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Kalatch Lunacy [TERMINÉE ... bordel]

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Kalatch Lunacy
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Kalatch Lunacy
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MessageSujet: Kalatch Lunacy [TERMINÉE ... bordel] Kalatch Lunacy [TERMINÉE ... bordel] EmptyVen 8 Mar 2013 - 0:02

LUNACY
KALATCH

Personnage.

Kalatch Lunacy [TERMINÉE ... bordel] Cigarette

    Nom : Lunacy
    Prénom : Kalatch
    Surnom(s) : L'enfant Maudit des Lunacy
    Âge : 21
    Nationalité, origine(s) : Française
    Pouvoir et description : Lyssophobie, peur de la folie. Kalatch, lorsqu'il aura apprit à contrôler son pouvoir, pourra s'immiscer dans la tête de son adversaire et y créer toutes sortes d'illusions, dialogues, sensations corporelles, ... Mais il ne reste qu'un amateur aujourd'hui et il ne peut aller jusque là encore. Pour qu'il puisse activer son pouvoir, il est nécessaire d'avoir au moins un contact visuel (les deux protagonistes doivent se regarder dans les yeux) avec son interlocuteur. Bien maîtrisé, ce pouvoir est redoutable et peu, si il ne tue pas, laisser quelques séquelles à l'ennemi, du moins jusqu'à son réveil.



Description Physique.

Dire que Kalatch sort de l'ordinaire de par son allure serait un mensonge. Il est un jeune garçon de 21 ans des plus banals. Sa taille, sa carrure sont des plus communes : 1m78 pour 70 kilos. Ce n'est pas une montagne de muscles mais il reste quand même "bien entretenu". L'aspect le plus troublant de son physique reste bien son visage. Un visage imperméable, tantôt laissant apparaître de la tristesse, parfois de la bonne humeur et même, les mauvais jours, un regard sombre, assassin, un visage froid et angoissant peut se dessiner à travers les traits de ce jeune adulte aux traits pourtant si fins. Séduisant, il l'est. Et il en joue même beaucoup quand il le faut, parfois seulement pour s'amuser à manipuler de jeunes filles, d'autres pour obtenir ce qu'il veut. Les mecs mystérieux ont toujours plu, et mystérieux est le principal qualificatif que l'on peut donner à ce jeune dandy.
Ses cheveux, bruns, ils les porte mi-longs, une mèche pouvant de temps à autre masquer un de ses yeux. Il peut passer pas mal de temps à se les coiffer le matin, devant le reflet de son miroir même si il sait qu'il y retouchera cinq minutes plus tard, un tic qu'il conservait depuis qu'il était gamin.
Niveau vestimentaire, c'est un adepte du sobre, du classe, grand amateur de mode qu'il est. Généralement chemise blanche, cravate, gilet et pantalon noir sont ses quotidien. Une paire de chaussures noires classiques complétant le tout. D'autres fois, pour les sorties par exemple, il peut arborer un peu plus de couleurs avec des tee-shirt à motifs, des baskets colorées. Bref, il sait s'habiller et adapter son style selon les exigences. Rester séduisant est son principal critère et il sait s'y tenir.
Enfin, ne comptez pas croiser Kalatch Lunacy sans sa légendaire roulée qu'il tient toujours entre ses lèvres. Très peu l'ont croisé les rares instants où il ne fumait pas. D'ailleurs, son addiction pour la cigarette, et généralement pas pour le tabac le plus léger, lui a apporté une voix un peu plus rauque que pourrait laisser paraître son apparence. Il s'amuse souvent à étonner les gens avec sa voix grave contrastée par son visage doux, presque enfantin.



Caractère.

