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Des jeux qui font des étincelles

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Lucas Emerillon
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MessageSujet: Des jeux qui font des étincelles Des jeux qui font des étincelles EmptyJeu 7 Mar 2013 - 11:54
Il est dix heures et demi lorsque le jeune garçon, encore dans les vapes après la longue qu'il venait de passer à Dreamland, s'éveilla, se demandant curieusement où il se trouvait. Un regard sur la pièce lui rappela qu'il se trouvait dans sa chambre. Il resta quelques bonnes minutes dans son lit afin de se réhabituer à la vie réelle. Puis, sa petite pause achevé, il s'essuya les yeux et se soustrayait à sa chaude couverture bleu marine, entreprenant de se lever. Sa tâche accomplit, l'adulescent se rendit lentement dans sa cuisine où il dégusta un simple petit-déjeuner composé de céréales et d'un jus d'orange. Ensuite, il retourna se changer tranquillement dans sa salle de bain après un passage dans sa garde-robe, où il récupéra une paire de chaussette propre, un caleçon de la même qualité, un jean accompagné d'une magnifique chaîne en acier qui pendouillait sur un cintre parmi ses nombreux habits, un T-shirt orné d'un dessin One Piece qui représentait « Zorro Roronoa », et pour compléter le tout, une chemise aux couleurs tropicales qui s'alliait parfaitement au reste de la tenue.

Après s'être habillé, Lucas chopa son manteau à l'entrée, ses clés d'appartement, son portefeuille qu'il rangea dans la poche droite de son pantalon, puis il s'en alla calmement de chez lui, après avoir normalement fermé sa porte à clé. Il descendit les trois étages qui séparaient son logis du rez-de-chaussée de son immeuble et il sortit dehors. La lumière du soleil tapait fort ce jour-là, faisant chauffer la partie de la surface de la terre où l'étudiant était à une température plutôt estivale de vingt-deux degrés. Quelle bonne journée, s'était dit le garçon. Et il ne mentait pas. Surtout qu'il n'était encore que le matin. Il rejoignit le trottoir qui reliait le parc de son lieu de vie à la rue d'en face et à son l'arrivée sur la route le fit faire un choix. Il devait savoir s’il allait à droite ou bien à gauche. Le jeune garçon réfléchit quelques secondes avant de partir vers la droite. Son choix sembla bien le satisfaire et il ne tarda pas à en obtenir la récompense. Après avoir marché plusieurs bonnes et longues minutes, il s'arrêta à un petit bistrot dont le nom ne le préoccupait point et dont il ne cherchait pas à en comprendre la signification. Il vint s'asseoir à une petite table circulaire où il attendit la venue d'un serveur, qui se présenta rapidement un calepin et un stylo dans les mains, déjà prêt à commander. Afin de ne pas trop épuiser l'homme, même si cela ne servait presque à rien, il demanda à boire avant que le travailleur ne le fit.

- Je vous voudrais un desperado, s'il vous plaît.

- La même chose pour moi, merci.

La nouvelle arrivante venait de se faire remarquer de façon un peu surprenante. Lucas en était choqué. Mais lorsqu'il se retourna pour observer la demoiselle, il arbora un sourire joyeux. Charlotte, son amie d'université, l'avait rejoint. Bizarrement d'ailleurs, vu qu'il n'était que dix heures et que leur rendez-vous n'était prévu qu'à quatorze heures. Mais l'étudiant s'en fichait pas mal de ça. Il était seul avec sa meilleure copine et c'est ce qui comptait. Le serveur indiqua aux deux adulescents que leur commande arriverait bientôt et c'est ce qui se passa. Ensuite, les deux amis discutèrent amicalement durant environ deux petites heures puis ils s’en allèrent. Ne voulant pas manger dehors, le jeune garçon alla prendre son repas chez lui. Charlotte demanda si elle pouvait venir comme elle n'avait rien à y perdre et, après que Lucas eut accepté sa proposition, ensemble, ils se rendirent à l'appartement du garçon. Il prépara un somptueux plat de légumes et de viandes qui ne manqua pas de faire rougir de joie la demoiselle, stupéfait par le niveau de cuisine de son ami.

Et puis, dès qu’ils eurent achevé leur déjeuner, les deux adulescents repartirent dans la rue, un sourire comblé au visage. Mais cette fois, au lieu de se rendre au bar où ils s'étaient retrouvés, ils prirent la gauche et marchèrent jusqu'à atteindre un assez grand cinéma. Là-bas, ils retrouvèrent deux de leurs amis, James et Coralie avec qui ils sortaient souvent faire des choses et des trucs diverses. Aujourd'hui, c'était le film. Deux semaines auparavant, ils avaient aussi fait ça et ils s'étaient regardés « JACK REACHER », que les quatre amis avaient adoré. Ils parlèrent quelques instants avant de rentrer à l'intérieur du magnifique bâtiment aux allures de vagues de béton. Il était quatorze heures pile, l'heure de leur rendez-vous cinoche. Ils traversèrent la grande salle remplis de guichets où ils récupérèrent leurs tickets pour « LINCOLN ». Puis, les quatre adulescents partirent s'acheter de quoi manger un peu avant de se rendre dans la salle de film qui leur était indiqué. L'endroit était plongé dans le noir, laissant penser que la séance avait déjà démarré. Mais les pubs défilaient encore. Elles disparurent cinq minutes plus tard, laissant place au cinéma.

Deux heures et demie plus tard, quand les quatre amis eurent finis de regarder leur film, ils repartirent. Ils allèrent se poster dans un parc calme où ils continuèrent de discuter quelques temps avant que James et Coralie ne décident de retourner chez eux afin de réviser, abandonnant Lucas et Charlotte. Mais au lieu de repartir dans leur maison, ils vinrent se cacher dans un buisson situé en face du banc où ils se trouvaient quelques secondes auparavant et observèrent la scène.

- Tu crois qu'ils vont le faire ?

- Possible, possible. Mais nous devons voir cela. Maintenant, chut et écoutons sinon on va tout rater !

Puis le silence les fit presque stopper leur respiration. Pendant ce temps, les deux amies qui n'avaient toujours pas bougés continuaient encore leur conversation. Leur sujet se basait sur les cours qu'ils supportaient à l'université. Un marrant et intelligent débat venait d'ailleurs de s'engager. Celui-ci dura au moins une bonne heure. Les deux amis cachés avaient tenus jusque là. Désormais, les deux autres devaient achever leur parlote. Et ce qui se passa. Charlotte reçut soudain un appel urgent de sa mère qui lui demandait de revenir à la maison. Soudain un peu affolé, elle s'empressa de dire à Lucas qu'elle devait partir. Ils se dirent au revoir et comme ils le faisaient à leur habitude, adressa un petit bisou sur la joue. Et alors que le garçon allait faire son bisou à la demoiselle, celle-ci tourna sa tête d'un quart de tour et embrassa le jeune homme. Ce qui venait de se produire le prit au détour. Il venait d'apprendre que sa meilleur amie l'aimait alors même qu'elle ne lui avait pas dit.
Et la raison était simple : la baiser qu'ils échangeaient au moment même tissa un lien solide et soudain entre les deux étudiants.

Ils continuèrent de s'embrasser durant une longue et douce minute avant qu'ils ne finissent par se stopper. Les deux adulescents rougirent un coup. Ils venaient d'accomplir un acte d'amour. Maintenant, ils seraient unis pour un certain temps. Mais afin de s'assurer de ce lien, Charlotte posa une question à Lucas.

- Euh … Je suis désolé d'avoir fait ça. Je ne le referais plus, promis !

- Ne t’inquiète pas. C'est ce que je voulais. Ne t'en veux pas.

- Mais ça veut qu'on sorte ensemble ?

- Oui.

De l'extérieur, le garçon semblait calme et serein, mais à l'intérieur son cœur battait à cent à l'heure. Il transpirait comme pas possible. Lui, sortir avec Charlotte ? C'était impensable. Pourtant, c'était la réalité. Il était maintenant avec elle. On en pourrait décrire la joie que tentait de retenir Lucas afin de ne pas passer pour un idiot. Pendant ce temps, la demoiselle, ravi de sortir enfin avec le garçon avec qui elle voulait être en couple. Après trois silencieuses minutes, Charlotte embrassa vivement son nouveau petit copain et s'en alla, le sourire au visage. Rapidement et discrètement, les deux autres sortirent du parc en suivant la demoiselle avant de se dispersé en deux. Le dernier adulescent se trouvait toujours au même endroit. Il partit en début de soirée pour aller manger. Sur le chemin du retour à son logis, il poussait des sortes de cris non retenus afin de manifester sa joie. Arrivé chez lui, il se concocta un succulent repas de son crue qu'il dévora passionnément en pensant à sa journée. Il était composé de semoule parfumée qu’il chérissait tant avec quelques bons légumes et de la viande presque aussi bonne. Le repas achevé, Lucas partit dans sa chambre où il passa plusieurs heures à réviser ses cours et à faire ses devoirs. Puis, minuit sonnant, il alla se coucher. Il avait du mal à se retirer sa journée de la tête mais cela se comprenait. Pourtant, un peu avant de s’endormir, il parvint à penser à Linta, le seigneur de la foudre, et put partir au royaume d’origine de ses pouvoirs.

