EMERILLON
LUCAS

Personnage.

© Lucas Emerillon

• Nom : Emerillon • Prénom : Lucas • Surnom(s) : Inconnu encore à ce jour • Âge : 21 ans • Nationalité, origine(s) : Cannois • Pouvoir et description : Peur de l’électricité - invocateur Le pouvoir de Lucas repose en principe sur la physique. En effet, ses invocations auront un pouvoir en rapport avec les lois qui constituent en fait cette élément. Au hasard, par exemple, Lucas pourra se retrouver avec une invocation qui ressemble à une lampe. Sa technique doit donc avoir un rapport avec ce qu'elle fait normalement e son rang compte également. Exemple ici : Cette lampe pourra éclairer faiblement les ennemis adversaires pour les éblouir(Si vous voulez plus de détails sur ces invocations, veuillez attendre ma fiche technique).

Description Physique.

Les premiers rayons du soleil viennent percer la pénombre d’une chambre miteuse. La poussière se révèle dans ce faisceau, mais elle aime aussi se déposer en épaisse couche sur le mobilier. Une table de chevet, une armoire et un lit... Rien de plus classique. Aucune trace de personnalisation, rien ne laissant penser qu’une âme vive dans cette pièce. Pourtant, en chassant l’ombre, la lumière dévoile une silhouette assez grande recroquevillée sur le matelas. La couverture qui la recouvre ne laisse rien apparaître, remontant au dessus de sa tête en protection inefficace contre le jour. Un gémissement s’échappe de cette masse avant que les draps ne s’envolent au pied du lit. Un homme à la chevelure blonde, assez longue pour atteindre les oreilles, apparaît aux yeux du monde, avec pour seul vêtement un caleçon. Pourtant, il ne semble pas être âgé. Une quinzaine d’années, un peu plus peut être.

Après quelques minutes d’immobilités, ses paupières s’agitent. Clignements rapides qui finissent par dévoiler un regard fixé dans le vide . Pourtant, pas l’ombre d’une étincelle d'une expression ne s’y lit. Ses mains viennent masser son visage tandis qu’il s’assied. Une courte nuit de plus. Peut être qu’un jour ces insomnies disparaîtront. L’homme laissa échapper un long soupir avant d’attraper la bouteille de soda traînant dans la poussière. La dernière. Après ça, il n’aura plus d’autre choix que d'aller s'en racheter d'autre à la supérette du coin. Le liquide remplit sa besace. Pas de musculature impressionnante ni de surpoids, il est simplement mince. Un peu trop peut être, cette inspiration dévoilant aussi la forme de ses côtes. Ne le pensez pas faible pour autant ! En se levant, ses muscles se contractent avec finesse et c’est d’un pas vif et léger qu’il change de pièce.

Son mètre quatre vingt-dix se contorsionne pour plonger dans la baignoire qui se remplit d’eau tiède. Aucune trace ne vient polluer sa peau pâle. Quelque peu surnaturelle à cette couleur, l’adolescent n’aime guère le froid et se couvre toujours chaudement quand il fait frisquet. En sortant, une serviette autour de la taille, il attrape la pile de vêtements propres qui l’attend. Il les enfile rapidement. Un jean bleu marine, assez ample qu’il affectionne pour sortir et un T-shirt noire des plus simples. Le miroir lui renvoie son image. Un visage marqué par la fatigue mais qui garde malgré tout un semblant de jeunesse et de vivacité. Les impuretés ne se sont pas encore attaqués à lui, une chance. Un sourire énigmatique complète ce tableau avant que le silence ne soit rompu.

« T’as une mine affreuse mon gars... »

Un timbre bizarrement aigu qui fait vibrer ses cordes vocales. Il laisse échapper un petit rire qui s’y accorde joliment avant de quitter les lieux. Bientôt, il rejoindra les siens à son bahut.

Caractère.

Lucas est un garçon très calme et réservé. Il ne parle pas beaucoup de lui, ni de sa famille ou de son passé. À vrai dire il parle très rarement tout court. Il peut donner l'air de ne pas se soucier des autres, mais il s'agit en fait d'un homme au grand cœur. Si les autres ne lui demandent pas des services insensés, le jeune adolescent le leur rendra sans rien demander en retour. 

C'est aussi un lunatique, lorsqu'il voit un détail intéressant dans la nature, il a tendance à le fixer sans rien dire et perdre du fil des conversations. 

