DI STEFANO
DANTE

Personnage.

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• Nom : Di Stefano • Prénom : Dante • Surnom(s) : Le Marche-Mort, Bloody Necromancer • Âge : 16 ans • Nationalité, origine(s) : Italien, d’origine italienne • Pouvoir et description : Dante est atteint de nécrophobie, mais il n’a jamais eu de traitements contre. Cette peur irraisonnée fait qu’il a une peur panique, non seulement des cadavres, mais aussi de toutes les choses liées à la mort, que ce soit une simple pierre tombale ou le squelette d’une souris. C’est un grave traumatisme pour lui, et il lui a fallu plus d’une année de cauchemar pour le surmonter. Dans Dreamland, le pouvoir conféré par cette phobie lui permet d’invoquer et de manipuler des cadavres ou des restes d’être vivants ou imaginaires. Afin de trouver ses invocations, il est obligé de se rendre à la Crypte de l’Oubli, une partie méconnue du Cimetière de Dreamland, où se trouve toutes les créations les plus noires des Nécromanciens du Royaume Obscur. Cette crypte contient une centaine de salles mortuaires, qui s’enfoncent de plus en plus dans les tréfonds de Dreamland. Pour l’instant, Dante n’est parvenu qu’à la première salle où il a trouvé Rudolf, parmi une dizaine d’autres tombes. Rudolf est donc le n°4, un rat mort-vivant de la taille d’un bébé labrador.

Description Physique.

Dans un bâtiment plutôt ancien, à l’intérieur d’une des multiples salles de ce lieu, de nombreux adolescent écoutent plus ou moins attentivement une jeune femme, tandis que celle-ci griffonne des mots au tableau. Un garçon se démarque des autres au premier rang : son regard vif et observateur, qui contraste avec l’air ensommeillé de ses camarades, témoigne d’une certaine vigueur et d’une grande vivacité d’esprit. Il ne semble pas boire les paroles de la jeune femme, mais plutôt les analyser, comme s’il avait une carte mentale en tête, afin de résumer en quelques mots le flot de phrases jaillissant des lèvres de l’institutrice. Ce jeune homme se trouve être Dante Di Stefano. Il est habillé plutôt banalement, portant un tee-shirt bleu uni, et un jean usé.

Il sort un crayon et une feuille blanche, et se met alors à dessiner, ce qui nous permet de mieux l’observer : de longues mèches épaisses et brunes entourent un visage olivâtre et serein, comme une rivière brune enlaçant une perle couleur chair. La première chose que nous voyons, après ses cheveux, se trouvent être ses yeux, d’un bleu profond et azuré, empreints d’une certaine tristesse, mais aussi d’une grande profondeur d’esprit et d’une indéfectible sincérité. Des sourcils, dont l’épaisseur est affinée par la longueur, ajoutent une plus grande profondeur encore à ce regard, qui en deviendrait calculateur s’il n’y avait pas cette sincérité. Ce regard qui semble nous vriller l’âme, en deviendrait effrayant si Dante était sous l’emprise de la colère. En dessous de ce regard, un nez plutôt dans la moyenne surplombe des lèvres finement dessinés qui en deviendrait presque féminines, s’il n’y avait cette mâchoire saillante. Dante a changé, il n’est plus l’enfant bouffie qu’il était autrefois. Ses oreilles, petites et rondes, viennent parfaire son humanité. C’est donc un visage plutôt agréable à regarder que nous avons sous les yeux.

La sonnerie sonne, le jeune homme entreprend de ranger ses affaires, avant de se redresser. Loin d’être d’une taille extraordinaire, il est plutôt dans la moyenne, n’atteignant qu’un mètre soixante-cinq. Sa silhouette est vraiment physique et musclée, en tout cas, en rapport avec sa taille et son poids. Il la cultive depuis de nombreuses années, par des exercices physiques tels que les pompes, les tractions et l’athlétisme. Il n’est pas pour autant le meilleur en sport, bien au contraire, et cela ne l’empêche pas d’être la victime préféré d’Antony, car s’il y a quelque chose que Dante ne sait pas faire, c’est bien se battre.