Voilà sûrement l'un des points les plus paradoxal concernant le jeune Kalatch Lunacy. En effet, selon les personnes l'ayant côtoyé, les descriptifs sont plus que divers et contradictoires. Mais si il fallait le décrire comme lui se voit, alors on pourrait dire que nous à faire là avec un jeune adulte plutôt sérieux, calme et réfléchi. Les études qu'il mène en psychologie avec ardeur l'ont sûrement amené à devenir plus réfléchi, à prendre plus de recul sur les situations. Par exemple, n'essayez même pas de le défier aux échecs, il vous battra avec plusieurs coups d'avance sur vous, plusieurs stratégies élaborées pour vous humilier.
Socialement parlant, un paradoxe apparaît encore. Dehors, lors d'une fête, d'une réception, il pourra paraître comme un poisson dans l'eau, parlant, se mélangeant. Les gens ne sont pas insensible à son charme ainsi que de son regard des plus pénétrant. En dehors de ça, il peut rester de longues journées seul, dans sa chambre tout en n'ayant pas la moindre envie de parler à quelqu'un. Un côté un peu anti-social qui est la facette de sa personnalité qu'il préfère le plus. Si il pouvait se passer des autres, ce serait avec plaisir. Un garçon brillant en société, qui en comprend chaque rouage mais qui, pourtant, la rejette intérieurement, la méprise même.
Car Kalatch est manipulateur, cela ne fait aucun doute. Du moins à ses yeux car les personnes victimes de ses dons de manipulation n'ont sûrement, encore aujourd'hui, pas la moindre idée de l'aisance avec laquelle il a pu jouer avec elles. Jouer sur ses atouts, son apparence, il sait le faire et n'hésite pas un moment. Pour lui, sa vie étant tellement dure et incertaine chaque jour, il faut bien prendre ce qu'on peut sans un seul instant de réflexion. Manger ou être mangé en somme.
Intelligent, manipulateur donc, il reste d'autres aspects de ce jeune garçon dont on pourrait également parler. Attention, ce sont la des portraits bien moins flatteurs, bien plus inquiétants. Celui de son dossier d'internement, par exemple, le décrit comme un patient instable, pervers et potentiellement très dangereux. Mais cela sera plus développé dans son histoire ainsi qu'au fil de ses aventures à Dreamland..



Histoire.

L'histoire de Kalatch Lunacy, héritier de la célèbre lignée des Lunacy qui sont autant connus pour leur fortune que les différents malheur survenus dans le passé de cette sombre famille. L'enfance fut un agréable moment de sa vie jusqu'à maintenant. Entre voyages dans le monde entier pour le travail de Père, les vacances sur les îles et autres croisières choisies par Mère, chaque étés et hivers qu'il avait vu jusqu'à ses 12 ans faisaient son bonheur de chaque jour durant cette période. Cependant, plus les années passaient et plus Père se faisait distant et froid. Si bien qu'à ses 12 ans, il remarqua bien que son père avait changé, que son travail l'avait transformé au fil des années. Gérant d'une multi-nationale dont la valeur est estimée dans les plus grandes entreprises mondiales, le succès soudain et la peur de ne plus être à la hauteur l'avait obligé à se mouiller dans des affaires peu honnêtes avec des personnes potentiellement très dangereuse. Cette pression de chaque jour l'avait poussé à se détacher de sa famille, se faisant rare et rendant sa compagnie peu rassurante pour l'unique héritier de la grande famille des Lunacy, le tout jeune encore Kalatch.
C'est aussi durant sa douzième année que sa mère mourut dans de tragiques circonstances : Une année avant sa mort, un soir d'été, elle entra dans une crise profonde de psychose aiguë. Enfermée de force car menaçant la vie de son enfant, elle était désormais hospitalisée à durée indéterminée dans un asile. Un an plus tard, dans une nouvelle crise de folie, elle se donna la mort avec des médicaments. Mais l'histoire de cette mère qui perd la raison n'est pas l'unique drame de cette famille. Entre schizophrènies et autres psychoses, dépression extrême menant à un suicide ainsi qu'un tueur en série, la branche maternelle de Kalatch voyait chaque membres de sa famille plonger dans la folie à un moment donné. Cela ne lui faisait pas encore peur, il dut attendre deux années de plus pour que, lentement, malsainement, cette phobie s'installe en lui et le torture jour après jour.

