cela qu'on le voit toujours dans cette tenue de sport un peu piteuse, beaucoup pensent même qu'il est SDF et certains lui donne une piécette lorsqu'il tombe de fatigue dans les bancs d'un parc.

Dans l'ensemble, l'avis qu'on peut se faire rien qu'en se basant sur son physique, c'est que c'est un pauvre homme dont le sourire est à arraché le coeur au plus empathique... et à dégoûter au moins compréhensif.

Il est à noter qu'en générale, lorsqu'il rêve... son apparence n'est pas comme celui-ci, du moins pas toujours. Il a tendance à retrouver une apparence "saine", ses cheveux retrouvant alors une couleur brune bien que foncés, ses deux yeux redevenant parfaitement normaux... sa peau retrouvant des couleurs tandis qu'il n'a aucune marque.
Le seul point commun avec son ancienne apparence sera peut-être son sourire s'il l'affiche et potentiellement ses vêtements... sauf si le scénario de son rêve veut qu'il soit habillé autrement.

Caractère.

La mentalité qu'a Aaron ne reflète pas son physique maladif, celui-ci ayant quelques attraits divers qu'on ne peut deviner par son apparence. Celui-ci est un athazagoraphobe, c'est-à-dire une personne qui a peur d'être ignoré et/ou oublié... sauf que dans son cas, c'est plus un résultat de la mort qui frappe à sa porte faisant qu'il a peur d'être oublié.
Aaron affronte la fatalité et le fait qu'il va mourir d'ici deux ans avec une force de volonté qui force le respect mais malheureusement, l'accumulation de ces dernières années a fait qu'il a peur qu'après être mort... il soit totalement oublié, qu'il n'ait marqué personne de sa présence et qu'il finisse par s'effacer comme un rien.

La seule pensée d'être oublié par sa femme et sa fille le hante plus que tout. Il ne supporte pas l'idée que sa fille puisse grandir sans lui jusqu'à ce qu'il ne soit plus qu'un souvenir lointain voire inexistant... il ne peut pas imaginer l'idée qu'elle puisse dire un jour à quelqu'un "Mon père est mort quand j'étais toute petite... j'ai pas vraiment de souvenir de lui".
L'idée que sa femme elle-même l'oublie peu à peu à mesure des années et se trouvent un autre époux... tout cela le ronge, le stresse et pourrai presque le pousser à la dépression s'il n'avait pas un peu de volonté.

En résultat, pour ne pas être oublié et pour lutter contre cette terreur tant bien que mal... Aaron a développé le syndrome du bon samaritain, celui-ci étant poussé à l'extrême. Il met tout le monde en priorité, se contrefichant presque complètement de lui-même, ayant perdu cet "instinct de survie" que l'on peut avoir naturellement.
C'est pour ne pas être oublié qu'il aide un maximum de monde, aidant des inconnus, des passants... tout le monde et cela pour n'importe quoi, n'hésitant pas à se sacrifier et à donner de l'argent pour aider les autres.
Avant même qu'il ne tombe malade, Aaron était une bonne personne qui aidait déjà les autres, mais c'est depuis qu'il est dans cet état qu'il agit comme ça de manière maladive, et sans même s'en rendre compte... il recharge la machine de terreur vis-à-vis de sa phobie... car chaque personne qu'il aide... il a l'impression qu'ils vont eux-aussi l'oublié... encore... toujours... tout le monde va l'oublier, il va s'éteindre, devenir un souvenir lointain.

En dehors de sa peur et de son syndrome, Aaron est une personne honnête et agréable, semblant presque normal et aucunement malade quand on converse avec bien qu'il puisse avoir des quintes de toux importantes de temps à autre.
Qui plus est, il est quelqu'un qui tient toujours ses promesses et qui n'oublie rien, étant même un ami des plus serviables et agissant de façon plutôt protectrice... vous pourrez même vous étonner à voir au premier abord qu'il semble être l'homme le plus paresseux du monde mais qu'en apprenant à le connaître... il bouge énormément.
C'est triste de se dire que son état maladif ne lui permet pas de se reposer un peu sur lui-même... à mesure que le temps passe, il va finir par devenir vraiment fou s'il n'affronte pas sa peur.

