Smile

Personnage.

© Muzaka de Noblesse.

Nom : May Prénom : Alex Surnom(s) : Smile Âge : 23 Nationalité, origine(s) : originaire du Canada, mais vie en Afrique Pouvoir et description : Peur des félins. (Chat) Une fois dans Dreamland, certains voyageurs ont la faculté de transformer un membre ou leur corps en un animal ou autre, mais avec lui c’est différent, le processus est automatique et irréversible en plus d’être évolutif, le lien avec son apparence animale et sa puissance est donc très proche.

Description physique & Caractère.

Dans le couloir principal de l’hôpital, un brancard de fortune le transporte, il est là, de tout son long sur ce faible morceau de toile qui l’éloigne d’une mort pourtant certaine. En général, tout se passe bien, rien n’échappe à la vigilance de John, le vigile qui manie le fusil tranquillisant. Il est d’ailleurs le meilleur dans son domaine, mais portant…

Ça, c’est en général. Pas aujourd’hui.

Mais pas cette fois, car Smile est bien étendu sur se foutu brancard en direction de la sale d’opération. La tension est palpable, une infirmière compétente appelle les numéraux qu’il a fournis à l’agence, mais personne ne répond, il n’a pas d’autre famille que les gens présents aujourd’hui. C’est triste parfois comme le destin vous joue des tours, ouais, lui il n’a droit qu’à quatre touristes, un guide et un vigile... En plus tout se sang qui coule, ce n’est vraiment pas bon, les médecins disent que même s’il n’a que vingt-trois ans qu’il est dans la force de l’âge et semble en bonne condition physique, il a peu de chance de s’en sortir. Très peu.

Pourtant il s’accroche se connard, l’espoir fait vivre qu’on dit, mais dans son regard on ne voie que de la peur, il sait se qui se passe et il ne peut rien y faire. Rien. Le pauvre cligne des paupières, puis les médecins demande à Karl le gérant et patron de Smile de les laisser faire leur travail, le trajet jusqu’à la sale est terminé, il ne reste plus qu’à ouvrir ses portes de style western et pénétrer dans le tunnel de la mort.

Quelques secondes plus tard, les quelques personnes restantes prennent place dans la sale d’attente, alors que se mec qui n’a pourtant rien fait pour mériter cela, se retrouve entre la vie et la mort.

★

De l’autre côté, les médecins de stérilise les mains, ne pose plus de questions et s’apprête à opérer. Une infirmière s’avance pour profiter de ce moment d’attente et prend les mensurations de la victime.

-Le sujet est un homme de race blanche à la pigmentation étrange, on voie rarement des gens avec les cheveux aussi clairs et, et… si jeune, mais si je me fie à la racine, ils ne sont pas teints, ses cheveux sont bien d’un blanc argenté. Ils sont longs en plus, quant à ses pupilles on les retrouve d’un bleu pâle intense, mais c’est surement dû à la teinte de sa peau due au manque de sang. Il est percé à la langue, veuillez lui enlever son piercing au cas ou nous aurions à le ramener avec le défibrillateur.

C’est plutôt rare de voir des gens blancs en Afrique, enfin ça l’était un certain temps, maintenant on en voie parfois et les gens n’y prêtent plus attention, mais pour Smile c’est différent, vu qu’il est tout blanc… De la tête au pied. Et bien les gens se souviennent de lui, certain plus méchant ou ignorent l’appelle le fantôme, mais ceux qui sont proches l’appelle tous Smile ou le sourire si vous préférez. Tout le monde aime se type, après tout qui n’aime pas les gens heureux ?

-Il mesure exactement un mètre quatre-vingt-deux, pèse approximativement cent-quatre-vingt-dix livres ou quatre-vingt-six kilos. Docteur passer moi la fiole d’anesthésient, sinon nous allons le perdre. Il est en forme ça c’est sûr, il ne doit pas avoir plus de huit ou dix pour cent de matière grasse.