On peut le comparer à un loup qui peut aussi bien être une bête sauvage ou devenir un animal de compagnie, selon la façon dont on l'apprivoise. Une fois à Dreamland, Lucas devint un loup sans sa meute, un loup solitaire.

Lucas est une personne qui affectionne du thé quel qu’il soit et ne se prive pas d'y ajouter quelques petites gâteries telles que les biscuits. On sait aussi qu'il adore toutes sortes de petits plats autant que les sodas. C'est également un fanatique de physique, matière dans laquelle il excelle d'ailleurs, et serait prêt à passer ses journées pour comprendre comment telle ou telle chose existe.

En opposé à tout cela, Lucas déteste le café ou l'alcool, qui l'horripile au plus haut point. Il haït aussi les légumes sauf si il fait parti d'un des plats dont il raffole. Enfin, il rejette toute chose qui ne puisse être logique, c'est-à-dire ... rien du tout.

Enfin si l'on devait rajouté une ou deux informations au caractère mentale de Lucas, je précise qu'il est du lion, qu'il est groupe sanguin O et qu'il n'aime pas trop se battre, préférant laisser les autres le faire à sa place. Mais, n'aimant pas être mis à l'écart, il est devenu un fin stratège.

Histoire.

Que dire de Lucas mis à part qu'il eut une enfance mouvementé et beaucoup d'événements l'ont poussé à quitter sa famille à l'âge encore jeune de quinze ans. Enfin, passons toute cette histoire qui n'a strictement rien à voir avec ce qui nous intéresse. Tournons-nous plutôt vers quelque chose de plus innovant et plus frais. Tiens ! Et si je vous racontez le moment où Lucas acquit la peur de électricité. Vous voulez les enfants ?

-Ouais !!!

Alors allons-y ! N'attendons plus et plongeons-nous dans cette aventure quelque peu fascinante.

Vingt-et-un novembre des années deux-mille dix. Huit heures sonnent. Le soleil ne se lève maintenant que depuis quelques minutes à peine. Dans le lit, une masse sombre et difforme se prolonge. Caché sous les draps, l'adolescent encore endormi se mouve dans chaque sens qu'il est possible d'aller. Soudain, un bruit sonore et agaçant s'élève. Le jeune garçon décide de s'éveiller à ce moment-là. Entendant l'engin bourdonnait dans ses oreilles, Lucas se lève prestement ,conscient d'une chose. Son retard. Il éteint en vitesse la machine et s'habille en express. Quand tout fut fait, il sortit de sa chambre et sprinta jusque dans la cuisine. L'étudiant attrapa deux biscottes dans le coin, engloutit le reste de jus de pomme qu'il restait dans le frigo puis s'en alla. A peine eut-il traverser le palier qu'il dévala les escaliers à une vitesse hallucinante. Rapidement arrivé dehors, il se trouvait dans un petit parc pour enfants et qui reliait l'immeuble où il vivait à une rue piétonne situé à moins d'une centaine de mètres. Une dernière observation du bâtiment sembla satisfaire Lucas car il s'en alla dès que ceci fut fait.

Atteignant rapidement le trottoir, il tourna vers la gauche aussitôt qu'il eut jeté un regard sur la droite et s'empressa ensuite le pas. Il marcha durant dix bonnes minutes, sillonnant plusieurs rues et ruelles, s'arrêtant à de nombreux passages piétons, avant de se stopper devant une université. Elle avait pour nom « Université des sciences et physiques du monde ». Un nom très adéquate à ce qu'elle proposait. En effet, cet endroit permettait aux nouveau étudiants de commencer des licences en sciences-physiques et tout le tintouin. Et Lucas en faisait parti. A vrai dire, il y était depuis déjà deux ans environ. Par ailleurs, il y était connu pour ses notes extraordinaires en la matière. Tous en était éberlué. Mais ce dernier ne s'en venté jamais, conscient qu'il pourrait s'attirer bien des ennuis. De plus, il savait pertinemment qu'il n'était pas le meilleur des élèves de l'université mais il avait connaissance du fait qu'il faisait parti des plus intelligents.

L'étudiant s’engouffra dans l'université et se rendit dans le bâtiment où il était sensé se rendre. A peine fut-il à l'intérieur qu'on l'interpella.

« -Eh, Lucas ! Salut, ça va ? »

Encore quelque peu épuisé par sa course à travers la ville, il prit du temps à répondre à la question de son amie.

« -Salut Charlotte … Et oui, ça va. Pourquoi cela n'irait-il pas ? Mais, et toi alors ?

