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[Éliminatoires] Clep Frite VERSUS Matthieu Furt

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MessageSujet: [Éliminatoires] Clep Frite VERSUS Matthieu Furt [Éliminatoires] Clep Frite VERSUS Matthieu Furt EmptyDim 21 Aoû 2011 - 1:29
Et voici le dernier combat de ce premier tour dont je devais m'occuper ! Je regardais vite les petits coupons tandis que je compris rapidement que j'allais de nouveau rentrer sur scène. Voyons voir, qui allait être les prochains combattants ? Il y avait un certain Mattieu, un invocateur de mollusques... Oh bordel. Certainement la seule personne qui pourrait tuer Fino en le faisant s'écrouler de rire jusqu'à ce que mort s'en suive. J'éclatais de rire ) mon tour, devant les regards médusés des organisateurs du tournoi. Il fallait que je garde mon calme, que je réussisse à ne pas éclater de rire devant le public. Il ne fallait pas penser que ce type pouvait invoquer... des mollusques !!! BWAHAHAHAHAHAHAHAHA !!! Putain, comment j'étais censé garder mon sérieux en déblatérant ce qui était écrit sur le petit bout de papier ? Bon, on tentait d'oublier et on passait au suivant. Clep Frite. Ça me disait rien du tout. Qui pouvait s'appeler Clep Frite et ne pas mourir de honte sur place ? Oh bon Dieu, il fallait que je me trouve un seau de pop-corns, que je m'installe sur un siège et que je regarde tranquillement Hot Shots 3.

Je tentais de contenir mon fou rire tandis que plus de cent-mille yeux étaient braqués sur moi, s'attendant à ce que j'annonce l'avant-dernier combat de ces éliminatoires. Normalement, Lou devrait revenir pour le dernier mais on n'était sûr de rien avec un abruti pareil. Peut-être qu'il s'était fait descendre par un chef de guilde quelconque. Ouais, mais les cafards survivaient à tout. Je pouvais lui faire confiance. Je savais ce dont il était capable, et ce dont il était incapable. Et il était incapable de mourir convenablement. Alors je pouvais lui faire confiance pour me faire chier jusqu'au bout. Il était une des malédictions que Dreamland m'avait infligé, au même titre que Fino. Et au même titre que ce foutu match que je devais arbitrer. Dès que je fus pour la énième fois sur le stade, que tout le monde commençait à hurler, je vis les deux participants se montrer. Ne pas rigoler. De toutes façons, un invocateur de limaces, c'était très sérieux. Tout le monde hurlait de joie autour de moi ; je risquais de casser l'ambiance en me fendant la pipe dans le micro comme un dératé. Ce fut au tout dernier moment que je compris la véritable identité de Clep Frite. Oh Merde... Mon frère qui ne rêvait que d'une chose : me casser la gueule. L'ambiance allait être glauque. Mais qu'est-ce qu'il branlait là ? Oh merde, ça allait dégénérer. Je n'avais plus du tout envie de rire. Quoique... On allait en profiter. J'étais un arbitre et j'hésiterais pas à lui péter la tronche s'il faisait un geste apparemment offensif en ma direction.


« Et voici pour l'avant-dernier combat de cette soirée !!! Nous aurons donc droit à un combat spécial ! Car nous avons le très renommé Matthieu Furt, invocateur de mollusques ! Ne rigolez pas, il est extrêmement puissant ! Et je peux vous dire qu'il va faire baver son adversaire ! Parce que le pauvre Clep Frite n'a évidemment aucune chance face à un adversaire de cet acabit. Saluons tout de même son courage d'entrer dans des compétitions qui dépassent de loin le cadre de son niveau.
Vous pouvez maintenant refaire le même rituel que les autres : on salue son public aux quatre coins, on serre la main de son adversaire puis on commence direct. Que le meilleur gagne, et qu'il écrase le faible en face de lui. »


Je faillis faire un doigt d'honneur à Clem mais tout le monde me fixait. Il me suffisait juste de sortir de mon côté pour voir certainement le match le plus épique de ce tournoi.
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Matthieu Furt
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MessageSujet: Re: [Éliminatoires] Clep Frite VERSUS Matthieu Furt [Éliminatoires] Clep Frite VERSUS Matthieu Furt EmptyDim 21 Aoû 2011 - 22:54
Enfin... Il était temps... On allait pouvoir commencer une bonne fois pour toute... Ouverture pour la symphonie du Mollusque. Vous êtes prêt? C’est parti. The show must go on. Et le show allait être des plus chauds.



Il était difficile de ne pas avoir entendu parler du Tournoi des jeunes talents. Pas une personne ne l’ignorait dans Dreamland. Tout comme les Royaumes obscurs, même s’ils n’avaient probablement rien à foutre de ce ramassis de branleurs à peine rang trois. Mais renouons donc avec un registre moins vulgaire et plus épique. Il était en tout cas certain que quelques-un des participants étaient voués à de grandes choses. Ne disait-on pas que le dernier gagnant était actuellement roi d’un royaume ? Cela avait effectivement une certaine allure, et de quoi faire rappliquer tous ceux en quête de gloire bien plus rapidement qu’une nymphomane dans un back-room. Et puis, en plus des ambitieux, il y avait également les adaptes de la castagne en tout genre, les durs de durs en armure, ou ceux sans du reste. Ceux qui aimaient le sang, la tripaille, et le fait de faire mordre la poussière à son adversaire. Sans compter le public, avide de chair fraiche, d’exploit à contempler et de victimes à malmener. Et puis, au milieu de tout ce ramassis de brutes sanguinaires ou de héros en quête de gloire, il y avait Matthieu Furt. Qui avait trouvé un moyen des plus efficaces de s’amuser.

Comme dit plus haut, personne ne pouvait ignorer un événement d’une telle importance. Dès lors, le jeune invocateur de mollusques n’avait aucune raison de laisser passer une occasion pareille. Il arpentait Dreamland depuis peu, et n’avait encore guère pu se lier avec d’autres voyageurs. Il rêvait de parcourir d’autres royaumes, à la recherche d’autres délires possibles. Au vu de ce qu’il avait déjà pu remarquer, il n’était pas prêt de s’ennuyer. Qui plus est, les pouvoirs que lui avaient concédés le seigneur des Mollusques n’étaient pas sans intérêt. Matthieu s’était rapidement enthousiasmé pour ces bestioles, exceptée Germaine, évidemment. Et encore, elle savait être amusante, surtout quand elle ne le voulait pas -il est certain qu’une limace de cet acabit ne voulait JAMAIS être amusante de son plein grès. Lui qui n’était là que depuis quelques temps seulement, il imaginait déjà ce dont il serait capable une fois qu’il aurait fait ses preuves. En clair, il ne voyait que des avantages à faire ce tournoi: la possibilité de rencontrer d’autres fous furieux, celle de gagner quelques expériences instructives, question combat, et enfin, last but no tleast, celle de s’éclater un maximum. Que demande le peuple? Du pain et des jeux? Il allait être servi. Pour les plus récalcitrants, Germaine était toute disposée à leur faire saisir l’essence du mot « ennui». C’est donc dans un état d’esprit des plus excités que Matthieu prit son billet pour le royaume des rêves (en clair, il s’endormit), en prévision de son premier match.

Il se retrouva vêtu d’un de ses sempiternels sweat à capuche, celui-ci de couleur rouge, à cela près qu’il avait les bras nus. Son pantalon, large comme de coutume, était noir. Il avait également une bague à chaque main : l’une était un anneau des plus basique, quant à l’autre, il s’agissait d’une chevalière sur laquelle était gravé ce qui ressemblait à s’y méprendre à une petite pieuvre. Matthieu haussa les épaules. Allez savoir quel symbolisme foireux se cachait derrière cette apparence vestimentaire. Il ne mit pas trop de temps à repérer l’endroit où il se trouvait. En effet, juste en face de lui, telle une simplicité narratologique un peu trop évidente, se trouvait un énorme panneau où il était écrit « ROYAUME DES CHEVALIERS DE LA TABLE PENTAGONALES ». Merci pour l’évidence. Matthieu jeta tout de même un coup d’oeil autour de lui : des plaines vertes à perte de vue, et une ville qui était la réplique exacte du cliché de la forteresse médiévale. Mais avec au milieu une erreur anachronique énorme que constituait un colisée monumental, duquel surgissaient quelques vivas à peine étouffés par la distance. Pas de doute, c’était bien là. En moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire, Matthieu rejoignit l’arène, lieu d’un probable futur foutoir flamboyant. Néanmoins, un petit soucis se posa : si notre « héros» savait pertinemment que cette nuit-là était bien celle de son combat, il ignorait où il devait se rendre exactement. Avec sa déveine, il était capable d’arriver en retard et de manquer son match. Même pas drôle... Il se rendit donc au lieu qui lui semblait le plus adapté pour se renseigner, à savoir l’entrée. Derrière un semblant de comptoirs, Matthieu découvrit deux petites créatures humanoïdes, d’environ un mètre cinquante, aux oreilles pointues, signe qu’il s’agissait bien d’habitants des rêves
.

-Euh... Excusez-moi... Je suis censé participer au tournoi d’aujourd’hui, le dernier de la session je crois. Je dois aller où ?
- Votre nom, Voyageur ? Demanda la première créature.
-Matthieu Furt.
-L’invocateur de mollusques ? Fit la deuxième.

Et les deux types de l’accueil de partir dans un fou rire terrible que rien ne semblait pouvoir arrêter. Sauf un terrible coup sur la tête, ce qui se produisit, bien évidemment. En l'occurrence, Matthieu avait saisi les têtes des deux compères pour les cogner l’une contre l’autre. Non, mais. On ne se moquait pas de son pouvoir en tout impunité, il était trop classe pour cela. Ou alors lui avait-on menti et ce prétendu tournoi n’était qu’un leurre pour qu’on se paye de sa tête ? En tout cas, l’un des deux hôtes d’accueil perdit une dent sous le coup, dent -vous avez bien lu- qui s’empressa de s'écrier :

-Deuxième porte à gauche, vous commencez tout de suite. Mais ne frappez plus, s’il vous plait.