Le pauvre venait de se faire attaquer alors qu’il n’était qu’un simple chauffeur touristique dans la savane africaine, une lionne affamée et en chasse avait bondi d’un arbre sous lequel passait la jeep et avait attrapé au passage le bras de Smile, le vigile avait bien tiré sa fléchette tranquillisante, mais la bête avait eu le temps de causer pas mal de dégât déjà. Multiple lacération au torse et aux jambes, sans parler du dos et une énorme ouverture sur son visage. Le reste n’était que superflu, mais lui en resterait soie morte, soit paralyser à vie, du moins c’était se qu’en avait déduit le médecin auxiliaire qui l’avait recueilli cinq minutes avant de l’embarquer dans l’hélicoptère en direction de l’hôpital.

★

Deux longues heures plus tard, alors que tous perdaient tranquillement espoir, le médecin chirurgien entra dans la sale d’attente avec son carnet et son air assombrie par la fatigue. Karl et John se relevèrent et tout inquiet des résultats restèrent également silencieux.

-Il est, fort probable que nous ayons droit à un miracle, votre ami est comment dire, une chance qu’il était en aussi bonne condition physique, car bien des tissus ont été endommagés, mais aucun organe vital n’est affecter, il devra simplement vivre avec des traumatismes et de grave entaille… partout sur son corps. Celle du visage nous inquiétait beaucoup, mais elle n’affecte en rien sa survie, le cou est épargné. Alors je vous dispense tous d’attente, il sera possible de le voir demain dans sa chambre, d’ici la retourner vous reposer, nous nous occupons de lui. Vous semblez être de bons amis, la fidélité se fait rare de nos jours, il aura grandement besoin de vous une fois sorti d’ici.

Sans rajouter quoi que se soit, les deux amis se regardèrent le sourire aux lèvres, heureux que leur meilleur ami reste en vie, il n’aurait pas supporté sa perte et puis il reviendrait demain s’était sur, d’ici la leur larme de chagrin deviendrait des larmes de joie. Le Docteur parlait de fidélité et c’était drôle compte tenu de la situation, car cette qualité qui comme il le disait si bien se fessait rare, c’était Alex qui d’une certaine façon leur avait enseigné. Avant il l’était aussi, mais maintenant c’était différent, lui il dégageait se sentiment de confiance et il n’était pas du genre à laisser tomber ses amis, non loin de là, il se proposait toujours comme chauffeur designer, rapportait tout le monde chez soie et ainsi de suite. C’était une bonne personne qui par de fait s’attirait le respect de ses pairs. Il n’espérait jamais rien en retour et les gens en était toujours reconnaissants, certain trouverait triste se qui lui arrive, car bien d’autres aurait dû y passer avant lui, mais peut importe, il allait vivre.

Souriez les gars, je vais bien ! C’était sa phrase fétiche, il la disait toujours, sans arrêt, sans modérations, c’était comme un bonjour de sa part, oui, Smile allait vivre.

En revenant chacun à leur demeure respective, Karl et John pensèrent respectivement à la vie qu’il menait avec cet ami si cher, il est vrai qu’aucun d’eux ne savait toute l’histoire sur son passé, mais il lui fessait confiance, une confiance aveugle. Le pourquoi semblait s’imposer, mais nul ne comprenait vraiment pourquoi, en fait s’était bien simple, dans la vie il y a deux types de gens et bien qu’il ne soie qu’un chauffeur au sain de la compagnie, tous le voyaient comme un responsable ou un propriétaire, c’était une question d’attitude et de fermeté en somme. Grâce à son passé de militaire, le pauvre avait été élevé pour devenir un grand chef et malgré lui c’était un coté de sa personnalité qu’il ne pouvait plus réprimer, diriger et penser de façon militaire c’est-à-dire d’une manière efficace et constructive c’était du Smile tout craché. En général il n’était certes pas le plus bavard, mais pauser lui une question et il vous répondra, il détient une opinion sur toute chose et c’est comme ça que les gens l’aiment. Oui, il est bien étrange, mais en même temps, il n’utilise pas cette faculté, être un leader ne l’intéresse apparemment pas, pas dans se monde.

Histoire.

Alors que le drame fut un peu mis de côté, les services d’immigration décidèrent de venir faire un tour dans cette histoire, le couple d’agents spéciaux débarqua donc le lendemain de l’accident au lieu de travail de la victime. Il ne leur fallut pas dix minutes pour trouver le bureau du responsable.

Bien entendu, la rencontre fut acceptée et la conversation débutât aussitôt que la femme eut fermé la porte derrière elle. Ils était beau dans leur costume cravate tous neuf avec leur lunette de soleil et leur café encore tout chaud, de vrais agents gouvernementaux qui n’ont aucun respect pour les gens, sinon ils auraient attendu plus d’une journée pour mener leur petite enquête.