Pour continuer dans son histoire, on peut assurément dire que les deux années qui suivirent au suicide de la mère furent aussi emplies de joie et de bons moments. Au contraire, il n'y avait plus aucun dialogue entre le père et le fils qui ne se voyaient d'ailleurs plus, une nourrice ayant pris le relais dans l'éducation du jeune Kalatch. Finis les voyages, il vivait tous les jours sur Paris désormais, fréquentant le même collège, vivant dans la même maison auprès de sa nourrice. C'était son quotidien jusqu'à cette nuit, lors de son 14ième anniversaire, le drame se passa.
Alors qu'il rentrait des cours, le jour de son anniversaire, il ne s'attendait pas à ce que son père soit là, non. Ils ne se voyaient même plus pour fêter ce jour, il avait simplement pour habitude de lui envoyé un cadeau avec une carte de voeux. Ainsi, en rentrant, il vit que son goûter était déjà préparé par la nourrice, qui avait pris cette petite habitude depuis maintenant deux ans. Alors qu'il finissait son grand verre de lait, la nourrice arrive et lui donna deux lettres au lieu du traditionnel cadeau avec cartes de voeux. Devant son visage intrigué, elle dit :

-"Ne fais pas cette tête, je suis certaine que ton père t'aime énormément. Je te laisse tranquille et je vais m'occuper du linge en bas. Viens me voir que tu voudras pour me raconter ta journée.
Au fait, Joyeux Anniversaire mon petit Kalatch !"

Elle lui caressa la tête et descendit au sous-sol dans la salle réservée à le lessive et au repassage. Elle y passait beaucoup de son temps mais elle trouvait toujours du temps pour parler avec lui, le rassurer, le conseiller. Il ne se doutait pas que c'était la dernière fois qu'il la voyait en vie.
Assis sur le canapé, il commença par ouvrir la carte de voeux que son père lui avait envoyé pour son anniversaire. Ecriture sévère, droite, il reconnu celle de son père, celle qu'il relisait maintes en maintes fois en imaginant sa voix et son sourire. Le contenu de la lettre ne fut cependant pas celui espéré. Au contraire, il était plutôt intriguant et peu commun : une photo de sa famille au complet. Sa mère, son père et lui, sur un lit et tous sourient, sont heureux. Son père gardait vraiment ce genre de photos auprès de lui ? Pourquoi n'était-il pas venu au lieu d'envoyer cette photo dont le sens n'était pas si évident à trouver ? Cela commença à l'énerver, il jeta la photo par terre et il revit de nouveau l'écriture sèche de son père derrière la photo :

"Ne doute jamais que j'ai fais ça pour te protéger. Je t'aime Kalatch. Pardonne-moi, Papa."


Tout cela était très étrange. Préférant ne plus se poser de questions, il ouvra rapidement la deuxième lettre... *Il s'est trompé et m'a envoyé son bilan de santé .. Tant pis* pensa le jeune garçon déçu, une fois encore, par son père. Pourtant, il ne pouvait s'empêcher de jeter un oeil sur le papier médical et de son drôle de logo. Moins drôle par contre, et cela lui procura un frisson le long du dos, c'était SON NOM qui était sur l'ordonnance et non celui de son père. Il se pencha et ramassa la feuille, ses membres s'étant mis à trembler comme si ils pouvaient sentir la tension qui pesait autour de cette lettre. Lentement, il la lu, devenant un peu plus blanc au fur et à mesure qu'il découvrait les mots de la lettre :

"DOSSIER CLINIQUE DU PATIENT LUNACY.K

Le patient LUNACY.K est arrivé hier au service psychiatrique d'urgence de Paris. Suite à une rencontre avec l'un de nos docteurs au commissariat, il a été jugé comme atteint de schizophrénie avec grande agressivité et tendances paranoïaques. Suite à la demande du tuteur légal, il sera interné à durée indéterminée dans notre hôpital privé.

ATTENTION : Le patient peut se montrer extrêmement violent durant ses crises. Lors de sa première crise apparente, remontant au 24/09/2005, il a violenté et tué sa nourrice qui l'élevait depuis près de deux ans maintenant. Médicamentation dans fiche d'urgence du patient.

Montpellier, le 26/09/2005"