Il valait mieux ne pas chercher à comprendre. L’invocateur suivit donc les indications de la dent, qui n’avait pas la tête creuse, elle (haha). Première porte... Deuxième porte... Matthieu avait à peine posé la main dessus qu’il déglutit. On entendait un boucan sans nom de l’autre côté, une cacophonie semblable au bruit que devait provoquer une guerre entre géants, une véritable orgie de sons en tous genres. Aussi enthousiaste et crétin fut-il, Matthieu connut l’espace d’un instant la morsure de l’appréhension. Mais quand il faut y aller, faut y aller. Il était venu pour cela, pas pour rester bloqué stupidement devant une porte. A la une, à la deux, et à la trois. Dans un geste qu’il voulait magistral, Matthieu poussa la porte de son pied. Qu’il manqua de se fouler. Cette foutue porte de mes deux (pour reprendre quelques-uns des vertes expressions que lança Mollusque-man lorsque la douleur le saisit) avait été plus solidement fermée qu’il ne l’eut cru. Ceci dit, drôle d’idée d’essayer d’ouvrir avec le pied une porte qui faisait bien quatre mètres de haut. Le jeune homme grommela, et ouvrit la porte de façon plus traditionnelle. Encore heureux que personne ne l’avait vu, dans le cas contraire, il pouvait repasser pour l’entrée grandiloquente. Ca promettait, comme début. Matthieu poussa donc la porte.

La première chose qu’il vit, ce fut absolument rien, ébloui par la lumière comme il l’était. Dans un sens, tant mieux. Un combat sous la pluie aurait été moins classe et plus difficile, même s’il est probable que ses mollusques adorés aient un léger avantage par temps humide. A propos de mollusques... La foule trépidante qui l’ovationna à son entrée n’était pas sans lui rappeler celle qui l’avait accueilli lorsqu’il avait vaincu sa propre phobie, ce qui fit sourire quelque peu le jeune homme. Il se trouva face à celui qui était apparemment l’arbitre, un type qui avait plus ou moins son âge, blond, avec des lunettes de soleil... Et un panneau de signalisation ?? Aurait-il la phobie du code de la route ? Mais il faut avouer qu’une peur de ce genre serait encore plus ridicule que la sienne. D’ailleurs, le public semblait également approuver le ridicule du pouvoir de l’invocateur, puisque des rires fusèrent un peu partout à la mention du mot « mollusque. » Matthieu se renfrogna un peu plus. Ils allaient voir ce qu’ils allaient voir, ces bouseux. Ses mollusques n’avaient pas rien dans le ventre. D’ailleurs, étonnement, l’arbitre semblait pencher en sa faveur, alors qu’il n’avait encore rien fait, et que Matthieu n’avait encore jamais vu ce blondinet. Peut-être avait-il une dent contre son adversaire ? Adversaire, qui du reste, était également blond. Matthieu trouvait d’ailleurs qu’il y avait quelques traits de ressemblance entre les deux jeunes hommes. Dans quelle galère s’était-il fourré ? Matthieu continua de dévisager son adversaire, dans l’espoir de le jauger. Mais à part sa couleur de cheveux, et le fait qu’il semblait un peu plus jeune, le dénommé « Clep Frite » (mais qu’avaient fumé ses parents pour dénicher un patronyme pareil ?) ne payait pas de mine. Impossible de deviner ce qu’il valait, ni même son pouvoir -l’arbitre s’était d’ailleurs bien gardé de le dire, au contraire de celui de Matt. Déjà du favoritisme, parce que son pouvoir paressait ridicule ? Ils comprendront très rapidement leur erreur... En attendant, Matthieu exécuta les ordres de leur arbitre, s’inclinant au quatre coins du stade en tentant de paraitre le plus impressionnant possible. Puis il serra la main de son ennemi, émettant un grognement qu’il espérait être intimidant (note du narrateur : il y a des chatons qui sont largement plus terrifiants).
Et que la fête commence !
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Clem Free
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MessageSujet: Re: [Éliminatoires] Clep Frite VERSUS Matthieu Furt [Éliminatoires] Clep Frite VERSUS Matthieu Furt EmptyLun 22 Aoû 2011 - 0:58
La pièce était noir et étouffante, non pas qu'il y faisait particulièrement chaud, mais les épais murs de pierre étaient périodiquement traversés par les clameurs d'une foule en délire. Le genre de foule qui réclame du sang, de la tripaille et des saucisses. Pourtant, Clem reconnaissait cet environement bien distinct. Non pas la foule mais plutôt le royaume dans lequel il devait se trouver. Il a déjà été dit que Clem était assez nul pour déchiffrer les émotions humaines peintes sur les visages pendant une conversation mais en revanche, il disposait d'un assez bon nez et d'une vision classifiée 10/10. Pas de problème donc, pour reconnaître les torches moyennageuses accrochées à des murs de pierre soutenu par des poutres en bois. L'odeur entêtante du cuir chaud associé aux brasiers du charbon lui indiquait définitivement qu'il était (peut-être) dans le royaume des chevaliers de la table pentagonale. Il aurait pu trouver meilleur endroit pour apparaître sur Dreamland car il était probablement recherché par les gardes pour qu'il donne certaines explications sur un certain incident qui avait causé la mort de plusieurs certains gardes.

Bon... il lui fallait juste trouver la sortie de ce qui était probablement un bureau (car il comportait bien evidemment un meuble du même nom) et qu'il quitte le royaume sans se faire remarquer pour pouvoir profiter du reste de la nuit en paix.


"Comme on se retrouve Monsieur Free ! "

Flute raté. La seule porte de la pièce venait de s'ouvir pour laisser passer le seul Dreamlandian que Clem aurait absolument voulu éviter de croiser : le Capitaine venait de s'assoir nonchalement sur la chaise du bureau et le regardait avec un petit sourire amusé de tortionnaire qui prommettait à son destinataire des heures de souffrances pour le seul bon plaisir de l'envoyeur ; même Clem parvenait à déchiffrer celui-là.

Ils ne s'étaient pas vraiment quitté en très bons termes... pour dire les choses simplement, Clem lui avait promis son aide pour régler une affaire qu'il poursuivait depuis des années et ledit Clem avait remis les pendules à zéro en servant l'autre camp au dernier moment. Clem n'était pas certain que le Capitaine soit vraiment au courant de ce dernier détail mais il savait en tout cas que Clem ne s'était pas présenté à son poste cette fameuse journée. De quoi avoir les dents et cela était tout à fait normale.

"Vous et moi avons un compte à régler apparemment."
-Ah bon ?

Jouer l'ignorant et éviter un maximum les questions génantes étaient le seul moyen de Clem de ne pas se faire dessus mais il était véritablement en train de flipper là : s'Il vous plait mon Dieu, faîtes qu'il ne soit pas au courant pour son association avec le Maître d'Ecole, faîtes qu'il ne soit pas au courant pour son association avec le Maître d'Ecole, faîtes qu'il ne soit pas au courant pour son association avec le Maître d'Ecole, faîtes qu'il ne soit pas au courant pour son association avec le Maître d'Ecole, faîtes qu'il ne soit pas au courant pour son association avec le Maître d'Ecole.

"Oui en fait... vous n'êtes pas sans le savoir qu'il y a eu un accident il y a quelque temps où la vie de plusieurs gardes a soudainement tournée court. Des témoins visuels affirment qu'il y avait trois voyageur présent sur les lieux : un cadavre dont l'identification nous a amené à un voyageur killer se faisant appelé "Luigi", un autre masqué dont la description ressemble furieusement avec le Maître d'Ecole et un autre... vous mais ça, vous le saviez déjà.

"Vous m'aviez promis votre aide monsieur Free et les événements de la journée indiquent que vous avez essayé de faire cavalier seul et de résoudre cette enquête comme un grand ( DIEU EXISTE ! ) en négligeant le travail d'équipe, ruinant ainsi plusieurs années de travail de ma vie... vous comprendrez aisement que je veuille vous parlez de tout ça entre trois yeux."

-Ecoutez, vous présentez les choses dans le mauvais sens... J'était dans une cellule et... fit Clem dans un pathétique effort pour s'amender.
-Et je suis sûr que VOUS, vous les présenterez dans un ordre absolument parfait, mais je crains fort que la fin soit la même : vous avez détruit des années de couverture, ma couverture.
-Évidemment, si vous voulez commencez par la fin, la discussion va se finir assez vite.
-Ici, il n'est pas question de "discussion" mais de "punition" voyez-vous : je vous ai fait venir aujourd'hui pour une raison bien précise...
-Attendez attendez... vous m'avez fait venir ici ?

Le Capitaine soupira du soupir du gars qui a en face de lui un type tristement stupide.

-Pour qu'un voyageur s'échappe d'une prison voyez-vous, il lui faut non seulement trouver le moyen de sortir de sa cellule mais il faut aussi qu'il trouve le moyen de se débarrasser de son tatouage.
-Mon tatouage ? Clem mit instinctivement sa main derrière la nuque, à la racine des cheveux ; là où son passeport pour la prison lui avait été accordé, Merde.
-Tout juste ! Je disais donc que j'ai bien choisit ce jour pour vous "rappelez", dit-il tout en jouant avec ce qui ressemblait à un bâton de majorette mais qui devait indéniablement être l'objet magique liant Clem Free au propriétaire dudit bâton, vous entendez la foule dehors. (Enfoiré ! Tu pourrais au moins faire semblant de poser la question), c'est parce qu'un tournoi est organisé voyez-vous : un tournoi entre voyageurs. Uniquement infesté de types rompus aux techniques de combat les plus avancés et désireux d'éclater leur adversaire... et il y a vous : j'ai pris la liberté de vous inscrire.
-Vous avez QUOI ?
-Prenez cette feuille, c'est l'organigramme du tournoi. "Clep Frite" c'est vous : je n'ai pas mis votre vrai nom car vous êtes toujours recherché dans ce royaume comprenez.
-Trop aimable.
-Oh ! Et j'ai aussi pris soin de vous mettre dans la partie du seul voyageur killer du tournoi mais je puis vous assurez que tous mes vœux vous accompagnent.
-Merci j'imagine la forme qu'ils ont. Vous êtes sûr que vous arriveriez à bien dormir cette nuit ?
-Ne vous en faîtes pas pour moi monsieur Free : je me suis juste assuré que VOUS ne le puissiez pas.



Salopard de capitaine de merde, se dit Clem quand la grille s'ouvrit pour le laisser pénétrer dans l'arène. Le sable chauffé par le soleil sous ses bottes, les oreilles chauffé elles, par les ovations de la foule, que des éléments qu'il abhorrait violemment à partir de ce jour.

Mais qu'est-ce qu'il foutait dans une arène ? S'il y avait bien un domaine où Clem était fier, s'était dans sa capacité à fuir efficacement l'adversaire, pas à le combattre dans un lieu clos devant des centaines de pairs d'yeux qui le zieutaient avec gourmandise comme s'ils comprenaient que Clem n'avait rien à faire en ce lieu mais contrairement à lui, ils s'en réjouissaient. Salopards de merde. Tous autant qu'ils étaient.

