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Andy Landersen [terminé ?]

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Andy Landersen
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Date d'inscription : 14/05/2016

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Andy Landersen
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MessageSujet: Andy Landersen [terminé ?] Andy Landersen [terminé ?] EmptyDim 15 Mai 2016 - 1:04


Landersen
Andy

Personnage.

Andy Landersen [terminé ?] Midori10
© Avatar taille 160x320 pixels.


  • Nom :Landersen
  • Prénom : Andy
  • Surnom(s) : Doudy
  • Âge : 17 ans
  • Nationalité, origine(s) : Français
  • Pouvoir et description : Capacité de se couvrir d'un cocon pour se régénérer



Description Physique.

   
  Charmant garçon d'un petit mètre soixante sept, il se distingue de la masse par son épaisse chevelure aussi verte que sauvage, bien évidemment c'est une teinture et au naturel son imposante afro est noire. Métisse, né d'un père Norvégien et d'une mère française d'origine Algérienne, ceci explique à la fois sa masse capillaire impressionnante et ses grands yeux vert clairs.
   Des pommettes hautes soulignent d'ailleurs ses yeux ronds bordés d'épais rangs de cils noirs surmontés de sourcils fins et d'un front haut balayé par quelques mèches bouclées. Son visage délicat et juvénile relève d'une certaine androgynie avec sa mâchoire fine et ses joues pleines, il a bien une ombre de barbe ou de moustache dans les matins difficiles mais il les rase systématiquement, pas follement emballé à l'idée de se balader avec de la pilosité autour de sa bouche surtout si celle-ci n'est pas assortie à ses cheveux.
    Assez mince, il n'est pas particulièrement sportif mais sa vivacité se lit dans ses attitudes dynamiques. Il se tient toujours droit, éveillé, souriant, secoue souvent les pieds lorsqu'il est assit mais avant tout, ce qui est marquant chez lui ce sont ses mimiques terriblement expressives. Tout en moues, en clignements d'yeux, en mordillements de lèvres, on lit la moindre de ses pensées sur son visage, c'est un livre ouvert.
    Andy aime la mode, il aime choisir des vêtements colorés, des t-shirts à motifs drôles ou marquant, des pantalons et des vestes aux couleurs criardes et donnez lui des bijoux en toc, que ce soit des bagues, des bracelets ou des colliers et il se fera une joie de les empiler autour de ses doigts, poignets, cou. Sa petite taille, bien qu'elle semble de prime abord plutôt handicapante pour ce jeune garçon, lui permet de se fournir dans le rayon enfant des magasins de vêtement et surtout pour se procurer des vêtements griffés à moitié prix. Bien évidemment cette fashionesta chatoyante est une grande amoureuse du kigurumi sous toutes ses formes, son favori étant une girafe.  Il reste à noter son incroyable collection de chaussures dont une superbe paire de DrMartins dont il est terriblement fier.



Caractère.


    Profondément littéraire, c'est un élève soigneux quoi que distrait, passionné de théâtre, il aime observer les pièces, décortiquer la mise en scène et le jeu des acteurs, sentir son cœur battre au rythme des mots, des silences, des musiques. Bien entendu cela fait de lui un cinéphile en herbe tout à fait intéressé mais rien ne le fait plus vibrer que d'être le témoin directe et impuissant d'une scène tragique, sentir la poussière dans les fauteuils d'une vieille salle, la chaleur des projecteurs, pouvoir saisir les minuscules différences d'une représentation à l'autre, avoir l'impression de n'avoir qu'à tendre la main pour saisir celle d'Electre ou de Don Juan. Ce monde le fascine pleinement et, malgré une préférence affirmée pour les pièces dites "classiques", il ne crache pas sur un bon Vaudeville de temps en temps.
     Souvent présent en tant qu'observateur, il n'aime pas vraiment prendre part aux événements qui se déroulent autour de lui si ce n'est pour placer un bon mot (pas toujours à bon escient), rêveur, il réfléchit beaucoup cependant sa capacité de concentration se limitant à une chose à la fois, il lui arrive de se déconnecter totalement de ce qui se passe autour de lui, plongé dans sa réflexion. C'est donc un de ces adeptes de l'esprit d'escalier qui trouve systématiquement LE bon mot ou LE bon geste une fois que tout est finit. De ce fait, il a beau s'être inscrit à l'option théâtre de son lycée, c'est un abominable comédien. Il a un mal fou à réagir vivement et se perd en soliloques mentaux régulièrement.
       Cette maladresse intellectuelle est cependant compensée par une vivacité physique toute particulière, passionné, il est presque impossible de l'arrêter lorsqu'il part dans de grands discours sur le dernier acte de Lorenzaccio ou sur les dernières chaussures à la mode. Tout en mimiques et en gestes, il est terriblement expressif et grandiloquent. Encore une fois, c'est dû à ses interminables monologues internes qui, une fois extériorisés, se déroulent comme un torrent furieux mais structuré de mots, de mouvements de bras, de grimaces et d'onomatopées.
        Avenant, il se fait facilement des copains et est un ami fidèle et présent quoi que maladroit, ouvert d'esprit, il se sent très vite à l'aise avec les inconnus ce qui peut, de prime abord être un peu déstabilisant.


