Walker
Julien

Personnage.

• Nom : Walker • Prénom : Julien • Surnom : Wood Boy • Age : 21 ans • Nationalité : Américaine, origines françaises • Pouvoir : La Dendrophobie, la peur des arbres. Julien est terrorisé par les arbres quels qu'ils soient. Dans Dreamland, son pouvoir lui permet de générer du bois, de faire pousser des arbres.

Description Physique.

• Bon bah, il est grand, beau gosse et puis voilà quoi …

• Quoi ? Comment ca ça ne suffit pas ? En même temps c’est tout ce qu’il y a à dire de notre ami, c’est le plus marquant tout du moins. En plus, je sais pas quoi dire d’autre … Bon d’accord je vais faire un effort, mais dans ce cas il faudra me promettre de tout lire et de ne rien négliger. C’est bon, vous avez promis ? En même temps je n’ai aucun moyen de vérifier, mais je vais vous faire confiance et compter sur votre bonne foi tout du moins. Dans ce cas, c’est partit pour la description purement physique de notre ami aux yeux de serpent, Julien Walker, notre américano-français préféré.

• Commençons par le sommet du crâne avant de descendre petit à petit. Notre Julien a comme vous pouvez le voir, les cheveux mi- long et d’une couleur peu commune, en effet ces derniers tirent légèrement sur le violet, ce qui n’est pas pour déplaire à la gente féminine qui trouve cela plutôt attrayant, surtout lorsqu’elles apprennent qu’il ne s’agit pas d’une teinture, mais bien de sa couleur naturelle. Nous disions donc mi- long en ce qui concerne la longueur, eh bien oui et cela se remarque surtout grâce aux deux mèches qui lui barre le front et lui tombe entre les yeux (vous la sentez venir cette magnifique transition entre les cheveux et les yeux ou pas ?) Deux yeux qui n’ont au premier abord rien de bien spécifique, mais à y regarder de plus près, le noir des pupilles est embaumé d’un voile de mystère. Deux pupilles d’un noir de jais envoutant, terrifiant, profond, mais également fortement enivrant (ce qui ne dessert pas le moins du monde sa personnalité, mais cela, vous le verrez dans la description adéquate, alors on se calme de suite et on continue la lecture.) Sous l’œil gauche du garçon, il y a une légère cicatrice, dont il est incapable de se rappeler la provenance.On trouvera comme tout à chacun (du moins je l’espère pour vous chers amis) un nez. Celui de Julien n’a absolument rien de spécial, son arrête est dessiné d’un trait fin et régulier au bout duquel deux narines de taille tout à fait commune se dessinent. Cet appendice nasal amène doucement notre regard à se poser sur les lèvres du jeune homme qui elles sont moins communes que le nez du garçon. Attention, elles ne sont pas différentes des autres du point de vue morphologique, elles sont fines et laissent présager d’un sublime sourire qu’il dévoile avec plaisir à celles qu’il convoite et qui est le réel témoin de son amour pour l’aventure. Ces lèvres cachent en effet un large sourire qui se fait envoutant pour les filles, mais montre un puissant engouement pour la rigolade, l’aventure. Enfin, afin d’en terminer avec la partie haute du visage, il ne nous reste qu’à aborder le menton de l’américain. Cela va se faire bien vite, ce dernier n’a absolument rien de particulier, il est bien taillé, masculin à souhait, mais pas trop carré. Il est viril juste ce qu’il faut pour terminer en beauté son faciès.

• Il est maintenant temps de descendre encore un peu plus notre regard sur le physique du jeune homme. Le torse s’offre maintenant à nous. Celui de Julien est athlétique dirons nous. Je m’explique, il est plutôt fin de corpulence, mais ses muscles sont robustes et bien développés. De ce fait, même à la vue de sa corpulence n’étant pas des plus imposante je vous le concède, Julien possède une certaine force. Il est noté une autre cicatrice en « X » qui lui barre le torse, souvenir du jour de naissance de sa phobie. Je ne vais pas vous parler des bras du garçon qui sont à l’image du torse, pour rappel, c’est à dire, fin, mais musclé, possédant une certaine force.
  Comme tout à chacun le sait, si nous continuons à descendre le regard, après le visage et le torse il y a … Bon, je n’ai pas le droit de vous en parler désolé, j’ai reçu un avertissement pour tentative de discussion graveleuse et je ne vais pas commencer à me mettre le staff à dos les amis (surtout les filles). Je laisserais donc votre imagination voguer sur les flots cochons et aux tendances sexuelles de cette allusion.

• Je vais donc immédiatement passer au bas du corps de notre jeune ami. J’entend par là les jambes et les pieds … Oui uniquement ça, vous avez suivit non ? Alors pas de questions.

• Cette dernière partie purement morphologique ne sera pas la plus longue je vous le concède, mais elle est tout de même nécessaire pour vous offrir la description la plus complète qui soit. Ces dernières sont longues, notre homme à la cicatrise en « X » mesure 1m88 et ce sont ses jambes qui contribuent le plus à sa grande taille. Quand à ses pieds bah, ce sont des pieds juste comme il faut, ils touchent bien par terre donc ils remplissent leur fonction, un point c’est tout.

• Afin de conclure au mieux cette description physique, attardons nous sur la manière dont notre ami se vêtit. Attention, il s’agit de la manière dont il s’habille à Dreamland bien entendu, dans le vrai monde il s’habille en fonction du temps comme tout à chacun (enfin, sauf ces filles qui même par -5°C porteront leur jupes et collants ^^). Julien aime les chapeaux et les bonnets, de ce fait il en porte en quasi permanence, ce qui permet donc de l’identifier rapidement, dotant plus qu’il porte soit un simple chapeau de paille ou bien, un bonnet style péruvien sur lequel il porte son fameux chapeau de paille. Pour couvrir le haut de son corps, il arbore toutes sortes de manteaux qui sont susceptible de changer lors de ses venues à Dreamland, de ce fait je ne peux pas vous en dire plus pour le moment. Cependant pour ce qui est du bas, il porte encore et toujours un short en tissu bleu et blanc ou alors rouge et blanc, selon les occasions. Enfin les chaussures, il aime porter des choses légère, c’est pour cela qu’il porte des sortes de claquettes en paille (décidément ^^) en permanence et ceux par tous les temps.

• Voilà, c’en est fini de la description physique de notre voyageur préféré. Vous savez maintenant tout de son physique et de son style vestimentaire. Il est donc maintenant temps de passer à la description psychologique de notre héros. Donc vous n’avez qu’à descendre les yeux et à continuer votre lecture. A tout de suite.

Caractère.

• Vous revoilà donc très chers amis. SI certains d’entre vous nous rejoignent en route, ALLEZ LIRE AU-DESSUS EN PREMIER ! Quand à ceux qui me suive depuis le début, bon retour.

