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Ce genre de grève n'arriverait pas dans la vraie vie... [PV Diego]

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Kala Kourou
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MessageSujet: Ce genre de grève n'arriverait pas dans la vraie vie... [PV Diego] Ce genre de grève n'arriverait pas dans la vraie vie... [PV Diego] EmptyMer 12 Sep 2012 - 21:21
Putain de bordel de merde. C'était le mot. Un putain de bordel. BIIIM ! Porte de Charenton, ligne 8, arrêt du métro. La cause ? Il y avait un problème technique et les hommes chargés de ce genre de problème faisaient la grève. Et ils avaient commencés au moment où les portes automatiques se renfermaient derrière moi, lorsque j'étais rentré dans le wagon, station Opéra. J'étais parti au K-mark pour aller me faire plaisir et surtout faire mon stock de boissons à l'aloe-vera (purée, ce que c'était bon ces boissons !). La poisse me collait toujours et j'avais dû sortir de la station pour rentrer chez moi à pied. Enfin, j'avais ma trottinette mais il pleuvait lorsque j'étais sorti de la station. Putain de poisse. Je retiendrai ce coup de la RATP, je m'en souviendrai.



L'album de Gorillaz parcourait mes oreilles et je rentrais fatigué. Je rangeais ma trottinette dans le garage et lorsque j'entrais dans la maison, je me mis en caleçon. Il n'y avait personne donc je pouvais faire ça tranquillement (mais bon, c'était pas bien grave... Quitte à passer pour un presque-nudiste, hein). J'enlevais mon portable et mes affaires qui étaient dans mes vêtements et je balançais ces derniers dans le bac à linge sale. Il était 20h. J'avais mis deux de temps pour rentrer, au lieu d'une heure. Je voulais rentrer rapidement, j'avais beaucoup de devoirs à faire, malgré le fait que j'étais en L. Ma sœur qui n'arrêtait pas de me faire "arrête de mytho ! Avant, les L n'avaient pas autant de devoirs". Mais c'était avant, ce qui voulait dire, il y avait 3 ans. Les temps changeaient, le ministère de l’Éducation Nationale imposaient plusieurs réformes, toutes aussi farfelues les unes que les autres. Mais bon, si on revenait à notre situation actuelle, j'avais toujours cette histoire de métro à travers la gorge. Pendant toute la soirée, j'étais énervé, même si c'était débile de ruminer une colère contre un très et trop gros groupe tel la RATP. Je n'allais pas me pointer à leur siège pour me plaindre. Je n'étais pas adulte en plus, il ne me prendrait pas au sérieux. Et même... Mais j'étais toujours énervé, si bien que je m'endormis de la sorte.

----------------

Ma surprise et mon dégoût n'en furent plus grands lorsque j'avais compris que l'endroit où j'avais atterri était un métro. Et merde, il y avait aussi un métro à Dreamland ? Mais bon, je ne pensais pas qu'il y aurait des grèves ici, sinon, je péterais un plus gros câble. Et oui, j'étais toujours énervé. Je ne comptais pas lâcher cette affaire de métro de sitôt. Mais pour l'instant, je préférais me balader dans la station. D'après un plan, j'étais en Zone 1, au Royaume des Oiseaux. Hmm... J'aurai bien aimer sortir de cet endroit bondé pour découvrir ce nouveau royaume que je ne connaissais pas mais quelque chose me poussa à rester ici. Il y avait toutes sortes de personnes : des animaux, des créatures des rêves, des voyageurs et même des rêveurs. Oh... Un rêveur justement venait de se jeter sur le rail et... Vous connaissiez la suite. Enfin, je supposais. Mais bon, de toute façon, je ne pensais pas que c'était un voyageur mais tout de même...

"Toi là !"

J'avais entendu mais je ne me retournais pas, pensant que la personne qui avait parlé suffisamment fort à cause de ce brouhaha ne s'adressait pas à moi. Mais en voyant les gens s'écarter légèrement en me regardant, je soupirais et me retournais. Celui qui avait parlé ne me dépassait pas. Je faisais une tête de plus que lui. Je me demandais vraiment pourquoi il m'avait adressé la parole avant de rire en entendant :

"Toi là ! Je veux me fighter avec toi !"

J'étais plié. C'était la première fois qu'on voulait me défier, mais réellement. Un contre un, combat in Dreamland sans raison apparente. La dernière fois que j'avais fais ce genre de combat, c'était avec Victor mais c'était moi qui avait provoqué. Là, c'était tout l'inverse. Et je rigolais de plus belle. Même si je ne savais pas si mon futur adversaire était fort, je me laissais au rire et je m'arrêtais lorsqu'il commença à s'énerver :

"Putain ! Qu'est-ce qui te fait rire ?!"

Je passais mon doigt sous mon œil pour essuyer une larme et je répondis :

"Dis-moi... Ça fait combien de temps que tu es à Dreamland ?"

"3 nuits... Mais qu'est-ce que ça peut bien te faire, connard ?!"

J'entendis quelqu'un dans l'assemblée qui s'était regroupée autour de nous pouffer de rire. J'avais le même état d'esprit que ce dernier et je commençais à me préparer mais toujours avec le sourire.

"Moi, l'Aigle Majestueux va te ratatiner !"

Il se souleva du sol mais seulement de 50 centimètres. Je supposais qu'il ne pouvait pas s'envoler plus haut car il aurait pu très bien s'envoler pour me donner un énorme coup. Il accéléra vers moi et je ramassais un bout de bois qui traînait par terre pour le lui balancer au visage. Il le reçut en pleine face et pendant qu'il s'était arrêté, j'en profitais pour courir vers lui très rapidement et lui mettre la plus grosse droite qu'il devait avoir reçu de toute sa vie. Mon coup le fit propulser plusieurs mètres vers la gauche, ce qui le fit tomber sur les rails et un métro qui partait vers la Zone 2 arriva sur le quai mais ne s'arrêtait pas. Je craquais mes doigts et me retournais pour marcher quand...

"Aïe. Mais tu peux pas faire attention ?!"


Un homme m'avait bousculé. Visage fin, yeux bleus, petit bouc, quelques taches de rousseur. L'expression de son visage laissait dire que c'était certes un voyageur mais qui était arrivé à Dreamland il n'y avait pas si longtemps que ça. Je soupirais alors et je lui tendis ma main pour l'aider à se relever et je lui disais en même temps :

"Bon, écoutes. Ici, il ne faut pas que tu te fasses trop remarquer. Il faut que tu te fondes dans la masse si tu ne veux pas avoir trop de problèmes. A part si tu veux faire le contraire. Allez, si tu veux, je reste avec toi pour le restant de la nuit. C'est quoi ton nom ?"
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MessageSujet: Re: Ce genre de grève n'arriverait pas dans la vraie vie... [PV Diego] Ce genre de grève n'arriverait pas dans la vraie vie... [PV Diego] EmptyDim 16 Sep 2012 - 1:53
Lundi. Le lundi, c'est surement le jour le plus pourrit au monde. Pourquoi ? Parce que le lundi, ouais, c'est la reprise des cours. Et mon lundi commencé par des heures de cours dès le matin. Ok, je commençais à10h, mais c'était par des stats et croyez-moi, y'a pas une chose au monde qui vous donne plus envie de retourner vous coucher que des statistiques à la fac, à 10h du matin. Après la séance de torture, le temps de casser la croute et c'était reparti pour de nouvelles heures de cours magistraux. C'qui est bien avec la fac, c'est que les cours sont posés. Enfin, si tu n'y prend pas part complètement, sinon, y'a de quoi taffer. Mais c'est pas trop mon genre. Peut être pour ça que j'arrive à rien. Enfin bref, ne nous éternisons pas sur la vie étudiante, y'a plus passionnant. Et alors que sonné enfin le moment tant attendus de rentrer chez moi, je fis rapidement la bise a quelques-unes de mes amies, avant d'enfiler mon petit sac à dos noir, jeter ma planche de longboard sur le sol et de me lancer dans la cour à travers les complexes de mon université, tout en sortant habillement mes écouteurs et mon MP3.
Se déverse alors dans mes oreilles un flux de trance/dubtep sur le chemin du retour. A quoi bon payer un abonnement de métro ou de bus, si on a un moyen de transport. Personnellement, je mettais 20 minutes en métro et bus et maintenant, sur ma fameuse board, j'en mettais autant, voir moins, si j'étais pressé. Et puis bon, frauder tout le temps, ça le fait moyen. Bref, alors que j'arrivais enfin devant mon appartement, je déverrouillai rapidement la porte d'entrée, avant de me jeter dans les escaliers pour rapidement ouvrir la porte de mon chez moi.Home, Sweet home ! Que ça fait du bien de n'avoir rien de prévue ce soir. Seulement moi, ma télé, ma ps3, un bon petit plats préparé par mes soins, un peu de lecture et hop, dodo ! Et c'est exactement ce que je fis. Après quelques petits sms pour une amie pour la journée de demain, je m'assoupis tranquillement dans ma couverture.

