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Une seconde chance...

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Violette Lamia
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Violette Lamia
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MessageSujet: Une seconde chance... Une seconde chance... EmptyDim 1 Sep 2013 - 20:21




LAMIA

Violette


Nom : Lamia
Prénom : Violette Vitanie Lisa
Surnom(s) :
Âge : 21 hivers
Nationalité, origine(s) : Française
Pouvoir et description : Ses capacités proviennent d'une traumatophobie liée à l'amputation. Celles-ci lui permettent entre autres de (ré)générer ses membres et de leur conférer certaines propriétés telles qu'une plus grande solidité ou des mouvements réflexes même après avoir été rendu normalement unitilisables.



Physique

Commençons tout d'abord par une brève description physique de cette ravissante jeune femme.
À vingt-et-un ans son corps est très bien formé. Sa physionomie est très agréable au regard. Avec sa peau d’albâtre, satinée, et ses courbes douces, elle aurait pu être mannequin si elle avait été plus grande. D'un bon mètre soixante-cinq, les regards glissent sans difficulté le long de cette silhouette harmonieuse à la stature gracile et fragile, soutenue par des jambes fines et élancées au galbe peu prononcé.
Sa poitrine d'une taille correcte sans en devenir trop lourde s'accorde parfaitement avec le reste de ce corps aux allures de poupée de porcelaine. Impression renforcée par le port de robes, tuniques, ou jupes colorées en presque toutes occasions.

D'ailleurs son visage d'ange au traits finement dessinés dont on ne se lasse pas est encadré de longs cheveux noirs de jais dont la frange flotte sur sont front juste au dessus de ses yeux ainsi que deux fines mèches sur les tempes, le reste de sa toison est laissé libre dans son dos, descendant jusqu'au bas de ses reins, très belle chute d'ailleurs. Mais revenons à son faciès et à ses yeux, de grands yeux naïfs Osiris au iris d'un marron profond quasiment noir, s'éclairant de reflets rouges lorsque la luminosité baisse, qui affichent toujours un air enjoué en presque toutes circonstances mais qui semblent porter sur le monde le regard d'une personne sage qui en a déjà beaucoup vu, peut-être trop...
Cette joie de vivre manifeste s’exhibe particulièrement dans le sourire de notre Voilette qui ne quitte presque jamais ce joli minois, si ce n'est pour le retrouver au plus tôt, sauf peut-être lorsqu'elle est seule.
Son nez, ses sourcils et son menton suivent naturellement la tonalité de finesse imposés par l'ensemble de son corps.

Mais venons-en à sa principale particularité, celle qui nécessite des services de médecins spécialisés, celle qui à fait de sa vie un enfer. Ses deux bras sont ne sont plus. Amputée jusqu'à la poitrine, il ne reste plus trace de ces membres supérieurs que de fines cicatrices à la place de ce qui fut autrefois ses épaules.


Caractère

Hey mais fermes-là c'est super gênant ce que tu dis ! On dirais un vieux pervers stalker.
Rien à foutre je me décris comme je veux d'abord.
Et pis mon corps n'est pas aussi bien fait d'abord. En plus je déteste le regards des gens. Ils me dévisagent à chaque fois. Chaque sortie en ville est un supplice et me rappel un peu plus mon état. Heureusement que mes amis sont là pour me dire que c'est que des salauds et que tout va bien. Mais au fond de moi je sais que c'est pas vrai. Rien que de penser à ça, ça me... Brr.
De toute façon tous ces types ne méritent que de crever la bouche ouverte, déchirée si possible, comme celle du Joker. C'est pas parce que je suis un peu diminuée que je peu pas les tataner comme il se doit et en plus leur humiliation n'en sera que plus grande.
Quand même pas, même si je les aimes pas, et puis tout le monde n'est pas comme ça. Par exemple, les copines qui me soutiennent, ou même les copains, il y en a même certains qui me draguent, mais comme je suis timide, j'ose pas répondre à leurs avances, et je m'en veux.
Je préfère leur sauter dessus aux mecs, c'est connu, aucun homme ne peux résister à une jolie jeune fille qui lui fait une proposition de ce genre.
Ah mais j'oublie que je... préfères les filles.
...Même si je suis pas insensible aux mecs. C'est plus difficile d'aborder les femmes, comme ça, mais heureusement de ce coté là je suis servie, avec Nao, ma chérie.
J'aime bien me sentir protégée dans ses bras.
Je voudrais me la faire, là, tout de suite, avec ses mains de chirurgienne. Elle est super douée.
Ah nan faut pas que je pense à ça ! Mais je l'aime !
Je dois vraiment être ce genre de personne qu'on dit passionnée et impulsive.
Complètement tarée plutôt, heureusement que je me suis enfermée dans ma bulle et planqué le tout sous un gentil masque de gentille fifille, du genre à dire "Kawaiiiiiii !" Pas facile de cacher sa haine envers le monde entier...


