Monroe
Marlon

Personnage.

• Nom : Monroe • Prénom : Marlon • Surnom : Dio, contraction de "Dios" • Âge : 30 ans • Nationalité, origine(s) : Double nationalité, Espagnol et Français. Origines franco-suédoises. • Pouvoir et description : Issu de sa gérascophobie, la peur de vieillir. Ses lèvres sont capables de flétrir, rabougrir, faner la créature qu'elles embrassent. Par ailleurs, dans Dreamland, le corps de Marlon ne vieillit pas et restera tel qu'il était lors de sa première apparition dans le monde des songes.

Description Physique.

Un colossale étalon au visage d'ange de près de deux mètres, blond délavé, la peau blanche. Pantalon kaki à bretelles, maillot jaune translucide moulant son torse musclé et imberbe, et bottes de cuir marron constituent sa première tenue.

Il arbore deux tatouages. Un premier gentillet en forme d'étoile à la base de la nuque. Et un second plutôt terrible, un collier rouge sang qui donne l'impression que sa tête a été tranchée puis recollée sur ses épaules.

Son visage est d'une pureté absolu, sculpté dans le nacre et l'ivoire. Le regard bleu déteint peut passer du velours à l'animalité la plus obscène. Les lèvres pleines sont une constante invitation au baiser. Les cheveux, malgré leur couleur terne, sont d'une douceur délicieuse.

De son ventre remonte une voix puissante, profonde. Son timbre traînant est tout à fait raccord avec sa lascive idiosyncrasie.

La démarche habitée de grâce, le geste dont l'amplitude n'hésite pas, le puissant et massif corps de Marlon semble léger comme un condom. Quand il boxe, il bouge comme une panthère dotée de la force d'un lion. Son gauche est terrible, capable d'allonger bien des adversaires en une seule frappe. Endurant, Marlon peut cogner dur très longtemps.

Caractère.

Généreux, tolérant, fantasque, cruel esthète, de quoi le définir en quelques mots. Ni dieu ni maître pour le grand blond, un pur avatar de liberté et de violente débauche, capable d'une profonde empathie mais de peu de commisération. Sa principale affaire ? Servir le beau et le gracieux. Dio s'estime capable de déceler la moindre parcelle de beauté chez n'importe qui et n'importe quoi. Il est prêt à la défendre coûte que coûte ou à la détruire par pure perversité s'il a la certitude que cette beauté sera régénérée le lendemain.

Pour le commun bien équilibré, Marlon est un malade mégalomane, dangereux et dépravé. Lui estime que la vie est bien trop courte pour s'embarrasser de moralité et pisse sur les conventions sociales dont il se méfiait dès l'adolescence. Nous voilà face à un homme qui apprécie autant les combats de Wladimir Klitschko que les écrits de Sade. Un homme pouvant se révéler aussi philosophe que violent, tout à fait imprévisible.

Généralement sociable et d'humeur enthousiaste, Marlon Monroe peut parfois éprouver un spleen dont l'intensité déforme monstrueusement son visage. Sa défunte mère en est souvent la source mais une jolie mésange égorgée par un chat de gouttière peut provoquer ses larmes.

Histoire.

"Dio enlève-toi d'là ! Tu nous gênes là !"

Carlita était une putain de première catégorie, a elle seule elle représentait plus de 10% des bénéfices de l'établissement. Marlon grandit entouré de femmes telles que Carlita, dans les étages du Las Flores, un bordel espagnol situé à la frontière avec la France. Sa conception relevait bien sûr de l'accident, mais sa mère et la patronne respectaient pieusement la vie et la question de l'avortement ne s'était pas posée.