• Comme vous le savez il temps pour nous de nous attarder sur la description de la psyché de notre ami. Comme vous vous en êtes sûrement déjà aperçu, il n’est pas des plus évident de réaliser une analyse psychologique d’une personne, en effet, il est impossible à la manière d’une description physique de faire cela de haut en bas ou morceau par morceau, mais je vais tout de même faire au mieux afin de vous offrir le travail le plus complet et perspicace possible. Pour ce faire, je vais prendre les points de caractères de notre voyageur et les décrire, expliquer au mieux un par un en espérant bien entendu qu’à la fin de notre entretien vous en sauriez bien plus sur ce qui se cache derrière le visage enjôlant et souriant de Julien. Très bien, trêve de « flagornerie », commençons sans plus tarder.

• En premier lieu, il faut noter le plus important chez Julien, son sourire, Il aime l’arborer la majeure partie du temps et ce dernier n’est pas juste un faciès sans importance, il est le témoin d’une joie de vivre intense. Bien entendu, il arrive à notre ami de ne pas avoir le moral au beau fixe, mais il fera toujours en sorte de ne pas le montrer tant que cela sera possible. Il n’est pas de ceux qui aiment se plaindre et entendre les autres s’apitoient sur leur sort, lui il préfère changer les choses par lui-même, quelque soit le chemin qu’il devra prendre, il le prendra avec le sourire et fera ce qu’il a à faire. Attention, cependant il ne fera jamais rien qui sera contre ses opinions ou contre ses convictions. Il aime faire le bien autour de lui, il déteste les gens qui n’ont pas le sourire aux lèvres, que ce soit dans Dreamland ou dans la vrai vie, il est contre toute forme de bouderies.

• Il y a également un autre point fortement marquant de sa personnalité, son amour inconditionnel pour l’aventure et les voyages. Notre ami ne supporte pas de rester en place et de passer une journée sans rien faire. Il n’est pas hyper actif pour autant, même s’il est vrai qu’il semble l’être parfois. Toujours à la recherche de sensations fortes, il n’hésitera jamais à se mettre dans de beaux draps si cela peut l’amuser et lui permettre d’aller de l’avant. Il ne reculera jamais devant un défi, il tire une certaine fierté de ne jamais concéder quoi que ce soit face à ses détracteurs, il fera toujours tout pour suivre ses convictions et ne jamais abandonner devant les difficultés.

• Maintenant, comment réagit t’il en compagnie de ses amis, alliés et en face de ses ennemis ? Lorsque Julien est accompagné de ses amis, il est celui sur lequel on peut compter. Il n’est pas toujours le plus sérieux du groupe (voir jamais ^^), mais cependant lorsque la situation l’exige, il sera celui sur le quel on pourra à coup sûr compter, il se montrera alors d’un sérieux exemplaire et capable d’une violence que l’on ne lui prêterais pas en tant normal.
  Face à un adversaire, à moins que ce dernier ne le mette vraiment en « rogne », il se chargera de lui sans excès de violence, il fera cela vite, mais vous n’aurez pas l’occasion de le connaître hors de lui tant que celui lui cherchant des noises ne va pas trop loin.
  Cependant, il y a plusieurs raisons pour lesquelles il peut sortir de ses gonds, lorsque l’on s’en prend à ses amis, à une femmes (sauf si cette femme est plus masculine que lui ^^), à des enfants ou à des personnes handicapées. Julien est de ce ne supportant pas l’injustice et la bêtise humaine. Il se mettra en danger pour aider son prochain quitte à y laisser des plumes.

• Bon … Je crois que j’ai tout dis concernant la psyché de notre ami. En espérant que cela vous convienne bien entendu. Néanmoins, soyez bien sûr que vous en découvrirez peut-être d’avantage lors de ses aventures ou de ses enivrantes péripéties.

• Je vous laisse donc là pour le moment et je retrouve dans un instant pour conclure notre récit passionnent concernant Julien Walker, le moment est venu de vous raconter son histoire.

Histoire.

• Nous voici donc réuni pour la dernière des trois parties visant à vous permettre de connaître notre voyageur préféré Julien Walker en détail (oui, je ne compte pas le test RP comme faisant partie du lot, puisqu’il n’est pas purement relatif à l’être lui-même, donc on se tait et on continue tranquillement la lecture ^^). Vous avez eu le droit à son physique, sa psyché (analyse psychologique) et maintenant, je vais vous faire plonger au plus profond de cet homme, au cœur de son histoire. A la fin de ce récit, vous serez apte à dire qu’enfin vous connaissez (tout de moins un peu plus) Julien.
  Je ne vais pas m’attarder plus sur cette introduction déjà trop longue pour ce qu’elle apporte, commençons.

I – LET THE STORY BEGIN

• Lentement, doucement, avec une enivrante finesse, les nuages glisses sur le paysage. Les hautes constructions entièrement constituées de béton et d’acier voient en leur sein se mouvoir une lourde brume humide. Au détour d’un mur assaillit par le froid environnant, les fenêtres d’un hôpital parisien laissent suinter au travers de leurs volets en aluminium, une douce lumière paraissant presque faîte d’or. Derrière l’un de ces orifices, une femme aux cheveux châtains a le visage tordu de douleur. A ses côtés, un homme se tient debout main dans la main avec celle qui semble être son épouse. Non pas insensible à la douleur de cette femme, il reste fortement à ses côtés en ne cessant à aucun moment de l’encourager de tout cœur. Face à ces deux êtres, se tiennent quatre autres personnes, dont l’une cri avec enthousiasme « Poussez madame, poussez ! ».
  Le spectacle sembla durer des heures, dehors, l’atmosphère devenait de plus en plus froide, un vent glacial s’engouffrait aux détours des rues et des chemins de traverses. A l’intérieur de l’établissement sanitaire, la scène prenait enfin fin. La femme respirait bien plus lentement, son doux visage reprenait ses droits sur l’expression de douleur intense qu’il arborait jusqu’à présent, l’homme pleurait de joie et le médecin portait dans ses main un nouveau nez pleurant de tout son être, un son strident, mais également  réconfortant et prometteur, comme un véritable appel à la vie. Après environ 5 heures de travail, le petit Julien  voyait enfin le jour. En ce 8 décembre 1992, son aventure allait enfin commencer.

II – HAVE YOU SEEN MY CHILDHOOD ?

