Martini
aka. Mallow Crest

Personnage.

• Nom : Martini • Surnom(s) : Mallow Crest • Âge : 23 ans • Nationalité, origine(s) : Dreamland, Carnaval Garbage • Pouvoir et description : Une agilité déconcertante et une vitesse hallucinante. Les arlequins disposent d'un armement au corps à corps redoutable composé d’un sabre plus ou moins court, d’un pistolet à disques-de-mort et du fameux tube ou Baiser des Arlequins, marque de leur Troupe. Fixé au poignet, le tube projette un invisible filament qui transperce armure et chair puis se déroule à l'intérieur de la cible pour le réduire à l'état de pulpe informe en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Aussi, les membres de la Troupe disposent tous d’une véloce motojet capable de couvrir de grandes distances en moins de rien. Malheureusement pour Martini, la Bibliothèque Interdite l’a châtié pour une année. Il se trouve donc dépossédé de son mortel équipement. Seul son sabre est resté à sa hanche et il a l’interdiction formelle de faire usage d’une autre arme. Le désespoir lui serre la gorge et lui tord le ventre tous les matins. Le manque de répétitions et de représentation est une véritable torture pour l’Arlequin qu’il est et son efficacité au combat en pâtit grandement.

Description Physique.

Tout chez Martini inspire souplesse et précision du geste. Grand, élancé, la musculature sèche, il porte invariablement son manteau mauve d’Arlequin, ses chaussures pointues, et son masque-casque à crête.

Et quelle crête ! Une crête d’envergure, d’un mauve flamboyant, fièrement dressée à sa cime. Son masque vénitien affiche une bouche rieuse et un regard abyssal. Il recouvre ses tempes et le haut de son crâne dans un alliage aux magnifiques reflets cuivrés aussi léger que solide. Les masques des Arlequins sont de véritables pièces d’orfèvre et celui-ci ne déroge pas à la règle. Aussi, par pure coquetterie, Martini porte une longue écharpe blanche formant deux traînes qui flottent allègrement dans les airs au gré des ses mouvements. A dextre puisque gaucher, il porte toujours son sabre court à lame courbée.

Même quand il est lancé à pleine vitesse, ses gestes ne semblent jamais précipités, d’une fluidité absolue. Martini bouge comme la chimère formée d’un rapace et d’un félin, aérien et gracile. Quand il marche, il est sur du velours, déroulant la plante de ses pieds dans son intégralité, les appuis légers mais sûrs. Quand il parle, sa voix oscille entre nasillarde et éraillée. Son débit alterne entre celui d’une mitraillette et d’un saxophone baryton, insistant sur l’essentiel et abrégeant l’accessoire.

Caractère.

Martini est un joueur invétéré, il choisira toujours l’option la plus amusante au sacrifice de la performance ou de l’efficacité. Par ailleurs, il peut se révéler très honorable, laissant à son adversaire blessé le temps de récupérer si ces blessures proviennent de morsures étrangères. Cela dit, Martini ne fait aucun cas de l’âge ou du sexe de sa cible. Si une fillette de 5 ans est désignée par les Scribes, il en fera son affaire sans renâcler. L’important pour lui, c’est que la petite voyageuse ou son entourage lui donne un minimum de fil à retordre.

Sa sensibilité est pourtant extrême, simplement, ses leviers émotionnels ne se situent pas aux même endroits que le commun des mortels du monde réel. Par exemple, il peut pleurer devant une boule de glace écrasée sur le pavé qui aurait chuté accidentellement de son cornet gaufré. Comme tous ses confrères, c’est un solitaire, entraîné pour des missions en complète autonomie, mais c’est toujours avec enthousiasme qu’il retrouve la Troupe pour une représentation pyrothéâtrale au coeur de Carnaval Garbage !

Comme de juste, notre homme est un assassin, mais les Arlequins ne font pas la moindre différence entre les arts du spectacle et du meurtre (érigé en art chez eux donc). Martini tue comme il joue sur les planches et joue comme il pourfend un voyageur, avec élégance et passion.

