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Parce qu'on est là pour s'amuser ...

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Lucas Emerillon
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MessageSujet: Parce qu'on est là pour s'amuser ... Parce qu'on est là pour s'amuser ... EmptyJeu 27 Fév 2014 - 9:57
« C'est vraiment obligatoire ?  demanda Lucas sur un ton peu enjoliveur. J'le sens pas trop, là …
– Non, mais il est bien de s'y rendre de temps en temps, non ? répondit joyeusement Charlotte. Tu verras comme le temps s'y passera vite !
– Si tu le dis, alors je suis d'accord … En revanche ! S'il m'arrive quelque chose, tu sais ce qui t'arrivera, ma grande ? s'exclama le blondinet de façon très sadique.
– Oui ! rigola ouvertement la brunette. »

Samedi matin. Il est déjà dix heures passé, et le soleil est pourtant haut malgré la froide saison qui se propage dans l'atmosphère. Le nouvel an nous as dit adieu depuis belle lurette, un peu moins d'un mois en vérité, et pourtant, les rues vivent encore au rythme de la veillée. Les rues sont toujours décorés de leurs magnifiques installations électriques et brillants de mille feux. C'est tout du moins l'illusion qu'ils souhaitaient donner. La vérité était que beaucoup voulait que ces lumières en surbrillance soient retirés, trouvant que ce rêve n'est désormais que pure fiction, que la dure réalité est maussade, que bien de choses ne devraient exister …

Beaucoup de gens trouvent le loisir de partir dans ce genre de raisonnement bidon et complexe, alors que leur but final n'est simplement que de prouver que ce qu'ils vivent n'est aucunement la fantaisie que Noël et le Nouvel An essayent de faire croire. Parfois,c'est difficile de les suivre, de les comprendre … Et Lucas trouve ça bien qu'il ne fasse pas parti de ces personnes pessimistes. Lui, il profite de la vie, il s'occupe, il apprend des choses, surtout qu'aux côtés de Charlotte, sa petite amie, il ne risque pas de s'ennuyer !

Ce samedi là, les deux amoureux s'étaient rendu dans le centre commercial le plus proche de chez eux afin de procéder à quelques changements. La première chose était, pour Lucas, de passer chez le coiffeur pour se refaire une beauté. L'endroit lui avait semblé étranger. Lui, qui d'ordinaire se coupait lui-même les cheveux, et usait de cet extravagant gel pour donner une allure à cette chevelure, se rendre chez un professionnel était une nouveauté. Il ne savait absolument pas quoi faire ni dire. Seul sa confiance en Charlotte pourrait l'aider à pénétrer dans ce salon de coiffure, peint d'un noir encre peu accueillant, et complété par des dalles imitation salle de bains posé délicatement sur le sol. La seule chose qui semblait assez convaincant pour entrer, c'était les demoiselles et hommes au regard jovial. Ils étaient tous classes, habillés dans une obscure tenue de gentleman qui leur allait à merveille, et ils maniaient leurs outils de travail avec une facilité déconcertante. 

Lucas se décida à franchir le palier du salon. Les portes automatiques lui permit de passer tranquillement et de marcher avec calme et sérénité  sur le paillasson du même nom. Tout de suite, un des coiffeurs s'approcha du blondinet et de sa dame, qui lui souriait avidement. Après tout, il fallait paraître joyeux, pour ne pas rendre triste tout ces formidables gens qui prennent sur leur temps libre pour coiffer des inconnus. Sur cette petite pensée, le voyageur s'autorisa à  sourire comme la demoiselle au nouvel arrivant, désormais installé en caisse, fixant le couple.

« Bonjour, que puis-je pour vous ? Coiffure, colorisation, Lissage … ?
– Une coiffure pour le monsieur suffira. dit Charlotte à la place de son homme. Il y a de l'attente ?
– Je note. l'homme sortit un carnet et y inscrivit la demande de la brunette. Monsieur, votre veste s'il vous plaît. Une coiffeuse viendra immédiatement vous prendre, ne vous inquiétez pas.  
– Tenez. dit Lucas en tenant sa tenue.