• Six années sont passées. La petite famille a bien entendu quitté l’hôpital depuis un long moment, le bébé a bien grandit et déjà ce dernier a un caractère bien trempé. Dans un appartement parisien, le père et son enfant jouent ensemble. Le petit homme rigole aux éclats et le père lui sourie à s’en rompre les mâchoires. La mère, elle, n’est pas là et ne reviendra pas. Elle est partie dieu ne sait lorsque l’enfant entama sa 5ème année d’existence. Dès lors le père avait changé de travail et prenait maintenant bien plus de temps pour s’occuper de son fils. A eux deux, ils fondent une véritable famille. L’enfant est souriant et le père semble être également au mieux. Néanmoins, tout n’est pas toujours aussi rose. Bien qu’il n’y paraisse rien, le bonheur n’est pas au rendez-vous pour le père de famille. La disparition de sa femme l’affecte bien plus qu’il ne semble vouloir le faire croire et un jour, alors que cette journée démarrait comme toutes les autres, ce dernier commis l’irréparable. Tandis qu’il venait de rentrer après avoir amené son enfant à l’école, cette fois-ci, il ne se rendit pas à son travail. Il s’installa dans le canapé et regarda la télé de longues heures durant, le regard fixé sur des émissions toutes plus abrutissantes les unes que les autres. Lorsque 15h26 pointa le bout de son aiguille, l’homme de forte stature se leva et tourna son regard vers la grande fenêtre de l’appartement. Lentement il s’y dirigea, il tira les rideaux, tourna la poigné de la grande porte vitré en ouvrit les pans et passa de l’autre côté de la barrière. Suspendu à une vingtaine de mètres du sol, il plongea son regard inexpressif en direction de l’irrésistible sol de béton. Les piétons marchant en dessous ne se doutant pas de ce qu’il était en train de se dérouler aux dessus de leurs têtes continuaient leur route tranquillement. Jusqu’à ce que, alors qu’une dame d’une trentaine d’année, la démarche confiance de celles qui sont sûr de leurs charmes passait tout juste en dessous de la fenêtre de l’appartement, un bruit sourd et sec l’immobilisa net. Devant elle, un homme venait de s’écraser. Violement, sa tête, avec un son terrifiant d’os éclatés, avait heurtée le sol, faisant exploser la boite crânienne, laissant ainsi se répandre des morceaux de cervelles dans un rayon de trois mètres autour de la zone d’impact. Par la force du choc, de nombreux membres de l’homme avaient été disloqués. La masse informe et sanglante gisait au milieu de la rue. Autour d’elle, de nombreuses personnes hurlaient de terreur et les secours, rapidement arrivés sur place n’avaient rien pu faire si ce n’est constater l’heure de la mort. Loin de ce carnage, un jeune garçon venant de fraichement terminer sa journée d’école ne se doute absolument pas de ce qu’il vient de se passer. Sa vie vient de changer du tout au tout … Il n’en a tout simplement pas encore conscience.

• Dix longues et difficiles années se sont écoulées depuis ce drame. Le jeune garçon, en revenant de l’école, avait été immédiatement prit en charge par les services sociaux. Ne sachant ce qu’il se passait, il avait hurlé et pleurer de longue heure durant pour que l’on lui rende son père qui lui manquait temps. Ce n’est que bien plus tard que l’on avait enfin daigné lui apprendre la vérité. Néanmoins, sa nouvelle vie avait déjà complètement transformé cet enfant anciennement si souriant. A présent, il errait dans les couloirs de l’orphelinat, le visage serré, le regard noir et perdu dans un vide si profond que même le plus noir des abysses semblerait bien lumineux en comparaison. Il avait déjà été accueillit par plusieurs familles différentes au cours de ces années, mais aucune n’avait tenu le coup face à cet enfant à présent si sombre. Une part une, elles avaient abandonnée à la vue des problèmes de violence et d’incivilité causé par le jeune homme au bord de la rupture psychologique. Néanmoins, pour la seconde fois de sa vie, cette dernière allait prendre un étrange tournant qui de nouveau allait bouleverser la vie du garçon. Un matin de plus à l’orphelinat venait de commencer. L’adolescent partait donc pour le lycée comme chaque matin. Enchainant les heures de cours du matin, arriva bientôt l’heure de se rendre au réfectoire pour le repas du midi. Seul à une table comme à son habitude, il observait autour de lui. Tout le rendait fou de rage. Les autres élèves souriant tellement sûr de leur bonheur présent, les groupes de poufs en train de rire d’un éclat si fort que chaque oreille présente dans la salle était capable de les entendre, les garçon totalement imbus de eux-mêmes à une table en face de lui, ainsi que tout les autres. Tandis qu’il repris une bouché de ce qui lui semblait être de la cendre mélangé à de la purée, il ne vit pas arriver un de ces garçon, qui se planta derrière lui avant de lui plaqué le visage dans la purée.

- Eh mec. Faut pas faire la gueule, on sait tous que ton père est un lâche, mais faut pas t’en faire, il paraît qu’en plus c’était un con.

• Lentement, Julien avait relevé le visage de son plat. De la main droite, il s’essuya le visage puis il se tourna vers le con qui se tenait quelques instants plus tôt derrière lui. Le regard fixé dans le sien, il lui lança un regard d’une telle intensité que l’autre ne sût que faire à part continuer sa provocation.

- Personne ici ne peut te saquer. Les filles te trouvent attirant parce-que t’es soi disant mystérieux. Nous les mecs, on veut juste ta peau, on aime pas ta gueule et ta façon de te la jouer mélancolique. Mes couilles que t’es triste, c’est juste un style que tu te do ……

• Avant même qu’il n’eût l’occasion de terminer sa phrase, Julien lui avait attrapé le col et asséné un puissant coup de tête en plain dans le nez. Le nez en sang in s’écroula et il ne fallu pas cinq secondes pour que tous ses potes viennent à son secours. A cinq, ils se jetèrent sur le « Zidane en puissance ». Fou de rage, le garçon ne semblait guère se soucier du nombre, un par un, il les attrapait et les frappait aussi fort qu’il le pouvait, que ce soit des poings ou des pieds. Après cinq minutes, 6 garçons gisaient sur le sol le visage en sang, un bras cassé parfois. Les plus chanceux se voyaient avec uniquement quelques dents pulvérisées. Le sang de ses emmerdeurs coulait le long des mains de Julien. A l’extrémité de chaque doigt perlaient de lourdes goutte de sang qui semblaient mettre une éternité à tomber au sol tant l’atmosphère était devenu oppressante. Les surveillant, ainsi que tout le corps enseignant présent tentait de retenir Julien qui, complètement hors de lui voulait continuer de frapper ceux qui s’en prenait à lui. Les adultes finirent par réussir à le maitriser et il ne leur fallu pas énormément réfléchir pour faire renvoyer le jeune à l’orphelinat en compagnie de la police locale. Immédiatement le jeune garçon fût envoyé dans sa chambre. Pièce qu’il partageait avec quatre autres enfants un peu moins ou plus âgé que lui. Tous le regardaient fixement, ils avaient l’habitude de le voir revenir en compagnie de la police. Ce n’était pas la première fois qu’il perpétuait des actes de violence. Allongé de tout son long sur le lit qui était le sien, il ne prêtait pas la moindre attention à ces regards méprisants et terrifiés à la fois. Il attendit ainsi deux longues heures les yeux fixant intensément le plafond de la chambre. Soudain, la directrice de l’orphelinat fit irruption dans la chambre et le somma de la suivre dans son bureau au plus vite. Elle avait selon elle une importante nouvelle à lui annoncer.
  Il la suivit tout un gardant un silence religieux. Deux couloirs et trois portes poussées plus tard, ils arrivèrent enfin dans le grand bureau de la dirigeante de l’établissement. Elle contourna le lourd bureau de bois qui était le sien, s’assis et s’adressa à Julien.