Histoire.

La Bibliothèque Interdite a écrit:

La Bibliothèque Interdite paraît plus vaste qu’elle ne l’est en réalité, car tortueuse et parfois sans issues, dotée de nombreuses portes dérobées, ornée de tableaux hypnotiques clairs-obscurs et d’immense miroirs magnétiques. Elle est régie par les Scribes du Damier, eux-même sous l’autorité du Grand Damier, sage parmi les sages, capable d’interpréter les rêves et les cauchemars avec une profonde acuité.

Au centre de l’édifice trône le Prime Avatar, une artefact très ancien formé de plusieurs masques, capable de polariser les énergies de ses utilisateurs. Pour l’essentiel, les créatures sont générées spontanément par Dreamland dont la démographie est tributaire du sommeil des hommes. Le Prime Avatar permet de soustraire ces rêves et cauchemars au monde de Dreamland et autorise ses utilisateurs à les assembler pour créer des créatures avec plus ou moins de contrôle. C’est ainsi que sont générés les Arlequins, gardiens de la Bibliothèque Interdite, créatures d’ombre et de lumière.

Les Scribes passent toute leur existence à l’intérieur de l’édifice à retranscrire sur le papier les cauchemars que livre le Prime Avatar. Ils peuvent observer le monde à travers les masques enchantés des Arlequins mais leur seul véritable divertissement tient dans les spectacles que monte la Troupe. Le Grand Damier lui sort régulièrement pour prendre le pouls de Dreamland.

Les Arlequins sont à la fois des gardiens et des exécuteurs mandatés par le Grand Damier et ses Scribes. La Bibliothèque Interdite considère les voyageurs comme la première menace et se veut résolument pro-dreamland.

Généré au coeur de la Bibliothèque Interdite, Martini se construisit au sein de la Troupe des Arlequins, un groupe fermé, gardien de milliers d’ouvrages retranscrivant les plus terribles cauchemars de l’humanité. Longtemps, Martini resta confiné aux murs de la Bibliothèque, répétant inlassablement les chorégraphies, les gestes, les mots qui feraient de lui un aussi bon assassin que comédien. Il lut beaucoup aussi, s’imprégnant de la noirceur des résidents du monde réel, de leurs frustrations, de leurs sombres désirs. Il comprit pourquoi la Loi voyageur était nécessaire, et si elle ne suffisait pas, pourquoi les siens étaient indispensables à Dreamland.

Et puis un jour, on lui ouvrit les grande portes, car voilà qu’il était prêt pour sa première représentation en public. Cet épisode le marqua pour le restant de son existence. Ce fût magique, flamboyant ! Le public fut conquis et il sentit qu’il avait sa part de ce succès. Sur scène, c’est lui qui tua le voyageur qu’on avait neutralisé et costumé pour l’occasion. Tous les spectateurs crurent à un fantastique dernier acte et personne ne put voir le sang s’écouler derrière le rideau abaissé. C’est toujours ainsi qu’un Arlequin atteint sa maturité. A son premier spectacle, il doit réduire en fumée son premier voyageur.

Le lendemain, notre jeune gardien de la Bibliothèque Interdite reçut son armement et sa motojet avec la bénédiction du Grand Damier. Il serait Mallow Crest. Sa première cible lui fut désignée et il quitta l’édifice sacré, la démarche chaloupée, sifflotant volontiers. Un peu plus tard il fonçait à vive allure sur sa motojet, imprenable, rigolard. Bientôt il arriva en vue du camp de Kevin, ce petit chef de guerre venu du monde réel pour fonder son propre royaume, un voyageur abjecte et formidablement dénué de charisme.

Martini alias Mallow Crest l’égorgea facilement, les guerriers de la garde étaient bien payés mais servaient leur maître sans conviction. Il pénétra sous sa tente comme une ombre alors que Kevin dévorait un plat de viande farci aux bonbons et ne perdit pas une seconde pour lui ouvrir la gorge. Le petit roitelet éliminé, il avait le choix : rentrer immédiatement à la Bibliothèque ou parcourir Dreamland en attendant que sa motojet émette le signal de rappel pour répéter la prochaine représentation. Il opta pour la seconde option.

