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Manoir mon beau manoir [avec le joli petit Andy]

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Wallace Redstones
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Wallace Redstones
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MessageSujet: Manoir mon beau manoir [avec le joli petit Andy] Manoir mon beau manoir [avec le joli petit Andy] EmptyJeu 26 Mai 2016 - 0:58
Tiens, étrange. C'était déjà le matin ?

Le lit étaient encore chaud, un mince rayon de soleil chatouillait sa joue et  les draps formaient un cocon douillet. C'était pourtant étrange, il ne se souvenait pas de sa sortie dans dreamland... Retrouver son lit si vite était quelque chose de relativement inédit depuis qu'il avait découvert ce tout nouveau monde. Il s'étira , un  peu déçu, avant de s'enfouir un peu plus sous les draps en essayant de rassembler ses souvenirs. Voyons, comment s'était-il endormi la nuit précédente ? Il s'était allongé dans son lit après une soirée au théâtre... Ah oui, très bonne pièce, une représentation de Bérénice tout à fait appréciable... Et il était rentré chez lui, il avait un peu bu avec la troupe, il y avait deux-trois amis à lui dans le lot... Et il s'était assoupi d'un coup, assommé de fatigue. Et ensuite... Rien ? Juste le retour dans son lit ? Comme ça ? Sans dreamland ?

Un instant. Son lit ?

Wallace regarda autour de lui, l’œil entrouvert. Tiens donc. Il ne se souvenait pas avoir un lit à baldaquin. Oh.

Il se redressa vivement, sortit du lit, ouvrant entièrement les baldaquins d'un geste ample. AH ! Oui, tout s'expliquait.

Wallace se leva donc dans... une chambre. Haut plafond, un grand lustre juste au-dessus de lui, des meubles en bois précieux ornés, un grand tapis au sol, un miroir. Une chambre luxueuse décorée dans un style XVIIIème, ce qui n'était pas pour déplaire à Wallace, mais enfin c'était un peu particulier. Encore quelque chose que Dreamland ne lui avait jamais fait.

Il n'avait pas eu besoin de miroir pour se rendre compte que cette nuit, Dreamland l'avait fait femme. Il était plus petit qu'à l'habitude, son poids était différent, sa manière de marcher aussi. Rien de particulièrement changé dans le miroir d'ailleurs. Ses cheveux étaient un peu plus courts, ses joues un peu plus roses mais il demeurait à peu prêt lui-même. Un lui-même en pyjama blanc, avec un masque sur le nez.

Très bien. Pour cette nuit, ce serait donc Phoebe. Autant en profiter. Elle se dirigea donc vers l'immense armoire dans le coin de la pièce et l'ouvrit en grand, pour découvrir un nombre de robe assez impressionnant. Ceci réveillant soudainement sa passion irrépressible pour le déguisement, elle se mit à fouiller l'armoire, sortant quelques robes.  Elle palpa un moment la textures des tissus entre ses doigt, et ne put retenir un profond soupire de satisfaction. Si doux ! Si solide ! Une belle couleur régulière ! Du pur bonheur. Personne ne venant la déranger, elle profita de cet instant pour en essayer une ou deux, avant de fixer son choix sur une robe rouge cousue dans un tissu rouge très doux et léger, qu'il ne parvenait pas à identifier. Les manches en étaient brodées.  Se regardant dans le miroir, il se concentra un instant pour modifier l'apparence de son masque, et en faire un masque qui, bien que toujours typé vénitien, ne soit plus celui au long nez, encore associés aux médecins et aux personnages de théâtre un peu ridicule. Un masque mi-visage assorti à sa robe passerait beaucoup mieux. Plutôt satisfait de son apparence, Phoebe sursauta quand la porte s'ouvrit. Une jeune femme aux cheveux châtain, un peu ronde, avec un visage poupin et deux grands yeux bruns, venait d'entrer.

-Madame ?

La jeune femme semblait surprise, un peu méfiante. Elle le détailla de haut en bas, s'attardant sur son masque.

-Vous êtes déjà réveillée ?

Phoebe se tourna vers elle avec un sourire, jouant le calme avec brio, tandis que dans son esprit un nombre incroyable de pensées se succédaient. Hum. Trouver un inconnu dans les vêtements de la dame de la maison, et accessoirement dans sa chambre et son lit, ne semblait pas vraiment une situation sûre pour l'inconnu en question. Avec un grand sourire, Wallace choisit le bluff. Et puis il faut dire qu'il trouvait cette option beaucoup, beaucoup, BEAUCOUP plus amusante.