- Mon garçon, comme je te l’ai dit, j’ai une importante nouvelle pour toi. Cette dernière va tout changer pour toi. Nous n’avons pas voulu te le dire plus tôt, mais depuis un long moment une procédure d’adoption te concernant a été entamée. Il s’agit d’un couple d’une quarantaine d’années qui n’ont jamais réussis à avoir d’enfants et qui souhaiterait t’adopter. Ils ont déjà tout prévu pour toi, ton inscription dans un lycée proche de chez eux, une chambre … Cependant, ce ne sera pas une famille comme celle que tu as connu, dans leur pays tu …

- Excusez-moi, mais comment ca « dans leur pays » ?

- Je suis ravis de savoir que tu sais toujours parler, cela faisait un long moment que nous n’avions pas entendu le son de ta voix. Bref, passons. Oui, j’ai dis dans leur pays car ces gens là ne sont pas français. Ils sont américains et vivent à New York.

- Vous voulez dire que je vais devoir aller vivre chez des gens aux Etats-Unis ?

- C’est bien ce que je suis en train de dire en effet. Tu verras, je suis sûr que tu t’y plairas.

- Je risque pas de moins m’y plaire qu’ici ça, c’est sûr et certain croyez moi.

- Tant mieux. Tout est conclu, ton départ est prévu pour demain soir. Je te laisse la journée de demain pour dire au revoir à ceux qui compte pour toi et ensuite tu partiras en taxi jusqu’à l’aéroport en ma compagnie.

- Dans ce cas, je n’ai pas à bouger de mon lit jusqu’à demain soir. Très bien, à demain dans ce cas.

• Sans rien dire d’autre, il se retourna et repartit d’un pas nonchalant en direction de sa chambre. Une nouvelle fois il se coucha sur le dos et fixa le plafond. Cependant cette fois, son regard n’était empli de vide, mais d’espoir. Il se surpris lui-même à penser à une toute nouvelle vie. Il allait arriver dans un pays et dans une école qui ne savait rien de lui. Il allait pouvoir tout recommencer loin de cette mère et de ce père l’ayant abandonné, loin de ce lycée d’abrutis et loin de ce pays … Loin de tout ça.

III – I WAS MADE TO HIT IN AMERICA

• Le lendemain soir arriva rapidement, le temps était passé à une vitesse folle dans l’esprit de Julien, il essayait de savoir comment il allait réussir à s’adapter cette toute nouvelle vie qui lui tendait ouvertement les bras. Tandis qu’il était plongé dans ses pensées, il ne remarqua pas la directrice qui venait le chercher jusqu’à côté de sa couche.

- Mon petit, c’est l’heure.

• Sans rien dire, l’adolescent se leva, attrapa la valise qu’il avait préparée la veille avant de plonger dans un profond sommeil et suivit la vieille dame jusqu’à ‘à la sortie du bâtiment. A une dizaine de mètres des portes, un taxi attendait, le chauffeur à côté du coffre ouvert. Il attrapa le bagage du garçon le chargea et remonta dans la voiture en même temps que s’installèrent Julien et la directrice.
  Il ne fallu d’une demie heure de route pour atteindre l’aéroport Charles de Gaulle. Le comptoir d’enregistrement et le hall d’embarquements étaient déjà indiqués. Le regard fixé sur l’horaire de son vol, Julien n’avait même pas remarqué que celle qui l’accompagnait revenait tout juste du guichet auquel elle avait enregistré le bagage de ce dernier. Tout deux se dirigèrent alors vers le hall d’embarquement. A l’entrée de la douane, la vieille dame attrapa Julien dans ses bras et le serra fort contre elle.

- Julien, je sais que ca n’a jamais été facile pour toi, mais je sais que au fond tu es quelqu’un de bien, tâche de le montrer à tous ceux que tu rencontreras. Là-bas, personne ne te connaît, tu n’y auras aucun passé si tu le désires. Tu sera une toute nouvelle personne, tâche d’être celle que tu es réellement. Tu sais, j’ai une phrase qui fait de moi celle que je suis, je vais te la donner afin que tu la fasse également tienne. Garder le sourire en toute situation, quelques soient les événements qui surviennent, c’est ça le vrai courage.

- Merci madame, je ne me souviens pas de ma mère et extrêmement peu de mon père, vous avez toujours été gentille avec moi quoi que je fasse. Je vous remercie et m’excuse de vous avoir causé tant de soucis. Je vous promet d’être quelqu’un de bien, je vous ferais honneur soyez-en sûr.

- Tu ne peux me faire plus plaisir mon garçon.

• Julien passa la douane, se retourna et jeta un dernier coup d’oeil à la vieille femme qui le saluait de la main. Pour la première fois depuis de longues années, Julien laissa échapper un sourire montrant toutes ses dents.
  Quelques minutes après la séparation, le jeune homme se retrouva assis au fond d’un siège en première classe que sa future famille lui avait gracieusement offert afin que ce dernier entame sa nouvelle vie dans les meilleures conditions possible. Lorsque le géant de métal volant décolla, Julien laissa son esprit s’envoler lui aussi. Les dernières paroles de la vieille dame lui étaient allées droit au cœur et il était bien décidé à tenir la promesse qu’il avait faîte à cette même femme. Le voyage se déroula sans aucun problème. Au fil des heures de trajet qui défilaient, Julien réfléchissait à la vie qui s’offrait à lui, il n’était sûr de rien et pourtant la peur n’avait pas la moindre place dans son esprit. La vie ne lui avait pas fait de cadeaux, il avait vécu des moments d’une extrême tristesse, d’une intense horreur et terreur, mais pourtant en cet instant il s’efforça d’oublier tout ça. Il n’avait jamais été aussi déterminé à vivre sa vie comme il l’entendait sans se laisser influencer le moins du monde par son passé. Il allait renaître de ses cendres.
  Les quelques heures qui le séparaient du continent américain s’écoulèrent à une vitesse folle selon lui. Bientôt, il fût en mesure d’apercevoir ce vaste continent, terre natale du far west et des indiens « peaux rouge », l’excitation de cette vie qui l’attendait l’empêchait de tenir en place. Lorsque enfin, il pût sortir de l’avion, il s’savoura cet instant où il posa pour la première fois de sa vie le pied sur le sol plein de rêves et de promesses de l’Amérique.

ATTENTION : A partir de maintenant, les dialogues qui suivront seront échangés en anglais. Du fait que nous ne sommes pas tous bilingue, nos meilleurs traducteurs ont planché sur la traduction de ces dialogue. Ces traducteurs sont des professionnels longuement entrainés, s’il vous plaît, ne faites pas ca chez vous. (Si vous avez lu ce qui précède avec une grosse voix bien grave et sérieuse, vous êtes des vrais de vrais ^^).

• Il ne fallu pas dix secondes de marches au jeune homme pour apercevoir derrière une large porte vitrée un couple d’adultes levait une pancarte sur laquelle son prénom était écrit en lettres majuscules. Ces gens avaient dût avoir une photo du garçon car, à sa vue, ils se mirent immédiatement à lui faire de grands gestes de la main. Se dirigeant vers ces gens, Julien les examina rapidement, ils avaient l’air gentils, généreux et aimant. Loin de ce qu’il avait déjà connu, il s’avança jusqu’à eux et les salua timidement.