***

Le voyageur apparut au beau milieu d’une plaine foudroyante. De nombreux éclairs en sortaient en permanence. Autour de ces coups de jus, des rochers jaunes qui laissait penser qu’ils retenaient une partie de cette électricité étaient plantés à intervalles réguliers. Drôles de façons de créer une plaine. Enfin bon, Lucas s’en fichait pas mal de tout ça. Lui, il tenait à se rendre auprès de la reine afin de lui parler des derniers évènements. Il n’avait pas pu le faire auparavant du fait que celle-ci était absente durant cette période. Maintenant, il en avait l’occasion. Il inspira un bon coup et commença à marcher vers le palais de Linta, visible depuis sa position, au travers du très bon spectacle étincelant. Sa promenade lui prit environ quarante-cinq minutes mais il en était satisfait. De plus, il ne sembla pas en être épuisé. Il franchit les portes de la capitale et emprunta de nombreuses rues et avenues pour rejoindre le centre de Cityvolt. Lorsqu’il atteignit la destination prévu, un boucan pas possible provint de la grande place situé cinquante mètres plus loin, indiquant au garçon qu’une fête se produisait. Il aurait bien aimé aller voir mais il était obligé de faire ce qu’il avait à faire avant. Il se rendit devant l’entrée du palais et indiqua qu’il venait voir la reine. On le laissa entrer après qu’il eut donné son nom et il avança calmement, sûr de lui. Lucas marcha à travers beaucoup de pièces toutes plus magnifiques les unes que les autres. Enfin, il atteignit la salle du trône où Linta mangeait tranquillement son repas royal. Le voyageur vint se placer devant elle et se présenta comme il se doit.

« - Moi, Lucas Emerillon, voyageur de l’électricité, vient vous demander une audience. »

La dame éclata de rire à n’en plus respirer puis elle prit congé de ses serviteurs avant de prendre un air très sérieux, pour ne pas troubler son hôte.

- Je vous écoute. Qu’avez-vous à me demander ?

- Eh bien, la semaine dernière, l’une de mes invocations, Pierre, a disparu mystérieusement après s’être fait touché et je ne peux plus l’invoquer. En connaissez-vous la raison ?

- Bien sûr que je le sais. Quel seigneur ne connaît pas son royaume ? Pas moi en tout cas ! Bon, donc si tu veux savoir, les invocations de mon royaume se trouve tous dans leur village, à l’ouest d’ici, où ils séjournent jusqu’à l’apparition de leur nouveau possesseur. Et maintenant que je t’ai aidé, tu me dois une faveur.

- *Je m’en douté* Dites-moi ce que je dois faire pour vous.

- Pas très loin du village que je t’ai indiqué se trouve une maison. Là-bas, il y a une personne à qui je dis délivrer ceci. Mais je suis occupé à prévoir ma prochaine conquête dreamlandienne, alors je voudrais que tu t’occupes de cette course à ma place. Tiens ! E maintenant, du balai !

Lucas n’eut même pas le temps de répondre que la reine lui fournit un bon gros colis et lui ordonna de s’en aller en quatrième vitesse. Le voyageur s’exécuta, craignant les foudres de sa supérieure, et il partit pour sa prochaine destination, le village des invocations. Il se demandait ce qu’il allait trouver à son arrivée mais il n’avait qu’un seul but, retrouver Pierre. Il dénicha un sac dans l’une des pièces du palais dans lequel il rangea son courrier, puis il se rendit dans la ruelle devant le très grand bâtiment. Il reprit le chemin qu’il avait emprunté mais cette fois en sens inverse. Et quand il atteignit l’entrée de la capitale, il arbora un sourire jovial avant de prendre la direction que lui avait indiqué la reine. Maintenant, il fallait trouver ce fameux village.
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MessageSujet: Re: Des jeux qui font des étincelles Des jeux qui font des étincelles EmptyJeu 7 Mar 2013 - 11:55
Lucas marchait calmement dans les landes du royaume de la foudre, toujours à la recherche du village où se trouvait apparemment Pierre, l’une de ses invocations. L’amitié que portait le voyageur à cette petite lampe était assez forte pour lui donner l’envie de se bouger le cul à aller la chercher jusque dans ce village paumé. Et la définition lui allait super bien, du fait qu’il se situait à la limite du royaume, en plus caché par de nombreuses collines de foudres. Le garçon eut du mal à le trouver. En fait, l’endroit n’était pas si éloigné de Cityvolt mais il était bien caché, et les maisons donnaient l’impression de se rendre dans un village constitué de Télétubbies, les bâtisses ayant la forme et la propriété d’un monticule d’herbe. Et tout ça, il fallait le multiplier par cent au moins. C’était juste horrible. Les invocations du royaume vivaient ici ? Impossible. Et Lucas se disait la même chose. Et il avait raison. Mais il ne le vit que lorsqu’il pénétra dans le village. Tout d’abord, il escalada les grandes collines afin d’apercevoir les premières maisons, puis il descendit la pente situé devant lui pour s’approcher. Et lorsqu’il franchit l’entrée du village, une chose incroyable se produisit. Il fit une belle gamelle.

Quand il se releva, le décor avait complètement changé, laissant apparaître quatre grands murs en béton et quelques fenêtres. Le jeune homme crut tout d’abord à une illusion mais les meubles qui s’éparpillaient dans la pièce étaient si réels qu’il était impossible de croire que ce lieu n’était qu’une projection de notre subconscient. Mais le voyageur doutait. Devait-il essayer de trouver un moyen de s’échapper d’ici ou bien devait-il explorer l’endroit. Il se posa la question durant cinq bonnes minutes avant d’être interrompu par l’arrivée soudaine d’une créature cauchemar.

« – Bienvenue à la tour des invocations du royaume de la foudre, très cher rêveur. Si vous voulez bien me suivre, je vais vous faire visiter. Eh, mais, attendez ! Comment se fait-il que vous soyez à l’entrée ?! Seuls les voyageurs liés au pouvoir de ce lieu peuvent arriver au rez-de-chaussée ! Cela voudrait donc dire que vous êtes … un invocateur du royaume ? »

Lucas fut surpris de la vitesse à laquelle la bestiole l’eut reconnu, alors que celui-ci n’était voyageur que depuis un mois environ. Avant de répondre, le garçon prit une minute pour regarder plus précisément son opposant. Taillé en T, le monstre représentait d’une façon plutôt hilarante un néon vivant. Son nez, qui prenait la forme d’une ampoule, donnait à la créature l’apparence d’un clown. Enfin ses bras, crées par de nombreux fils, devait mesurer dans le bon mètre-vingt.

– Oui, c’est bien moi. Mais j’aimerais savoir … C’est quoi c’te putain d’endroit ? Je me suis retrouvé là alors que j’approchais le village des Télétubbies.

– Ce que vous nommez « village des Télétubbies » n’est qu’une illusion afin de repousser les intrus. De plus, seuls les voyageurs, les créatures et les rêveurs qui cauchemardent et qui ont un lien avec le pouvoir de la reine peuvent se retrouver ici. C’est pour cela que je vous ai reconnu. Bien, voulez-vous que je vous explique la fonction de cette tour ?

Lucas poussa un soupir de tristesse, il était donc dans la réalité. Du moins, dans une partie du réel. Il s’approcha du néon et lui adressa un sourire moqueur avant de s’asseoir sur un fauteuil à proximité. Puis il appela la bestiole qui le rejoint instantanément.

– Allez-y, j’ai pas que ça à faire, moi !

– Dans cette tour, vous pouvez trouver toutes les invocations du royaume quand elles ne sont pas déjà prises. C’est ici qu’elles se reposent en attendant le prochain maître. Mais justement, afin de pouvoir les récupérer, il faut parvenir à accomplir leur épreuve. Chaque duel correspond à une nouvelle occasion d’avoir un nouveau combattant. Et maintenant que vous savez à peu près tout, dites-moi pourquoi êtes-vous venu ici ?