-Bien sûr ! Viens donc m'aider à fermer ma robe, ne reste pas plantée là, ordonna Phoebe d'un ton un peu badin quoique sans réplique.

La servante s'inclina légèrement, sans poser plus de question,  et trottina en toute hâte jusqu'à lui, se glissant dans son dos pour l'aider. Phoebe se détendit, se laissant faire, plutôt satisfaite de sa performance pour le moment. Elle remit son masque en place, pour être sûre de ne pas trahir malencontreusement son identité. La servante dans son dos s'interrompit soudain, étrangement silencieuse.

-Tout va bien jeune fille ? Demanda Phoebe.

Un contact froid dans sa nuque lui offrit sa réponse. Avant qu'il ne puisse  réagir, il était plaqué au mur, un bras tordu dans le dos, et ce qu'il identifiait comme un poignard plaqué contre le cou. Phoebe se figea, restant bien sagement immobile.

-Qui êtes-vous ? Qu'avez-vous fait de Loui.. Madame de Chaterville ?

Le ton de la jeune fille était sec, menaçant, et laissait clairement entendre qu'elle était prête à se servir de son arme si la réponse ne lui convenait pas.

-Ah mais je ne sais pas, moi ! Répondit Phoebe, d'un ton légèrement indigné.

-PARDON ? Répéta, plus fort, la servante.

-Je ne sais pas ! renchérit encore Phoebe.

Sans le relâcher, la servante la retourna face à elle avec une force étonnante.

-Comment ça, « je ne sais pas » ? demanda-elle, reprenant le ton de son interlocutrice.

Son imitation fit froncer les sourcils de Phoebe de mécontentement.

-Je viens d'arriver, enfin, répondit un peu sèchement le voyageur.

-Vous venez d'arriver... ?

La servante fronça les sourcils.

-Déjà, j'aimerais savoir qui vous êtes, reprit-elle d'un ton sans réplique.

D'un geste vif, la servante lui retira son masque. Phoebe eu un soupir tendit qu'elle se sentait grandir, mincir, perdre sa poitrine si seyante. D'un geste, Wallace ramena la robe contre son torse nu.

-Est-ce que vous pourriez, s'il-vous-plaît, me rendre mon masque ?

La servante sursauta, recula d'un pas.

-M-M-MAIS QUI ETES-VOUS ? bégaya la servante.

Wallace leva les mains en signe de paix... Enfin, il leva les main, puis en baissa une rapidement pur rattraper la robe qui commençait à tomber.

-Wallace Redstones, mademoiselle ! Je suis un voyageur. Je me suis réveillé ici. Dans le lit, le pyjama et l'apparence de madame de Chatterville. Est-ce que vous pourriez me rendre mon mon masque ? C'est assez important, vous voyez... reprit Wallace, le plus calmement possible.

-Son apparence ? C'est faux ! Vous n'avez rien à voir avec elle ! Il vous manquait un grain de beauté, au bas du dos, ce n'était vraiment pas précis cette histoire ! Répondit la jeune femme, brandissant toujours son poignard comme une défense contre l'homme qui venait d'apparaître.

-Ah, vous savez, je ne choisis pas l'apparence dans laquelle j'arrive à Dreamland... reprit-il, avant d'être coupé par son interlocutrice.

-Et où est la comtesse ?

-Et bien ma foi... Pas ici, visiblement, répondit, toujours aussi posément, Wallace.

-QUOI ? Mais comment allons-nous faire ? Et pourquoi est-ce que je vous ferais confiance ? Demanda-t-elle encore, méfiante.

-Je n'en ai aucune idée mais croyez-moi je n'ai aucune idée de ce que je fais ici !

Son ton calme semble légèrement calmer la servante. Malgré son regard accusateur, son ton était plus calme quand elle posa la question suivante.

-Et que faisiez-vous dans cette robe ? Vous aviez l'air plutôt content de la situation.

-J'étais en chemise de nuit mademoiselle, je ne pouvais pas vraiment sortir dans cette tenue ! Répondit Wallace en haussant les épaules.

La jeune femme le regarda de haut en bas, les sourcils froncés.

-Je ne vous fais pas confiance... murmura-t-elle

-Ah ça je peux le comprendre mais je peux vous assurer que... commença Wallace.

