TREVITHICK
LIZYM

Personnage.

	• Nom : Trevithick • Prénom : Lizym • Âge : 18 • Nationalité, origine(s) : Anglaise • Pouvoir:Vaincre sa peur du regard des autres lui a permit d'acquérir le pouvoir de la vision. Son pouvoir permet surtout de localiser, percevoir ou observer bien qu'il possède quelques capacités plus offensive.

Description Physique.

Lizym est un garçon taciturne et peu bavard, plutôt grand, il est mince sans être maigre. Il prend soin de son apparence juste assez pour pouvoir faire bonne figure et s'habille toujours de façon sobre mais élégante. Quand il sort de chez lui, il porte toujours un costume sur mesure. Malgré ses bonnes manières et son apparence soignée il reste toujours les yeux baissés dans une attitude de résignation triste semblable au deuil et évite de croiser le regard de qui que ce soit sauf s'il y est expressément obligé. On le remarque peu et il ne laisse en général qu'un vague souvenir, au restaurant il est souvent pris pour un serveur. Dans Dreamland il est souvent vêtu de vêtements simples et amples plutôt verts ou bleus, il est aussi légèrement plus affirmé et abandonne son attitude de soumission au profit d'une position d'observateur curieux. Dans sa manière de bouger il a toujours l'air précautionneux et peu assuré, lorsqu'il est seul ou dans Dreamland il donne une impression de tranquillité nonchalante. Son visage est peu expressif, il sourit très rarement et garde la tête constamment baissée ce qui lui confère un air sombre renforcé par ses cheveux noirs qui lui tombent sur le front. Dans Dreamland il garde la tête droite révélant ainsi ses yeux verts émeraudes, de plus il dispose d'un troisième œil bleu électrique qui s'ouvre lorsqu'il utilise ses pouvoirs. Lorsque son troisième œil est fermé il est presque invisible ne laissant qu'une fente sur son front, cachée par ses cheveux.

Caractère.

En raison du handicap social inhérent à sa phobie, Lyzim à une personnalité peu affirmé. Il parle peu et a beaucoup de mal à se faire entendre, de plus il n'élève jamais la voix et ne conteste que très rarement les décisions prises par son entourage y compris le concernant ou apparaissant comme mauvaises. Etre dans un groupe de plus de trois personnes lui fait perdre ses moyens à tel point qu'il disparait à la première occasion avec une excuse faite à la va-vite. Quand il est seul il est d'un naturel calme et ne prend pas de décision hâtivement, il est extrêmement prudent et souvent lâche préférant éviter tout ce qui ressemble de près ou de loin à une confrontation ou un problème même mineur. Néanmoins, il n'est pas déprimé et vit normalement seul les interactions sociales, ou le fait de s'exposer aux regards l'angoissent. Dans Dreamland il n'est pas sujet à ces craintes et il parle plus librement bien qu'il ne conteste toujours que quand les décisions sont visiblement mauvaises et préfère laissé quelqu'un d'autre décider à sa place. Il est tout de même peu loyal et a du mal à faire confiance à qui que ce soit. Il a généralement une attitude froide qui peut paraitre hautaine et quelques fois méprisante pourtant il est tolérant et aime être entouré de gens contrairement au monde réels. Il voit Dreamland comme un spectacle permanent et s'amuse en général de ce qui s'y passe, renforçant l'impression qu'il peut donner d'être méprisant ou moqueur.

Histoire.