Le souffle coupé, le coeur qui cogne, Kalatch ne put détacher ses yeux de la lettre. *Il a violenté et tué sa nourrice ...* Qu'est-ce que c'était que tout ça ?! Il ne serait jamais capable de tout cela. Non, bien sur que non ! Mais à peine s'était-il cela que son esprit commença a s'embrumer. Ses yeux luttaient à se maintenir ouverts, une grande fatigue l'accabla d'un seul coup. Il entendit un cri, au loin. La voix était ressemblante à celle de la nourrice. Il souffla, tenta de rassembler ses idées et il descendit pas après pas l'escalier qui menait au sous-sol. Poussant la porte de la buanderie, une forte migraine lui fit tourner la tête à deux doigts de l'évanouissement. Que lui arrivait-il ?
La vision se troubla de nouveau lorsqu'il poussa la porte. Des murs d'une teinte rouge foncé fut ce qu'il vit le premier. Une odeur de lessive régnait dans la pièce. Mais d'habitude, elle sentait plus bon encore .. Il y avait comme une odeur plus lourde, pesante dans la pièce. Peu sur de ses pas, il mit le pied en avant et glissa sur une flasque de ce qu'il pensait être de la lessive, très surement. Il atterrit par terre et heurta un objet au sol, une forme humaine, un peu froide. Il du rapprocher son visage pour y voir plus précisément. Et plus il s'approchait et plus il savait déjà ce qu'il verrait. Avec horreur il vit le visage inanimé de sa nourrice. C'était bien elle qui avait crié donc, avant de se faire tuer ! Mais à peine eut-il l'initiative d'appeler les policiers, la migraine remis le couvert avec des renforts ! Si bien que la douleur intenable, qui lui donnait l'impression d'avoir le cerveau en feu, acheva cette macabre découverte en lui faisait perdre ses esprits. Il s'évanouissa à deux pas de sa nourrice, les manches de sa chemise blanche trempant dans le sang encore frais et épais.

Lorsqu'il se réveilla, les murs rouge avaient disparus. Tout étant blanc désormais. Comme dans un hôpital. D'ailleurs c'est la qu'il devait se trouver. Il ne se rappellera que du fait qu'il s'était évanouie après avoir découvert le corps de sa nourrice. Vision atroce.
Il tenta de se porter les mains au visage, se réveiller, s'ébouriffer les cheveux mais il eut beau forcer, il n'y arriva pas. Et pour cause, ses poignets et, tout comme il s'en rendra compte quelques secondes après, ses chevilles étaient attachés au coin du lit. Il était immobilisé, habillé d'un vêtement qu'il avait déjà vu dans les films, ceux qu'on mettait aux fous dans ces films étranges de tueurs en série. La panique de nouveau, la respiratoire haletante, il regarda autour de lui pour trouver un moyen de se libérer. Rien. Du blanc, un matelas, des murs capitonnés, une grille de fer sur la porte pour observer la pièce. Il cria à gorge déployée, à s'en péter les tympans mais rien n'y fit, personne n'était venu. Une pensée horrible lui vient en tête : et si il devenait fou comme sa mère ? Ils l'aurait enfermé dans une chambre comme pour les fous car ce serait lui qui aurait trucidé sa chère nourrice ? Impossible ! Il est sain d'esprit, il le sais. Mais pourquoi ce doute alors ?
Quelques heures plus tard, son père entra dans la pièce accompagné d'une sorte de médecin. Le visage fermé, tous les deux. Cela ne rassura pas Kalatch, toujours attaché. Son père resta debout, à le regarder sans même le détacher. D'ailleurs, Kalatch remarqua, malgré la situation plus qu'angoissante, que son père ne le regardait pas dans les yeux. Comme pour y cacher une honte. Lui qui regardait tout le temps les gens droit dans les yeux, d'un regard perçant. Le même qu'avait hérité son fils. Il dit alors d'une voix sans timbre, toujours en évitant ses yeux :

-"Kalatch .. Tu es malade. C'est pourquoi tu vas rester quelques temps avec le professeur Jung ici, dans cette clinique privée. Tu pourras faire une chambre comme tu le désires, tu verras, tu te sentiras comme chez toi très vite. Je dois y aller, j'ai un avion qu'il ne faut que je rate. A très vite fils."


Il tourna sur ses talons et sorti de la pièce sans la moindre hésitation dans chacun de ses pas. C'était la dernière fois qu'il voyait son père. En fait, cela fait maintenant sept ans qu'il ne l'a plus vu. Kalatch a désormais 21 ans et il vit toujours dans sa tour d'ivoire : l'asile ou "la clinique privée".
C'était un endroit aux apparences accueillantes avec des bâtiments colorés, un design plus qu'étudié et un personnel très respectueux. Or, malgré les apparences a priori "respectables", la clinique accueillait les rébus de la lignée humaine. Des fous, tarés, psychopathes, névrosés, dépressifs, schizophrènes, hystériques voire parfois de vraies légumes. Des rébus de la société certes, mais tous venaient de grandes familles Multi-millionnaires. Ah, tout de suite, ce n'est pas le même traitement que pour les "autres" rébus ordinaires.

