MIRONIX

Personnage.

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• Nom :/ • Prénom :Mironix • Surnom(s) : / • Âge :8 ans (âge mental) • Nationalité, origine(s) : Né à Park of Game • Pouvoir et description : Mironix est une créature virtuelle devenu réelle. Né dans le monde des jeux vidéo, il se sert de son "metal slug magic gun" par lequel passe la quasi-totalité de ses pouvoirs. Etant persuadé de se trouver dans un jeu, il ne fait preuve d'aucune morale et tue parce que c'est drôle et quand cela peut lui rapporter de l'argent. Ses pouvoirs son basés sur des objets et techniques issus de différents jeux vidéo, très connus pour la plus part. A noter que son arme est comme une seconde partie de lui même, il peut la perdre mais jamais définitivement et reste le seul à pouvoir s'en servir. Bien entendu, le temps qu'il reste séparé de son arme il est privé d'une bonne partie de ses compétences.

Description Physique.

Du haut de ses un mètre soixante, la créature essayait de taper dans un bloc marqué d'un point d'interrogation qui lévitait au dessus du sol pour en faire sortir la pièce. Il n'était pas assez grand pour l'atteindre avec sa tête et seules ses longues oreilles de lapin caressaient légèrement le petit cube. "essaye avec ton poing!" lui direz vous, mais étant donné que ses oreilles sont un peu plus grandes que ses avant bras, sa main n'aurait pas plus de chance d'atteindre sa cible. Au bout de quelques tentatives inefficaces, il s'arrêta un instant pour réfléchir en faisant claquer ses bretelles couleur bleu turquoise sur lesquelles on pouvait voir un motif de Pacman dévorant des petites billes jaune. Reculant de quelque pas afin de prendre de l'élan, il réajusta ses lunettes steampunk rouge au dessus de son petit museau retroussé et remonta sa ceinture marqué d'un M; logo du jeu "metal slug". Puis d'une foulée athlétique presque caricaturale il s'élança vers le bloc en fronçant légèrement les sourcils d'un air déterminé mais toujours aussi enthousiaste. Laissant derrière lui des traces de pas lumineuses qui s'évaporaient rapidement derrière lui en petites particules pixelisées, il prit une grande impulsion et parvint finalement à mettre un grand coup de tête dans le cube qui laissa enfin s'échapper la petite pièce dorée.  Le lapin tomba sur les fesses et se releva en époussetant son débardeur vert et son bermuda rouge. Il saisit la petite pièce qui tomba dans ses mains fines et l'enfouit au fond de sa poche en laissant échapper un petit rire de satisfaction de sa voix cristalline.

Puis, réajustant son épaulette assortie à son haut et marquée d'un champignon rouge et blanc pixelisé, il reprit fièrement sa route vers l'horizon, laissant balancer la boucle d'oreille en forme de pokéball qui pendouillait au bout de son oreille droite. Il se stoppa net lorsque son regard bleuté se posa sur son reflet dans un petit cour d'eau. Il réalisa alors que c'était la première fois qu'il avait l'occasion d'admirer son reflet. Il fit un grand sourire, tirant sur ses joues élastiques et grimaçant pour observer sa dentition parfaite et d'un blanc éclatant. Son regard se posa ensuite sur ses bras. Il comprit alors qu'il n'était pas comme ces joueurs qu'il avait croisé tout à l'heure et vaincu sans grande difficulté. Sa peau à lui était bleu et une multitude de motifs en forme de circuit imprimé luisant  la parcourait. Et puis, ses vêtements avaient beaucoup plus de classe. Le bas de son bermuda se dématérialisait et tombait en cascade de petites pièces rectangulaires comme dans le jeu tetris, sauf qu'il se régénérait en continu. ça et ses rangers à scratch verte et rouge, c'était vraiment la grande classe.  De plus, ses petites épaules carrées et ses muscles fins et saillants confortaient vraiment dans l'idée qu'il avait fréquenté pendant un certain temps des milieux hostiles, où la loi du plus fort se résumait surtout à celui qui aurait le plus gros pétard.