-Alors Mr Karl, comme vous le savez, l’un de vos employer fut la victime d’un incident des plus fâcheux hier. Là ou je veux en venir, c’est qu’il n’y a aucune trace de ce fantôme dans nos dossiers, nous savons qu’il vient du Canada et qu’il est ici depuis un peu plus d’un an, mais nous ne savons rien de plus et vous voyer, nous n’aimons pas être ignorent.

-Se que ma collègue essaye gentiment de vous dire, c’est que nous aimerions votre version, vos informations, se qu’il a bien pu vous dire et pourquoi il est ici aujourd’hui. Vous savez, nous avons parlé à sa mère hier pour l’informer de la situation et la pauvre se fessait un sang d’encre, mais c’est normal non ? Après tant de temps, sans nouvelles de son fils… Il ne lui aurait selon ses dires, pas envoyer une carte postale ou même un coup de téléphone depuis son départ et trop de choses reste incomprise, alors parler nous vous écoutons.

Karl n’était peut-être pas la personne la mieux placée pour raconter son histoire, mais avec sa situation lui-même ne pouvait le faire, il se résolu donc à déballer se qu’il savait, car bien qu’il ne soie pas en danger d’expulsion il était vrai qu’un passé mystérieux ça attirait l’œil des gens, mais lui n’était qu’un oublie du système, il ne serait donc pas si long de leur raconter le pourquoi et le comment de la chose.

-Et bien, je ne suis pas au courant de tout, mais voilà ce que moi je sais, ou ce qu’il m’a dit. Je sais que depuis tout jeune il vivait dans se pays ou la neige recouvre tout la moitié de l’année, il n’aimait pas cet endroit, peut-être que c’était simplement la température, mais il semblerait aussi que Smile a eut des différents avec ça famille par le passé. Son père était pilote d’avion et ça mère femme au foyer ou maitresse d’école j’en sais plus, bref. Il avait un frère plus vieux qui depuis tout jeune ne cessait d’essayer de l’effrayer, un fou ou un génie on sait pas, mais la peur avait une grande place dans cette famille vous voyer.

-La peur ? Et pourquoi donc ?

-Et bien le père, Bernard May, bah c’est un pilote pour l’armée et son travail consiste à prendre des décisions qui doivent faire abstraction du danger, un vrai soldat dans le style… D’intense si je puis me permettre. Il aurait envoyé ses enfants dans des écoles militaires dès que possible et les aurait entrainé à ça façon. Ouais il est super balaise en art martiaux mon employer, c’est l’une des qualités que je recherchais, car si les clients sont turbulents ou autres il est facile pour lui de leur faire comprendre qu’ici ce n’est pas que pour le plaisir le danger est important.

-Donc, il aurait un père un peu cinglé qui l’aurait forcé à devenir un futur soldat, et ce sans éprouver de peur ?

-Je vous le dis oui, il est incroyable, il n’a peur de rien se type, de rien… son père lui a fait subir des tas d’horreur et rien qu’il n’a pu voir ici ne l’a effrayé, Alex à garder son calme devant un troupeau de hyènes affamé vous comprenez ? Il est donc le chauffeur parfait pour nos expéditions et mon autre employer jurerait qu’il n’aurait presque pas bronché devant cette lionne, comme s’il l’aurait laissé faire résolue à son destin où je ne sais pas.

-Donc on se retrouve avec le parfait petit soldat sans peur à moitié mort et il aurait tout plaqué à cause de ce passé trop émouvant selon vous ?

-Bah oui, sans l’ombre d’un doute, il disait souvent que son père aurait voulu le voir piloter des avions de chasse comme il l’a fait lui et son frère. Oui son frère aussi et la mère ressemblaient au paternel ou l’encourageait dans ses démarches, bref il n’est pas un tueur en cavale rien de cela, il est juste un fils de militaire qui avait besoin de repartir sur de bonnes bases.

-Je vois, nous en avons donc terminé ici, merci pour tout Mr Karl.

-Ce n’est rien pour les agents du gouvernement je ferais tout vous le savez bien.

