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Eeeeeet... Fuyons ! [PV : Mangetsu et Jakob]

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Riku Kaisuki
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Riku Kaisuki
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MessageSujet: Eeeeeet... Fuyons ! [PV : Mangetsu et Jakob] Eeeeeet... Fuyons ! [PV : Mangetsu et Jakob] EmptyVen 29 Nov 2013 - 2:05
« Riku, le client attend toujours sa déclaration de TVA de novembre !! »

Le mois de décembre était toujours le pire dans l’esprit de Riku. Non pas qu’il détestait les fêtes, au contraire, il adorait Noël – et encore plus cette année qu’il avait la chance de pouvoir le passer avec la fille qu’il aimait – et le jour de l’an, mais le reste n’était que temps déprimant, froid insupportable, bouchons et autres accidents de la route à cause de la neige et du verglas, un stress constant entre les gens qui courent en tous sens pour leurs courses histoire d’être sûrs de passer avant tout le monde, et son travail où les clients se faisaient de plus en plus pressants à mesure que la date de clôture approchait. La comptabilité était un peu tout ce qui repoussait les esprits peu cultivés des entrepreneurs ; nombre d’entre eux ne comprenaient même pas la moitié des raisons pour lesquelles on avait déduit ou imposé tel ou tel élément. Au final, une seule chose leur suffisait : avoir l’addition chaque mois. Combien, d’impôts je dois payer, est-ce que je peux déduire ci ou ça ? Et puis ensuite combien ils allaient gagner au final. C’est quoi notre bénéfice ? Vous pensez que tant de dividendes c’est abusif ? Bon sang, s’il avait pu, il aurait planté la tête de ces crétins dans leur paperasse jusqu’à ce que l’encre s’imprime sur leur tronche. Mais dans l’immédiat, il devait terminer une énième déclaration, le tout avec une foultitude de papiers manquants comme d’habitude. Soupirant, il prit son téléphone et composa le numéro du client en question :

« - Société X bonjour, que puis-je pour vous ?

- Oui bonjour, Riku Kaisuki cabinet Y… J’assure la comptabilité de votre société. Je vous appelle parce qu’il manque plusieurs documents pour lesquels je vous ai relancés plusieurs fois et qui sont essentiels pour établir la TVA de ce mois-ci…

- Hmmm… C’est étrange que vous n’ayez encore rien reçu, j’ai moi-même fait partir les documents… Bon je vais revoir ça. »

Un rapide bonne journée au revoir, et le client raccrocha, apparemment satisfait de sa réponse. Le souci, c’était  qu’on lui a déjà répondu la même chose à son précédent appel, environ deux heures plus tôt. Le jeune homme poussa un nouveau soupir de dépit, et s’empara d’un autre dossier dans l’intention de faire la déclaration de ce dernier qui avait l’avantage d’être complet, lui. Il en profita, alors qu’il saisissait ligne sur ligne dans son logiciel pour repenser aux soirées en amoureux dont il allait pouvoir profiter pendant ce mois morne et froid, et qui le réconforteraient chaque fois. Il songea également à d’autres choses moins descriptibles, qui le firent sourire bêtement, puis il se replongea totalement dans sa compta. La patronne avait lancé un regard sévère dans sa direction en l’entendant pouffer de rire subitement. Si elle savait la raison pour laquelle il avait ri ainsi… Probable qu’elle lui aurait donné encore plus de travail, accompagnant cette offrande d’une de ses habituelles phrases moralisatrices « si vous avez le temps de rire, c’est que vous avez du temps pour travailler plus ! ». Aaaah vivement la fin de journée…..

Le chemin du retour, plutôt rapide, permit surtout au jeune homme de bien se réveiller tant la claque qu’il se prit en plein visage le surprit ; il faisait un froid atroce ! Pire encore que les autres jours ! Il n’avait fait que quelques pas, mais l’énorme chute de température entre le hall de son cabinet et le froid extérieur l’avait congelé sur place. Pris de vertiges, il s’appuya contre un lampadaire pour garder son équilibre, et prit le temps de reprendre conscienc e pleinement avant d’entreprendre les quelques centaines de mètres qui le séparaient de son appartement. Au moins, ça lui avait remis les idées en place cette connerie de temps. Malgré l’énorme blouson que lui avait obligé à porter sa copine – et elle avait eu raison au final, comme toujours – il tremblait de tous ses membres, priant pour atteindre au plus vite la douceur de son foyer. Chaleur qui lui fut finalement accordée lorsqu’enfin après une marche insurmontable d’à peu près quinze minutes, il franchit le seuil de son appartement et put enfin prendre cet ascenseur si familier qui lui paraissait un véritable asile tant la différence de température était importante, et suffisamment positive pour lui permettre d’ouvrir son manteau et de respirer un peu. Il tourna sa clé dans la serrure, et poussa le battant qui donnait sur l’entrée de son studio. Sans plus attendre, il se jeta dans son canapé après s’être débarrassé de son trop plein vestimentaire, et alluma la télévision ; il y avait un film de série B qui passait, contant l’histoire d’un garçon ordinaire qui se retrouvait brusquement à son réveil propulsé parmi les stars… Il finissait par regretter tout ce qu’il avait tant envié en découvrant toutes les facette négatives de ce destin – finissant dans les bras de l’amie d’enfance à côté de laquelle il a failli passer au milieu du film, et pas dans ceux de la blondasse qu’a pas arrêté de l’allumer tout le long – et revenait parmi les siens, oubliant avec joie les affres de la célébrité.  Une fois sa pause terminée, il prépara son repas, discuta un long moment avec sa petite amie au téléphone en voyant quel week end ils pourraient s’organiser une petite sortie tous les deux, puis il se laissa entraîner dans les bras de Morphée, détendu et content de sa soirée. Et tout en fermant les yeux, il songea au film qu’il avait regardé ; et si à son tour il vivait quelque chose de similaire ?

