| | | Live and Let Die Hard (Pv Lena) |  |
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 Lena SkyeVoyageur Expérimenté Carte d'identitéEssence de Vie: 180Renommée: 445Honneur: -85 | | Sujet: Re: Live and Let Die Hard (Pv Lena) Lun 25 Aoû 2014 - 11:44 | | Bon, d’accord, elle s’était léééégèrement trompée dans ses estimations. Non, ce grand type tout fin n’avait rien d’un faible, et le bâton n’était clairement pour lui qu’un complément à la technique de combat avancée qu’il avait développée pour palier à l’apparente faiblesse que son corps tendait à laisser déceler par ses adversaires. Merde, Lena détestait les types comme lui dont les capacités allaient à l’encontre des constatations premières que l’on pouvait faire en l’observant. Oooooh oui, ce type l’énervait même sans qu’il ait prononcé le moindre mot. Sa présence la faisait chier, son pouvoir la faisait chier, sa force la faisait chier. Elle avait des envies de meurtre. Sauf que la gueule en sang et des douleurs lancinantes dans les côtes, il y avait mieux pour lancer un assaut contre un ennemi plus fort que soi. Ils avaient tout de même pour eux la force du nombre, à deux contre un ils devaient bien pouvoir trouver une faiblesse, trouver le moment opportun pour prendre leur adversaire par surprise et le désarmer ! Encore fallait-il qu’ils parviennent à se coordonner un minimum, ce qui était bien la chose la plus difficile à réaliser quand les deux partenaires improvisés n’avaient pas encore eu réellement l’occasion de collaborer en combat. Niveau stratégique c’était pas le top. Et puis elle n’avait pas complètement cerné le pouvoir de son acolyte ; apparemment, il pouvait contrôler la taille de son marteau, mais était-ce tout ce qu’il pouvait en faire ? Il y avait sûrement autre chose, mais dans le cas présent, elle n’avait pas réellement le temps de faire la causette tactique pendant qu’un type tentait de leur fracasser le crâne.
Putain fallait toujours se battre dans ce monde quoi… Alors oui, des fois on disait d’elle qu’elle était une bourrine, le genre à se battre en permanence pour régler ses problèmes. Mais qui dans ces circonstances ne deviendrait pas psychopathe à force d’avoir des emmerdes et d’être mêlé tous les jours aux pires complots sans rien avoir fait pour ? Au mauvais endroit au mauvais moment hein ? Va te faire foutre principe de tafiole ! A Dreamland, on parlait plutôt de la chance d’être au bon endroit au bon moment ; les mauvais moments c’était le quotidien, les mauvais endroits c’était partout. On pouvait s’estimer heureux quand un monstre ne vous tombait pas dessus ou qu’un quelconque pseudo génie du mal décide de conquérir un bâtiment lambda pour assouvir sa soif de conquête après avoir lu deux comics à la mode. Allez tous vous faire voir. Finalement, même le boulot de merde qu’on voulait lui confier pour « assister » les inspecteurs lui paraissait une occupation fantastique tant tout ce qui lui arrivait ces derniers mois était un enchaînement de situations toutes plus invraisemblables et dérangeantes pour un être humain. Et cette vision, cette vision.. Elle ne parvenait pas à se retirer les images de la tête, entre le tueur qu’elle poursuivait qui enlevait doucement son masque, et surtout tous ses camarades de justice à terre, mourants, encore plus Ethan coupé en deux… Elle eut le cœur serré et manqua de vomir une seconde fois rien qu’à cette idée.
Il fallait régler son compte à ce type au plus vite avant qu’il ne les atteigne de nouveau avec son pouvoir et ne les empêche de riposter. Car à l’instant où l’on subissait la vision donnée par son artefact, il était impossible de s’en défaire et notre esprit devenait incapable de réfléchir à la réalité ; Le moindre coup porté par ce bâton déconcentrait totalement l’adversaire qui ne pouvait que subir l’assaut de ce type, qui se contentait d’achever des personnes incapables de se défendre face à lui. Il n’avait au final développé son style de combat que pour éviter d’être pris par surprise par un adversaire capable d’éviter son artefact et suffisamment intelligent pour tenter de l’en débarrasser, limitant finalement sa force en combat. Car bien que doté d’excellents réflexes et d’un corps suffisamment souple pour lui permettre des mouvements rapides qui le rendaient capable d’écraser en terme de capacités pures les petits voyageurs inférieurs, mais ne soutenaient en réalité pas la comparaison avec un adversaire du même niveau. Enfin, ce point-là, Lena l’ignorait bien évidemment. Elle avait encore du mal à cerner l’apport de force que procurait Dreamland selon le niveau du voyageur, ne parvenant même pas estimer pour elle-même la différence – elle ignorait qu’en réalité à son niveau cette dernière était minime – en revanche, un point intéressant était qu’il avait totalement oublié la présence du blondin qui restait derrière après avoir pris un premier coup, le grand voyageur ayant apparemment l’intention d’achever la jeune femme avant qu’elle n’en fasse plus ; réduire le combat à un un contre un détruirait les chances de survie de l’équipe.
