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Le Facteur Cheval

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Narr Rost
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MessageSujet: Le Facteur Cheval Le Facteur Cheval EmptyDim 3 Mai 2015 - 16:28


Rost
Narr

Personnage.

Le Facteur Cheval 972oEae
© Avatar taille 160x320 pixels.


  • Nom : Rost
  • Prénom : Narr
  • Surnom(s) : Facteur Cheval
  • Âge : 19
  • Nationalité, origine(s) : Française
  • Pouvoir et description : De sa phobie de la rouille, Narr en tire la capacité de faire surgir l’oxyde du fer depuis le sol ou de sa peau. Au stade où il en est, il n’est pas encore en mesure d’en faire jaillir de gros morceaux, mais cela ira en recrudescence de son niveau. Cela peut prendre la forme d’épines, le plus souvent, lorsque ce ne sont pas des carcasses entières de véhicules ou autres structures vétustes.



Description Physique.


Un visage hâve, une complexion pâle, Narr rassemble beaucoup d’attributs du « petit nerveux », un écorché vif. Flanqué d’une silhouette taillée au couteau, on ne se doute pas de la férocité qui l’anime au premier coup d’œil. Il a les os saillants, les muscles secs. Perché sur de longues jambes effilées, il se tient mal la plupart du temps. Dans Dreamland, il n’aborde rien de plus qu’une paire de jean noir, laissant aux yeux et au su de tous ses pieds cornés aux ongles décatis. Tout autant que ceux qui terminent ses mains. Mains plutôt larges aux extrémités rougies, souvent sales. Narr est un souillon, oui, qui n’a pas peur de la crasse si les circonstances obligent à mettre les mains dedans. Il n’a pas peur de se faire mal non plus et c’est une chose banale de le voir aborder des petits bobos de ci de là, des pansements (les Hello Kitty sont ses préférés). Tout ça surplombé d’une tête aux pommettes saillantes, un nez, lui aussi, sculpté grossièrement. Des cernes creusées, un œil hagard qui n’a l’air de se poser sur rien. L’absence de sourcils n’aidant pas à la lecture de ses expressions, on ne sait pas si les méandres de son esprit font tempête au point de lui donner cet air interdit ou si son visage impassible est le signe d’un néant stérile de toute réflexion. En explorant le reste, on trouve sa paire d’iris jaunes, tirant vers l’ocre, une crinière désordonnée rousse dont s'échappent le bout de deux oreilles légèrement décollées et, dans Dreamland, une rangée de dents pointues tenant du piranha. Sorte de lapsus de mauvais gout ayant un rapport avec le trait carnassier de son caractère. Quand il parle, Narr a cette voix profonde et basse qui lui donnent un peu plus d'envergure que sa seule silhouette pourrait le lui donner. Pas friand du contact humain, il sursaute au moindre toucher.


Caractère.


Quelqu’un de plutôt détaché, qui ne se laisse pas facilement émouvoir. Narr peut se montrer têtu et ne suivre que ses caprices. Il réfléchit avec son ventre, d’une façon, plus à l’instinct ou sous l’influence de ses pulsions. Heureusement, il est d’un naturel calme et reste souvent évasif en présence des autres. Même s’il agit par coup de tête, il ne s’emporte pas aisément contre autrui. Certes, la violence chez lui peut-être quelque chose de gratuit qui n’obéit à aucun code d’honneur. Il n’est pas craintif et ne se borne qu’aux limites de son pouvoir pour réaliser l’impossible. C’est un garçon brutal, oui, qui a grandi sans l’idée de sa propre individualité, le rendant insouciant des conséquences de ses actes. Tout sanguin qu’il est, il sait aussi se montrer humain en compagnie des autres. Lui aussi, il est jeune, il a fréquenté un lycée, il fait la fête. D’ailleurs, voyez-vous le type qui commence à s’échauffer contre un de vos amis sans que celui-ci n’ait rien demandé ? Qui se pique pour un rien, une bousculade, un regard de travers ? C’est ce genre de personne vers laquelle Narr peut virer. Il n’est pas raisonnable dans de nombreux aspects de sa vie. Il oscille souvent entre les extrêmes, souvent instable. Mais à côté de ça, en présence des autres, il demeure souvent éteint, il parle très bas, le peu de fois où cela lui arrive. Il est plus démonstratif de par ses gestes que ses mots. Aussi parce qu’il a honte de beaucoup de choses, mais pas d’être trop silencieux. Parce qu’il a peur des mots, de leur profondeur, il apprend à les manier avec tout ce avec quoi ils peuvent parfois résonner. Car il ne veut pas porter le fardeau de cacher leurs différentes significations au-dedans, il préfère les servir dans toute leur envergure. Et parce que ça demande un lourd apprentissage, il lit beaucoup. Jusqu’à l’indigestion. Aussi, il ne regarde jamais dans les yeux d’une personne. Chez les bêtes, ça implique un duel ou un accouplement et Narr n’aime pas s’y incliner.