Une fois le vêtement remis, le blondinet suivit la direction qui lui était donné, et s'installa sur l'un des sièges décoré d'un lavabo. Une dame aux cheveux magnifiques s'installa derrière le garçon après qu'il se soit posé, et lui entoura aussitôt le coup avec une serviette sec avant de lui demander de reculer son crâne chevelu, ce qu'il fit. Ceci fait, la travailleuse ouvrit le robinet, et se mit à doucher les cheveux de l'adulescent. 

« Ce n'est pas trop chaud, ça va ? questionna-t-elle. 
– Vous pourriez mettre un peu plus chaud, s'il vous plaît ? répondit-il.
– D'accord. »

L'eau devint plus chaude, comme l'avait demandé Lucas. Il avait l'impression d'être à un Thalasso. Il se surprit à adorer cela. Charlotte la regardait, tentant de garder un air sérieux, mais son sourire trahissait le fait qu'elle contenait à moitié un rire. Mais le blondinet s'en fichait. Il se sentait bien. Il n'avait jamais vécu quelque chose d'aussi bien. Il espérait que tout cela ne s'arrêterait jamais. Il se décidait mentalement qu'il irait désormais chez le coiffeur dès qu'il voudrait une petite coupe.

« Monsieur ? demanda soudainement la coiffeuse. Monsieur ça va ? »

Lucas sortit en un instant de ses doux rêves. Sa douche était fini. La coiffeuse la regardait d'un air surpris, tandis que Charlotte n'arrivait pas à se retenir et rigolait aussi silencieux que possible. Le blondinet rougit et se dépêcha de suivre les indications que lui donnaient la dame. Ses cheveux furent nettoyé, puis il suivit la direction donné et s'installa tranquillement sur le siège pivotant. Il s'amusa à effectuer un petit tour sur lui-même avant que la coiffeuse se prépare à s'occuper de la lui.

« Monsieur désire ?
– Euh … Je voudrais avoir cette coupe-ci, s'il vous plaît. »

Il sourit et tira rapidement un papier de la poche droite de son pantalon, dont il montra le contenu à la demoiselle. Elle fit un hochement de la tête en signe d'acceptation, et débuta sa besogne. Elle effectuait des coups de ciseaux par-ci, des coups de tondeuses par-là. 

Finalement, une trentaine de minutes passa. La coiffeuse fit son dernier coup de ciseaux avant que la séance s'achève. Un petit spray pour structurer le tout, et c'était enfin fini. La toute première expérience dans un coiffeur était pour Lucas une réussite. Sa coupe était magnifique. Balancé en avant, ses cheveux, rapidement recoloré d'un marron clair qui lui allait superbement, lui cachaient une bonne partie du front, et formait sur l'avant un pique qui lui tombait presque jusqu'au nez. Le spray servait entre autre à maintenir le dessus pour éviter que le plat qui était présent ne se défasse et déstructure toute la coupe. Charlotte semblait émerveillé devant cela. Une fois le miroir sous les yeux, et l'arrière, dont une petite queue de cheval ressortait, le blondinet, à limite d'être devenu brun, d'une certaine façon, se trouvait lui aussi bien. Une fois libéré de sa tenue de client du salon de coiffure, et habillé comme il l'est à l'accoutumée, la demoiselle lui sauta dessus, toute pétillante de joie. 

« T'es superbe, mon chou ! Tu vois que c'était pas si horrible !
– Je n'ai jamais dit de telles propos … Je disais simplement que cela ne me semblait pas encourageant, mais je pense que ça devrait aller maintenant. Bon, je paye et on continue.
– Ah non ! C'est moi qui payes aujourd'hui ! C'est ta journée, alors je ne veux pas que tu fasses quoi que ce soit d'autre que d'en profiter ! »