-Hein ? Mais non, c'est rien. Je voulais juste savoir comment tu allais. Bon, ça va bientôt sonner. On ferait mieux de monter.

-Vas-y, avances. Je dois passer chercher mon sac. Je reviens.

-Bon bah, … Ok. »

L'étudiante s'en alla silencieusement vers les escaliers situé aux alentours, une mine un peu attristé au visage. Lucas s'en voulait un peu de l'avoir abandonné comme ça mais il se retira cette idée de la tête instantanément et partit vers les casiers. L'endroit se trouvait à trois minutes de la position de l'étudiant mais il en prit cinq du fait qu'il y avait énormément de monde ce matin.

Arrivé à destination, le garçon se rendit à son casier numérotée « 156 » et l'ouvrit. A l'intérieur, on trouvait un sac, quelques bouteilles de sodas et une tenue de sport propre. Lucas s'empara du sac et referma le compartiment avant de repartir. Mais à ce moment-là, des reconstructions se faisaient sur les murs du bâtiment en dégradation. Et c'est ce qui fut quasiment fatal à l'étudiant.

Pourquoi, me diriez-vous ? Eh bien je vais vous expliquer. Alors que L'adulescent partait en direction de sa salle de classe, l'une des échafauds s'effondra soudainement. On ne sut jamais vraiment ce qui la fit tombé mais en tout cas,n c'était belle et bien arrivé. Et celui qui en fit les frais fut Lucas. En effet, à l'instant précis où le meuble s’affaissa, l'étudiant se trouvait en dessous. Et le problème, c'est qu'il est difficile de réagir immédiatement à ce genre de situation. Eh bien en fait … ce ne fut pas le cas de Lucas. Celui-ci esquiva aisément l'échafaud qui se fracassa au sol dans un terrible bruit de fer. Tous furent éberlués par la vitesse à laquelle se déroulèrent les événements. Mais bientôt, on comprit que Lucas avait accompli quelque chose de peu commun. Avoir esquiver un échafaud à une telle vitesse n'étant pas si simple. Soudain, une foule s'attela autour du miraculé qui était encore subjugué par les événements. De tout les côtés, des personnes le questionnait et parfois le félicitait de sa prouesse. On entendrait parler du garçon pendant quelque maintenant et cela le suivrait toute sa vie. Mais il semblait apprécier ça.

Vous pensez que l'histoire est fini mes enfants ? Eh bien vous avez tort car il y est arrivé une même chose ce jour-là, juste après l’échafaud. Il est important de savoir autre chose avant de reprendre l'histoire. En fait, le meuble de travail qui s’était effondré couvrait un atelier de restauration des câbles électriques. Et bien sûr, certains étaient quelque peu attachés aux fers de l'échafaud. Du coup, des morceaux de ses fils se sont arrachés aux restes. Par chance, ils ne reliait que la connexion internet de l'université mais par malchance, je parlais de Lucas. Bon, maintenant, nous pouvons reprendre le récit. Où en étais-je ? Ah oui, c'est vrai. Juste après qu'il fut encerclé par les autres étudiants.

La sonnerie retentit soudain. Tous rebroussèrent chemin et s'agglutinèrent vers les escaliers menant à l'étage. L'adulescent préféra ne ,pas les suivre immédiatement et se décida à essayé de remettre l'échafaud en place. Heureusement, il ne pesait que peu et il en fut facile de replacer le meuble. Mais au moment où le garçon eut fini son boulot, il toucha les fils électriques situés à la deuxième barre en fer de son ventre. Il en paya d'une électrocution. Il tomba à terre, inerte et blessé. Un élève le vit instantanément et prévint les surveillants. Rapidement, il fut amené à l’hôpital pour être soigner. Par chance, il en survécu, mais il se retrouva encombré d'affreuses brûlures aux omoplates et d'une très grande peur envers cette fameuse électricité, qu'il considérait désormais comme dangereux. Aujourd'hui encore, on entend parler de cette histoire dans certaines maisons, même si cela est très rare. Aujourd'hui encore, on parle d'un garçon nommé Lucas qui s'est électrocuté juste après avoir survécu à une échafaud. Fin.

Et voilà, c'est terminé ! Alors, les enfants ? Est-ce que l'histoire vous a-t-elle plu ?

-Oui, papi Gerard. Nous avons adoré. Mais dites-nous... pouquoi nous avoir conté ceci alors que presque plus personne n'en parle ?