Histoire

Un jour, une femme, Emeline Depale, jeune secrétaire dans une filiale française d'une multinationale américaine de jeux vidéo dont on taira le nom, travaillait comme d'habitude sur d'ennuyeux dossiers traitant des bénéfices que pourraient potentiellement générer une distribution étendue dans les petites boutiques de CD, quand son patron, un gros homme excentrique nommé Henri Galinas, surgit de son bureau comme un diable de sa boite, prétendant avoir trouvé l'idée du siècle. Il voulait monter une entreprise écran qui ferait une soit disant concurrence à leur annexe, et ainsi demander un financement plus élevé à la firme principale. Ignorant les protestations de sa subordonnée, il lui ordonna de contacter sur-le-champ un spécialiste en finance, en inventant, bien sur, une histoire bidon mais dont les réponses conviendraient surement à d'autres situations, telles que celle-ci.

En bonne employée consciencieuse, Emeline s'était entièrement dévouée à son patron, et le travail avait fini par les rapprocher malgré eux et ils avaient apprit à se connaitre mieux et à s'apprécier. Derrière son apparence un peu bourrue, M. Galinas était un homme tout-à-fait charmant, et un financier rusé avec un flair incomparable pour les bonnes affaires. Mais peut-être trop rusé, et il avait tendance à outrepasser très facilement les limites imposées, ce que sa secrétaire lui pardonnait en ne faisant pas de rapport, vu les bénéfices qu'il faisait faire à sa filiale.
Mais il semblait que cette fois il allait trop loin. Alors Mlle Depale joua double jeu, elle contacta un spécialiste, auquel elle raconta une histoire de son  cru en présence de son supérieur, l’œil brillant de fièrté.
Puis elle le prit à part, dans un cagibis, et lui raconta la véritable histoire. Le spécialiste, Jonas Lamia comprit instantanément la situation et réagit en conséquence. Il expliqua au patron que l'entreprise serait bien trop coûteuse et qu'il serait facile de remonter jusqu'à eux, puis préconisa plutôt d'engraisser une boutique grossissante déjà présente, ce qui paraîtrait plus réaliste aux yeux de l'administration centrale.

En quelques mois l'affaire fut réglée, entre temps, autre chose se régla aussi mais entre Emeline et Jonas qui à force de relation professionnelles, finirent par coucher ensemble. L'amour vint plus tard, mais il fut tout aussi honteux et  passionné. Jusqu'à ce qu'il devienne évident que la jeune amoureuse attendait un enfant.
Soucieux des apparences, ils se marièrent en urgence, ne faisant finalement qu'officialiser leur union aux yeux de tous.
M. Galinas, qui veillait sur sa secrétaire comme le père qu'elle n'avait jamais eu, était à la fois chagriné qu'elle ne lui en ai pas parler et heureux pour elle.

Cinq mois plus tard, naissait une petite fille qu'ils baptisèrent Violette en partie à cause des fleurs du même nom sous la fenêtre de la chambre d’hôpital où sa mère avait séjourné.