Histoire.

(Minimum 25 lignes complètes.)

Post Rp.

Vous savez, le bonheur est à ma porte. Après tout, il suffit juste de rentrer chez-moi pour voir ma femme qui vient de revenir presque en même temps que moi du travail avec notre fille qui accourent vers nous quand on est rentré, la nounou pas loin derrière.
Ces moments où je les vois sourire alors que je me déchausse... que je serre ma fille contre moi... il n'y a que ça de vrai pour moi, c'est limite ma raison de vivre. J'ai toujours vécu difficilement mais toutes les difficultés, c'est vous deux qui arriviez à m'en sortir, il me suffisait d'un sourire pour que tout s'envole... alors pourquoi cette fois-ci... c'est vous qui vous êtes envolées ?

Je reviens comme à mon habitude du travail, pouvant enfin desserrer la cravate autour de mon cou car celle-ci me faisait suffoquer à force de devoir la garder et me tenir correctement. Je regarde vers mon rétroviseur lorsque j'arrive à un feu rouge, recoiffant rapidement mes cheveux ébènes, demandant qu'une chose, que le feu passe au vert pour que je rentre plus vite.
Une fois le plus gros du trajet fait, j'arrive dans la périphérie de Montpellier, me rendant donc chez-moi, garant la voiture avant de couper le contact et d'en sortir. Je pars donc vers la porte d'entrée l'ouvrant en m'attendant à voir mes deux rayons de soleil...

- Je suis ren-...

Lorsque je vois la porte s'ouvrir totalement, je suis passé d'un soleil couchant du soir à une nuit sombre et noir, je ne voyais presque rien à part les formes que je reconnaissais du rez-de-chaussée. Je tend ma main vers la lumière, mais rien ne s'allume malgré que j'harcèle l'interrupteur.

- Chérie ? Ma puce ? Où... Où êtes-vous.. ?

Je sens que dans l'obscurité tout se déforme, une pression atrocement douloureuse se faisant sur mon coeur alors que je m'avance dans les ténèbres de la maison... la porte d'entrée s'étant fermée brutalement derrière-moi. Je continue de m'avancer, ma respiration devenant plus haletante alors que tout semble brouillon sous mon regard, ma voix cherchant à les atteindre mais rebondissant contre les murs dans l'ombre de la pièce qu'est le salon pour en faire devenir qu'un écho lointain.

- S'il... S'il vous plaît... répondez. J..Je suis rentré... c-ce n'est pas drôle.

Ma voix tremble alors que je sens un nœud se faire au niveau de ma gorge, les larmes commençant à monter tandis que je peux sentir la panique monter... je cherche partout, courant... sans m'en rendre compte, ma tenue de travail s'est changé en survêtement, des douleurs me prenant partout sur le corps.
Je panique de plus en plus, je cherche encore et encore avant de finir par voir une silhouette blanche dans les ténèbres... j'arrive à reconnaître ma fille, sa silhouette... sa voix.

- Papa ?

Je tombe alors à genou, souriant grandement alors que les larmes coulent sur mes jouent... mes cheveux étant devenus blancs alors que mon oeil gauche s'est aveuglé totalement... mais je ne vois qu'une chose... elle est là... elle ne m'a pas oublié...

- Oui, c'est moi Alice ! Tu te souviens ?

Elle commence alors à accourir dans ma direction, je lui ouvre donc mes bras pour l'enlacer et la serrer contre-moi malgré la douleur de mon corps.

- Papa !

Sa voix... c'est bien elle, ce même cri de joie qu'elle a toujours fait quand je rentrais... cette même chaleur qui enveloppe mon cœur.
Au moment où elle arriva vers moi, se jetant contre-moi, je commençais à resserrer mon étreinte pour l'enlacer... mais tout ce que je réussis à prendre dans mes bras fut le vide, Alice passant à travers moi comme si je n'étais qu'une ombre... un fantôme invisible...

- A..Alice ?

Mon sourire s'efface alors tandis que je me retourne, voyant Alice entrain d'enlacer les jambes d'une silhouette rouge masculine...
Je sens la rage me prendre alors que la silhouette caresse la tête de ma fille, serrant mes dents avec force alors que je me relève.