***

«  Allez, allez, on se met en place !! On a pas tout notre temps pour tourner ce film les gars ! Toi là ! C’est pas parce que t’es l’un des acteurs principaux que tu dois te balader pendant que les autres bossent ! Va enfiler ta tenue, lire ton script et dépêches toi !!! »

Riku n’avait même pas eu le temps d’ouvrir les yeux que c’était déjà le bordel. C’était qui ce type qui lui donnait des ordres ? Et puis, un acteur principal ? Il ne se souvenait pas avoir signé un quelconque contrat. Bon gré mal gré, il s’engagea tout de même dans la loge qui portait son nom, une roulotte toute simple à l’intérieur de laquelle on pouvait trouver tout le nécessaire pour un acteur ; costumes, maquillage, de quoi se détendre entre deux scènes, un grand miroir, et un script qui n’attendait que d’être lu. Soupirant, il laissa les habilleurs qui se précipitèrent pour le préparer faire leur travail, fermant juste les yeux en attendant de voir le résultat. Ses cheveux se retrouvèrent légèrement éclaircis, ses yeux sont mis en valeur, sa peau est légèrement plus blanche que d’habitude. On lui a fait enfiler une veste de cuir marron foncé, deux colts très ressemblants, un jean à l’ancienne, et un long foulard rouge couvrant sa bouche.  Il jeta ensuite un regard au script posé sur la tablette : on y racontait en gros l’histoire d’un voyageur solitaire au passé sombre qui serait sur les traces d’un mystérieux secret enfoui au cœur du royaume des trésors perdus. Un bon truc d’explorateur où il faudrait éviter un max de pièges et la mafia locale pour survivre au trajet et espérer ramener quelque chose en plus de l’habituelle fille destinée à s’amouracher du héros. Lui ignorait qui allait jouer le rôle du héros, on lui avait attribué le rôle du groupe d’ennemis, et leur job serait de mettre des bâtons dans les roues du personnage principal, de perdre plusieurs sbires en route, et fait amusant, de tuer le héros à la fin, parce que le public adore les fins tragiques à Dreamland. Dreamland… Ah ! Riku se rappela à cet instant qu’il s’était endormi. Soupirant de plus belle, il sortit alors de sa loge avec l’intention d’en savoir plus sur le tournage. De toute manière, il ne jouait pas dans les premières scènes… Il se rapprocha du lieu de tournage, une petite villa d’Hollywood Dream Boulevard, où on rencontrait le chef du groupe des ennemis, mafieux en quête d’un trésor ancien du royaume du feu. Il annonçait avoir encore perdu une dizaine d’hommes dans le désert où sont supposées être enterrés les trésors, et ordonnait aux survivants de poursuivre coûte que coûte, signifiant tout de suite le peu de considération qu’il apporte à ses hommes.

Riku devait entrer à la scène suivante, alors que le parrain lançait une vague campagne de recrutement pour contrer leurs principaux rivaux, ignorant encore l’existence du voyageur solitaire, en tant que l’un des bras droits du seigneur local. Ce dernier lui ordonnait alors de partir là-bas directement pour négocier plus de terrains avec les indigènes – sous-entendu tous les tuer -  afin d’approfondir leur terrain de recherche. Se souvenant comme il put de son script, le jeune homme prit son courage à deux mains et s’avança d’une démarche chaloupée vers l’acteur du parrain, posant la main sur le cœur pour montrer son respect, s’inclinant légèrement, et prit une voix à la fois rauque et blasée :

« – Parrain… Vous m’avez appelé ?

– Oui Marco. Nos terrains d’excavation ne donnent rien. Il nous faut plus de terrains. Je veux que tu ailles examiner ceux qui sont plus proches de la bordure forestière. Et… N’oublie pas de « négocier », comme nous avons l’habitude de le faire avec les locaux…

– A vos ordres Parrain. Nous trouverons cet artefact, je peux vous l’assurer. »

L’autre devait ensuite se contenter d’hocher la tête en ayant l’air surpris par l’entrain de son lieutenant pendant quelques secondes, puis repartir vers son bureau pendant que le jeune homme s’éloignait, crachant dans un récipient à côté.

« Coupé ! C’était pas mal, mais tu manques d’entrain, de spontanéité dans tes gestes Riku. On la reprend ! »

Riku crut perdre ses yeux tant ils parurent lui sortir de leurs orbites sous le coup de la surprise. Comment ça pas mal ? Comment ça on la reprend ? Nan mais fuuuu….. !! A contrecoeur, il sortir de l’écran non avoir balancé une phrase pleine de virilité genre « moi je suis un vrai voyageur au moins hahahaha » et reprit sa respiration, essayant de garder son calme en allant ensuite se replacer. Et ben, si le tournage démarrait ainsi…

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Jakob Baekeland
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MessageSujet: Re: Eeeeeet... Fuyons ! [PV : Mangetsu et Jakob] Eeeeeet... Fuyons ! [PV : Mangetsu et Jakob] EmptySam 30 Nov 2013 - 0:18
- Wah l'autre hé ! Rien à foutre moi ! Pas fou, répliqua un Jak aux relents de superstitions et de craintes.