Ses huit premières années passèrent sans encombre pour cette enfant turbulente qui donnait du fil à retordre à ses parents. Sa mère, devenue Madame Lamia, adorait brosser les long cheveux soyeux de sa fille. Son père était souvent stressé et pris par son travail, si bien qu'il rentrais bien souvent trop tard pour pouvoir lui souhaiter bonne nuit. Mais ils passaient souvent les vacances ensemble.
C'est justement durant un voyage à la campagne, que se produisit l’événement qui allait la détruire.
La famille s'était installée dans une maison d’hôte et profitait allègrement du calme ambiant. Les deux parents jouaient avec leur Violette toujours aussi vive, derrière la grande battisse. Un baiser, un simple baiser... Ce temps fut suffisant à la pile qui leur servait de fille pour courir un peu plus loin sur une espèce d'estrade, trébucher, et tomber en avant, les deux bras directement dans une broyeuse à végétaux. Son hurlement de frayeur tout d'abord, face à cette gueule de métal béante l'avalant, puis de douleur, alerta instantanément ses parents, une douleur indicible, et la douleur de la perte de quelque-chose même si elle ne le comprenait pas alors. Dans une parfaite synchronisation Emeline enfonça le bouton d’arrêt d'urgence de la machine tandis que Jonas l'en tirait par la taille.

Mais le mal était fait, Violette venait de perdre ses deux bras. Ne subsistait qu'un moinion au bras gauche. Le reste n'était que lambeaux de chair sanguinolente. Ils partirent en trombe vers l’hôpital heureusement très proche, une fois là-bas la petite avait fini par s’évanouir sous le coup de la douleur.

Quelques jours plus tard, tandis qu'elle se tirait difficilement du sommeil artificiel, alors que maux de tête et questions multiples l'assaillaient, elle tenta de passer sa main dans ses cheveux en se demandant ce qu'elle faisait ici, et pourquoi elle avait fais un si horrible cauchemars, mais jamais elle ne sentit de cheveux sous sa main, jamais elle ne sentit le contact de celle-ci sur son crane. Tournant doucement la tête avec une pointe d'appréhension elle s'aperçut que sa couette remontait jusqu'à son cou. Plus elle se tortillait dans son lit pour faire descendre la couette qui lui voilait la vérité, et plus sont doute grandissait. Regardant sur sa gauche, elle voyait clairement son épaule se découvrir petit à petit mais au dessous il n'y avait rien, rien du tout. Assaillie par la peur et le désespoir sa respiration se fit courte et saccadée, mais c'est en tournant la tête de l'autre côté qu'elle craqua, il n'y avait même pas d'épaule, moignon, de petit bout, de vestige qui témoignait d'un temps où un bras, son bras, avait existé à la place de ce vide terrifiant.
A cet instant, un cri terrible résonna dans l’hôpital, un cri chargé de toute la détresse, de la peur, du désespoir d'une petite fille qui n'aurait jamais dût subir une telle horreur. Elle aurait voulu se détacher de ce corps qui n'était plus le sien, mais elle ne pouvait-même pas saisir un des nombreux ustensiles médicaux qui parsemaient sa chambre pour mettre fin à ses jours.

De nouveau, ses parents accoururent en entendant sont éclat. Mais ils étaient cette fois accompagnés d'un homme en blouse blanche, qui se présenta comme le docteur qui l'avait soigné. Au milieu des larmes, et de ses plaintes, elle l'entendit affirmer qu'elle avait eu beaucoup de chance, que ses parents avaient rapidement et correctement réagis.
De la chance !? Elle venait de perdre ses deux bras ! Ce n'était pas suffisant ? Elle aurait préféré mourir.
Oui, à huit ans, Violette Lamia avait sincèrement la volonté de se donner la mort...
Mais incapable de se lever à cause des sédatifs, elle n'était même pas en mesure de le faire elle-même.