La jeune fille sortit son porte-monnaie à vive allure à l'annonce du prix de la coupe de Lucas, et donna ce qu'il fallait sous forme de billets et de pièces. La personne à la caisse prit le tout, et salua le couple tandis qu'ils s'en allaient. La suite de l'après-midi passa à une telle vitesse que Lucas se demanda comment il était parvenu à ce que Charlotte lui achète de nouveaux vêtements : une paire de chaussures, des survêtements, deux-trois t-shirts, un gilet, des paires de chaussettes ainsi que des slips. Ils rejoignirent ensuite la maison du garçon, où ils y déposèrent tout leurs achats. Ils étaient heureux, de cet après-midi qu'ils avaient passés ensemble pour remplir la garde-robe de Lucas. Maintenant venait la soirée, qu'ils avaient également prévu de passer ensemble. Un repas bien garni, composé d'un bœuf des plus tendres, et d'une poêlée de légumes parsemé de persilles au goût presque inimitable. Y a pas à dire, Charlotte était une vraie cordon bleu, ce qui me manqua pas d'attrister un peu son petit ami qui l'aurait bien mieux vu devenir chef cuisinière que physicien, ce qui restait tout de même un domaine où elle était très bonne. Les deux amoureux dévorèrent leur nourriture à leur rythme, c'est-à-dire aussi lentement qu'une tortue avance, profitant de chaque fin de bouchée pour parler un peu entre eux de choses et d'autres. Ils enchaînèrent ensuite avec le dessert, que Lucas avait pris soin de préparer selon une recette qu'il avait autrefois appris de sa mère défunte quand il était petit, et donc il avait piqué la feuille d'instructions le jour de son départ du cocon familiale, qui n'en était déjà plus un. C'était un dessert des plus délicieux, enfin, d'après les dires de la demoiselle. Une sorte de coupe glacé au chocolat sur lit de vanille, nappé de crème brûlée et surélevé en chantilly sur lequel est ajouté un de ces tubes de cannelle. Lucas avait réussi à ne pas se rater sur chaque étape de réalisation, et avait usé au maximum de son habilité pour ne pas en mettre partout, ce qui n'avait manqué d'arriver. Le principale était cependant qu'il avait désormais fait dégusté son dessert à sa chérie et à son propre palais. Contente de lui, elle lui offrit un langoureux baiser, que le garçon ne manqua pas d'imiter. Le repas achevé, ils ramassèrent la vaisselle, et la rangea dans le lave-vaisselle, qui venait tout juste d'être vidé pour l'occasion.

«  Tu viens ? On va sur ton canapé ? Dit Charlotte quand ils eurent placer la dernière assiette à l'endroit prévu à cet effet.
– C'est ce qui était prévu de toute manière. Répliqua le blondinet avec un sourire non retenu. »

Tout deux se jetèrent sur le canapé, Lucas derrière et sa petite amie devant. Ils allumèrent la télévision et se regardèrent mutuellement et le blondinet changea la chaîne actuelle pour la trois. Un film qui donnait envie d'être regardé allait passer. « Vendredi 13 », qu'il s'appelait. Ils le regardèrent jusqu'au bout, captivé par chacune des séquences se déroulant sous leurs yeux. Il était vingt-trois heures et quart environ lorsqu'ils éteignirent la machine à images. Ils se levèrent, se fixèrent avant de faire pousser un joyeux sourire sur leur visage, et s'en allèrent vers la chambre du garçon. Parfaitement rangé, elle était capable d'accueillir facilement jusqu'à trois personnes. Lucas fouilla sa poche, et en sortit l'objet principale de cette soirée. Il regarda Charlotte, qui s'installait déjà dans le lit, et ricana, se disant qu'ils pouvaient jouer un petit peu.

«  Mwouahaha !! Ricana diaboliquement et soudainement Lucas.
– Ah non, impossible ! Ça ne peut pas être vous ! S'exclama la demoiselle en comprenant où voulez en venir Lucas.
– Mwouahaha !! Si ! Et vous n'êtes pas prêt de vous rappeler de cette nuit, parce que vous allez mourir ! Continua le garçon.
– Ah ! Cria joyeusement la brunette. »

Le blondinet se jeta sur elle, tout sourire sur le visage, embrassa sa miss aussi langoureusement que possible, allant presque jusqu'à l'empêcher de respirer. Il lui sourit de nouveau, se déshabilla rapidement, puis aida Charlotte à retirer son jean. Alors ils passèrent à l'acte. Pour la deuxième fois de toute leur vie.