Profitant de l’occasion bien top belle donnée par leur adversaire, le gamin amorça un assaut, frappant le visage de leur ennemi d’un grand coup de marteau agrandi, ce qui le fit reculer sous la surprise et l’étourdissement provoqué par ce coup soudain, et tenta de lui écraser la main d’un second coup pour lui faire lâcher son bâton, mais le grand avait bien anticipé la deuxième attaque et d’une roulade, évita l’assaut et eut le temps de se rétablir pour gratifier le gamin d’un bon coup dans les côtes ; sauf que ce dernier n’avait bien entendu pas prévu de se laisser faire, et avait sans réfléchir agrippé l’arme de son adversaire, qui le frappa aussi fort qu’il put pour le forcer à lâcher prise, sans faire vaciller le blondin qui répondit par un coup de marteau avant d’être atteint, ce qui fit lâcher son arme au voyageur, qui recula de plusieurs pas tandis que le petit s’écroula, emporté par la vision qu’on lui imposait. Il avait cependant eu le temps de donner le signal à Lena qui ne prit même pas le temps de mesurer le pour et le contre, et balança une note de feu dans le dos de leur ennemi qui poussa un hurlement de douleur à l’instant où il prit la petite explosion de plein fouet, puis Lena lui explosa son violon dans la tempe pour l’étourdir de nouveau avant de l’agripper de toutes ses forces en l’entourant de ses bras. L’autre se débattait comme un diable, essayant de se dégager de la prise de la manieuse, mais les chocs à répétition qu’il avait subis directement en pleine tête perturbaient relativement ses sens, flouant sa vision et ses réflexes.
« Je le tiens, finis-le !! Vite je ne vais pas tenir longtemps ! »
Elle disait vrai ; malgré la position de faiblesse dans laquelle il se trouvait actuellement, leur ennemi aurait tôt fait de se rétablir, et il n’aurait alors aucun mal à se défaire de la prise de la jeune femme. Il serait alors peu probable qu’il leur laisse une autre chance de le mettre à terre. Il fallait que le blondin agisse immédiatement, et en finisse avant que le grand voyageur ne les achève tous les deux….
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Surnom : Le Chaos
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 Lucien SandmanMaraudeur des rêves Carte d'identitéEssence de Vie: 180Renommée: 1132Honneur: -260 | | Sujet: Re: Live and Let Die Hard (Pv Lena) Jeu 4 Déc 2014 - 14:51 | | Du coup, il lui éclata le crâne. Il leva son marteau dans un geste brusque et l’abattit pile sur la tête adverse qui fut fendue d’abord. Pour plus de sécurité, il réitéra le processus et répandit sa cervelle un peu partout. Ce dernier coup acheva donc leur ennemi qui finit par disparaître dans un nuage de fumée succinct. De confusion, Lucien relâcha alors son arme et la laissa tremper dans le sang adverse avant de lui-même s’étaler une minute sur le sol. Il n’était pas particulièrement fatigué ou quoi que ce soit, mais sa tête tournait après l’étrange vision qu’il avait eue. En fait, il n’avait rien compris à celle-ci et ne cherchait même pas à l’interpréter. Mais l’expérience d’un rêve dans le rêve avait en elle-même de quoi déstabiliser un peu son esprit déjà dérangé. Une fois sa tête secouée et souffle reprit, il poussa un étrange son, comme s’il s’était ébroué ou quelque chose comme ça. Il lui fallut alors un moment pour remettre ses idées en place et retrouver les raisons de sa présence ici, ainsi que ses objectifs actuels : à savoir la prise d’otage et tout le reste. De fait, lorsque la fille lui avait ordonné de frapper au plus tôt, il n’avait pas hésité une seule seconde, cela avait l’air particulièrement urgent et il avait une arme sous la main. Cependant, sur le moment, il n’avait même pas su pourquoi il frappait, ni vraiment qui d’ailleurs. C’était juste ce qu’il fallait faire sur le moment et cela entrait dans ses capacités. Il ne réalisa même pas qu’en cet instant, on aurait probablement pu lui demander de tuer un proche qu’il n’aurait pas réagi autrement. Il songea simplement, à l’issue de la rapide introspection pour replacer ses priorités dans l’ordre, qu’ils venaient d’éliminer un ennemi de plus. Ne restait plus qu’à trouver les autres, ou à trouver un moyen de vraiment couper le courant dans cet hôpital. Il restait encore une histoire de bombe quelque part, sans parler des otages. Le fait était aussi, qu’ils ignoraient combien d’ennemis étaient encore en vie dans ce bâtiment.