- Bonjour Julien, je suis James Walker et voici ma femme Kleya Walker. Nous sommes très heureux d’enfin te voir en vrai, jusqu’ici, nous n’avions eu que des photos.

- Bonjour monsieur, madame, je suis désolé, je n’ai appris votre existence qu’hier, du coup, je ne connais rien de vous, ne m’en voulez pas.

- Ne t’inquiète pas mon garçon, on aura le temps de faire connaissance. Tu ne reprendras l’école que dans trois jours, on en apprendra plus les uns sur les autres pendant ces trois jours. En attendant, il va falloir rentrer, tu vas découvrir ta nouvelle maison, ton nouveau quartier et ton nouveau mode de vie. Je sais que ça fait beaucoup pour le moment et que ce ne sera pas forcément facile pour toi, mais nous ferons tout pour que tout ce passe au mieux pour toi Julien.

- Merci beaucoup à vous.

- Par contre, arrête tout de suite de nous vouvoyer, va falloir apprendre à nous tutoyer mon garçon, on est pas si vieux que ca après tout.

- Pardon monsi … pardon James, pardon Kleya. J’ai hâte de tout découvrir.

- Dans ce cas, en route Julien

- Let’s GO !

IV – ON THE ROAD

• Cela fait maintenant cinq années que Julien vit sa nouvelle vie américaine. Il n’a jamais été aussi heureux de sa vie et cela se ressent fortement dans son comportement. Il a radicalement changé. Il n’a plus rien à voir avec l’adolescent perturbé, violent, irritable qu’il était à seize ans. Depuis qu’il vit ici, il n’a jamais oublié le précepte de la directrice de l’orphelinat dans lequel il vivait auparavant. Il arbore en permanence un large sourire qui lui a permit de rapidement s’intégrer dans sa scolarité. Il a terminé le lycée « Highschool », il est maintenant à l’université (tout du moins son équivalent américain. Son sourire lui permet également d’être fortement apprécié dans son établissement, d’autant plus que depuis son arrivé, il est tombé amoureux du sport national, le football américain. Il se souvient encore de son premier contact avec cet univers sportif jusqu’ici inconnu pour lui.

• C’était le premier jour de cour pour lui, il était arrivé dans le pays depuis trois jours et l’école reprenait à ce moment là. IL avait alors entendu en arrivant de nombreux bruits sourds de coups, le tout accompagnés de nombreux hurlements semblables à des ordres quasi militaire, tout du moins c’est ce qu’il semblait à l’oreille de Julien qui n’était alors pas totalement bilingue comme aujourd’hui. Il avait suivit le vacarme et était bientôt arrivé au bord d’un immense terrain synthétique d’un vert presque fluorescent. C’est alors qu’il resta là à observer l’entrainement de ces gens qui se rentraient dedans à toute vitesse. Au début bien entendu, il n’y voyait que violence et ne comprenait pas le moins de monde l’intérêt d’un tel sport. Cependant, plus il observait plus il saisissait la dimension stratégique du jeu. Peu à peu, il tomba amoureux de ce nouveau sport. Sans s’en rendre compte il était entré sur le terrain, jusqu’à ce qu’un des coachs ne l’intercepte.

- Dis donc gamin, fait gaffe tu risque de te faire cogner gratuitement.

- Euh …. Bonjour, je suis nouveau ici et dans ce pays, je connais pas ce sport et ca m’a presque hypnotisé.

- Aaaa, c’est donc toi le petit nouveau de cette année. Le proviseur m’avait prévenu. Alors comme ça, le VRAI football t’intéresse ? C’est autre chose que celui auquel tu était habitué en France hein ?

- Je … euh … oui monsieur !

- Pas de monsieur sur un terrain, si tu aimes le football, pour toi ce sera Coach, Coach Carter gamin. Tu aimerais essayer ? Tu es arrivé en avance ici, les cours ne commencent qu’à dix heures pour laisser les entrainements se dérouler. Viens avec moi, on va te trouver de l’équipement.

• Sans trop savoir comment il en était arrivé là, Julien suivit le coach dans un vestiaire. Bientôt il se retrouva équipé, le casque, les épaulières, le pantalon et les chaussure avec par-dessus le maillot de l’équipe sur lequel le numéro 1 était brodé.

- Dis donc, c’est que t’as une vrai dégaine de quaterback mon gars.

- De quoi monsie … Coach ?

- Un quaterback, c’est celui qui fait le jeu en attaque. Tu as du le remarquer, dans ce sport on alterne attaque et défense, le quaterback est le chef de l’attaque en gros, c’est lui qui fait et défait la stratégie d’attaque. Le maillot et le numéro te vont comme un gant. Bon, on retourne sur le terrain, on va voir de quoi tu es capable.

• Julien déglutit fortement, mort de terreur à l’idée de se faire rentrer dedans sans vergogne. Une fois de retour sur le terrain, le Coach le présenta a l’équipe d’attaque qui ne lui prêta pas la moindre attention. Lorsque la partie dût reprendre, le Coach expliqua au jeune homme ce qu’il allait devoir faire. Il allait devoir dire « Ready, set, HUT » pour lancer le jeu à ce moment là, il allait devoir chercher du regard un « Widereceveur » de libre pour lui faire la passe. Rien de compliquer dans un sens, mais pour Julien, cela relevait de l’impossible. Il se positionna comme Coach carter lui avait dit de le faire, dit timidement « Ready, set, HUT » et le jeu se lança. Du regard, il balaya tout le terrain, devant lui, ses coéquipiers le protégeaient, ils écartaient les gêneurs et repoussaient les asseyant. Néanmoins, l’un des joueurs de la défense parvînt à se frayer un chemin jusqu’à Julien, qui ne le vit qu’au dernier moment. Cependant, sans trop savoir comment, ni pourquoi, lorsque le joueur arriva au contact, le tout nouveau américain tourna sur lui même en se baissant légèrement, laissant son adversaire frapper dans le vide. Puis, dans la foulé, il remarqua du coin de l’œil un de ses joueur seul au loin levant le bras pour appeler la balle. Dans un instant d’une fièvre inspiratrice, il arma son bras et lança le ballon dans la direction du joueur. Alors qu’il n’avait jamais tenu un ballon de sa vie, la balle partit parfaitement dans les airs, décrivant une ligne droite sans accros aucuns. Durant les quelques secondes de flotaisons de la balle, Julien ne la lâcha pas du regard. Lorsqu’elle fût rattrapé, ce fût dans la « Endzone » (zone ou l’on marque les points). Toute l’attaque se tourna alors vers ce gars qui débarquait de nul part et leur montrait une esquive et un lancé parfait. Les quelques instants de silence lors de ce moment parurent pour le garçon une éternité. Tous le fixaient sans rien dire, lorsque soudain, ils se ruèrent sur lui en hurlant leur joie. Ecrasé par tous ces gars en « armure » Julien était heureux, pour la première fois de sa vie, il avait le sentiment d’être utile et apprécié. Il sentit, alors une main puissante le saisir par le col et le tiré hors de la mêlée.