VIIUUUUUU BRBBBRBRBRRRR FLOUUUUUU SPLASH !

TADADADAM TADADADAM


"Wow, c'quoi ce bordel !"


En ouvrant les yeux, c'est un flot de personnages hauts en couleur, comme à l'habitude de Dreamland, qui s'offre en spectacle devant moi. Une rame de métro passe à toute allure, d'une horrible couleur fushia.

"WOLOLOLO ! Digage ton pied d'la gars "

Soulevant ma jambe, je regarde par terre, pour voir une espèce de Jiminy Criket se sauver en courant, tout en me faisant un multiple doigts avec ses nombreux bras. OK, sympa le retour à la réalite Dreamlandienne. Au moins, ici, ils ont l'air aussi vénère quand dans les métros de Paris, chouette ! Ca ne faisait pas longtemps que j'étais devenus voyageur et à part quelques combats plus que ridiculement faciles contre des créatures ultras faibles, j'avais pas fait de réel combat. Pas l'envie qui manquait, mais je n'étais pas du genre à chercher la grosse merde. Quoiqu'ici, ça pourrait rapidement devenir le cas !
Tant qu'à être dans ce qu'on appellerait un métro, autant se renseigner comme on peut hein ? Je me glissais parmi la foule, soulevant au passage quelques petites brimades, j'arrivais au mur de la station, pour y voir un plan plus ou moins brouillon, mais détaillé.

"Huuuum... Ouais, j'y comprend quedal !"

Certaines écritures bougeaient, ou changé carrément, disparaissait, comme si la carte de Dreamland changé complètement à chaque seconde. Tout en me grattant la tête, je me retournais et tentais d'apercevoir un panneau "Exit" inscrit au plafond. Niette, quedal ! Chouette ! La foule s'était rassemblé en un endroit, apparemment, pour une bagarre. Haussant les épaules, je tentais de m'extirper de la zone. La baston venait de finir et alors que tout le monde semblait s'écarter, me voilà qui me retrouve a buter contre quelqu'un.

"Aïe. Mais tu peux pas faire attention ?!"

Baston ? Je lançai un regard vers la personne qui me parlait sur ce ton, prêt à en découdre, un peu chaud dans ce genre d'endroit quand même, on ne me fait pas chier non plus, comme si c'était de ma faute entièrement !

"Bon, écoutes. Ici, il ne faut pas que tu te fasses trop remarquer. Il faut que tu te fondes dans la masse si tu ne veux pas avoir trop de problèmes. A part si tu veux faire le contraire. Allez, si tu veux, je reste avec toi pour le restant de la nuit. C'est quoi ton nom ?"

Arcquant mes sourcils, je me retins de rire. Sérieusement ? Voilà qu'un petit gamin se met à me donner des conseils en mode "je suis ton maître". Gardons notre calme, il pense surement pas à mal, essayons de ne pas être trop cinglant dans notre réponse.

"Heu... Ouais, tu sais, j'pense que je suis largement capable de me défendre sans toi et puis, si tu veux te trouver un papa pour te garder parce que tu as peur ici, compte pas sur moi, c'pas mon délire..."

Arh, pas trop ça, la subtilité, mais bon. J'avais pas trop apprécié qu'il me prenne de haut, avec ses grands airs de protecteur. Allez, pour moi, il avait l'air d'avoir 10 ans. C'comme si j'allais voir un vieux de la guerre 14-18 et que je me mette à lui dire que sa guerre, elle était plus facile que celle de mes jeux vidéos. A vrai dire, je savais pas quoi dire de plus et c'est pas la foule au alentour qui voulait me chercher des noize avec mon costume zarbi. Ouais, c'était que maintenant que je remarquais ce que je portais. Une espèce de pantalon avec des bandes blanches et noires, des espèces de grosses chaussettes au violet très foncé, qui se terminaient en de longues pointes, un haut moulant rayé noir et blanc aussi, sans manche, avec une espèce de grandes chaussettes beige sur le bras gauche. Putain le look. Et sur le front, un bandeau à la Jack Sparrow, qui se terminait en longue bande dans mon dos, avec accrochaient celles-ci, des perles de bois et autres conneries.

"On dirait un fuckin' dépravé ! Ouais j'aime bien ! Surtout les godasses !"

Puis je relevais la tête, avant de sourire bêtement. Ouais, le gamin devant moi. M'être regardé comme ça, ça m'avait changé les idées et ma grognasse attitude était partie. Alors, le prenant par les épaules, l'évitant ainsi une espèce de gros chiens picolant de lui rentrer dedans, je le poussai dans le premier métro qui passait par là et rentrait dedans avec lui. Où on allait, aucune idée, au pire, autant rester dans la rame hein ?

"Allez Johnny, moi c'est Diego, mais appelle-moi Diego ! J'accepte de t'avoir pour compagnon, mais ça veut pas dire que j'suis pd hein ! Et puis, même si t'as l'air d'un enfant, j'veux bien t'apprendre la vie !"

Alors, avec mes chaussettes chaussures, j'allais m'asseoir tranquillement sur une des petites banquettes du métro, croisant les jambes et posant mes bras sur les dossiers. Les portes se refermaient au même instantet le métro se mit rapidement en marche, alors que je regardais par la fenêtre, comme un bogoss.
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Kala Kourou
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MessageSujet: Re: Ce genre de grève n'arriverait pas dans la vraie vie... [PV Diego] Ce genre de grève n'arriverait pas dans la vraie vie... [PV Diego] EmptyDim 16 Sep 2012 - 20:03
C'était vraiment la première fois qu'on me considérait avec l'âge que je faisais et non le nombre de nuits passées à Dreamland. En plus, ça faisait déjà un an que j'étais Voyageur, contrairement à lui. Même si j'étais toujours un gamin, je pouvais me promener tranquillement dans la deuxième zone et je pouvais survivre dans la troisième zone, enfin je supposais. Mais tout de même. Ce qui me faisait penser que j'étais jeune. Clem devait avoir 19-20 ans comme ça, Ed avait déjà la vingtaine, Kamylie aussi. Même Taïji était plus âgé que moi. Je n'avais que 15 ans et demi et j'étais toujours voyageur. Une putain de révélation. Comme si j'avais besoin de ça. Maintenant, ça allait me rester pendant longtemps.

"Allez Johnny, moi c'est Diego, mais appelle-moi Diego ! J'accepte de t'avoir pour compagnon, mais ça veut pas dire que j'suis pédé hein ! Et puis, même si t'as l'air d'un enfant, j'veux bien t'apprendre la vie !"

"Diego M. Lutherbin. 20 ans. Il s'énerve très rapidement et si cela dégénérait, il serait incontrôlable. Il a une assez grande confiance en soi, ne lésine pas sur les mots, parle un peu trop et n'arrive jamais à conclure avec une fille. Faudrait déjà qu'il commence à entreprendre... Pour ses goûts, c'était typique celui d'un étudiant de fac : il aime tout ce qui est illégal, question fumette. Il aime aussi le thé et son plus grand délire est de voyager dans un camion, avec une nénette assez conne pour pouvoir le suivre..."
Je tapais mon front avec ma main. Manquait plus que ça, c'était un pauvre kéké... Et qui était devenu voyageur en plus ! Super... J'allais le laisser là mais il me prit par les épaules et m'entraîna dans un métro qui venait d'arriver. Et merde, dans quoi venais-je de me faire embarquer ? Je ne savais même pas où ce métro allait. Je pouvais demander à quelqu'un mais le métro partit subitement et je commençais à chuter lorsque j'attrapais une barre au passage. Je me redressais et finalement, je m'asseyais à côté de ce Diego. Je soupirais, me demandant pourquoi je n'avais pas passé mon chemin ou plutôt, pourquoi je n'étais pas sorti de cette station de métro pour aller au Royaume des Oiseaux. J'aurai pu léviter pour voler aux côtés des aigles ou autres de ces créatures. Mais non, j'étais resté.