Vous devez savoir une chose mes petits. Cette histoire, on me l'a raconté il n'y a pas si longtemps. C'est d'ailleurs son auteur qui ma l'a dicté. En connaissez-vous la raison ?

-Non, papi Gerard. Dis-nous ! Dis-nous !

La raison est simple : C'est parce que c'était mon fils.

Poste Rp.

« -Allô ? Oui, qu'y a-t-il ? »

Sept heures du soir, la nuit est tombé depuis belle lurette. Nous atteignons presque l'Hiver, qui se sent déjà rude. Près de trois mois s'est déroulé depuis l'accident de l'échafaud, comme il est appelé à l'université. Depuis, tout est revenu à la normal. Les cours ont recommencés comme à l'accoutumée, rien d'anormal ne se reproduisit. De plus, les réparateurs ont mis moins de temps que prévu à refaire les bâtiments, une information quelque peu inutile mais intéressante. Le seul à qui la train-train quotidien ne revint pas à la normal fut Lucas. Blessé autant moralement que physiquement, il avait été arrêté pour quatre mois, histoire de faire en sorte qu'il puisse travailler sans encombre. Il se trouvait donc chez lui, dans son appartement d'une vingtaine de mètres carrés, affalé dans son canapé à regarder la télé. Et c'est là que le téléphone sonna. D'instinct, l'adulescent avait décroché l'appareil et répondu aussi calmement que possible. Un soupir se fit entendre de l'autre côté du combiné puis une voix cristalline en ressortit.

« -Oui, c'est Charlotte. Ton ami. Je te préviens juste que tu peux passer chercher les cours et les exercices de la semaine. Je t'attends. A plus. »

Avant même que Lucas ne puisse dire mot, même s'il n'en avait en vérité aucune envie, l'étudiante raccrocha au nez de son ami. Ce dernier reposa le téléphone et éteignit la télévision. Il chopa son manteau au passage et fuit son domicile. Il descendit vivement les escaliers sans trop faire de bruit pour ne déranger le voisinage et se retrouva dehors. Rapidement, il se rendit sur la rue et partit sur la droite. Il fit une petite marche de trois-quatre minutes environ avant d’arriver à destination. Face à lui se trouvait un belle immeuble d'une dizaine d'étage. A chaque appartement que l'on voyait, on trouvait quelques fleurs que le balcon. On pouvait y repérer des jonquilles, des roses, des orchidées et toute sorte de fleurs de ce genre. Lucas s'engouffra à l'intérieur du bâtiment et entreprit de monter les escaliers jusqu'à chez son amie Charlotte, dont son lieu-de-vie se situait au huitième étage. Quand il eut achevé sont périple, il se rendit prestement à une porte en bois orné de dessins magnifiques. Le garçon sonna et on vint lui ouvrir. Ce fut d'ailleurs celle qui l'avait téléphoné peu auparavant qui vint le faire entrer. Immédiatement après que Lucas franchit le palier du domicile, elle se mit à parler des cours et de toute sortes de chose comme elle aime les raconter. Après de longs bla-bla, les deux amis se rendirent dans la chambre de la belle et entamèrent une discussion de jeunes. Une parlote où les sujets ne concernait presque jamais les cours ou les problèmes liés. Ils continuèrent à parler près d'une bonne heure avant que Charlotte soit appelé à manger.

« -Bon bah, je vais te laisser dans ce cas. J'ai du travail à faire. Je viens te voir demain, ok ? »

La demoiselle acquiesça et fournit au garçon toutes les affaires dont il aurait besoin pour son boulot. Ce dernier les récupéra et s'en alla tranquillement, adressant en même temps un dernier salut à son amie. Puis il rentra chez lui où il se dégusta quelques pâtes chauffés au micro-ondes accompagné d'un jambon et d'une canette de coca.

Puis, vingt-heures retentit. Lucas partit se coucher. Il était temps de s'endormir, demain serait une longue journée bien rempli. Et donc, moins d'une demi-heure plus tard, elle plongea dans un sommeil profond.

…

Le même rêve. Ou plutôt, un cauchemar qui se répète. Chaque nuit depuis maintenant trois mois, l'adulescent vit la pire des peurs. Celle de mourir d'une électrocution. Depuis que l'accident s'est produit, il ne se passe pas une nuit sans que sa peur de l'électricité ne se transforme en véritable cauchemar monstrueux. Ce jour-là comme à son habitude, Le garçon rêvait de ces fameux fils attachés à l'échafaud. Mais, comme tout rêve, la réalité était modifié. Donc, au moment où il touchait les fils, il ne se faisait non pas électrocuté, mais enlacé par ces câbles, qui arborant un regard sadique, se jetait sur lui et le dévorait miette par miette. Il est clair que personne ne pourrait tenir jusque là et ce serait éveillé depuis un long moment. Mais pas Lucas. Lui, il avait une sorte de don. On ne peut pas appelé ça un don, disons plutôt une capacité à supporter la peur jusqu'à une certaine limite. Mais bon, c'est pas quelque chose très extraordinaire.