Elle fut donc condamnée à vivre. Tout d'abord dans cet hôpital pour réapprendre à vivre sans ses mains. Se doutant de ses désirs suicidaires, on tenait éloigné d'elle tout objet potentiellement dangereux. Certaines tâches lui étaient évidement impossibles, comme un habillage correcte mais elle s'accoutuma de l'aide des infirmières.
De jour en jour, au fil de ses progrès indésirables, elle ressentait néanmoins quelque-chose qui, d'une certaines manière, ressuscitait en elle.
Au bout de quelques mois, le goût de la vie, que la jeune fille pensait avoir oublié lui était presque complètement revenue. Sa vigueur avait été bien sûr érodée par le drame mais elle avait fini par retrouvé son sourire.

Ses parents pleurèrent de joie lorsqu'ils retrouvèrent l'enfants qu'il avaient élevé. Ils refusèrent de la placer dans une école adapté et exigèrent d'elle qu'elle reprenne l'école, avec un soutient adapté au temps perdu.
A l'école, elle subit bien évidement le regard de ses camarades qui l'observaient comme une bête bizarre rapporté du zoo.
Mais elle survécu, comme tous les enfants "différents", et atteint le collège. Outre les brimades, elle le vivait plutôt bien, participait à tous les cours, parfois brillamment, parfois moins, et suivait un traitement visant à, peut-être, lui greffé une nouvelle paire de bras.
Malheureusement le-dit traitement abaissait ses défenses immunitaires pour prévenir toute forme de rejet.
C'est ainsi qu'à 14 ans, trébuchant sur un cailloux, Violette tomba lamentablement sur le goudron. Tentant de se rattraper comme elle pouvait, elle mit son moignon en avant, et obtint l'effet escompté. Elle ralentit suffisamment sa chute pour ne pas se faire trop mal et écorchât un peu ce qui lui restait de bras.

Mais ce qui ne devait être qu'une blessure anodine s'aggrava, faute de globules blancs pour combattre l'infection. Elle fut amenée deux jours plus tard aux urgences, gravement infectée et son bandage gorgé de sang. Personne ne s'était vraiment inquiété car il n'y avait pas de pus, ce qui était dût à l’absence de leucocytes
Son cas fut bouclé de suite, on l'amena en salle d'opération et avant qu'elle ne puisse protester ou remercier les médecins de leur promptitude, et était mise sous anesthésie locale et le dernier vestige de son bras gauche lui fut amputé avant que l'infection ne se répande plus avant.
La plaie cautérisée, on lui transfusa de grandes quantités de sang pour qu'elle se referme en interne. Mais la guérison quelque peu brutale et forcée de cette blessure  physique en avait rouvert une autre, dans le cœur de la jeune fille, qu'avaient jadis laissé ses bras en se séparant d'elle.

Cet événement, et surtout cette rechute, l'écroula psychologiquement. Elle resta de nombreuses semaines dans un état léthargique entre la conscience et le coma, les yeux fixes grands ouverts, la  tête vide, refusant de penser à quoi que ce soit, d'esquisser ne serait-ce qu'un mouvement , d'écouter les sons qui lui parvenaient. Rien, elle ne voulait plus rien, elle ne voulait plus être.
Des personnes de plus en plus nombreuses se pressaient autour d'elles, des personne, elle le savait, qui l'avaient toujours méprisé. Des professeurs, des "camarades", quelques membres de la famille, faisant acte de présence pour avoir la conscience tranquille.
Si elle se refusait à penser, c'était à cause d'eux. Chacun de leur gestes, de leur propos à son encontre, leur compassion, n'étaient qu'hypocrisie. Elle ne voulait pas qu'ils compatissent à son malheur. Personne, pas même ses parents ne pouvaient comprendre ce qui lui arrivait.

Au désespoir, pris place la tristesse. Puis à la tristesse, le mépris. Et enfin au mépris, la fureur. Elle en voulait au personnel de l’hôpital, aux personnes qui venaient la voir, aux abrutis dans la  rue, aux gens à la télévision de sa chambre, au monde entier.
Puis elle se calma, la fureur redevins de la détresse. Elle fut recouverte d'amour par ses parents et s'attacha à une jeune fille de médecin qui passait parfois la voir en se baladant dans l’hôpital. Elle était un peu plus agée qu'elle et se prénommait Naomi. C'est en grande partie grâce à ces petites visites irrégulières et pleine de légèreté que Violette parvint à se reconstruire une psyché décente.