-Mais j'ai besoin de vous, l'interrompit la servante avec autorité. Le comte est parti et Madame est responsable du manoir... Il faut absolument la retrouver, mais surtout, il ne faut pas qu'on apprenne sa disparition !

-Ah ? Il faudrait peut-être prévenir les autorités, plutôt, non ? Suggéra poliment l'homme.

-Sûrement pas ! Imaginez qu'elle ait été enlevée... Si on apprend qu'on la recherche elle pourrait avoir de gros ennuis ! Et si ça s'apprenait... Ce serait le chaos dans le manoir ! Le comte est loin... On ne pourrait pas faire marcher la maison sans elle ! Sans... vous, provisoirement, lâcha-t-elle, bien que la dernière phrase semblât lui coûter terriblement.

-Vous voulez que je prenne sa place ? Demanda le voyageur, une pointe d'excitation dans la voix.

-Oui ! Vous étiez dans sa chambre, que vous me mentiez ou non vous devez avoir un rapport avec toute cette histoire... Alors vous allez m'aider ! De toute façon, je dois rester avec la comtesse. Je vous guiderais... Je vous surveillerais, dit-elle, légèrement menaçante.

-Vous aider à enquêter, donc, reprit-il, l'air de plus en plus satisfait.

-Muais, enfin, si vous n'êtes pas impliqué, on peut dire ça oui... répondit-elle, moyennement convaincu.

-Parfait ! Ne vous en faites pas. Déguisé comme je l'étais je pourrais enquêter comme je veux, et je verrais bien si quelqu'un a une attitude étrange à mon égard... Est-ce que je pourrais reprendre mon masque, mademoiselle ? Demanda-t-il d'un ton courtois.

Elle soupira.

-Et bien... je suppose...

Elle le lui tendit et le regarda le remettre. Il retrouva sans trop d'effort son apparence de femme.

-Vous n'êtes pas très bon combattant, pour un voyageur tout de même, reprit soudain la jeune femme.

-Oh, hum, je débute, répondit Phoebe, un peu vexée. Pourquoi, les voyageurs sont censés se battre ?

-Généralement, ce sont des choses qui arrivent...

-Ah, très bien. Ce n'est pas ma spécialité, il faut croire, répondit la voyageuse, le plus poliment possible.

-Oui j'avais vu, fit la jeune servante avec un demi-sourire.

-Huhum. Au fait, comment dois-je vous appeler ?

-Alix. Appelez-moi Alix, répondit la servante, en se glissant derrière lui pour refermer  la robe que Phoebe était en train d'enfiler.

-Oh, joli prénom. Et moi, je suis qui exactement ?

-Et bien... La comtesse... Louise de Chatterville. Vous êtes... Très  douce et très gentille même si vous paraissez parfois un peu froide. Vous aimez les chats et les sucreries et parfois vous pouvez avoir l'air capricieuse mais vous avez de l'autorité. Ça ira ?

-Evidemment, répondit Phoebe. Je suis une professionnelle, madame.

-Pardon ?

-Laissez. La comédie c'est mon domaine. Nous allons retrouver votre Louise, ma chère, n'ayez aucune inquiétude.

Alix soupira.

-Je ne sais pas pourquoi, j'ai des doutes sur notre plan...

-Mais vous ne devriez pas, fit Phoebe d'un ton assuré. Bon, par quoi je commence ?

-Et bien..., répondit Alix d'un ton hésitant, il faut choisir un nouveau domestique... La comtesse a toujours insisté pour choisir ses employés elle-même.

-Et bien allons-y !

Et c'est ainsi que, malgré l'air un peu sceptique de la jeune servante, Phoebe commença sa folle nuit de comtesse dans un très joli manoir. Assis au fond d'une grande salle, son but était désormais de recruter, le plus vite possible, un jeune domestique, un homme à tout faire, afin de pouvoir commencer son enquête au plus vite... Et la nuit était courte !
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Andy Landersen
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MessageSujet: Re: Manoir mon beau manoir [avec le joli petit Andy] Manoir mon beau manoir [avec le joli petit Andy] EmptyMar 13 Sep 2016 - 20:24
Il y a des jours que l'on sent mal, celui ci puait tellement que ça piquait les yeux ! Ce matin en me réveillant je savais que j'aurais dû rester au lit. Ça peut sembler un peu idiot dit comme ça  mais lorsque la journée commence et qu'il n'y a déjà plus de chocapics c'est généralement mauvais signe.