Et... ET OH MON DIEU ! Son frère se tenait au milieu du ring et déblatait la mort prochaine et rapide de Clem. Celui-ci avait vraiment l'impression de se trouver dans un cauchemard où tous les éléments du songe était programmé pour lui rendre la vie complètement impossible et complètement chiante.

Clem fit un doigt d'honneur à son frère quand il se retira pour laisser place à la fight. Ce n'était plus qu'une question de seconde dorénavant et Clem s'obligea à se répéter son petit speech d'encouragement post-affrontement : Après tout, il n'était pas si MAUVAIS que ça non ? Il en avait remporté quelques duels déjà non ? Après tout, il suffisait juste de frapper l'adversaire sans se faire toucher soi-même n'est-ce pas ? Alors il fallait qu'il inspire à fond... qu'il détende ses muscles... bouge rapidement mais sûrement et tout ce passera bien okay ? Garde ton calme et ferme les poings.

Allez enjoy !

Spoiler:
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Matthieu Furt
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MessageSujet: Re: [Éliminatoires] Clep Frite VERSUS Matthieu Furt [Éliminatoires] Clep Frite VERSUS Matthieu Furt EmptyMer 24 Aoû 2011 - 19:10
Spoiler:

Matthieu ne sut dire pourquoi, mais une fois encore, il ressentit à la fois dans sa gorge et dans son estomac une boule de stress particulièrement oppressante, pire encore que celle qui l’avait assailli juste avant d’entrer dans l’arène. Alors, bien évidemment, une phrase du genre «Dieu seul savait pourquoi notre héros paniquait» serait des plus stupides, en plus d’être un parfait cliché. Franchement, à part un combat contre un parfait inconnu -qui, certes, ne payait pas de mine- pour une lutte qui promettait d’être des plus acharnées pour dénicher un prix des plus convoités, face aux regards de milliers d’yeux avides de gloire et de massacre, il n’y avait évidemment pas de quoi paniquer. Certes, Matthieu n’était pas de ceux qui faisaient leur l’adage « Mieux vaut un lâche vivant qu’un héros mort». Il n’avait d’ailleurs pas de réelle notion de danger sur le moment, étant capable de faire n’importe quoi, ce qui lui passait par la tête, du moment que c’était «amusant» à faire -mais là encore, sa définition propre du mot «amusant» mériterait d’être développée: vous avez quatre heures, et ce sera noté! Il n’était pas pour autant une brute épaisse follement téméraire, dénuée d’une zone reptilienne conséquente dans ce qui lui servait de cerveau. Alors, oui, évidemment, ces myriades d’yeux braqués sur lui n’étaient pas sans causer quelques pointes d’appréhension. La dernière fois qu’il avait ressenti cela, c’était lorsqu’il avait passé son oral de français, il y avait deux ans de cela. Il avait eu la chance faramineuse de tomber sur le seul texte qu’il maitrisait - comprendre «qu’il avait lu». Il avait toujours eu beaucoup de chance. Il fallait juste croiser les doigts pour qu’elle ne lui fasse pas défaut aujourd’hui.

Matthieu prit une grande bouffée d’air frais et reluqua une fois encore son jeune adversaire, dans l’espoir de percevoir quelque chose en lui de rassurant. Comme déjà mentionné plus haut, il n’était pas des plus intimidants, mais il valait mieux se méfier. A dire vraie, il semblait plus se demander ce qu’il faisait là qu’autre chose. Matthieu nota quelque chose qui le laissa perplexe: avait-il rêvé ou ce blondinet avait fait un doigt d’honneur à cet autre blondinet qu’était l’arbitre? Ce «Clep Frite» était-il sérieusement suicidaire en s’ôtant ainsi toute chance de rentrer dans les bonnes grâces de leur arbitre, ou était-ce une coutume particulière du coin dont on avait oublié de prévenir l’invocateur de mollusques? Dans le doute, Matthieu, aussi gêné que s’il avait découvert un rite orgiaque dans une quelconque tribu perdue et anthropophage de la cambrousse, préféra suivre le mouvement, et leva lui aussi un ostensible doigt à l’assemblée. Au mieux, il aurait évité un impair diplomatique, au pire, il passerait pour un abruti un peu trop présomptueux. Bah. Il n’était plus à cela près. Qui plus est, il était temps que ce damné match commence. On n’était pas là pour se dire des amabilités.


-OK! Clep Frite, prépare toi à, euh... Mordre la poussière!

Evidemment, les plus à l’aise d’entre nous dans la rhétorique seront probablement sidérés par l’originalité et l’effet oratoire du propos, digne du discours d’un castor... Non, d’une loutre... Disons plutôt d’un syndicaliste qui... Enfin, bref, éludons cet aparté représentant bien un narrateur dont l’imagination n’a d’égale que celle de son personnage. Matthieu n’était pas très fier de cette phrase d’accroche, certes, mais au moins elle posait une ambiance. Du moins, elle essayait. S’il avait voulu faire de beaux discours, il se serait inscrit dans une compétition de déclamation et aurait laissé participer Germaine. Nul doute que ses adversaires eussent abandonné de dégoût, complètement assommés par la poésie et l’éloquence du vocabulaire de comptable de la limace jaune. Le dernier qui avait tenté d’argumenter avec elle y avait laissé plusieurs neurones et une dépression aiguë. Quelqu’un se sentait prêt à essayer?

Toujours est-il que Matthieu savait qu’il fallait se battre, ce qui était déjà un bon point pour lui. Mais ensuite... Que faire? Comment vaincre avec brio? Il n’était quand même pas là pour gagner avec des techniques de minable! Il fallait du panache, quelque chose de clinquant, qui vendrait du rêve au spectateur, pour que celui-ci en ait pour son argent. Alors, non, dans ce cas, Matthieu n’allait pas se contenter d’aller tabasser à mains nues son adversaire, lui faire une clé de bras pour le faire abandonner, ou autre action puérile et dérisoire. C’était un match dit de «jeunes talents»; on était sur Dreamland: deux bonnes raisons pour faire dans le spectaculaire, l'invraisemblable, le farfelu, l'exotique. Bref, vous avez compris le topo. Qui plus est, Matthieu ignorait tout des pouvoirs de son adversaire, qu’il soit invocateur, contrôleur ou morpheur. Il ne savait pas plus quelle était sa puissance, ses caractéristiques. Bref, il était totalement désemparé, et ignorait que faire dans ce genre de situation. Quand bien même le mot stratégique n’était pas son fort, il préférait éviter de foncer la tête la première pour se faire rétamer en moins d’une minute. Non seulement ce ne serait pas glorieux, mais en plus il aurait toutes les chances de perdre. Il préférait s’en passer. Une idée lui traversa l’esprit: autant tenter quelque chose de basique, pour voir comment réagirait son adversaire, et le contraindre à mesurer les limites et les capacités de son pouvoir. Advienne que pourra. L’invocateur se positionna fermement sur ses jambes, et colla ses deux mains l’une contre l’autre, formant une sorte de boule, qu’il s’employa à tourner dans un sens puis dans un autre.


-Oscar, je t’invoque, cria le jeune homme, dans l’espoir d’être imposant au public.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Ce qui pouvait ressembler vaguement à une crêpe ovale dotée de plaques chitineuses marron et beiges fit son apparition dans un glapissement joyeux. Le chiton se courba légèrement, afin de pouvoir dévisager ce qui se dressait face à lui et son invocateur. Il se tourna ensuite vers ce dernier.


-On y va, on y va? demanda-t-il, une excitation palpable dans la voix, déjà prêt à partir.
-Fonce! Il est à toi!

Oscar émit aussitôt un ricanement, signe de sa volonté enfiévrée de tout détruire sur son passage. Il se roula sur lui-même, tel un hérisson prêt à se défendre, sauf qu’en ce qui le concernait, ce n’était pas la défense qui l'intéressait, mais bien l’attaque. En effet, il resta d’abord quelque temps à rouler sur lui-même, aussi discret qu’une moto au démarrage, projetant de-ci de-là quelques poignées de sable, puis chargea, tout bonnement. Lancé à triple galops, dans une vitesse folle, virevoltant et tournant perpétuellement sur lui-même, le chiton géant, véritable taureau furieux, fonça droit sur Clep Frite, dans l’espoir d’en faire une bouillie aussi immonde que conseillée pour les personnes âgées en mal de dentier. Matthieu émit un sourire aussi amusé qu'intéressé. Ca risquait de faire mal...


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Clem Free
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MessageSujet: Re: [Éliminatoires] Clep Frite VERSUS Matthieu Furt [Éliminatoires] Clep Frite VERSUS Matthieu Furt EmptyDim 28 Aoû 2011 - 0:54
Il semblait bien à Clem que son frère avait parlé d'un certain nombre de "rituels" précédent le combat mais apparemment, les événements se sont enchainés de façon tellement entraînante que lesdits rituels ne seront pas de la partie ce soir ; non pas que Clem avait décidé de ne pas les suivre pour la seule raison qu'elles avaient été édicté par son frère (il était certes suffisamment immature pour que cette seule raison suffise à le décider) mais plutôt parce que son corps était tellement tendu par la pression ambiante qu'il était lui même incapable de toutes actions sociales non agressives. Et puis de toutes façons qui était le connard hypocrite qui déclara un jour que deux personnes devant engager le combat devaient se saluer d'abords ? Et puis tant qu'on y était, on pouvait aussi souhaiter à son futur ennemi juré pleins de bonnes choses pour l'année prochaine, on lui offrait un petit paquet de confiserie de la même taille que celui qu'il vous donnait lui et vous terminer en beauté en lui offrant votre bénédiction pour le combat par un simple "Bonne chance et gardez bien la santé hein ?".

Non mais comprenez, cela serait horrible si on se blessait. Et puis on en avait rien à cirer de la bénédiction de l'autre en face, là ; la seule chose que l'on peux souhaiter de lui à la rigueur, c'est qu'il tombe, soit terriblement malade au milieu de la joute, soit sur une peau de banane lancé par un spectateur désireux de gagner son pari.

De toutes façons, Clem n'avait pas besoin de s'inquiéter au sujet des pensées qu'aurait pu avoir son adversaire choqué par son outrecuidance car celui-ci ne faisait apparemment pas mieux : si Ed avait été la seule personne visé par l'insulte de Clem, la sienne avait apparemment des envies plus ambitieuses car s'était bien tout le stade qui était visé par le doigt de son adversaire (Matthieu ? Avait dit Ed...) et celui ci devait maintenant avoir à sa charge plusieurs plaintes pour insultes et comportements dans un espace publique. Cette démonstration d'assurance n'était pas pour rassurer Clem, si son adversaire avait les bonbons de faire un magnifique "fuck" au public déjà déchainé, alors cela démontrait une maitrise de soi qui allait souvent de pair avec...

