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Beat Box

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Raphaël Graypath
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MessageSujet: Re: Beat Box Beat Box - Page 2 EmptyJeu 19 Fév 2015 - 21:08


Énorme timing. Tommy s'était barré, J-B lui avait foncé dessus. Loin d'être l'attaque tranche dans le gras qu'il pensait, c'était plutôt une attaque kamikaze. Jean-Baptiste s'était approché trop vite, pas moyen de l'attaquer; La seule chose à faire, c'était de se défendre, et c'est ce qu'il fit. Assez rapide pour mettre sa peau de glace sur son visage avant de se faire atteindre par Jean-Baptiste, il ne put malheureusement pas la faire permuter sur son ventre lorsque le coup l'atteins. Ayant déjà touché terre, il ne fit que de reculer de deux pas sous le choc, et prit un peu de distance pour reprendre son souffle, coupé. Il détestait utiliser la peau de glace sur son visage, car les cheveux se trouvaient à chaque fois pris dans la protection de glace, devenant durs, cassants. Quand il la dissipait, il avait toujours d'énormes mèches de cheveux en moins, et il avait l'air encore plus sauvage qu'avant.


C'est pour cette raison qu'il dissipa sa peau de glace, laissant sa crinière rousse revenir à son état normal sans dégâts. En parlant de crinière rousse, la seconde avait disparu du champ de bataille. Tommy. Il avait fuit. Raphaël chercha du regard des traces de sa fuite, et vit des empreintes de pas laissées dans le sable alentour, traces qui allaient vers les habitations réparties comme celles des favelas de Rio. S'il le suivait, ce serait donc un combat en intérieur assuré. Ici, c'était contre J-B, et en extérieur, terrain propice à toutes les cabrioles de son adversaire. Être en intérieur réduirait sérieusement sa marge de manœuvre et permettrait aussi de traquer Tommy. Il avait pris sa décision.


Par contre, son adversaire lui bloquait la route. Raphaël devait le contourner pour arriver dans les habitations. Courant vers son adversaire, il s'apprêtait à utiliser une technique qu'il avait déjà utilisé contre celui qui était son maître d'armes et ami, Oraz. Chef des armées du Royaume des glaces, il lui avait fait passé une épreuve pour tester ses capacités. C'était au dernier stade qu'il avait réussi à atteindre qu'il avait utilisé cette technique. Il jeta son poignard droit sur son adversaire, ne visant pas vraiment un endroit précis. Ce n'était que la première partie de la manœuvre. La seconde était bien plus fantasque et improbable. Plantant son épée dans le sol devant lui, Raphaël la fit grandir à son maximum, le propulsant dans les airs, volant littéralement au-dessus de son adversaire, il se réceptionna en douceur en plantant son épée dans le sol, ce qui amorti la chute. Continuant sa route à toute vitesse en ne prenant pas en compte Jean-Baptiste, il sauta à travers la première fenêtre, roulant sur le sol et dévalant des escaliers qui menaient vers un sous-sol peu éclairé. Restait à savoir qui de Tommy ou de Jean-Baptiste le débusquera en premier.
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Tommy Fawl
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MessageSujet: Re: Beat Box Beat Box - Page 2 EmptyVen 6 Mar 2015 - 10:00
Au départ j'avais eu l'impression, en m'élançant dans les ruelles, avoir droit à des maisons bien organisés et bien rangés. J'avais tout faux. C'est un véritable dédale avec des maisons qui partent dans tous les sens et des ruelles qui en font tout autant. Des escaliers permettent de passer de niveaux d'habitations en niveaux d'habitations. Sachant très bien que l'un de mes adversaires est capable de volé il me parait ridicule de prendre trop de hauteur et je décide donc de ne pas monter plus haut que le premier palier  d'habitation. En continuant de courir, pour mettre de la distance entre moi et eux, je rentre au hasard dans l'une des maisons. Là je me calme et ralentie le pas pour ne pas me faire voir ni même entendre. Mon t-shirt entaillé est rapidement retiré . Une première partie est déchiré pour virer un minimum de sang qui me gêne et a coulé le long de ma peau. Le reste je l'arrache en essayant d'en faire une à deux bandes aussi longues que possible. On est à Dreamland ce n'est pas les maladies où quoi que ce soit qui me gênent et me forcent à bander ma plaie c'est simplement que je me sens comme dans un jeux-vidéo. Ça ne me viendrait pas à l'idée de m'attaquer à un boss ou une adversaire alors que je n'ai pas tous mes HP. Une popo et c'est reparti. Ici c'est pareil.
Les bandelettes que je viens de découper font rapidement le tour de mon torse pour couvrir la coupure et limiter les dégâts.
Je montais les escaliers de la maison où je me trouvais en faisant gaffe aux fenêtres et au bruit que je pouvais faire si quoi que ce soit tombais et à quel point cela pourrait me mettre dans la merde. Dans une armoire je trouve une veste en cuir plutôt épaisse, mais sans doute pas assez pour bloquer la lame du rouquin, juste ce qu'il faut pour l'empêcher de trancher la peau immédiatement.
Dans un brainstroming incessant je tente de trouver une façon de passer à l'attaque sans tomber directement nez à nez avec une lame givré ou un coup de pied volant.
Impossible. Pas d'idée. N'importe qu'elle idée germe dans mon crâne me semble rapidement stupide et inenvisageable.

Le mégaphone qui avait lancé la partie se fit entendre une nouvelle fois et résonna entre les habitations. Ce qui doit être la voix du présentateur se fît entendre.
- Pour le plaisir de nos chères spectateur, les participants ont l'ordre de se mettre à chanter à tue-tête. Enfreindre la règle provoquerait une votre disqualification immédiate. Cet ordre prend fin dans une minute. Que le décompte commence !
"Ho putain de merde" est là seule phrase qui me traverse l'esprit. Je m'approche rapidement de la fenêtre et aperçois le décompte affiché dans le ciel. Sans réfléchir je me met à chanter.


- Yoh-ohohoh Yoh-ohoh-oh,
Yoh-ohohoh Yoh-ohoh-oh,
Yoh-ohohoh Yoh-ohoh-oh,
Yoh-ohohoh Yoh-ohoh-oh,

Je m'en vais de bon matin,
Livrer le bon rhum de Binks.
Les vagues dansent et je chevauche,
Les flots au gré du vent…



En chantant le premier truc qui me traverse l'esprit, pas moyen de ne pas se faire repérer en chantant comme ça. Fuir ne m'apporte rien, mais je ne vois pas quoi faire d'autre, je prends la fenêtre pour monter sur le toit et me met à courir dans la direction opposé à la place que j'ai quitté il y a peu.


…Alors que je prends le large,
Le soleil entame sa course
Et les oiseaux dessinent des cercles,
Dans le ciel en chantant !...