Histoire.


Une fois le foyer quitté, j'ai choisis de n'emporter que peu de souvenirs de mon enfance. Je n'en garde que de vagues images, la campagne française avec son lot de fermes laissées à l'abandon, les lotissements qui fleurissent comme la mousse après la pluie, les chats qu'on s'amusait à crever à coup de pétards et de pistolets à billes, le premier baiser, la première gifle, le voisin consanguin qui dépensait ses jours à chanter la même comptine, habillé de son seul slip, assit sur son trampoline crevé et sa voix tremblante qui résonnait jusqu'à ma fenêtre.

« File la laine, filent les jours
Garde ma peine et mon amour
Livre d'images des rêves lourds
Ouvre la page à l'éternel retour. »

Alors j'enfilais un sac de carton sur ma tête que j'avais peins d'un sourire dentelé et diabolique et vociférais à ma fenêtre. Le gars tombait de son trampoline, roulait dans la boue jusque chez lui. Après, la cassette s'enraye, plus de bobine. Je suis vierge des autres épisodes. J'ai seulement cette image, cette ambiance des friches industrielles désaffectées où, nous, gamins désœuvrés, jouions les apprentis sorciers dans les voitures mortes.


Je suis partis vivre loin de cet endroit. Cette maison que je ne me suis jamais sentis vraiment habiter. Ni nulle part ailleurs. J'étais enfin orphelin. Je suis parti à Paris. Une ville que je savais dotée de mille visages, un endroit où l'on avait pas besoin d'être quelqu'un. Logé dans un premier temps chez de la famille, le temps de faire quelques relations et pouvoir ainsi vagabonder de toits en toits, trois jours chez l'un, une semaine chez une autre. Je suis passé par plusieurs jobs à la petite semaine déjà. Parfois des « services » où j'étais payé à ne pas poser de questions. C'est ce dans quoi j'étais le mieux félicité. Depuis quelques jours, je m'occupe des encombrants. Je récupère quelques bricoles au passage, des meubles que j'arrange et rafistole. J'ai appris à coudre comme ça. Coudre c'est chouette.

J'habite en ce moment chez une fille dont le frère est parti à l'étranger. On fait des pochoirs ensemble le soir. Comme moi elle a des insomnies. On fait les 400 coups. On s'entend bien, elle est prise, dommage. Metzengerstein qu'elle se nomme. C'est la première qui se fiche de savoir ce que je magouille pendant mes journées, tant que les embrouilles restent dehors, ça marche entre nous. Je paie mon séjour avec le repassage. D'ailleurs j'ai cette marque de fer sur le bras, t'as vu ? On dirait des traces de pneu. Je passe le plus clair de mon temps dehors autrement. A enchaîner les cigarettes qui consument plus vite ma paie que ma santé. Ca m'arrive de rejoindre la périphérie où d'autres garçons, comme moi, tuent le temps à coup de couteaux, assis sur des bites en béton, tout avachis, à siffler les filles sans animosité. Huer les flics. Faire peur aux gosses. C'est un beau métier.



Post Rp.