***

Lucas ouvrit les yeux. Ce qu'il venait de vivre avec sa petite amie aurait dû l'amener à sboobland, mais visiblement, le lieu où il avait atterri était tout autre. Il avait l'impression de s'être retrouvé à Hollywood, sur la gigantesque avenue  comportant tout les plus grandes scènes tournages de films. Évidemment, se faire des films avant de s'endormir, en s'étant bien sûr tapé sa petite amie, ça amène ici. Le blondinet s'en souviendrait maintenant. Mais l'importance n'était pas là. Il devait savoir le nom du royaume où il était arrivé. Il se situait dans un petit parc dont il ne parvenait à donner la position exacte par rapport aux lieux, et préféra en sortir pour s'y retrouver un peu mieux. Il y avait une très longue, dont le voyageur aurait cru qu'elle serait moins longue, dont les deux bas-côtés étaient remplis d'autres voyageurs et de créatures des rêves passant par là. Il n'y avait aucun rêveur en vue, probablement qu'ils devaient se trouver ailleurs, à s'éclater comme des tarés sur les activités disponibles ici. L'Electromaker interpella un passant, qui ne manqua pas de l'ignorer, et essaya un autre derrière, qui lui donna la même réponse. Ça commençait déjà à l'énerver. Lui foutre un vent les vingt secondes avant son arrivée sur les lieux, c'était vraiment se foutre de sa gueule. Cela n'avait pas se passer comme ça.

«  Laurent, par le pacte qui nous lie, je t'invoque ! Dit-il dans une rage non contenue. »

La créature aux fils apparut sous sa forme qu'il avait eu depuis qu'il avait été puni par la reine Linda, elle s'appelait Linta mais Lucas trouvait que mettre un d au lieu d'un t dans son prénom lui allait bien mieux, et avait fini comme simple élémentaire de foudre. Désormais utilisé par le blondinet, il pouvait se faire pardonner par la demoiselle, aussi s'impliquait-il au maximum pour que son pouvoir soit le plus utile possible à son maître actuel, qui le fit passer dans son corps pour pouvoir faire passer ses fils jusqu'à ses poignées en passant simplement par le corps. Il les étira le plus long possible, et visa la personne qui lui avait foutu un vent le plus proche. Seulement cinq mètres, et une vingtaine de personnes les séparaient. Ce n'était que l'affaire d'une petite course. Il se stoppa une demi-seconde, s'appuyant fortement sur son pied droite, et lâcha sa tension, effectuant un bond prodigieux en avant, bousculant la moitié de ces gens l'empêchant d'attraper facilement sa cible. Ce dernier vit qu'il était suivi, et se mit également à courir, mais il était trop tard. Lucas avait déjà fini amorcé son lancer de fil, qui touchait l'épaule droite de la créature, puisqu'elle possédait visiblement des oreilles pointus, et parvint à le paralyser pour trois secondes, ce qui était largement assez pour que le voyageur le rejoigne, et lui chope le col de sa veste étoile.

«  Je ne te veux pas de mal, je cherche simplement à savoir où nous sommes.
– Euh … Nous … Nous sommes à Hollywood Dream Boulevard, une réplique exacte de ce que vous appelez Hollywood Boulevard dans votre monde. Pitiez, me fais pas de mal ! Révéla la créature avec un ton très apeurée, scruté par des regards furtifs de passants.
– Merci pour ces indications. Le remercia Lucas avant de lui mettre une violente torgnole qui sonna la bestiole à tête de loup pour quelques secondes. »