Il finit donc par se relever et par reprendre son marteau, sans même chercher à l’essuyer. Il sourit à sa camarade, celle à qui il laissait toutes les décisions, afin de lui montrer qu’il allait bien, mais aussi pour l’interroger sur son propre état, au cas où celui-ci serait précaire. Néanmoins, le fait était qu’ils avaient vaincu et qu’à part quelques images dérangeantes introduites dans leurs esprits, ils allaient bien. Le bâton de l’ennemi, artefact magique, était toujours là, à leurs pieds. Il se garda cependant bien d’y toucher. Peut-être le maître de ce dernier était-il exempt des visions, mais la véritable question était de savoir si le ramasser le premier ferait de l’un d’eux le maître de l’objet ou s’il n’y avait pas une épreuve perturbante à passer pour mériter ce droit. Il n’avait pas la moindre envie de prendre le risque, d’autant qu’il avait déjà une arme bien pratique en main. En revanche, en faisant le tour de cette pièce à présent éclairée, il se rendit compte qu’ils étaient seuls et surtout, qu’il n’y avait jamais eu qu’une issue : celle par laquelle ils étaient entrés. Ce qui signifiait clairement qu’ils n’avaient pas d’autre choix de reprendre cet escalier de béton froid pour rejoindre les couloirs. A moins bien sûr, que sa camarade n’estime préférable de rester parfaitement immobile jusqu’à leur réveil dans cette salle sans intérêt. Dans ce cas, il aurait probablement considéré l’idée de l’abandonner sur place. Aussi, prenant une initiative qui n’en était pas vraiment une, il se dirigea vers l’escalier. Et en même temps, il se mit à parler.
« Bon, on a coupé le courant maintenant, les flics devraient venir en trombe non ? » suggéra-t-il, sachant très bien que ce ne serait probablement pas le cas.
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En réalité, la police du quartier était tout entière occupée à débattre. Finalement, le signal avait-il était donné ou non. Sachant que l’hôpital fonctionnait à présent sur ses générateurs de secours, ne devait-on pas considérer que, techniquement, le courant avait été coupé ? Après tout, on avait fait ce qu’ils avaient demandé, et il y avait ici un paquet de héros qui estimaient que le temps était venu de briller un peu dans le scénario et de s’octroyer au moins un petit rôle dans ce cross over dantesque. Jack Bauer, chef des opérations – premier arrivé, premier servi – finit par trancher la question : ils interviendraient, mais sans entrer dans le bâtiment. N’y avait-il pas quelqu’un dans cette stupide cohorte de voitures lumineuses, quelqu’un pour fabriquer une bombe IEM ou un truc comme ça, capable de faire sauter les générateurs de secours ?
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Quant à Lucien et Lena, leur ballade n’eut guère à aller bien loin pour faire une nouvelle rencontre. A peine sortis de la salle aux disjoncteurs que gardait le type au bâton, ils étaient tombés sur quelqu’un autre. Il y avait là, à une dizaine de mètre d’eux, un autre personnage intriguant. Un chauve qui frisait la cinquantaine et qui était vêtu d’un t-shirt sale ainsi que d’un gilet plein de poches. Ce qui intrigua surtout le jeune contrôleur du chaos, c’était la quantité impressionnante de couteaux qu’il avait à la ceinture. Il avait le look de l’aventurier expérimenté, du baroudeur qu’on aurait suivi sans crainte à travers une jungle tropicale pour chasser le sanglier. Il les regarda un instant, l’air méfiant et eux-mêmes le toisèrent en se demandant bien ce qu’il faisait là. Puis, soudain, il leva une main en signe d’apaisement.
« Attendez ! » lança-t-il. « Vous n’êtes pas avec eux, n’est-ce pas ? »
Lucien haussa un sourcils : qui ça eux ? Il y avait combien de camps dans ce script de seconde zone ?
« Je ne suis pas un terroriste. » expliqua alors l’homme en s’approchant prudemment d’un pas. « Mon nom est John Locke, je suis de ce royaume. Je viens de la série Lost. J’étais juste allé voir mon ami, le docteur Sheppard, Jack Sheppard. Depuis que ça a commencé, j’essaie de le retrouver et d’éviter ces salauds, j’ai un de leur talkie-walkie et… »
Sandman fit une moue suspicieuse. Il fronça les sourcils, comme pour mieux voir ce type qui les prenait peut-être un peu facilement pour des aides. Mais ce qu’il essayait vraiment de déterminer, c’était si oui ou non, il disait la vérité. John Locke ? De la série Lost ? Peut-être bien après tout. Mais lui-même n’avait jamais vraiment été friand de la série en question – en fait il avait simplement refusé de voir ne serait-ce que le premier épisode histoire de ne pas céder au phénomène de mode. Il se tourna alors vers sa partenaire, l’air de demander si elle pouvait corroborer la version de ce type aux couteaux.
En même temps, il fallait bien dire, Terry O’Quinn jouait très bien son rôle. |
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