Un peu plus tard, alors que les deux pingouins rassemblaient leurs infos sur un carnet, la fille s’avança vers le mec et lui tendit le téléphone, à l’autre bout du fil ce trouvait nul autre que le père d’Alex en question, il voulait des nouvelles de son fils et avait des contacts influents qui venait de lui permettre ce petit coup de théâtre. Un vrai connard ce Bernard.

★

Depuis le départ du fils maudit, une vraie bombe nucléaire avait éclaté dans la famille, le père était devenu tellement en colère qu’il n’avait pas été surprenant de le voir partir durant dieu sais combien de temps en missions, il avait passé tant d’année à le former, lui donner l’attitude et la grandeur des meilleurs militaires, puis tout d’un coup alors qu’il atteignait sa majorité, le pariât de la famille décida de s’exclure de son plein gré, ou presque. La vérité c’est que Bernard n’acceptait pas l’échec et suite à l’incident avec la phobie du petit, il s’était senti impuissant pour la première fois depuis des lustres, comment un enfant pouvait-il avoir peur d’un chat ? C’était méprisable, mais pas impossible à parer. Suivant les évènements, il n’y avait que très peut de gens à savoir se qu’avait fait Bernard, il avait envoyer son fils dans une école militaire encore plus stricte et ne l’avais plus revue pendant quelques années, ensuite, il s’était revu, mais leur relation déjà compliquer n’avait pas très bien fonctionner. Maintenant adulte et en pleine procession de ses moyens, le jeune soldat s’était rebellé et avait tenu tête à son géniteur qui ne l’avait pas très bien pris.

De la découle la décision de partir en Afrique, seul son frère l’avait soutenue, mais Alex s’était toujours dit que s’était à cause des remords, même s’il ne savait pas pour les chats s’était bien lui qui avait fait éclater la trainé de poudre devant tout le monde.

Ensuite, Alex avait coupé les ponts avec tout le monde y compris son frère, il ne lui envoyait qu’un email de temps en temps, prenait des nouvelles de leur mère et demandait qu’on respecte son choix d’exclusion, il disait chaque fois qu’il commençait une nouvelle vie loin de la folie du général des armées, qu’il comptait se trouver une femme et élever ses enfants loin du monde qu’il avait connu.

Chaque fois, son frère tentait de le ramener à la raison, mais rien ni personne ne lui payerait une nouvelle enfance, s’était donc mieux qu’il reste à l’écart et recommence sa nouvelle vie, parfois Alex se surprenait à s’imaginer dans un monde ou tout était possible un univers ou il pourrit être lui même.

Dans se monde onirique, il n’aurait plus peur des chats, il n’avait pourtant qu’une crainte, devenir aussi froid et calculateur que son père, mais dans son monde il trouverait bien le moyen d’y échapper !

Post Rp.

Déplacer dans la chambre 206, le jeune Alex May venait de sortir du bloc opératoire, l’anesthésiste était passé prendre quelques mesures de précaution, le tout afin de s’assurer qu’il passe une belle nuit en toute sécurité et il était désormais en voie de guérison. Le processus serait lent, mais déjà le fait qu’il ait survécu à une attaque de lionne enragée tenait du miracle, alors il valait mieux ne pas trop en demander non plus et des bandages recouvrait quatre-vingt-dix pour cent de son corps se qui lui donnait l’allure d’une momie égyptienne. Au moins, il allait survivre malgré son allure de monstre pour ne pas faire de mauvais jeu de mots.

Comme les drogues qui l’empêchait de souffrir parcouraient ses veines depuis bientôt plus d’une douzaine d’heures, il n’était plus en position de comprendre ou il se trouvait ni si toutes ses hallucinations ou choses étranges qu’il croyait voir était réelle, une chose était pourtant bien sûr et claire dans son esprit, il s’était endormi et était une fois de plus arrivé dans le monde des rêves. Comment le savait-il ? La réponse était bien simple, car chaque rêve débutait de cette horrible manière.

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De la fumée violette l’entourait, emplissait ses poumons et lui brulait la peau, derrière lui se trouvait la petite fontaine immaculée qui par le passé regorgeait d’eau et d’oiseau en proie à la chaleur de l’été. En regardant au sol, il retrouvait ce même pelage vert et s’il levait les yeux il retrouvait ce coucher de soleil ombré de nuance orangé. Voilà le cauchemar débutait, une fois de plus.