Ainsi, ici vivait, depuis sept longues années, le dernier héritier de la famille des Lunacy. Lui, innocent et sain d'esprit, avait quand même été retenu dans ces lieux malgré ses objections, ses différentes rebellions au fil des années, examens psychologiques poussés, etc. Après les deux premières années durant lesquelles il s'est acharné, jour après jour, à clamer son innocence, il fini par renoncer à un avenir en-dehors, définitivement, de cet Enfer de la psyché humaine. C'est à cette période qu'il se rendit compte que quelqu'un, sûrement très bien placé dans la société, cherchait à le retenir entre ces murs et qu'il n'y pourrait rien tout seul. Qui pouvait être cette personne ? Un associé véreux de son père ? Un membre mystère de la lignée Lunacy lorgnant sur l'héritage ? Voire carrément son bon vieux père. Le même qui l'a amené ici et l'avait abandonné et oublié à la seconde où il avait passé les portes de cette clinique. C'est pourquoi, Kalatch décida de survivre à cet Enfer ! D'en faire son royaume, son territoire jusqu'à pouvoir, un jour, l'abandonner pour retrouver le monde normal. Car il fallait avouer que cet endroit était bien plus dangereux que la plupart des lieux communs. Entre médicamentation excessive, patients aussi dangereux qu'instables, docteurs ayant perdu espoir en l'être humain et surtout en la possible guérison d'un esprit malade, il y avait peu de chances de trouver un esprit "sain" comme repère.
C'est en fréquentant, observant, se documentant sur ses désormais nouveaux "colocataires" que la phobie de Kalatch naquis. Ajouté à cela la sombre histoire de "gènes malades" de sa branche maternelle et de son "meurtre" dans un état second, La folie était la principale préoccupation du jeune garçon. Chacun de ses gestes, chacune de ses pensées, il les décortiquait afin de se prouver qu'il n'était pas comme tous ces gens qui étaient devenus sont quotidien. Non, il était normal ! Il se tuait à le penser, à se le répéter chaque seconde qui passait de plus dans cet asile mais rien n'y faisait, la folie envahissait son esprit. Un fou peut-il avoir conscience qu'il est fou ? Dans ce cas, une personne qui se proclame normale n'était pas en fait folle ? Un cercle vicieux constant, un environnement malsain, des prédispositions biologiques à ce genre de pathologies, un passé sanglant, ... Tout ces éléments nourrissaient et élaboraient la phobie de Kalatch jusqu'à cette fameuse nuit. Cette nuit où il est devenu un voyageur. Cette même nuit où il découvrit l'existence de Dreamland et d'un nouveau monde où il était LIBRE ! Mais également un nouveau monde où ses mouvements, idées ne connaîtrons aucune limite .. Quelle sera le véritable visage de Kalatch maintenant qu'il a acquis la liberté et le pouvoir ? Une victime de complot, un psychopathe désormais en liberté dans Dreamland ?

Que débute l'analyse !





Post Rp.

Un jour de plus passé dans cet asile pour fous .. Plus les années passent et plus l'espoir quant à une possible sortie définitive de cet établissement diminuait pour Kalatch. Aujourd'hui, on aurait presque pu dire que ce fut une journée "calme". Le paranoïaque du dessous avait une énième fois tenté de s'en prendre à ce portrait accroché sur le mur de la salle d'activité. "Elle me suit .. Elle me suit où que j'aille !!" qu'il disait. C'est une copie de La Joconde mec, elle te suivra où que tu ailles, c'est ce que voulait ce cher Léonard. Ah ! Et il y avait aussi eut cet éternel débat avec le docteur Jung concernant ses terreurs nocturnes. Il avait beau lui expliqué la situation : son innocence, son esprit qu'il sentait rabattre au fur et à mesure ses défenses face à cet endroit sordide, du complot, etc. C'était une discussion qu'il avait eu mille fois déjà. Et le résultat était toujours le même :

-"Je vous laisse encore quelques jours pour aller mieux, ensuite nous devrons vous traiter afin que vous ne puissiez plus rêver. Et passer de longues et bonnes nuits réparatrices Mr. Lunacy."