De temps à autre il lui arrive de sortir de ses poches des accessoires qui n'ont pas de réelle utilité si ce n'est de le divertir quelques temps avant de les faire disparaître. Ainsi sur le chemin, les rêveurs qui se trouvaient dans la zone le regardaient passer d'un air intrigué en le voyant faire apparaître des yoyos, jeu de game and watch et autres bidules électroniques qui disparaissaient quelques courts instants plus tard. Sauf sa fidèle game boy première génération toujours accroché à sa cuisse gauche. Le truc c'est qu'elle ne lui servait pas à grand chose tant qu'il n'avait pas de jeu à mettre dedans...  

Il avait l'air de s'ennuyer, à siffloter en trottinant. Les quelques rêveurs qui croisèrent son chemin lui aurait bien proposé de jouer avec lui, mais l'énorme flingue qui pendait dans son dos ne poussait pas franchement à entamer le dialogue. surtout que le logo "run'n'gun" sur la crosse, le large barillet, l'imposant canon noir ainsi que le bill ball accroché au bout décrivait relativement bien le style du personnage. Tout simplement, il était né avec un flingue dans les mains.

Caractère.

Dans la zone de Monopolya, un groupe de rêveur s'apprêtait à commencer une partie de laser game...

-Bon, on la commence cette partie?

-Pas si vite! il nous manque un joueur pour faire deux équipe de deux...

-Vous avez dis joueur, joueur?

Le trio se retourna pour découvrir une créature à la peau bleue et ressemblant plus ou moins à un lapin. Son air enfantin laissait facilement deviner qu'il adorait ce genre de jeu et qu'il ne refusait jamais une bonne partie. De plus, il possédait déjà sa propre arme donc il n'y aurait sûrement pas besoin de lui expliquer les règles; ça avait l'air de le connaitre.

-Très bien... comment tu t'appelles?

-Mon pseudo est: Mironix!

La partie lancée, le lieu se matérialisa en une immense pièce remplie de petits murs d'obstacle, de couloirs dont les murs étaient parcouru de petits néons multicolore, le tout dans une ambiance sombre animée par des stroboscopes. Pour l'occasion du jeu, les projectiles du fusil de la créature avaient été changés en petits lasers inoffensifs. Son regard bleuté se leva vers le grand écran suspendu au centre de la salle, et il observa le compte à rebours en trépignant d'impatience. Car si il y avait bien une chose qui le caractérisait bien, c'était son impatience. Il détestait attendre. La partie allait commencer dans deux petites minutes d'après le décompte surplombant la liste des participants, et c'était déjà beaucoup trop.

Les deux équipes partirent se mettre en position, choisissant un endroit stratégique pour attaquer. La lapin trottina gaiement en suivant son partenaire jusque derrière une petite cloison et se plaqua dos au mur en jetant un œil amusé vers le centre de la pièce.  A dire vrai, une seule chose l'intéressait à cet instant. Il fixait avidement le tableau des récompenses. Car la seule chose qui se hissait au même rang que son amour pour le jeu, c'était l'appât du gain. que ce soit les pièces dorées ou bien n'importe quelle forme de monnaie qu'il soit en mesure de dépenser, il était fasciné par l'argent. Son existence étant basée sur la réalisation des meilleurs scores dans tout les jeux, plus la récompense était élevée, plus il était heureux. D'ailleurs, il n'aimait pas trop partager; sauf quand son coéquipier s'en montrait digne. En dehors de la récompense, travailler en équipe ne le dérangeait absolument pas; bien au contraire. Comme il le disait souvent, "plus on est de fou, plus on crie!". Parce que rire, ça il savait déjà faire. ça faisait partie intégrante de sa nature instable et joueuse. Mais crier, c'était encore mieux! Car non, la discrétion n'était certainement pas son point fort. Ainsi quand la sonnerie de départ retentit, il s'élança droit devant en brandissant son arme et hurlant à cœur joie de sa voix cristalline aux petits échos robotisés.