Caractère.

Si un sentiment devait qualifier le comportement de Dante, c’est la peur : il est la Peur personnifiée. Je vous vois venir : vous vous imaginez que c’est un gros caïd qui inspire la crainte à tous ceux qu’il croise ? Et bien non, c’est plutôt le contraire. Dante est nécrophobe, il a une peur panique et irrationnel de tout ce qui a un rapport direct ou indirect avec la mort. Normalement, on pourrait qualifier Dante de quelqu’un de sensé et raisonnable, qui n’hésitera pas à se mettre en danger par pur altruisme. Seulement voilà, dès que ce genre d’évènement arrive, son souffle s’accélère, ses jambes se paralysent et une peur panique s’empare de lui : il lui est alors impossible de se battre, comme il lui est impossible de faire n’importe quelle activité aussi peu dangereuse soit-elle. Le deltaplane ? On peut en mourir ! Conduire une voiture ? On peut en mourir! Se battre? On peut en mourir ! Vous l’aurez compris, cette peur est un blocage incommensurable pour Dante. Mais peu à peu, grâce à Dreamland, il arrive à surmonter sa peur, et peut-être qu’un jour aura-t-il une vie normale ? C’est son plus cher désir.

Dante aime la nature, donc ne vous étonnez pas si vous le voyez s’extasier sur de splendides paysages dreamlandesques. En fait, le jeune Di Stefano aime tout ce qui est en rapport avec la vie, que ce soit la faune ou la flore, les êtres humains (enfin, pas tous), et il ne supporte pas qu’une vie soit prise, qu’elle soit aussi insignifiante que celle d’une fourmi. De ce fait, il ne tuera qu’afin de se défendre ou alors, si la vie qu’il prend permettra d’en sauver un plus grand nombre. Dans ce cas, il n’aura aucun regret à mettre le paquet, car autant Dante dans le monde réel a peur de se battre, autant le Dante de Dreamland a hâte d’en découdre. Derrière son air calme et réfléchi se cache une volonté à toute épreuve : celle de ne jamais céder face à la Mort…

Histoire.

Afin de raconter l'histoire de Dante, commençons tout d'abords par sa naissance. Après une mise au monde difficile, sa mère meurt en plein accouchement, et il est extrait de son cadavre, le premier visage qu’il vit fut donc celui d’une morte. Il ne fut donc pas le seul à pleurer lors de sa première découverte du monde. Il fut plus tard, baptisé à l’église, même si par la suite il eut du mal à croire au catholicisme. Il lui préféra une autre religion : la science, dont c’est son père qui lui en donna le goût. Ils vivaient tous les deux, dans la maison familiale, et le père, occupé à ses expériences, n’avait pas le temps de s’occuper de son fils, c’est ainsi que ce dernier prit l’habitude de se faire à manger tout seul, de gérer la maisonnée seul, tout cela à l’âge de dix ans. Après avoir mangé, ce dernier se ruait dans l’escalier afin d’observer, émerveillé, le résultat des expériences de son père. Ce dernier travaillait pour une entreprise pharmaceutique, et se vantait d’avoir réussi à sauver un rat de laboratoire : Rudolf. C’était un rongeur fort affectueux et sympathique, dont l’intelligence ne manquait jamais de surprendre le jeune enfant. Il adorait monter sur le bras de Dante afin de se coller dans son cou, procurant à l’enfant de joyeux chatouillis, mais aussi des grimaces quand les griffes du rat raclaient l’épiderme. C’est ainsi que se déroulaient leurs journées, Dante étant un petit prodige à l’école, et un enfant étonnamment responsable pour son âge.