J'aurais voulue rajouter un couplet rapportant la débilité de cette règle mais je suis en manque d'inspiration sur le moment…
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MessageSujet: Re: Beat Box Beat Box - Page 2 EmptySam 14 Mar 2015 - 11:57
Pour le plaisir de nos chers spectateurs, les participants ont l'ordre de se mettre à chanter à tue-tête. Enfreindre la règle provoquerait votre disqualification immédiate. Cet ordre prend fin dans une minute. Que le décompte commence !

Oh ... Pourquoi pas, après tout ?
Je m'éclaircis la gorge, en fouillant dans ma mémoire un chant quelconque. Le seul qui me vient n'est pas vraiment adapté, mais au moins je le connais en entier, et il remettra un peu de rythme dans mes mouvements.

Petit retour en arrière. Après mon assaut, que Raphaël avait encaissé encore une fois avec sa peau de givre, nous avions tous deux pris d'un commun accord une pause, face à face à quelques mètres l'un de l'autre. Mon torse m'élançait, traçant une angoissante ligne de feu entre de mon sternum jusqu'à mon omoplate droite. Un muscle intercostal, apparemment. Pas d'organes touchés, pas de sang dans les poumons, ou la gorge. Le saignement n'était pas abondant, mais soutenu. Je sentais que ma chemise s 'imbibait doucement, les gouttes qui coulaient sur mes abdominaux et perlaient sur mon nombril, laissant une traînée poisseuse.
Ses épées me posaient un réel problème. Des lames face à mon corps nu. Ma facilité à les dévier faisaient cependant germer en moi un réflexion sur leur nature, qui induisaient leurs défauts. Elle étaient de glace, tranchantes, mais très légère. La glace ne possède pas la densité du métal, pas même celle de l'eau liquide. Le complexe cristallin apportait certes un cohésion et un résistance à la structure, mais elles devaient pouvoir être cassée. Un léger craquement avait accompagné chacune de mes frappes sur elles.
Tout cela était bien beau, mais encore fallait-il pouvoir m'approcher de Raphaël sans que ses lames viennent taillader ma chair. Ma dernière offensive me donnait la marche à suivre, mais pouvais-je tenir un rythme si soutenu dans mon combat ? Et ne pourrait-il pas simplement refaire deux autres lames si ces dernières se brisaient ?

Il fonça soudain vers moi. J'étais toujours attentif, et me préparais à l’accueillir. Mais il lança sa plus petite lame, droit sur moi. L'esquiver ne fut pas difficile, mais je me retrouvais dans une mauvaise posture face à lui. La suite m'étonna franchement. Se servant de sa lame fantasque comme d'un perche, il se propulsa en l'air, tandis qu'elle s'allongeait brièvement, et atterris derrière moi, avant de continuer sa route.
Le voir en l'air me donna envie d'aller le cueillir, mais je retins mes instincts belliqueux, attendant la suite.
Il se contenta de fuir, à la suite de l'autre roux, peut-être pour le chercher. J'avais vu ce qui m'intéressait. Il renouvelait la glace de son épée, pouvait changer sa taille, mais il créait bien cette glace, ce n'était pas un artefact. Sa glace n'était pas infini, à moi de le mettre à court !

C'est en consolidant ma détermination que je lançais les premières paroles de "the wild rover", une chanson à boire.

"I've been a wild rover, for many's a year ..."

Je prenais mes appuis, me concentrais, appelant mon aura toujours présente, refaisant corps avec elle, reprenant une synchronisation adéquate pour la suite des événements.

"And I spent all mi' money on whiskey and beer"

Prenant de l'altitude, je jetais des regards en contrebas, à la recherche de l'un de mes adversaires.

"But now I'm returning with gold in great store"
"And I never will play The Wild Rover no more."
"And it's no, nay never
No nay never no more
Will I play The Wild Rover
No, never, no more"


Rien pour le moment, mais je ne perdais pas espoir, loin de là. Au contraire, chanter et se battre aurais été un peu trop hardi à mon goût.

"I went into an Ale House I used to frequent"
...


[HRP : je tape les paroles de mémoire, alors c'est pas forcément juste, mais tant pis ^^' : HRP]
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Raphaël Graypath
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MessageSujet: Re: Beat Box Beat Box - Page 2 EmptyDim 15 Mar 2015 - 20:41

S'asseyant sur une chaise, Raphaël prit le temps de souffler. Errer sans but dans les bâtiments ne servirait à rien, si ce n'était à se perdre. Mieux valait attendre dans cette cave qu'un des gars viennent que de s'éreinter à chercher pendant des heures. La pièce était plutôt vétuste; les murs marrons tirants sur le gris étaient nus et seules deux étagères de bois venaient casser l'uniformité des parois. Le sol était poussiéreux, carrelés de dalles de la même couleur que les murs. Même mes espace entre les dalles étaient remplis de sable de la même couleur que le matériau de construction, le tout formant une espèce d'uniformité confortable. Commençant à tapoter un air de musique sur la table, Raphaël n'eut à attendre que quelques secondes pour qu'un nouvel élément perturbateur fisse irruption.

*Pour le plaisir de nos chers spectateurs, les participants ont l'ordre de se mettre à chanter à tue-tête. Enfreindre la règle provoquerait votre disqualification immédiate. Cet ordre prend fin dans une minute. Que le décompte commence !*
"Disqualification immédiate?" C'est vrai ça, comment auraient-ils pu être disqualifiés? On les aurait sorti de l'aire de combat? Juste par curiosité, il aurait été capable de rester dans son mutisme juste pour voir. Mais la part de lui qui voulait combattre était lus grande que sa curiosité. Il se mit donc à apposer les paroles sur l'air qu'il tapotait sur la table.

"Somebody once told me the world is gonna roll me
I ain't the sharpest tool in the shed
She was looking kind of dumb with her finger and her thumb
In the shape of an L on her forehead


Well, the years start coming and they don't stop coming
Fed to the rules and I hit the ground running
Didn't make sense not to live for fun
Your brain gets smart but your head gets dumb


So much to do, so much to see
So what's wrong with taking the back streets?
You'll never know if you don't go
You'll never shine if you don't glow"

Intensification du rythme, voix plus forte. Si quelqu'un était dans le coin, il aurait entendu un gars quasiment en train de screamer façon heavy metal une chanson passée à la fin du dessin animé Shrek. Drôle de mix, mais Raphaël n'était pas à ça près après avoir entonné le générique de Oui-oui sur un fond de Behemoth.

"Hey, now, you're an All Star get your game on, go play
Hey, now, you're a Rock Star get the show on get paid
And all that glitters is gold
Only shooting stars break the mold


It's a cool place and they say it gets colder
You're bundled up now but wait 'til you get older
But the media men beg to differ
Judging by the hole in the satellite picture


The ice we skate is getting pretty thin
The water's getting warm so you might as well swim
My world's on fire. How about yours?
That's the way I like it and I'll never get bored."