Tout a commencé ce matin, privé de mes céréales chocolatées préférées, je dû me contenter du muesli que ma mère consomme et qu'elle me pose toujours ostensiblement sous le nez le matin afin de m’inciter à manger équilibré, puis, me faisant piquer ma place dans le bus à côté du charmant petit Erwan par cette grosse brute de Meryre, manifestement en manque de sourires niais (car disons le, tout charmant qu'il est, Erwan a un sourire niais), je me retrouvais pour la moitié du trajet assis dans l'allée en raison d'un manque soudain de place, alerte pollution oblige, tout le monde s'était piqué de prendre le bus plutôt que de payer l'amande en centre ville pour les conducteurs seuls. Rien de dramatique jusque là, de petits embêtements accessoires, je souris à Nur qui avait par miracle pu atteindre la place qui lui était due, elle ne me répondit pas, elle ne me regardait pas à vrai dire, toute concentrée sur un roman à l'eau de rose que tante Bernadette lui avait prêté. Mouais, grosse éclate dans le bus de l'amour !

Le reste de ma journée ne fût pas plus éblouissante au contraire, le beau Erwan avait une petite copine, ma vie fût finie à l'instant où je l'appris, les autres événements du jours se ternirent en un instant, je n'étais plus qu'une chiffe molle grise et sans avenir. Au retour dans le bus, je fût coincé tout le trajet entre une grosse dame à l'aisselle moite et ruisselante et un bonhomme nauséabond qui exhibait fièrement sa pilosité sousbrassale.
Puant, me sentant sale et nul, je pris une douche, mon dîner et m'en fut au lit dans la plus grande mollesse.


***


Ah Dreamland ! Mieux ! Une ville, quelle époque ? XVII°ième, XVIII°ième peut être ? Quoi qu'il en soit, pas de bête atroce à l'horizon c'était une bonne chose pour commencer. Je m'approchais d'une vitrine proche pour m'observer, j'avais toujours autour du cou le fin bijou de ma grand mère, voila qui avait de quoi m'apaiser encore un peu plus, cependant mes cheveux avaient repris leurs couleur naturelle, une chose tout à fait fâcheuse mais temporaire après tout, j'étais dans un rêve. Par contre, ma tenu était atroce ! J'étais vêtu de haillons bruns rapiécés et couverts de suie au milieux de cette grande rue marchande où les vitrines des artisans débordaient de merveilles. Il n'y avait pas le moindre sous dans mes poches trouées, j'avais tant besoin de faire du shopping après cette si longue journée. J'aurais dû me laisser aller à ma déprime mais l'appel des échoppes était trop fort, je devais me trouver un petit boulot, trois fois rien, juste de quoi avoir un peu de sous pour me payer... pour me payer quoi ? Tout était beau, je parcouru l'avenue à en perdre haleine, cherchant à tout voir de ce que les marchands laissaient à l’œil de leurs ouvrages et là je le vis, ce magnifique petit sac en cuir de chèvre, il me le fallait, même en rêve il me le fallait. J'entrais donc dans la boutique pour demander le prix, il me fallut prétendre que je venais pour mon employeur afin de ne pas me faire jeter comme un malpropre et obtenir la précieuse information.
  Le sac n'était pas si cher... heum, une bonne grosse nuit de labeur devrait me permettre de me l'offrir, et au pire de m'occuper jusqu'au lendemain.
J'ai donc recherché l'auberge la plus proche afin d'y trouver quelques renseignements sur de menus travaux bien payés et n'impliquant pas de bandits où de monstres sanguinaires et  demandais au patron, d'un ton poli, où je pourrais me trouver un emploi. Le patron me donna une adresse à laquelle je me rendis sans plus tarder.
   C'était un hôtel particulier immense dans lequel diverses gens de ma condition semblaient défiler pour postuler à un poste d'homme à tout faire, enfin... surtout à faire le ménage, je me joignis donc à eux admirant les moulures et les beaux meubles qui me cernaient de toute part. Une chose était sûre, l'employeur avait les moyens de régler rubis sur l'ongle le dû de ses employés.

Une jeune femme portant un uniforme de servante tout à fait seyant me fit entrer dans une salle immense et quasiment vide au fond de laquelle une dame blonde était assise derrière un bureau massif, sa gouvernante debout derrière elle me fit signe d'avancer, ce que je fit avec une lenteur respectueuse, passablement et étrangement nerveux.
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