Sautant à pied joint sur les obstacles comme un enfant sautant dans les flaque d'eau, il ne tarda pas à trouver ses deux adversaires. On ne peut pas dire qu'il comptait sur l'effet de surprise, il ne savait même pas ce que c'était. Disons simplement qu'il était du genre à rentrer dans le tas sans réfléchir et que ça surprenait souvent. La partie battait son plein et le score de la créature était, bien évidemment, le plus élevé. Il usait d'une tactique relativement simple. Il agaçait suffisamment ses adversaires pour qu'ils tombent bêtement dans son piège. Du genre farceur, il se cachait derrière les murs et tendait sa jambe au moment où les joueurs passaient devant lui . La plupart du temps, cela avait pour effet de les faire se rétamer de tout leur long à ses pieds. Il riait, se moquait, puis détalait (comme un lapin) à toutes jambes. Oui, quelqu'un de très énervant en somme.  Il n'était pas mauvais joueur pour autant, mais il n'appréciait pas spécialement la défaite. De ce fait, il s'assurait toujours que la victoire lui tende les bras.

Ses adversaires ayant compris qu'ils auraient du mal en venir à bout, ils décidèrent de se rabattre sur son coéquipier à deux contre un. Les yeux de la créature bleu s'illuminèrent alors d'une lueur rouge vive; il était en colère. Même en colère son large sourire enthousiaste ne disparaissait jamais. Dans ces moments là il avait juste quelque chose de plus... carnassier. Car deux contre un, ça n'était pas du jeu. en plus ses adversaires remontaient au score en s'acharnant sur son coéquipier. A l'heure actuelle il n'y avait pas grand chose qu'il détestait, mais s'il y avait bien une chose qu'il était sûr et certain de ne pas aimer, c'était bien les mauvais joueurs. ça, ça lui hérissait les poils de sa petite tête. Dans ces moment là, il ne vous reste plus qu'une chose à faire: Tuez-le avant qu'il ne vous tue. Il se planta derrière ses deux adversaires et actionna le joystick en dessous de son arme; fini les lasers inoffensif. Sans aucune forme de pitié, il tira presque à bout portant sur les deux rêveurs; qui se réveillèrent très vite. la pitié, ça lui était totalement inconnu aussi.

-Bha, pourquoi tu les as tués? on peut plus jouer avec eux maintenant qu'ils sont mort!

-Tuer? Mort? Qu'est ce que la mort, Joueur? Mironix ne connait pas ce mot. Ils se sont déconnectés, veux-tu faire une autre partie avec Mironix?

-Pff, t'es pas drôle!

Le dernier rêveur se réveilla également et la salle de laser game disparut à son tour.  Mironix ne comprenait pas, ces joueurs étaient vraiment étrange. Il raccrocha son arme dans son dos et repris le chemin tout sourire. Il allait essayer de trouver des enfants avec qui jouer; ça triche moins un enfant. Et puis, il s'entendait mieux avec eux puisque leurs mentalités était assez similaires.

Histoire.

Quelque part dans la Zone de Admos, dans le royaume de Park of game, une créature fait ses premiers pas dans le monde onirique. Bien qu'il ne soit venu au monde que depuis quelques minutes seulement, il a pourtant déjà la taille d'un adolescent s'en allant tranquillement vers l'âge adulte. Trottinant joyeusement vers une destination plutôt hasardeuse, il affichait un large sourire enjoué en laissant dans son sillage nombre de rêveurs démembrés qui; croyant être les héros d'un mmorpg; l'avaient sans doute pris pour un boss de zone et avaient eu le malheur d'entamer les hostilités. Le décor dévasté par l'individu se restaurait peu à peu; les arbres arrachés revenaient à leur juste place, les trous dans le sol se rebouchaient les uns après et les autres, et les rêveurs se réveillaient en effaçant toutes traces de sang ou d'organe. Qu'importe, puisqu'ils n'étaient pas vraiment mort, eux. Ils ne garderont probablement aucun souvenir de cette mésaventure et; avec un peu de chance; ne recroiseront plus le chemin de cet adepte des gros flingues. Mais qui sait, peut-être l'ont t'ils déjà croisé auparavant? peut-être l'avez vous déjà croisé.