Il n'en avait strictement rien à fiche que son interlocuteur ait trop peur pour réagir, il lui avait foutu un vent. Il devait être content de ne pas avoir reçu ce qu'il avait prévu de faire à l'autre créature qui l'avait ignoré, qui avait complètement disparu du champ de vision du voyageur, qui continua sa route en laissant son interlocuteur, qui ne valait même pas le niveau d'un ver de terre dans le monde réel, en plan. Il préféra se concentrer sur des choses plus importantes. Ainsi il se trouvait dans une réplique exacte de l'avenue principale d'Hollywood. C'était plutôt cool ! Cela donnait une parfaite raison de la présence de tout ces lieux de tournages, et de cette imitation de l'avenue. Lucas avait, de par l'un de ses amis de lycées, entendu parler de cette avenue. Si ses souvenirs étaient exactes, alors de là où il était, il devait y avoir un petit café très réputé là-bas. Il le repéra par le tas de gens qui s'y étaient amassés, en comparaison à l'immensité de gens qui peuplaient les deux trottoirs géants. Il fallait traverser pour rejoindre l'endroit, et il était impensable de s'y essayer comme ça, en passant sur la route. Il avait encore les fils de Laurent au niveau de son poignée, c'était bien. Il se hissa sur un toit du bâtiment opposé au café, et dirigea ses « grappins » vers le lampadaire situé de l'autre côté. Il réussit du premier coup en utilisant la méthode brute, c'est-à-dire qu'au lieu de viser, il lança ses fils en une espèce d'arc de cercle, et les fit s'accrocher sur le haut du lampadaire. Objectif réussi, il les décrocha de son poignet, bizarrement sans douleur, et les posa sur le sol du toit où il était, et pressa bien dessus pour qu'ils collent parfaitement. Ceci fait, il fit apparaître un dernier fil au niveau de son poignée, qu'il lança de la même manière que les autres fils, et le fit accrocher un peu plus haut que les autres, le tenant cette fois entre ses mains. Il s'engagea sur son passage improvisé, qui tanguait en toute sorte, sous peine de le faire tomber, mais le fil qu'il tenait l'aider à se maintenir, et pas par pas feutré, il avança vers l'autre côté de la route. La foule l'observait avec attention, visiblement parce qu'ils devaient penser que Lucas tournait sous leurs yeux admiratifs un futur film d'action rempli de cascades et tout la tralala. Finalement, quand le voyageur atteignit l'autre côté du trottoir, il révoqua Laurent, faisant en même temps disparaître son moyen de passage, l'obligeant à effectuer un saut pour retomber au mieux. Ses deux pieds au sol, on vint près de lui, et beaucoup se se mirent à taper des mains pour le féliciter. C'était limite angoissant. Lucas ne put s'empêcher de rougir, et se leva lentement le temps que tout cela disparaisse. Il offrit une main et un sourire à tout ces gens, et avança pas à pas vers le café, dont la foule de gens qui attendaient pour passer commande le laissèrent soudain passer comme s'il était un de ces VIP des plus célèbres. S'il avait su que son idée pour traverser lui offrirait de tels éloges, il l'aurait fait plutôt. Bien sûr, tout ceci tournerait court, et on découvrirait bien vite la supercherie, mais le voyageur serait bien loin à ce moment-là. Autant profiter de ce moment de joie. Une fois devant le caissier, Lucas commanda un café bien long et bien sucré et un flan, qui était des plus massives une fois en main. Il s'apprêtait à sortir ses sous lorsque la dame lui dit que c'était offert par la maison. Ainsi donc, sa petite pitrerie avait jusqu'à atteindre le cœur même des gens au point d'être gentil avec lui. L'autre créature ne devait heureusement pas avoir vu la scène, puisqu'il avait été lourdement sonné par la torgnole infligé par Lucas, le faisant découvrir un autre monde des rêves pour quelques minutes au moins.

«  … ! gueula soudain une voix singulière pour Lucas. »

Il arrêta son café. La provenance de cette voix singulière se situait dans son dos, et elle était plus proche de lui qu'il ne le pensait. Elle était même visible. Des cheveux d'un bleu étrange, un sourire de monstre humain et un regard de guerrier d'après Lucas. Après l'Electromaker, voilà que c'était au tour du fameux Kaijin Zared de faire son intéressant. Le blondinet ne l'avait pas revu depuis l'épisode du royaume des sucreries. Ce soir allait sûrement devenir un véritable problème pour les gérants d'Hollywood Dream Boulevard ...