- Eh bien dis donc mon gars, on peut dire que tu cachait bien ton jeu. Tu es sûr de ne jamais avoir touché à un ballon avant ce matin ?

- Oui Coach.

- Bon, bah je vais pas avoir le choix on dirait. Il se tourna vers toute l’équipe et hurla d’un ton sec. Les gars on a un nouveau QB, ca vous vas ?

- YES COACH ! Répondirent t’ils tous en cœur.

- Bienvenue chez les Mean Machines gamin.

• C’est ainsi que Julien avait eu son premier contact avec ce sport qui le passionne temps dorénavant. De nombreuses années ont passé, ses résultats sportifs et son charisme naturel ont fait de lui l’une des stars du campus. Arborant en permanence le Teddy Noir et rouge de l’équipe sur lequel son nom et son numéro son brodés en lettres blanches, lui et ses amis sont ceux qui font se retourner les regards des fans de l’équipe, mais surtout des filles. Depuis son arrivé, Julien a rencontré un certain succès, ses origines et son sourire passionnent les filles qui lui tournent autour. Cependant ne cherchant pas quelque chose de sérieux pour le moment et voulant entièrement se consacrer au football, le jeune homme n’a fait qu’enchaîner les coups d’un soir et cela semble très bien lui aller. La vie qu’il mène aujourd’hui est à cent mille lieux de ce qu’il n’aurait jamais pût espérer en France. Ici il était apprécié, tous le respectent et il se sent bien plus heureux que jamais.

• Une soirée, alors que Julien se rendait en voiture, il se surprît à penser à une fille en particulier, une des pom-pom girls qui encourageaient leur équipe. Klara avait un truc qui le fascinait, sans savoir ce que c’était et cette nuit, il comptait bien le découvrir (si vous voyez ce que je veux dire ^^)., néanmoins, il ne le savait pas encore, mais cette même nuit, il allait également découvrir autre chose, Dreamland. Le trajet en voiture était aller plutôt vite. Il se gara et dès son arrivé, il retrouva tous ses potes, dont son meilleur ami, Jeremiah, un gars venu de Floride. Un type blond, les cheveux en bataille qui dégageait un étrange charisme. Tous les deux membres de l’équipe de football de leur établissement scolaire, ils faisaient partit des stars du bahut. A peine entré dans la maison où se tenait la fête, on les aborda tous les deux. Deux filles qu’ils connaissaient étaient venues à leur rencontre des verres à la main. L’une d’elle, une blonde typique des films de beuveries à l’américaine leur dit d’un ton encrassé par un fort taux d’alcool :

- Dis donc les J au carré, on arrive en retard et en plus on ne vient pas dire bonjour, ca va se payer ca, mais pour le moment, on BOIE.

• Julien se tourna vers son ami  avec un grand sourire sur les lèvres et lui dit discrètement :

- Hey Miamia, la prochaine fois que tu te fais Carrie, arrange toi pour qu’elle comprenne qu’il faut pas revenir.

- Crois moi mon gars, je risque pas de l’oublier la prochaine fois !

- J’espère bien mec. That sucks !

• Tous deux attrapèrent les deux vers qui leur étaient tendu et les buent d’un coup sec l’un après l’autre. Dans la foulée, la blonde, Carrie attrapa Jeremiah par le bras et l’entraina danser. Ne pouvant pas s’empêcher de rire de la situation de son ami, Julien se dirigea vers la table ou tous les alcools étaient posés. Il attrapa un grand verre de bière en plastique rouge qu’il remplit à raz-bord. Il n’eu le temps de ne boire qu’une gorgée avant qu’à son tour on l’attrape par le bras. Il se retourna et vit face à lui cette fille à laquelle il pensait dans sa voiture. Klara se tenait devant lui le sourire aux lèvres. Sur le moment, Julien eu ce que l’on appelle communément un « bug », son regard se fixa sur la poitrine de la jeune fille. Cette dernière arborait un magnifique décolleté qui laissait apparaître une sublime poitrine.

- Dis moi monsieur le Quaterback, je sais que les balles te passionnent, mais je préfère qu’on me regarde dans les yeux.

- Pardon Klara, un réflexe de mec j’imagine.  Dis Julien avec un large sourire sur les lèvres.

- T’as sans doute raison. Bon, il me semble qu’à ce genre de soirée, on ne fait pas que boire, on dance aussi non ?

- Ca arrive ouai !

- Alors viens !

• Klara tira Julien jusque sur la piste de danse. La jeune femme se colla au garçon et commença à onduler du bassin. L’ambiance musicale quelque peu « HOT » encourageait fortement ce genre de danse. Après une bonne trentaine de minutes à suivre les ondulations de la pom-pom girl, Julien croisa son regard. La tension érotique du moment n’échappa à aucun des deux danseurs. Ils s’embrassèrent alors intensément. Il ne leur fallu que quelques secondes pour avoir tout deux envie de monter dans l’une des chambres de la maison. Sur le chemin, Julien croisa le regard dépité de son ami toujours entre les griffes de la fameuse blonde. Une fois seul dans la chambre avec Klara, le jeune homme fit ce qu’il avait à faire (Oui, par pure déontologie, je ne suis pas autorisé à témoigné de ce qu’il s’est exactement passé dans cette chambre. Bien que vous ayez tous compris ce qu’il en fût).

• Vers les 4 heures du matin, Julien s’était endormi avec dans ses bras la jeune femme. Cependant, pour la première fois de sa vie, le garçon allait vivre une nuit réellement mémorable, dans quelques instants, il allait faire la rencontre de Dreamland.

Post Rp.

• Comme vous l’avez vu à la fin de l’histoire de notre ami le voyageur, Julien venait de s’endormir après une fin de soirée muy caliente, de ce fait, je ne vais pas vous raconter cette même soirée, puisque cela est déjà fait. Je vais donc commencer juste après que ce dernier se soit endormi. En avant donc la nuit ou notre ami va vaincre sa plus grande peur, les arbres.

IT’S TIME TO FIGHT YOUR FEAR !

• Lorsque son esprit le transporta de l’obscurité de la nuit à la lumière du rêve, Julien se vit apparaître dans une immense forêt. Autour de lui, une foule d’arbres plus ou moins droits se dévoilait. Une lourde chape de brouillard circulait avec un air pesant et oppressent. Chaque tronc se voyait enveloppé d’un voile blanc semblant peser des tonnes. Bien que le brouillard ne soit d’une forte humidité ambiante, dans cette sombre forêt, il semblait aux yeux du jeune homme que cette humidité était vivante, elle se mouvait avec lenteur, comme un prédateur attendant le moment d’inattention fatidique dont il espérait que sa proie ferait preuve. Seul au milieu de ce décor de vieux film d’horreur, Julien n’osait faire le moindre mouvement. Entouré par tous ces arbres, certains semblant millénaires, voire même plus vieux encore pour d’autres, il était paralysé par la peur. Bien-sûr, l’ambiance générale jouait sur son état de stress, mais surtout, il était entouré de toute part par ce qui était pour lui sa plus grande phobie, les arbres. La dendrophobie est une peur qui peut sembler pathétique voir impossible à concevoir pour certain, mais pour Julien, rien n’était plus terrifiant que ces amonts de bois froids, raides et silencieux. Il en avait toujours eu peur, aussi loin qu’il s’en souvienne et n’avait jamais su quelle était la raison d’une phobie si peu commune, jusqu’à ce qu’on le lui explique à l’orphelinat dans lequel il avait grandit. C’était la directrice qui lui avait révélé la vérité. Lui qui à cette époque avait toujours cru que sa mère l’avait abandonné après sa naissance, la vérité était en réalité ailleurs.