– Je viens cherchez mon ami. Bon et comment on monte dans cette tour ?

– Il faut obtenir la carte d’accès à l’étage suivant de chaque invocation. Pour l’entrée, nous somme censé vous la donnez directement après votre arrivée, donc la voici. Vous pouvez avancer. Bonne visite !

Puis, après avoir délivré l’objet au voyageur, le néon disparut dans un nuage de fumée quelque peu bizarre et de couleur jaune. Mais Lucas s’en fichait pas mal. Il préférait avancer. Il devait retrouver son ami au plus vite, sans quoi il ne pourrait peut-être plus jamais le revoir. Il fallait donc se presser, ce qu’il fit. Il courut jusqu’à l’ascenseur qui était situé devant lui et s’introduit à l’intérieur. Il inséra la carte dans la sorte de fente qu’il dénicha très rapidement puis il attendit. Un BIP sonore lui parvint pour lui indiquer la validation de sa requête. Les portes se refermèrent ensuite, laissant place au silence et à la montée de l’appareil. Le trajet ne dura que dix secondes, puis il fut stopper. Lucas passa le palier du premier étage avant d’entendre la fermeture de l’ascenseur. Sachant qu’il n’avait plus le choix, il avança prudemment à travers le petit couloir étroit avant de déboucher sur une assez grande salle qui ressemblait trait pour trait à une salle de poker. C’est là que Lucas vit, face à lui, apparaître une personne affolé. C’était un simple rêveur. Mais bizarrement, le jeune homme sembla être triste pour celui-ci. Perdu dans cette tour, elle ne savait pas quoi faire et devait sûrement avoir peur. Mais ce n’est pas la seule chose que le voyageur comprit. Elle ne bougeait également pas. Elle était donc attaché et pas à n’importe quoi. Accroché à un poteau en bois, la corde au cou, elle était sur le point d’être pendu.

C’est à ce moment-là que la créature de l’étage décida de se montrer. En tout point identique à son confrère néon, elle n’avait en revanche pas la même forme. Elle ressemblait plus à une sorte de résistance. Quatre lignes de couleurs différentes étaient facilement visibles sur son ventre. Lucas regarda attentivement ces anomalies avant d’en conclure une seule chose.

« – Qui es-tu, résistance de pacotille ? »

Le monstre ne répondit pas mais elle alla chercher une ardoise où elle inscrivit son nom. Elle s’appelait donc Jean. Quel drôle de nom pour une invocation telle qu’elle. Pourtant, Lucas sembla rougir en voyant apparaître les quatre lettres écrit en majuscules grasses. La résistance effaça lentement le mot avant de recommencer à écrire. Mais cette fois, une phrase entière apparut. Le jeune voyageur accepta le défi de la créature et tous deux vinrent s’installer calmement sur l’espèce de table de poker. Puis Jean sortit une feuille blanche et deux crayons. Ensuite, il offrit l’un de ses crayons au jeune homme qui se préparait déjà la suite. Ce qui se passa après fut simple : la résistance inscrivit sur la feuille blanche onze traits noirs ainsi que la lettre U sur la première ligne. Lucas réfléchit un petit moment avant de prendre la parole.

« – Alors pour commencer, je voudrais un E. »

La créature arbora un sourire joyeux et fit apparaître la lettre demandé sur le neuvième trait. Puis la partie continua. Plusieurs des lettres demandées par Lucas firent de plus en plus plongés le rêveur dans la mort. Mais le combat commençait à s’achever, avec pour le moment la devance du voyageur, qui avait déjà bien remplis le mot. Les lettres U, I, A, E et R apparaissaient. Désormais, il fallait que Lucas achève cette partie, sinon il ne pourrait retrouver Pierre. Il testa T et il eut droit à non pas un mais deux T sur le mot. C’est là qu’il trouva la solution. Il se leva soudain d’un air très fier et planta son regard sur son adversaire.

« – La réponse est UTILISATEUR ! »

La résistance poussa un cri silencieux qui montrait toute la colère d’avoir perdu mais elle ne voulut pas en rester là. Elle se leva, fit un doigt au voyageur, lui vociféra des insultes muettes qui firent éclater de rire le garçon et qui énerva encore plus la créature. La limite était dépassée, il devait payer pour son affront. Lucas comprit cela et recula un bon coup juste avant que la table de poker qu’avait soulevé Jean passe au-dessus de son crâne. Puis le fou furieux s’élança sur le jeune homme, tout surpris qu’il était par la réaction de son opposant, en espérant le tuer. Malheureusement pour lui, il ne connaissait pas Lucas. Il ne pouvait donc pas prévoir ce qu’il allait faire. Le voyageur esquiva la première offensive de l’ennemi avec une facilité quelque peu surprenante puis il se rendit à la potence où se trouvait toujours le rêveur cagoulé qui ne comprenait rien de la scène et le prit avec lui. Il pensait qu’il lui servirait de défense, il avait raison. A la nouvelle attaque de Jean, Lucas balança l’homme dans les airs ou plutôt, il invoqua Gérard pour lui demander cet effort qu’il accomplit avec une aisance … compréhensible. Le rêveur se retrouva dans les airs un instant avant de percuter la résistance qui ne put rien faire pour se défendre, trop concentré sur sa cible. Il fut projeter contre le mur derrière lui et fut touché de tout côté. Des ouvertures dans son ventre laissaient paraître de nombreux fils électriques dénudés. Il était perdu. Que pouvait-il faire contre de telles blessures ? Rien. Mais en tant qu’invocation, il réapparaîtrait le lendemain en pleine forme. Donc, il n’avait plus qu’à patienter. En revanche, juste avant de décéder temporairement, il fournit la carte pour l’ascenseur du prochain étage.

« – Bien joué, petit. J’espère pouvoir t’affronté de nouveau un jour. »

Il parlait donc, mais il préférait cacher sa voix afin de ne pas être ridiculisé. En effet, le ton qu’il avait était quelque peu … Enfantin. Un son aigu et chaleureux sortait de sa bouche alors qu’en apparence, il était vieux, décrépi et nonchalant. La fusion donnait quelque chose d’assez marrant. Bon passons. Jean disparut dès qu’il eut délivré sa récompense à Lucas et le rêveur suivit presque aussitôt. Le voyageur y repensa juste après. Qu’avez-pu ressentir cet homme durant ce combat ? Des idées si hilarantes lui parvint au cerveau qu’il ne put se retenir de pouffer de rire un bon coup. Il franchit les portes de l’ascenseur et y introduit la nouvelle carte. Le même BIP sonore se fit entendre et l’appareil s’éleva soudain, indiquant la montée au prochain étage. Dix secondes furent suffisantes pour l’atteindre. Apparaissant devant lui, le décor d’un ring équipé d’une table et de deux chaises en son centre. *un bras de fer* pensa le jeune homme. Il franchit le palier du lieu et soudain une atmosphère joyeuse se fit sentir. Le garçon fit quelques pas vers le plateau de combat mais il fut stopper par l’entrée d’une nouvelle créature.

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MessageSujet: Re: Des jeux qui font des étincelles Des jeux qui font des étincelles EmptyJeu 7 Mar 2013 - 11:57
La jeune fille ne réagit pas à l’appel du garçon. Elle n’était donc pas la demoiselle que Lucas connaissait depuis son entrée à l’université. En s’approchant, il comprit que cette femme n’était qu’un sosie de son amie. Visage ridé, corps plutôt fin, cheveux gris, yeux rougis de tous parts. Elle représentait parfaitement l’étudiante avec cinquante ans de plus. Mais le garçon fut dégoûté en voyant le spectacle. Sa petite amie ressemblerait donc à ça dans le futur ? Il préféra ne pas y penser et il reprit son air sérieux. En face, la mémé était affolée. Qui était donc ce jeune homme qui l’interpellait ainsi ?

– Qui êtes-vous ? Que me voulez-vous ?

– ¿ me llamo Richard. Soy perdido. Podréis Ayudarme?