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Kaijin Zared
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MessageSujet: Re: Parce qu'on est là pour s'amuser ... Parce qu'on est là pour s'amuser ... EmptyDim 2 Mar 2014 - 17:50
-Terminator ou Matrix ?

Kaijin se tenait au milieu de son salon, en caleçon. La journée commençait vraiment bien, au détail près que lorsqu'il s'était levé pour jouer avec sa nouvelle console, elle avait décidée de se lancer dans une série de mise à jour interminable. Dire qu'il avait déboursé cinq cent boules pour une console qui ne fonctionnait pas. Du coup il allait passer sa journée à regarder des films et à ne rien faire. Enfin sa journée … Son après-midi et sa soirée plutôt. Il comptait se coucher tôt pour vaincre l'ennui en arrachant quelques têtes.

En attendant là, il voulait voir un film. Son choix se porta finalement sur Terminator. C'était un film culte et la suite était d'une qualité satisfaisante selon la rumeur, contrairement à Matrix. Bref, après la durée du film, il n'était toujours pas l'heure d’aller se coucher. Le voyageur se redressa, il se dit qu'une présence féminine dans cet appartement serait une bonne façon de tuer le temps. Lorsqu'il prit son portable, il découvrit un texto qui l'insultait de connard et qui se terminait par « Adieu » il bailla puis jeta son portable en arrière, ce dernier frappa le mur et s'écrasa sur la couverture roulée en boule posée sur le lit de Kai.

Sa chambre était affreusement petite, mal rangée et foutrement sombre. L'adolescent au crâne rasé marchait sur une couche de vêtement d'environ quatre centimètre. Il réalisa qu'une douche serait la bienvenue, il avait transpiré comme une motte de beurre en plein soleil. Il attrapa une serviette qui gisait sur le sol et rentra dans la salle de bain. Il s'attarda devant un miroir. Son visage n'avait pas encore perdu tout ces bleus mais ils commençaient à devenir un vague souvenir. Ses cheveux eux semblaient décidés à ne pas repousser, cependant, un fin duvet bleu couvrait le haut de son crâne.

- J'veuuuuuuuuuuuuux des cheveux.

Il soupira longuement et rentra dans sa douche. L'eau coulait entre ses fins cheveux bleu, puis elle tombait au sol en progressant plus ou moins vite sur son corps. C'était foutrement désagréable cette sensation. Tout à coup il entendit la porte s'ouvrir, il passa sa tête hors de l'entrée.

- Salut crâne d'oeuf !
- Salut !

Il rentra dans la salle de bain pour faire fuir le savon de son corps. Sa sœur venait de rentrer avec des paquets plein les mains, sûrement des fringue et de la bouffe.

- Je pose mes affaires, je vais rejoindre mon copain.

C'était juste des fringues. Il passa sa tête hors de la salle de bain.

- Lequel ?

Il rentra pour sécher son corps intégralement.

- Mon préféré, le blond.
- Aaaaaanh, celui est obsédé par ces photos ? Qu'es que tu lui trouve ?

Kaijin parlait tout en essuyant ses jambes.

- Il est beau, romantique, intelligent et il arrive à me faire monter au septième ciel.
-Ah d'accord … QUOI ?

Le voyageur avait sa tête, son épaule et un bout de son torse qui dépassait dans le couloir, il fixait sa sœur avec une expression qui mélangeait l'étonnement et la honte.

- C'est bon, j'vais pas attendre que tu trempes ton biscuit avant de baiser quand même, si ?
- J'attendais juste un peu de solidarité de ta part.
- C'est la meilleur. Bon j'me casse ! Fait pas de bêtise.