Par contre, au contraire de la cicatrisation jolie et saine de son épaule, la blessure psychologique avait laissé un cicatrice boursouflée et mal refermée, d'où filtrait maintenant une peur panique de tout ce qui touchait de près ou de loin à une quelconque dégradation physique, et bien sûr l'amputation était en tête de liste. Elle en faisait souvent de terribles cauchemar la nuit, se revoyant subir l'Opération.
De plus, autre chose d'autrement mauvais émanait de cette cicatrice, comme une présence dans sa tête qui lui soufflait d'horribles choses, réminiscences de sa période d'instabilité psychique.
Même si elle finie par s'en accoutumer et reprendre une vie quasiment normale, cette chose n'était jamais loin tapis dans un coin de sa tête n'attendant que son heure pour se montrer au grand jour.


Post Rp

(Attention, trash,  gore et compagnie. Si vous avez moyennement supporté la partie précédente, je vous déconseille fortement de lire celle-ci. N'en déplaise aux âmes sensibles, cette partie exprime pleinement l'état mental dans lequel se trouve Violette au moment de son arrivée dans Dreamland. Pour ceux qui restent, bonne fin de lecture)

- Je continue le récit à la troisième personne ?
- Ouais je trouve ça cool, et ça me donne une touche de classe.
- Ok par contre c'est ton tour, Dreamland, c'est pas chez moi.
- Cool, restes dans ton monde triste rongé par l'hypocrisie où je suis plus faible que n'importe qui. Moi je fais ce que je veux. Aller go !
- Va pas trop dans les détails
- T’inquiètes...

Même si elle bénéficiait de grosses aides quand à son statu d'infirme, il valait mieux qu'elle se trouve un travail. Ce n'était pas tant de vivre aux crochets de la societe qui la dérangeait, mais comme elle ne faisait rien de ses journées, elle s'ennuyait à mourir la journée lorsqu'il n'y avait personne pour lui tenir compagnie.
Aussi Violette avait profité que certaines de ses amis soient en vacances dans leur études respectives pour leur demandé de l'aider à chercher un travail. Elle venait de finir une formation accélérée en psychologie (option psychothérapie) et ne savait plus quoi faire. De plus, elle se sentait un peu coupable lorsqu'elle voyait, chaque matin, depuis plus d'un mois, sa colocataire et petite amie, Naomi, partir pour l'hôpital où elle travaillait comme infirmière. C'était elle qui lui avait permit de se remettre en ordre dans sa tête, puis elle avait brillamment réussit ses études et s'était occupé d'elle en tant qu'infirmière. Mais comme elles avaient fini par se rapprocher un peu plus que de simples amies, et une relation patient/médecin pouvait être motif de licenciement. Au lieu de ça, Nao ne s'était plus occupé d'elle dans le cadre de l'hôpital mais elles s'étaient installées ensemble dans un petit studio, et la jeune infirmière avait pris le post "d’auxiliaire de vie à temps partiel", un bien grand mot pour dire qu'elle s'occupait de Violette du soir au matin avant de rejoindre l'hôpital.

Ce soir d'ailleurs, comme la plupart des autres avait été très câlin, et elles s'étaient couchées ensembles dans leur lit, pleines d'amour l'une pour l'autre. Violette sombra rapidement dans les bras chauds et protecteurs de sa compagne.