Supprimer ses rêves, prendre des médocs ? Hors de questions ! Déjà qu'il n'acceptait de se voir administrer un seul médicament pour ne pas être considéré comme un de ces tarés de plus dans cette antre des horreurs. C'était un médicament devant "l'aider à mieux gérer ses pulsions Schizophrènes". La bonne blague ! Il l'avait accepté pour faire preuve de bonne foi dans la "cure" qu'on lui avait imposée et aussi car il ne se considérait pas comme étant atteint d'un tel trouble. Ainsi, les médocs n'auront aucune utilité dans son cas. C'était son raisonnement. Et puis rêver était le seul bon moment de sa journée. Les rêves lui permettaient de quitter définitivement ces murs blancs immaculés et insécures. Donc pas touche Doc ! Cela dit, c'est vrai que cela faisait plusieurs mois maintenant que sa phobie devenait insurmontable. L'angoisse se faisait plus présente au fil des jours, les cauchemars se firent permanents la nuit. Toujours ce même scénario traduisant la peur qui ne cessait de se développer en lui : un meurtre, ses mains maculées de sang, des hommes en blouse, des liens le retenant contre une table d'opération, le cerveau partiellement ouvert sous le scalpel d'un neuro-chirurgien. La lobotomie. L'accès direct aux monde de la non-pensée. La mort d'un fou, d'un esprit malade et inadapté au bien être de la société et des Hommes. Il se réveillait toujours en sueur, le coeur cognant contre sa poitrine. Jusqu'à parfois lui faire penser qu'il pouvait jaillir de son torse, traversant sa peau sous le coup de la peur poussée à son extrême.
C'était un cruel dilemme. Passer de bonnes nuits. Pouvoir s'évader malgré le prix à payer .. Il était presque tenté d'accepter la médicamentation proposée par le docteur mais il ne pouvait renoncer aussi rapidement à céder ses seuls moments de liberté. Liberté uniquement mental mais il faut bien se contenter de ce que l'on a. Et il n'avait que ça. Certes sa richesse, ou du moins la richesse de son père, faisait qu'il ne manquait de rien, même dans cet asile. Sa chambre était son espace personnel avec le mobilier de son choix, accès aux technologies, etc. Mais ces petites choses n'était rien, absolument rien face au simple fait de pouvoir aller marcher dehors, choisir son itinéraire, son heure de rentrée, choisir si on va seulement rentrer. La liberté en somme. Celle qui est accessible aux hommes dont l'esprit est dit "sain". Mais entre le normal et le pathologique, il n'y a qu'un pas, qu'un point de vue. Sa connaissance sur le monde de la psychologie lui avait appris à avoir ce genre de raisonnement. Prendre du recul sur soi, les autres, nos relations sociales et affectives, etc. Il connaissait toutes les théories, troubles, thérapies, grands auteurs. Etudier, il en avait le temps et son choix s'était évidemment porté sur la connaissance de l'esprit humain.

Mais passons. Après tout, cette connaissance de l'inconscient et de l'étude des rêves ne l'aidait pas pour autant à empêcher sa phobie de se manifester durant son sommeil. Ainsi, il alla se coucher ce soir l'esprit, comme chaque soir à présent, prêt à subir ce traumatisme ancré trop profondément en lui.
Ses yeux se fermèrent quelques minutes plus tard, lorsque le dernier fou avait fini de pousser son dernier cri pour cette nuit. Sûr qu'il recommencerait demain dès l'aube mais demain serait alors un tout nouveau jour pour Kalatch Lunacy.


SONGE N°1 : Le commencement ?