Premières quintes de toux. Heureusement que le refrain était terminé, il allait pouvoir reposer un peu sa voix. Après tout, il n'avait pas l'habitude de chanter à la façon d'un Jason Butler ou autres Jake Luhrs. Après tout, ça a peut-être l'air simple de crier comme ça à tue-tête, mais encore faut-il bien le faire et réussir à faire tenir ses cordes vocales, ce qui demandait pas mal d'entrainement. En tout cas, plus d'entrainement que n'en avait Raphaël pour ces choses là. Il continua de chanter cette chanson, alternant les phases de chants clairs lors des complets avec du scream pur lors des refrains. un drôle de mélange, mais un mélange écoutable. 


Secoué par une enième quinte de toux, Raphaël termina enfin la chanson de plus de trois minutes. Mais est-ce que l'organisateur avait dit de s'arrêter après? Non. Alors Raphaël remis le couvert et débuta une nouvelle interprétation d'un genre nouveau, à savoir le générique de Dragon Ball Z version métal. Si personne ne venait, il risquait de faire le tour de son répertoire et finir avec une voix cassée...
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Tommy Fawl
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MessageSujet: Re: Beat Box Beat Box - Page 2 EmptyVen 20 Mar 2015 - 12:05
Toujours en chantant je m'arrête de courir pour regarder derrière moi et voir où en sont les deux autres. Le rouquin n'est toujours pas visible, mais par contre je vois flotter au-dessus des toits l'autre, Jean-Baptiste il me semble. Lui aussi est en train de chanter et à l'air de chercher quelque chose ou quelqu'un. J'imagine que l'épéiste l'a laissé en plan au milieu du combat. Il doit surement être partie à ma recherche, ou en tout cas c'est la réponse la plus logique qui me vient à l'esprit.

- Adieu port de ma jeunesse,
Adieu mon village natale.
Chante avec moi quelques couplets,
Le navire met les voiles.


Le compte à rebours affiché je ne sais où doit être terminé, une sonnerie de buzzeur retentit, annonçant la fin de la minute chanté. Je n'ai pas eu le temps de finir ma chanson et je ne sais pas si J-B m'a vu ou entendu, mais du haut de mon toit du premier niveau d'habitation je prends de l'élan et saute sur le balcon de l'une des maison du niveau supérieur. L'enchevêtrement de maison est tel que la différence de hauteur entre les deux est minime.

Arrivé sur mon promontoire je donne un coup de pied la porte fenêtre pour pouvoir entrer à l'intérieur de la bâtisse, le bruit qui en résulte résonne dans la ruelle. Je me tourne une dernière fois vers la ruelle, lèves les yeux vers J-B, siffles aussi fort que possible pour m'assurer d'attirer son attention puis je passe le pas de la fenêtre à présent ouverte. Me voilà dans une grande pièce dont je n'arrive pas à déterminer l'utilité. Très spacieuse, mais avec aucun meuble, ni décoration et pourtant ne semble pas le moins du monde en travaux. Bref je vais pas m'étendre sur le sujet, on est dans un cube destiné à combattre pas à tourner un épisode de D&co.

Il serait mieux pour moi que le bruit de la fenêtre et coup de sifflet que j'ai donné attirent J-B jusqu'à moi plutôt que le rouquin et sa glace qui m'empêchent d'agir. Le premier est sûrement fort avec sa capacité à léviter au-dessus du sol, mais en intérieur cette faculté n'a pas grand intérêt et je m'en sortirais peut-être mieux face à lui. C'est à cette pensée que me vient une idée... Raphaël et ses lames sont un gros problème pour moi, donc ils le sont peut-être aussi pour J-B. Si on se met à deux il y a moyen que l'on puisse faire quelque chose... nous nous battrons ensuite.

En attendant l'arrivée de superman je me place au centre de la pièce les bras croisé. Je cherche une réplique à lui sortir pour qu'il n'est pas envie de me sauter à la gorge dès son entrée dans la maison. Je sais finalement quoi dire lorsqu'il arrivera.

- Temps-mort ! J'ai une proposition à te faire !

En espérant avoir réussi à attirer son attention je lui expliquerai mon idée d'alliance. Si ce n'est pas le cas je serais prêt à le recevoir et si finalement je n'ai pas attiré son attention du tout je chercherais un nouveau plan.
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MessageSujet: Re: Beat Box Beat Box - Page 2 EmptySam 28 Mar 2015 - 10:21
La minute chantante était passée, et avec elle mon début d'épuisement. J'avais repris mon souffle, réinvesti totalement mon corps. Mon souffle était régulier, mes membres détendus, malgré l'effort que je faisais pour rester en l'air. Impossible cependant d'ignorer ma blessure, qui, sans me faire réellement souffrir, me gênait d'une cuisante manière. Le fait de m'être fait toucher me cuisait à lui seul, avec le recul. Raphaël n'était pas plus fort que moi, et quand bien même j'aurais pu ne pas être effleuré par ses lames ! Mes erreurs de jugement m'avaient coûté ...
Quelque chose attira mon attention. Un sifflement, en contrebas.
Baissant les yeux, je pus voir Tommy, les yeux levé sur moi, qui s'engouffra derechef dans une bâtisse.

"Que comptes-tu accomplir ?"

Je perdais mon altitude doucement, réfléchissant à cette invite pour le moins suspecte. Je ne pensais pas avoir un désavantage particulier en terrain exigu, au vu de ma mobilité, mais Tommy avait manifestement quelque chose en tête, pour se faire connaître de si cavalière manière. Voulait-il pouvoir m'affronter comme il le souhaitait, plutôt que se faire débusquer par surprise ? Ou étaient-ils deux à m'attendre, prêt à me défaire ?
Le combat à trois avait cette subtilité; une alliance pouvait changer tout le cours de l'affrontement, comme une trahison. Avoir deux ennemis à gérer est une chose bien complexe, en avoir un seul, tout devient plus simple, et par là même accessible. Les niveaux de réflexion s'en voyaient totalement rabaissés. A y penser, avoir deux adversaires au lieu d'un seul me plaisait, me donnait un challenge de plus à relever. D'autant que mon pouvoir, à mes yeux, me permettait aisément de me tirer d'un encerclement, et de jouer avec mes deux opposants, à défaut de pouvoir les blesser rapidement.

En entrant par le fenêtre brisée, je vis Tommy, debout au milieu de la pièce, d'un dénuement complet. Il était bras croisés, et visiblement seul, à moins de servir d'appât. Détail important, son attitude était dépourvue d'agressivité.

"Temps-mort ! J'ai une proposition à te faire !"

"Une proposition, vraiment ? Que comptes-tu faire ? Une alliance douteuse, un pacte de non-agression, ou une autre ruse du genre ?"