"Tu veux m'apprendre la vie ? Ne me fais pas rire..."

Tout bas, d'une voix d'un volume inaudible pour lui :

"J'ai déjà vu la mort à maintes reprises."

Mais je repris mes esprit et continuais de lui parler :

"Donc tu veux m'apprendre la vie ? Si tu veux, on verra bien. Au fait, je m'appelle Kal."

Depuis les nuits avec Kamylie, à part pour les personnes qui connaissaient déjà mon nom, je ne donnais que ce diminutif aux nouvelles personnes que je rencontrais. C'était plus prudent, on ne savait jamais. Je ne voulais pas attirer l'attention, il y avait trop de monde dans ce wagon. Et puis, avec ce que ce minable voyageur qui m'avait défié, je n'avais pas besoin d'un nouvel affrontement. Et puis, j'étais ceux qui ne voulaient pas perturber l'ordre public sauf que dans mon cas, je ne la perturbais seulement quand le besoin se montrait. Enfin...
Avec une voix aiguë, la créatures des rêves à l'interphone fit savoir à toutes les personnes dans ce métro que nous étions au Royaume des Doutes. La station ressemblait exactement comme celle du Royaume des Oiseaux, à la différence qu'il n'y avait pas beaucoup de monde sur le quai. Dans notre wagon, presque les trois quarts des gens sortirent avec un soulagement. Ceux encore présents firent de même. J'attendis que le métro reprenne sa vitesse initiale quand il était en marche pour me lever et demander à un voyageur qui avait une bouille sympa de lui demander où ce métro allait et la raison du soulagement des précédentes personnes qui venaient de sortir. Je savais que c'était un voyageur car il avait les oreilles arrondies et avait une énorme épée, aussi grosse que son torse.

"Euh... Excusez-moi, mais vous ne sauriez pas métro se dirige-t-il ? Et pourquoi il ne reste presque personne dans ce wagon ?"


Il me sourit, pouffa et me parla enfin :

"Ce métro va s'arrêter pendant un bout de temps dans la zone 1 et ensuite, il se dirigera vers la zone 2, en s'arrêtant au Royaume des Chats, Kazinopolis, Discoland, Park Of Game et enfin Hollywood Dream Boulevard. Et la raison de ce soupir de soulagement est que lorsque tu prends le métro à Dreamland, le premier arrêt est toujours le plus rassurant."

"Cédric Cholon. 28 ans. Il aime sa femme, les pastèques, ses gosses et tout ce qui est piquant. Il déteste ne pas être pris en considération et de ne pas être payé pour ses services. Il est réfléchi assez vite, sait se servir de sa tête quand le besoin y est. Il est dicté par les EVs et s'en fiche du pourquoi son employeur l'emploie, du moment qu'il est payé. Il est un peu en colère parce que quelqu'un justement lui a demandé un service mais il ne lui a pas montré son visage. Donc, il ne faut pas trop l'énerver."
D'accord, il ne fallait pas trop que je reste avec lui. Alors je le remercia et repartais à ma place. Je dis à Diego ce que Cédric m'avait dit et lui demanda jusqu'où voulait-il s'arrêter. Avec ça, on allait voir qui apprendrai la vie à qui. Je rigolais dans ma tête et Miro se demanda si j'étais fou ou pas, même s'il connaissait la raison de ce ricanement mental.
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MessageSujet: Re: Ce genre de grève n'arriverait pas dans la vraie vie... [PV Diego] Ce genre de grève n'arriverait pas dans la vraie vie... [PV Diego] EmptyMer 19 Sep 2012 - 19:34
Tranquillement installé sur ma banquette, je regardais les paysages du monde onirique défiler devant moi. C'était pas la première ni la dernière fois que je prendrais le métro, que ce soit ici, ou bien dans la vie réelle. Et j'aurai toujours la même mimique, regarder tranquillement par la fenêtre, a l'affût du moindre petit détail qui échappent aux gens d'habitude.

Je sentis le petit s'asseoir à côté de moi, ce qui me fit tourner la tête pour le regarder. A première vu, comme ça, ouais il faisait jeune et comme la plupart des gars de son âge, il râlait. Ouais, le truc relou des ados, c'est que quoi que tu fasses, quoi que tu dises, ils vont râler, ou te contredire. Après tout, c'est normal hein, on passe tous par là, et moi, dans mon genre, j'étais vraiment pas mal, le mec bien casse couille comme il faut.

"Tu veux m'apprendre la vie ? Ne me fais pas rire..."

J'arquais un sourcil, me retenant de rire. Effectivement, j'étais pareil que lui à son âge, à croire avoir une expérience aussi importante que ces aînés. Nan mais c'est vrai qu'on devait pas avoir un écart d'âge ultra important, mais c'est juste la manière dont on voit les choses... Le regard change et il change encore plus dans nos tranches d'âge. Après, il me suffisait juste de pas trop lui rire au nez. Et comme je le regardais, je pus voir qu'il marmonnait quelque chose.

Haussant tranquillement les épaules, détournant la tête, sans rien rajouter d'autre qu'un petit sourire un peu moqueur, m'étirant un peu le dos.

"Donc tu veux m'apprendre la vie ? Si tu veux, on verra bien. Au fait, je m'appelle Kal."

J'apposais une main sur la jonction de mes yeux, au plus haut de l'arrête de mon nez, pour me masser la peau. Faut pas forcément prendre ce genre de phrase au premier degrés. Qu'est-ce que j'en avais a foutre de lui apprendre des choses. C'était plus une boutade par rapport à son physique de jeune ados. Passons de toute façon, j'hochais la tête à son prénom, laissant paraître un simple sourire sur mes lèvres, laissant s'échapper :

"Salut Kal' alors."

Une personne a l'interphone interrompit le silence bruyant de la rame. Même si j'écoutais ce qui se disait, je ne connaissais pas les royaumes, alors bon, je finirais bien par voir un paysage qui me plaira bien et puis j'y descendrais hein !
En tout cas, c'était pas la première station. Bien qu'une grande majorité était parti, je trouvais l'endroit plutôt bof et Kal n'était pas non plus descendus, alors autant rester. Et alors que le wagon reprenait de la vitesse, mon jeune compagnon se levait pour aller parler à un drôle de personnage, en mode Cloud un peu, avec son épée monstrueuse.

Kal revint vers moi, pour tout me répéter, alors que je me grattais le bouc tranquillement, plissant un peu le bout de mon nez, avant d'ajouter :

"J'sais pas moi, p't'être le royaume des chats, ça à l'air marrant, y'auras de la minette la-bas, si tu vois c'que j'veux dire "

Un petit clin d'oeil et une petite tape du coude sur son bras, voilà tous les signes pour lui faire comprendre qu'il y avait un petit jeu de mot coquinou là-dessus, on sait jamais hein, y'en a qui ne comprennent rien.

En tout cas, Kal semblait plutôt heureux de savoir que je ne connaissais pas Dreamland comme ma poche, ça se voyait dans son regard, qu'il prenait un malin plaisir à essayer de me piéger comme ça. Après tout, j'm'en foutais moi, c'pas comme si ce genre de truc aller m'atteindre hein, un jour, ce gamin finira par tomber de haut s'il se prenait toujours comme ça. Moi, ça m'étais déjà arrivé et pas qu'une fois.

Mais après ça, y'avait une chose de sûr, oui, c'était que j'avais entendu des rumeurs sur le métro de Dreamland. Qu'il était souvent attaqué par des monstres. Ca aurait pu être marrant, si m'avait pas signalé que le genre de streu-mon qui attaquaient ne faisait pas quelques 30 mètres de haut.
Après, si on ne vit pas sa vie comme on le souhaite, autant arrêter ! J'étais juste sur de moi qu'il en faudrait plus pour venir à bout du jeune voyageur que j'étais !