Depuis l'invention de la première locomotive à vapeur par Richard Trevithick. Sa ligné prospéra dans l'industrie ferroviaire, aboutissant à une famille bourgeoise soucieuse des apparences plus que de raison malgré ses nombreux travers. Travers qui aboutirent d'ailleurs à un procès intenté contre Henry Trevithick par une jeune londonienne, elle l'accusait de l'avoir violée plusieurs mois auparavant, plutôt mince pour un procès la jeune demoiselles avait un nouveau-né pour étayer ses propos. La grande famille Trevithick était au coeur d'un scandale heureusement la plaignante mourut d'une overdoses avant que l'affaire soit portée devant le juge. L'affaire fut vite oubliée et l'opinion publique calmée par un discours poignant affirmant que la famille regrettait ses erreurs et ne désirait plus que se racheter en acceptant le jeune enfant en son sein et personne ne contesta la version officielle. Pour le meilleur et surtout pour le pire Lisym devint un Trevithick rappel constant des erreurs de la famille. Il grandit sous les regards méprisant de sa famille et de ses deux beaux-frères aîné qui encore plus que leur parents ne se gênaient pas pour lui rappeler qu'il était de trop. Ses premières angoisses naquirent à ce moment et il commença à éviter au maximum de croiser sa famille ce qui les arrangeait grandement. Il fut scolarisé à domicile jusqu'à son entrée au collège où il était supposé donné son premier discours. Malheureusement c'était la première fois qu'il sortait du domaine et il s'évanouit devant le micro avant d'avoir pu prononcer un mot.
Après cet évènement on prit comme prétexte sa santé soi-disant fragile pour le garder au domaine de la famille. Dès qu'il eut seize ans il fut expédié de l'autre côté de la manche pour finir sa scolarité en France. Le lycée se passa étonnamment bien pour lui, élève discret et sans problème particulier il passa presque inaperçus et réussit à n'apparaître sur aucune photo de classe. Son bac en poche il s'est laissé vivre, tout seul avec internet dans une petite maison en bordure de Caen. Naturellement sa famille le finance pour qu'il reste discret et loin d'eux. Néanmoins, depuis qu'il a vaincu sa peur dans Dreamland il a recommencé à sortir et s'est inscrit à la Fac de philosophie.
 

Post Rp.

C'était à une heure tardive du début de l'hiver, l'air était froid et la nuit était tombée depuis longtemps des nuages cachaient la lune et l'humidité glaçait les quelques badauds qui trainaient encore dehors, et Lizym n'en avait rien à faire. Terré dans un fauteuil, emmitouflé dans une couverture, un chocolat chaud entre les mains. Il aimait bien observer la rue depuis le deuxième étage la nuit. Il se sentait tranquille et en sécurité, car il s'était assuré qu'il était impossible de voir l'intérieur de la maison depuis l’extérieur, l'avantage d'avoir une famille riche qui voudrait vous voir disparaître c'est qu'on ne lui refusait rien lorsqu'il s'agissait de se cacher. Sa scopophobie devait d'ailleurs plutôt les arranger et il les soupçonnait d'ailleurs d'en être la cause.
Il finit tranquillement son chocolats en écoutant "Return to glory" de Winterstorm, il n'aimait pas particulièrement le Metal et le morceau n'était pas très original, mais les paroles lui plaisait bien. Il laissa vagabonder son esprit en contemplant la rue vide repensant à son inscription en licence par correspondance récemment refusée, puis soupira avant de s'extirper de son fauteuil et accorder un rapide regard à la lettre de refus qui gisait sur la table, soi-disant que rien ne l’empêchait réellement de se déplacer pour suivre les cours à la fac. Il repoussa un soupir et éteignit la lumière en se dirigeant directement dans son lit. Il attendit le sommeil longtemps tenu éveillé par l'angoisse que constituait la fac et ses milliers d'étudiants.


Il ouvrit les yeux, d'abord éblouis par la lumière, il vit bientôt qu'il se trouvait debout dans un espace entièrement vide à perte de vue et parfaitement silencieux. il était complètement seul. Malgré l'étrangeté de sa situation il n'avait pas l'impression d'être dans un rêve, mais le vide des lieux lui donnait une étrange impression de calme. Un calme plat, presque trop calme, beaucoup trop calme. il commença à se laisser gagner par une légère inquiétude qui se mua rapidement en angoisse.
Et c'est la qu'il se mit à ressentir cette sensation familière, qu'il ne connaissait que trop bien et qui lui glaçait le sang rien que dit songer. Il se sentait observé. Il ne voyait personne nulle part, mais il le savait quelqu'un le regardait. L'espace tout autour était vite il ne pouvait pas se cacher il ne savait même pas qui le regardait, ni d'où il était observé. Il commença à trembler tandis que la sensation devenait plus forte. Les larmes lui montaient aux yeux, mais il commençait à discerner des silhouettes sombres tout autour de lui elles devinrent progressivement pus consistante. Bientôt il put discerner clairement leurs yeux vide braqué sur lui, aucune échappatoire possible, aucune cachette.
Lyzim sentit le sol se dérober sous ses pieds. il se recroquevilla couvrant son visage de ses mains en sanglotant.