La sonnerie de mon téléphone m’a sorti d’un drôle d’état. Les nimbes me collaient encore au visage quand je répondais à mon père au bout du fil. Il embraye d’office à parler de mon avenir. Il me parle d’appartements, d’études, de mon hygiène de vie. Le poids de ses mots en finit de se dilater dans mon esprit. Seules les réminiscences de cette nuit viennent choquer entre les parois. Puis ça s’organise, c’est bancal mais ça se distingue.  J’acquiesce à le rejoindre à un café dans l’après-midi. Il ne le voit pas, il se fâche, c’est avec les mots que je dois à nouveau dire oui. Il me traite de langue pendue, comme quand j’étais petit. On raccroche. Je me souviens…

Des carcasses de voiture à perte de vue. Des moulins éventrés, d’autres bouts de ferrailles qui me percent la plante des pieds à chaque pas que je fais. Puis cette chaleur qui pèse comme un plafond. Mes côtes oppressent mon cœur, c'est pénible. J'ai envie d'en finir, déjà. Je me sens trop déphasé pour que ce soit la vie vraie. Je me sens trop lourd, ça fait mal au ventre de voir ces cadavres de fer tout autour. En plus, ça pue.

Les babines retroussées, je suis forcé d'avancer dans un paysage qui noircit à vue d'oeil. Je longe un rivage qui crache ses vapeurs de souffre. A chaque nouvelle carcasse, chaque machine démantelée, je ravale ma salive. Mon cœur bat à chaque fois une mesure de plus qui m'élance. Et je le sens qui me tire droit vers ce pic qui crève les nuages. Sorte de tour dont les lumières rouges intermittentes agressent l'oeil. J'entends des souffleries qui me pompent l'air et le recrache en épaisse purée de pois. J'ai ce mal-être qui grandit et annihile tous mes efforts que ce soit pour mettre un pied devant l'autre ou enchaîner mes idées. Je m'interdis de réfléchir, ça allège. Si bien que je ne réalise pas bien la distance que j'écume. Je me trouve dans le perron de cet tour. Là où l'odeur est plus supportable. Mais je sens, au fond, ce mal être qui me fait revenir à mes premiers maux. Ceux d'un âge auquel je n'aime pas revenir. Je ne veux pas donner raison à ces souvenirs qui refont surface. Alors j'entre dans ce vieil ascenseur qu'on voit dans les vieilles mines de charbon. L'appareil vibre de façon inquiétante et se met en branle. Je reste dans le noir quelques minutes. Une fois que mes pieds sont aspirés par la gravité, les lumières s'allument. Devant moi, la silhouette d'une fille. Je la reconnais du premier coup d'oeil à la sangle de son masque qui cerne sa tête. Elle m'entend qui suffoque et se retourne.

''- Qu'est ce que tu fais ici ?'' Elle m'interroge, il y a de l'angoisse dans sa voix.

Je demeure muet, sans comprendre. Je n'ai jamais vu Hélène avoir ce regard si sévère. Elle a l'air d'une étrangère. Et elle m'effraie complètement quand elle se met à me tirer par l'oreille.

''- Tu as pensé à moi avant de t'endormir, c'est ça ? Ne le refais jamais, tu m'entends ? C'est vraiment pas le soir là.'' Elle resserre un peu son étau. Marque une pause. Je ne la regarde pas dans les yeux, elle en profite pour me secouer. ''Tu restes bien derrière moi. Non, dès que la porte s'ouvre, tu cours te...''
''- Tu as la peau verte...''
''- Narr ! C'est important là, tu m'écoutes ! Tu cours te cacher, très vite, il ne faut pas qu'il te...''