-Ok! Clep Frite, prépare toi à, heu... mordre la poussière !

... Autant pour la maitrise de soi et l'assurance, comment était-il possible de passer de façon aussi rapide entre une misanthropie évidente et un baragouinage d'adolescent complexé ayant abusé de série Z ? La psyché humaine était un insondable abysse souvent unique malgré la demi douzaine de milliards d'êtres humains mais la Vie devait parfois verser dans l'incohérence pour respecter ce crédo. Quelques types au comportement bizarre devait forcément sortir du moule pour ne pas ressembler à leurs petits congénères.

Apparemment, il n'y aurait pas d'autre démonstration sociale dans cette arène avant longtemps : à moins que faire apparaître un gros machin ressemblant à un coquillage de deux mètres de haut et de l'envoyer vers Clem en mode "pétanque" n'était que le suite logique du programme social de l'invocateur de mollusque ; peut-être faisait-il pareil avec les personnes qu'il croisait dans la rue...

... Naaaaaaaaaaaan c'est impossible : l'arène doit y être pour quelque chose.
Il n’empêche que ce truc allait sacrément vite, en ligne droite certes mais sacrément vite... qu'il soit capable de tourner au dernier moment ne devait pas interférer avec la première solution qu'envoya le cerveau de Clem à son propriétaire : évite le ; ce serait tellement judicieux.

Les deux protagonistes étaient initialement assez éloigné, Clem devait juste se décaler suffisamment sur le coté avant de passer à l'attaque, le problème étant que, affrontant ce qui semblait bien être un invocateur, il n'avait pas perdu une quelconque initiative physique en lui lançant sa première attaque et il ne la perdrait certainement pas en invoquant un autre coquillage : Clem allait devoir composer tout seul contre plusieurs adversaires, espérons juste que l'autre ne lui soit pas supérieur au corps-à-corps, ce serait le comble.



Tout d'abord, Clem fit deux larges enjambées sur le coté, largement assez pour éviter l'énorme truc qui lui fonçait dessus, ce fut dans les faits tout juste mais il avait bien prit garde à ce qu'aucun de ses pieds ne soient laissées en arrière.

Ce qu'il n'avait pas prévu, s'était l'écharpe.
L'armure du chiton était assemblé en huit plaques plus ou moins soudées entre elles et qui laissaient passer des interstices à l'endroit où elles se rejoignaient et même si les chances qu'avait la longue écharpe de Clem de rentrer dans de pareilles interstices étaient bien mince, elle trouva quand même le moyen de le faire.

Fort heureusement pour Clem, celui-ci avait, depuis longtemps déjà, prit l'habitude de ne jamais nouer son écharpe en travers de son cou pour éviter justement de s'étrangler avec. Ainsi, au lieu de se retrouver pendu et trainer dans le sable de l'arène par un ch'ton homicide, Clem eu quand même la mauvaise surprise de se sentir attirer en arrière quelque instant avant de sentir un tissu, dont il avait longtemps arrêter la présence, de remarquer claquer comme un fouet en lui fendant la lèvre inférieur. Plus de peur que de mal en somme mais cela était tout de même un peu ridicule pour l'intéressé qui comptait charger dès l'esquive effectuer.

Que cela ne tienne il la fera quand même ! Après tout, il n'était bon qu'à ça de toute façon. Enfin non il n'était pas bon pour la baston, plutôt pour la fuite : son pouvoir allait en ce sens. Non en fait, il était bon pour foncer dans une direction quel quelle soit alors autant que ce soit l'ennemi, le bout du chemin.

D'une main (toujours la droite), Clem fit apparaître un wormholle de type "réducteur" de distance qu'il lança en direction de son adversaire ; ne faisant que déformer l'espace autour d'elle, la boule alla gentiment tomber aux pieds de l'invocateur sans lui faire le moindre dommage.

Clem courrait maintenant de toutes ses forces dans sa direction et quand il sentit qu'il entra dans le champ d'action de sa sphère, il sauta vers l'avant, la jambe pliée de façon à présenter son genou droit devant lui à hauteur de crane. La vitesse décupler par son wormholle, Clem filait maintenant tel un petit missile par vent arrière. La technique n'était pas plus subtil que celle du chiton pétanque et il n'avait aucune écharpe à attraper au vol mais c'était mieux toujours mieux que rien.
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MessageSujet: Re: [Éliminatoires] Clep Frite VERSUS Matthieu Furt [Éliminatoires] Clep Frite VERSUS Matthieu Furt EmptyLun 29 Aoû 2011 - 22:10
Du sang! De la viande! Du massacre! De l’os écrasé! Et surtout, un invocateur de mollusques aux fantasmes un peu trop exacerbés par un reflux de testostérone. Matthieu exultait. Il avait l’impression qu’il était lui-même le chiton frénétique, lancé dans sa course folle. Le jeune homme aurait payé une fortune pour se trouver sur le dos du coquillage et pouvoir lancer un triomphant «CHAAAAAAAAAAAAAAAAARGEZ!!!», les cheveux au vent, la bave aux lèvres et une lance à la main. Cela devait être particulièrement jouissif. Ceci dit, peut-être faudrait-il qu’il arrête de regarder la scène de la charge des Rohirrims en boucle? Cela calmerait sûrement quelque peu ces délirants rêves de gloriole. Mais en attendant, même à cette distance du spectacle, n’étant pas lui-même Oscar, Matthieu ne pouvait que conceptualiser ce que ressentait son invocation. Qui plus, les liens de dégénérescences mentales qui existaient entre la créature et le créateur, pour reprendre une expression scolastique (et oui, tout est bon pour étaler ses connaissances), favorisaient une sorte d’empathie. Quelle ne fut donc pas la déception du jeune homme en constatant qu’il suffit de deux pas à son adversaire pour éviter le bolide gluant. Evidemment, il s’y attendait un peu, n’importe quel imbécile aurait eu ce réflexe. Mais tout de même, la lueur d’espoir qui prétendait que le jeune Clep tenterait d’user de son pouvoir face au chiton sans bouger, ce qui aurait provoquer la fin rapide de ce dernier, avait fait son chemin dans le cerveau (cerveau dans lequel trois personnes auraient pu habiter, non parce qu’il était spacieux, mais parce que le mot «plein» lui était antagoniste) de Matthieu. Bien sûr, ce genre de combat aurait été très frustrant pour les spectateurs, mais il aurait bien aimé dire plus tard qu’il était celui qui avait triomphé en moins de cinq secondes après le début de match. Tant pis.

Mais... Attendez une minute. C’était du délire! C’était quoi cette attaque? Un combo à l'écharpe? Mais où était la classe, l’épique, bordel de merde? Bon, d’accord, admettons, il y avait nettement plus épique et impressionnant que la charge d’un chiton, fut-il de taille disproportionné, mais tout de même. Quelqu’un aurait-il lancé le concours du match le plus stupide? Si c’était le cas, nul doute que nos deux protagonistes étaient partis pour gagner! Matthieu était certain que le jeune impudent qui lui faisait face avait fait exprès d’utiliser son écharpe face au mollusque pour se moquer de lui. Viendra le temps où un adversaire l’affrontera avec du citron et un rince-doigt. Quel foutage de gueule en règle. Ce n’était pas possible, se retrouver avec son écharpe coincée dans les plaques chitineuses d’Oscar, c’était forcément réfléchi et volontaire. Ou alors, il faudrait avoir une malchance folle pour qu’une telle chose arrive, malchance qui n’arrivait jamais dans la réalité. Dreamland était un monde sérieux, raisonnable, et... Bon, d’accord, admettons. Il ne fallait pas pour autant pousser le chiton. Un peu de crédibilité, que diable, on n’était pas là pour rigoler (...). En tout cas, Matthieu ne rigolait pas du tout, lui. Non seulement son attaque avait échoué, ce qui était prévisible, mais en plus, l’abruti qui lui faisait face s’était cru permis de le narguer en laissant malencontreusement trainer son écharpe dans une des interstices du polyplacophora (à vos souhaits, mais c’est comme cela que disent les zoologistes, gens parfaitement insensés au demeurant). Et qu’il ne prétende pas que c’était un accident, avec sa lèvre fendue comme preuve! Mollusque-man n’était pas si naïf.

Matthieu eu rapidement une autre raison de ne pas s'esclaffer. Il était trop énervé et trop concentré sur son invocation pour prêter attention à son adversaire du jour. Il n’eut dès lors pas le loisir de contempler celui-ci lever la main droite pour créer son wormholle. Par contre, il put difficilement ne pas remarquer le chiton qui lui revint droit dessus, comme s’il avait rebondi sur quelque chose. Une fois tombé à terre devant lui, le chiton disparut promptement, en glapissant que ce tour de manège était «grave cool». L’invocateur, lui, déglutissait. Ce n’était quand même pas son l’écharpe jaune de l’autre blondinet qui avait causé un tel effet? A moins que Clep Frite n’ait la phobie du tennis, ce qui expliquerait pas mal de chose dans ce retour à l’envoyeur assez improbable. Mais qu’est-ce que c’était que ce délire? Décidément, il y avait pas mal de règles qu’on avait apparemment oublié de mentionner à Matthieu. Fallait-il qu’il se saisisse d’une raquette et d’une tenue plus adéquate? Qui plus est, le rebond eut été plus important, Matthieu se serait pris sa propre invocation directement en pleine figure, sort ô combien peu enviable, déjà parce que c’était probablement des plus douloureux, mais qu’en plus, c’était d’une ironie assez malsaine. Matthieu continuait à regarde bêtement le sol où gisait quelque temps plus tôt encore son chiton. La suite promettait.