Et merde, elle parlait une autre langue ! De plus, Lucas, même s’il connaissait deux langues étrangères, celle-ci lui était inconnu. Il allait donc devoir la réveiller. Malheureusement, il n’en eut pas le temps. Alors qu’il s’approchait de la vieille dame, elle changea soudain de forme, devenant de plus grosse et grasse. Elle regardait le jeune garçon d’un air très intéressé, comme si elle le voulait. Et pour la malchance de Lucas, c’est ce qui arriva. La vieille décrépie bava un bon coup avant de s’élancer vers le voyageur, qui s’était déjà enfui en courant à l’autre bout de la pièce. Mais il ne pouvait rien contre les rêveurs qui pouvaient se modeler comme ils voulaient. Celle-ci avait décidé d’être hyper rapide et avec un corps de mastodonte apparemment. Elle coursait le garçon, qui, paniqué par la dame, tentait vainement de trouver un moyen de s’échapper mais rien n’y faisait, il fallait la retenir. Une nouvelle apparition de Gérard permettrait peut-être cela. Mais la femme voulait tellement Lucas que même la pile ne put ne serait que la stopper une seconde. Finalement, c’est Yves qui réussit à arrêter la folle furieuse en la réveillant d’un coup d’éclair. Juste avant de sortir de son sommeil, elle vociféra une phrase en espagnol à l’intention de l’isolant, sûrement parce que celui-ci avait grillé la dame comme un porc. Elle avait aussi les cheveux noircis par l’attaque. Elle disparut dans un nuage de fumée, comme si elle laissait sortir toute la chaleur de son corps d’un seul corps. Quand tout redevint normal, la créature s’approcha du jeune homme et lui adressa un sourire amical.

« – Bon, où en étions-nous déjà ? Ah oui, on allait commencer le jeu. Bien, comme tu t’en doutes sûrement, nous ferons un bras de fer. Celui qui se fera battre sera éliminé. Bien évidemment, tout se jouera sur une seule et unique partie. Tu es prêt ? »

Lucas acquiesça positivement avant de se rendre sur le ring, très vite suivi par Yves. Les deux combattants s’installèrent sur les deux chaises et se retrouvèrent face-à-face. Le regard que tenait alors l’isolant montrait sa détermination à vaincre. Mais le voyageur ne se laissa pas démonté et tint le même visage. Le duel allait démarrer. Un long bruit irrégulier provenant d’une clochette que le garçon ne dénicha pas retentit. Instantanément, la pression se fit. Les deux adversaires y mirent toutes leurs forces. Malheureusement, Yves semblait avoir un net avantage. Mais curieusement, le garçon ne fut pas impressionné. Au contraire, il en riait à gorge ouverte. Il humiliait son ennemi. Celui-ci ne tarda pas à s’énerver et poussa encore plus sur sa main pour gagner contre Lucas. Et puis soudain, les rôles d’inversèrent. C’était désormais le jeune homme qui menait. Et il était sur le point de remporter le combat. La sueur dominait l’isolant, qui avait pris la forme d’une sorte de pierre lisse aux mains électriques. Etrange combinaison mais bon, il faisait ce qu’il voulait, le garçon s’en foutait littéralement.

Le duel était à son comble, et cette fois, les deux adversaires se donnaient à fond. Ils avaient ramenés leur combat au centre. Maintenant, tout dépendait de celui qui flancherait le premier. La créature était toute rouge et cela se voyait avec la plaque de pierre qui fumait. En face, le garçon soufflait régulièrement afin de se maintenir le plus longtemps possible. C’est alors qu’il décida de faire son coup fourré. Il invoqua Laurent et alla coller ses fils contre les pieds avant de la chaise d’Yves. Et de là, il fit reculer son bras, ce qui eut pour effet de faire dégringoler l’isolant. Le voyageur s’approcha calmement et prit la main de la créature comme il l’avait fait quelques secondes auparavant et la plaqua au sol. Il arbora alors un sourire machiavélique.

« – Et voilà, j’ai gagné. Donne-moi la carte d’accès. »

L’invocation poussa un soupir de railleries mais fournit ce que demandait le garçon. Direction le prochain étage. Lucas avait ce qu’il voulait, il ne voulut pas s’attarder plus longtemps dans cette pièce. Il salua convenablement son adversaire et se rendit à l’ascenseur. *heureusement que j’ai fait ça, sinon, j’aurais été dans la merde pour le vaincre* pensa-t-il, alors qu’il introduisait le petit badge dans la fente prévu à cette effet. Les portes se refermèrent pour la troisième fois et la montée s’amorça. A l’arrivée au troisième étage, le jeune garçon eut droit à une belle surprise. Dans toute la pièce, de la dentelle, du rose, des poupées et même des cœurs apparaissaient de tous côtés, laissant penser à une farce. Mais celui qui gardait cet étage était une fille. Donc quoi de plus normal que d’avoir une pièce aux couleurs de la saint-valentin ? Bon, on s’en fiche pour l’instant. Parlons de ce qui s’est déroulé. Alors que Lucas scrutait attentivement l’endroit afin de trouver un moyen de se carapater d’ici, la créature gardienne du lieu franchit la grande porte opposée à l’ascenseur. Elle ressemblait à une sorte de … chat jaune au poil hérissé ?! *Putain, mais qu’est-ce que c’est que cette tour ?* Se dit-il alors que la bestiole s’approchait de lui. Soudain, en voyant le corps sublime de la dame, il repensa à Charlotte et à la vieille dame. Peut-être ne saurait-il jamais pourquoi elle l’avait demandé lui. Enfin bon, c’est des broutilles tout ceci. Concentrons-nous plus sur cette invocation, la fameuse chatte de foudre.

– Eh, mais, comment cela se fait-il que vous ne soyez pas une créature comme les deux précédentes ?

– Parce que cet endroit regroupe toutes les invocations liées à la foudre. Il n’y en a pas que pour toi, tu sais. Mais ce n’est pas grave. Maintenant, tu es ici pour te battre. Enfin façon de parler parce qu’à mon étage, le combat est un duel de … BLAGUES !

Lucas écarquilla ses yeux. Il avait bien entendu ? Un concours de vannes ? C’était une plaisanterie ? Apparemment pas. Bon, le voyageur ne chercha pas à vouloir dissuader son adversaire de sa décision et vint s’installer sur un pouf situé dans le coin. La créature alla se poser à côté et démarra directement la bataille. Une sorte d’écran apparut et représenta deux colonnes, une pour Lucas et une pour elle. Puis elle s’élança dans le duel.

« – Eh écoute :
C'est deux types sous la douche après un match de tennis...... Le premier remarque que le second a un énorme bouchon enfoncé entre les fesses.

Il lui dit :
- Dis donc, t'as vu ? T'as un bouchon dans le cul !
- Oui, oui, je sais !" répond l'autre en soupirant. Ça date d'avant-hier, je m'étais engueulé avec ma femme et je suis sorti faire une balade pour me calmer. En marchant, j'ai machinalement botté dans une vielle lampe à l'huile toute rouillée.
- Et alors ?
- Alors un drôle de type en est sorti et s'est mis à gueuler "Bonjour, je suis Léon le génie... tu m'as libéré... je t'accorde un vœu."
- Et alors ?
- Alors je sais répondu énervé : Me fais pas chier, OK!
»

Le jeune homme tenta de se retenir mais il ne put s’empêcher de ricaner un bon coup. C’est alors qu’une barre apparut sur le tableau dans le côté de la bestiole. Cette dernière adressa un sourire machiavélique avant d’indiquer au garçon qu’il fallait atteindre le score de cinq barres.

« – Ah ouais, tu la joues comme ça, alors écoutes-moi ça :
Comment fait-on aboyer un chat?
On lui donne une soucoupe de lait et il la boit!
»

Une nouvelle fois, un rire se fit entendre dans toute la pièce mais cette fois, il venait de la chatte. Plié de rire mais en même temps un peu remonté contre lui. Et c’est ainsi que le simple défi de blagues se transforma en véritable guerre pour rendre l’autre le plus ridicule possible. Des blagues sur les animaux, sur les humains, et même parfois sur les monstres fusèrent entre eux. Le score mit du temps à monter. Deux à un pour Lucas, puis deux-deux, trois deux, quatre deux, quatre trois et puis chance, la bestiole parvint à égaliser sur un quatre-quatre. Maintenant, il ne restait plus qu’un point de finir le combat, mais il fallait terminer, vite, car la nuit commençait à se finir. Les deux concurrents étaient concentrés et d’autant plus en colère l’un contre l’autre. Et là, sur l’instant, ils lâchèrent la même blague.