Il se retrouvait au Canada dans un passé lointain, proche de l’anniversaire de ses dix ans avec toute sa famille ses amis et son père qui spécialement pour l’évènement avait pris congé de son métier de pilote pour venir fêter le passage vers une nouvelle phase de sa vie.

Dix ans, l’âge clé de la famille... Tout le monde se déplaçait toujours et s’était un peu le rite de passage familial, car la parenté au complet jouait dans le domaine militaire et l’entrainement commençais bien plus tôt encore, environ dans les six ans de l’enfant se qui n’était pas toujours une bonne chose. Rapidement les petits soldats s’encrassaient dans la roue sans fin de leur futur commun.

Mise en forme travail sur le caractère, tout était pris en compte pour que l’enfant soie un homme ou une femme fort(e) avec des bases puissantes de tolérance à tout, créé le petit soldat parfait pour qu’à l’âge légal il puisse s’immiscer dans l’armée en un claquement de doigts et s’était sans parler des cours d’arts martiaux et d’auto défense qu’était obliger d’endurer Alex, pas de Hockey, pas de soccer ou de natation, que le karaté, kick-boxing et judo… Une enfance ordinaire dans un monde ordinaire, ou pas. Plutôt une enfance gâchée dans un monde fictif, voilà comment il percevait les choses.

Mais revenons en à notre rêve, comme dit un peu plus haut, c’est toujours se souvenir qui reviens et d’une façon si réelle que s’en est troublant à chaque fois, le plus marquant d’entre tous. Alors qu’ils étaient rassemblés dans le jardin, l’heure des cadeaux arrivait à grands pas, il se revoyait toujours dans se corps minuscule et frêle, assis devant tout le monde en ouvrant les boites les unes après les autres et comme par magie, chaque fois qu’il levait les yeux vers les gens qu’il était supposer connaître, leurs visages étaient remplacés par de grandes horloges dont les aiguilles bougeaient en un rythme constant et effrayant. Tous sauf le visage de son père qui détenait maintenant des yeux jaunes et pourvus d’une fente au lieu de ce petit point noir… Plus le temps passait, plus il redoutait ce cadeau, celui qui avait gâché sa vie. Il l’ouvrait toujours à la même heure, 13h22 minute et des poussières.

Quand l’heure arrivait, un hurlement d’effroi s’extirpait toujours de sa bouche, mais il était encore une fois le seul à pouvoir s’entendre, tous les autres étaient confortablement installés et leurs visages d’horloge le fixaient en espérant qu’il ouvre le dernier paquet. Cette boite mauve percée de petits trous, un ruban jaune et une carte sur le dessus, il la reconnaitrait entre mille, toujours la même et son contenue n’était jamais différent, toujours aussi effrayant et toujours aussi épeurant.

Quand ses doigts arrivaient sur le couvercle, il revoyait ses parents, fiers et déterminés, sa mère dans sa plus belle robe et son père dans se costume vert avec sa coupe toujours impeccablement rasée, ses médailles toutes droites, alignées par ordre de mérite. Son frère qui sans le savoir venait encore une fois de le condamné, car le cadeau s’était son idée. Bien que son père ait tout tenté pour l’empêcher d’éprouver de la peur il avait oublier une seule chose et aussi inoffensive soit-elle, le petit chaton tout mignon qui se trouvait dans la boite n’était autre que l’objet de tout se cirque, un véritable élément de terreur pour le jeune Alex. Les chats s’étaient l’inconnue, s’était se qui effrayait le jeune bambin d’à peine dix ans.