Il fila avec une prestance singulière, laissant derrière lui, sur le trottoir, le chat noir de la voisine qui miaulait avec insistance dans sa direction. Nous étions le treize du mois, et comme chaque treize du mois, Jakob évitait avec condescendance les félins des environs troquant caresses et grimaces simiesques contre une méfiance épileptique. Épiant les ruelles de la cité de son regard détraqué, il finit par atteindre sa prison dorée du treizième jour, l'école de véto. Toute la matinée se passa sans la moindre anicroche, les flagrances d'ails ingérés plus tôt dans la matinée tenait à distance les malheureux qui avaient fait l'erreur de se vêtir de noir et la mise à jour d'un complot fomenté par les dames de ménage pour prélever ses empreintes le conforta dans sa clairvoyance qu'il savait salvatrice. Les échelles et miroirs ne furent que trop facilement déjoués mais il dut finalement brandir sa patte de lapin qu'il avait lui même arraché, de laquelle pendait quelques filandreuses peluches de feu Panpan le doudou, devant un groupe de gothiques aux allures patibulaires. Vers quinze heure Jakob prit siège dans la bibliothèque, il étala avec appréhension ses livres et cahiers qui le garderaient encore deux heures sous bonne garde. Parfois l'encre saturait son esprit et il s'adonnait alors à quelques ballades à travers les étagères, longeant un temps les terres sauvages des manticores et des dragons et à d'autres les reliefs des galaxies futures, s'embarquant passagèrement dans le destin d'une quête impossible avant de retourner las et avec fatalité vers son point de départ.

Lorsque l'obscurité précoce des mois d'hiver perçât par les carreaux des allées, Jakob s'extirpa avec un certain plaisir des ouvrages et s'invita dans les boulevards, d'un pas guilleret. Le froid évitait sa bonne humeur et le vent dressait sa crinière flamboyante, un décembre comme il les aimait. Repensant aux livres qu'il avait feuilleter, il se rendit compte, mi mélancolique mi enjoué, que les histoires imprimés des rayons avaient un goût amer depuis qu'il s'était éveillé à Dreamland. Pas encore totalement habitué, il y repensait souvent, et, souvent, avec l'attitude d'un enfant. Ce qu'il avait su rester. Le Roi lui avait donné un cours d'histoire sur son royaume hier. Les grandes lignes avait défilées et souvent avait été évoqué Dagon, le véritable seigneur de Jakob que lui-même n'avait jamais aperçut. Ce fut avec surprise que Jak avait appris son existence, si Okto n'était que le Roi d'un district du royaume des mollusques, Dagon le contrôlait dans sa totalité et ne devait être que plus imposant. Chose pas vraiment difficile devant ce charlatant d'Okto, qui, il fallait le dire, reprenait toutefois chaque nuit plus de couleur depuis l'arrivé de son voyageur. Quand ils en vinrent à parler des relations neutres et parfois inexistantes qu’entretenait leur royaume avec les autres, Okto pris un ton plus impliqué. Si Dagon ne nouait que très peu de lien avec Dreamland, le Roi Poulpe, lui, percevait les choses différemment. Selon lui les rouages de ce monde ne tenait qu'à peu de chose et la précédente guerre en était la preuve flagrante, et selon lui, il se devait d’œuvrer pour que les rouages perdurent à fonctionner, en agissant de façon discrète et censé. On pouvait s'y méprendre mais Dreamland conservait bon gré mal gré un certain ordre.

Sur ces pensées et souvenirs Jak traversa les derniers sillons de pavés jusqu'à son appartement. Il se hissa à son étage et entreprit de mettre au point un savant plateau de biscuits et de lait chaud. Échangeant quelques e-mails professionnels et privé, il finit sa soirée devant les intrigues d'une série policière en face de laquelle il s'endormit progressivement. Auparavant, il avait programmé son alarme à une heure pile pour avoir l'honneur de souhaiter en premier l'anniversaire d'une amie située un créneau horaire plus loin. Malin.

ROYAUME : HOLLYWOOD DREAM BOULEVARD

Échangeons un point de vue contre un autre afin d'observer au mieux la situation ridicule du Jakob. Réapparu dans une armoire bourré d'ingénieux costumes envahissant, Jak tâtonnait hésitant ne sachant pas encore où il se trouvait. Autour de cette dite armoire, de nombreuses personnes s'activaient dans les coulisses d'un plateau de tournage aux allures de fourmilières. Des costumiers aux maquilleurs aux profils plutôt classique, défilait de temps à autres des comédiens aux habillements plus originaux. Il y avait des loges aux couleurs vives dans un coin, illuminé par des ampoules jaunes de cabarets, et de ci de là des monceaux de décor aux synergies incertaines. Enfin, un électron en habits noirs bondissait en tout sens, criant à la volé des ordres et des injures.

- N'y a t-il pas une foutue personne ici qui saurait me dire où se trouve Pierre ?! PIERRE !!! Pesta t-il.

- Monsieur, vous n'allez pas apprécier... Il s'est réveillé, l'informa une costumière intimidé.

- Réveillé ?!  Et comment je tourne la scène de l'indien attardé sans mon indien attardé ?! Hein ?!

C'est ce moment que choisi Jakob pour trébucher maladroitement dans sa boite de sardine, ouvrir les portes par mégarde et s'étaler devant tout le monde, recouvert par les piles de robes stockés dans l'armoire. Écartant les dentelles et froufrous, le jeune Baekeland se releva sous les yeux d'un public intrigué. Ben quoi ? Il avait encore faire une connerie ?

- Je le veux lui ! Maquiller le, déguiser le, et faites de lui mon Pierre !  Aut' chose à foutre moi !