Cinq ans plus tard, alors que Mallow Crest pouvait se targuer d’une certaine expérience du monde, il commit l’erreur de sa vie. Il tua un être aux oreilles pointue. Si un Arlequin est attaqué par des créatures de Dreamland, il doit usé de toute sa technique pour se tirer d’affaire sans tuer un seul résident. Malheureusement pour lui, il faillit à l’exercice et infligea des blessures mortelles à l’un d’entre-eux. L’embuscade tendue par ces pro-voyageurs était si périlleuse que ses réflexes prirent le pas sur sa maîtrise.

Le Grand Damier le châtia donc pour un an. Durant cette période, Martini devrait parcourir le monde pour méditer son geste et se racheter aux yeux des siens. Il quitta la Bibliothèque Interdite en pleurant silencieusement et abondamment sous son masque.

Post Rp.

« Toutes leurs guerres sont joyeuses et toutes les chansons sont tristes. »

Lorsqu’il se consacre à l’art du meurtre, un Arlequin opère seul la plupart du temps. Mais il arrive qu’un événement important nécessite la mobilisation d’une centaine d’entre-eux, c’est à dire les trois quarts des gardiens de la Bibliothèque Interdite. Au sein de la Troupe, on appelle cela une Grande Répétition. Ce fut le cas lors d’un affrontement d’envergure contre Force Voyageur, 3 ans après le baptême de Martini, 2 ans avant son châtiment.

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Statut Quo alignait des centaines de combattants face aux voyageurs. Parmi ces voyageurs, Hercule de la Marjorie, ennemi mortel du Grand Damier comptant parmi les piliers de l’armée de Rocco. La Troupe s’était mobilisée gratuitement pour venir prêter main forte au Statut Quo. Lorsque les motojets surgirent, Hercule s’exclama :

« Putain des Arlequins ! Les pouvoirs déflecteurs et boucliers, vous m’les marquez à la culotte ! Ces salopards projettent des filaments invisibles mortels. Les répulseurs, essayez de les garder à distance, ils ne sont efficaces qu’au corps à corps. COMPRIS ?! Ne les sous-estimez pas, cette clique est une vraie plaie ! »

Hercule maudissait le Statut Quo. Ceux-là s’étaient trouvé des alliés de choix sur ce coup.

Poignet dans le coin et tête dans le guidon, Mallow Crest se rapprochait de l’ennemi à une vitesse ahurissante. Les réflexes à vif, il contraignait sa motojet à la limite de la dislocation pour infléchir sa trajectoire et esquiver les tirs adverses. Flot de sensations ! Feu d’artifice de pouvoirs plus terrifiants les uns que les autres. Ceux qui s’affrontaient ici étaient des voyageurs de première classe et jamais Martini n’avait vu périr autant des siens, pulvérisés dans l’explosion de leurs engins avant même d’avoir pu dégainer leurs sabres ou faire siffler leurs pistolets. Martini pleurait et riait, criait hilare ou désespéré, les émotions opposées le submergeaient et son corps sécrétait une couleur puis une autre en l’espace de quelques secondes. Mais lorsqu’il arriva au contact, son esprit se recentra tout à fait. Allégresse et joie balayèrent tout le reste et l’habitèrent complètement, son corps irradiant un joyeux chant funèbre.

Le hurlement des disques-de-mort. Dans sa pirouette, Mallow Crest emporta deux voyageurs. Il posa un pied à terre et se propulsa dans les airs, la trajectoire tendue, au ras des crânes de l’ennemi, son sabre détachant une, deux, trois têtes de leurs corps. Il reprit contact avec le sol, fléchit ses grandes jambes et s’élança en arrière pour un salto salvateur, une massive boule de pure énergie bleutée avalant l’espace où il se situait une seconde plus tôt. Quel régal ! Dire que ce soir, après cette répétition, il reproduirait chacun de ces mouvements, chacune des ces acrobaties devant les yeux ébahis des spectateurs. Martini riait, virevolait, et relâchait son attention. Il reçut une méga claque supersonique en pleine tête.