Histoire.


***

   Naître, c'est épuisant, naître avec une sœur jumelle en prime. Elle s'appelle Nur, ça signifie "lumière" en Arabe, ça lui va bien, elle est éclatante, brillante d'intelligence, sachant mener les discutions comme personne, toujours sereine, toujours bienveillante. Elle est belle aussi, incroyablement belle avec ses longs cheveux noirs, ses grands yeux de biche verts tâchés de brun, ses dents droites et blanches comme celle des stars d'Hollywood et puis il y a ses jambes, toute petite déjà, ses jambes étaient spéciales. Impossible de jouer avec elle comme avec les autres, il fallait faire attention, on pouvait regarder mais pas toucher, il ne fallait pas lui faire mal.

    Marcher, apprendre à marcher, regarder Nur qui essayait de m'imiter, savoir, tout au fond de moi qu'elle n'y arriverait jamais, ne pas comprendre pourquoi. C'est étrange après tout, mes jambes sont droites et suffisamment costaudes pour me porter mais elle, chez elle c'est tout maigre et tout tordu. Pourquoi ? C'est pas juste, Pourquoi est-ce qu'elle elle ne peut pas marcher ?

      Je sais pourquoi. Nous étions deux dans le ventre, deux bébés minuscules, mais deux bébés mal placés. Nous nous sommes développés, nous avons grandis et je lui ai écrasé ses jambes, ses pauvres petites jambes toutes molles. Bien sûr, elle avait déjà une malformation à ce niveau là à la base, un léger écart de longueur entre les jambes qui l'aurait fatalement fait boiter mais, c'est moi qui lui ai écrasé ses jambes et je ne m'en remettrai jamais. Malgré ses sourires, malgré sa douceur, elle sait que c'est moi qui lui ai fait ça, elle me pardonne, elle ne m'en veut pas, mais moi je m'en veux terriblement.


***

        C'était chez oncle Malik, oncle Malik vit à la campagne avec tante Bernadette, oncle Malik c'est le tonton de maman. Ils vivent tout les deux dans une grande maison avec des moutons, des poules et des lapins. On se promenait Nur et moi, Nur dans son fauteuil et moi qui la pousse, on se promenait sur le chemin qui va vers la petite rivière. C'est une bêtise bien sûr, une grosse bêtise, nous n'avions pas le droit de nous promener tout seuls mais Nur avait envie de voir les petits poissons dans la rivière et moi je voulais l'emmener parce qu'avec maman et papa elle ne pouvait pas y aller. Il grondaient et tempêtait et disaient que c'était dangereux pour elle et tout et tout. Moi j'y allais tout le temps avec Oncle Malik et c'était pas dangereux du tout je trouve, alors on y est allés. C'était beau avec les cailloux tout couverts de mousse et l'eau transparente. Nur a mit le frein de son fauteuil et je l'ai aidé à en descendre et à se hisser à plat ventre sur un gros cailloux plat, de là, elle avait le nez juste au dessus de la petite rivière, le bout de ses nattes frôlaient la surface de l'eau et au fond on pouvait voir tout les petits cailloux. Elle aimait bien être là et moi aussi et puis je me suis souvenu des fleurs que oncle Malik m'avait montré, de jolies fleurs blanches qu'on peut cueillir et que Nur aime bien. Je lui ai fait un bisou sur la joue et puis je suis parti en chercher. Il fallait remonter la rivière en faisant attention de pas glisser et là, là elles étaient, sur un petit tertre couvert de mousse derrière un gros tronc d'arbre mort. Je me suis avancé, et j'ai pris appuis sur le gros tronc d'arbre pour monter chercher les fleurs. J'ai d'abord entendu un petit craquement sec avant de sentir l'énorme tronc pourris céder sous moi. Tête la première j'étais dedans, j'y étais entièrement, sans voir le jour, j'avais mal, je saignait je crois, j'avais peur, du bois moisi plein la bouche et des bêtes, des bêtes partout, dans ma bouche, dans mes oreilles, dans mes cheveux, dans mes vêtements, je pleurais, je criais mais je m’étouffais presque dans les débris grouillants qui faisaient crisser mes dents. Avalé, j'avais avalé de ces bêtes, je les sentais grouiller en moi, elles voulaient, elles voulaient sortir, c'est sûr. Il faisait noir, j'avais peur, j'avais cinq ans.
     