Le petit Dio ne manqua de rien, sa mère Rebecka, d'origine suédoise, lui prodiguant affection et belles assiettes. Beau comme un dieu, l'enfant tirait son surnom de dios. Il était d'ailleurs traité en véritable petite divinité au sein du bordel, la patronne s'étant entichée de lui dès sa naissance. Il ne perdit rien de sa beauté en grandissant, elle s'affirma dans la virilité et Marlon n'attendit pas pour en jouer. Parfois, loin du bordel, il se prostituait et se faisait un peu d'argent de poche, pas dégoûté pour un sou. A sa majorité, son sens de l'esthétisme avait atteint une acuité effrayante. Il se posait en véritable juge du beau et se comportait parfois en jeune tyran avec les filles. Il se mit à peindre, à écrire un peu, et à habiller la grande famille pour qu'elle ressemble à des dames de mauvaise vertu plutôt qu'à de vulgaires putes. Le business n'en souffrit pas, bien au contraire, et la ventripotente matriarche serra fort contre elle l'homme de la maison.

Un matin, sa mère se réveilla avec une idée en tête. Elle avait appris que le client qui l'avait assurément mise enceinte était un riche industriel français. Elle irait au tribunal pour le sommer de reconnaître son fils, ce qui garantirait à leur petite famille un matelas financier bien moelleux. Le français ne se laissa pas faire et menaça Rebecka. Si elle allait en justice, il la ferait tuer. Ce n'était pas une question d'argent pour lui puisqu'il lui fit porter une enveloppe bien garnie. Il s'agissait d'honneur. Marlon acquiesça en fixant cette enveloppe dont se réjouissait sa mère, profondément blessé. Il verrouilla la porte derrière cette plaie et s'en éloigna. Mais il ne jeta pas la clef, non.

A la mort de la patronne, Marlon prit les reines de l'établissement, qu'il fit fleurir. Sa mère était maintenant catégorisée MILF et les reines du Las Flores avaient de nouveaux visages. Un jour qu'il était avachi dans son fauteuil, plongé dans d'angoissantes pensées au sujet de la vieillesse et du temps qui passe, il fixa ses réflexions sur son paternel. Le soir même, avec plusieurs amis du quartier tous membres du club de bodybuilding, il monta à Paris. Le lendemain, ils bâillonnaient la secrétaire de Claude Klein et entouraient monsieur en le couvrant de leurs ombres.

"Bonjour PAPA ! Ton fils d'Espagne vient réclamer sa part. J'ai besoin d'un virement à six zéros, tu peux faire ça pour moi ?!"

Klein n'en crut pas ses yeux ni ses oreilles. Il tenta quelque chose mais quand il vit son sang, il se dégonfla et exécuta docilement l'opération bancaire.

Dès lors ce fut la grande vie, il paya une jolie maison à Rebecka sur la côte espagnole et lui s'installa à Montpellier. La France et son raffinement lui convenait très bien, l'Espagne lui apparaissait vulgaire maintenant qu'il connaissait bien le pays de Voltaire. Avec tout son fric et son charisme, il s'entoura de gens très compétents et monta une société spécialisée dans les énergies renouvelables. Il délégua un maximum et bientôt il se rendait seulement trois à quatre fois par ans au conseil d'administration. Il envoya une enveloppe à son paternel contenant le montant exacte adressé quelques années plus tôt à sa mère. Il disposa alors d'une liberté qui laissait rêveur et l'employa à entretenir son corps, rouler comme un dingue à moto, baiser tout ce qui bougeait (il essaya avec une jument), suivre le championnat de boxe, peindre et manger sainement. Il se mit à penser plus régulièrement à la mort, à la vieillesse surtout, qui le terrorisait.

Lorsque sa mère tomba malade du sang, il traversa une période traumatique. Lorsqu'elle mourut, il devint un nouvel homme, débarrassé de sa plus grande crainte.

Dans le monde de Dreamland, certains le connaissent pour être le fondateur du Wild Beauty Club, une sorte de Fight Club débauché sans le moindre projet d'envergure réunissant des voyageurs lubriques, débridés et guerriers. A ce jour, on compte un club à Luxuria et un autre à Kazinopolis. Tous les membres sont beaux selon les critères de Marlon et se réunissent pour partouzer et se foutre ensuite très violemment sur la gueule, à poil la plupart du temps. Jouir de la beauté pour ensuite la détruire et le leitmotiv de leur petites sauteries.