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Un peu plus loin, dans le ciel nuageux qui constituait le rêve d’Alex, trois nuages aux apparences de chat discutaient en observant leur distraction du moment. Comment ? C’était bien simple, car bien loin de l’endroit choisit par le seigneur des chats pour torturer le jeune voyageur se trouvait un royaume félin, un royaume ou par chance s’était échoué un voleur qui détenait un objet précieux. Le miroir des rêves. Malheureusement pour lui, le petit voleur qui de sa mauvaise langue se vantait d’avoir voler se trésor inestimable se pris pour un dieu à un point tel qu’il décida de rendre visite à l’une des attractions principales. Lord Crazy. Le chat qui n’était pas idiot l’écouta bien se vanter de ses mérites, il pue même admirer l’objet de tout se cirque et vint enfin le moment tant espérer, le voyageur demanda pour ne pas dire réclamer, un tatouage qui le propulserait dans les hautes sphères de se monde imaginaire. Sans hésiter, le fourbe chat accepta en échange d’une garanti, le contrat était simple et pour un homme aussi confiant que lui le marcher ne lui sembla pas louche du tout. Quel qu’il en soit, l’humain poussa son dernier souffle, incapable de tolérer l’encre. C’est donc ainsi que Crazy mis la patte sur le miroir et qu’il pue commencer à élaborer son plan, cela fessait bien trop longtemps qu’il n’avait pu tatouer un voyageur de valeur et il s’ennuyait, il voulait propulser son art à un tout autre niveau. Il utilisa donc les pouvoirs du miroir pour scruter tout voyageur potentiel. Les influencer et peut-être même plus.

C’est lors de cette nuit que Crazy comme bien d’autres nuits auparavant avait décidé d’admirer cet homme qui éprouvait une peur de son espèce, jamais il n’avait tatoué de voyageur qui contrôlait les chats, le tout serait peut-être intéressant d’accorder plus de mérite à son royaume.

-Regarde Brigitte, on arrive encore à mon bout préféré !
-Je sais, il va l’ouvrir et voir se petit monstre qui dans son souvenir était un chaton tout mignon, tu ne cesseras donc pas de l’effrayer Crazy ? Il est si important pour toi ?
-Mais non, regarde comme ses drôle, chaque soir il se fait prendre. Eh oui, je dois l’avoir. Il sera mien par tous les moyens.
-Et toi Magnus, tu trouves sa drôle se qu’il fait à se pauvre rêveur ? Encore et toujours ? Et d’ailleurs pourquoi lui plus qu’un autre ?
-Oui, si on veut et puis on ne sait jamais, un voyageur est si vite arrivé.
-Il sera à moi, je l’observe depuis plusieurs nuits et il est le seul qui a peur des chats en se moment, il sera à moi. À moi seul, je n’ai pas souvenir d’avoir tatoué un chat alors laisse-moi compléter ma collection tu veux bien !
-Oui Crazy oui… Bon moi je retourne à mon temple, j’ai mes bottes à cirer et regarder dans se miroir ne m’intéresse pas plus que cela.
-Et moi aussi, il semblerait que j’ai de la visite au temple du chat perché se soir, pense à rapporter le miroir au roi après t’être amusé avec, tu sais bien qu’il se l’appropriera de toute façon.
-allez-y, je compte m’amuser encore un peu avec se petit jouet, s’il devient un voyageur je dois trouver le moyen de le rencontrer, s’il devient puissant je le marque de l’une de mes encres et sinon il mourra et je trouverai bien quelqu’un d’autre...

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Mais une chose n’allait pas, se soir, quand ses doigts se posèrent sur la boite, l’univers changea du tout au tout, il n’était plus dans son ancien jardin, mais bien dans la savane africaine, il se retrouvait dans se souvenir de cet après-midi. Attiré par un typhon de souvenir plus récent, plus important et marquant. Son père seulement était resté, toujours aussi dur et strict avec cette émotion de dédain sur le visage.

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-Non ! Saleté de miroir qu’est-ce qui se passe ? Pourquoi je perds le contrôle j’ai du mal à le voir ! Reviens au jardin saleté ! Il allait essayer de l’ouvrir, mon bout favori !
-C’est bien simple mon maitre, si le rêveur que vous observez devient un voyageur, le lieu changera aussi et j’ai du mal à vous faire voir la scène…
-À quoi sert tu alors misérable ?
-Je suis le miroir des rêves, les seigneurs de tout Dreamland m’utilisent en général pour scruter les rêveurs de leur choix, mon devoir en tant qu’artéfact est de leur montrer et s’il le souhaite de les mettre en contact en traversant mon verre, mais je n’ai plus autant de facilité surtout quand le changement est sur le point d’opérer comme avec se jeune homme, la transformation réduit mes capacités.

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Le paquet était toujours dans ses mains, mais il n’était plus aussi petit, s’étaient ses mains à lui et non celle qu’il avait à l’âge de dix ans, oui Alex reprenait tranquillement le contrôle sous le regard médusé de Lord Crazy. Il gagnait en puissance et le changement allait avoir lieu se soir s’il continuait ainsi, bientôt… Bientôt il ne serait plus qu’un faible rêveur.