Hein ? Quoi ? Pierre ? Aussitôt une horde d'intermittents du spectacle se ruèrent sur Jakob et le clouèrent sur une chaise devant un miroir encadré de lampions scintillants. Trois doses de parfum aux ratons laveurs décrépis balancer à la volé suffirent à l'aveugler et à le faire tousser assez de temps pour finir la préparation. Il sentit des mains arrachés ses vêtements et d'autres le vêtir d'attributs moins familier. Quand ses yeux finirent de l'irriter, il sursauta en face du miroir. Les criminels !! Ils avaient teins ses cheveux en noirs ! Sa peau avait revêtu quant à elle une couleur halé, peinturluré à certains endroits de rouge et de blanc comme le contour de ses yeux devenu ivoire. Il était torse nue, portait à sa ceinture un attribut guerriers des amérindiens, le tomahawk et une carabine winchester dans le dos. Un pantalon en cuir et en peau au bout duquel pointait deux mocassins finissait de terminer sa dégaine. Avec maladresse quelqu'un vint planter dans sa tignasse quatre plumes d'aigles et reparti aussitôt. Figé de stupeur Jakob ne réagit même pas quand on lui remit une liasse de feuillets entre ses mains, se renvoyant son propre regard, incrédule. Une autre personne vint garnir sa coiffure et ses habits de fleurs cette fois-ci mais dans le même désordre. Puis on vint lui dire qu'il devait être prêt pour sa scène avec la tribu et qu'il devait relire son texte au préalable. Encore tout pataud, Jak passa l'intrigue principale et s'empara des dialogues. Son texte surligné en jaune trahissait son pseudonyme du jour. Petit Blaireau Simplet.

- BANDE D'ESCLAVAGISTES ANÉMIQUES ! TORTIONNAIRES ! PIRATES ! S'insurgea Jakob en envoyant valser les feuilles en tout sens.

- Mais enfin, quoi, vous allez devenir une star.

- ... ... Hé bien, qu'est-ce qu'on attends, il va pas se tourner tout seul ce film. Fit-il innocent en ramassant piteusement les papiers.

Sa scène allait bientôt commencer et il suivit ses homonymes amérindiens jusqu'au lieu du tournage. Tout commença par un discours du chef de la tribu qui déclarait que les trésors du plateau désertique n'était la possession d'aucun homme sinon des dieux de la natures et gnagnagna et gnagnagna... Ah c'est bientôt son tour !

- [...] Petit Blaireau Simplet ira négocier avec homme blanc. Si lui réussir, nous gagner, si lui pas réussir, nous gagner.

- Ga-... gné ! Bafouilla-t-il autant qu'il le pu en offrant son sourire le plus stupide et en bavant plus qu'il ne fallait.

Somme toute, une soirée valorisante de plus à Dreamland.
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Mangetsu Pazzesco
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MessageSujet: Re: Eeeeeet... Fuyons ! [PV : Mangetsu et Jakob] Eeeeeet... Fuyons ! [PV : Mangetsu et Jakob] EmptyMar 3 Déc 2013 - 21:39
- Tu devrais arrêter de glander et retourner en cours, sinon tu le finiras jamais ton projet , lui avait rabâché le vigile désabusé, une énième fois.
Ils se tenaient tous deux debout sur le palier Est du grand bâtiment où Mangetsu suivait ses cours de prépat.
- C'est bon Jim, je bosse là. Je suis en pleine réflexion. Je me demande comment améliorer la prothèse notre cheville artificielle pour qu'elle relève le pied au moment où celui-ci entre en contacte avec un truc mou, genre... ton derrière. Avait-il lâché, après réflexion, à l'ennuyeux vigile, entre deux gorgées de Dr Pepper.
- Tu...
- Devrais faire gaffe au gens qui tentent de se garer devant le portail.
- Eh, eh merde ! Toi, le chevelu, tu verras un de ces jours... Le menaça-t-il à la volée avant de se précipité vers la voiture qui venait de se garer en face de la grande porte Sud.
Le jeune homme fini sa canette de soda et retourna dans la chaleur du bâtiment discuter avec son "équipe de recherche" pour leur faire part de sa trouvaille.


La journée même si elle ne fut pas vraiment passionnante, eu le mérite d'être prenante et passa, somme-toute, assez vite. Son groupe avait bien rit et ils avaient pus progresser dans la bonne humeur sans trop se prendre la tête. D'ailleurs soit-disant blague avait permis de trouver une solution à la mécanique de mouvement qui devait être automatique. Les plans touchaient à leur fin. Ils pourrait bientôt se lancer dans la construction en trois dimensions. Ce qui leur promettait de nombreuses et longues heures de modélisation sur un logiciel que la plupart des utilisateurs ponctuels exècre pour son manque de fiabilité et d'ergonomie.


Enfin rentré chez lui, il alla se préparer un thé rouge avant de se vautrer dans le canapé. Saluant son colocataire métalleux avec son casque soudé au oreilles, d'où filtrait des échos de Judas Priest, Mangetsu repensa à dreamland. Kalyan n'avait pas fait long feu (c'était le cas de le dire) dans le monde des songes. Le jeune homme en noir avait brûlé dans les flammes d'un toxico-pyromane, déchiré dans un champs d'herbes en flammes (lui et le pyromane).
Mangetsu, ne l'y avait plus revu depuis, et il semblait avoir tout oublier de ce monde pourtant inoubliable. Après avoir jeté dans ses propre flammes l'auteur de l’incendie, il s'était demandé s'il existait une prison dans Dreamland et s'il y finirait pour s'être fait justice lui même. Il lui arrivait d'y repenser certaine fois où la fatigue faisait dériver son esprit. Comme maintenant. Et le jeune homme à la tignasse azurée, s'endormit finalement sur le canapé, plus fatigué qu'il ne l'avait estimé.