« - Maman, maman, je n’aime pas dormir avec mon frère, il pue !
Trésor, je t'ai déjà dit qu’on n’avait pas assez d'argent pour se payer le service des pompes funèbres... »

Les deux adversaires se retinrent de rire en même temps mais finalement, ils éclatèrent mutuellement de rire. Egalité sur les victoires, donc. Pourtant, la bestiole, portant en fait le nom de Clara, lui donna la carte d’accès à la suite, déclarant qu’elle venait de passer une bonne soirée avec lui, même si elle n’avait duré qu’une bonne heure. « Bonne chance » lui avait-elle dit avant de s’en aller en sifflotant, content du moment qu’elle venait de passer avec Lucas. Celui-ci lui avait déjà tourné le dos et s’était dirigé vers l’ascenseur pour la quatrième fois. La carte introduite, il attendit l’arrêt de l’appareil pour entrer au quatrième étage. Plus que la moitié à faire, le jeune homme avançait à une allure assez rapide. Il aurait le temps de retrouver Pierre.

Lucas pénétra à l’intérieur de la nouvelle pièce en espérant en finir rapidement. L’atmosphère qui y régnait était lugubre et malsain. Partout, des papiers étaient éparpillés. Une sorte de fumée violette était collé au sol et donnait à l’endroit l’impression d’un bureau hanté. Au centre de tout ce désordre, une grande table de travail aux allures cauchemardesques et une chaise tournante de couleur noir. Le voyageur s’en approcha calmement avant d’être interrompu par l’interpellation d’un jeune garçon. Il devait avoir dans la tranche de treize ans et il disait s’appeler Stuart. L’invocateur n’avait pas fini de rencontrer de nouvelles surprises ce soir-là.

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MessageSujet: Re: Des jeux qui font des étincelles Des jeux qui font des étincelles EmptyJeu 7 Mar 2013 - 11:57
Lucas salua convenablement le garçon mais celui-ci ne répondit pas, à croire qu’il n’en avait rien à cirer des salutations. Bien sûr, il avait su se présenter comme il se doit en donnant son nom mais il n’avait rien dit d’autre. Bon, l’invocateur ne prit pas la décision de le tuer. Il préférait la jouer cool pour le moment. Du coup, il lui donna également son nom. Le sourire de l’adolescent au moment où son aîné parlait montrait clairement qu’il s’en foutait. Commençant peu à peu à s’énerver, le jeune homme demanda ce que ce gamin foutait là.

« – Je viens m’entraîner chaque nuit dans cette tour afin de devenir fort pour voyager à travers Dreamland. Et toi le vieux, qu’est-ce que tu viens foutre ici? »

Quoi ?! Il avait osé le surnommer le vieux ?! Curieusement, Lucas ne lâcha pas la moindre plainte à l’égard de l’effronté et choisit de répondre convenablement qu’il venait chercher son ami Pierre coincé dans cet endroit. La seule réponse qu’il obtenu de l’adolescent fut un faux bruit de pet, qui irrita sérieusement le voyageur. Pendant ce temps, le jeune garçon adressa un regard prétentieux à la créature qui gardait l’étage. Celle-ci balança soudain la table devant lui et vint infliger une belle gifle au gamin. * Bien joué !* pensa alors le jeune homme à côté. Stuart, dont la joué avait rapidement rougi, s’était mis à sangloter comme une madeleine et traitait la bestiole en lui déclarant qu’il n’avait pas le droit de faire ce qu’il venait de faire. Le « méchant » ne lui fournit que la simple et bonne raison que ce monde n’était pas un terrain de jeu, surtout pour les voyageurs. Cet argument avait cloué le bec de ce gamin, faisant rire intérieurement l’invocateur qui avait assisté à la mini-dispute. Bon, il tapota l’épaule gauche de son cadet, puis il alla voir la créature qui redressait alors son bureau. Il lui demanda s’ils pouvaient commencer le défi de l’étage. Celui-ci répondit qu’il serait prêt lorsque les deux voyageurs seront installés à leur place. Lucas se demanda pourquoi deux. Il comprit au moment où il se posa sur la chaise qui lui était destiné. Un second siège avec une plaque marqué du nom « STUART » était disposé à sa gauche. Le garçon blessé, l’avait rejointe quelques temps après, rapidement suivi de la bestiole qui s’était installé sur le fauteuil noir afin de démarrer le duel. Elle arbora un sourire machiavélique avant de sortir une sorte de questionnaire. Elle déclara alors que ce combat serait un peu comme « Questions pour un champion » mais à la place, chaque bonne réponse rapproche son adversaire de la mort. Si vous n’avez pas, pensez à vous référez à l’inventeur de ce jeu et qui se nomme le faucheur. A vous de le dénichez. En tout cas, ce jeu était plutôt assez bien répandu à travers Dreamland depuis quelques temps. Il portait le nom de « les questions mortels », nom quelque peu original mais qui collait parfaitement.

La partie débuta. Première question : Quelle animal est le plus rusé ? What the fuck ?! Il a osé sortir une question aussi merdique ?! Bizarrement, Stuart ne trouva pas la réponse, ce qui fit pouffer de rire son aîné. Celui-ci donna facilement la solution. Afin de garder le suspens de ce jeu, toute réponse donné ne seront pas cités. Bon, les deux voyageurs entament la seconde question, toute simple : Quel fast-food est le plus réputé au monde ? Cette fois, le gamin tenta de donner son avis mais il ne fit que perdre du temps à Lucas, qui trouva malgré lui la seconde réponse. Troisième question : Le grand-père de ton grand-père est mon petit-fils. Qui suis-je ? Oh putain la question de fou qui venait d’être donné ! Stuart n’osa toujours pas trouver la solution. Et encore une fois, ce fut le jeune homme qui répondit correctement. Il prit deux bonnes minutes certes, mais au moins, il avait fini par y arriver. Les deux voyageurs et la créature entamèrent alors la quatrième question. Mais juste avant de commencer vraiment, la bestiole au regard perçant qui faisait penser à un chat prévint que le compteur de Stuart commençait peu à peu à atteindre le bout. Son aîné avait trop d’avance, et s’il continuait sur cette lancé, il perdrait la bataille. Et être vaincu dans ce jeu ne vouait signifier qu’une seule chose, la mort. Bien, maintenant, le quizz reprit avec cette magnifique devinette : Mon premier est un rongeur, mon second montre lors d’une dispute, mon troisième est un verbe au présent et mon dernier correspond au temps. Cette fois-ci, personne ne trouva quelle était la réponse à donner. Personne ne gagnait la manche. Puis vint la cinquième question : Quelle est la différence entre une colle et un avion ? Et là, les deux adversaires crièrent en même temps la solution. Ils gagnèrent alors un point chacun. Quatre-un. Un net avantage pour Lucas était observable. Mais la partie n’était pas fini, du moins, c’est ce que croyait les deux voyageurs. En effet, juste avant d’enchaîner, la créature indiqua que celui qui répondrait bon à cette question en premier sortirait vainqueur. Il fallait donc tout miser sur cette chance. Mais l’invocateur comprit aussi que les précédentes devinettes et autres étaient purement inutiles. Pourtant, il s’en fichait pas mal. Ce qu’il voulait, c’est gagner, rien d’autre. Et ce, même si il y avait quelques imprévus. Bien, passons à l’ultime question : Grand-père s’est blessé, que lui est-il arrivé ? *Oh my god !!!!* se dit alors Lucas à la prononciation de l’énigme. Aucun indice, aucune aide, rien que cette phrase incompréhensible. Bon, pas grave, il devait tenter de trouver la réponse, il en avait l’obligation. Stuart, pendant ce temps, essayant de gagner. Mais il ne trouva pas la solution. Il ne restait donc plus qu’une seule chance au voyageur pour vaincre. Mais était-il gagnant sur ce coup-là ? Et soudain, il repensa au début du combat. Et c’est là qu’il donna une mauvaise réponse. Les deux garçons se levèrent ensemble et s’adressèrent un sourire démoniaque. Et juste après, alors que le gamin tournait le dos à son semblable, ce dernier lui chopa le crâne et, poussant de toutes ses forces, éclata la cervelle du gamin contre le sol. Un vrai massacre venait d’avoir lui. De nombreux bouts de cerveau accompagnés de sang s’étaient étalés sur la pierre froide. Le gamin avait décédé sur le coup. Et tout ce que trouva à répondre le jeune homme à cela fut cette phrase.