***

     Voila, il fallait que je leur dise, comment le prendraient-ils ? Bah, après tout, je suis un peu une source de déception permanente. J'ai commencé le piano à trois ans, j'en ai fait jusqu'à douze et aujourd'hui j'ai dix-sept ans et je suis incapable de trouver un do sur un clavier. La musique ça n'a jamais été mon fort sinon pour l'écouter, n'est-ce pas un comble pour un fils de premier violon et de musicologue reconnue que d'être a peine capable de jouer "Au Clair de la Lune" à la flûte à bec en plastique bleu même en déployant tout les efforts possibles ? Nur y arrivait elle, flûte, violon, guitare, violoncelle, chant et même sans ses jambes elle jouait de l'orgue avec tant de doigté qu'on aurait dit une pieuvre sur les quatre claviers d'ivoire de Notre Dame. Nur donne des concerts, Nur dessine et peint divinement, Nur possède une rigueur scientifique extraordinaire et une imagination débordante qui feront d'elle une grande mathématicienne. Moi, je fais du théâtre depuis dix ans et je suis incapable de transmettre la moindre émotion en déclamant un texte sur scène, ou alors je transmet mais j'oublie mon texte, je dessine des bonhommes bâtons digne des pires graffitis de WC d'autoroutes et j'oublie régulièrement que je porte toujours mes pantoufles en sortant de la maison pour me rendre en cours, et après c'est elle qui est censée être handicapée. Bon sang, je n'ai aucun doutes sur le fait que Nur soit exceptionnelle par rapport à n'importe quel adolescent sur terre, mais nous avons quand même les mêmes gênes, comment se fait-il que je soit un tel boulet ? C'est sans doutes la question que mes parents devaient se poser à ce moment là, l'air passablement agacés sur le canapé du salon à se demander ce qui pouvait bien se passer dans mon esprit tordu pour que je les interrompe dans leurs activités professionnelles afin de les faire venir ici. Ma mère me dit soudain que je suis très joli mais qu'elle a une thèse de doctorat à corriger pour un de ses élèves et qu'elle préférerait ne pas y passer la nuit, mon père, regarde pensivement par la fenêtre en dodelinant de la tête, signe qu'il répète mentalement une partition, c'est le moment que j'ai choisit pour larguer la bombe. "Papa, maman, j'aime bien les garçons... je crois... les filles aussi un peu mais j'ai quand même une préférence pour...enfin pour un seul quoi mais voila". Pâle, je me sentais pâle, le silence était pesant, ma mère clignait des yeux, bouche-bée, mon père chantonnait "j'aime regarder les filles" comme si rien ne s'était passé et mon regard allait de l'un à l'autre en essayant de décrypter leurs réactions. Mon père se leva, sourit, un sourire un peu niais, le même que lorsqu'il se réveille de bonne humeur d'une grosse sieste et me tapota l'épaule. De ce qu'il disait, il était content que je sois venu leur confier ça, fier de mon courage et me souhaitait le plus grand bonheur. J'étais soulagé, mais ce n'était pas sa réaction que je craignait le plus, mes yeux se tournèrent vers ma mère qui lâcha un juron en arabe. Aïe ! Toujours aussi détendu mon père vint la prendre par les épaules et se mit à la masser doucement en lui susurrant des mots doux pour la calmer, elle poussa un soupire. La tempête semblait passée. Que nenni cher ami ! Elle se leva et s'adressa à moi dans la langue grand-maternelle dont mon père ne saisissait pas suffisamment les nuances pour suivre pleinement la discutions. J'étais un peu sonné, très mal à l'aise, c'est rarement agréable de se faire engueuler en Français, ça l'est encore moins en Arabe. "Péché" et "honte" furent des mots récurants, l'idée selon laquelle elle ne savait pas ce qu'elle avait pu faire au Seigneur, si grand soit-il, pour mériter ça le fût aussi. La conclusion fût, et bien, que je ne devais surtout pas en informer ma famille maternelle, que je risquais de me faire lapider et que le mieux serait que je ne me montre pas trop ouvertement car qui sait ce qu'il pourrait m'arriver. Je me tournais alors vers mon père qui, surpris par l'explosion de dialecte oriental, regardait son épouse avec des yeux ronds, celle ci toute en nerfs et en soupire lui balança en Français courant un "Débrouille toi avec lui" avant de sortir en claquant la porte. Je sentais les larmes me monter aux yeux, Nur m'avait prévenue que maman le prendrait mal, mon père vint me prendre entre ses bras, il sentait le bois et les cordes de violon, sa chemisette moche était toute douce contre ma joue et son buste maigre, s'il n'était pas bien confortable, m'apaisait pour le moins et ses mots me berçaient, portés par la musique de son accent. "Elle s'inquiète pour toi, c'est tout", oui, elle s'inquiète.  
       