Les fils entouraient désormais entièrement l'abdomen du garçon et celui-ci commençait à sentir la peur montait en lui. Chacun de ses membres se statufiait peu à peu, figeant de plus en plus Lucas. Il voulut pousser quelques cris d'appels mais il savait que personne ne lui répondrait. Il savait également qu'il était le seul à pouvoir se sortir de ce merdier. Mais pour cela, il fallait commencer par ce calmer. S'il voulait vaincre ce cauchemar et le faire disparaître à jamais, il n'avait d'autre choix que celui d'abandonner cette peur qu'il haïssait. Depuis que ces cauchemars avaient démarré, l'adulescent s'était entraîné le plus mentalement possible pour être prêt pour ce fameux jour où il n'aurait plus peur de cette électricité qu'il chérissait tant.

Le garçon commença à se calmer peu à peu, détendant ses muscles un à un, se rendant aussi flexible qu'il le pouvait. Bientôt, on eut l'impression qu'il s'était endormi. Rapidement, les fils qui le retenaient se détachaient. Lucas pensait enfin en avoir terminé quand soudain, de l'obscurité situé devant l'étudiant, surgit des multitudes d'autres fils. Ils s'accrochèrent au garçon, piégé par l'assaut, qui reprenait quelque peu peur. Tout semblait terminé pour lui. Il se réveillerait et tout serait recommencer. Il aurait gâché de l'énergie pour rien. Non, il ne voulait pas cela. Il voulait pouvoir vivre normalement, avec ses qualités et ses défauts. Mais pas avec une peur panique de ce qu'il adorait tant.

A ce moment-là, une parcelle de souvenir lui parvint. Il se rappela alors le jour où il quitta son foyer natale. Le jour où il tint tête à ses paternels, le jour où il avait … du courage. Soudain plus sérieux, il reprit son périple pour se calmer. La même opération se répéta. Lucas se détendit lentement, se libérant de ses chaînes mais au lieu de s'enlever de ses câbles en retombant, il changea soudain d'expression. Un regard de combattant se lit sur son visage et démontrait parfaitement le fait que sa peur l'avait quitté. Les chaînes qui le retenaient explosèrent instantanément en morceaux laissant Lucas libre de ses mouvements. Tout était fini maintenant. Et puis à ce moment-là, un bruit se fit entendre. Devant l'adulescent, une longue fissure se forma, puis d'autres et encore, et encore. A u bout d'un temps, le verre vola dans tous les sens, pour laisser place à un paysage imaginaire presque trop beau. Le garçon se tenait plus léger désormais. Peu lui importai ce qui se passait maintenant. Atour de lui, une multitude de bruits s'élevèrent, qui ce troubla le garçon. Et puis, de derrière un buisson multicolore surgit une petite créature qui semblait ressemblait à un lapin. Lucas le fixa un moment avant de lui demander inconsciemment où il avait atterri. Et bizarrement, le mammifère lui répondit, ne prononçant qu'un seul mot, « Dreamland ». C'est là que le nouveau voyageur se réveilla.

…

Ramené à la réalité par le réveil-matin assourdissant, Lucas sortit de son nouveau rêve. En se levant, il savait maintenant une chose. Il ne vivrait plus de cauchemars comme avant. Désormais, ce seront des rêves qui prendront place, et celui qu'il avait fait juste avant de s’éveiller reprendrait bientôt mais pour le moment, la vie reprenait son cours et Lucas avait fort à faire avec ses devoirs.

Un dernier bâillement le fit lever de son lit et l'emmena vers sa salle de bain. Enfin, il crut se diriger vers la pièce mais il termina sa course dans sa cuisine, à préparer un repas en pensant à sa journée.

Autres.

• Aime : Dreamland, la physique, les maths, sa meilleure amie ...
• N'aime pas : Lui-même, l’électricité et perdre sa meilleure amie
• Particularités, autres : débute en judo, très bon en chant ...
• Niveau d'étude hors de Dreamland : troisième année d'étude en sciences-physiques
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