Elle est interrompue par l'ascenceur qui se stoppe soudainement et nous fait sursauter de conserve. Les volets grincent et la grille se range de côté. Là, je remarque un changement dans ce qui émane d'elle. Comme si elle se refermait. Elle s'avance hors de la cabine et se dirige vers un promontoir qui donne sur le vide. Je demeure pantois quelques secondes. D'ici on peut promener ses yeux sur l'ensemble de la contrée. J'ai beau chercher l'horizon, ce ne sont que détritus et vapeurs sordides. Il n'y a que la fille qui me serve de point de repère. Sa mise en garde m'est passé au travers comme des bulles de savon. Je me sens plongé dans une bulle, comme si tout ce qui s'offrait à mes yeux passait par un filtre obscurcissant où je vois les objets, les gens, mais pas assez bien pour pouvoir leur attribuer de nom. Et je ne réalise pas que mes pas ont embrayés ceux de la fille. Mes yeux se posent alors sur cet engin figé au bord du précipice ; un pont de fer à moitié détruit dont la base s'avance seulement de quelques mètres au dessus du vide. Ce que j'avais pris pour un tas de ferrailles se met à bouger. Ca se dresse sur deux pattes. C'est grand. Assez pour que j'ai à arquer mon cou jusqu'à sentir mes cheveux au milieu de mon dos pour en reluquer sa cime.

''- Je me suis occupée des voyageurs qui s'étaient introduis dans le sud. La raffinerie est encore défectueuse, elle s'est mise à s’épancher dans la rivière du royaume voisin, le seigneur s'en plaint.''

Elle a ce ton monocorde où tous les mots ont l'air de ne faire qu'un. Plus je l'observe, de dos, plus j'espère ne pas me souvenir de cette image d'elle. La chose a ses yeux rouges rivés sur elle. Il a cette bouche béante qui irradie d'une lumière flamboyante. Quand il parle, la plateforme vrombit et il s'échappe de ses lèvres de fer des débris et des coulures verdâtres.

''- S'il veut se plaindre, qu'il vienne. Tu t'occuperas de l'accueillir.''

Il prend une pénible bouffée d'air. Sa carcasse en acier est sur le point de rompre, juste avant qu'il n'expire. Je sens maintenant son regard peser sur moi.

''- Et ce rêveur ? Tu négliges tes responsabilités, Hélène.''

Son ton acerbe résonne loin dans l'air. Les secondes qui succèdent à ses mots pèsent lourd. Comme si elles mettaient le feu au vent. Comme si l'ambiance était sur le point d'exploser. Mais ça s'écoule, comme la mèche d'une bombe entièrement consummée. C'est cet instant T où l'on guette que tout soit réduit en poussière . Chose étrange, rien ne se produit. Seule Hélène qui se retourne lentement. Et puis cette secousse qui me renverse. Je me retrouve sur mon séant, tous mes muscles se tendent sous l'effet de la stupeur. La grosse bête s'est affalé sur ses bras et offre à la fille et moi une ombre de mauvaise augure.

''- Il m'a suivit par accident, Dislok, il disparaîtra.''
''- Ce n'est pas la première fois qu'il vient ici.''

Puis le silence. Dans ce vide, quelque chose m'intime à leur répondre, à me défendre. Mais les mots me rendraient plus vulnérable encore. Quand j'essaie de me redresser sur me coudes, Hélène m'empoigne par le cou avec une force que je n'aurais jamais soupçonné. Mais toutes ces ferrailles, elles me paralysent, même la main de mon hôte, salie par toutes ces souillures, si ça continue, elle va me contaminer du désespoir qui suinte de chaque recoin de cette lande. Finalement, c'est mon corps qui se met à s'agiter de lui-même, animé par la fureur. J'essaie de me dégager de son étreinte mais celle-ci m'étouffe toujours un peu plus. Puis, avant même que cette éventualité ne prenne corps dans mon esprit, j'ai écrasé mon poing dans le masque de mon agresseur. Elle me libère pour tâcher de récupérer son souffle, arquée en deux. Aussitôt, la grosse machine dégoulinante s'écarte pour se placer entre moi et l’ascenseur. Seuls restent moi, le précipice et Hélène qui s'est remise de mon coup. Elle se tient de cette façon étrange et dans sa main, un objet brille. J'ai peur qu'il s'agisse d'une lame, mais mes jambes ne m'obéissent plus quand je leur intime de me porter plus loin. Et la folie de cette situation ne va pas en s'arrangeant. Hélène se plante la chose dans le bras et aussitôt, un liquide d'une couleur immonde s'en échappe et se met à flotter dans l'air. Ce qui aurait dû être du sang. Mais je ne connais pas de Hélène qui ait du sang moisit. Il n'y a qu'un seul barrage à ce que j'agisse, c'est cette lame, toute émoussée, avec laquelle elle s'est entaillée sans hésiter. Je vois cet objet, orange, infecté, qui porte les stigmates de l'oubli et du déclin. Je déteste la rouille, je déteste ces après-midi passés avec les autres enfants, dans les voitures, dans les friches abandonnées. Les défis qu'on se lancais, savoir qui pourrait se faire mal ou détruire n'importe quoi à qui mieux mieux.  Je n'aimais pas que l'on cherche à se prouver ces choses, et ce sont pourtant toujours là les choses que je fais. Dans une continuité que je ne m'admets pas. J'ai peur de cette violence dont j'ai faim toujours et qui me porte le jour suivant. La rouille, cette ruine.