Ses doigts se crispaient sur cette petite boite qui prenait tranquillement l’apparence de la lionne. Et voilà, il se retrouvait coucher sur le dos, le corps du carnassier qui déchiquetait sa propre chair, mais la tête de la lionne était toujours représenté par cette fichue boite mauve, comme si la base même de son cauchemar ne voulait pas repartir, il se revoyait dans cette expédition qui avait mal tourné, là où il s’était retrouvé impuissant, immobile devant le monstre assoiffé de sang. Ou il s’était souvenue de se jour si lointain ou le petit chat l’avait griffé, le tétanisant u plus haut points.

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-Non ! Pas maintenant ! Brigitte ! Magnus ! Revenez, je perds le contrôle comment fonctionne se foutu miroir je veux lui parler ! Il ne fait plus le même rêve ! JE VAIS LE PERDRE ! NOOOOOON ! S’il devient un voyageur, je devrai attendre !

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Alors qu’il ne comptait pas bouger une fois de plus, ses mains se mirent à trembler, il en avait assez d’avoir peur d’un petit chaton, peur d’un chat qui lorsqu’il l’avait pris dans ses mains pour la première fois l’avait griffé… La griffure en elle-même n’avait pas été ci importante, non c’était la réaction de son père, la honte qu’il avait vue dans se visage ravagé, devant toutes leurs familles il avait eu peur d’un simple chat alors que tous l’avaient entrainé si durement pour qu’il n’ait pas peur d’un jour prendre une arme ou de conduire un engin tel qu’un avion de combat, un simple chat l’avait trainer dans la boue, l’avait étiqueté de pariât, de faible et de rejeter. Ce simple chaton avait brisé sa vie. Et les espoirs d’une génération.

Mais pas se soir, non pas une fois de plus, il avait survécu à une lionne, il survivrait bien à un chat. Plus jamais il ne serait ce petit faible qui avait échappé le chaton en criant de peur.

Puissant dans ses tripes, il ouvrit le couvercle de la boite et n’y trouva que du vide, normalement il ne l’ouvrait pas, ou s’il arrivait à soulever un centimètre du couvercle, un petit miaulement le rapportait au monde réel, dans un lit couvert de sueur froide. Mais se soir s’était différent, il avait suivi son cœur et appris de ses erreurs, il avait vaincu sa peur.

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-Non, bordel ! je vais le perdre et je ne veux attendre qu’il vienne par lui-même, je dois faire quelque chose ! Saleté reviens ici que je te tue de mes propres griffes ! Si tu penses échapper à Lord Crazy ! TU N’ES QU’UN FOU ! Miroir fait quelque chose je dois lui parler !

Savourant sa victoire, Alex était en train de se relever quand le nuage qu’il voyait sans y porter attention pris la forme d’un immense chat au sourire diabolique, le colosse avançait en roulant ses épaules de félin assoiffé de sang quand Smile remarqua qu’il n’était pas un matou ordinaire, ses yeux étaient injecter de sang et d’un regard luminescent empli de conviction, le monstre portait une cicatrice en forme de croix sur le visage et semblait être… percé de la queue…

Mais avant même qu’il ne puisse réagir, le chat de tout ça masse et sa puissance avait bondit toute griffe dehors avec l’intention de le maudire, le contact fut brutal, mais ne procura aucun dommage physique, la fumée se désintégra en un éclaboussement et le voyageur se retrouva plaqué au sol non pas de douleur, mais de stupeur, il aurait cru l’entendre glousser de plaisir avant que ses griffes acérer, mais le chat n’était plus qu’une masse de fumée qui virevoltant s’évaporait faiblement.

★

Les pouvoirs du miroir avaient été utilisés, Crazy avait profiter de l’avantage qu’il croyait avoir pour se matérialiser sous la forme de se petit brouillard, mais il n’avait pas pu lui parler, pas pue le faire saliver avec ses idées noires.

Le Lord venait pourtant d’y laisser une marque, non pas physique, mais olfactive, une sorte de passeport… c’était faible et l’assurance d’avoir sa visite n’était que d’une chance sur quoi, un million ? Peut-être plus, mais au moins, il serait capable de le sentir s’il arrivait dans le royaume des chats.