- Masque.
- Posé.
- Sangles.
- Bouclées
- Cordes.
- Serrées.
- Bien on va pouvoir commencer.
Elle n'avait qu'à moitié conscience d'être toujours dans le noir, et couchée. Mais elle reposait sur quelque chose de froid. Et lorsqu'elle tentait de bouger, son corps ne répondait pas. Elle tenta de parler mais elle avait quelque chose dans la bouche.
- Scalpel.
Un contact doux mais froid, puis un pincement sur son poignet gauche, qui devint très vite une douleur vive et intense, jusqu'à devenir si insupportable qu'elle en pleura et voulu hurler, mais aucun son ne sortit.
- Hachoir.
Elle sentit un coup au niveau de sa jambe droite. Le temps que l'information monte à son cerveau, puis soudain, l'afflux du douleur horrible, un peu plus lointaine mais aussi forte que la précédente.
- Pince.
Elle sentait qu'on prenait les doigts de sa main droite. Et un à un, en quelques secondes elle ne les sentait plus. On lui retira son bâillon, et d'un coup, elle hurla à pleins poumons tandis que les nerfs sectionnés de ses doigts lui faisaient parvenir leur agonie.
- Elle s'en sort bien hein.
- Certes mais en même temps elle est pas nouvelle. ça fait déjà plusieurs années qu'on s'occupe d'elle.
- Ah bon, tu sais je viens d'être transféré donc je savais pas.
- C'est vrai que je t'avais jamais vu avant. Tu étais où ?
- Ah la section poison. Mais on m'a dit que mes décoctions étaient trop puissantes et qu'elles les tuaient alors on m'a mit ici.
- Jamais aimé l’homéopathie, moi t'façon. Au fait, fil.
- Ah oui, tiens.
Violette qui avait eu le temps de se calmer, avait entendu la fin de la conversation et présageais le pire, tandis que quelque-chose de fin (surement le fil) s'enroulait autour de son pied gauche. Après un bref grésillement, un "Tchac" sonore se fit entendre tandis que le fil se tendait, droit. Elle fut si choquée qu'elle en oublia de crier.
- Ah mince, trop rapide.
- Mouais, tiens essayes cet acide, je l'ai fait moi-même.
Une brûlure intense, horrible dans ce qui restait de sa main droite. Son bandeau lui fut retiré et elle pus voir sa main fondre littéralement et partir en fumée. Le cri qu'elle poussa fut plus de désespoir que de douleur. C'est le visage déformé et les yeux exorbités qu'elle parcouru la pièce du regard. Une pièce blanche et froide avec deux silhouettes à contre-jour de l'ampoule qui éclairait. Elle était attachée en croix, nue, bras et jambes écartés, le corps ficelé comme un saucisson, entravée dans ses moindres mouvements.
- Dommage, elle est jolie. Tu m'aides, on se fait le genou à la main.
- Ok quand tu veux, fit la deuxième silhouette en détachant sa jambe gauche et en posant le pied sur son épaule.
Le craquement mou suivit d'une douleur atroce annonçant que l'articulation venait d'être brisée ne tarda pas.
- Ciseaux. Tiens le tout tendu, que je puisse découper la chair autour.
- Ok, ensuite, la même sur le bras gauche. Tenaille.
- Tronçonneuse.
- Cuillère.
- Feuille.
- Marteau.
- Aiguilles
...
Et ainsi de suite. Au bout de ce qui devait être quelques heures. Il ne restait plus de la belle jeune fille qu'un tronc écorché et brûlé, doté d'une tête et d'un moignon de bras droit. Les blessures cautérisées ou refermées à l'aide d'agrafes, pinces ou fil.
Son visage écarlate était mouillée de larmes, ses lèvres distendues par les cris incessants provoqués par la douleur.

Les deux silhouettes, ou plutôt les deux monstres qui avaient des oreilles pointues, s'étaient acharnés sur elle et étaient maintenant à bout de souffle. Ils avaient fini par la détacher pour pouvoir la besogner plus librement. Et elle gisait là, sur la table de métal froide baignant dans une mare de sang.
- Pourquoi... ne s'est-elle... toujours pas réveillé ?
- Ça arrive parfois. Pffff...  Certains qui tombent dans le coma arrivent ici, mais c'est rare. En général, ils ne rêvent pas. Celle-là a eu des antécédents médicaux dans le monde réel, ce serait pas étonnant qu'elle soit dans le coma.
Un léger sifflement s'échappa de ses lèvres.
- Attends regardes, elle bouge les lèvres.
- Vas-y toi, j'en peux plus, je restes assis.
- Tu veux parler. Fit-il en s'approchant d'elle.
- ...rez.
- Un peu plus fort. Il approchât sa tête de celle de sa "patiente" tandis qu'elle, se servait de ce qui lui restait de bras droit pour se lever un peu.
- Mourrez. Mourrez. MOURREZ !
Lorsque l'homme aux oreilles pointues se releva en hurlant de terreur et de douleur, son collègue ne put que l'observer tombé à la renverse accompagnée d'une forme sans membres accrochée à son cou par les dents.
Le sang gicla jusqu'à l'éclabousser avant qu'il ne réagisse.