Le métro s'arrêta un instant, l'interphone déversant dans la cohue du wagon qui se remplissait "WEED LAND, ARRÊT WEED LAND".

WEED ? Meeeerde, j'aurai dû descendre ici ! Mais alors que je venais de tilter, m'appuyant un peu sur l'épaule de Kal pour me relever, je me fis rapidement rasseoir, trop de monde montant d'un coup. Purée ! Ca c'était un royaume qui devait envoyer de la patate. Je me tournais vers Kal, souriant bêtement de coin.

"Comme dans la vraie vie ici..."

Le métro repartait de plus belle, alors que les créatures de Dreamland et quelques voyageurs se tassaient, râlaient même. Un bon nid à embrouille, si on cherchait la petite bêbête.

"Hep, en fait, t'as une destination ou bien tu me suis juste ?"

Quelques secousses se firent sentir, bousculant contre leur grès les personnes du métro, alors qu'une légère plainte se faisait entendre de nouveau dans le wagon. Y'en a même un qui se servait de ses pouvoirs pour ce faire un peu plus de place, une espèce de mec qui semblait contrôler sa pilosité, laissant ses poils de tout son corps envahir la place, alors qu'une créature mi-chat mi-poisson allumait une allumette pour lui brûler sa tignasse. Les petites flammes furent rapidement éteintes par, semble t-il, un contrôleur du feu. Un bon nid à embrouille venait de se déclarer alors et moi, dans tout ça, je regardais bêtement, le sourire sur les lèvres, tapant a tâtons le bras de Kal :

"Tiens matte ça, va y avoir une baston !"
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MessageSujet: Re: Ce genre de grève n'arriverait pas dans la vraie vie... [PV Diego] Ce genre de grève n'arriverait pas dans la vraie vie... [PV Diego] EmptyDim 14 Oct 2012 - 13:03
Une nuit auparavant, dans un local non loin de Relouland...

« Attendez, vous êtes pas sérieux ? Vous voulez que je tue quelqu'un alors que je n'ai presque rien sur lui ? C'est quoi son nom, déjà ? »


« Kala Kourou. »


« Non mais vous vous foutez de moi ou quoi ? Je n'ai même pas sa photo ! Vous savez très bien que le meilleur moyen pour un voyageur de trouver quelqu'un, c'est de s'endormir avec la tête de la personne à l'esprit ! »


« E... Écoutez, je suis prêt à doubler la mise mais je veux que vous retrouviez Kala Kourou et que vous puissiez le tuer ! C'est pas compliqué ! »


Cédric Cholon, homme à tout faire à Dreamland, avait reçu un appel sur son escargophone personnel. Il avait un bureau dans les locaux que Relouland proposait pour un petit loyer. Il était maintenant assez connu et le soir qui suivit celui où il avait déposé son annonce à la Rédac' du DreamMag, il avait reçu cet appel. L'homme qui l'avait appelé ne voulait même pas dire son prénom et cela agaçait fortement Cédric.

« Je m'en bats les c******* que vous doubliez la mise ! Vous m'avez même pas donné son pouvoir ou autre chose ! »


« C'est un hydrophobe. »


« D'accord... D'accord... Oui mais vous êtes toujours chiant ! Et 200 E.V pour tuer quelqu'un... Il est aussi important que ça, votre Kala Kourou ? »

« OUI ! IL !.. Non, rien. Si vous pouvez le tuer, ça me soulagera. »


« Et comment je peux le trouver, hein ? Je n'ai même pas sa photo ! »


« J'ai mené mon enquête là-dessus. Il semblerait qu'il ne veut pas trop s'aventurer dans les autres zones donc il rôde sûrement dans la zone 1. Allez regarder entre Délirium City et le Village Puzzle. Je ne peux pas vous donner plus. »

« Hmm... D'accord, je marche. Dans cinq jours, il sera mort. »

Et d'un geste sec mais bien calculé, Cédric raccrocha le petit combiné sur l'escargot à moitié vivant. La nuit suivante, il pourra commencer la chasse à l'homme.

----

« Hep, en fait, t'as une destination ou bien tu me suis juste ? »

Sa question me ramena à mes esprits et je le regardais avec étonnement : c'est vrai ça, où pourrais-je bien aller ? Je n'en savais rien, je n'avais pas envie de bouffer du monstre ou de recommencer à me battre. Donc logiquement, je le suivais ? Puisque c'était lui qui m'avait poussé dans le wagon, alors oui. Oui, faisons comme ça, suivons-le. On verra bien où il va nous emmener.

« Je te suis. Je pense que ça ne te dérange pas, non ? »


« Tiens matte ça, vas y avoir une baston ! »

C'était pour ça que je n'aimais pas ce genre de personnes. Elles vous demandent quelque chose et changent de sujet avant même que vous répondiez. Je me répétais encore, mais pourquoi l'avais-je suivi ? Finalement, j'aurai pu sortir à une station pour m'en débarrasser mais j'étais resté. Fichtre, je commençais à m'ennuyer !.. Je pense que je vais arrêter de parler comme ça.
Une baston ? Et bien, et bien... Comme on disait qu'il ne fallait d'un rien pour faire un monde. En tout cas, je ne voulais pas me mêler à ça et je priais le ciel qu'on ne m’inclurais pas dans cette débauche contre mon gré, mais la Chance de Dreamland était très capricieuse et le voyageur poilu, qui était bourru, s'affala sur moi, se retourna, m'injuria et s'apprêta à envoyer son poing, qui était méconnaissable à cause de ses poils. Réflexe instinctif de ma part qui bloqua son coup et lui donna une raison pour vomir ce qu'il avait mangé avant de s'embarquer dans le wagon sur Diego dans le ventre. Utilisons le moins possible notre pouvoir et tout donner dans le combat à mains nues, ça c'était de la vraie baston ! Chose que je ne voulais pas mais que j'étais obligé de faire si on voulait sortir de là. Je n'attendais pas que Diego puisse terminer de s'essuyer pour le tirer de son siège et de se mettre à un endroit du wagon où on pourrait être tranquille, quitte à rester debout pendant plusieurs heures. En trouvant un endroit, j'avais remarqué que nous étions avec Cédric qui me souriait avec un air amusé. Je lui rendis la pareille avec un soupir. Et oui, la routine dreamlandienne... Comme je ne voulais pas parler avec l'autre kéké, j'engageais la conversation avec le voyageur à la grosse épée :

« Et vous faîtes quoi à Dreamland ? Vous avez un but précis ? »

Il me répondit tout de suite car il n'avait rien de mieux à faire :

« Pas vraiment. Après avoir gagné assez d'expérience pour pouvoir survivre au moins toutes les nuits, j'ai décidé de devenir un homme à tout faire, pour occuper ma vie de voyageur. Et vous jeune homme ? »

« Idem. J'étais récemment dans un groupe de voyageurs mais je l'ai quitté car plusieurs membres avaient disparus. Depuis, je parcours Dreamland sans réel but. Enfin si, j'ai bien envie de retrouver une amie ici mais ça n'a pas beaucoup d'importance. J'ai essayé de penser à elle avant de me coucher mais impossible, je ne sais pas pourquoi. »

« Bah, ça passe ou ça casse. Dreamland ne fonctionne jamais comme on le souhaite et c'est ça qui est plaisant avec ce monde. »

Il rigola doucement pour accompagner ses propos. Comme quoi, on pouvait rencontrer des gens sympas, même si on pense qu'on va se faire chier pendant toute la nuit. Tiens, comme on ne sait pas où aller...

« Cela vous gênerait si on vous accompagne pendant cette nuit seulement ? Comme on n'a rien à faire, autant être avec des gens intéressants. »

« J'ai l'habitude de travailler seul mais... Pourquoi pas ? Du moment que vous me laissez faire mon boulot. Et puis, vous avez l'air de jeunes bien sympas, alors c'est d'accord. »

Je fis signe à Diego qui continuait sûrement à enlever sa trace de vomi sur ses vêtements de ce qu'on allait faire quand soudain, le métro s'arrêta. A travers les vitres, on pouvait savoir qu'on était dans un tunnel et qu'à part les lumières du wagon, on ne voyait rien. Et puis, comme si ce n'était pas pire, les lumières s'éteignirent. Enfin, un voyageur de feu nous éclaira avec une assez grosse flamme, sans pour autant nous brûler.