Tout commençait à merveille cette nuit ! Kalatch était à une soirée entre amis, dans une grande maison toute proche de la mer. Un cadre idyllique, des amis sincères et même plusieurs jolies filles que le regardaient de leurs coins. C'était une bonne soirée qui s'annonçait là ! Et ce fut une bonne soirée. Plus tard dans son rêve, il se retrouva face à face avec la plus belle fille de la soirée, dans une chambre, eux et les quelques bulles qui crevaient à la surface de leur coupe de champagne respective. Brusquement, Kalatch ne s'en rendit pas compte, le contenu de sa coupe pris une couleur blanche, une texture plus épaisse. Plus de bulles, ce n'était maintenant qu'une coupe de lait. Voulant boire une ultime et longue gorgée pour se donner le courage et l'assurance nécessaire pour bien conclure cette soirée, il prit sa coupe et la vide d'une traite. Il se rendit compte alors que le breuvage n'était plus le même. Ce lait, les mêmes sensations que lors de son 14ième anniversaire lorsque, après avoir bu son verre de lait également, il découvrit le corps de sa nourrice laissé sans vie.
Tout s'enchaîna très vite. Le sang qui giclait, un cri strident puis le silence. Sa respiration fut le premier bruit qu'il entendait toujours après ce passage d'une rare violence. Saccadée, irrégulière, il connaissait déjà le sort de la plus jolie fille de la soirée. Le sang sur ses mains, le sien. Une brume s'éleva d'un coup, d'un seul. Exactement comme quand il vit sa nourrice morte entre ses mains. Un brouillard intense, l'impression d'un évanouissement. Le silence de nouveau.
Puis des voix d'hommes. Ils sont deux, discutent en faisait attention de ne pas parler trop fort. Ces deux hommes l'entourent et le transportent, dans une sorte de camion-van, vers un endroit qui lui était inconnu. Lui était maintenu à l'aide d'une camisole. Symbole ultime de la folie. Ça et l’entonnoir au-dessus de la tête mais il n'y en avait pas dans son rêve.
Encore ! Ils font de nouveau la même erreur qu'autre fois ! "Ce n'est pas moi" protestera-t-il. Mais le mal était déjà fait, les conclusions tirées : dans un élan de folie, il avait tué cette jeune fille de sang froid dans une violence extrême. Après tout, c'était un Lunacy. Le fils de l'autre folle là, celle qui s'est suicidée. Il était foutu de toute façon ! Que pouvait-il faire face à la génétique, les rumeurs, les meurtres déguisés et qui l'inculpaient ?!
Les bras serrés en croix contre son torse à cause de la camisole, Kalatch était submergé par ses angoisses pendant que les deux hommes l'emmenait vers le laboratoire où le criminel sanguinaire et malade qu'il était serait neutralisé.

*Suis-je vraiment fou ? Aurais-je tué encore une fois sans m'en rendre compte ? Je ne suis qu'un fou, comme l'était ma mère et mes descendants ? Ça ne peut être vrai ! J'aurai sombré depuis bien plus longtemps dans cet asile autrement ! Je dois me battre. Quelqu'un essaie à tout prix de me faire disparaître de la manière la plus "correcte" possible mais ce ne sera pas aussi facile. Cette personne m'a tout pris et même presque mon esprit, il faut que cela cesse ! *

-"Ou je suis fou ou alors le monde entier le sera !"


Il attendit que le trajet se termine, les yeux fermés, attendant de pouvoir agir. L'instinct le guisait désormais. Il n'était plus maître de ses pensées ou de ses actions. Il avait ressenti une bien étrange sensation suite à son conflit mental quelques instants auparavant, une sentiment de toute-puissance, d'une énergie nouvelle. Il n'avait plus peur du dénouement de ce rêve. Au contraire, ce serait ce soir qu'il changerait le cours des choses !
Lorsque le camion-van s'arrêta enfin et que le moteur fut éteint, les deux voix d'hommes se rapprochèrent de la porte arrière de laquelle ils devaient faire sortir le jeune criminel. Les portes s'ouvrirent dans un bruit de ferraille usée et la lumière entra dans la "cellule" du camion. Leur regard croisa alors celui du "fou". Aussitôt, Kalatch su qu'il avait pénétrer leur esprit et qu'il pouvait en tirer un avantage certain. Quand bien même il ne savait pas comment il faisait cela, il put créer une sorte d'illusion dans les psychés de ces deux hommes.

"Bah merde ! Où est passé le gamin ?! Il ne peut pas avoir descendu du camion sans que l'on s'en rende compte ! Avec une camisole et un somnifère en plus ... Appelles le patron et dis-lui que le colis a été perdu."

Il avait tout entendu. Apparemment, le sort qu'il avait usé avait permis de le faire disparaître non pas de la vue de ces deux hommes mais plus de leur psyché. Enfin, c'est le sentiment qu'il avait eu l'impression d'éprouver lorsqu'il entra en contact visuel avec ses "livreurs". Il put sortir du camion s'en qu'il ne s'en rende compte. Toujours avec la camisole, il le regarda s'éloigner lentement des portes de la "cellule". La dernière phrase qu'il put entendre d'eux fut :

"Eh au fait ! Tu sais ce gamin là .. Il ne te ferait pas penser à l'autre adolescent là, il y a 7 ans environ ? Tu sais, celui qui avait semé le chaos dans pas mal de royaumes avec son drôle de pouvoir. Bah le ptit qu'on devait livrer ce soir, je t'assure qu'il avait le même regard !"