J'avais répondu du tac au tac, en posant mes pieds nus sur le sol blanc, me tenant à quelques mètres de lui. Mon visage restait d'acier, mes yeux braqués sur lui, attentif au moindre de ses mouvements. Je le laissais exposer sa "proposition". Je dois dire, sans fausse modestie, que je m'y attendais, puisque j'avais une intention similaire. Les lames de Raphaël étaient un problème, plus que la brume de Tommy. Je me sentais parfaitement capable de vaincre les deux, mais l'étais-je ? Me surestimer était la pire chose possible dans un combat comme celui-ci. Si j'avais fait plus attention, je ne serais pas avec une blessure en train de sécher sur le torse.
Tommy, lui, avait tout l'air d'être un irréfléchi. Impétueux, mais pas suicidaire, en somme. Je devais cependant admettre que son aide, aussi peu fiable et trompeuse soit-elle, n'était pas de refus. La traîtrise ne m'attirait pas, me répugnait même, mais je restais ouvert à toute opportunité.
J'ouvrais donc les bras, montrant mes deux mains, qui jusqu'à présent se trouvaient dans mon dos, dans une position de faux repos.

"Très bien, notre priorité est donc Raphaël. Tu as ma confiance pour le faire tomber en premier. En revanche, un mouvement déplacé, et tout rompt. Je ne me laisserais pas gruger si facilement."
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Raphaël Graypath
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MessageSujet: Re: Beat Box Beat Box - Page 2 EmptyVen 15 Mai 2015 - 22:21
"Ils en mettent du temps à arriver quand même" pensa Raphaël qui commençait presque à s'endormir sur sa chaise. restait à savoir si un voyageur pouvait dormir à Dreamland. Et si oui, ce qu'il se passerait. Un espèce de remake d'Inception, ou rien peut-être. Il était tellement habitué à dormir et arpenter Dreamland qu'il en avait presque oublié que pour d'autres, le sommeil n'est qu'une série de blackouts entrecoupés de flashs plus ou clairs et cohérents.

Au terme d'une courte délibération, Raphaël finit par conclure que se lever de là et partir chercher Jean-Baptiste et Tommy était la meilleure solution. Même s'il avait décidé du contraire une vingtaine de minutes auparavant. Enfin bon, il n'était pas à une contradiction près. Il réajuste sa cape, s'étira légèrement pour bannir les dernières traces de torpeur qui subsistaient dans son corps et commença à déambuler dans les couloirs. Et fût vite obligé de se rendre compte qu'il était perdu.

Perdu... Ce n'était pas qu'il avait un mauvais sens de l'orientation, mais plutôt que toutes les salles se ressemblaient. Et marcher aléatoirement dans le simili dédale souterrain n'était pas la meilleure des solutions. Mais ce fût tout de même celle qu'il choisit. Et il se perdit encore, comme s'il avait déclenché un effet boule de neige à cause de ses mauvaises décisions. La pointe de son épée raclant le sol, il finit par se rendre compte qu'il tournait en rond. Plus qu'un rond, c'était en fait une figure géométrique indescriptible qui fût tracée sur le sol. Ce ne fût qu'au bout de dix minutes lors desquelles il essaya de quitter ce souterrain qu'il finit enfin par y arriver.

A la sortie, le même environnement, vide, poussiéreux, terne. Pas de bruit notable, si ce n'était le vent qui s'engouffrait dans diverses fenêtres et portes dans un sifflement caractéristique. Tout d'un coup, un larsène, puis une voix. Une voix d'homme. Pas le présentateur;

"-Bonjour, bonsoir amis des combats. Mon nom est Kraig eeeeeeet j'ai pris possession du poste de contrôle. Le présentateur? Mort. On entendit un léger soupir d'agonie et un craquement. Bon, il ne l'était pas tout à fait. Maintenant oui. Alors, alors... Où en étais-je? Ah oui, le poste de contrôle. J'ai décidé qu'on allait un peu s'amuser. On adore s'amuser ici non? Bon, je n'entends pas vraiment vos réponses mais on s'en fout puisque c'est moi qui commande. Mmh... Ce bouton là peut-être?"

Le ciel se couvrit, de la pluie commença à tomber dans les cubes de combats. "
Non, non... Ah, ça! Guerriers mécaniques. Enfin, c'est ce que dit l'étiquette." La pluie continua de tomber, et des crissements commencèrent à se faire entendre dans l'aire de combat. "Bonne chance!" Un rire se fit entendre, et le larsène qui était resté en fond pendant son intervention disparu. Le mur à côté de Raphaël éclata.


Guerriers mécaniques:
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Tommy Fawl
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MessageSujet: Re: Beat Box Beat Box - Page 2 EmptyLun 18 Mai 2015 - 11:55
Il est étrange de devoir et d'avoir l'impression qu'il faut faire confiance à quelqu'un que tu auras à démonter plus tard et qui va peut-être te planter quand tu t'y attendra le moins. Jean-Baptiste a accepté pour ma plus grande chance ma proposition d'alliance à l'encontre de l'autre sabreur. Nous sommes ressortis d'un commun accord, de la pièce où j'avais fait rentrer mon nouvel acolyte pour discuter.

J'aurais voulu remonter sur le toit et bénéficier de la hauteur pour discerner plus facilement notre ennemi, mais le saut est trop long pour moi.

- Je propose que tu prennes de l'altitude et que tu me couvre en cherchant si tu le vois de là-haut. Moi je retourne dans la ruelle voir si il n'est pas dans l'une des maisons. Tu me gardes dans ton champ de vision si tu peux.

Cette disposition devrait dans un premier temps lui montrer que je lui fait confiance en lui confiant mes arrières. Mais on va aussi couvrir plus de terrain comme ça et mieux réagir si on le débusque. J'attends des suggestions, des commentaires ou mes des objections de sa part avant de m'approcher du balcon et sauter la rambarde. Les deux ou trois mètres qui me séparent du sol ne sont pas un problème dans ce monde, mais ma plaie en est un. Ma chute est courte, mais ma main gauche a juste le temps de se placer sur ma plaie pour empêcher que mes mouvements ne l'aggrave.

Je me met à déambuler dans les ruelles en regardant par les fenêtres et en levant les yeux vers les toits. Rien du tout pendant une dizaine de minutes qui me paraissent extrêmement longues avec le stress de me retrouver avec un sabre sous la gorge au détour d'une rue. C'est le microphone du présentateur qui me fait sursauter en grésillant avant d'émettre une voix qui n'est pas la même que celle qui a ouvert les hostilités et à mis en place une RALC qui m'a forcé à chanter. Le nouveau présentateur semble être, ou se fait passer pour un fouteur de merde qui vient d'achever son prédécesseur pour prendre le contrôle de la régie.

Tout en parlant près de son micro, cet emmerdeur fait pleuvoir sur nous, rendant le ciel bien gris avant de presser un nouveau bouton. Robots géants ou je ne sais quoi et à peine annonce-t-il les avoir envoyé, le mur de l'une des maisons à proximité de moi explose. Un robot de deux mètres cinquante en sort, sa cuirasse imitant l'armure d'un chevalier plus que corpulent. La masse qu'il tient, vient de percuter le mur et se relève lentement alors que ses jambes s'actionnent alors que sa tête vient de pivoter, des diodes rouges représentant des yeux se fixent sur moi.