Car non, cette histoire ne commence pas à Dreamland comme elle en a l'air. Cette histoire débute il y a bien longtemps aux était unis lorsque Ralph Baer met au point le premier jeu vidéo en 1951. Bon, d'accord, nous somme peut-être remontés un peu trop loin. Avançon de quelques années, au début de l'âge d'or des jeux d'arcade dans les année 80'. Space invaders, Pac-man, Donkey kong, Galaga, Dig-Dug et tant d'autres; autant de jeux qui ont fait fureur pendant plus de dix ans.  A cette époque, on trouvait des bornes d'arcade n'importe où. Que ce soit dans les bars, les hôtels, ou dans des foyers pour usage personnel , les bornes d'arcade étaient partout et ont laissées une empreinte indélébile dans l'histoire du jeu vidéo. Au milieu des années 90', un homme qui avait grandi avec cette culture naissante fut pris par un élan de nostalgie et ressortit ses vieux jeux des cartons.  Le souvenir de cette merveilleuse époque avait été si agréable qu'il en avait même lâché une petite larme et avait décidé de réaménager le grenier où ils étaient conservés en petite salle de jeu, puis au fil des années en salle d'arcade. Cette passion pour les jeux ne tarda pas à contaminer son jeune fils unique qui; ayant des difficultés à développer une vie sociale correcte; se réfugia très vite dans cet univers incroyable.  La passion soudaine du jeune garçon pour les jeux vidéo le rapprocha d'avantage de son père et tout deux développèrent une complicité que rien n'aurait su briser. L'homme avait prit pour habitude d'emmener son jeune fils au café après l'école, ce qui lui permettait de s'envoyer quelques pintes pendant que le fiston crevait le plafond des scores de toutes les bornes d'arcade qui lui tombaient sous la main, laissant ainsi au somment de la liste le pseudo qu'il s'était choisit: Mironix.
Le père et le fils rentraient ensuite chez eux; le père se disputait avec la mère parce qu'il avait encore bu alors qu'il avait promis d'arrêter, le fils montait au grenier pour reprendre son activité favorite sans se soucier de savoir si le monde allait s'écrouler. Il jouait pendant des heures en admirant son pseudo surplomber celui de son père et dégommait frénétiquement les petits soldats et chars d'assaut de Metal Slug.

Les jeux lui avaient certes permis de trouver un refuge face à ses difficultés à se faire des amis, mais cela ne l'aidait pas pour autant à aller dans ce sens. Plutôt que de l'emmener voir un psychologue; ce que tout bons parents auraient certainement fait; son père préféra entretenir le petit rituel du bistrot du soir, laissant ainsi l'enfant devenu adolescent s'enfoncer toujours plus dans sa solitude. Mauvais résultat à l'école, réactions violentes et disproportionnées vis à vis de ses camarades, le jeune garçon restait incompris et rejeté de tous. Pour certaines raisons, sa mère était devenue dépressive et son père refusait toujours catégoriquement de lâcher la bouteille. Ainsi cet enfant qui avait de toute évidence besoin d'aide resta dans sa bulle, jouant joyeusement dans les bistrots jusqu'à la nuit en affichant toujours ce même sourire émerveillé que les gens du coin ne s'étonnaient plus de voir.