Royaumes ? Pouvoir ? Mais il ne put réfléchir d'avantages aux étranges paroles de cet homme car il disparu quelques millièmes de secondes après avoir dit ces mots. Lui, son collègue, le camion et même sa camisole. Il se retrouva seul, dans une lande déserte, tout avait disparu autour de lui. Mais une chose restait, cette sensation que ces évènements étaient bien réels ! Tout en sachant que cela ne faisait pas parti de la réalité. Drôle de sensation, surtout pour un jeune adulte que présume "fou".
Mais malgré cela, malgré les doutes, il ne put s'empêcher de sourire comme s'il savait que, dorénavant, plus rien ne serait plus pareil.








Autres.


Aime : Le silence / Les sorties / Les chouquettes
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Particularités, autres : Vit en hôpital psychiatrique, Niveau intermédiaire Taekwondo
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Comment avez-vous découvert le forum ?
En recherchant un Rpg sur le thème de Dreamland. J'en rêvais, vous l'aviez déjà créé !
Première impression : "Okay ... Là, on va s'amuser !"
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MessageSujet: Re: Kalatch Lunacy [TERMINÉE ... bordel] Kalatch Lunacy [TERMINÉE ... bordel] EmptySam 9 Mar 2013 - 23:04
Allez hop ! J'annonce que ma présentation est désormais terminée.

Bon, il peut rester quelques fautes d'inattention mais rien de bien méchant je pense. Quant à l'histoire et certains traits (comme le caractère) pourront être enrichis le jour où j'en aurai la motivation. Là, j'ai juste envie que ça finisse. Bonne lecture. Wink
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MessageSujet: Re: Kalatch Lunacy [TERMINÉE ... bordel] Kalatch Lunacy [TERMINÉE ... bordel] EmptyDim 10 Mar 2013 - 0:11
Bienvenue sur le fow, Kalatch ^^

Première chose : Je modifie ton pseudo afin d'y inclure ton nom de famille.
Seconde : Ta fiche est super, le gros point fort étant l'histoire. Ça devrait se terminer par un rang 3 mérité.
Et enfin, dernier : le code n'étant pas bon, je te laisse le soin de le trouver dans le règlement. Et oui, les problèmes administratifs te suivent partout jusque sur Internet.

Encore bon boulot pour ta fiche, et en attente du code de validation finale !
Si tu as la moindre question, hésite pas à envoyer des MP à tire-larigots ^^
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Kalatch Lunacy
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MessageSujet: Re: Kalatch Lunacy [TERMINÉE ... bordel] Kalatch Lunacy [TERMINÉE ... bordel] EmptyDim 10 Mar 2013 - 1:01
Merci pour les compliments et les propositions d'aide mec. Je garde ça en tête !

Autrement j'ai le code, j'édite ma fiche Wink.
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Lithium Elfensen
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MessageSujet: Re: Kalatch Lunacy [TERMINÉE ... bordel] Kalatch Lunacy [TERMINÉE ... bordel] EmptyDim 10 Mar 2013 - 19:33
.

Je dois avouer que la fiche est plutôt intéressante.
Pourquoi pas un rang 3 oui, mais en tant que quoi ?

.
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Ed Free
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MessageSujet: Re: Kalatch Lunacy [TERMINÉE ... bordel] Kalatch Lunacy [TERMINÉE ... bordel] EmptyDim 10 Mar 2013 - 19:41
Contrôleur rang 3 ^^
Félicitations Kalatch, tu peux t'occuper de ta Fiche Technique.
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Kalatch Lunacy
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MessageSujet: Re: Kalatch Lunacy [TERMINÉE ... bordel] Kalatch Lunacy [TERMINÉE ... bordel] EmptyLun 11 Mar 2013 - 14:55
Merci bien chers Admins ! J'étais parti dans l'idée d'être un contrôleur en effet donc ça me va. Wink
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Kalatch Lunacy [TERMINÉE ... bordel]

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