Post Rp.


Il y avait une mouche, une jolie petite mouche à en croire ma soeur, une ignoble bête grouillante qui voletait dans ma chambre. Allongé sur mon lit, je la regardait, elle me dégoûtait pour sûr mais je n'avais pas le cœur à la chasser, tout étourdi que j'étais par le dîner mouvementé qui venait de s'achever.
Je sentais le matelas mou sous moi, l'odeur de truite grillée qui provenait de la cuisine se dispersait petit à petit pour me laisser seul dans le parfum puissant de lessive qui émanait de mes draps encore tièdes du sèche linge. Petit à petit, mes membres s'engourdissaient et cette posture me semblait moins agréable, il fallait que je me tourne sur le côté, instinctivement le côté gauche vers ma table de chevet. Il était à peine vingt heure et bien qu'épuisé par les disputes familiales, je ne me voyais pas dormir tout de suite, j'avais besoin de me distraire un peu. Trônant fièrement entre la lampe et un cadre en bois flotté contenant une photo de Noël dernier, un volume à la tranche blanche "Madame Bovary", un petit rire me vint, distrayant sans nul doute. Un bâillement plus tard me vint l'idée que si la flemme qui me tenait était trop puissante pour que j'aie à cœur de me lever pour prendre un autre livre, prendre celui ci me permettrais au moins de m'avancer dans mes cours à défaut de me transporter. Dans un effort surhumain, je tendais la main pour le saisir lorsque, en bousculant ma lampe, une petite chose tomba sur ma main.
Un Forficula auricularia, autrement dit un Perce-oreille. Énorme, il faisait bien un centimètre et demie, il agitait ses petites antennes, secouait ses petites mandibules comme s'il était un peu sonné. Je ne pouvais en détacher mon regard, figé, il allait entrer dans ma bouche, dans mes narines, dans mes oreilles et me dévorer de l'intérieur et si je l'en empêchait, il allait pénétrer ma peau, la déchirer avec ses pinces de démon et pénétrer ma chair, se glisser dans mes vaisseaux sanguins et me grignoter le foie avec des fèves au beurre et un excellent chianti. Si je l'écrasais, il disperserait ses phéromones et attirerait une armée de ses petits camarades qui se précipiteraient pour ne plus laisser de moi que des os.
 Chacune de mes articulation me faisait un mal de chien, impossible de bouger, j'était bloqué, figé, condamné à mourir, j'entendais dans le couloir le parquet grincer sous les roues du fauteuil de Nur, Nur était ma soeur, Nur était parfaite, Nur saurait me sauver de cette atrocité. J'essayais de l'appeler, de crier mais seul un mince filet de voix s'échappa de ma gorge nouée. Quelque chose de salé entra dans ma bouche, j'eu un spasme de terreur qui fit sursauter la bête, quelque chose, quelque chose était entré, c'est sur, sur et certain, je me rendit alors compte que je pleurais, c'était sans doute une larme, une simple larme mais je sentait ma bouche et ma gorge grouiller d'insectes rampants immondes, la mouche tournait autour de ma tête, elle se posa sur mon oreille et, le long de mon bras, le pince-oreille se mit à remonter d'une allure vive, mon cœur battait, battait fort et juste avant de perdre connaissance, j'eu le temps de me dire que j'allais tourner de l'oeil.