Les minutes et les heures passèrent. Kaijin décida qu'il était l'heure de se coucher. Une fois dans son lit il tourna sur lui même. Quatre fois. Il se leva en grognant et alluma son ordinateur, il avait sa petite idée derrière la tête. Il ouvrit Internet, tapa les mêmes lettres qu'il tapait un peu trop souvent. Malheureusement, la page ne chargea pas. Le voyageur réessaya. Huit fois. Il s'énerva contre son ordinateur.

Finalement, il ferma sa page internet déçu et énervé, le pantalon aux mollets. Il ouvrit un fichier dans son ordinateur, il allait regarder son film fétiche « Blade Runner ».

---

Dreamland ! Dreamland ! Enfoiré ! Tu es un beau salop mon grand. Kaijin était au sein du grand, du magnifique, du majestueux : Hollywood Dream Boulevard. Le voyageur avait des images de Blade Runner plein la tête, c'était sûrement la raison de sa présence ici. Ces personnages étaient vraiment formidables ! Si formidables que Kaijin avait acheté le livre qui avait inspiré ce chef-d’œuvre cinématographique. Qu'y a t-il de plus classe qu'un blond qui vous sort un monologue ultra badass en caleçon et en basket ? C'était peut être la chose la plus classieuse du monde. Et Rick Deckard, ce personnage avait provoqué tellement d'admiration chez le voyageur.

Il aurait apprécié l'imiter, malheureusement Kaijin correspondait plus au rôle de la Némésis, mais sans son charisme. Bref. Il était à Hollywood et à Hollywood il y avait de quoi s'occuper. La foule ne donnait pas envie de la rejoindre sauf si on voulait se faire piétiner. Il préféra tenter de rentrer dans un des studios de cette immense royaume. Apparemment tout les buildings contenaient au moins un studio. Joyeusement, le voyageur avança vers l'entrée d'un des studios. Deux hommes faisant deux têtes de plus que lui et ayant des épaules plus longues et épaisses que ses deux bras réunis se tenaient devant la porte.  

- Hey les mec, je peux passer ?

L'un était un voyageur, l'autre une créature des rêves. Ils regardèrent le voyageur en haussant les sourcils. Le voyageur avait la peau mâte tandis que l'autre avait un teint beaucoup plus … Rouge ? Bref, les lunettes de soleil tombèrent sur le nez des deux gardes lorsqu'ils levèrent leurs sourcils étonné par la demande de l'adolescent. C'est d'ailleurs assez drôle, car, la créature des rêves n'en possédait pas. Ils se regardèrent avec un sourire narquois, puis ils tournèrent leurs tête vers Kaijin, leur expression avait changée c'est à dire : aucun sourire, aucune expression.

- Non.

Répondirent-il en cœur. Kaijin se mit à rire.

- Soyez cool, m'obligeais à vous tuer.

Les deux gardes se regardèrent une nouvelle fois, le deuxième tourna sa tête vers Kaijin, c'était le voyageur. Le garde avança attrapa l'adolescent par le col et le fit descendre les escaliers d'une manière un peu trop rapide. La White Star fut projeté contre les marches de marbres qui menait directement à la grande avenue. Le jeune homme se redressa difficilement, il entreprit de remonter les marches mais, le voyageur ennemi se retrouva rapidement devant lui à une vitesse assez ahurissante. Un uppercut obligea Kaijin à retomber au pied des escaliers. Son dos en prenait un coup. Ce n'est qu'à ce moment là, que le voyageur du surnaturel put identifier ses vêtements, des basket noirs, un jean classique, un long manteau marron comme celui de Deckard. En dessous de ce manteau il portait une chemise noir.

Kaijin n'eut pas le temps de réfléchir à une réponse. Un poing s'écrasait déjà contre sa joue. L'adolescent vacilla la main plaqué contre sa joue. Le garde approcha, il voulait à présent frapper l'adolescent au visage avec son genoux. Ça aurait presque put marcher si Kaijin n'avait pas reculé vivement en arrière. Ce dernier se redressa et réussit à sauter à la gorge de l'homme, il enroula ses jambes atours des côtes de son adversaire et planta ses pouces dans les orbites de l'autre voyageur. Ce dernier tenta de se débattre mais Kaijin était foutrement tenace. La créature des rêves arrivait en renfort.