Cloud passe autour de mon poing en grossissant. Il y'a cinq mètres entre nous quand la machine se prépare à abattre sa masse tout en continuant d'avancer vers moi. D'un bond j'évite le coup puissant qui creuse un trou dans le sol, forçant le sol à prendre la forme de l'arme. Sautant vers l'arrière, je prends appui sur une jambe et m'élance vers l'avant. Un pied sur la masse, l'autre sur son poing fermé, je continu sur son bras avant de sauter au-dessus de ses épaules. Mon coup de poing part, l'arcus s'allonge à la verticale sur la tête du robot, le piston de nuage forçant sur les jointures métalliques du craque qui semble enfoncé entre les larges épaules du géant. Des grésillements se font entendre pendant une fraction de secondes puis la tête reprend se place, se redresse et ce tas de ferraille me fait déjà face alors que je pensais me retrouver derrière lui après ma première attaque.
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MessageSujet: Re: Beat Box Beat Box - Page 2 EmptyDim 24 Mai 2015 - 11:27
Gardant des yeux, tranquille mais sur le qui-vive, Tommy dans mon champ de vision périphérique, nous sortîmes tous les deux. Accord ou pas, je préférais l'avoir à l'oeil, et éviter de me faire avoir tel le dernier des idiots. Cela m'était déjà arrivé une fois; amplement suffisant. Je le détaillais des pieds à la tête, plus attentivement que la dernière fois.

De taille moyenne, si moyenne qu'elle en était peu commune, à mon regard. Mince, mais pas maigre et sec, comme je pouvais l'être. Simplement sans rondeur, les membres déliés, longs. Rien de spécial dans sa démarche, il me semblait être un honnête jeune homme, sans plus. Ses cheveux, teints d'un rouge un rien sombre, étaient assez amusant, mais rien de disgracieux. De là à dire que cela lui allait bien, il n'y avait qu'un pas que, ne connaissant pas sa couleur naturelle, je ne ferais pas. Sans doute d'un brun assez commun, si l'on se fie à ses sourcils. Ses traits étaient plutôt fins, réguliers. Rien de bien transcendant en somme. Flottait avec lui ce qui semblait bien être un petit nuage, tranquille et le suivant partout. Quand il combattait, c'était donc ce suiveur vaporeux qui lui donnait ses capacités, à en croire mes souvenirs récents. Qu'il ai tête dans les nuages, si j'ose dire, en revanche, était plus certain.

Je ne pus m'empêcher de sourire quand il prit la parole, me suggérant ce que j'aurais fait de toute manière. J'hésitais à lui faire remarquer, mais me retins. Cela n'apporterait rien de bon à notre relation naissante et quelque peu tendue. Je tenais sagement ma langue, ne fis aucun éclat particulier. Je me contentais bien moins théâtralement de décoller, après avoir pris quelques grandes inspirations.

Baissant les yeux, je le vois sauter du balcon sur lequel nous nous tenions, parfait symétrique de ma trajectoire. Je ne pourrais le garder à l’œil éternellement. En ais-je besoin, d'ailleurs ? Il ne fis pas vraiment attention à moi. Une marque de confiance, ou d’insouciance ? Probablement les deux, vu comme il s'était jeté sur la lame de Raphaël ... Mieux que rien, je suppose, pour moi surtout. Je n'aurais pas à craindre de lui quelque coup tordu. Prenant encore de la hauteur, je scrutais les environs.

Un horrible bruit résonna soudain, emplissant tout l'espace du cube géant dans lequel nous nous trouvions. Je plissais un peu les traits, écoutant le nouveau message. Je m'attendais à je ne sais quel ordre stupide, comme la chanson, mais non, enfin si, mais différemment. Je ne sais quel attentat aux commandes de ce Royaume, ou parte de Royaume ? Intéressant. Celui qui nous parlait avait une voix traînante, aux accents badins, trop pour ne pas être dangereux. Je m'interrogeais derechef sur une quelconque appartenance de cet individu (Créature ou Voyageur, d'ailleurs ?) à je ne sais quel groupe, institution, organisation. J'étais, nous étions, dans un complexe plus ou moins médiatisé, si j'avais bien compris les quelques interventions de ce qui semblait être un présentateur. Je savais que les bio-caméras truffaient tout Dreamland, rapportant leurs informations à un Royaume de l'information et de l'administration. Cependant, tout cela ne me paraissait pas y appartenir. Que ce soit un endroit éphémère, comme il y en avait chaque nuit, ou autre chose, je ne pouvais le dire, ni même décemment le supposer.

Mon enthousiasme un peu soudain pour les tenants et aboutissants de ma nuit fut douché par une pluie tout aussi soudaine, merci aux manipulations hasardeuses de ce "Kraig". J'essuyais stoïquement la drache, debout dans les airs, en offrant brièvement mon visage aux gouttes. Elles me relaxaient, détendaient les petits nœuds dans mon front, entre mes yeux, ruisselant sur mes yeux en même temps que les larmes qui sourdaient de mon orbite droite, aussi sensible ici que quand j'étais éveillé. La fraîcheur de cette eau me remis quelque peu dans mon corps, avide de l'utiliser à nouveau. Parfaitement synchronisé, l'usurpateur aux relents blasés eu la brillante idée de nous envoyer ... des guerriers mécaniques ?

Je me secouais, chassant les gouttes qui perlaient dans mes cheveux et sur mes pommettes, alors que la pluie continuait. Des androïdes ? Sous la pluie, pourquoi pas, oui. Enfin, s'ils y résistent bien, autrement ils risqueraient de tourner court. Un choc sourd se répercuta dans les rues en contrebas, suivi d'un autre. Métal contre béton. Eux ne tombaient pas du ciel, mais sortaient de je ne sais quel cache prévue dans ce qui, malgré les apparences, n'était qu'un décors pour nous faire combattre.

"Dommage pour vous, je ne tombe pas du ciel non plus."

En me murmurant cela, j'étais bien sur de moi. Hors de question d'aller frotter ma chair tendre à des robots qualifiés de "guerrier". Que je sois bien plus fort que dans ma vie éveillée, sans doute; qu'ils soient peut-être plus faible que je ne l'imaginais, peut-être. Mais autant ne pas prendre plus de risques. J'avais arrêté de saigner, c'était déjà une très bonne chose. Puis, pourquoi me frotter à ce qui grouiller en bas ? J'avais toute la hauteur nécessaire pour voir venir, littéralement. Je m'engageais dans une ascension verticale, avec pour but de trouver le bout de ce cube, et voir un peu de quoi il en retournait.
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MessageSujet: Re: Beat Box Beat Box - Page 2 EmptyJeu 30 Juil 2015 - 18:43


Un golem de métal, un combattant déjà fatigué et rien de plus. Autant dire que si le combat était une partie de poker, il serait parti avec une paire de deux. Pourtant, il n'avait pas vraiment de mal à esquiver ses coups, c'était déjà bien. Mais de là à réussir à l'attaquer, on en était loin. C'est donc en utilisant la technique millénaire de l'esquive que Raphaël survivait pour l'instant. Un coup de masse entraînant une esquive, pour finir dos au mur avec à peine assez de temps pour réussir à faire une roulade hasardeuse et se mettre momentanément à l'abri du danger.