Il m'a suffit d'une impulsion sur mes deux chevilles. Rué contre Hélène. Je me débattais dans la confusion. Je n'avais jamais connu de douleur si vive. On roulait ici et là en se retenant mutuellement de s'asséner des coups. Dans la confusion, mon dos finit par écraser le couteau. Envolée la peur de ce que représentait pour moi cette lame, je m'en emparais dans le vif de l'action. DE ma main libre, je tenais Hélène à une distance raisonnable. Mais je l'aperçu alors lever son bras et le liquide nébuleux se diriger droit vers moi. J'écartais ma tête de justesse et une gerbe d'acide vint éclater là, tout près de mon visage. Les quelques gouttes perdues me firent hurler tant c'était une douleur profonde. Dans ce cri, je me relevais et enfonçais le couteau directement dans le cou de cette imposteur. La lame me fondait à même la main. Je l'entendais gargouiller dans sa propre matière. Je sentais l'espoir me quitter... De ma hauteur, je pouvais apercevoir le bout de la plateforme. Et, d'un geste résigné mais sûr, je forçais Hélène dans la direction du vide et me mit à la pousser violemment. Elle était encore sous le joug de la stupeur mais, au dernier moment, s’agrippa au bord du pont défoncé. Je me précipitais à genoux. Et si c'était vraiment celle que je connaissais ?

Au bord du gouffre, je voulu m'emparer de son bras pour la ramener sur la plateforme. Quand je vis son regard implorant. Mais en m'emparant de son bras, l'acide vint me brûler les mains et les rendit inutilisables. Mes muscles n'obéissaient plus. Je criais son nom, lui criais de prendre mon bras. Je retrouvais l'expression placide qu'elle avait d'habitude, elle reparaissait sur son visage, comme si les nuages laissaient place au clair du ciel.

''- A demain Narr. Va chercher les Free, dis leur que c'est moi qui t'envoie. Reviens ici avec eux, tuez Dislok.''

Je n'ai pas cherché à comprendre. Dès qu'elle se soit laissée tomber dans le vide, je n'arrivais plus à penser. Je restais proie aux vens nauséabonds de la tour, à quatre pattes au dessus du vide. Je n'entendis pas même le pas de l'autre créature s'approcher.

''- Tu ne la remplaceras jamais. Ton pouvoir a beau être d'un de ceux de ce royaume, tu ne m’intéresses pas.''

Je sens le fer de sa patte me pousser à son tour. Le vent file si vite que des larmes perlent dans mes paupières. La chute est imminente sans que cela ne me fasse quoi que ce soit. Puis le téléphone.




''-Allo ? Narr ? C'est papa. Dis, tu en es où de tes histoires d'appartement ? Tu es toujours chez ta tante ?''



Autres.