« – J’ai gagné. »

La créature ne réagit pas à son action et sembla même s’en réjouir. Il remit la carte d’accès au niveau supérieur avant d’appeler une femme de ménage pour nettoyer. Lucas prit congé de son hôte temporaire et rejoignit l’appareil. Introduisant de nouveau son passe, il se demandait déjà ce qui l’attendrait pour la suite. Et la surprise … Fut de taille. Il atterrit dans une petite pièce quoi de plus banal où une sorte de dragon se tenait au centre, sifflotant tranquillement en feuilletant un magazine. Lucas fit d’abord un mouvement de peur, se demandant ce qu’un lézard volant pouvait avoir à foutre ici. Et puis son affolement disparut quand la bestiole lui envoya la carte pour le sixième étage en lui déclarant qu’il n’avait pas trouvé de jeu pour le combattre et donc qu’il abandonnait tout duel. C’est alors que le garçon remarqua une petite anomalie bizarre sur la tête de la créature, où l’iris d’un œil était présent. On l’observait donc. Mais le voyageur devait d’abord savoir s’il était plongé dans une sorte d’illusion ou bien si le dragon n’était qu’un simple déguisement. En tout cas, nul doute qu’il n’était pas réel. Lucas décida d’abord de toucher la peau du monstre afin de s’assurer de sa qualité. Et autant le dire tout de suite, c’était belle et bien du vrai. Ensuite, le jeune homme décida de scruter ses yeux afin de savoir s’ils n’étaient pas équipés de caméras. Etrangement, pendant que le garçon faisait ses observations, la créature se laissa faire, comme si c’était justement son but de se laisser regarder. Arrivé au niveau des organes de la vue du dragon, le voyageur se mit à fixer instantanément l’intérieur de ses iris. Rien d’anormal. Bizarre et en même temps assez compréhensible. Enfin, vint ses griffes, Bien affutées comme tout, tranchantes telles des lames de rasoirs, lissés au point de briller à la lumière. Il avait toutes les caractéristiques d’un véritable lézard volant. C’était surprenant. Pourtant, le seul détail qui ne collait pas, c’est cette anomalie au niveau de son cou, d’où apparaissait un iris d’œil. Lucas s’approcha pour la dernière fois de la bestiole, pile au niveau du trou et y introduisit son majeur. Un cri de douleur parvint de l’intérieur du dragon, montrant clairement que quelqu’un s’y trouvait. Et puis soudain, la créature explosa en mille morceaux, projetant une sorte de petit brouillard à travers la salle. Quand la fumée s’envola, le décor de la pièce avait changé. La douce atmosphère qu’inspirait Lucas avait laissé place à une odeur de polluant, comme si le lieu était devenu une mini-usine. Du gris et du noir de tout côté, des turbines électriques étaient plantés de tous côtés et balançaient leurs éclairs sur la totalité de l’endroit. L’illusion qui avait été généré par ces appareils remaniés par la créature de l’étage. Revenons à elle d’ailleurs. Haute comme trois pommes, à l’apparence d’une antenne, elle était loin de ressembler à l’énorme et superbe monstre qu’elle avait créé grâce à son pouvoir. Elle s’approcha de Lucas et lui remit la fameuse carte d’accès au sixième étage. Content de lui, il adressa un clin d’œil joyeux à la bestiole avant de rejoindre son moyen de locomotion à travers cette tour. Et hop, avant-dernière étage avant d’atteindre celui de Pierre. Il avait plutôt bien avancé et à une allure plus rapide qu’au début. Il avait commencé à s’habituer à cet endroit. De plus, il sentait que sa puissance s’améliorait petit à petit. Mais il fallait aussi améliorer la force de ses invocations. Il décida donc d’utiliser un peu plus ses compagnons pour la fin de ses mésaventures. Mais malheureusement, il n’en aurait pas tout de suite l’occasion. En franchissant le palier du nouvelle endroit, une voix familière lui parvint aux oreilles, sa mère. Sa mère était ici. Mais comment ? C’était impossible ! Elle n’avait peur de rien, et même si elle avait un caractère de cochon que Lucas détestait, elle restait sa maman. Elle était plutôt belle, quoi qu’un peu vieille mais elle avait la peau et la beauté d’une femme de trente-cinq ans, malgré qu’elle en vingt de plus, mais cela ne la gênait point. Encore mieux, elle y gagnait beaucoup après tous ses efforts. Très souvent abordés par des jeunes dans la trentaine, et même parfois couverts de cadeaux tous plus utiles les uns que les autres. Et également plus chers. Elle était chouchouté par de nombreuses personnes, ce qui avait profondément irrité le voyageur dans son passé, mais il ne savait que très peu de choses sur sa mère. Aujourd’hui, maintenant qu’il a compris, elle est devenue la seule personne de sa famille à qui il veut bien encore parler. Elle s’approcha calmement de son fils et lui fit un bon câlin maternel que le jeune homme ne put refuser. Puis les tendresses achevées, une discussion s’entama. Ils parlèrent d’abord de ce qu’ils avaient fait durant la veille. Il ne tenait pas à la brusquer étant donné qu’elle rêvait. Mais ce qui intriguait l’invocateur restait surtout que son maternelle n’était pas aux côtés de sa femme. La discussion avait changé de sujet et un débat sur leur avenir était aux nouvelles. Une bonne demi-heure s’était écoulée. Et alors que leur parlotte commençait à prendre des proportions importantes, la dame poussa un petit cri de peur, curieusement, comme ça, d’un seul coup. Et puis elle se réveilla, enfin peut-être … Parce qu’avant de partir, elle réussit à lâcher quelques mots : Adieu, mon fils … Profites bien de ta vie ! C’était louche pour lui, mais il préféra attendre la fin de la nuit pour en avoir le cœur net. Il avança donc dans la salle et atteignit une seconde pièce plus petite. La septième bestiole y était présente. Le dernier rempart entre Pierre et le voyageur. Elle avait l’apparence d’un moteur fumant, c’était marrant et en même temps horrible à voir. Les salutations faites, le combat s’enclencha. Une bonne partie de street fighter cross tekken. Les duels furent rudes. Chacun avaient bizarrement une bonne expérience du jeu, surtout le moteur, et les deux adversaires devaient se chamailler pour savoir qui avait remporté la manche qui venait d’être achevé. Une longue heure. C’est le temps utilisé par Lucas pour voir le bout du duel. Lorsqu’ils eurent terminés, les résultats en furent plus que fou. Egalité. Voilà comment il aurait fini sa nuit. Sur un égal avec un moteur. Mais le destin ne fut pas de cet avis et en décida. La créature râla un bon coup après son jeu et sa manette avant d’aller rejoindre le voyageur quelque peu démoralisé par son résultat. Il lui tapota amicalement l’épaule droite et lui remis la carte d’accès à l’ultime étage qu’il avait besoin d’atteindre.

« – Tiens, tu l’as mérité. Je me suis plutôt bien amusé ce soir. Et c’est en partie grâce à toi. Alors merci. »

Et puis, il s’en alla. Lucas, déconcerté par ce qui venait de se passer, ne put rien dire à la créature mais il eut le temps de lui adresser un sourire joyeux pour montrer qu’il le remerciait. Bon, direction le dernier étage, pour retrouver Pierre. Enfin, il allait le retrouver après une semaine ! Il allait revoir sa petite tronche de pervers innocent au corps minuscule. Il franchit le palier de l’ascenseur qu’il ne reprendrait sûrement plus avant un moment et introduisit la carte de la fente. Toujours la même actions, pour la septième fois, se produisit et il monta de nouveau, de plus en plus haut. Lorsqu’il atteignit sa destination, l’invocateur stressa. Peut-être n’y trouverait-il pas son invocation là-bas ? Mais il chassa rapidement sur le moment présent. Les portes de l’appareil s’ouvrèrent et Lucas les passa, pénétrant dans l’ultime terrain de combat dans lequel il se rendrait aujourd’hui.

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MessageSujet: Re: Des jeux qui font des étincelles Des jeux qui font des étincelles EmptyJeu 7 Mar 2013 - 12:05
Une atmosphère chaleureuse régnait dans la pièce. De forme circulaire, elle devait faire au moins trois fois la taille des étages précédents. Au centre, deux lignes blanches opposées montraient que le combat se déroulerait depuis ce point précis de la pièce. Enfin, ne parlons pas de pièce. On ne pas parlait de pièce quand on se trouve dans un lieu telle que les colisées. Les murs étaient magnifiquement bien restaurés et on pourrait se dire que cet endroit était un monde parallèle, mais pas du tout, bien au contraire. Dans les gradins du stade, de nombreux spectateurs sont installés, comme si un tournoi allait débuter. Chacun avaient amenés de quoi profiter pleinement du combat à venir. Certains avaient ramenés de la bouffe, d’autres de quoi pouvoir voir le match même depuis le fond du colisée. Parfois aussi, on pouvait repérer des banderoles et des objets qui arboraient tous la même effigie. Une sorte de bras musclé et contracté qui portait une ceinture de catcheur, comme pour désigner la victoire. Pendant que Lucas regardait les gradins et ses occupants, la grille qui bloquait l’ouverture de la grande porte en face se leva, et Pierre en sortit. Quand le voyageur le vit, il sembla exploser de joie. Ça y est ! Il avait retrouvé cette maudite ampoule ! Elle arborait toujours ce fameux regard de pervers qui la distinguait de tous les autres. Bon, Gérard l’avait aussi, mais, à l’inverse de la petite invocation, ne l’avait pas tout le temps.