Ce fut deux ans après que le drame se produisit… Un jour, alors que le jeune Di Stefano rentrait du collège, il monta comme d’habitude à l’étage où se trouvait le laboratoire de son père. Quand il pénétra dans la pièce, un hurlement d’horreur lui échappa. Son père baignait dans une mare de sang… son sang. Il était mort, et cela le jeune homme l’avait vérifié en posant ses doigts sur sa tempe, qui par ailleurs était glacée. L’odeur du cadavre était insupportable, mais la cause de son décès, bien que le jeune Dante ne le saurait jamais, était l’inhalation accidentelle d’acide nitrique. En effet, le chercheur, fidèle à lui-même, n’avait pas manipulé en accord avec les précautions de sécurité, c’est-à-dire qu’il avait expérimenté sans masque, sans gants, sans lunettes. Il s’était effondré, sa tête se retrouvant alors dans la cage de Rudolf, et était mort depuis huit heures quand son fils découvrit la scène. Une seule chose sortit ce dernier de son choc : l’apparition de Rudolf qui, n’ayant pas été nourri depuis deux jours, s’occupait allégrement du visage du père de Dante. L’adolescent attrapa alors le rat, et le frappa à de nombreuses reprises contre le mur froid et rigide, sourd aux couinements de la bête, jusqu’à ce qu’il ne reste plus que des poils et du sang dans ses mains.

Ce ne fut que plusieurs jours après que l’école prévint la brigade des mineurs. Quand ces derniers rentrèrent dans la maison, ils trouvèrent le jeune homme couvert de sang et puant la putréfaction, endormi contre le cadavre de son père. Réveillé par les agents, il se débattit, ne voulant pas être retiré de son père. S’ensuivit alors un suivi psychologique, qui ne servit à rien, les cauchemars du jeune homme se poursuivant. Mais la vie continue, bien que Dante n’était plus qu’une loque humaine, l’ombre de lui-même, capable de s’entretenir seul sous la tutelle de sa marraine, mais tremblant de désespoir quand il croisait Antony le gothique et son rat de compagnie en dehors du lycée.

Tout cela changea quand Dante découvrit Dreamland.

Poste Rp.

(La partie du rêve est rédigée au présent, cela est fait exprès, et n’est qu’un effet de style, afin de rendre plus vivant le récit. Cette partie n’est aucunement représentative du style de l’auteur, vous pouvez y voir un changement de style, une sorte d’expérience )

Songe n°1 : Retrouvailles et regrets

22 : 15

Cette dernière journée au lycée, à l’école, avait été éprouvante pour le jeune Dante. Bien qu’il n’ait eu aucun mal à comprendre le cours de Madame Armanelli, la prof d’italien, il regrettait comme toujours de s’être laissé faire quand Antony l’avait attrapé après les cours, afin de le passer à tabac dans les toilettes. Heureusement, il lui restait deux jours avant la visite hebdomadaire de sa marraine, il avait encore l’espoir que ce cocard violacé disparaisse. Il était l’heure pour lui de dormir, mais il luttait contre le sommeil. N’importe quelle personne de son âge aurait peut-être peur de vivre dans cette grande bâtisse déserte, pas lui. Même si cela faisait deux ans qu’il n’avait pas mis le pied à l’étage, il se sentait en sécurité ici, mais les mêmes maudits cauchemars revenaient inlassablement chaque nuit.