Mais heureusement pour lui, il eut l’intelligence de relever la tête au moment propice. Il put alors voir la boule multicolore qui se trouvait à quelques distances de Clep Frite. Qu’est ce que c’était que ce truc encore? Mollusque-man eut rapidement l’occasion de comprendre l’effet du wormholle quand celui qui l’avait apparemment crée se lança droit dessus... Ce qui eut pour effet de le projeter vers Matthieu aussi rapidement qu’Oscar un instant encore. C’était du moins l’impression de l’invocateur, mais il n’allait pas s’amuser à demander un chronomètre pour vérifier si la vitesse de Clep et d’Oscar correspondait parfaitement au centième de seconde près. Il avait d’autre chose à faire. Sauver son crâne, par exemple. C’était une idée intéressante. Elle pouvait lui éviter de se retrouver amocher pour un bout de temps, et de même que de mourir, ce qui était nettement plus problématique. Matthieu imaginait déjà la Mort qui viendrait le cherchait: probablement dotée d’une ou deux tentacules, avec une coquille dans le dos. Mais avant tout, il lui fallait éviter ce genou s’il ne voulait pas croiser cette mollusquesque Mort. Deux idées lui traversèrent la tête, et plutôt que d’établir un ordre hiérarchique entre les deux, le jeune homme préféra appliquer l’une et l’autre. Il ramassa aussi promptement que possible une poignée de sable, et pivota sur lui-même afin de pouvoir à la fois jeter le sable et éviter que sa tête fasse connaissance avec le genou de Clep. C’était malin. Ca aurait pu fonctionner si Matthieu avait été un tantinet plus rapide. Mais on ne peut rester longtemps un invocateur de mollusques sans être influencé par ces bestioles. Résultat des courses, s’il réussit bien à jeter sa poignée, il eut plus de mal à esquiver son adversaire, qu’il prit dans l’épaule droite. Celle-ci fit un grand crac, et Matthieu se retrouva projeté à quelques mètres de là.

Il se releva aussi vite qu’il le put, ce qui lui permit de ressentir la douleur de façon plus rapidement. Chouette. Son visage se crispa, et Matthieu sera les dents, évitant autant qu’il pouvait de hurler. Il n’allait quand même pas passer pour une tarlouze, épaule quasi broyée ou non? Surtout devant le public. Allez, du nerf, un peu d’esprit chevaleresque. RAAAAAAAAAAAAH. Ca faisait mal, quoi. Pour peu, il serait capable d’en pleurer en appelant sa maman, ce qui manquait cruellement de classe, selon ses propres conception du standing. Ravalant ses larmes, Matthieu réfléchit très vite. Il fallait profiter que l’autre était assez éloigné avec du sable dans la gueule pour tenter quelque chose. Et vite! Son adversaire s’étant dangereusement rapproché, il était probable que le corps à corps allait être de mise. Il fallait donc au jeune quelque chose d’efficace pour ce genre de chose, qui en ferait baver à Clep, et peut-être pourrait permettre à Matthieu de s’éloigner en attendant pour réfléchir à quelque chose de plus construit. Il fallait donc quelque chose de coriace pour le combat rapproché. Quelque chose comme... Oh!... (idée n. f (lat idea): avoir une idée, imaginer, penser à qqch, concevoir le projet de). Mais bien sûr! Pourquoi n’y avoir pas songé plus tôt? Matthieu n’avait même pas commencé à se maudire lui-même pour ce manque de perspicacité qu'inconsciemment ses doigts imitèrent le mouvement de quelqu’un qui pianote sur une machine à écrire. Sans même qu’un mot ait été prononcé, une invocation se matérialisa. Et quand je dis une invocation, il faudrait plutôt dire L’INVOCATION. Celle qui avait rendu fou une bonne cinquantaine de personne. Et ce en une seule nuit. Et sans quitter ce qui lui servait de bureau. Un véritable monstre, qui avait l’aspect d’une limace jaune, l’air aussi aimable qu’un skin head devant un drag queen. Germaine...


-Bon, Germaine, je n’ai pas trop le temps, alors foncez, et dégommez moi ce minable! (note du narrateur: Matthieu avait beau ne pas être des plus polis, il exhalait une telle aura de Germaine qu’on n’imaginait pas pouvoir s’adresser autrement à elle qu’en la vouvoyant).
-Mr Razowsky, vous ne m’avez pas rendu votre dernier rapport.

Il y eut un froid qui eut causé un frisson à un mammouth.

-De... Quel... Rapport... Parlez... Vous...?? articula Matthieu, au bord de la crise de nerf.
-Le rapport B3866. Celui que vous auriez du remplir la dernière fois que vous m’avez invoquée.

Autre silence de mort. Vite comblé.

-MAIS VOUS VOUS FOUTEZ DE MA GUEULE! Y A URGENCE LA!! VOUS ÊTES CONNE COMME UNE VALISE SANS POIGNET OU QUOI????
-Le formulaire, monsieur Razowsky. Et nous verrons alors ce que je peux faire pour vous, répondit la limace sur son ton de voix monocorde habituel.

Matthieu avait de sérieuses envies de limacicide. Ce n’était pas possible d’être borné à ce point! Même pour un événement d’une telle envergure que le Tournoi des jeunes talents, cette saloperie de bureaucrate ne pouvait pas laisser tomber sa paperasse? On devrait vouer cette race aux mêmes géhennes que les comptables et les nazis. Et Matthieu n’aurait pas parier sur quelle était la pire de ces trois races. Quelle putain de grosse emmerdeuse dégénérée! Et encore le jeune homme pesait-il ces mots. Cela lui rappelait une blague: vous connaissez la différence entre une femme enceinte et un terroriste? Et bien, on peut parlementer avec le terroriste. Germaine avait donc le caractère d’une femme enceinte qui aurait mérité une césarienne de première nécessité. Il n’était même pas sûr qu’elle prenait plaisir dans ses actes. Elle était juste très... Perfectionniste dans son travail, dirons-nous. Mais il fallait avouer que même quelqu’un qui aurait un fusil braqué sur la tempe ne s’appliquerait pas à ce point dans sa tâche. En tout cas, il n’y avait pas de temps à perdre, l’autre blondinet pouvait rappliquer d’un moment à l’autre. Bon, tant pis, elle ne lui laissait pas vraiment de choix. Matthieu attrapa la limace jaune, et commence à tourner sur lui-même, Germaine toujours fortement agrippée, n’ayant pu faire quoique se soit tellement l’invocateur avait été rapide. A la une... A la deux... A la trois... Matthieu lâcha le mollusque bureaucratique de toutes ces forces en direction de Clep, l’effet toupie ayant grandement accélérée sa vitesse. Un éclair jaune fondit sur le créateur de wormhole, tandis que le public pouvait entendre un cri:

-MONSIEUR RAZOWSKYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYY!!!!!!!!!!!!!
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MessageSujet: Re: [Éliminatoires] Clep Frite VERSUS Matthieu Furt [Éliminatoires] Clep Frite VERSUS Matthieu Furt EmptyMar 30 Aoû 2011 - 21:09
Clem ferma les yeux juste avant le moment du choc, il y eu alors un craquement satisfesant, ceux qui ne s'accompagnaient pas d'une vive douleur étaient les craquements considérés comme satisfesants. C'est donc d'une humeur plutôt satisfaite que Clem rouvrit les yeux alors qu'il n'était pas encore retombé au sol... pour se prendre la poignée de gravillons sableux en plein dans la gueule d'une manière parfaitement détestable. Pour les boules de neiges, le pire était evidemment quand la boule rentrait dans le col pour congeler le dos de sa victime en prenant tout son temps.

La boule de sable avait aussi sa zone privilégiée : les yeux, les dents, la bouche, le visage quoi ! Et comme la boule de neige, l'effet était infiniment plus détestable quand on était pris par surprise. Clem retomba lourdement sur le sol d'où il se releva avec difficulté, se débarassant d'abord des micro-grains qui avait envahi chaque parcelle de son visage, faisant crisser ses dents quand il faisait bouger sa machoire et glissant le long de ses joues tandis que ses yeux pleuraient abondemment pour se débarasser des intrus en toute logique d'auto-défense biologique. Clem savait qu'il était en train de perdre un temps précieux à se remmetre de cette technique que Clem aurait pu qualifier de lâche seulement s'il était persuadé qu'il ne l'utiliserait jamais de sa vie ; et il était persuadé qu'il la ferait un jour alors mieux valait qu'il peste pour rien.

Donc il était en train de perdre un temps précieux comme dit plus haut, dans un combat, chaque seconde comptait, et ceux que Clem était en train de perdre à améliorer sa vision pouvaient être ceux où son adversaire allait mettre à profit pour préparer à la perfection quelque réplique explosif !

...Réplique qui mettait son temps à venir dis donc : peut-être la faute au temps qu'il fallait à l'invocateur pour se remmettre d'aplomb après sa fracture (hypothèse optimiste) ou alors il était en train de préparer une invocation surpuissante (hypothèse pessimiste).

Et soudain, dans un silence quasi total alors que le public (Clem comprit) retenait son souffle alors que Matthieu remuait frémétiquement les doigts : à ne pas douter, l'invocation qui allait suivre risquait bien d'être la dernière. Finalement, dans un nuage de fumée, une forme apparut, Clem plissa les yeux et vit... quelque chose qui n'était pas un coquillage ! Une limace Dieu merci ! Vision bien moins redoutable que la vue de l'autre escargot là... gardant quand même sa méfiance quelque part pas loin de son esprit actif, Clem attendit patiemment la suite, les membres parcouru de frémissements. Pourquoi ? Parce que les vingt dernières secondes lui avaient prouvé à lui même qu'il n'était pas si nul que cela finalement voila pourquoi ! Il était bien sûr comme tous les gros lâches : tremblant comme une feuille avant les coups, il se révélait plein de confiance quand les premières tatannes avaient été distribué et qu'il était toujous debout. Elle pouvait toujours venir ramper la grosse limace, Clem Free le lâche confiant l'attendait !

...En fait non, elle devait être trop occupé par le chou qu'elle était en train de prendre avec son invocateur. Un adversaire plein de surprise finalement ce Matthieu, il tranchait avec les bads guys que Clem avait pour habitude de servir de punching-ball : il ne respectait aucune des conventions de l'Adversaire tel que l'on s'y attendait. Que devait faire Clem maintenant ? Les attaquer ? L'attendaient-il ? Etait-ce un piège ? Devait-il attendre la fin de leur litige ? Clem était un peu perdu et il devait avoir l'air un peu con planté comme un piquet comme ça dans l'arène. La seule chose qui le faisait tenir était que son adversaire avait l'air encore plus con que lui à gueuler contre son invocation : un gros bien pour un petit mal en somme.

Non mais qu'est-ce que s'était que ça ? Se disputer avec sa PRORPE invocation ? Il n'y avait que dans les mangas scénaristiquement pauvres comme Fairy Tails où il se passait ce genres de scènes... il n'y avait pas à dire, c'était bien plus drôle quand cela arrivait dans la vie réel enfin à Dreamland.

Finalement, la conversation tourna court avec en démonstration un ersatz de lancer de marteau avec la limace dans le rôle tant convoité du marteu : Matthieu la faisait tournoyer, tournoyer avant de la lancer finalement avec rage vers... QUELLE PUTAIN DE HASARD DE MERD...