Dans le monde onirique, la situation prenait une tout autre tournure. Le garçon était, depuis son enfance, devenu un rêveur habitué du royaume des jeux et animait à lui seul le coin des jeux rétro. Parfois, quelques autres rêveurs venaient admirer ses prouesses technique et tentaient de le défier; sans grand succès. Il passait la plupart de ses nuits à éclater des scores, passant de borne en flipper, de console en console, aussi bien sur les jeux de combat comme "street fighter" que sur les "shoot'em-up". Cette Zone du royaume réputée habituellement pour changer régulièrement de décor vit donc presque chaque nuit apparaître cette petite salle d'arcade colorée remplie de machine, de néons multicolores et où se baladaient de temps à autre de petits personnages bien connus du monde des jeux vidéo. Si bien qu'un jour, un nouveau personnage apparut pour la première fois sur la borne du jeune garçon. Un petit homme en 8 bit, comme tout les autres, sauf que celui là n'existait pas dans les jeux du monde réel. Et pourtant, il en avait vu passer des jeux. Ce personnage apparaissait régulièrement pendant ses parties et s'amusait à détruire sans aucune forme de pitié les héros de ses jeux favoris. Explosant Marco Rossi dans Metal Slug, avalant Pac-Man et les fantômes d'une seule traite, écrasant Mario comme un vulgaire goomba, jettant Donkey Kong du haut d'une échelle en l'enfermant dans un tonneau... Cette petite canaille devint rapidement agacent.

Mais une nuit, alors qu'il se trouvait se trouvait à l'écran de sélection du personnage, le petit homme refit son apparition en éjectant  littéralement les personnages hors de la bordure de l'écran à grand coup de pied. La petite pancarte "Choose your character" située en haut de l'écran se changea alors en "Choose me" et se mit à clignoter. Sans vraiment se poser de question, le jeune rêveur appuya sur le bouton de sélection et l'écran s'illumina. La borne changea soudainement de couleur pour devenir bleue, des motifs en forme de petits circuits imprimés parcoururent le bâti de la machine et le logo "Street fighter" fut remplacé par un écriteau lumineux bleu en lettre 8 bit aux bordures rouge vives affichant: "Mironix" .

Depuis cette nuit, ils jouèrent ensemble, établissant des scores surréalistes. Peu importe le jeu; quand un obstacle s'avérait être un tant soit peu trop gênant, le personnage le détruisait sans ménagement à grand coup de fusil. Pour la première fois, le jeune garçon eu le sentiment de s'être fait un ami. Chaque nuit passée avec lui le gravait un peu plus dans sa mémoire. Un amis imaginaire, qu'il ne fréquentait que la nuit et auquel il ne pensait pas vraiment durant la journée.  Malgré tout le garçon se sentait mal dans sa peau. Même s'il était grandement préoccupé par sa passion dévorante, il rêvait avant tout de se faire de réels amis. Puis le désire d'une petite amie se manifesta. Mais toutes ces années passé à se renfermer ne l'avait pas aidé à faire preuve d'une grande éloquence et chaque tentatives de dialogue se solda par un échec, des rires moqueurs et parfois; en ce qui concernait les filles;  une humiliation. Quand il ne savait plus vers qui se tourner, il allait bien souvent voir la seule personne qui lui avait servit de model jusqu'à ce jour; son père. Mais ce dernier semblait être de moins en moins réceptif aux problème de son fils; accablé par son addiction à l'alcool, il avait finit par perdre son travail. Il était devenu grincheux, agressif, méchant. Il restait la plupart du temps chez lui à se morfondre sur sa triste situation en regardant la télé, une bouteille de whisky sur le coin de la table basse. Puis un jours La situation de la famille vira au cauchemar. Le garçon qui rentrait de l'école un large sourire aux lèvres en s'apprêtant à annoncer fièrement à ses parent qu'il avait réussi à engager une discussion avec un groupe de camarade trouva son père dans la cuisine, frappant violemment sa mère. Il voulut s'interposer, mais il subit le même traitement que sa mère. Suite à un coup trop violent de l'homme, il tomba et se fracassa le crâne sur le coin de la table. Le choc avait été violent et l'enfant tomba dans le coma. Il ne fut pas amené à l'hôpital assez vite et les médecins peinèrent à le garder en vie.