• La naissance de sa peur provenait d’un soir ou lui, encore bébé, sa mère et son père était allé chez des amis du couple, ils avaient eu un terrible accident en traversant une forêt. Alors que leur voiture venait de s’engager dans un bois, le père avait perdu le contrôle du véhicule qui, à plus 90 kilomètres heure avait fini sa course contre le tronc froid et inexpressif d’un arbre. La mère que Julien pensait être partit en l’abandonnant, avait en réalité perdu la vie ce soir là. La femme n’avait pas attaché sa ceinture et lors du choc, elle avait traversé le pare brise et s’était ensuite écrasé avec une brutalité sans nom contre le même arbre dans lequel était encastré leur voiture. Le crâne de la mère avait explosé lors de l’impact terrible de sa tête contre le tronc. Projetant du sang trois mètres à la ronde. Le père et le fils eux, en avaient plus ou moins réchappés. Le père avait écopé de dommages mentaux principalement, le garçon lui était dans un état un peu plus grave. Le petit garçon qu’il était à l’époque avait été éjecté hors de son siège bébé et avait lui aussi été projeté hors de l’habitacle. Cependant, il n’avait pas fini sa course contre le même tronc que sa mère, ce qui lui aura surement sauvé la vie. Néanmoins, durant son « vol plané, il avait été tailladé sous l’œil gauche par le verre brisé du pare-brise et lacéré au torse par les branches qui bien qu’aillant ralentit son vol l’avaient mutilé violemment avant qu’il ne se stoppe et tombe inconscient sur un lit de mousse verdâtre qui englobait presque la totalité du sol de ces bois. Toujours d’après la directrice de l’orphelinat, le père avait repris connaissance et appelé les secours qui avaient puent le sauver lui et Julien. Malheureusement la mère n’en avait pas réchappé et le père non plus, tout du moins psychologiquement. De cette nuit, le bébé que notre ami était à l’époque, n’a gardé aucun souvenir si ce n’est une cicatrice sous l’œil et une autre en forme de « X » sur le torse. Il n’en avait jamais parlé à personne, et lorsque l’on lui posait la question sur le comment du pourquoi, il disait toujours qu’il ne se souvenait de rien. Inconsciemment, cette terrible nuit, il avait développé une peur phobique des arbres. Pour lui, ces « êtres » ne se mouvant pas, étaient froids, silencieux, comme des gardiens de bois sombres, spectateur de toute chose en ce monde, sans ne jamais rien faire. Il y voyait un air malsain et perfide.

• Revenons à notre forêt cauchemardesque. Il avait beau regarder dans toutes les directions, Julien est belle et bien cerné par les arbres gigantesques semblables à des gratte ciel de bois sombre, craquelés et … murmurants, car en fond de cette scène, notre ami entend soudainement un chuchotement inquiétant qui glaça le sang. Il sentit un frisson polaire lui parcourir l’échine. Alors que le murmure semblait se rapprocher, le membre des J au carré tenta de s’enfuir dans la direction opposée. Il avait beau s’éloigner le plus vite possible, le terrible murmure semblait toujours se rapprocher et de plus en pus vite. A côté de lui, les arbres défilaient à toute vitesse. Ne voyant rien à cause de l’épais brouillard, il n’était en mesure d’éviter les larges racines remuantes sur le sol qu’au dernier moment. Ses réflexes de footballeur lui étaient plus qu’utile pour les esquives, cependant, même s’il faisait partit des joueurs les plus rapide du pays, il n’arrivait pas à échapper à l’étrange et angoissant chuchotement qui le poursuivait. Seul dans cette forêt qui lui semblait sans fin, il avait peur. Il ne voyait rien et pourtant il avait l’impression d’être observé, épié de toutes parts. L’angoisse du garçon se faisait grandissante. Plus il courait plus il se sentait ralentit par la peur. Il lui semblait qu’il courrait à toute allure depuis des heures ; il n’en pouvait plus, il ralentit soudainement jusqu’à s’arrêter. Tandis qu’il reprenait son souffle, courbé, les mains posées sur les genoux, il perçut derrière lui une présence. Il se retourna soudainement et tomba nez à nez avec un arbre gigantesque semblant être là depuis toujours. Son bois était encore plus sombre que les autres, il semblait être fait de charbon, d’un noir de jais dans lequel tous les espoirs du monde semblaient s’évanouir à jamais. Pris de panique, le jeune homme tomba à la renverse. Etendu sur le sol glacial et mou de la terrible forêt, le Quatrerback sentit le sol trembler durant un court instant. Lorsqu’enfin cela cessa, deux racines sortirent violement du sol et se rabattirent sur le corps de l’étudiant, l’immobilisant au sol. Maintenu fermement, il n’était plus en possibilité de bouger, alors que l’immense arbre se courbait et se baissait en sa direction. Lorsque le tronc parvînt à une dizaine de centimètres du visage de Julien, une immense bouche s’ouvrit dans le tronc de l’étrange assaillant. Une bouche immense sans dents, mais pleine de racines, de lianes et de mousse. Le jeune homme reconnu alors immédiatement ce même murmure qui le suivait, ce dernier provenait du fond de l’immense trou béant présent devant lui. Alors qu’il y a quelques minutes, il était incapable de comprendre clairement ce que disait ce chuchotement, maintenant qu’il n’était qu’à quelques centimètres de la source du murmure, il entendait ceci :

- Glela shala mulo golo salarata, Glela shala mulo golo salarata, Glela shala mulo golo salarata …