« Et bordel de merde... »
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MessageSujet: Re: Ce genre de grève n'arriverait pas dans la vraie vie... [PV Diego] Ce genre de grève n'arriverait pas dans la vraie vie... [PV Diego] EmptyDim 11 Nov 2012 - 22:05
« Je te suis. Je pense que ça ne te dérange pas, non ? »

Pendant qu'il me disait ça, j'étais déjà occupé à regarder l'amas de personne qui se bousculait, dont les 2 principaux personnages s'agitaient. Une personne de la foule aux cheveux abondants sur tout son corps, s'écroula comme il put sur mon jeune compagnon. Juste simplement amusé, je regardais vite fait le p'tit Kala repousser le gros poilu, avant de reporter mon regard sur le plat principal de la joute verbale qui avait lieu quelques mètres plus loin, malgrès la densité de la foule. Sans vraiment rien comprendre et alors que j'allais me lever pour mieux voir, le gros moche se retrouva sur moi, à laisser tomber un truc visqueux et qui sentait tout sauf la rose, se répandre sur mes fringues. Bien que je réussis à esquiver le jet principal, les éclaboussures elles, ne me ratèrent pas. Levant ma main pour m'accrocher à l'arceau au-dessus de ma tête pour me tirer de là, ce fut Kala qui m'attrapa et me tira vers un autre endroit. De force, je le suivis, serrant un peu les dents. Sérieusement, j'aimais pas trop son attitude envers moi, je ne prône pas le respect des aînés non plus, mais c'est pas trop une manière de me traiter ça... La chance est avec lui parce que je ne suis pas du genre a m'énerver facilement non plus.
Bref, secouant un peu mon T-shirt pour faire tomber les morceaux par terre, évitant le plus possible qu'on me marche sur les pieds, je me retournais de nouveau vers la joute verbale, ignorant un instant le gamin qui me servait de compagnon de voyage.

Franchement, je mentirais si je disais que j'avais voulu un seul instant écouter ce que Kala disait à son petit copain à la grosse épée, j'en avais un peu rien à foutre, la joute m'intéressait plus qu'autre chose.
Et c'est juste avant qu'une sacrée secousse ne fasse vibrer tout le wagon que je sentis la main de mon compagnon se poser sur mon épaule, et que les lumières ne s'éteignent. Je me retournais vers Kala, au cas ou il trouve un moyen de faire un peu de lumière, mais c'est à ce moment qu'un contrôleur du feu illumina seulement ce qu'il fallait le wagon et qu'on entendit un bruit sourd sur le toit du wagon. Lâchant un enooorme soupir et me frappant le front, je m'attendais à voir les parois du métro s'arracher, ou se compresser, pendant que des crocs ou des griffes immenses pénètre la taule et viennent nous écraser dans une bouillasse de foule et enfin nous faire tomber dans la gueule d'un monstre gigantesque... Et bien non, loin de là. Les portes s'ouvrirent et alors qu'une créature semi centaure allait sortir, un coup de feu retentit et celle-ci fit immédiatement un pas en arrière alors que quelques cris se firent entendre. Je levais les yeux vers les portes, fronçant les sourcils et glissant ma bouche sur le côté, interloqué.
De grandes créatures de Dreamland, comme de gigantesques gobelins véreux apparurent, armés jusqu'aux dents. De toute façon, je ne voyais rien.

Je lançais un petit regard en arrière, pour voir la réaction de Kala, avant de m'enfoncer dans la masse comme je pouvais, façon assassin's Creed. De toute façon, les gens me cédaient aisément la place, voulant mettre le plus de distance entre eux et les contrôleurs. Arrivé assez proche, j'entendis juste une petite bride de conversation. J'avais aucunes idées d'où on pouvait être, de ce qu'il se passait, une chose était sûr, fallait uniquement se bouger le cul et mon pouvoir n'allait servir à rien dans le wagon.

« ...réclamons une assurance vie de 1000 E.V avec lesquels 100 E.V se rajouteraient tous les trois jours »

Tout le monde frémissait de peur à l'entente de leurs mots, mais pour moi, c'était suffisant, je m'étais fait mon idée dans ma tête. C'était des "térro", et on ne négocie pas avec les "térro". Jouant de l'épaule, je tentais de rejoindre le p'tit Kala, le retrouvant parmi la foule, venant mettre mon visage près du sien.

« c'est quoi ton pouvoir ? Le miens sert à rien ici... J'vais aller passer par le toit, voir combien ils sont et revenir rapidos... Ou sinon, si j'me fais repérer, ben j'en botterais du cul de gobelin. »

Écoutant sa réponse, je me dirigeais le plus proche des fenêtres, observant l'extérieur pour ne voir que du noir. Apparemment, de toute façon, il n'y avait personne. Je me mis à pousser une personne de la foule, laissant alors le petit cris de panique et le coup de feu en réponse couvrir le fait que mon coude venait rencontrer la vitre et la briser. De la vraie daub, ce verre. Faisant un peu le ménage sur la brisure du verre pour éviter de trop me couper, alors que le personnage que je venais de pousser me regarder, avant de devenir tout blanc en voyant que je tentais une sortie, se retournant aussitôt.

Malgré tout ce qu'avait dit Kala, (objections ou pas), je me hissa en dehors du wagon, discrètement, caché par la foule, avant de grimper sur le toit. Il était désert, dommage pour eux. A plat ventre, je me glissais sur la taule, avant d'arriver à vu des terroristes qui gardaient notre wagon. Il devait être une bonne dizaine à notre porte et une bonne quinzaine sur le wagon devant le nôtre, un peu plus grand. La surprise serait totale si une attaque venait d'en haut. Mais il faudrait des forcenés pour foncer depuis le wagon.
Je redescendis rapidement là où j'avais abandonné Kala, pour lui expliquer la suite du plan.

« Bon écoute, ils sont environ 10 devant notre porte, et le wagon d'en face, un peu plus. Il faudrait que tu t'occupes de rameuter un peu des courageux ici rapidos, pour foncer dans le tas, pendant que j'attaquerais pas en haut pour les surprendre. Faudras faire vite. Pendant ce temps je vais sur l'autre wagon et je tente de prévenir les autres voyageurs. »

J'attendais son acquiescement, sinon, je me casserais tout seul de cette misère, pour regrimper la haut et réunir des valeureux gars pour nous sortir du pétrin.
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MessageSujet: Re: Ce genre de grève n'arriverait pas dans la vraie vie... [PV Diego] Ce genre de grève n'arriverait pas dans la vraie vie... [PV Diego] EmptyLun 3 Déc 2012 - 14:57
Quelque chose avait atterri sur le toit du wagon et les portes s’ouvrirent malgré elles dans la seconde qui suivit le bruit. De grands gnomes armés jusqu’aux dents entrèrent et prononcèrent des phrases que je n’arrivais pas à entendre, de là où j’étais. Diego me lança un regard avant de se faufiler parmi les voyageurs  et autres créatures, regroupées comme des moutons. J’aurai bien voulu aller avec lui mais l’ouverture qui avait été  crée par  les deux personnes devant nous  qui avaient déjà commencés à pleurer s’était refermée, ce qui m’agaçait un peu. Quelques secondes plus tard, Diego revint et nous raconta la situation très brièvement : d’après ce qu’il m’a dit, j’en concluais que c’était des employés de la ligne ou du métro en globale qui réclamaient une augmentation à leur salaire. Rien que ça…

« C'est quoi ton pouvoir ? Le mien sert à rien ici... J'vais aller passer par le toit, voir combien ils sont et revenir rapidos... Ou sinon, si j'me fais repérer, ben j'en botterais du cul de gobelin. »

Je voulais lui dire que ce n’était pas très prudent d’aller sur le toit, car il y avait peut-être un des leurs au-dessus, justement mais il partit aussi vite qu’il avait réapparu. Il cassa une vitre (avec comme fond sonore, un coup de feu) et monta. Je me massais les tempes et réfléchissais à ce que j’allais bien pouvoir faire.