Il était plongé dans un profond sommeil, seul, dans le noir. Cette fois-ci il ne se trouvait pas au royaume des jeux; d'ailleurs il aurait été difficile de savoir où il se trouvait. C'était un garçon fragile, faible et il n'avait plus l'envie ni la force de se battre. son père, son modèle, l'avait trahi. Il croyait en lui plus que tout et n'avait maintenant plus personne à qui se rattacher. Désespéré, il préféra se diriger vers cette lumière lointaine.

Le petit personnage attendait, seul sur l'écran de la machine au fond de la salle. Toute les bornes étaient éteintes et tombaient en ruine les unes après les autres.  Lui qui affichait d'ordinaire un large sourire ne souriait plus et laissait couler le long de ses joues de petites pixels bleu. Il attendit pendant plusieurs nuits le retour de son ami sans savoir que celui-ci ne reviendrait jamais. Puis, une nuit, la machine s'éteignit.  Elle fondit en millier de petite particules pixelisées ne laissant qu'une silhouette, se matérialisant peu à peu. Une silhouette, ou un reflet. Le reflet d'une âme joueuse qui n'avait pas terminé sa partie. Ce n'était pas l'âme elle-même, c'était impossible. mais elle avait fait suffisamment vivre ce rêve pour qu'il ait à présent  sa propre conscience. Sa conscience, ou probablement une partie de celle de son créateur. Car à peine avait-il finit de se matérialiser qu'une seule envie le faisait trépigner. Il avait envie de jouer. Il ne savait pas où il était, mais ce jeu avait l'air amusant. Il espérait déjà trouver de nouveaux joueurs avec qui s'amuser, qu'il pourrait défier. Il décrocha son arme de sa ceinture dorsale puis esquissa quelque pas vers la sortie en affichant son large sourire enjoué. Oh, mais ça ne se faisait pas de tirer sur un joueur sans lui avoir donné son pseudo avant. C'était quoi déjà... A oui, il s'appel Mironix.

Post Rp.

BIP.BIP. kshhh..kk..shhhh...  clac! FILE-RELOADED.  RESTART-THE-GAME?

Ses yeux s'illuminèrent à nouveaux d'un bleu étincelant. Il resta allongé quelques minutes sur le sol en faisant passer les brins d'herbe entre ses doigts. Ils les sentaient chatouiller sa main droite, mais sa main gauche ne s'était pas encore re-matérialisée. Rassemblant ses idées une à une, il tentait d'assimiler ces nouvelles informations. ça faisait beaucoup d'un seul coup. C'était la première fois qu'il sentait le vent frais sur sa peau, la première fois qu'il découvrait la douceur de l'herbe fraîche et surtout, la première fois qu'il se faisait exploser. Fort heureusement sa carte mère n'avait pas était endommagée. Après l'avoir constaté en passant son unique main derrière sa nuque, il se releva en jetant un coup d'œil hagard aux alentours. Et pour une fois, il ne souriait plus. Il était troublé et essayait encore de comprendre comment ce joueur pouvait être aussi fort. Un cheater? hum... peut-être. En y repensant, ça devait être la première fois qu'il en rencontrait un. Et la première fois qu'il voyait l'écran du Game over. Sa mémoire vive avait perdu les données du combat et il ne parvenait pas à mettre le doigt sur le stratagème qu'avait utilisé le joueur adverse pour le mettre au tapis si rapidement. Mince, ça faisait tout drôle...