• Il entendait toujours la même chose en boucle, ne sachant pas le moins du monde ce que cela pouvait bien signifier. Plus le chuchotement durait, plus il se faisait bruyant et oppressent. Bientôt, la bouche s’ouvrit jusqu’à devenir aussi grande que Julien, elle se rapprocha encore et engloba le garçon qui se retrouva dans le noir complet. Il ne sentait plus les racines l’enlacer durement, pourtant, il ne pouvait toujours pas se mouvoir. Il ne voyait rien, ne sentait, que ce soit au niveau de l’odorat ou du touché. Plus aucun de ses sens ne semblait fonctionner hormis l’ouïe qui lui, était assaillit de toute part. Les chuchotements s’étaient transformés en hurlements informes et incompréhensibles. Le supplice tordait Julien de douleur. Se tenant les oreilles et fermant les yeux, il ne tenait plus en place, il était dans la gueule de l’arbre, cette idée le terrifiait plus que tout et en plus de cela, le hurlement incessant de l’arbre le rendait fou. Il n’avait vécu un cauchemar si terrifiant. D’habitude il courait pour s’enfuir d’une forêt bien moins sombre et finissait par tomber puis se réveiller. Ce soir, il vivait une véritable nuit de terreur. Alors semblait ne pas vouloir prendre fin, Julien en eu assez de vivre cela, chaque nuit les arbres le terrifiaient, cette nuit bien plus que les autres, il n’en pouvait plus, il allait devoir faire face à sa plus grande peur. Il se ôta les mains de ses oreilles, le bruit se fit encore plus intense, cependant, il résista, il se redressa et fou de rage, il frappa du poing droit devant lui, ne visant rien en particulier. Pourtant il sentit quelque chose se briser sous son poing. Peu à peu, il remarque une fissure blanche dans la masse totalement noire qui s’étendait devant lui.

• Petit à petit, la fissure se mit à s’élargir jusqu’à briser le fond noir environnent. Tendis que l’espace autour de lui semblait tomber en ruine, Julien aperçu derrière tout ce décors une large vallée très lumineuse au bout de laquelle un arbre paraissant vieux et épuisé. Ne sachant pas pourquoi, le jeune homme n’avait pas peur de cet arbre. Il semblait paisible et calme, Julien s’en approcha doucement jusqu’à parvenir à trois mètres du tronc le formant. Sur ce même tronc, l’homme était capable de distinguer clairement un visage fatigué à l’air triste. Le visage était fermé et les yeux clos, Julien s’en approcha encore et soudainement les yeux de bois s’ouvrirent. Surpris par ce qui venait de se produire, J recula vivement lorsque l’arbre lui adressa la parole.

- Qui tu es gamin ?

- Euh … je m’appelle Julien.

- Bienvenue Julien, je suis Elgha-Tal, l’arbre de vie. Tu es dans mon antre, que fait tu là ?

- Je n’en sais rien, j’était dans la bouche d’un arbre horrible et je sais pas comment, je l’ai brisé et je suis arrivé ici, un peu par hasard en fait.

- Ohhhh, ce n’est pas un hasard, si tu as brisé Khalian, l’arbre maudit, c’est que tu as vaincu ta peur, tu es le premier homme à parvenir ici, bienvenue.

- Qu’est-ce que ca veux dire ? Je suis où ?

- Tu es dans mon antre, tu fais tes premiers pas dans Dreamland Julien.

- Dans quoi ?

- Dreamland, tu es sourd ? C’est un monde de rêve dont seuls ceux ayant vaincu leur peur la plus oppressante ont conscience. Ce soir, tu as vaincu ta peur, tu deviens dès à présent un voyageur.

- Un voyageur ? C’est quoi ce bordel ?

- Dis donc petit con, je suis vieux alors tu vas me témoigner un peu plus de respect déjà, tu vas baisser d’un ton.

- Euh … Pardon monsieur !

- Mais non je déconne, ca fait une éternité, pour pas dire depuis toujours que l’on ne m’a rendu visite. Tu es le premier à vaincre ta peur des arbres. Ce n’est pas une peur très répandu, ce qui fait de toi l’unique détenteur du pouvoir des arbres !

- Quel pouvoir ? C’est quoi cette histoire ?

- Mon dieu, je n’envie pas ceux qui doivent expliquer tout cela tous les quatre matins. Pour résumer, en tenant tête à ta peur et en la vainquant, tu es devenu un voyageur, c’est à dire un être capable de percevoir pleinement Dreamland. De plus en ayant vaincu ta peur, la dendrophobie, tu es le possesseur du pouvoir des arbres. SI tu ne me crois pas, tu n’as qu’à essayer. Dans ton esprit, imprime l’image du lieu qui t’entoure et imagine que tu prends le contrôle de chaque feuille, chaque branche qui t’entourent.

- Je … je vais essayer.

• Ne sachant pas tellement ce qu’il faisait, Julien ferma les yeux et imprima l’image du lieu dans son esprit. Petit à petit il avait l’impression d’entendre toutes les feuilles chanter, danser, virevolter. Doucement, il s’imagina se faire mouvoir les branches, avec la main droite, il se figura faire bouger ces mêmes branches et lorsqu’il ouvrit les yeux, il assista à un spectacle magnifique. Un nombre incalculable de feuilles virevoltaient dans les airs, tout comme il se l’était imaginer et chose encore plus incroyable, les branches environnantes suivait les mouvements de sa mains. Durant plusieurs minutes, Julien fit danser ces branches et ces feuilles, il ne savait pas tellement comment il s’y prenait, mais il avait l’impression de toujours l’avoir sût, comme si cela était pour lui une sorte de réflexe.

- Tu comprends mieux maintenant ? Tu es devenu capable de nous contrôler, les feuilles, les branches, les racines, tu tire ton pouvoir de la terre, n’oublie jamais ça et respecte la. A présent tu es un voyageur. Tu ne devrais pas tarder à te réveiller, à ton réveil tu te souviendras de cette nuit et toutes celles que tu passeras à partir de maintenant. Cependant, tu ne seras plus là, tu découvriras un monde sans fin, à toi de voir ce que tu y feras et ce que tu lui apporteras. Quand à moi, cela m’étonnerait que l’on se revoie un jour, mais sache que je t’aime bien, tu as l’air d’un bon gars, alors porte notre voix partout où tu iras, soit le porte parole de notre peuple, soit … Oh et puis merde, profite chaque nuit et reste toujours le même, tu vas vivre des aventures dont tu n’as même pas idée, crois moi. Bon, à la prochaine gamin, si du moins il y en a une.

• Sans prévention, Julien ouvrit les yeux. Il était de nouveau dans ce même lit où il s’était endormi avec Klara. Il se souvenait parfaitement de ce qu’il venait de lui arriver. Il ne comprenait pas encore tout, mais il ressentait une étrange excitation, sans trop savoir pourquoi, il avait hâte de découvrir ce qu’était réellement Dreamland.

Autres.

(La première partie de cette section concerne votre personnage, et pas vous IRL)
• Aime : Les jolies filles, faire la fête, l'alcool, la cigarette, les potes et rigoler, l'aventure, voyager, faire ce qui lui semble juste avant toute chose et surtout, les chapeaux et les bonnets.
• N'aime pas : Les râleurs, les rabats-joie et ceux qui sèment le chaos et la violence gratuitement.
• Particularités, autres : Les seules choses à noter sont, la cicatrise qu'il arbore sous l'oeil gauche ainsi qu'une large cicatrise en "X" sur le torse, trace de ce qui a provoquer sa phobie.
• Niveau d'étude hors de Dreamland : BAC + 3


• Comment avez-vous découvert le forum ? Je suis un ancien membre qui recommence tout à zéro ^^ (Ex : Dean Walter pour ceux qui reconnaîtront.)