« On fonce dans le tas. »

« On ne peut pas. Vous ne voyez pas le monde devant nous ? »

« Suffit de faire monter la peur et de se faufiler pour pouvoir attaquer. C’est ma tactique habituelle et la plus flemmarde. »

« Mais non, on ne sait pas de quel type d’armes ils ont. Il se pourrait qu’il ait des armes contre les voyageurs. »

Justement, le voyageur aux poils décida d’attaquer car il était juste en face d’eux mais il disparut d’une espèce de… Vortex…

« Z’avez compris ? Vous attaquez, et on vous aspire. »

J’en étais sûr. Ils n’allaient pas attaquer un métro rempli de voyageurs avec seulement des armes banales…

« Ah. Mais moi, j’ai une épée. »

Et c’était à ce moment précis que Diego décida de revenir tranquillement, sans qu’une balle vienne essayer de lui trouer le bide. Il avait un peu de suie, ou quelque chose comme ça, et bon, le résultat était pire que lorsqu’il était propre.

« Bon écoute, ils sont environ 10 devant notre porte, et le wagon d'en face, un peu plus. Il faudrait que tu t'occupes de rameuter un peu des courageux ici rapidos, pour foncer dans le tas, pendant que j'attaquerais par en haut pour les surprendre. Faudra faire vite. Pendant ce temps je vais sur l'autre wagon et je tente de prévenir les autres voyageurs. »

Rien que ça. Et il allait  cogner sur tous les gnomes présents dans le souterrain, pendant qu’on y était. Mais c’était mieux que rien. Mieux que l’idée de Cédric.

« Vas-y. On te rejoindra après. »

Je le laissais partir et tapota discrètement le dos d’un voyageur devant moi.

« S’cuzez, vous avez peur ? »

« Non. Et vous ? »

Grâce à ces paroles, je sus comment le convaincre et après m’avoir donné son accord, il me disait qu’il pouvait contrôler les illusions d’optique. C’était pratique, ça. Lui demandant s’il pouvait sélectionner ses cibles, il me répondit en tournoyant son doigt. Toute de suite après, un gnome se sentit mal et commençait à faire disparaître ses camarades. Je le remerciais et fis signe à Cédric qu’on pouvait y aller. Le gnome fit disparaître trois de ses congénères avant de se faire tuer à son tour. Cédric en tua alors deux et je fis noyer trois avec des bulles d’eau. Le dernier, trop peureux, s’était enfuit donnant l’alerte. Je fermais les portes et criais dans le wagon :

« Bon, je sais que certains d’entre vous n’ont pas envie de suivre un inconnu mais c’est vraiment pas le moment. De toute façon, il me faudrait des voyageurs et si les créatures veulent se joindre, qu’elles n’hésitent pas. »

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Ce genre de grève n'arriverait pas dans la vraie vie... [PV Diego] Ce genre de grève n'arriverait pas dans la vraie vie... [PV Diego] EmptyVen 1 Fév 2013 - 1:07
« Vas-y. On te rejoindra après. »

Au moins, je pouvais bien dire que ce gamin en avait une petite paire entre les jambes. Profitant alors de son acquiescement pour retourner dans mon petit trou de souris, regrimper un peu plus difficilement sur le toit du wagon, ramper en commando, avant de rejoindre l'autre wagon de devant. Fort heureusement ; à croire que ces créatures étaient vraiment pas très bien préparées ; la liaison des wagons n'était pas surveillée. Je pus donc sauter facilement, avant de me glisser sur la paroi cachée des terroristes.

Tentant encore ma chance, je tapotais discrètement la vitre pour que quelques personnes se retournent. Vive Dreamland, car comparé à la réalité, les créatures et voyageurs qui me virent ne se mirent pas à crier de peur et grâce à leur aide, je parvins à m'infiltrer de ce nouveau wagon remplit de personnes. M'arrachant un peu mes vêtements, encore une fois ! Je m'approchai d'eux pour leur murmurer notre tactique. Je vous passe la phase de recrutement, hein, la parlotte, c'est chiant ! La seule chose à bien comprendre ici c'est que je réunis quelques bras cassés pour grimper avec moi sur le toit, laissant la charge depuis le wagon aux commandes d'un gros baraqué à l'allure de taureau.
Évidemment, le seul hic, c'est que les seuls abrutis comme moi qui voulais bien sauter du toit.... était simplement des voyageurs aux pouvoirs.... un peu nul à chier... littéralement pour l'un d'entre eux d'ailleurs.

Notre groupe se hissa alors lentement et le plus silencieusement possible sur le toit. La tactique était simple. On attirait l'attention depuis le toit et le temps que les gnomes lèvent leurs armes sur nous, les gens à l'intérieur détruiraient ce tas de verdâtres créatures !

La sueur commençait à couler sur mon front. Pour l'instant, mes premières nuits étaient assez mouvementées... Moi qui voulais simplement me balader pépère et au pire, fuir devant les monstres, ben c'était râpé encore une fois ! Et alors qu'on s'avançait tranquillement sur le bord, pour observer leur formation, c'est avec surprise... Et même peur, qu'on entendit l'attaque depuis l'autre wagon.

Roh le boulet ! Kala n'avait même pas attendu un quelconque signal et il avait juste foncé dans le tas ! Super cool ! Vraiment, maintenant, les gnomes se mirent sur le branle bas de combat et canardèrent dans notre wagon. Sous le mouvement de panique de la foule, le wagon bougea un peu et un des membres de ma team tomba juste devant les gnomes. Certains le mirent en joue, prêt à tirer, alors que le voyageur (Steeven) se mettait à pleurer à chaude larme pour ne pas mourir ; et d'autres levèrent les yeux sur le toit du wagon et.... Nous repéra !
Josh, le contrôleur de caca, se leva et utilisa rapidement son pouvoir sur ceux qui auraient put nous tirer dessus ! Ainsi, les terro' se mirent à tremper de matière fécale leur sous-vêtements sous leur regard étonné ! Steeven, qui repris ses esprits, invoqua ses bulles de savon pour mouiller le sol et ainsi en faire tomber 2 à la renverse, dont 1 gnome qui tira sur un de ses potes, l'emportant on ne sait où dans un trou vortex bleu. Et enfin, Jessica entra en scène ! Tout en restant sur le toit, du nez des terro' sortit une bonne dose de sang, le temps de bien leur faire peur, pour en faire fuir 2-3, avant que les autres ne surmontent leurs étonnement et........ Shoota le pauvre Steeven. POUF VIIIOOUM ! Et voilà qu'un de mes compagnons de guerre disparus ! D'ailleurs, le sol se vît retirer de son savon et tel le faucon fondant sur sa proie, je fis un jump de malade, atterrissant sur les épaules du gnome qui s'apprêtait à shooter la gonzesse de mon groupe ! Et hop, le voilà K.O et tandis que les autres gnomes se mettaient à me viser... Voilà que du wagon sortit enfin l'émeute que j'attendais ! Et VLAM, tous les ennemis furent mis par terre, neutralisés, écorchés, trucidés ! À vrai dire, on me poussa même pour achever celui que j'avais meurtris.

Enfin, essuyant mon front, ne m'étant même pas servis de mon pouvoir pas trop utile, je tournis les yeux vers la zone de Kala, espérant le plus sincèrement ne pas trouver de terro' de son côté non plus.

Rien... plus rien, plus personne ! J'entendis des cris de joie, avant que les gens ne se remettent dans le wagon et que d'autres partirent en courant. La prise d'otage était fini (tant mieux) et notre vie reprenait son cour. C'était ça Dreamland. Une grosse baston ? Ben quand c'est fini, il s'est rien passé hein ! Reprenons la ou nous nous étions arrêtés ! Aidant Jess' à descendre du toit, je me mis à marcher vers mon wagon de départ. Heureusement d'ailleurs que ce métro ne contenait que deux voitures hein !

Toquant à la porte, voyant Kala, je lui fis un coucou de la main, avant de le faire signe d'ouvrir.