¤ Hollywood Dream Boulevard, 21h15¤

- Où est passé mon infiltré ? Il devrait être là maintenant ! beuglait à travers tout le plateau une voix androgyne, aussi agréable à entendre que mettre une main dans un mixeur en marche.
Mangetsu était apparu en tenue de bagnard des années 60, rayé en noir et jaune, derrière une étagère. Il sorti de sa cachette pour s'orienté et n'eu pas le temps de voir le directeur lui sauter dessus.
- Eh bah enfin, c'est pas trop tôt, tient dépêche toi, on est en retard sur la production ! grinça un petit être flasque et blanchâtre avec pour seul vêtement une énorme paire de lunettes de soleil qui glissait sur son absence de nez, en lui tendant son script.
Il était donc sur un plateau de tournage, pour un film visiblement. Poussa l'espèce de larve  humanoïde translucide de sa poitrine, il s'empara du script. Alors qu'il réfléchissait à un plan pour pourrir le film en remplaçant ses répliques par certaine de son cru, il s’aperçut qu'il ne tenait dans sa main qu'un seul feuillet, où l'on pouvait distingué quelques jurons bien choisis.
- Bon, tu sors de ta cellule en crochetant la serrure de ta cellule, tu longes les murs pour ne pas te faire repérer et infiltre le bureau du directeur. Reprit encore une fois la voix stridente du résidu de slime.


Se frottant les oreilles, il décida néanmoins de se prendre au jeu. Un puissant "Action !" lui perçant les oreilles donnât le signal du départ tandis qu'il découvrait nombre de gadget divers et varié dans autant de cachette de son costume.
Il se mit aussitôt dans son rôle. L'épingle à nourrice eu tôt fait de venir à bout de la fausse serrure. Il retourna sur sa paillasse quand les gardes, dotés d'armes aux airs menaçants passèrent nonchalamment devant sa porte. Après un moment sans entendre de bruit, il ouvrit celle-ci, puis se glissa dans le couloir et et s’enfut dans le sens inverse de celui des gardes.
Les couloirs étaient rectilignes et bien éclairés, aucune échappatoire, aucune cachette, le jeune homme devait donc progresser. une de ses oreilles était couverte d'un dispositif qui, soi-disant , amplifiait les sons. Enfin, une porte en bois, la seul du décors, apparue à un carrefour. Elle n'était évidement pas fermée à clé. Il se faufila dans la pièce luxueuse où le manque d'original se disputait au mauvais goût.
Seul élément qui détonais quelque peu, une espèce de gros chat pataud dans une grande cage. "Fanga ?" pensa-t-il, ces salauds d'accessoiristes avaient dut le kidnapper lors de son apparition.
Mangetsu s'empressa d'ouvrir la porte de la cage.
- COUPER ! C'était super, vraiment, mais... Qui t'as dit d'ouvrir cette cage !?
- Personne, mais si vous le toucher encore une fois, ce sera la dernière, lui renvoya froidement le jeune homme au cheveux azurs et au visage déformé par de grosses veines presque noires.
- Ah euh, oui, d'accord. Euh, désolé, se calma la crécelle. Tu voudrais bien qu'on refasse quand même la scène ? Sans toucher à ta bestiole...
- Fanga ! puis plus calme soudainement. Ok je veux bien. On y retourne. Allez go !
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Riku Kaisuki
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MessageSujet: Re: Eeeeeet... Fuyons ! [PV : Mangetsu et Jakob] Eeeeeet... Fuyons ! [PV : Mangetsu et Jakob] EmptyLun 9 Déc 2013 - 1:43
« Coupez !!! On recommence encore ! Riku, tu vas t’y mettre oui ? »

Rien à faire. Peu importe la conviction que mettait le jeune homme à jouer son rôle, le réalisateur n’était jamais satisfait. C’était déjà la septième fois qu’ils recommençaient une scène, simplement parce qu’il avait un sourcil trop arqué, ou que sa voix n’était pas assez sombre. Il devait s’éclaircir la gorge jusqu’à avoir une voix suffisamment rauque aux yeux de la bestiole, qui relançait une énième du navet qu’il préparait. A contrecoeur, l’invocateur se remit en place et observa l’équipe de tournage en attendant qu’on leur donne le signal de départ. Il avait un peu plus de texte dans cette scène, où il prenait place dans un chariot pour se rendre au campement des indigènes et leur intimer de quitter les lieux. Là, il faisait la connaissance du voyageur héros de l’histoire qui se rendait aussi dans la région et devait rapidement discuter avec lui. Mais il était difficile de ne pas pouffer de rire tant le voyageur qu’ils avaient choisi pour incarner le personnage principal était ridicule. A commencer par son pouvoir : il faisait apparaître des couverts en plastique géants qui lui servaient d’arme. Cheveux totalement désordonnés et sales, tenue débraillée, déchirée à de nombreux endroits… Non, ce n’était pas son costume, le necromancer l’avait vu arriver attifé ainsi avant de passer par les maquilleuses. En clair, c’était le premier clodo qu’ils avaient ramassé dans la rue. Merde mais depuis quand on recrutait ce genre de types ? Malgré le nombre relativement important de remarques acerbes que l’invocateur avait à formuler concernant le scénario et le casting, il s’installa sur le petit banc en bois de la charrette, alors que le réalisateur donnait le signal de départ de la scène :

« Eeeeeeet action ! »

Aussitôt, les caméras et l’éclairage se mettent en branle et tout le monde retient son souffle en observant le jeu des acteurs. C’est le héros qui doit prendre la parole le premier ; il s’allume un cigare, regarde le ciel d’un air mélancolique avant de tourner le regard vers le mafieux qui lui fait face, en l’observant un instant, l’étudiant d’un regard étonné et particulièrement débile avant de finir son cigare et de s’adresser à cet homme mystérieux :

« – Vous n’êtes pas d’ici. Vous êtes bien la première personne que je vois dans la région porter des vêtements pareils. Qu’est-ce qui vous amène étranger ?