Lorsque le colosse recommença à attaquer, Raphaël essaya de s'agripper à son bras après qu'il ait attaqué pour couvrir la distance le séparant de sa cible. Ses doigts cherchèrent une jointure, une aspérité, une prise quelconque mais ne se refermèrent que sur une cuirasse lisse et mouillée, le faisant glisser au sol. Roulant sur le côté pour ne pas se faire écraser, et couru pour se mettre à l'abri dans une maison. Un maigre abri dont un des murs fût fracassé quelques secondes plus tard. Se débrouillant pour ne pas se faire écraser par des décombres, il continua à fuir dans les rues, jusqu'à semer le robot qui semblait être incapable de courir, même si Raphaël devait faire deux pas pour égaler la distance que son adversaire faisait en un seul.

De plus, son adversaire semblait plus intelligent qu'un bête automate, ce qui, même si cela semblait être une mauvaise chose, aidait grandement Raphaël qui devait combattre seul. Car qui disait intelligent disait aussi vulnérable à un piège. Montant sur un toit pour avoir une meilleure vue et situer son adversaire, Raphaël vit en premier un autre adversaire que le sien. J-B et Tommy se battaient aussi contre un robot. 

Puis Raphaël situa son adversaire qui s'approchait. S'il n'avait pas eu le temps de mettre un piège en place, le combat qui se déroulait proche de lui était assez pour qu'il puisse tirer parti de la situation. Sautant du toit, il arriva devant son adversaire, qu'il appela Bob. Ça lui allait bien Bob. Attendant que Bob se rapproche encore plus, il commença à trottiner, faisant en sorte qu'il ne couvre pas la distance entre eux. 

Et Raphaël déboucha sur la rue au bout de laquelle ses adversaires se battaient. Courant vers Bob, il esquiva son coup de masse et arriva à s'accrocher à son épaule lorsqu'il se releva. Poussant sur ses muscles, il réussit à se hisser sur ses épaules et dégrafa sa cape. Il la noua autour du coup de Bob, s'empressant de le faire avant que son énorme main n'arrive à le décrocher de là. Comme ceci, il arrivait à l'empêcher de voir. Sautant, on plutôt glissant du haut de Bob, Raphaël se releva et commença à courir vers l'autre robot qu'il baptisa Paul, car cela lui allait bien.

Bob l'avait suivi, guidé par les cris de Raphaël. Cris qui couvraient aussi les bruits de pas de Paul. Maintenant, Bob était à quelques mètres de Paul, et Raphaël continuait à crier. Paul n'avait pas réagi, pensant peut-être que Bob pouvait s'occuper d'un fou qui s’époumonait. Grossière erreur, car Bob qui ne voyait rien agitait sa masse dans tout les sens pour essayer de frapper Raphaël. Les maison alentours en firent les frais, mais la plus grosse cible fût Paul qui, trahi par son ami à présent aveugle se prit un coup de masse dans le dos, abîmant bien sa cuirasse qui fût trouée dans un horrible bruit de métal. Raphaël quitta vite la scène, se jetant dans une maison. Paul n'était pas mort, mais bien abîmé. Et la cape de Raphaël, rattrapée avant sa fuite, était tombée du visage boudiné de Bob.


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Tommy Fawl
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MessageSujet: Re: Beat Box Beat Box - Page 2 EmptyVen 7 Aoû 2015 - 20:35
Le premier échange a été rapide, mais instructif car j'ai pus noter quelques détails sur cet automate géant : Des mouvements rapide malgré un corps bizarrement articuleé et il n'est pas si grand que ce qui m'avait semblé au premier abord. Une autre chose que j'ai remarqué c'est qu ' apparemment mon "équipier" ne va pas intervenir ou alors il met le temps. Toujours est-il que je dois continuer l'affrontement sous cette pluie battante qui va rendre difficile la prise d'appuis. Mais pas le temps de traîner sur mes réflexions alors qu'un adversaire comme lui me fait face. Par un temps pareil mon attaque la plus efficace serait la Lenticularis qui me permettrait de le cour circuiter la pluie aidant. Sauf que je ne me sens pas vraiment de résister à trois coups venant de ce tas de ferraille surtout avec mon autre blessure qui a arrêté de saigner, c'est déjà ca. Pas d'autre choix que l'arcus même si sur un coup ne va pas infliger énormément de dommage à une telle carcasse métallique.

J'évite un coup d'épée qui brise le sol en deux. Un simple pas chassé suffit à cela et pendant qu'il ressort sa lame du sol je passe derrière lui à la recherche d'une fragilité de sa cuirasse. Rien d'intéressant à signaler alors qu'il se remet face à moi à nouveau près à attaquer. C'est à ce moment q'un autre bruit de métal en mouvement et de destruction retenti entre les maisons, n'annoncant rien de bon. Une attaque circulaire cette fois avec une lame qui tranche à l'horizontale et que j'évite en basculant sur le côté pour enchaîner par une roulade. Pendant que je me redresse et que mon adversaire sans âme prépare son prochain coups j'observe ce qui est en train de nous arriver dessud. Un second robot qui pourchasse un mec plutôt grand aux cheveux rouges, sûrement l'autre sabreur de glace. Ce dernier se met à gueuler pour énerver le robot semble -t-il, drôle d'idée mais bon... la vue de la masse que ce second robot balance à bout de bras me fait comprendre le plan. J'évite encore deux coups de mon adversaire pour laisser le temps au nouveaux arrivants de s'approche.

Les cris et les bruits de pas assez proches à mon goût je tourne les talons et prend mes jambes à mon cou, ne sachant pas ce que le choc entre les robots peut donner. Le bruit indique que l'un des deux androids vient de se faire exploser, ce que je peux confirmer en regardant derrière moi. Même si il n'est pas hors circuit il est bien amoché, par contre je ne vois plus l' épéiste qui s'est volatilisé. Vu la situation je lui aurais bien proposé une trêve le temps qu'on règle le problème de prise de contrôle du cube qui nous tiens emprisonné, ici mais je préfèrerais demander son avis à Jean-Baptiste avant ça. Peut-être n'ai pas pas échangé de coups avec lui, mais avec Raphaël c'est une autre histoire, ma plaie peut en témoigner aussi j'aurais un peu de mal à lui faire confiance.

N'étant pas retombé sur un nouvel automate j'imagine qu'il doit en popper autant qu'il y a de combattants d'ailleurs je n'ai pas vu le dernier larron depuis un moment. Pour prendre de la hauter je prends appuie sur une poubelle pour escalader un muré et sauter sur un balcon. En quelques bonds et bonnes prises je suis au troisième étage et n'ais plus qu'à monter sur le toit. La pluie rafraîchi l'atmosphère, mais m'empêche de regarder loin pour trouver mon camarade et comme pour exaucer mon veux la voix du terroriste prend à nouveau la parole.