(La première partie de cette section concerne votre personnage, et pas vous IRL)
Aime : Se battre, les cicatrices, courir, les chatons.
N'aime pas :Les filles.
Particularités, autres : Dignosticé asperger. Prend des médicaments contre l'hyperactivité. Brûlure dans le dos.
Niveau d'étude hors de Dreamland : Bac, sans études


Comment avez-vous découvert le forum ? Je suis Hélène Metzengerstein.      
Première impression : Il a pas prit une ride.
Pour les DC (double compte) ou TC (triple compte), qui a donné son accord ? Je ne jouerais pas mon ancien personnage.
Avez-vous lu les règles et les respecterez-vous ? Sur mon honneur...
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Clem Free
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MessageSujet: Re: Le Facteur Cheval Le Facteur Cheval EmptyDim 3 Mai 2015 - 17:14
C'est avec plaisir que l'on t'accueille parmi nous Narr !

Sans trop de surprise, ta fiche est excellente. Celle que tu avais écrite il y a plusieurs années de cela t'avais déjà valu un rang 3 et il est rare que la qualité d'écriture d'une personne se gâte avec le temps, au contraire.

Les paragraphes s'enchaînent sans aucun souci, les mots sont bien trouvés sans verser dans le langage soutenu et le tout est baigné dans une atmosphère lugubre qu'on te connaît bien.

Il y a juste un souci d'incohérence lors du post RP où Hélène parle des Free au pluriel alors qu'il me semblait qu'elle croyait Clem décédé en tant que voyageur.

Après explication (ou correction) concernant ce souci c'est avec plaisir que j'opterais pour une validation en tant que Contrôleur rang 3 en ce qui me concerne ^^
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Narr Rost
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MessageSujet: Re: Le Facteur Cheval Le Facteur Cheval EmptyDim 3 Mai 2015 - 17:28
Merci Clem (:

Je suis soulagée de savoir que mon écrit a pas trop prit la poussière, c'est gentil de le souligner.

Pour ce qui est "des" Free, comme j'imaginais que Hélène se soit mise au service de Dislok durant ces trois ans, même si le royaume acide est pas le plus touché par les infos, elle aura put apprendre d'une manière ou d'une autre qu'il est encore en vie. Que ce soit par des missions en tant qu'émissaire ou par la gazette, qu'elle serait du genre à vouloir se procurer, ne serait-ce que pour savoir ce que devenaient les Private Joke et leurs satellites. Puis, ça justifierait aussi son choix, après les avoir observer évoluer de très loin, juger du moment propice où ils pourraient se mesurer au seigneur cauchemar.

(Aussi j'aimais bien l'idée que "les Free" soit une info qui reste vague pour Narr)

En tout cas je suis contente de vous revoir, tous.
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Clem Free
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MessageSujet: Re: Le Facteur Cheval Le Facteur Cheval EmptyDim 3 Mai 2015 - 17:34
J'avais également pensé à une explication dans ce style donc la tienne me convient parfaitement. Ta fiche est donc 100% validable à mes yeux, il n'y a plus qu'à attendre un second avis.
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Lithium Elfensen
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MessageSujet: Re: Le Facteur Cheval Le Facteur Cheval EmptyDim 3 Mai 2015 - 20:02
Hé bien, si je m'attendais à une telle surprise.. Dont je ne me plaindrais aucunement, AH ça non !

Un rang 3 me va tout autant, complètement.
En revanche, je n'ai pas trop ressenti cette phobie de la rouille, ou légèrement dans le post rp, et je ne me souviens pas avoir lu quelque part sa provenance, son origine. Même si ce n'est pas obligatoire, à titre informatif, ça vient d'où ? Smile

Cela n'empêchera en rien ta validation que je me charge de faire dans l'instant.

Voilà.
Après, je n'ai pas grand chose à dire, à part un bon retour parmi nous !
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Narr Rost
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MessageSujet: Re: Le Facteur Cheval Le Facteur Cheval EmptyDim 3 Mai 2015 - 20:48
Merci Lilith!

La rouille, en gros, c'était le motif récurrent de son enfance qu'il veut oublier Il a pas subit de traumatisme particulier mais elle était toujours là quand il passait son temps à faire n'importe quoi avec les autres enfants. Elle a entaché sa croissance, toute sa structure d'une façon...
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Le Facteur Cheval

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