   Est-ce que j'étais mort, je ne sais pas, je regardais autour de moi, un désert, un désert fait de dunes et moi au milieux en tenue de berbère, autour du cou, un fin médaillon d'argent, une main de Fatima ornée d'une pierre bleue, le médaillon de ma Grand-mère. Soudain, me revint en mémoire le goût du thé, l'odeur des chèvres et des chameaux, la fraîcheur des tentes, le sourire édenté de mon arrière grand père, sa main maigre de quasi-centenaire caressant mes cheveux et ses yeux gris profondément fier de m'entendre parler sa langue, moi, petit bout d'homme de huit ans à l'époque. Le souffle chaud du soleil me brûlait à présent la peau, ce n'était pas désagréable, je me sentait bien, purifié de la souillure insectoïde. Il me fallait me lever, ce rêve était un bon souvenir, tout souvenir de cette année en Algérie était bon pour moi, les senteurs, les musiques, la nourriture, la langue, les jeux, tout me revenait en mémoire, tout me plaisait, je me sentais si bien. Je me trouvais debout, bien droit dans des babouches toutes neuves et étrangement déjà confortables. Si ce rêve était un souvenir, il fallait que je retrouve mon arrière grand père, je me mis à marcher, escaladant les dunes, me laissant glisser de l'autre côté, j'entendais leur chant, le grognement surréaliste qu'elles produisent quand on joue avec elles et me promenais dans ce paysage enchanteur comme dans un jardin.
  Alors que je me trouvais au sommet de l'une de ces montagnes vivantes, je me mis à sentir le sol trembler, les grains de sable se dérober sous moi, la terre s'ouvrait en deux et je glissais, je glissais et je roulais jusqu'à me trouver enseveli sous le sable.

    Je vis tout d'abord comme un long morceau de bois laqué pénétrer le sable avant de se planter dans mon flanc gauche puis un second me saisit à droite et, blessé au niveau des côtes, je me retrouvais extrait du sable, éblouis par le soleil, je me sentais projetés dans les airs et un grincement ignoble me transperça les tympans. Il me fallut un temps pour retrouver la vue sans compter que la blessure infligée par cette chose me faisait papillonner des lumières de toutes les couleurs devant les yeux, lorsque je parvins à savoir de quoi il s'agissait, je fût terrifié, un pince oreille, encore, mais cette fois haut de dix mètres, la bouche béante, prêt à m'engloutir. Crispé, les yeux fermés, la bête hurla à nouveau, cette fois accompagnée d'un craquement sourd suivit de bruits moites, la bête s'affaissa brusquement, je me mis à tousser, le souffle coupé par le choc, avant de me retrouver à rouler dans le sable, le goût du sang me remplissait la bouche et au dessus de moi une silhouette familière et encapuchonnée était penchée.

- N-nur ?
- Allez, concentre toi, tu dois bien pouvoir faire quelque chose ! Te laisse pas sombrer comme ça ! Allez !