Lucas poussa un petit cri de joie qu’il réussit à retenir juste avant de le balancer dans toute la salle et s’élança à travers le colisée pour arriver jusqu’à Pierre. Mais une autre bestiole l’arrêta. Un bon coup d’éclair le stoppa net. Son origine, quelque peu original, provenait des cornes d’une bête ailée à lunettes. Un petit sourire de méchant le transformait en diablotin. Mais vu le pouvoir qu’il détenait, on le prendrait plutôt pour un diable de foudre. Enfin voilà quoi, vous m’avez compris quoi … Le monstre vint se poser devant la petite ampoule toute apeurée par ce qui venait de se passer. Lucas, lui, était énervé d’avoir été ainsi stoppé et d’une certaine façon humilié en public. Il devait payer mais avant ça, les présentations. Il se nomma calmement et expliqua la raison de sa venue, qui sembla atteindre Pierre, avant de demander à ce que la créature réponde aux mêmes questions.

« – Je m’appelle Gari. J’ai protégé cette invocation car elle ne t’appartient pas, Ou plus … Mais en gros, elle a été blessé lors de son dernier combat dans Dreamland et est venu se reposer ici quelques temps. Mais comme tu es venu ici avec le but de l’acquérir, je veux bien prendre sa place en tant que combattant. Si tu me bats, tu pourras la récupérer. Qu’en dis-tu, jeune impertinent ? »

Pierre adressa un petit hochement de tête négatif à l’égard de son invocateur mais celui-ci ne l’écouta pas. Il s’était fait chier à gravir cette tour toute la nuit pour enfin retrouver son « ami », et il devrait rebrousser chemin juste parce qu’une créature veut l’empêcher d’arriver à ses fins ? Jamais de la vie ! Le jeune homme acquiesça positivement à la question de Gari. Ce dernier eut à peine le temps d’entrevoir la réponse du garçon que déjà, il s’était placé sur l’une des lignes et se préparait à combattre. Des cris endiablés parvinrent de chaque côté du colisée afin d’encourager la bestiole. Le voyageur, pendant ce temps, s’approcha de son invocation et lui caressa la tête en lui promettant de vaincre le monstre. Puis, rassemblant tout son courage, il vint se placer en face de son adversaire. Celui-ci avait déjà le regard d’un guerrier prêt à partir à la guerre.

« – Bien ! Avant de débuter la rencontre, je t’explique les règles. C’est une lutte à mort, et il n’y a pas le droit d’utiliser son pouvoir, quelle qu’il soit avant d’en avoir l’autorisation. Durant le duel, si le combat s’éternise, de nouvelles règles seront rajoutés. Maintenant que tu sais tout, en joute ! »

Les deux combattants se placèrent en position d’attaque, prêt à en découdre. Pierre sortit de la zone de combat et partit s’installer dans les gradins, priant pour que son maître ne meure pas dans la bataille. C’est alors qu’un DONG sonore retentit. Lucas et Gari s’attaquèrent mutuellement, touchant tout deux leur adversaire au ventre. Un nuage de poussière s’éleva dans l’entièreté du stade lorsqu’ils se frappèrent. Les spectateurs furent aveuglés quelques instants. Au centre de ce mini-brouillard, le combat faisait déjà rage. Le diable enchaînait les uppercuts et les crochets tandis que le voyageur se penchait plus sur la garde et les frappes subites dans les points sensibles. Et bimmmm ! Un coup de poing bien placé sur la joue droite envoya valdingué le garçon contre le mur latéral droit. Une belle trace rouge apparut peu à peu sur la partie du visage touché, la douleur qui en ressortait devenant de plus en plus lourde. La rage monta en Lucas, le rendant quelque peu fou. Il vociféra deux-trois insultes avant de s’élancer de nouveau vers Gari, déjà préparé à le recevoir. Malheureusement, ce ne fut pas suffisant. La créature fut frappée de plein fouet sur le menton, et vola dans les airs quelques instants, avant de s’écraser lamentablement sur le dur sol de l’arène. En face, le voyageur commençait à se fatiguer et à s’épuiser. Mais ce qui comptait, c’était de l’avoir blessé. Mais, bizarrement, lorsqu’il se releva, ce qui devait être une blessure se transforma en électricité. *Oh putain, mais c’est quoi ça ?!* se dit-il alors que la ligne électrique alla se cacher dans les cornes de la bête. A ce moment-là, la fumée qui aveuglait les spectateurs s’envola et le terrain fut de nouveau complètement visible. Une foule de personnes se mirent à encourager de tout son souffle Gari, qui n’avait pas une seule égratignure. Celui-ci s’envola soudain et retomba violemment en piquée sur l’invocateur. Anticipant son attaque, il parvint à l’esquiver, et le balancer une nouvelle fois au sol avec l’aide de l’une des ailes de son ennemi. Mais une nouvelle fois, la blessure infligée fut transformé en énergie électrique. Il fallait trouver un moyen de le battre sans quoi ce serait impossible de pouvoir récupérer Pierre en tant qu’invocation.

Le jeune homme décida de choisir l’attaque brute et non plus la défense et la contre-attaque. Il enleva sa pauvre petite garde malheureuse et fit tournoyer ses bras afin de les habituer à l’offensive. Puis il fonça vers Gari. Une sorte d’explosion étrange se produisit lorsque les poings des deux combattants se touchèrent, les projetant des deux côtés. Les dégâts furent minimes, mais chacun avaient été blessés et cette fois, curieusement, le diable de foudre ne put modifier sa blessure en énergie. C’était donc ça son point faible … Mais Lucas préféra garder ça pour lui jusqu’au moment où il en aurait besoin. La créature s’approcha de la ligne et se replaça. Se demandant ce qu’il voulait faire, le garçon l’imita. Son action lui permit de survivre un peu plus longtemps que prévu. En effet, même peu blessé par le combat, les efforts donnés pour gravir tous les étages l’avaient épuisé et son capital de pouvoir était désormais fortement réduit. Il devait utiliser au maximum Laurent, qui ne dépensait qu’à peine une partie de l’énergie vital de son invocateur, et qui était assez utile pour le combat, surtout aérien. Mais lors de ce combat, il ne pouvait pas l’utiliser, du moins jusqu’à maintenant. La bestiole arbora une expression plus sereine avant de s’adresser à tous ceux qui le regardaient. Il déclara qu’à partir de cet instant, les deux adversaires avaient le droit d’utiliser leur pouvoir et ce, jusqu’à la fin du duel. Ça y est ! Cette fois, il pourrait y aller à fond ! S’il avait une chance de gagner, c’était avec ses invocations. Dès que le second DONG retentit, Lucas fit un bond en arrière et invoqua sa bestiole à fils. Pendant ce temps, Gari chargeait bizarrement ses cornes, qui devenaient de plus en plus jaunes à mesure qu’il se concentrait. Et soudain, il relâcha le tout. Un énorme éclair apparut et s’élança à toute vitesse vers le voyageur. Mais, à la différence des vrais éclairs, celui-ci fonçait à la même vitesse que si la créature courait. Le jeune homme eut largement le temps de s’accrocher au plafond du colisée, plafond qui ne devrait justement pas être là, puis il s’envola tranquillement dans les airs. Le garçon congédia Laurent et le remplaça par Gérard, car il devait absolument pouvoir blesser Gari, et ce même si il devait faire en sorte de garder sa force pour l’ultime dénouement. La pile-compresseuse apparut dans un magnifique halo de lumière avant d’instantanément se rouler sur elle-même et de retomber vers le diable. Celui-ci tenta d’abord d’arrêter l’invocation à l’aide de sa foudre mais cela ne fit qu’augmenter la puissance de frappe de la créature. Il ne restait donc plus que l’esquive. Mais Gari était un monstre et, afin de faire témoigner de sa force herculéenne, il stoppa Gérard dans son élan de sa seule main gauche, qui ne subit aucun dégât, pas même une trace d’égratignure. C’était impressionnant. Un tonnerre d’applaudissements des spectateurs à l’égard du combattant retentit. En face, Lucas était épuisé. Il avait bientôt atteint sa limite. Ce qu’il savait c’est qu’il avait encore le courage de continuer le combat, mais la forme n’y était pas. Il devait abandonner. Et la créature fut du même avis. Décrétant qu’il était prêt à sortir la troisième règle pour ce combat, il avait renoncer à le faire, voyant que la bataille touchait déjà sa fin, et que le vainqueur était déjà presque prononcé. Mais le voyageur n’était pas de cet avis. Il tenait à gagner. Sans quoi, tous ces efforts n’auraient rimés à rien. Il tenta de se maintenir sur ses deux pieds et appela une nouvelle fois Gérard, qui avait disparu dès l’arrêt de Gari. Le jeune homme lui ordonna d’attaquer son ennemi. Malheureusement, l’invocation avait aussi l’air fatigué par le combat qu’il menait à présent. Et soudain sur les nerfs de perdre, il s’écria d’une voix des plus monstrueuses.