-Et bien, et bien. ça c'est ce qu'on appelle une dérouillée.

le lapin au bras dématérialisé se retourna pour faire face à une petite créature qui s'adressait à lui. Surpris par cette apparition, il reprit son large sourire habituel et s'exclama de sa voix cristalline.

-Oh! bonjour Joueur! voulez vous faire une partie avec Mironix?

La créature vêtu d'une petite salopette bleu de paysan ainsi que d'un chapeau de paille le toisa d'un regard intrigué en se grattant le menton.

-une partie de quoi? tu veux pas te reposer? il te manque la moitié d'un bras, tout de même.

Ramassant son fusil pour le caler sur son épaule, Mironix lui répondit d'un ton enjoué.

-Pas besoin de pause, Joueur! Mironix se répare!

Il agita son bout de bras devant son interlocuteur en lui montrant les petites pixels qui se joignaient lentement les unes aux autres. Perplexe, le petit paysan secoua lentement la tête.

-tu es une bien étrange créature. A en juger par ton accoutrement, tu viens sûrement de Park of Game, le royaume des jeux.

Perplexe à son tour, un petit point d'interrogation apparut au dessus de la tête du lapin bleu. Il ne saisissait vraiment pas un traître mot de ce que ce joueur racontait. Puis les informations qu'il avait assimilé se mirent peu à peu en place dans sa carte mère et un éclair de lucidité lui traversa le visage, faisant fondre son sourire une nouvelle fois.  --environnement inconnu-- . Une sensation inédite vint s'ajouter à la liste des premières découvertes. Jetant cette fois-ci un regard perdu autour de lui, Mironix découvrit l'inquiétude. Il se rendait maintenant compte qu'il n'avait pas la moindre idée de l'endroit où il se trouvait. Il était au bord d'une lisière, à quelques mètres d'une forêt et il pouvait apercevoir au loin le château de Monopolya. A cette instant, c'était tout ce qu'il était en mesure de savoir et c'était loin d'être suffisant.

-Joueur, Mironix ne comprend pas. De quel royaume parles-tu? où somme nous?  

Voyant la détresse de la créature, le paysan lui fit signe de se calmer et repris d'une voix docile.

-Du calme, du calme. Tout va bien. Tu n'es plus dans un jeu, tu es à Dreamland.

-Qu'est ce que Dreamland?

-Dreamland est le monde des rêves. Toi et moi, nous sommes des créatures des rêves. Nous sommes nés dans ce monde et ce monde existe grâce aux rêves des humains qui, chaque nuit, se rendent dans ce monde pendant leur sommeil. Tout ce que tu vois autour de toi est le reflet de leur imaginaire. Et le.... joueur qui t'as battu tout à l'heure était un voyageur; autrement dit un rêveur qui a maintenant conscience de ce monde.

La tête de la créature commençait à fumer. ça faisait beaucoup, BEAUCOUP trop d'informations à assimiler d'un seul coup. Il n'arrivait ni à comprendre ni à croire qu'un autre monde que celui des jeux vidéo pouvait exister. Il secoua la tête lorsque son front commença à virer au rouge vif et tenta de sélectionner une question dans la longue liste des choses qui lui paraissaient incompréhensibles.

-Je ne comprend pas vraiment... On peut jouer à Dreamland ? tu veux dire que Mironix est un rêve? Mironix n'existe pas vraiment? Ghaaaa...

Le lapin se tint la tête en vacillant et affichant un profond désarroi. puis il tomba sur les fesses et leva lentement la tête vers le petit paysan. Ce dernier lui rendit un sourire amusé en sortant une petite pipe de sa poche.

-Haha! on dirait un voyageur qui fait sa première nuit. Sauf que toi, je vendrais mon âme à Asmodehus que tu viens tout juste de venir au monde. En revanche, je serais curieux de savoir de quelle manière...

-Joueur, que doit faire Mironix? Mironix ne comprend pas vraiment ce que tu lui explique...

