Haut
Bas
Le Deal du moment : -20%
-20% sur le Lot de 2 écrans PC GIGABYTE ...
Voir le deal
429 €

Partagez

Comme une odeur de souffre... [RP solo; PNJ on]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Beckett Jenkins
Messages : 131
Date d'inscription : 08/03/2013
Age du personnage : 27

Nouveau challenger
Beckett Jenkins
Nouveau challenger

Carte d'identité
Essence de Vie: 0
Renommée: 70
Honneur: 0
MessageSujet: Comme une odeur de souffre... [RP solo; PNJ on] Comme une odeur de souffre... [RP solo; PNJ on] EmptyJeu 9 Mai 2013 - 14:23
Cette histoire se déroule il y a deux ans, alors que Beckett Jenkins était encore dans le coma...

Il faisait sombre dans cette allée de Vapeur-Punk. La nuit tombait sur les colonnades de la cité, dont les briques avaient pris une teinte sanguine au soleil couchant. Malgré l'heure tardive, les hauts-fourneaux fumaient encore, comme si les usines ne possédaient pas de pointeuse, et l'on voyait des hommes en chemise de lin et gilet de toile beige aller et venir dans le dédale des venelles de la mythique cité victorienne. Des contremaîtres, sorte d'énormes monstres engoncés dans un scaphandre et armés d'une vrille ou d'un pistolet à rivets, veillaient au grain, accompagnés de petites filles aux yeux brillants, sur le travail des ouvriers.

Au milieu de ce brouhaha, les rayons du soleil, déformés par l'eau alentour, donnaient un curieux reflet rouge aux cheveux du garçon assis au bar. Il avait des allures étranges au milieu de cette univers. Il portait un T-shirt noir orné d'un crâne enflammé, logo de l'un de ses groupes de rock favoris, et un pantalon taille basse. Le seul détail qui concordait aux lieux était la paire de goggles qu'il portait sur le haut de son front. Ses yeux vairons regardaient dans le vide, tant l'esprit du garçon vagabondait dans les méandres de ses questionnements.

Qu'est-ce qui ne va pas, monsieur J ?, demanda l'une des petites filles de sa voix déformée en s'approchant de l'inconnu, qui ne lui répondit pas.

Il ne voulait pas parler de ses problèmes personnels. Tout simplement car ils n'avaient rien à voir avec Vapeur-Punk. Enfin, si, quand même, dans un certain sens...

Il était arrivé à Dreamland depuis deux semaines, déjà. Et il ne savait pas POURQUOI. Tout ce dont il se souvenait, c'était un vrombissement assourdissant, un crissement... Et le choc. Cette impression que tous ses os étaient réduits en une poudre si fine qu'elle aurait pu passer au travers des mailles d'un tamis. Mais on lui avait expliqué qu'il n'était pas mort, sinon il se serait retrouvé en Edénia... Déjà, ces explications étaient floues et embrouillées, mais on ne l'avait pas aidé à se diriger dans ce nouveau monde. Il avait passé ses journées et ses nuits à errer, jusqu'à ce jour où il prit le Métro, qui fut attaqué par une sorte de Kraken qui le fit dérailler. Il avait nagé aussi loin qu'il le put, fuyant les monstres aquatiques de ce patelin un peu moisi, jusqu'au moment où il trouva une sorte d'oeuf en cuivre, dans lequel il se réfugia sans se poser de questions. Et le sous-marin l'avait amené ici, à Vapeur-Punk.

Non, c'est bon, Rosie... Juste un peu de spleen, c'est tout, répondit-il à la fillette en chemisier bleu marine.

Le garçon se leva de son tabouret, pour aller se chercher une nouvelle bouteille de Merlot, pour noyer sa nostalgie. C'est alors qu'une explosion retentit au dehors. Quand les lumières du regard du contremaître virèrent au rouge, le comateux comprit qu'un danger était proche.

Spoiler:

Le Big Daddy grogna, et le garçon à la tenue incongrue courut chercher un lance-grenades dans une caisse proche.

Les habitants de la ville haute tentaient encore une fois une incursion en bas. Un homme avec un masque de renard incrusté au visage parla d'une voix forte après avoir passé la brèche dans le couloir de verre.

Je m'appelle Ryan... Monsieur Jenkins, veuillez me suivre, s'il vous plaît, et il ne vous sera fait aucun mal...

Un tir de grenade à fragmentation coupa court à la discussion.

Il régnait dans l'air comme une odeur de souffre...
Revenir en haut Aller en bas
AuteurMessage
Beckett Jenkins
Messages : 131
Date d'inscription : 08/03/2013
Age du personnage : 27

Nouveau challenger
Beckett Jenkins
Nouveau challenger

Carte d'identité
Essence de Vie: 0
Renommée: 70
Honneur: 0
MessageSujet: Re: Comme une odeur de souffre... [RP solo; PNJ on] Comme une odeur de souffre... [RP solo; PNJ on] EmptyDim 12 Mai 2013 - 15:50
La déflagration couvrit les paroles de l'homme au masque de renard. Dans le souffle, des bouteilles d'oxygène explosèrent, détruisant encore un peu plus la paroi de verre, faisant s'infiltrer encore beaucoup plus d'eau. Beckett eut un mouvement de recul tandis que Ryan avançait, à peine importuné par les flammes qui auraient dû dévorer ses chairs dans un crépitement de joie.