Ça ne pouvait pas être Nur, la silhouette était accroupie à mes côtés, elle me caressait le front. Elle m'avait protégé, un coup d’œil vers la bête m'indiquait qu'elle avait été éventrée, ses entrailles ressemblaient sous le soleil à un amas gluant de braises, de morve et de mayonnaise bon marché. C'était assez ridicule, à vrai dire, ça me donnait plutôt envie de rire, il avait beau être immense, il avait tout de même finit écrasé lamentablement. Ma plaie était pleine de sable, ça me brûlait terriblement, il fallait que je me roule en boule, d'instinct, je savais que c'était ce que je devais faire. Un relent me vint, je me mis à tousser, puis à vomir, à vomir une sorte de toile glauque légèrement translucide et qui me semblait pourtant solide. L'inconnue semblait comprendre, contrairement à moi, que faire de cette couverture qui ne cessait de sortir de ma bouche, elle m'enroula dedans au début, puis je pris le relais, je savais profondément que je devais m'en entourer, cela me dégoûtait certes, mais je le devais, encouragé par l'inconnue je m'en couvris complètement et, une fois enroulé entièrement à l'intérieur, je sentis la toile se solidifier, devenir juste suffisamment opaque pour que le soleil ne me brûle pas les yeux, et me me mis à perdre toute notion du temps, me laissant bercer par des souvenirs d'enfances, je ne dormais pas vraiment mais je survolait les limbes de ma propre mémoire, mon corps engourdi se sentait bien, définitivement bien, reposé, jusqu'au moment où, je me sentis manquer d'air. Il fallait que je sorte ! Je devais sortir ! Immédiatement ! Je frappais des poings, des pieds sur mon cocon pour le percer et retrouver de l'air, à la première fissure, je m'y précipitais pour pouvoir m'en échapper. Je m'extrayais de mon cocon au milieux du désert, il faisait nuit, il faisait froid, mon corps était réparé, il ne restait plus la moindre trace de blessure sur mon flanc, j'eus à peine le temps d'observer mon cocon que celui ci partit en poussière.

C'est dans un sursaut avec une légère envie de vomir que je repris mes esprits, combien de temps avais-je été absent ? La mouche s'envola de mon oreille, le pince-oreille remontait toujours le long de mon bras et comme par réflexe ma main gauche le fit voler d'une pichenette. Une grimace sur le visage, je me redressais enfin pour l'achever en l'écrasant avec ma pantoufle. Dégueulasse ! Voila qui était bien fait. Je mis un certain temps avant de réaliser que je venais par moi même d'éclater un insecte, une profonde joie me saisit, je devais le dire à mes parents. C'était sans doutes idiot mais j'étais terriblement fier de moi.


Autres.

(La première partie de cette section concerne votre personnage, et pas vous IRL)
Aime : Le théâtre
N'aime pas : Les goûts vestimentaires de son père
Particularités, autres : Doit refaire sa teinture régulièrement
Niveau d'étude hors de Dreamland : Terminale L


Comment avez-vous découvert le forum ? Par une amie.
Première impression : C'est gris.
Pour les DC (double compte) ou TC (triple compte), qui a donné son accord ? C'est mon premier m'sieur, j'vous jure.
Avez-vous lu les règles et les respecterez-vous ?Bawi sinon je serai pas là.
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Mara Leros
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MessageSujet: Re: Andy Landersen [terminé ?] Andy Landersen [terminé ?] EmptyDim 15 Mai 2016 - 1:17
Bienvenue à toi Andy! \o/

N'hésite pas à faire signe si tu as une question à poser où quand ta fiche est terminée, on est là pour ça ^^
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Andy Landersen
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Andy Landersen
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MessageSujet: Re: Andy Landersen [terminé ?] Andy Landersen [terminé ?] EmptyDim 15 Mai 2016 - 11:38
Merci :3 je vais essayer de faire quelque chose de propre en pas trop de temps.
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Clem Free
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MessageSujet: Re: Andy Landersen [terminé ?] Andy Landersen [terminé ?] EmptyLun 16 Mai 2016 - 21:48
Une très jolie fiche pour un personnage très sympa ^^ Je regrette juste les paragraphes à rallonge qui pourraient facilement être decoupé en plusieurs morceaux mais c'est tout ce que je pourrais redire.

Ce sera donc pour moi ! une validation au rang 3 en tant que contrôleur !
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Nedru Etol
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MessageSujet: Re: Andy Landersen [terminé ?] Andy Landersen [terminé ?] EmptyLun 16 Mai 2016 - 22:10
Je confirme, contrôleur rang 3 !

Toutes mes félicitations pour cette bonne fiche, tu peux aller faire ta fiche technique.
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MessageSujet: Re: Andy Landersen [terminé ?] Andy Landersen [terminé ?] Empty
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Andy Landersen [terminé ?]

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