« Bon, partez pas sans moi hein ! J'veux pas rester ici, j'sais même pas où on est ! »
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MessageSujet: Re: Ce genre de grève n'arriverait pas dans la vraie vie... [PV Diego] Ce genre de grève n'arriverait pas dans la vraie vie... [PV Diego] EmptyMer 6 Fév 2013 - 0:11
« Pas la peine, les gnomes ont étés complètement arrêtés. »

« Quoi ? »

Je regardais pas la fenêtre de la porte du wagon : c'était vrai, les gnomes-preneurs-d'otages avaient tous étés arrêtés par un groupe de voyageurs, menés par Diego. Il n'y en avait pas d'autres, le froussard que l'on avait épargné avait été soit attaqué par des pouvoirs de voyageurs, soit aspiré, soit piétiné. C'était tout ? Pas de renforts, pas d'autre armada ? On se serait cru dans une série cliché de prises d'otages. Je fus surpris par cela et me demandais s'il n'y avait pas autre chose de plus sérieux. Cédric posa sa main sur mon épaule après avoir prévenu notre wagon que nous étions « hors de danger ». Il me sourit avant de me demander pourquoi le métro ne se remettait pas en marche. Tiens tiens, il avait soulevé un point important. C'était vrai que l'attaque avait été supprimée depuis dix bonnes minutes, pourquoi le conducteur n'avait-il pas chauffé le moteur à bloc pour déguerpir d'ici ? J'entendis du bruit, quelqu'un tapait contre la vitre des portes du wagon : c'était Diego, tout fier tout beau et qui affichait un large sourire, qui me montrait la porte, en sorte que je puisse la lui ouvrir. Je dis à Cédric de venir avec moi pour qu'on aille inspecter le devant des wagons mais soudain, un type à lunettes vint en essayant de se créer un passage parmi la foule de personnes qui partageaient entre elles leur expérience de l'événement qui avait été produit.


« Bonsoir ! Je...Je vous ais entendu à l'instant et j'aimerai vous accompagner si vous le voulez bien. Je suis tout seul cette nuit et ça me plaît bien d'aller inspecter le conducteur. »

Euh, d'accord... Je ne voulais pas particulièrement qu'un gars puisse se ramener avec nous comme ça mais Cédric parla plus vite que moi en acceptant la demande du bigleux. Bah, il ne me semblait pas si effrayant. J'ouvris la porte du wagon pour sortir, je fis non à Diego avec mon index et sautais sur le sol. J’époussetais mon haut noir RG qui s'accompagnait avec un jean très noir, très sombre. Je portais aussi des D.C noires et grises. J'avais aussi des mitaines grises, tiens, même si je n'avais pas froid. Seuls mes yeux rouges et Miro ressortait de ce look très dark. Ce dernier ne semblait pas commenter la situation, ce qui me déplaisait pas pour le moment.

« Diego, tu veux remonter ? Tu vois pas qu'il y a un truc qui cloche ? On va aller vérifier la cabine de conducteur et voir si tout va bien. Sinon... On continuera à pied jusqu'à la fin de la nuit. »

Suivi des mes deux autres compagnons de fortune, nous avancions vers notre destination. Je ne savais pas si Diego nous avait rejoint mais je pensais qu'il l'avait fait car j'étais sûr qu'il le ferait. Le métro dans lequel nous avions voyagé comportait deux wagons plus un assez petit qui était donc là où le conducteur conduisait son engin. On pouvait voir dès le début qu'il avait été saccagé, la porte était tordu et il ne manquait plus qu'une légère secousse pour tomber. Je montais alors et examinais le carnage : le tableau de bord avait été complètement détruit, il y avait beaucoup de feuilles mais la chose la plus frappante et la plus significative fut le corps sans vie d'un gnome qui portait une casquette noire. Au-dessus de sa tête, le mot « traître » avait été écrit avec son sang. Ses entrailles étaient beaucoup trop exposées, et son visage avait été meurtrie. Bref, ils avaient commencés par le malheureux défunt. Je pris une feuille qui traînait au hasard et lu ce qu'il se trouvait dessus : « Faire rapport au chef après la fin des opérations. Appeler le 20-14-60 et dire « longue vie à l'assurance vie ! » » Rien que ça... Je sortis du petit wagon.

« Bilan des courses ? »

« Niquééé... Mais ils ont pas tous étés éliminés, il en reste encore. Regarde, j'ai trouvé ça. »

Cédric prit la feuille et l'examina. Vingt secondes plus tard, il me la repassa et sortit de sa poche un... Oui, un escargophone de poche. Je n'en croyais pas mes yeux, les escargophones faisaient office de téléphone à Dreamland ? Encore une des très nombreuses bizarreries de ce monde. Mais en tout cas, il me le tendait avec fierté :

« Tiens, t'as l'air de te débrouiller vachement quand il s'agit de parler. Moi, je mens très mal. »

Je pris l'appareil, composais le numéro en indiqué en respectant ce qu'il fallait dire (je m'étais retenu de rigoler) et patientais. Trois tonalités plus tard, une grosse voix me répondait :


« Alors, cette attaque ? Vous avez réussi à avoir cette assurance ? »

« Non, pas encore. Ils avaient refusés au début et les cris de ceux qu'on envoyait dans le trou des pistolets ont pu les convaincre d'y réfléchir. »

« Parfait, nous attaquerons une autre ligne plus tard. Rentrez à la base et nous en discuterons tous les deux. »

« C'est que... Quatre voyageurs ont décimés nos troupes et je suis le seul survivant. Un des quatre avait le pouvoir de l'oubli et m'a fait oublier le chemin de la base. »

« MERDE ! Bon, voilà ce que tu vas faire... »

Le chef, je supposais, me donna les indications pour rejoindre leur base et je raccrochais le combiné.

« Les gars... C'est parti pour la marche à pied ! »
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MessageSujet: Re: Ce genre de grève n'arriverait pas dans la vraie vie... [PV Diego] Ce genre de grève n'arriverait pas dans la vraie vie... [PV Diego] EmptyLun 18 Mar 2013 - 22:04
Alors que Kala m'ouvrait la porte, il m'empêcha de monter. Allons bon, quoi donc encore ? Tout en regardant son index me faire un signe de négation, je remontais mes yeux sur son visage alors que ma bouche laissait échapper un léger

« baah ? »

« Diego, tu veux remonter ? Tu vois pas qu'il y a un truc qui cloche ? On va aller vérifier la cabine de conducteur et voir si tout va bien. Sinon... On continuera à pied jusqu'à la fin de la nuit. »

Haussant juste les épaules, je fourrais mes mains dans mes poches. Et allez, c'était repartit pour de la baston... t'façon, depuis que Kala m'avait percuté, ça sentait que ça, le nid à emmerde. Puis je vis les deux autres gars descendre, à la suite de mon jeune « ami ».
Et ben voilà qu'on avait en plus de ça un intello et un gros bourrin. Passant ma main dans mes cheveux, je suivis simplement le petit monde sans rien ajouter. Autant les laisser gérer, j'interviendrais si ils se gourreraient ou prendraient de mauvaises initiatives.
Pour l'instant, apparement, on allait vers l'avant du train. Pas con de vérifier l'état du conducteur. Sautillant un peu sur place pour voir par dessus l'épaule du gros barraqué avec son épée à la Cloud, je vis rapidement que le conducteur devait surement être crevé.. vu l'état de la cabine, et la tronche que tirait Kala. Me remettant à l'écart derrière eux, je tattais un peu mes vêtements, avant de trouver enfin un peu de tabac à rouler, des feuilles et un reste de « plantes médicinales » séchées. Heureusement que ce genre de chose apparaissent dans vos vêtements à chaques nuits, ça me ferait mal au cul de devoir en racheter à chaque fois.
M'accroupissant le temps de me mettre à rouler, Kala redescendait de la cabine et parla avec les deux autres gars. Sans vraiment suivre, je le vis parler à un escargot, puis d'un coup se tourner vers nous tous, l'air fier de lui, pour nous annoncer gaiement :

« Les gars... C'est parti pour la marche à pied ! »