Vous savez, j'ai déjà essayé plusieurs fois, et ça n'a jamais marché..., dit-il dans un soupir.

Puis, s'avançant toujours plus, il parvint devant le Voyageur pour lui flanquer une mémorable gifle. Dans un grognement, le contremaître arma sans pistolet à rivets et fit immédiatement feu sur l'intrus qui avait osé porter la main sur son "ami". Mais Ryan ne semblait pas le moins du monde intéressé par le Big Daddy, et planta une grosse seringue bleu azur dans le cou de Beckett, qui sombra presque aussitôt dans l'inconscience.

La mer s'étalait à perte de vue devant mes pieds. Je connaissais cette plage. C'était l'un de mes lieux préférés, où je pouvais oublier ma maladie, mes parents, les autres... Où j'étais moi, tout simplement. Une légère brise emplit l'air de sa fraîcheur, et aussitôt j'oubliais Dream... C'est quoi, ça, déjà ?

Puis soudain, troublant la quiétude des lieux, et ma solitude par la même occasion, un étrange personnage parut. Il portait un costume trois-pièces, une canne à la main et une montre à gousset dont la chaîne pendait sur le devant de son pantalon. Ses mains étaient gantées, et il portait le monocle comme personne... Enfin, personne qui portait un masque de renard en plein été. D'ailleurs, personne ne portait de costume trois-pièces en plein été...

M. Jenkins... Ne vous inquiétez pas, cette hallucination est due à l'injection d’Ève que je vous ai donné. Vous allez bien entendu vous réveiller sur Dreamland. Mais vu que nous sommes seuls, et que personne ne viendra nous ennuyer, pourquoi n'aurions-nous pas une discussion ?

J'acquiesçai, sans trop savoir pourquoi. Quelque chose dans la voix de l'étranger me rassurait, sans aucune raison apparente. Et puis, cet accent british au possible m'intriguait comme c'était pas permis.

Vous avez du cran, certes, mais vous foncez toujours tête baissée sans même réfléchir à vos actes... On va la refaire, mais j'aimerais que vous réfléchissiez avant de me tirer dessus avec ce lance-grenades...


Ce fut comme si un film était rembobiné, chaque séquence de la dernière demi-heure retournant en arrière comme une cassette dans un magnétoscope (pour ceux qui savent ce qu'est un magnétoscope).

La paroi explosait à nouveau, et le Big Daddy vit à nouveau (littéralement) rouge. La paroi de verre volait encore une fois en éclats, et encore une fois Andrew Ryan, l'homme au masque de renard, pénétrait dans le couloir de verre menant au quartier d'Arcadie.

Je m'appelle Ryan... Monsieur Jenkins, veuillez me suivre et il ne vous sera fait aucun mal...

Le Voyageur semblait hésiter. Il voulut prendre un lance-grenades dans une caisse de matériel, mais il lui semblait que c'était une mauvaise idée. À la place, il prit une mitrailleuse chargée de balles perforantes, puis se retourna vers le kitsune. Beckett avait une lueur furieuse dans le regard, comme la flamme d'une allumette qu'on venait de craquer. Premièrement, il ne savait pas qui était ce mec, qui lui avait parlé dans cette hallu complètement spé. Deuxièmement, parce qu'il avait un certain problème avec l'autorité. Troisièmement, parce qu'il avait horreur des renards, de par ce qu'on disait d'eux dans les bouquins.

Dans un ralenti à en faire pâlir Bruce Willis de jalousie, le comateux se retourna en crachant le cure-dents qu'il avait en bouche. Puis, il tira une salve en direction de la brèche.
Revenir en haut Aller en bas
AuteurMessage
Beckett Jenkins
Messages : 131
Date d'inscription : 08/03/2013
Age du personnage : 27

Nouveau challenger
Beckett Jenkins
Nouveau challenger

Carte d'identité
Essence de Vie: 0
Renommée: 70
Honneur: 0
MessageSujet: Re: Comme une odeur de souffre... [RP solo; PNJ on] Comme une odeur de souffre... [RP solo; PNJ on] EmptyJeu 16 Mai 2013 - 17:00
Une caisse de matériel en tous genres bringuebalait à un rythme proche de celui d'une crise cardiaque, tandis qu'un gémissement étouffé en partait par intermittence. Le sous-marin improvisé partait à toute vapeur, et c'était le cas de le dire, en direction de la surface, s'arrêtant à un dock situé à dix mètres sous la surface de l'Océan. Puis, brusquement, on libéra le corps prostré et essoufflé qui tentait de hurler tantôt, et on lui retira son bâillon, pour mieux le pousser avec la crosse d'un fusil.