Post Rp.

Ma mère, ma si belle mère. La regarder aujourd'hui est une vraie torture. Atrocement vieillie par la maladie, enlaidie par la bile, le cheveu mort, l'oeil éteint. Je décide de quitter l'Espagne, et de la quitter elle, Rebecka, ma mère et ma folie. En France je me sens tout de suite mieux, mais je n'avais pas prévu ces nuits cauchemardesques. A la nuit tombée, mes tempes brûlent et je la vois, allongée dans son lit, cadavre vivant. Elle geint, affreuse. Rien, il ne reste plus rien de son éclatante beauté. Sa peau est grise et flétrie, ses yeux sans lumière, elle tend une main décharnée vers moi, elle m'appelle, "Dio ! Dio !", et je m'enfuis, lâche et désespéré. Tous les soirs je fais ce rêve, tous les soirs je tombe sur cette monstrueuse femme que je ne peux pas appeler maman. Au matin je chiale comme un enfant, car ce rêve est réalité, je le sais et je suis loin d'elle, incapable de surmonter l'angoisse que produit chez moi cette vision de Rebecka, ma déesse, mon immortelle.

Ce matin je prends la décision de retourner en Espagne par le premier avion. Je ne peux pas la laisser mourir seule, ma pauvre, pauvre mère, quel horrible fils je ferais. A l'aéroport, je suis accueilli par mon oncle, cet aigle noir. Il n'a qu'une phrase : "Elle est morte." La sensation que j'éprouve à cet instant est indéfinissable, cela ressemble à un trou noir suçant mes tripes, il semble que je respire par un trou formé dans mon coeur.

Je suis une serpillère sur son cercueil, incapable de contrôler mes émotions. Le clan me ramasse à la petite cuillère et je rentre aussitôt en France. J'intensifie mon programme de musculation et tente de faire le vide. Cela fonctionne un petit moment. Et puis une nuit, le rêve m'inonde de nouveau. Je me débats, en sueur, fuis encore pendant une longue semaine. Alors la rage, je suis tellement furieux que j'ai envie de me détruire. Dans ma colère, j'envoie à l'hôpital mon coach personnel de self-defense. Pauvre de lui, pauvre de moi. Je sors de l'hôpital la mâchoire crispée, déterminé à affronter la prochaine nuit.

"Dio ! Dio !" Saisi de tremblements à la limite des convulsions, les poings serrés, je m'approche de son lit, les yeux rivés à sa couverture. Elle susurre "Marlon...", au ton de sa voix je perçois qu'elle prononce mon nom en souriant. "Marlon." Elle attrape doucement ma main et son pouce caresse mes doigts. Geste chaud mais contact tellement froid. J'avale une boule d'angoisse et une larme dévale ma joue. Lentement, mon regard remonte la couverture, passe sur sa gorge d'écorce, son menton rugueux, ses lèvres translucides, son nez caractériel. Je m'arrête dans ses yeux noirs, magnifiques, identiques à ce qu'ils étaient avant la maladie. Elle me sourit, je lui souris. Je me penche sur elle et lui soutiens légèrement la nuque. Je l'embrasse son le front avec tout mon amour.

Après ce baiser, tout à changé pour moi. Aujourd'hui, j'attends chaque nuit avec une folle excitation.

Autres.

(La première partie de cette section concerne votre personnage, et pas vous IRL)
• Aime : Une pléthore ! La beauté, les tatouages très impliquants, les cannelés bordelais, le sexe, la boxe, le vin français, la danse, les jeunes corps humains...
• N'aime pas : Les pingres, les mesquins et leur petitesse, la laideur, la vulgarité, les bigots.
• Niveau d'étude hors de Dreamland : Aucun diplôme


• Comment avez-vous découvert le forum ? Top site
• Première impression : Un super contexte
• Avez-vous lu les règles et les respecterez-vous ? Yes sir ! I'm not a terrorist.
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