Ce fut un véritable javelôt couleur citron qui percuta Clem de toute sa masse visqueuse et le projetta au sol avec elle sur son ventre non sans l'avoir fait parcourir plusieurs mètres de distances tout en criant un mot intraduisible mais de consonance typiquement pays de l'Est.

Clem commençait à étouffer sérieusement sous cette masse assez imposante quand une odeur de brulé lui rappela une sensation qu'il avait déjà connu avant ; le petit grésillement était on ne peux plus indicatif : une couche d'acide était en train de fondre littérallement sur les vêtements de Clem. Et encore, c'était bien pire là où il n'y avait pas de vêtements évidemment : ses avants-bras étaient peut-être protégé jusqu'au bout des doigts mais s'était surtout son visage qui était à découvert. L'acide n'était pas des plus corrosives et Clem allait certainement s'en sortir avec de belles brûlures qui allaient disparaître dès le moment où il se réveillerait. Juste au moment où il se disait cette phrase, la limace commença à se relever en s'excusant avec un stoïsme qui ne collait pas avec son unique cri lancer quelques secondes plus tôt. Dans son mouvement de redressement, une grosse boule d'acide baveuse tomba pile sur l'oculaire droit de Clem qui commença aussitôt à brûler (l'oeil bien sûr, Clem lui se mit à crier).

Se relevant tant bien que mal en se cachant le visage d'une main, réalisant que c'était la deuxième fois qu'il perdait son oeil droit à Dreamland, quand il fut debout, il se dit qu'un poing ou qu'une attaque quelconque allait certainement le féliciter pour s'être relevé avec autant de nonlachance devant un ennemi mais à la place, ce fut un formulaire qui se trouva sous son nez. D'où le sortait elle ? Pourquoi le sortait elle ? Mais que se passait-il ?



-Mr Rasowsky veuillez remplir ce formulaire s'il vous plait. Mais se passait-il que ?
-Mr Raso... vous devez faire erreur, dit Clem en commençant à designer Matthieu des doigts : ce devait être lui ce Rasowsky.
-Tous nos fichiers sont agencés, rangés et classifiés : une erreur est impossible. Mais que passa là se passait-il que ?
-Alors d'une : je ne m'appele pas Rasowmachin et de deux, vous croyez vraiment que c'est le bon moment pour remplir vos formulaires.
-Je ne suis pas autoriser à donner mon opinion personnelle... Que ce machin de l'une figure quoi ça t'il là de quoi ?
-Mais je... enfin je...
-...en revanche, je peux vous prètez un stylo pour vous aidez à remplir ledit formulaire. Quoi ça être pas ça là être quoi ça là ?
-Ecoutez, je...
-N'oublier pas de biffer les mentions inutiles et les informations indiquées avec une astérix sont à remplir obligatoirement. Comment aheftiyhredeufhfozhcjzj ?
-D'ACCORD JE CEDE ! Donner moi ça... hum hum... votre stylo ? Merci, alors "Nom*" ça c'est facile hum hum... "Prénom* certes j'y arrive encore hum hum... oulala c'est quoi ce mot ?
-Besoin d'aide ? Argggggg, dfojdneihdbbizbsidndeihzsn !
-NON TOUT BAIGNE ! Alors oui... hum hum... non n'approcher pas... là, je met ça... ici ici... là ! Merde il écrit plus attendez, je le secoue et ça ira... allez plus que cette case EEEEEEET VOILA !
-Recto-verso.
-Hein ? Qui puis-je quoi donc ?
-Le formulaire est disposé sur une feuille recto verso... comme ça, vous devez écrire ici aussi.
_________

-Et nyanyanyanyanya, je met bidule truc machin ici et que je met ça là ici et je met ici ça là aussi et voilà ! Tenez, prener le... j'ai signer ici voilà et là à "Signature de l'administration" c'est pour vous c'est ça ?
-Certes Mr Rasowsky mais je suis dans le regret de vous avertir qu'il est midi et qu'il m'est syndicalement interdit de signer des formulaires pendant l'heure du repas.
Spoiler:
-Matthieuuuuuuuuuu ! Cette fois c'est la bonne... j'arrive espèce d'enculé, je vais... vous cassez la gueule... toi et à tous tes frères jumeux, je... bordel de... m'enfin ?

Clem tourna la tête sur le coté et vomit l'équivalent en bile d'un demi verre de lait avant de mettre un genou à terre, les deux mains sur sa tête remplie de pensées incohérentes. Trop pété pour bouger.

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MessageSujet: Re: [Éliminatoires] Clep Frite VERSUS Matthieu Furt [Éliminatoires] Clep Frite VERSUS Matthieu Furt EmptyVen 2 Sep 2011 - 19:35
Matthieu croisa les doigts et serra les fesses. Il aurait même été capable de faire le poirier pour que son plan marche, s’il avait su faire le poirier, évidemment. Pas sûr que cela eût plu au public, mais bon. Le combat s’éloignait de plus en plus de ce qu’il était censé être par essence, à savoir un affrontement en règle entre deux adversaires pour savoir qui était le plus fort. A l’inverse, il devenait de plus en plus un délire des plus totales, aux actions aussi invraisemblables dans le contexte que ridicules. Alors, bon, évidement, si Matthieu s’était mis, d’un coup, à faire le poirier devant une assemblée avide de sang, c’était encore ce qui serait arrivé de moins étrange dans ce tournoi. Tout cela pour dire -n’exagérons pas, ça va bien deux minutes les digressions, on n’est pas dans un cours de philosophie- que Matthieu n’aurait jamais cru que son plan allait marcher. Quelle était exactement la probabilité pour qu’il parvienne à lancer Germaine exactement sur sa cible? A peu près aussi grande que de voir Germaine touchée de compassion. C’est dire. Quelle ne fut donc pas la stupeur du jeune invocateur lorsqu’il constata qu’il avait parfaitement visé. C’est à un concours de lancer de poids qu’il aurait dû participer! Mais peut-être était-ce l’idée de pouvoir éjecter la limace administrative qui l’avait motivé, bien plus que la perspective d’atteindre sa cible? Il faut qu’il y avait de quoi enthousiasmer la plus blasée de toutes les créatures de Dreamland.

En tout cas, lorsqu’il se rendit compte que Germaine avait percuté de plein fouet Clep Frite, Matthieu ne put contenir une grimace de dégoût. Parce qu’il n’était déjà pas des plus agréables de se prendre une limace dans la figure, ajoutez à cela qu’elle faisait près de deux mètres. Et qu’elle était comptable. Le fait qu’elle sécrétait de l’acide n’était pas non plus un détail anodin. L’invocateur de mollusque priait en son for intérieur qu’il n’existait pas de règles qui interdisent une telle avalanche d’horreurs. Néanmoins, lorsque son adversaire parvint à s’extraire de la limace, Matthieu eut la joie de noter qu’il était des plus amochés. Il avait par exemple un... Oeil en moins? Plutôt glauque, mais il fallait faire avec. Mollusque-man n’était pas sadique, ce n’était foncièrement pas dans sa nature (même si Germaine était capable de réveiller en lui des instincts de mort qui aurait fait d’un SS un inoffensif bambin à côté), mais il était tout de même heureux que son adversaire avait désormais un sérieux handicap, qui pouvait compenser sa propre épaule démise, voire broyée. De surcroit, il savait pertinemment que les blessures auraient disparu le lendemain soir, alors pourquoi vouloir se priver? Il fallait tout de même avouer que le corps calciné par endroit du jeune homme n’était pas des plus ragoûtants.


-N'empêche, c’est que ça me donnerait faim, c’te odeur de grillé, murmura notre casse-pied de service, aux répliques décidément toujours à propos.

Il préféra s’avancer vers son ennemi, afin de pouvoir l’achever et pouvoir enfin remporter le match. Celui-ci n’avait pas été des plus épiques, et en ce sens, il avait déçu le jeune homme, comme probablement une bonne partie du public, même si le lancer de limace resterait probablement dans les annales. C’est alors que le jeune homme découvrit l’étendue de la puissance terrifiante de son invocation, une fois qu’il fut assez près pour entendre ce qui se disait entre celle-ci et Clep (ce nom était vraiment des plus étranges). Il en resta tout bonnement sidéré, et garda la même attitude que l’ensemble des personnes présentes dans les gradins, à savoir contempler cette horreur à l’état brut, la bouche béante grande ouverte. Mais... Qu’est ce que c’était que ce délire (une fois de plus...)?? Il était déjà des plus inconcevables, en plein milieu d’un combat, d’assister à un dialogue entre une invocation et l’ennemi de son invocateur, mais il y avait bien pire: Germaine obligeait Clep à remplir de la paperasse administrative. Il n’y avait vraiment aucun doute, son apparence retranscrivait parfaitement son être: cette limace n’était pas humaine. Matthieu préféra se pincer avec son bras valide pour être sur qu’il ne rêvait pas -action qui n’était pas des plus intelligentes quand on se trouvait à Dreamland, mais qui avait dit que Matthieu était intelligent? Celui-ci craignait en tout cas le pire: dès la fin du match, il allait probablement se faire arrêter pour crime contre l’humanité pour avoir osé une monstruosité pareille. Il y a des gens qu’on arrêtait pour moins que ça. De là où il se trouvait, il pouvait lire dans le regard du blondinet sa raison avouer sa défaite face à la froideur de cette saloperie ambulante de limace jaune. Matthieu était en tout cas impressionné par la capacité du jeune homme à supporter les affabulations de la comptable: peu de personnes étaient capable de tenir un tel laps de temps. Le pire, c’est qu’il acceptait de remplir ces papiers sans (trop) rechigner. Bon, évidemment, même si Matthieu n’avait jamais entendu la limace hausser le temps, il émanait de celle-ci une autorité indiscutable. Les relations entre celle-ci et le roi des mollusques devaient être des plus originales. Mais ce n’était peut-être pas anodin si ce dernier avait refilé tout d’abord la limace à Matthieu...