- Bon la pluie me saoule je ne vois pas bien ce qui se passe. *BIP* Là c'est mieux.

Les nuages ne sont plus que ciel bleu alors que la pluie cesse, mais le micro est toujours.

- D'ailleurs, je trouve ce décor un peu à chier pas vous ? Qu'est ce qu'on a là ? Aire glacière... Trop nul... Jungle... trop de feuilles... Vallée de la mort ? Ouai ! Ça c'est cool ! *BIP*

Le toit sous mes pieds disparu au même moment que toutes les maisons. Je tombes d'un mètre et me fais rattraper par un bloc de pierre en effet des colonnes de pierres éparses ont remplacé la ville. Le sol n'est plus qu'une plaine de cailloux, de sable et de poussière couleur ocre. Sur les murs du cubes sont apparu des falaises qui semblent aller jusqu'au sommet de notre prison hightech
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MessageSujet: Re: Beat Box Beat Box - Page 2 EmptyMer 12 Aoû 2015 - 20:27
De nombreux fracas résonnaient en contrebas, se répercutant dans les rues de la ville factice. Les deux que j'avais combattu devaient être aux prises avec les androïdes tombés sur eux. Donc la pluie n'était pas un gros problème pour les machines à tuer envoyées pour pimenter le spectacle que nous étions. Qu'ils étaient, plutôt. J'avais quitté l'action. Je me sentais complètement étranger à cette mascarade, plus encore qu'avant. Autant je l'avais accepté, autant à présent il n'était plus question que d'y mettre fin.

Ce changement subit dans ma manière de voir les choses me mettait quelque peu mal à l'aise. Non pas que je n'y étais pas habitué. Mon seuil de tolérance était assez bas, et toujours changeant. J'évitais la plupart du temps ce genre de situations contraignantes, et m’accommodaient de celles qui s'imposaient à moi. Ici, à Dreamland, je ne supportais que trop peu la contrainte. Comme si ma liberté recherchée souffrait de la moindre occultation. Rien ne devait se mettre sur la route physique et spirituelle que je me traçais laborieusement. C'était très présomptueux, arrogant même, égocentrique, ridicule. Mais c'était ce que j'avais choisi, dans la mesure de ma nuance.

Cette situation m'énervait. L'implication que j'y avais mis tout d'abord m'agaçait au plus haut point, malgré le court recul dont je disposais. Je me fichais bien de savoir ce qui allait arriver à ce Tommy, finalement, il m'avait l'air stupide, mais pas assez pour se tuer. Il s'en sortirait, comme l'autre, Raphaël. Moi, j'allais sortir. Rien cependant ne laissait entrevoir le début d'une échappatoire. Alors que j'arrivais vers la partie supérieure de l'énorme cube, rien ne venait troubler sa lisse paroi. J'allais manifestement devoir la scruter très attentivement, de près. Je m'en rapprochais, alors que la voix retentit de nouveau.

Elle m'irrita de suite. Néanmoins, la pluie s'arrêta sur son ordre, dissipant les nuages qui me masquaient le plafond. Je fonçais vers, ne faisant pas attention aux bruits pour le moins étranges qui résonnèrent en contrebas. Il changeait le décors, apparemment. Pourquoi pas. Toujours est-il qu'à présent j'avais au dessus des yeux la paroi.

Lisse, elle semblait faite d'une matière analogue à du plexiglas, si ce n'est qu'elle reproduisait un ciel de par les couleurs. Un écran plutôt, même, un écran qui s'étendait dans tout le cube. Mais les androïdes n'avaient pas pu passer à travers sans ouvertures. Je la parcourais, des yeux et des mains. Je tombais sur des fentes, d'une dizaine de centimètres de long sur deux de large, qui laissaient entrevoir ce qui avait fait tomber la pluie, peut-être. Ils étaient à intervalle irrégulier, et je devinais de la pulpe des doigts, aux légères rainures entre les espaces les plus grands, que ceux que je voyais ne s'étaient pas refermés. Tout était certes mécanisé et centralisé à un poste de commande où siégeait un imbécile au putsch récent, mais tout n'allait pas pour le mieux. Regardant plus loin, je vis que certaines cellules de l'écran étaient mortes, et restaient d'un noir mat et vide. Des rayures étaient également visibles.

"C'est étrange ... Je pensais que les choses à Dreamland ne vieillissaient pas d'une manière si logique."

Si tout cela était soumis à des lois qui se rapprochaient de ce que je connaissais, j'avais vraiment une chance de trouver une issue. Je continuais ma recherche, plus attentif et confiant. Le temps ne me parut pas très long, mais cependant je finis par trouver quelque chose. Une rainure, bien distincte, formait une sorte de trappe. Me restait maintenant le souci de l'ouverture ...
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Tommy Fawl
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MessageSujet: Re: Beat Box Beat Box - Page 2 EmptyVen 27 Mai 2016 - 13:36
Le problème du changement de décor n’est pas seulement la désorientation… C’est surtout que je n’ai plus aucun endroit où me cacher alors que deux pseudo-méca ont décidés que mon heure était venue. Pas le temps de niaiser comme dirait l’autre. Je me laisse glisser le long du rocher sur lequel j’ai atterris et remet pied à terre. Les rochers sont de toutes tailles et de toutes formes, souvent très dreamlandiennent selon moi… Des formes de parapluies, un semblant de mâchoire inférieure… Des choses sympas, mais pas très intéressantes dans tous les cas. Les deux points positifs sont qu’il ne pleut plus et que je peux voir toutes les extrémités de ce « cube de combat ».

Dans le ciel j’aperçois le voyageur volant proche du plafond qui paraît concentré sur quelque chose. A cette distance impossible de discuter ou de demander de l’aide. Je suis tout seul face à deux êtres mécaniques assoiffés de sang… Le mien entre autre…

Cette pensée me traverse à peine l’esprit qu’une lame percute à mi-hauteur le rocher duquel je viens de descendre. Le fer tranche la pierre sur une bonne moitié de cette dernière et le sommet vole en éclat alors que le colosse fait levier avec son épée pour la récupérer. Les morceaux attirés par la gravité comme toute chose ont décidés que leur piste d’atterrissage serait la même que moi. Ce qui est mon top départ pour me remettre dans l’affrontement que je venais de quitter. Un bond sur le côté sans réfléchir et je me retrouve nez à la cuirasse du premier colosse qui abat sa masse dans le vide. Conservant mon élan je me jette entre ses jambes puis prend la direction du sabreur articulé.

Placé entre ces deux colosses je peux réitérer mon esquive précédente et les obliger à s’attaquer entre eux. Les deux armes sont à nouveau en l’air, mais une seule s’abaisse. C’est la masse qui percute le sol une nouvelle fois et que je peux éviter d’un bond arrière suivi d’un en avant pour éviter un coup de poing du second. Mon aller-retour me fait sauter sur la masse qui reprend de la hauteur et me permet de passer derrière le grand sabreur au bras levé. Je me rattrape in extremis sur le col de son armure et passe la main entre le casque et le torse de structure métallique. Il se tourne pour essayer de me chopper quand Cloud se place autour de mes doigts. Sans crier gare l’Arcus prend forme et se gonfle, emplissant complètement l’intérieur de l’armure en bloquant les mécanismes de l’engin.