Il voulu partir, se lever pour courir, mais il était déjà trop tard, un des bras précédemment réduit en morceaux l’attrapa à la cheville, il avait repoussé. Il tomba à la renverse tandis qu'une main, celle coupée au scalpel au début du cauchemars s'accrochait toute seule à son épaule, le faisant gémir de peur.
Puis une troisième main l’attrapa au niveau de la ceinture de sa blouse. Son cerveau de médecin analysa que les membres de la jeune fille repoussaient lentement.
S'étant traînée jusqu'au niveau de son second bourreau, elle planta sans plus de façon deux doigts dans chaque orbite de celui-ci.
- Toi aussi tu vas connaitre l'atrocité, mais pas pour longtemps, malheureusement.
Elle s'assit sur la poitrine de celui qui était passer du statut de tortionnaire à victime, puis tira, tira de toutes ses forces, jusqu'à séparer la tête du reste du corps dans un geyser de sang.
Elle se releva, couvert du liquide vital de ces êtres impies et qu'elle avait haï plus que tout au monde.
- Normalement c'est moi qui finie décapitée.
Puis sans jeter un regard de plus derrière elle et la salle qui avait été sont lieu de torture pendant plusieurs années, elle monta les escalier qui menaient à la surface de l'hôpital si ce qu'elle avait entendu était juste, et elle l’espérait, vers la liberté...

Lorsqu'elle arriva à la  surface, elle vit... ce à quoi elle s'attendait. L’intérieur d'un hôpital. L'hôpital des rêves. Posé au Nord-Est de la seconde zone, il accueille créatures des rêves, rêveurs et voyageurs, tous ont leurs raisons, et tire son atmosphère froide de sa proximité avec le royaume des glaces. Un établissement en constante effervescence apparemment, où l'on hurlait partout qu'une nouvelle voyageuse venait d'arriver. Encore rongée par la douleur et la haine, elle marchait tout droit dans les couloirs, tuant de la même manière précédemment toute personne qui la croisait. Tous semblaient fuir quelque-chose, une même chose, elle. Et tous ceux qui étaient trop lents pour lui échapper mourraient irrémédiablement. Du personnel infirmier et des malades, rien de bien dangereux. Cela ne la calmait pas. Elle prit une tête qui passait par là et après l'avoir séparé de ce sur quoi elle reposait, la fit tourner par les cheveux et la lança par la fenêtre qui se brisa en mille morceaux.

A une bonne vingtaine de mètres de là, un jeune homme en habits de voyage arrivait devant l'hôpital, il avait une personne à y retrouver, et à exécuter, car elle avait eu vent de son secret. Un grand fracas émanait de l'imposante battisse. Et soudainement, un objet volant non-identifié vint se fracasser juste à ses pieds. Après quelques secondes de surprise, il mis un coup de pied dedans, et le retournant le reste inanimé laissa visible le visage de la cible du jeune homme.