Il se redressa à quatre pattes, sonné. Il remua vivement la tête et grimaça sous son masque.

« CREVE SALETE ! »

Exclamation densément gonflée de haine. Martini pivota son visage vers son bourreau et leva une main, défense réflexe et futile. Douche d’hémoglobine, cascade rouge et pulpeuse. Martini fut repeint.

« MOUEHhihihi ! »

Le rire de Black Jester. Celui qui venait de lui sauver la mise.

« Et ton tube Mallow ? Tu t’les mis au cul ?! »

Martini se redressa de toute sa hauteur, souriant. Lâchant BJ du regard, il exécuta un vif petit pas de côté, puis un autre, on le canardait sévèrement. Repérant son agresseur, il expira profondément. Et il se rua dessus ! Lancé dans une course furieuse, il esquiva, exécuta une roue puis une deuxième puis s’envola, tube pointé vers sa cible. Son esprit lui signala aussitôt que les cinq mètres fatidiques étaient atteints et il déclencha son poignet, le tube crachant le filament qui s’insinua dans le complexe réseau de l’ennemi et le mixa de l’intérieur comme on prépare une soupe.

Mallow Crest poursuivit sa répétition avec brio et il était en train de croiser le fer contre un magnifique bretteur quand celui-ci le repoussa d’un coup de pompe bien placé et prit la fuite. Martini lança son regard droit devant lui. Force Voyageur était en déroute et ouvrait des portails de téléportation sous le feu des pro-dreamland. En repli, déjà ? Mais ça ne faisait que commencer ! Mallow Crest ricana et pressa la boucle de sa ceinture pour rappeler à lui sa motojet. Il se mit à jongler avec sabre et pistolet.

Autres.

• Aime : le ristretto, la vitesse, la grâce et la combativité
• N'aime pas : les chats, la mécanique, les mathématiques, les pingres
• Particularités, autres : masqué, toujours

• Comment avez-vous découvert le forum ? Top Site
• Première impression : Contexte emballant
• Avez-vous lu les règles et les respecterez-vous ? Cette question me fait penser au questionnaire à remplir avant de débarquer aux USA : Etes-vous un terroriste ? A cette question je réponds non, à la votre, oui.
• Code de validation : Code validé

Citation :

Malheureusement pour Martini, la Bibliothèque Interdite l’a châtié pour une année. Il se trouve donc dépossédé de son mortel équipement. Seul son sabre est resté à sa hanche et il a l’interdiction formelle de faire usage d’une autre arme. Le désespoir lui serre la gorge et lui tord le ventre tous les matins. Le manque de répétitions et de représentation est une véritable torture pour l’Arlequin qu’il est et son efficacité au combat en pâtit grandement.

Citation :

Cinq ans plus tard, alors que Mallow Crest pouvait se targuer d’une certaine expérience du monde, il commit l’erreur de sa vie. Il tua un être aux oreilles pointue. Si un Arlequin est attaqué par des créatures de Dreamland, il doit usé de toute sa technique pour se tirer d’affaire sans tuer un seul résident. Malheureusement pour lui, il faillit à l’exercice et infligea des blessures mortelles à l’un d’entre-eux. L’embuscade tendue par ces pro-voyageurs était si périlleuse que ses réflexes prirent le pas sur sa maîtrise.

Le Grand Damier le châtia donc pour un an. Durant cette période, Martini devrait parcourir le monde pour méditer son geste et se racheter aux yeux des siens. Il quitta la Bibliothèque Interdite en pleurant silencieusement et abondamment sous son masque.

Citation :

Au sein de la Troupe, on appelle cela une Grande Répétition. Ce fut le cas lors d’un affrontement d’envergure contre Force Voyageur, 3 ans après le baptême de Martini, 2 ans avant son châtiment.

Citation :

En repli, déjà ? Mais ça ne faisait que commencer !