C’est très la fixation pendant une fraction de seconde, le colosse ne bouge plus un pouce, moi je veux être sûr que cela reste ainsi et le dernier semble se demander ce qui arrive à son partenaire. Puis je relâche ma prise et retombe au sol pour faire face à ce dernier adversaire. Je ne peux remarquer qu’une seule chose, c’est son flanc gauche et son bras gauche qui ont été tranché tout à l’heure dans la ruelle. Pas besoin de réitérer mon bond derrière la stature imposante. Je m’élance au moment où il sort de sa torpeur et fait un mouvement circulaire du buste et fait voler sa masse à l’horizontale. En pliant les genoux j’évite l’attaque et bondit lorsqu’il relève le bras pour armer à nouveau. Je plonge bras dans la profonde faille créé précédemment et Cloud reprend à nouveau de sa taille imposante bloquant une nouvelle fois rouages et autre systèmes mécaniques inconnues.

Plutôt conforté dans ma réussite je sens la fierté me monter aux oreilles. Je redescend sur le sol et ma capuche habituel prend place sur ma tête pendant que je prends une grande inspiration.

- JE NE SAIS PAS QUI TU ES, NI CE QUE TU VEUX, MAIS D’UNE, IL VA T’EN FALLOIR PLUS POUR ME STOPPER ET DEUX, SI JE TE TROUVE, JE T’ÉCLATES !

Mes poumons me disent d’aller me faire foutre après cette trop longue tirade à haut volume et j’ai de grandes difficultés à retenir mon envie de tousser. Mais cette démonstration d’assurance va, je l’espère, motiver notre geôlier à se focus sur moi et laisser du temps à Jean-Baptiste. Et ce dernier ne m’oubliera pas je l’espère…
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MessageSujet: Re: Beat Box Beat Box - Page 2 EmptyLun 21 Nov 2016 - 1:55
La réaction de ce nouveau directeur des animations ne se fait pas attendre. Un géant fait son apparition. Une carcasse d'une bonne vingtaine de mètres de muscle toute maigre qui a le regard pointé vers moi. Un pagne pour le protéger des courants d'air suffit à l'habiller alors qu'il se prépare à se mettre en mouvement. Il pousse un rugissement terrible et fait un pas vers moi avant de se mettre à genoux et de mettre sa tête à ma hauteur. Une haleine à réveiller un mort, un regard qui ne respire pas l'intelligence et un sourire qui déborde autant d'amusements que de bave. Après une grande inspiration tout bascule.

L'air devient souffle, se transformant rapidement en un torrent de force à l'odeur étrange. Mes appuies s'alignent, ma jambe gauche passe derrière  la droite et se temps pour devenir un pilier. Je m'appuie sur elle sans retenue alors que la droite se plie pour me rapprocher du sol et que mes épaules se tournent dans le même alignement. Mes cheveux se rabattent en arrière, plus aucun ne me tombe devant les yeux. Ceux-ci que je n' arrive pas à ouvrir d'ailleurs. Et alors que je sent mes pieds glisser au sol de plus en plus rapidement, le géant cesse tout à coup de souffler.

En ré-ouvrant les yeux pour observer les mouvements de cette chose, surement créée de toutes pièces, mais tout ce que j'aperçois c'est la paume de sa mains. Une surface qui fait ma taille et arrive à toute allure en contact avec moi, ne me laissant qu'une fraction de seconde pour placer mes bras en protection en les pliant devant moi. Ce qui bien entendu ne sert à rien. La gravité me semble tout à coups avoir été modifié car le vol plané que je suis en train de vivre me paraît durer près d'une minute… Avant que je ne m'écrase contre un mur du cube. Le choc me tétanise complètement les muscles et me sonne plusieurs secondes, laissant le temps à mon tortionnaire le loisir de réduire la distance qu'il a mis entre nous. Je me redresse face au mur pour l'utiliser comme appuie et en profiter pour voir admirer un renfoncement dans le mur dû à l'impact et remplie de fissures. Je visualise Cloud au bout de mon bras pour qu'il y prenne la forme arcus mais rien ne se passe.

Je tourne la tête du mur, et je plisse les yeux pour voir le nuage venir vers moi à toute allure en dépaçant le géant. Je ne savais pas, jusqu'à lors, que Cloud et moi pouvions être séparés par une aussi grande distance. J'ai quelques secondes de répit avant que le géant soit à ma hauteur ou même que Cloud ne revienne à moi. J'en profite pour scruter les hauteur de ce gigantesque terrain de boxe et ne vois plus trace de J-B. Fais chier ! Vive la coopération dans ce monde de brutes !

Cloud arrive enfin, suivi de très près par un saut du géant ,ou plutôt devrais-je dire par un plongeon, les deux mains en avant pour m'attraper. Je tente le tout pour le tout en attendant le plus tard possible et en me collant au mur. Au dernier moment je pose mon pied sur la légère pente du mur qu'a créé mon impact contre se dernier et y prend appuie pour sauter au dessus des mains de mon assaillant. La violence du choc est effrayante étant donné le bruit qu'il provoque.La parois ne supporte pas l'impact et laisse les deux mains du géant la traverser jusqu'au coude. Je touche le sol pour rebondir et passer par dessus son bras, non sans éviter de peux un coup de mâchoire qu'il rate de peu.

Je pivote sur mes pieds et retourne en courant vers le mur alors que le géant sort ses bras du mur. Le bras gauche est ressorti et la main se pose au sol pour servir d'appuie et extirper la seconde. A quelques mètres du trou je jette mes pieds vers l'avant, pliant la plus proche du sol pour glisser et sortir de ce gigantesque cube. Je garde Cloud au poing prêt à s'étendre au cas où une créature vorace aurait décider de ne pas me laisser partir. Et cela me sauve la vie.

Ici c'est le grand air ! Le vide m'appelle et c'est une très grande chute qui commence, à peine un mètre et la main tente de m'attraper au vol. Un doigt sert d'appuie à Cloud qui me propulse vers l'arrière en profitant aussi du mouvement de la créature. C'est un vol plané vers l'inconnu qui m'appelle jusqu'à ce que sans que je m'en rende compte j'arrive sur le dessus d'un autre cube similaire au mien. Ils semblent être numérotés comme des studios Hollywoodiens. Ne sachant pas comment descendre et ne voyant pas le sol en dessous je décide de rester ici en espérant n'attirer l'attention de personne. Avec une petite sieste la fin de la nuit devrait arriver vite, mon envie de combattre c'est évaporé en affrontant un génat. Mais en ne bougeant pas je verrais peut-être sortir J-B de notre terrain de jeu pour lui toucher deux mots sur sa façon d'aider les gens. Il y a cependant de grandes chances pour qu'il soit déjà loin.
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