Il était là, à réfléchir sur qui avait pus faire le travail à sa place, quand un hurlement enragé lui apporta la solution à cette énigme. Violette, toujours nue, et recouverte de sang de la tête au pieds, venait de surgir du bâtiment en braillant toute sa colère. Elle fonçait vers lui de toute la puissance de sa rage, et se stoppa net sa gorge à quelques centimètres de la pointe de la lame bleuté tendue vers elle.
Son ardeur était retombée d'un coup face à la première personne qu'elle rencontrait qui lui avait résisté. Elle avait de respect pour cette personne qui avait été la première à lui faire vraiment face. Maintenant son épée pointé sur elle et son corps en position d'attaque, il engagea la conversation d'une voix nonchalante.
- Bonsoir ma belle, je m'appelles John Doe. Tu sembles un peu perdu. Si tu me donne ton nom... et que tu me promets de ne pas  me sauter dessus, je pourrais t'expliquer où tu es, ce que tu fais ici, et ce que tu viens devenir, visiblement.
Il avait baissé son arme et lui tendait la main. D'abord balbutiante, elle repris vite confiance en elle.
- Vi... Violette, je m'appelle Violette Lamia, et bizarrement... j'ai apprécié ce que je viens de faire. Et je t'apprécies toi, fit elle en se léchant les lèvres, récoltant le liquide rouge qui les recouvrait. Promis, je ne suis pas méchant... je pense.


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MessageSujet: Re: Une seconde chance... Une seconde chance... EmptyDim 1 Sep 2013 - 21:12
Bien bien, juste une question au passage, ton pouvoir-là, est-ce que ça fait un peu comme les Sacrieurs dans les jeux Ankama ? Genre plus on te coupe des membres, plus tu gagnes en puissance ?
Ou c'est juste que ce sont des bras (et autres membres) tout con qui possède des capacités de solidité en plus ?

P.s. : N'oublie pas de préciser que tu es un DC, de qui et que j'ai donné mon accord. C'est le deal. Pas de truc en cachette Smile
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Violette Lamia
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MessageSujet: Re: Une seconde chance... Une seconde chance... EmptyDim 1 Sep 2013 - 22:23
Oui je vais tout bien faire comme il faut promis.
Non Violette ne deviens pas plus puissante à chaque coup, peut-être plus folle de douleur mais pas plus forte.
D'autant plus qu'elle peut se faire pousser autant de membres qu'elle veut (dans le limite de ses pouvoir)  mais est pour l'instant incapable de contrôler plus de membres qu'un humain normal. Si elle se fait pousser un troisième bras (ou une troisième jambe) elle ne pourra pas l'utiliser correctement.

J'écrirais la fiche petit-à-petit.
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Violette Lamia
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MessageSujet: Re: Une seconde chance... Une seconde chance... EmptyVen 1 Nov 2013 - 1:36
Coucou, c'est l'amie Lamia. Un ptit Up (désolée pour le double post) pour dire que je pense avoir fini. Donc je laisse les modo juger de mon sort maintenant.
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Lithium Elfensen
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Lithium Elfensen
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MessageSujet: Re: Une seconde chance... Une seconde chance... EmptySam 2 Nov 2013 - 0:25
Alors, comme à ma première lecture, j'ai trouvé ça génial. Bah là, franchement j'aime. Je sais pas si c'est le côté un peu glauque, mais bien. Je validerais bien rang 3. Morpheur sûrement. Un autre avis ?
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Violette Lamia
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MessageSujet: Re: Une seconde chance... Une seconde chance... EmptyDim 3 Nov 2013 - 12:37
Merci Lithium (ça me fais penser à Lilith ce nom). Contente que ça te plaise. J’espérais pas qu'on propose le rang 3, alors je sais pas quoi mettre en plus dans la fiche technique que je prépare ^^
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MessageSujet: Re: Une seconde chance... Une seconde chance... EmptyDim 3 Nov 2013 - 20:05
Je valide rang 3 aussi, l'histoire et le post RP étant assez bons pour rattraper les parties descriptives peut-être un peu trop modestes.
Morpheur, donc !

Tu peux aller faire, ta FT, félicitations ^^
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MessageSujet: Re: Une seconde chance... Une seconde chance... EmptyDim 3 Nov 2013 - 20:39
Merci. Et désolée pour les deux premières parties. J'ai préféré développer plus le personnage dans l'histoire et le post Rp, donc ne pas trop en dire avant. D'autant plus que j'ai un peu de mal à broder comme ça.
Sur ce... Fiche technique.
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Une seconde chance...

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