Pourquoi vous me regardez... qu'est-ce que doit faire pour que ça s'arrête? Pourquoi vous restez silencieux? qu'est-ce que j'ai fait...


Etait-il vraiment si décevant qu'ils en restaient muet? Il se remit à trembler, des larmes roulaient sur ses joues quand soudain il entendit que les ombres commençaient à chuchoter. Elles parlaient, légèrement ragaillardi il s'arrêta de pleurer, essayant de les écouter, s'accrochant à cet espoir de communication.
Il ne comprenait rien les ombres chuchotaient trop doucement il ne percevait distinctement que son nom de temps à autres. Elles parlaient de lui, mais que disaient-elles? Elles le jugeaient surement. Il était pathétique. Il se recroquevilla en position fœtale essayant de s'imaginer ailleurs pour se calmer. Mais malgré tous ses efforts ils sentaient encore le poids de leurs regards qui pesaient sur lui et continuait d'entendre le murmure et son nom parfois. Il était persuadé qu'ils étaient déçus, Lizym se sentait pathétique, l'angoisse l'écrasait complètement et il avait du mal à respirer, tentant à tous prix de cacher son visage tandis que ses yeux déversaient toutes les larmes de son corps.
A ce moment-là Lizym atteignit ce qu'on pourrait appeler son point de rupture. Nu comme un vers couvert de larmes, la morve au nez. A force d'angoisse il avait enfin fini par exploser. Il se releva et titubant à moitié commença à hurler des phrases inintelligible en direction des silhouettes qui murmuraient les yeux braqués sur lui. Il était pathétique, il en était persuadé, mais la il n'en avait absolument rien à faire, il en avait plus que marre qu'on le juge et ombre ou pas il allait leur arracher leur sale yeux, la coupe était plus que pleine.
Il commença à avancer en direction des silhouettes qui vacillèrent avant d'être aspirées par un œil gigantesque et menaçant devant la pupille duquel il se sentait minuscule et faible. Bien heureusement dans l'état actuels des choses ça n'avait aucune importance et il entreprit de le frapper en hurlant.
L’œil trembla avant de partir en fumée emportant avec lui l'espace vide. Lyzim se trouvait sur une gravure d'un œil dans un sol de pierre appartenant visiblement à une ruines autour s'étendait une forêt, le soleil brillait et des oiseaux chantaient. Lyzim resta abruti quelques instants avant de remarquer la petite sphère violette qui semblait absorber la lumière et flottait devant lui. Celle-ci s'approcha de lui et se positionna en face de son visage. Une voix retentit dans son esprit, calme et assurée :

"Tu as vaincu ta peur, tu seras désormais un voyageurs."

Avant d'ajouter d'un ton plus léger :

"Ça va piquer un peu..."

La sphère s'enfonça ensuite violemment dans son front lui causant une douleur déchirante.
Il se réveilla en hurlant de douleur, il alla cher une aspirine, il était tremblant, en sueur et avait l'impression qu'une barre de fer lui avait traversé la tête de part en part, mais il se sentait étrangement bien et se souvenant parfaitement de son étrange rêve...

Autres.

• Aime : les forêts, la musique, la solitude
• N'aime pas : les hôpitaux
• Particularités, autres : sur Dreamland il possède un troisième œil violet
• Niveau d'étude hors de Dreamland : BAC


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