– Hmmm… Les affaires. Je dois… Aller vendre certains produits de ma société à une tribu d’indigènes. »

Il devait paraître le plus embarrassé possible dans cette scène, avoir l’air de cacher quelque chose ; il était un bras droit, mais il restait assez minable, un type pas sûr de lui, que le parrain avait choisi plus par compassion ou pitié que par reconnaissance. L’autre étant un pauvre type un peu naïf devait se contenter d’hocher la tête avec un air intéressé, avant de reprendre la parole :

« – La région n’est pas vraiment propice au tourisme… Que diriez-vous d’avoir un guide à vos côtés ? Je connais bien ces plaines.

– Ce… Ne serait pas une bonne idée…

– Mais si mais si !! Allons ne soyez pas timide, Ce serait un honneur pour moi que de vous rendre service. »

Il fallait ensuite soupirer, et se contenter d’hausser les épaules pour clore la scène. L’autre devait paraître tout joyeux, exulter un bon coup avant de repartir dans son observation silencieuse du ciel. Impatient, au bord de la crise de nerfs, Riku attendait le verdict de la limace qui dirigeait le tournage. Attente qui paraissait interminable alors qu’il jetait un œil à ses fiches. Finalement, il leva un pouce en l’air, signifiant par la même que la scène était bonne, ce que confirmèrent les assistants à l’oral en demandant à tout le monde de se préparer à la prise suivante : la rencontre avec le groupe d’indiens. L’invocateur aurait un rôle très simple : arriver, annoncer les conditions, exiger du chef le départ du campement, et s’il refusait, tous les tuer. Mais d’ailleurs il était prévu qu’il les tue tous sauf un certain indigène attardé qu’il ferait son allié par la force des choses. Pendant ce temps, d’autres scènes se jouaient pour accélérer le tournage et avoir le plus rapidement possible un maximum de prises de vues ; il vit le fameux indien attardé discuter avec sa tribu, puis un autre tenter de s’échapper de sa cage et faire un scandale à cause de la présence d’une bestiole quelconque, menaçant au passage le réalisateur – ce que l’invocateur félicita intérieurement. Mais il n’avait pas le temps de s’attarder sur ce qu’il se passait alentour qu’il devait repartir pour une nouvelle scène. On lui tendit un pistolet factice, on équipa les gens de poches de faux sang, et tout le monde se mit en place. On avait joué la scène où le héros et le mafieux avait tout deux discuté un moment avant d’atteindre leur destination, et où le pauvre personnage joué par Riku était à bout, relativement excédé par son collègue improvisé. Il devrait donc s’emporter rapidement, hurler, et finir par les menacer avant de tuer tout le monde. Pas trop difficile sur le papier. Bien plus difficile à jouer, encore plus avec la présence de Jabba le hutt qui les filmait et n’était jamais satisfait du résultat sans avoir recommencé une dizaine de fois. Ce fut le chef qui prit la parole le premier en s’avançant vers les deux hommes :

« – Ces terres sont sacrées. Que venez-vous faire ici étrangers ?

– C’est très simple. Je viens de la part de mon patron qui souhaite racheter vos terres. Allez-vous en d’ici jusqu’à… Ici – il leur montre un point sur une carte factice – et nous vous laisserons en paix.

– En paix hein ? Vous n’avez rien à faire par ici étrangers. Nous sommes chez nous ici, et tout l’argent que vous pourriez nous offrir ne nous convaincrait en rien de quitter cet endroit. Nos divinités nous parlent ici, la nature est avec nous, vous ne nous impressionnez pas.

– Oh… Je vois, c’est fort dommage. Il est triste de devoir détruire un autre village qui a vainement tenté de se rebeller. »

Les hommes sous les ordres du mafieux surgirent en tous sens et se mirent à fusiller quiconque s’approchait un peu trop, tandis que leur chef décapita l’indien à qui il avait parlé, et sortait son pistolet pour en tuer deux autres. Le reste de la troupe fut assassiné en un instant dans les mêmes circonstances tandis qu’une autre partie de la troupe de mafieux allait mettre le feu au campement. Et lui, au milieu de ce chaos, s’emparait d’un cigare pour lâcher sa petite phrase :

« Les gars… Bienvenue à la maison. Dix hommes avec moi pour le village suivant. Ils vont nous attendre. »

Aussitôt, sans même se soucier de l’air ahuri et surpris de celui qui était sensé être son « ami » à ce moment du film il prit un cheval et s’élança dans la direction du village suivant, en compagnie de sa troupe toute entière. Ils allaient rencontrer l’indien attardé… Du moins c’était ce qu’avait lu Riku dans le script en l’apprenant à la va-vite. Finalement, le réalisateur fut pour la première fois satisfait de la performance du jeune homme et indiqua qu’on pouvait tout de suite passer à la scène suivante alors que le décor avec les arbres et tout le tintouin était en place. Un autre acteur, apparemment humain, s’avança parmi ses « congénères pour pouvoir entamer le dialogue, attendant le signal. Le necromancer n’aurait qu’à lui faire le même discours et la même menace.