Ha ouais, sérieux ? Comme ça ? Arrêtant mon roulage de pétard pendant un instant, et me redressant vers Kala, je secouais la tête en annonçant

« Mais pourquoi on irait les voir ? J'veux dire, on a pourrave les gars ici, et moi, ma quête à Dreamland, c'pas forcement de niquer tout les peuples un peu méchant quoi... »

Et tout en observant la tête de Kala, du gros bourrin et du bigleux qui semblait non pas être en accord avec moi, je lachais un gros soupir, baissant le regard

« Putain... Les gars, faut arrêter d'être violent ici... Z'êtes la pour tuer du monde ? Déjà que moi, ça m'fait un peu chier d'en avoir tué peut être un... mais alors là... 'Fin bref, j'vois bien à vos tronches que vous voulez vous battre, et vu que l'ptit Kala là, il voulait absolument me montrer ce qu'il vallait, car pour l'instant, j'ai rien vu, vu que c'est mooi qu'est fait le plus gros du travail ici bas, ben j'vous suis... mais me.. »

J'eu même pas le temps de finir que l'espèce de réplique de Cloud me coupa avec un bon « c'est bon, ta gueule, on a compris ».
Bref, la bande de bras cassés en manque d'action. Je savais bien que Kala devait me regarder bizarre, et vouloir ajouter des trucs pour ça défense, mai je repris rapidement la parole :

« En attendant je finis de rouler, et on y va les gros sacs... »

Et venant lécher ma feuille, je refermais le cilindre, tandis que mes compagnons partaient sans moi. Clope en bec, je courus pour les rattraper et les suivre dans la même direction, bien qu'un peu en arrière pour pouvoir fumer pépére.

(désolé, j'avais même pas vu que t'avais répondu ! Par contre, je te laisse diriger la marche Wink )
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Kala Kourou
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Arpenteur des rêves
Kala Kourou
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MessageSujet: Re: Ce genre de grève n'arriverait pas dans la vraie vie... [PV Diego] Ce genre de grève n'arriverait pas dans la vraie vie... [PV Diego] EmptyMer 24 Juil 2013 - 17:32
Il m'énervait, il m'énervait... Mais qu'est-ce qu'il m'énervait, ce con ! Bordel, si t'as entreprenais quelque chose, fallait le faire jusqu'au bout ! Justement, on avait neutralisé leur premier attaque, il fallait les arrêter pour les empêcher de continuer et de menacer des innocents. Pourquoi fallait-il qu'on le fasse ? Il fallait bien qu'il y ait quelqu'un. J'étais un voyageur, j'avais conscience de ce monde, je possédais un pouvoir, je pouvais sauver des vies, personne d'autre ne voulait mener cette mission et je n'avais rien à faire d'autre. Alors autant le faire, ça remplirait mon carnet de bord. Au pire, si j'étais sûr et certain que j'allais mourir, je m'échapperais et puis voilà. Mais qu'est-ce qu'il pouvait bien m'énerver ce Diego ! Et... Ah. O... Ok, il avait disparu. Réveillé. Su-per. Maintenant, on était plus que trois. J'étais perplexe. Et si on n'y arrivait pas ? Orf. Au pire on avait qu'à se barrer et laisser la RATD s'en occuper. En plus, on faisait du bénévolat.

"Un de moins."

"Hein ? Qu'est-ce que tu viens de dire ?"

"Non non ! Rien du tout ! On est loin encore ?"

"... Non, il faut seulement bifurquer dans cette galerie."

Je devenais parano ou quand mon Tatouage me disait que ce gus à lunettes me vouait une haine immense, et ben c'était vrai ? Mais pourquoi ? Qu'avais-je fais ? Et pourquoi ne me le disait-il pas directement ? Pourquoi le cachait-il ? M'enfin, je ne voulais pas que le plan se foire, si je voulais qu'on reste vivants, il ne fallait pas créer inutilement des tensions dans le groupe.
On arriva devant une grande porte métallique avec de grands rebords et un M gravé au milieu, dont la séparation de la porte le coupait en deux. En faisant des signes, je disais à mes deux compagnons de route de se coller à la paroi, pour rester cachés derrière moi et je tapais le code que le chef des gnomes m'avait donné. J'appuyais sur la touche étoile et la porte s'ouvrit. Bon, c'était maintenant que tout allait se jouer. Avec des signes, je leur donner un compte-à-rebours et au "go", nous nous jetions devant la porte et... J'étais incroyablement déçu. Moi qui pensait me retrouver dans une base secrète avec un nombre impressionnant de révolutionnaires et de grévistes, voilà que nous nous retrouvions avec une simple pièce, assez petite d'ailleurs et qui faisait la largeur de la porte métallique, où se trouvait un bureau, des tonnes et des tonnes de papiers et un gnome qui était plus grand que ceux que nous avions combattus avec des lunettes.

"Qui êtes-vous ?!"

"La personne avec qui vous parliez au téléphone. Ne me dîtes pas qu'il n'y a que vous et ceux qui nous ont attaqués et que nous avons capturés ?"

"Comment ça, cap..."

"Laissez-moi faire."

J'avais un plan, un plan pour seulement l'arrêter, et non le tuer. La vision du conducteur tailladé m'était resté en travers de la gorge et je n'avais plus envie de voir d'autres morts cette nuit. Ce plan-là, je l'avais concocté pendant qu'on marchait et j'espérais qu'il marchait, sinon ça voudrait dire que j'étais bien naïf. En même temps, on était trois contre un mini gnome donc rien de grave pouvait nous arriver.

"Oui, nous ne sommes que... Pas beaucoup. C'est la RATD qui vous envoie ?"

"Vous le pensez bien."

Il soupira et balança tous les papiers se trouvant sur son bureau et enleva le chapeau pointu qui se trouvait sur sa tête, que je venais de remarquer.

"Asseyez-vous..."

Je pris place et essayais alors de le raisonner.

"Allons bon, je peux vous proposer un marché : vous vous rendez tranquillement et je resterai avec vous pour alléger votre peine en disant que vous n'étiez pas le chef mais que nous trois l'avons tué. Qu'en dîtes-vous ? Comme ça, il n'y a plus aucune victime, que ce soit des deux côtés."

Je ne le remarquais pas mais, derrière moi, Cédric se frappa le front. Il pensait sûrement que j'étais débile mais il fallait quand même tenter quelque chose.

"Je... Je n'ai plus rien à perdre alors."

Je me levais et me tournais pour partir lorsque le gnome cria.

"SAUF QUE JE CONTINUERAIS NOTRE COMBAT PAR LE SANG, EN COMMENÇANT PAR Laaargh !"

Je me retournais et vis une magnifique scène : le gnome, collé au mur par l'épée de Cédric, lancée au moment où le chef de l'organisation voulut me faire un trou dans la crâne et ce n'était sûrement pas pour pouvoir m'accrocher à un porte-manteau. Des employés de la RATD arrivèrent en trombe là où nous étions et tout rentra dans l'ordre mais à une vitesse que j'avais trouvé assez louche. Après que les employés aient terminés de nous questionner, je ne vis plus Cédric et l'autre gus à lunettes qui me détestait. Hmm... Je n'avais aucunement idée de ce qu'il se passait et je ne voulais plus le savoir, ayant marre de cette nuit. Et une étoile filante était sûrement passée par là car je me réveillais quelques secondes après avoir marché un peu.

-----


"C'est moi qui vous ai demandé de le tuer ! Pourquoi vous ne le faîtes pas ?"

"De un, parce que vous n'avez pas l'EV sur vous, ça se voit et de deux, car même s'il est naïf, C'est encore un jeunot et il a un bon fond, finalement. Sans lui, le chef-gnome aurait recruté d'autres personnes et aurait encore prit des otages pour réclamer son dû. Donc non, je ne le tuerais pas."

Nanba cria alors et dans un acte de désespoir, il voulut se jeter sur Cédric. Mais celui-ci prit son épée, tournoya sur lui-même en faisant danser son arme et découpa en deux Nanba. Il la remit sur son dos, laissant le voyageur mourir et partit.

"J'espère que tu perdras ta naïveté, Kala, je l'espère de tout cœur."
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Ce genre de grève n'arriverait pas dans la vraie vie... [PV Diego]

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