22 : 45

Le jeune homme s’endort enfin. Les ténèbres l’envahissent, la pièce dans laquelle il se trouve est dans le noir complet, comme chaque nuit. Dante commence à s’inquiéter, il sait déjà ce qui va arriver. C’est l’angoisse de l’attente, la pièce va s’éclairer, mais ce n’est jamais au même moment. La porte s’ouvre et la pièce s’éclaire. Un hurlement perce le silence, comme toutes les nuits, Dante voit son alter ego découvrir cet effroyable spectacle. Mais ce n’est pas ça le plus flippant : en effet, après qu’il ait tué Rudolf, l’enfant se blottit contre le cadavre de son père. L’odeur de putréfaction est à son comble, c’est d’un réalisme effarant. Dante sait ce qu’il va arriver, il veut crier à son alter ego plus jeune de s’éloigner du cadavre, mais ses cordes vocales ne lui obéissent plus. Tandis que l’enfant est blotti contre lui, son père cadavérique l’enlace dans un étau de fer, approche sa tête sanglante et entreprend de dévorer son propre fils. Dante est obligé de regarder ce spectacle contre nature, avant de voir son père se retourner vers lui et le contempler d’un regard dément. Le cadavre avance, se putréfiant plus rapidement, sa peau prend une teinte plus verdâtre, ses yeux flamboyant d’un rouge sanglant. Dante ne peut plus bouger, il souhaite se réveiller, quitter ce cauchemar. Mais il a oublié de mettre son réveil, pour la première fois en un an. Il sait qu’il va se faire dévorer, mais, transforme sa peur en amour aveugle et, telle l’enfant qu’il était alors, enlace le corps putride de son père, des larmes roulant le long de ses joues. Il se passe alors quelque chose d’étrange, le zombi referme ses bras le long de son fils, ouvre la bouche comme s’il voulait dire quelque chose, mais il n’en sort qu’un rat, cadavérique lui-aussi, qui tombe au sol.

Le décor de la pièce change, et Dante ne tient plus son père dans ses bras. Il se trouve dans une pièce éclairée par des chandelles poussiéreuses, de nombreuses rangées de tombes et de sépultures en tout genre remplissent la pièce, et à ses pieds se trouve le rat. Enfin, pas n’importe quel rat : Rudolf ! Ce dernier se rapproche du jeune homme. Il a grossi, faisant la taille d’un cocker, et sa peau semble prête à se déchirer à tout instant. Quelques minces poils le recouvrent, ses yeux sont d’un blanc opaques, ses griffes semblent capables de déchirer du bois comme si c’était du papier.

« Maître, vous êtes à présent à Dreamland, le monde des rêves. Ce monde est peuplé de Rêveurs, de personnes ne contrôlant aucunement leurs rêves, et n’ayant aucun pouvoir afin de se défendre. Vous êtes devenu un Voyageur en combattant vos peurs les plus profondes, et vous avez remporté votre première invocation, moi-même. Je suis Rudolf, le rat zombi, 4ème gardien de la Crypte de l’Oubli. Je vous conseille toutefois de me suivre et de quitter cette endroit, car plus on y passe de temps, plus la raison pour laquelle on y est venu s’estompe de notre esprit, et donc, moins il y a de chances d’en repartir vivant. » déclare Rudolf, sa mâchoire difforme se disloquant afin de produire des sons compréhensibles.

Dante ne sait comment réagir. Est-ce vraiment le Rudolf, celui qu’il avait avec son père ? Il souhaite le croire, car cela voudrait dire qu’il pourrait peut-être revoir son père, en tant qu’invocation dans cette sombre crypte. Il se fait donc la promesse de devenir assez puissant pour explorer toutes les pièces, afin de retrouver son père. Mais avant cela, il lui faut s’entrainer. Quittant la pièce, il se retrouve face au soleil aveuglant de Dreamland… et se réveille.

Autres.

• Aime : les randonnées, la nature, la cuisine, Shaman King, son défunt père, réussir, les gens réfléchis
• N'aime pas : la mort, les cadavres, la putréfaction, Antony, les gothiques, les cimetières, les charognards, les moutons (enfin les gens qui se contentent de suivre bêtement ce qu’on leur dit), les boisson gazeuses.
• Particularités, autres : Vit seul chez lui, sous la tutelle de sa marraine qui vient quelquefois lui rendre visite.
• Niveau d'étude hors de Dreamland : 1ère année en Bac Scientifique, trilingue (Anglais, Français, Italien)
• Comment avez-vous découvert le forum ? Je cherchais un forum RPG sur Dreamland, et celui-ci me semblait être meilleur que les autres.
• Première impression : Il faut dire que le travail apporté par le staff et certains membres est considérable Bravo !
• Pour les DC (double compte) ou TC (triple compte), qui a donné son accord ?
• Code de validation : Dante Di Stefano sort les poubelles en mâchant du chewing-gum à la fraise.