Toujours était-il qu’assez rapidement, le cerveau du créateur de wormhole était devenu aussi mou que la consistance de la comptable en face de lui. Matthieu avait l’impression de se retrouver face à son propre double en fin de soirée, le genre de soirée combinant alcool, joint et poppers par exemple. Il était néanmoins incontestable qu’il était bien plus drôle de se retrouver dans cet état après une soirée, aussi arrosée fut-elle, qu’après avoir affronter la bureaucratie implacable d’une limace dotée de l’humour d’un ministre des finances. Matthieu avait vraiment de la peine pour son adversaire. Vraiment. Il ne méritait pas cela. Bien évidemment, l’attitude de Germaine était des plus prévisibles, mais il y avait des limites à ne pas dépasser. Apparemment, celle-ci n’en avait cure, du moment qu’elle parvenait à gérer sa sacro-sainte administration. Il fallait en tout cas finir ce tournoi. Que lui restait-il à faire, si ce n’est quelque chose comme un léger coup de pied pour achever Clep, et clamer haut et fort sa victoire? Sauf que.
..

-Monsieur Razowsky, vous ne m'avez toujours pas rendu votre dernier rapport, lui susurra une voix, voix qui émanait d’un corps spongieux qui le tenait par le pull.
-Germaine, y a pas moyen de faire ça plus tard, genre... Jamais? supplia Matthieu, espérant vainement que la limace lui laisserait finir ce combat.
-Impossible, monsieur Razowsky. Vous vous exposeriez alors à des pénalités de retard qui sont de l’ordre de 174,33 % d’EV par minute, taux qui, si je ne m’abuse, dépassent largement vos revenus.
-QUE... QUOI??? BORDEL, GERMAINE, JE SUIS VOTRE INVOCATEUR! VOUS N’AVEZ PAS LE DROIT!
-Votre rapport, monsieur Razowsky, réitéra la limace.

Matthieu ne se sentait plus. Il s’attendait presque à ce que de la bave sorte de ses lèvres, dans une telle quantité qu’il aurait pu faire un concours avec n’importe lequel de ses mollusques. Cette limace était tout bonnement un monstre. Il n’osait imaginer ce que pourrait donner un Voyageur dont la phobie initiale serait l’administration. Une telle pensée le faisait frémir. En tout cas, Matt pouvait concéder une chose à la limace, c’est qu’elle était tenace. Et encore, le mot était-il faible. Elle tenait tellement à son rapport qu’elle semblait avoir totalement oublié ce qui s’était passé auparavant, à savoir son éjection vers Clep ainsi que la... «Discussion» qu’elle avait pu avoir avec celui-ci. Comment pouvait-on concevoir un cerveau d’une telle froideur? Matthieu jeta un coup d’oeil vers son adversaire. Il savait très bien qu’il allait finir dans le même état comateux que celui-ci s’il acceptait de rentrer dans le petit jeu de la limace. Tout sauf ça...

Et c’est donc ainsi que le public du match le plus absurde qui ne fut donné pu contempler le spectacle d’un des participants totalement malade et à terre, tandis que l’autre s’enfuyait dans le sens inverse de son invocation, mettant le plus de distance possible entre elle et lui. Le grand gagnant de cette manche allait-il être... Germaine??
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MessageSujet: Re: [Éliminatoires] Clep Frite VERSUS Matthieu Furt [Éliminatoires] Clep Frite VERSUS Matthieu Furt EmptySam 3 Sep 2011 - 12:40
"L'impensable se produisit alors".

D'habitude, cette phrase était utilisé pour désigner... Clem ne savait pas : l'Apocalypse par exemple ? La destruction du monde, l'extrème droite gagnant les élections chinoises, Ed Free qui lui achetait un cadeau. Les occasions de prononcer cette phrase ne sont pas très nombreuses car on parle quand même du déclenchement d'un évènement qualifié "d'impensable" (mais pas impossible).

Mais là on dépassait le seuil de tolérance de l'univers du ridicule :Matthieu était en train de fuir sa propre invocation... je ne me l'explique pas plus qu'à vous qu'à Clem ! Tout cela n'était pas possible, tout cela était trop gros, tout cela était... inconcevable ? Même Clem comprenait l'horrible réalité de la situation : ladite situation était tout simplement en train de partir en couille ! Car si un invocateur commençait fuir sa propre invocation, alors tous ce à quoi Clem croyait pouvait très bien être faux. Par exemple... qu'est ce qu'il lui prouvait que son bras n'allait pas se changer en pékinois dans la seconde qui suis ? La compréhension du monde tel que nous le connaissons risquait bien de changer à jamais.

L'impensable se produisit alors : L'Apocalypse était laché dans Dreamland sous la forme d'une limace jaune de deux mètres de haut. Dorénavent, le monde des rêves allait être soumis aux affres de la Bureaucratie et de l'Administration : les gens allaient devoir remplir des formulaires chaque fois qu'ils voudront voyager, ils devront remplir une fiche d'indentité à chaque décennie, chaque fois qu'ils recevront leur salaire.

Ce serait l'enfer sur Dreamland, un enfer stérilisé bourré jusqu'à la gueule d'armoires d'où dépasseront des pochettes pleins de feuilles aux mots compliquées.

Il fallait arrêter cette... chose avant qu'elle ne commence à prêcher la bonne parole de Relouland à travers tout les royaumes aussi rapidement qu'un virus viral auquel on n'avait pas l'antidote. Et le seul moyen pour ça était d'aider Matthieu à controller son invocation.

Clem mobilisa ses dernières forces physiques et réussit à stopper l'invocateur (?) de mollusque au moment où celui passait à ses cotés pendant sa fuite éperdument ridicule en lui barrant le torse avec son bras.

"Chapeau le coup de l'invocation que tu ne peux plus révoquer Mollusque Man. Surtout que ce n'est pas un innofensif coquillage comme l'autre abruti là. Maintenant si tu ne vois pas d'obection il va falloir que l'on trouve le moyen de la soummettre à ton pouvoir avant qu'elle ne se mette en tête de faire remplir des titres de séjours à tout le stade. Tu es avec moi ? Prends tes responsabilités tu n'as pas le choix. Clem tourna le bras de façon à pivoter le buste de Matthieu vers la limace et marcha vers elle. Le bras dans le dos de l'invocateur de façon à ce qu'il ne prenne plus la fuite.

Il est l'heure de fermer la boite de Pandore.
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MessageSujet: Re: [Éliminatoires] Clep Frite VERSUS Matthieu Furt [Éliminatoires] Clep Frite VERSUS Matthieu Furt EmptyLun 5 Sep 2011 - 0:23
Le combat s'arrêtera Mercredi ^^ Concluez comme vous pouvez.
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MessageSujet: Re: [Éliminatoires] Clep Frite VERSUS Matthieu Furt [Éliminatoires] Clep Frite VERSUS Matthieu Furt EmptyLun 5 Sep 2011 - 22:43


Matthieu Furt, invocateur de mollusques devant l’Eternel, se retrouvait donc en train de fuir devant sa propre invocation, la prénommée Germaine, elle-même salope devant l’Eternel. Bon. Et alors? Sa réaction n’était-elle pas des plus légitimes? Y avait-il une loi quelque part qui affirmait qu’il fallait privilégier le courage au détriment du bon sens? Soit, Matthieu ne disposait ni de l’un ni de l’autre, mais tout de même. Le crétin le plus aviné, la grosse brute la plus téméraire au monde, ne pourraient tenir une minute devant une limace de cet acabit. Certes, d’habitude, Matthieu aimait bien prendre des risques, mais uniquement s’il y avait de quoi s’amuser à la clé, ce qui n’était évidemment pas le cas DU TOUT avec la bureaucrate de couleur jaune pisse. N’importe qui lui aurait tourné le dos, aussi borné ou impassible soit-il. Concernant Matthieu, il n’y avait pas vraiment réfléchi, son acte avait été quasi intuitif: c’était ça, ou craquer. Au bord de la pire crise de nerf qui soit, Matthieu, ou plutôt son système nerveux, n’avait fait qu’un bond, au sens propre comme au figuré. Alors au diable le public ou ce qu’il pouvait penser. Ils voulaient du spectacle? Ils en avaient. De quoi se plaignaient-il? Evidemment, le combat n’était pas des plus loyal: l’invocateur n’avait aucune chance de se faire rattraper par sa créature. Mais, d’un autre côté, s’il tombait entre ses mains, ou plutôt entre ses formulaires abscons, il était fait. Adieu, neurones déjà fort défaillants. Adieu, monde souriant et gai. Et bienvenue à la rationnelle irrationalité de la paperasse administrative. Et cela, c’était totalement exclu pour le jeune homme. Il préférait encore coucher avec son ancien professeur sexagénaire de mathématiques. Tout humiliation était bonne à prendre en comparaison de cette foutue limace. Alors, se voir décerner le prix de l’invocateur le plus ridicule pour avoir fuit devant sa propre invocation, c’était bien le cadet de ses soucis. Jusqu’à ce que...

-Chapeau le coup de l'invocation que tu ne peux plus révoquer Mollusque Man. Surtout que ce n'est pas un inoffensif coquillage comme l'autre abruti là. Maintenant si tu ne vois pas d'objection il va falloir que l'on trouve le moyen de la soumettre à ton pouvoir avant qu'elle ne se mette en tête de faire remplir des titres de séjours à tout le stade. Tu es avec moi ? Prends tes responsabilités tu n'as pas le choix.

Mais... De quoi il se mêlait, ce borgne de mes deux? Il croyait que c’était simple? Il avait de la veine, lui. Il ne viendrait pas à l’idée d’un de ses whormhole de se mettre à lui parler de flux d’exploitation ou d’annuités! Non, mais sans blague! Il n’avait pas vraiment tenu le coup, face à Germaine. Bon, certes, personne ne serait capable de tenir le coup, mais tout de même. En plus, ce sombre crétin lui avait fait mal à l’épaule en tentant de le retenir. Et puis c’était quoi ce surnom, là, «Mollusque-man»? Qu’avaient-ils tous à lui décerner ainsi à tout va? Bon, d’accord, en d’autres circonstances, Matthieu aurait trouvé ce surnom «trop coooooooool». Mais là, non. Il avait Germaine aux trousses, et ce petit con se permettait de l’appeler ainsi. Ils n’avaient pas élever des chèvres ensemble non plus! Ou des mollusques, en l'occurrence. Le fait qu’ils venaient de s’affronter quelques minutes plus tôt ne semblait pas non plus le gêner. Il fallait dire que le combat était arrivé à un tel stade que plus rien ne pouvait être choquant. Bon, d’accord, effectivement, Matthieu s’était peut-être légèrement laissé débordé par sa propre invocation. Mais légèrement, hein. Pour l’heure, elle était juste occupée à vouloir rattraper son invocateur pour régler une affaire qui trainait depuis quelque temps. Mais il n’y avait pas mort d’homme! Mais là où Clep n’avait peut-être pas totalement tord, c’est qu’il risquait d’y en avait très prochainement si on laissait Germaine s’infiltrer dans le public, pris dans une frénésie bureaucratique comme elle en était capable. Frénésie bureaucratique qui s’accompagnerait évidemment d’un sang-froid des plus inaliénables. C’était certain: un jour, avec un monstre pareil, Matthieu finirait par se retrouver avec la ligue des droits de l’homme, ou l’équivalence de Dreamland, sur le dos. Alors, oui, dans un sens, Clep n’avait pas totalement tord. Il fallait arrêter cette maudite comptable une bonne fois pour toute, au risque de voir l'arène totalement décimée dans un élan soudain de suicide collectif. Et Matthieu ne tenait pas trop à se retrouver avec les survivants le poursuivant éternellement en guise de vengeance. Qui plus est, Germaine serait bien capable de lui demande de remplir une quelconque déposition sur le charnier que ne manquerait pas de devenir le public. Matthieu n’avait donc guère le choix. Il acquiesça dans un grognement, peu ravi tout de même qu’on lui force la main. Il alla donc droit sur Germaine, légèrement impulsé par son ancien rival dans le tournoi.