Vous êtes sûrs qu'on a bien fait de le prendre, lui ?, geignit un gnome en se massant le coude.

Oh, c'est bon, Fontaine, tu sais très bien qu'il ne t'aurait pas cassé ton bras..., rétorqua une elfe, dont les boucles noires lui retombaient sur les épaules.

Tennenbaum, ça se voit que c'est pas toi qu'il a essayé de buter !, grogna le dénommé Fontaine en resserrant quelques boulons pendant que des filets d'eau sous pression s'infiltraient dans la carlingue.

Taisez-vous, vous deux. JE l'ai choisi, parce qu'il semble ne pas être à la bonne d'Atlas. Lui aussi a subi l'injustice dans son monde, alors il sait ce qu'on vit, même s'il n'habite pas Dreamland..., interrompit Ryan en prenant le pavillon en forme de cône de la radio, pour contacter les rebelles que la mission était un succès.

Ce fut tout ce que Beckett comprit de leur débat, sombrant à nouveau dans le sommeil provoqué par l'opium, principale odeur décelable dans ce fourbi de parfum, mêlant l'absinthe, le tabac à priser et le chèvrefeuille. Sa vue se brouilla bien que le Voyageur-malgré-lui lutta contre ce sommeil provenant de la drogue.

Quand il se réveilla, le jeune homme était dans une sorte d'entrepôt ou de conserverie de poissons, dont les effluves faisaient plus d'effet que les sels odorants dont on se servait pour réveiller les personnes évanouies. Ses poignets étaient encore enflés et avaient pris la marque des cordes dont on l'avait entravé. Ses chevilles étaient encore endolories, si bien qu'il ne pouvait pas avancer sans pousser de gémissement. Au loin, on entendait goutter la mer au dessus qui tentait de pénétrer cet espace sombre et renfermé, et des murmures de voix qui semblaient débattre sur quelque chose. Puis, sans crier gare, une grosse brute cogna dans le ventre de l'Australien, qui ne put lutter alors que le monstre le prenait sur son épaule tel un sac à patates, pour l'emmener il ne savait où.

Finalement, on le reposa violemment quelques minutes plus tard dans ce qui devait être un bureau, autrefois. Désormais régnait sur la table de travail un désordre sans nom. Elle était jonchée de papiers plus ou moins froissés, d'une pile de trousses de soins et de bandages en tout genre, ainsi qu'une incroyable montagne d'armes, dont la mitrailleuse de Beckett. Elle avait été récupérée pour participer à la cause. Cette cause qui poussait des gens à se faire sauter la cervelle ou à prendre les armes, comme ici : la révolte.

Ryan... Qu'est-ce que vous me voulez, bordel ?, réussit à gémir Beckett en se tenant ses côtes cassées.

Eh bien, que vous preniez la tête de cette révolution, voyons ! Vous devriez avoir compris ça depuis le début !, répondit-il d'un ton courroucé avant de reprendre, D'ailleurs, merci d'avoir suivi mon conseil... Peu de gens le font, et ne comprennent pas que retirer des shrapnels et autrement plus difficile que d'enlever une balle...

Voyant l'expression plutôt étrange et pour le moins indescriptible que Beckett arborait, il se vit dans l'obligation de lui expliquer plus en profondeur. Les insurgés, des créatures des rêves qu'on exploitait dans la ville haute, étaient passés à l'acte dans l'espoir d'ouvrir les yeux de ceux de la ville basse. Ce que Beckett avait à voir là-dedans... Seul un Voyageur serait en capacité de mener les hommes du Haut, c'est ce que Ryan se disait. Mais il ne pouvait pas savoir que Beckett était forcé à errer en Dreamland le temps qu'on le réveille dans le monde réel...

Cette cité est rongée par un mal que jamais vous ne pourrez connaître dans votre monde... Mais je pense que vous, comme tous les jeunes gens de votre âge, avez soif de justice. Et c'est aussi parce que les Big Daddy ne tenteraient rien contre vous...

Le ton badin de l'homme-renard offusquait Jenkins au plus haut point. Mais son discours avait éveillé sa curiosité. Qui sait, peut-être qu'il les aiderait, même s'ils l'avaient kidnappé ?
Revenir en haut Aller en bas
AuteurMessage

Contenu sponsorisé


MessageSujet: Re: Comme une odeur de souffre... [RP solo; PNJ on] Comme une odeur de souffre... [RP solo; PNJ on] Empty
Revenir en haut Aller en bas

Comme une odeur de souffre... [RP solo; PNJ on]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» [Solo] Une journée pas comme les autres
» "Maître renard, par l'odeur alléché, lui tint à peu près ce langage;" [PV Rin]
» Comme on se retrouve !
» Qui veut d'un manouche comme ami?
» Une nuit comme les autres... Ou presque

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Dreamland RPG :: Dreamland :: Zone 3 :: Vapeur-Punk-