-Ha, et encore je t'ais épargné une bonne partie des détails... Et bien je n'sais pas, vis ta vie mon gars. Tu as l'air d'être obsédé par le jeu, il y a bien des manières de s'amuser dans ce monde; malgré le fait que ce soit un monde dangereux...

-Mironix aime le danger!

-Et bien, j'imagine que quelqu'un comme toi devrait y trouver son compte alors. Les gens qui aime le danger sont souvent recherché pour des missions qui rapportent une belle somme d'Essence vitale.

-Qu'est ce que l'essence vitale?

-Pour faire court, disons que c'est la monnaie de ce monde...

-Mironix aime la money!!! Ouiiii! des crédits, plein de crédits!

Le lapin se mit à rire aux éclats en agitant son bras dans tout les sens. Dreamland était donc bien une sorte de jeu. Et les seuls buts de sa vie étaient d'être le meilleur dans tous les jeux et de gagner le plus de crédit possible. Il avait trouvé le jeu parfait. Cette obsession pour le jeu et l'argent allait sans aucun doute le conduire sur la voir du mercenariat. Un mercenaire de plus; songea la paysan. Ce n'était pas vraiment ce qu'il manquait dans le monde onirique. Mais celui-ci avait quelque chose de différent. Il ne semblait pas avoir de moral; tout ce qui l'intéressait c'était de gagner. La vie n'était rien d'autre qu'un jeu pour lui.

-Oh, mais où est ce que Mironix doit aller pour gagner des crédits?

-Et bien, il y a le royaume des chats pour commencer, ou encore Kazinopolis la ville des richesses... Bref, suis cette route là bas. Les grandes villes seront indiquées.  

La créature s'en alla sans plus attendre en lui faisant un grand signe d'adieu accompagné de son large sourire enjoué. Son bras re-matérialisé, il entama la route en sautillant gaiement le long du sentier. Il marcha longtemps, passant parfois par un petit village sans prêter attention aux habitants qui le dévisageaient en se demandant d'où pouvait bien sortir cet énergumène. Sur son passage les voix se faisaient discrètes et les mères faisaient rentrer leurs enfants à la seule vue de cette énorme fusil suspendu dans son dos. Mais pour l'heure il avait un objectif en tête et ne se souciait pas trop de savoir si certains joueurs voulaient jouer avec lui. D'ailleurs il y avait peu de chance que quiconque ai envie de "jouer" avec lui.  Peut-être qu'un jour il finira par comprendre la réalité du monde dans lequel il vit maintenant. Mais en attendant il n'en restait pas moins un individu dangereux. Enfin, dangereux pour les plus faibles, car il s'était maintenant rendu compte que dans ce jeux il n'était plus le seul joueur à savoir faire des "gros scores".  Qu'importe puisqu'il se trouvait maintenant devant un grand panneau fléché indiquant d'un sens: " Royaume des chats: Capitale du commerce"; et d'un autre "Kazinopolis: royaume de toutes les richesses". Mais à quoi bon se rendre dans la boutique du jeu sans avoir amassé suffisamment de crédit?

Aller, la route était déjà toute choisie.

Autres.

(La première partie de cette section concerne votre personnage, et pas vous IRL)
• Aime :Les jeux, l'argent, les enfants, manger des champignons (il trouve que ça a un gout coloré).
• N'aime pas :Les mauvais joueurs.
• Particularités, autres : Un grand merci à Dazh et Mara pour leur aimable participation sur la réalisation de l'avatar ^^
• Niveau d'étude hors de Dreamland :/


• Comment avez-vous découvert le forum ?Sur meetic
• Première impression :Sur place ou a emporter?
• Pour les DC (double compte) ou TC (triple compte), qui a donné son accord ?Clem Free!
• Avez-vous lu les règles et les respecterez-vous ?  bho ouai hein!
• Code de validation : Code validé Méchant que vous êtes pour m'avoir forcé à retrouver ce code! >< Chut