- NE TOUCHE PAS A MA FILLE, CHRISTOPHER !!

Je tente désespérément de le frapper, mes poings s'effaçant à son contact alors que je passe à travers lui... n'arrivant à rien... la frustration renouant le nœud d'autant plus au niveau de ma gorge, mes mains réapparaissant tandis que des larmes coulent à flot... je cherche alors à prendre dans mes bras Alice mais tout cela en vain...
Puis j'entends une nouvelle fois féminine... vers l'entrée.

- Je suis rentrée !

Je tourne alors ma tête vers l'endroit où se trouve l'entrée... voyant une nouvelle silhouette blanche approcher... je m'avance donc d'un pas boiteux vers elle, tendant ma main vers elle...

- M..Manon... je t'en supplie.. ne...

Puis... elle passe à travers moi, ne prêtant pas attention à moi... allant vers la silhouette rouge.

- J'espère que ça s'est bien passé au travail mon amour.

La silhouette rouge laisse alors échapper un léger rire.

- Oui... parfaitement ma douce.

Je sens mes jambes fléchir de nouveau alors que je n'arrive plus à tenir debout, m'écroulant presque totalement alors que je tiens ma tête dans mes mains... sanglotant alors que je me sens m'effacé.

- Pourquoi... Pourquoi a-t-il fallu que tout s'arrête.. ?

La Fin est Proche:

Je sens alors une pression énorme sur mes épaules, et au moment ou je me retourne... je me réveille dans mon lit dans un sursaut.
Le regard de mon seul oeil valide se perd dans la pièce tandis que je me redresse... essuyant les larmes sur mes joues, commençant à aller vers la cuisine d'un pas lancinant.

- Encore un cauchemar...

Je vais donc au frigo, prenant de l'eau tandis que je vais vers le comptoir, prenant de nombreux flacons... environ sept tandis que je me prends une gélule dans chacun d'entre-eux que j'avale rapidement avant de repartir vers la chambre pour m'habiller...
Suite à cela, je pars vers la porte d'entrée, voyant un papier sous la porte... une lettre dont je vais me saisir, l'ouvrant donc. Il y a un l'intérieur un chèque et une note dont je vais lire le contenu à voix haute... ma voix cassante résonnant dans le silence de mon appartement vide.

"Bonjour Aaron,
J'espère que tu commences à te porter un peu mieux et que ce n'est pas trop dur, de mon côté tout va bien... Alice semble assez bien vivre ton absence bien que ça a été dur au début.
Christopher s'en occupe bien, et tout va pour le mieux de notre côté.
On t'envoie de nouveau un chèque pour que tu puisses payer ton loyer ce mois-ci.
Je te souhaite un bon mois et beaucoup de courage,
Manon.
PS : J'espère que le dessin d'Alice pourra te remonter le moral.

Je regarde alors à l'intérieur de l'enveloppe en fronçant les sourcils... cherchant à voir de quel dessin elle parle, voyant alors en effet un autre papier dont je vais me saisir. Je le déplie, voyant donc un dessin enfantin d'un homme aux cheveux blancs tenant par la main une petite fille aux cheveux violets et dans l'autre main une femme à la chevelure de même couleur.
Un message écrit alors en grand de couleur rouge : "Je t'aime Papa !".

Je commence à céder alors de nouveau... des larmes coulant de nouveau sur mes joues alors que je serre le dessin contre-moi... le silence de mon appartement étant la seule réponse à mes sanglots.

Autres.

(La première partie de cette section concerne votre personnage, et pas vous IRL)
• Aime : Plats en sauce, les Montres et sa Famille
• N'aime pas : Le Soleil, Oublier et les Cauchemars
• Particularités, autres : Gravement malade.
• Niveau d'étude hors de Dreamland : Chômeur


• Comment avez-vous découvert le forum ? : Sur un Top-Site !
• Première impression : J'ai eu une très bonne impression, en me disant que ça me semblait être un bon forum pour RP !
• Avez-vous lu les règles et les respecterez-vous ? Oui, complètement.
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