« EEEEEEEEEEEEEET ACTION !!!! »


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Jakob Baekeland
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MessageSujet: Re: Eeeeeet... Fuyons ! [PV : Mangetsu et Jakob] Eeeeeet... Fuyons ! [PV : Mangetsu et Jakob] EmptyVen 13 Déc 2013 - 23:23
- Bon alors pour le titre je voyais bien un truc du genre "Le blaireau dans la peau" ou alors "Le seigneur des blaireaux", enfin je sais pas moi, peut-être, et tiens voilà quelques passages que j'ai écris, si c'était possible de les insérer par ci par là ni vu ni connu j't'embrouille, ça mange pas de pain comme on dit par chez moi. Les projos pas trop fort, ça agresse mon teint naturel, les plans rapprochés par contre on y va hein. Pas con l'autre, hé. Ah, et les fleurs tant qu'on y est, si ça pouvait en être qui sentent bon, je dirais pas non, quant aux plumes -

- O-kay la star on s'calme, j'vais voir s'que j'peux faire ! Fit le metteur en scène agacé en arrachant des mains les feuillets de Jakob tout en poursuivant sa route. Discrètement il interpella un vigile sur la route. Hé vous, qu'est-ce que vous attendez pour faire votre travail ? Débarrassez moi de ce jeune casse-couille, t'en foutrais des blaireaux moi !

Un tournant plus tard les idées du Jakob trouvèrent une corbeille pour domicile et lui-même du faire demi-tour. Sa présence pour les scènes suivantes n'avaient pas été requise et il s'octroyait donc une pause mérité avant son grand retour. Flânant dans les allées, il observait avec plaisir les scènes hétéroclites qui se jouaient les unes à côtés des autres.
Alors qu'il vaquait paisiblement à sa contemplation, une bête noire lui glissa entre les jambes, manquant de le faire tomber, et lui grimpa sur la tête avec rapidité. Alors qu'il essayait de l'attraper en tournoyant dans tout sens, il tomba face à faces avec une hordes d'accessoiristes pris aux dépourvus devant ce spectacle. Un plus vif que les autres s'exclama :

"Attrape le !!!"

Comme si elle avait compris, la bête, qui était en fait un étrange chat au pelage fuligineux, bondit de son perchoir et sprinta vers les décors en ne manquant pas d'en renverser la moitié. Le troupeau chargea à sa suite en maudissant un Jakob peu habile. Celui-ci, emporté par la foule ♪ qui nous traine, nous entraine ♪ mit ses talents de coureur de fond à disposition et coursa le félin, défiant la gravité de temps à autres lorsque gisait à terre pots de peintures, boiseries en plastique et comédiens mût par le trac. La poursuite s'enlisa dans les dunes de Tatouine, s'embourba dans le labyrinthe de la Reine et prit fin lorsque l'animal fit marche arrière devant un bassin rouillé gorgé d'orques squelettiques, se jetant ainsi dans les bras de Jakob. Agrippant sa prise par la nuque, le poulpeux présenta le jeune félin à qui voulait bien le regarder, tandis que derrière lui une chorale racontait l'histoire de la vie ♪ le cycle éternel, qu'un enfant béni, rend immortel ♪. Il livra son butin aux accessoiristes qui prirent soin de l'enfermer dans une cage puis il reprit sa route, faisant grande attention à l'heure pour ne pas manquer sa reprise. Il s’apprêtait à tuer le temps dix bonnes minutes de plus quand on vint lui apprendre que le tournage avait pris un peu d'avance et que sa prochaine scène était donc imminente. Trottinant derrière son indic, notre emplumé de Jakob arriva légèrement en retard, ne lui causant aucun tord au vu des circonstances.

La scène devait être pleine d'émotion, en effet, ce devait être la dernière fois que Petit Blaireau Simplet partagerait le calumet avec la tribu. Les acteurs et figurants en place mimaient un parfait cercle autour d'une ingénieuse caméra rotative. Il y avait des tipis et des peaux de bêtes tout autour ainsi qu'un soleil de feu. Jakob s'assit en tailleur sur la terre rouge, dont le vent sans doute artificiel faisait voler la poussière, et réajusta ses artifices indigènes. Le réalisateur fit feu vert, et le calumet commença à passer de mains en mains, de bouches en bouches sur une musique de flûte digne de Titanic et sous le regard de la caméra inquisitrice capturant tour à tour les visages aux expressions profondes et humbles. Son passage allait être comique, il devait faire semblant de s'étouffer quand son tour de fumer le calumet arriverait et il avait déjà prévu quelques mimiques amusantes. Mais quand la pipe fut entre ses mains, un cinglant "COUPEZ" retentit. On lui arracha la boiserie des mains et on prétexta une fausse note de flute pour interrompre la scène quelques instants. Quand la scène reparti, il soupesa le calumet avec frayeur se rendant compte que son poids avait changé, professionnel jusqu'à la fin il le porta tout de même aux lèvres et inspira un grand coup. Ah les salauds ! Bourré d'un savant mélange d'aromates et agrumes calcinantes, le calumet avait été remplacé par une bombe à retardement qui défigurait maintenant un Jakob aux traits écarlates. Il essaya de tousser mais il lui fut impossible de reprendre sa respiration.
Enfin, son apnée prolonger le renvoya à Morphée.

Lorsqu'il refit surface, sa gorge était encore brulante et sa peau suintante. Il aurait pu alimenter un feu grégeois à son seul souffle. Au dessus de lui, le visage ravi du réalisateur le berçait du regard. Les insultes de Jakob moururent calcinés dans son gosier et le cinéaste ravi s'exclama :

- Sensationnel ! C'était parfait Jacky, quelle émotion dans ton regard ! Bien sur on aurait pu te prévenir mais ça aurait manqué de réalisme, tu es bien meilleur au naturel, acheva t-il de son sourire carnassier et séducteur.