Le matou qui avait disparu en un hurlement de rage venait de se faire renvoyer dans son temple de par la victoire du rêveur sur sa peur et la perte de pouvoir du miroir il se retrouvait impuissant, il lui aurait fallu plus de temps. Maintenant, Crazy n’avait plus rien à faire de lui, se voyageur il le reverrait peut-être une autre fois, maintenant il retournerait regarder un autre de ses sujets, lui aussi il l’aimait bien un homme qui éprouvait la peur des serpents, encore un spécimen qu’il aimerait rajouter à sa collection.

★

Il hurlait de douleur, mais ne pouvait plus bouger, il se sentait impotent et sa poitrine le brulait, comme si on l’avait ouvert en deux, mais quand il pue enfin bouger, son esprit s’embrouilla encore plus, ses doigts… ils étaient … Il avait des griffes… ses dents le fessaient également ressentir le changement, en les touchant il trouva des canines bien plus développer…

Quand le voyageur se releva enfin, après avoir sué toute la peur de son corps, il n’était plus le même, il se tenait là, fièrement droit, et ses poumons filtraient l’air nouveau d’un monde qu’on appelait Dreamland.

Sur son corps reposait la marque maudite de Lord Crazy et elle n’avait qu’un seul but, car si le chat fou avait décidé que se voyageur lui appartenait, il avait bien jour sur sa dernière carte. La petite croix qu’il avait laissée sur son corps sécrétait une odeur qu’il ne pourrait lui même sentir, elle était réservée à tout autre chat, ou créature de son univers, mais surtout aux autres chats, elle les préviendrait tous qu’il était désormais le jouait de Crazy, elle le porterait à la maison, dans le temple du chat percé. Tel était son destin, la nuit suivante il n’aurait d’autre choix que d’apparaître devant ce temple, car son propriétaire ne pourrait attendre plus longtemps avant de rencontrer son nouveau jouet préféré.

Un voyageur était né cette nuit, sa phobie vaincue, il était désormais ce qui aux yeux de tous serait considéré comme un Voyageur-Morpheur. Oui, il était désormais un hybride dans ce monde à découvrir et c’était ici que débutait son aventure.

Prochaine étape, se faire une place dans se monde.

Autres.

• Aime : La chaleur, les bonbons, les filles.
• N'aime pas : Le stress, ne rien faire, le froid.
• Particularités, autres : beau gosse.
• Niveau d'étude hors de Dreamland : Universitaire


• Comment avez-vous découvert le forum j’y étais avant.
• Première impression : beaucoup de trucs n’ont pas changé, du tout. Ouais j'parle de toi Ed.
• Avez-vous lu les règles et les respecterez-vous bien sûr !
• Code de validation :

Smile à vous, je vous préviens que j'ai terminé! et oui!

Pour le passage des Lords j'espère qu'il n'y aura pas de problème et pour ma transformation non plus, je la ferai validé en fiche technique dès ma validation donné!

So Smile !

Smile ! et super merci Ed, je vais donc rajouter se qu'il manque côté Mental et histoire, je mettrai se que je rajoute d'une couleur différente pour vous aider à voir l'avant apres !
je Up une fois le tout terminé!

Et pour Lord Crazy, je crois qu'on c'est mal compris,

Edd free a écrit:

_ Lord Crazy ne s'occupe pas de "créer" des Voyageurs. Seul le Roi s'occupe de ça. Ce qui n'empêche en rien qu'il devienne son second par la suite.

Je ne le voyait pas comme si s'était lui qui m'avait créé, mais comme s'il s'amusait à épier les rêveur qui avaient le potentiel de devenir des Voyageurs et qu'il avait un certain faible pour moi, dans l'optique ou je comptait ensuite le rencontrer en RP et devoir faire mes preuves pour garder son intérêt, j'aime Crazy car il est de loin le personnage que je trouve le plus charismatique et intéressant dans dreamland. Il a toujours un plan derriere la tête et c'est pourquoi je l'incorpore de cette manière, peut-etre qu'il me prendra sous son aile un certain temps, peut-etre qu'il me trouvera ennuyeux et ainsi de suite, donc sa reste à voir.

So Smile, merci pour l'avis que je considère comme positif ! l suite bientôt !