Les deux vigiles eurent de mal à débarrasser Kaijin de l'un d'eux mais au final, ils y arrivèrent. Une fois de plus, la White Star s'écrasa contre le sol. L'ensemble de son corps lui faisait affreusement mal. Cependant ses jambes demeuraient intact. Les douleurs les plus atroces parcouraient son dos, elle lui faisait l'effet d'une décharge électrique à l'intérieure des os. Dit comme cela peut paraître bizarre, mais, ce n'est qu'ainsi que l'on pouvait décrire cette douleur. Un goût de cuivre régnait dans sa bouche, il cracha une quantité de sang assez inquiétante. Sa langue passa le long de ses dents, une de ses canines bougeait dangereusement, le voyageur glissa ses doigts dans sa bouche et arracha cette dernière. Tout comme ses doigts, elle était recouverte de sang.

Il jeta cette dent et releva la tête. Les deux gardes se tenaient devant lui, le voyageur avait le dos courbé une main plaquée contre son œil droit, la créature se tenait droite, les bras le long du corps. La White Star recula d'un pas. Contre ses deux colosses il n'avait aucune chance et il le savait. Et il n'avait pas très envie de mourir maintenant. L'adolescent se retourna brusquement et pénétra dans la foule. Il tentait d'esquiver les plus possibles les civils ou de les bousculer sans ralentir sa course, les deux gardes n'avaient aucun mal à écarter les gens autours d'eux c'était problématique. Des protestations s'élevaient au sein de la foule, des noms d'oiseaux fusaient, Kaijin fut bousculé par quelqu'un, ça l'aida à sortir de la foule, d'une certaine manière. Les jambes de l'adolescent le conduire jusqu'à une ruelle moins fréquentée. Ce fut le voyageur qui se lança au trousses de notre anti-héro. Quand à la créature, elle fonça sur un des immeuble qui encadrait la ruelle, à l'aide d'un saut impressionnant, elle atteignit la parois du bâtiment, ses pieds et ses mains doublèrent de volume, telle des ventouses, ils s'agrippèrent aux parois. La poursuite devenait trop fatiguante pour Kaijin. Ce dernier respirait régulièrement et rapidement pour combattre l'apparition de point de côté, il repensait à ce qu'Oscar lui avait dit. Il esquivait les gens les uns après les autres, il put voir par un rapide coup de d’œil que la créature rouge gagnait du terrain.

A la sortie de la ruelle, le voyageur changea brusquement de direction. Obligeant la créature à revenir au sol, son équipier dût prendre le relais. Il était rapide cet enfoiré. Kaijin ne courrait plus sur du bitume mais sur des gravât. Droit devant lui, une scène était en train d'être réalisée. La White Star espérait que cette occasion ralentirait ses assaillants. Au moment où l'un deux allaient lui balayer les pieds, l'adolescent sauta au dessus d'un élément du décor, renversant un des acteurs. Il ouvrit son manteau, qu'il allait utiliser comme diversion, le voyageur allait de nouveau entrer dans une marrée humanoïdes. Au moment d'entrer dans cette amas de personne, il retira brusquement son manteau et le jeta en arrière. Le garde dût s'arrêter, il fut rejoint par son acolyte peu de temps après. Kaijin avait déjà disparu dans la foule. Il en sortit assez rapidement pour rentrer dans un café.

Il s'affala dans une des chaises, essoufflé. Plusieurs minutes après, il reprenait tranquillement son souffle, un serveur était venu lui proposer à boire, il avait commandé un verre d'eau, qu'il n'avait toujours pas bu, trop occupé à tenter de respirer normalement. Tout à coup il vit un voyageur entrer dans le bar, mais pas n'importe quel voyageur, c'était Lucas Emerillon, un ami de Kaijin.

- Putain ! Lucas ? Comment ça va ?

Kaijin s'était propulsé de son siège avec une énergie nouvelle pour rejoindre Lucas au comptoir.
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