Fier comme un poulpe, le voyageur sus-nommé s'émerveilla d'un sourire duquel s'échappait des râles presque inaudibles. On lui apporta de l'eau, des éloges, un diagnostique et le dialogue de sa prochaine scénette. Calmement, il reprit ses forces devant le jeu d'acteur des autres comédiens du film qui continuait de tourner. C'était dingue quand même, une industrie du cinéma en plein Dreamland. En plein dans ce guêpier géant où chaque nuit était à elle seule un blockbuster. Ça, il devait se lever tôt pour trouver un scénario original par ici. Une addiction à la théorie du complot pouvait même laisser penser que les plus grands réalisateurs n'aurait été que des voyageurs peu scrupuleux des droits d'auteurs dreamlandiens. Même que c'est possible d'abord. Ah, ça allait être à Jak ! Faisant rouler son épaule gauche et hoqueter sa mâchoire, le poulpeux s'installa et se tint prêt. Il allait faire face à l'envahisseur, il fallait être brave, il fallait être simplet. Un seul ordre pouvait maintenant le commander : EEEEEEEEEEEEEEEET ACTION !

Bondissant maladroitement des fourrés, Jak, les bras à la verticale mais éloignés du corps et la bouche entrouverte, avança, pataud, vers les brigands. Soudain, drame, une poussière vint irriter son œil lui donnait l'air épileptique mais le réalisateur lui fit signe de continuer de tourner en agitant sa main d'une habile gestuelle. Arriver à bon port deux mètres plus loin, Jakob lança le dialogue :

- Moi. Bonjour. Homme. Il marqua une courte pause. Petit Blaireau Simplet. Moi. Homme. Vie. Grand Destin. Cheval de Feu. Homme. Prénom ? Homme.

Paraissant légèrement décontenancé, un des bandits prit tout de même la parole, le menaçant lui et sa tribu de partir au risque d'une guerre.

- Homme. Guerre. Moi. Blaireau. Une nouvelle pause, regard perdu dans le vent, avant de reprendre comme ressuscité. Pile moi gagner. Face toi perdre. Blaireau de Lumière. Moi. Chasseur. Homme. Peur. Homme. Partir. BOU-OU-OU-OUH !

Bon et maintenant réalisateur de mes couilles, les balles des fusils c'est des vrais aussi ?
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Mangetsu Pazzesco
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MessageSujet: Re: Eeeeeet... Fuyons ! [PV : Mangetsu et Jakob] Eeeeeet... Fuyons ! [PV : Mangetsu et Jakob] EmptyDim 30 Mar 2014 - 22:20
Il semblerait que dans dreamland, les capacités mémorielles aussi se trouve améliorées. C'est du moins ce qu'en avait conclu l’apprenti acteur, en s'apercevant qu'il récitait ses script sans mal après n'avoir eu que quelques minutes pour les lire, d'une prise à l'autre. Celles-ci d'ailleurs semblaient s’enchaînaient à un rythme effréné, et de manière simultanée sur différentes partie du plateau de tournage.
Fanga, qui ne tenait pas vraiment en place, passait son temps à explorer l'endroit, et se faire poursuivre puis capturer par divers personne qui l'attachaient ou l'enfermait dans une cage. La dernière fois, Mangetsu en avait ras-le-bol et avait dut détruire un décors pour bien faire passer le message à l'équipe de tournage.
La scène qu'il venait de tourner se passait dans un village d'indien lambda, il incarnait toujours l'agent infiltré, son rôle attitré. Et s'était donc infiltré, "Quelle surprise !" parmi les rang des tueur à la solde d'un jeune homme, un mafieux ou affilié, qui avait fait massacrer toute la tribu.
Il avait, à l'instar des autres hommes de mains, troué la peau de quelques indiens avec les armes de airsoft qu'on lui avait fourni. Le bruit de la pseudo-tuerie avait agité le chaton que le jeune homme avait fini par planquer dans son sac-à-dos, il avait, heureusement eu le temps de se reculer derrière un autre acteur pour que la déformation du sac ne se voit pas trop.
Puis un strident
"COUPE !" lui avait de nouveau percé les tympans. Le metteur en scène avait à peu-près apprécié la prestation. Le décors fut bien vite remplacer par un similaire, sensé représenté celui de la tribu suivante. Il faisait partie de la petite troupe qui accompagnait le vaguement dénommé "chef" de l'expédition.

Durant la prise de vue, Mangetsu, qui n'avait pas vraiment lu le scénario, juste son texte, vie jaillir maladroitement des fourré un espèce d'indigène tout peinturluré, qui baragouina en face de leur chef, qui menaçait de scalper sa tribu. C'était à son tour de prendre la parole, et de braquer son arme sur le plus mafieu.


- Comment ose-tu ?
- Pourquoi me tutoyer, tu ne me connais même pas "chef". Laisse donc ces indiens tranquilles, j'en ai besoin.

Tandis que le reste de la troupe me mettait en joue, je les sommais de baisser leur armes menaçant leur source de revenu du bout de mon canon en plastique.
C'est à ce moment que le héros, qui était caché entre les arbres MAIS qui comme par hasard n'avait rien entendu, jaillit tout aussi gauchement que le précédant énergumène, puis me fonça dessus pour me reverser et m'arracher mon arme, qu'il tandis fièrement à l'homme que je menaçais un instant plus tôt. Je fut rapidement et inefficacement saucissonné par les hommes de mains sous les yeux médusés de la tribu. Puis l'action repris son cours.
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Eeeeeet... Fuyons ! [PV : Mangetsu et Jakob]

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