« – Gérard, bouges ton cul et attaques cette enfoiré de diablotin ! Si tu le fais pas, c’est moi qui te buterais ! »

Il sembla au voyageur que la créature gentleman poussa un GLOUPS avant de s’illuminer. Il s’illumina une minute durant, puis il revint à son stade normal. Mais une chose avait changé chez lui. Il n’avait plus ses mains constituées de fils mais deux grosses piles à la place. Elles constituaient des sortes de poings plutôt marrants. Lucas arbora un sourire joyeux avant de crier une nouvelle fois d’une voix qui, de par son épuisement, gardait un ton cool et normal, et Gérard, immédiatement, fonça vers Gari. Cette fois, le combat semblait plus serré. Les deux combattants étaient plus sur un pied d’égalité qu’avant. Les coups de poings s’enchaînaient des deux côtés. Des morceaux de poussières volaient dans tous les sens. Mais encore et toujours, Gari avait un bon avantage sur le voyageur et son invocation. Lucas se rendant compte de la puissance de son adversaire, rappela la pile à lui. Il lui demanda s’il n’avait pas autre chose mieux vu qu’il venait de devenir plus puissant après sa transformation. Ce dernier hésita quelques instants, ce qui intrigua son maître se demandant s’il réfléchissait à une nouvelle attaque ou si il se posait la question de savoir ou pas si cela était possible d’utiliser une seconde technique aussi vite ? Mais voyant le jeune homme s’effondrant à terre, le doute se dissipa. Il devait battre Gari coûte que coûte. Il serra les dents et sauta dans les airs. Ses pieds se rangèrent dans son corps et deux nouvelles piles prirent leurs places. Puis, il retomba au sol, les quatre membres au sol, transformant l’invocation en véritable bélier. Et puis il s’élança, les quatre « roues » augmentant peu à peu la puissance de l’attaque. Mais la tête aussi prenait de la puissance, de façon à rendre le coup encore plus dévastateur. Le diablotin, surpris par la tactique prise par le voyageur, ne tenta tout de même pas le dos à l’offensive. Il plaça son bras droit devant lui et attendit. Gérard fonçait toujours de plus en plus vite, et bientôt, il toucha la main de Gari. Celui-ci, qui ne comprit pas ce qui venait de se passer, valdingua contre le mur derrière lui et l’explosa en mille morceaux. Il était sonné, de nombreuses ecchymoses apparaissaient sur son corps. Mais, montrant de tout son corps sa puissance démesurée, il se releva calmement, s’approcha du voyageur, et lui murmura ses quelques mots à l’oreille.

« – J’ai gagné. Mais je te dis bien joué pour m’avoir blessé autant.

Et soudain, le décor s’envola, le colisée disparut et une fumée le remplaça. Les bruits des spectateurs s’éloignèrent peu à peu jusqu’à disparaître complètement. Et lorsque ce fut au tour de l’épais brouillard artificiel de s’en aller, une immense grotte parût aux yeux du jeune homme. Il n’était plus blessé, mais seulement épuisé. Devant lui, Gari était debout, tenant une position guerrière. Ses lunettes noirs superbement bien placés, et son corps, installé de façon à recevoir pleinement la lumière du soleil qui traversait les petits trous dans le sol.

Spoiler:

A côté, Pierre s’amusait à essayer de choper des petits insectes qui se promenaient dans le coin. Lucas demanda où ils se trouvaient. Le diablotin lui répondit qu’ils étaient situés dans la cave de la maison de la petite ampoule. Et que, même si cela n’était qu’une illusion, il était possible de s’y installer pour une petite nuit. Bon, le combat était achevé, et le voyageur l’avait perdu. Il ne pourrait donc plus jamais récupérer Pierre, mais ce soir, il avait obtenu quelque chose d’encore plus intéressant. Et ceci lui permettrait, d’après Gari, très utile pour la suite de son aventure. Lucas acquiesça positivement avant de commencer à partir. Mais la créature aux muscles développés le retint pour lui parler encore un peu.

– Eh, si tu reviens un jour, passe me voir, j’aurais une surprise pour toi si tu arrives à me battre. Normalement, je suis au cinquantième étage, mais aujourd’hui, il fallait bien un gardien pour Pierre. Alors je me suis dit que si tu arrivais à me vaincre, tu serais apte à garder cette petite ampoule. Mais tu n’as pas réussi le test. En revanche, tu m’as montré que tu pouvais être un adversaire de valeur. Donc, pour toi, si tu reviens me voir quand tu pourras me battre, montes au huitième étage, je serais content d’y faire un duel avec toi.

– Ok. Euh … en fait, je vais bientôt me réveiller et je dois livrer cette lettre à un monsieur qui n’habite pas très loin d’ici. Est-ce que vous pourriez faire cette course pour moi ?

– Je ne suis pas ton esclave, mais puisque j’ai pas grand-chose à faire en ce moment, je veux bien. Bon allez, je te laisse maintenant, à plus. Ah oui, et aussi, merci pour Stuart. C’était un vrai casse-pieds ! Je suis content que tu t’en sois débarrassé, même si on pouvait le faire aussi. Enfin bon …

Et ainsi, Gari planta Lucas sur cette phrase. Pierre l’avait rapidement, juste après une salutation amicale. Le voyageur, satisfait de cette soir bien qu’il n’ait pas atteint son véritable but, remonta à la surface, s’empressa de se barrer du village des télétubbies, et se retrouva de nouveau seule dans les plaines du royaume. Mais pas pour longtemps, car LE lapin n’était pas loin. En effet, après plusieurs heures de recherches, celui-ci l’avait retrouvé. Il était d’ailleurs maintenant plus qu’à environ cinq cents mètres de lui quand le garçon se réveilla, énervant encore plus la créature qui avait osé pénétrer dans un territoire autre que le sien pour pourchasser sa proie.

***

Un réveil rude. Voilà ce qu’obtenu le jeune homme après une telle nuit. Il était environ huit heures et quart. Et merde, il avait cours à la demi-heure ! Il se pressa pour s’habiller, prit un petit-déjeuner simple et rapide, chopa son cartable préparé heureusement à l’avance et s’élança jusqu’à sa porte. C’est alors que son portable. *qui cela peut bien être à cette heure-ci ?* se demanda-t-il au moment où il appuya sur le bouton vert de son appareil.

« – Allô ? Lucas ? C’est moi, ton père ! »

Le garçon ne répondit pas à son paternel, l’ayant toujours renié depuis son enfance et même encore aujourd’hui. Mais là, c’était pas la même chose. Et il ne tarderait pas à le savoir. Le papa continua de parler mais il prit soudain une voix plus triste.

« – Lucas, écoutes-moi ! Je sais que … tu ne veux plus me parler mais … je ne t’appelle pas pour … toi. C’est … ta mère. Il a eu … une crise … cardiaque … cette nuit. Les … médecins ont … tout tenté mais … ils n’ont … pas réussi … à la sauver. Je … voudrais … que pour … une fois, tu mettes … nos différents … de côté et … que tu … viennes … à l’hôpital. S’il te plaît, pour elle ! »

Lucas ne répondit pas, il avait déjà raccroché depuis « sauver ». Il avait dévalé en hâte les escaliers de son immeuble et s’était élancé à travers la ville pour se rendre auprès de sa mère défunte. Et c’est ainsi que, après avoir appris la nouvelle tragique de la mort de son vrai dernier lien avec sa famille qu’il commença sa journée.
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Des jeux qui font des étincelles

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