-Bon, euh, écoutez Germaine. Ca ira pour aujourd’hui, hein. Je vous révoque. Pigé?
-Entendu, monsieur Razomwsky (bordel de merde, elle ne pouvait pas changer de rengaine, un peu?). Vous savez ce qu’il vous reste à faire...

Matthieu déglutit. Oh que oui, il le savait pertinemment. Il déglutit une nouvelle fois. La première fois, c’était pour l’effet scénaristique, là, c’était parce qu’il avait vraiment peur. Peur qui doubla lorsqu’il vit Germaine sortir dont ne sait où une liasse de papier de couleur violette délavée, aussi aguichante que le corps voluptueux de la limace. Les papiers de révocation... Jusqu’à présent, Matthieu avait toujours réussi à s’épargner cette corvée des plus infâmes. Mais là, il n’avait pas le choix. Sans être véritablement en colère (mais Germaine pouvait-elle vraiment avoir des sentiments?), l'appétit vorace bureaucratique de cette dernière ne pouvait être comblée que de cette manière ignominieuse. Sans dire un mot, la limace tandis également un stylo à son invocateur, déjà prêt à pleurer de désespoir. Sans même avoir commencé, il se sentait déjà être une larve, ce qui était certes de mauvais goût devant Germaine. Ses yeux restèrent rivés sur l'entête de cette paperasse infernale: «Révocation de l’invocation B58CPG580». En moins de cinq minutes, ses pensées s’embrouillèrent totalement, noyées au milieu des alinéas 34, des renvois aux documents annexes, sur les copies à remplir, à discerner bien sûr des photocopies, des attestations sur l’honneur (quelqu’un qui acceptait de remplir ce genre de choses peut-il encore se prévaloir d’en disposer?), et moult entités administratives de ce genre. Mais en pire.

L’espace d’un instant, Matthieu tenta de s’en extirper, tel un homme en train de se noyer qui recherche une bouffée d’air pur entre deux gorgées d’eau de mer. Devant ses yeux ne valsaient plus que chiffres et mots dont le vocabulaire n’avaient pu être crées que par les pires créatures de l’enfer. De la sueur coulait en abondance sur son front, et ses membres tremblaient sur eux-mêmes. Il était à deux doigts de défaillir. Et pourtant... Il n’avait toujours pas rempli la moitié de tous les formulaires réclamés par son invocation pour son départ. De façon très succincte, la révolte qui couvait en lui éclata dans sa tête: pour qui se prenait-elle pour exiger de telles monstruosités à son propre invocateur? Avec des amis pareils, on n’avait plus besoin d’ennemis! Mais le sempiternel regard totalement glacial de la limace coupa net tout action d’éclat de la part de Matthieu. Il était complètement découragé. Personne n’en viendrait à bout. Et surtout pas lui. La terreur le prit lorsque son esprit délirant lui susurra que bientôt chacune de ses invocations allaient lui demander la même chose pour chaque service rendu. Ce qui était totalement insupportable.


-RAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHH!!!!
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MessageSujet: Re: [Éliminatoires] Clep Frite VERSUS Matthieu Furt [Éliminatoires] Clep Frite VERSUS Matthieu Furt EmptyMar 6 Sep 2011 - 15:27
Ce n'était plus le moment de reculer maintenant, pour Matthieu, le point de non-retour avait été franchi quand il avait invoqué la limace jaune mais rien n'obligeait Clem à le suivre dans ce qui serait certainement un sacrifice épique et tragique car il était vraiment triste de se séparer de son intelligence ainsi. Si Clem l'accompagnait, c'était déjà pour qu'il ne reitère pas sa tentative de fuite mais aussi parce qu'il était bien placé pour savoir qu'une personne normalement constitué avait de grandes chances de ne plus l'être après avoir remplie un formulaire débilitant. Dans ses conditions, rien n'interdisait que Matt soit prit de convulsions subites et qu'il ne puissent plus être en mesure de formuler des pensées cohérentes et encore moins d'écrire des lettres pour former des mots ensemble.

Au début tout se passait bien : l'invocateur avait eu l'air contrarié que Clem le force à affronter sa propre invocation mais il s'était rangé à l'idée du fait que la Bureaucrate pourrait faire plus de dégat dans un lieu peuplé qu'une dizaine de maniaques homicides dans un orphelinat. Il s'était donc approché courageusement, défié du regard ladite Germaine avant de lui parler de façon un peu moins musclé certes mais compte tenu du contexte et de l'interlocutrice, cela passait pour de la bravade inconsciente.




Et il les remplissait ces putains de papiers, il les remplissait. Germaine la limace lui en avait refilé un dossier épais comme ça et le regardait à présent sans piper mot. Clem était absolument incapable de dire si elle crevait d'impatience de recevoir le fichier complété pour le signer ou si elle n'en avait prodigieusement rien à foutre. En tout cas son regard insistant devait être une épreuve nerveuse supplémentaire pour un Matthieu qui n'en menait pas large. On avait l'impression qu'un seau d'eau glacé lui était renversé sur la tête tandis que le voyageur remplissait ses papelares dans un état semi-comatique et Clem ne serait pas étonné si de la bave commencerait à lui sortir des lèvres tellement la pression subie par sa callote cranière devait être épuisante.

Finalement à mi-chemin, une pensée horrible à du traverser l'esprit de Mollusque-Man car les pupilles de celui-ci s'aggrandirent brusquement de terreur et un long râle plaintif s'échappa avec force de ses lèvres avant qu'il ne laissa tomber le dossier comme si celui-ci avait été chauffé à blanc en une seconde. Clem comprit qu'il ne lui restait plus d'autre choix et il prit le dossier sur le sol quand une voix venu des tréfons de l'Admninistration l'arrêta en plein milieu de son geste.


"Vous n'êtes pas habilité à remplir ce dossier Mr. Razowski, veuillez le reposer dans les dix secondes qui suivront cet avertissement sinon des poursuites judiciaires seront à envisager."

Clem resta pétrifié un instant par la perspective d'un procès avec Germaine à la barre des plaignants mais il se retint de défaillir sur le coup devant l'énormité de ce qu'il allait accompir en improvisa en quelques dixièmes de secondes :

-En fait je suis le responsable légal de... (merde comment son frère avait dit qu'il s'appelait ? Matthieu... Matthieu...) Mr. Razowski !

Dans un geste lent mais lourd de conséquance, Germaine sortit un dossier de... sortit un dossier (il valait mieux pour Clem d'ignorer certaines choses) que Clem reconnaissait à la couleur et à la texture bien que des milliers de dossiers devaient lui ressembler comme deux jumeux : c'était le dossier qu'il avait lui même rempli il y a quelques micro-minutes de ça. En bonne bureaucrate, Germaine ne le parcourut pas, son regard s'arrêta directement à l'endroit qui l'intéressait.

"Ce détail n'est pas indiqué dans votre dossier."
-C'est parce que... il est vieux ! Oui... de cinq minutes certes mais Mr. Razowski m'a engagé il y a trente secondes de cela. Ecouter, fit Clem devant le regard insistant de la limace, la fiche sera à jour lors de son renouvellement qui sera... dans dix ans c'est bien ça ?
-C'est très logique effectivement... Vous avez besoin d'un stylo ?
-Merci mais j'ai le m... oui s'il vous plait.
-Tenez mais ne trainer pas, j'ais a faire.

Tu auras à faire quand tu auras été révoqué par ce putain de formulaire et pas avant ! Et non cela ne trainera pas, Clem n'avait aucune envie de geler la procédure : il allait vite expédier cette corvée comme ça il pourrait finir son duel en paix.

Même s'il n'était pas fière de l'avouer, Clem commençait à avoir de l'expérience pour remplir ce genre de papiers. Neuf dixième de cette expérience était toute récemment aquise (six minutes très exactemment) et il avait une assez bonne idée de la façon dont il devait procéder pour ne pas finir aliéné : il devait tout simplement faire le vide dans son esprit. Ne penser à rien, devenir un légume, laisser tout juste assez d'autonomie à son cerveau pour le laisser bouger la main et remplir des lignes qu'il ne voyait plus avec des mots vide de sens.

Tel était la clé pour survivre, la seule chance de Clem était de devenir un ectoplasme incapable de réfléchir à ce qu'il faisait, tel un zombie des films de Roméro (ceux au tein bleu et au regard vide), il devait rester physiquement et psychiquement flasque mais garder en revanche une seule idée en tête (remplire fiche... remplire fiche... manger cerveau ! heu non : recalibre toi).

Et le pire c'est que ça marchait ! Les papiers volaient et les mots s'inscrivaient tandis que Clem réussissait de mieux en mieux sa transformation en poiraud quand un epetite étincelle vint le frapper par une idée : la même étincelle d'avertissement qui alertait chaque Homme sur le point de commettre un crime contre l'humanité. Et d'un seul coup la compréhension lui vint : l'effacemment progresssif de sa personalité, de son esprit critique, de sa capacité à penser des phrases mental de plus de deux mots, sa transformation en légume, s'était là le but recherché par ce formulaire !

Vous comprenez ? C'est ce qu'ils cherchent depuis le début : stériliser l'espèce humaine, rêgner sur un potager tandis qu'ils l'abrutissaient à coup de SEM et de CRA débilitants. Devenir les seigneurs d'un monde tout grisâtre tandis que la capacité de réaction de leurs adversaires étaient étouffé dans l'oeuf. Mort-née bien avant leur naissance.

Sachant cela, Clem pouvait il continuer son geste ? Il en était à la dernière page à la dernière ligne à la DERNIERE SIGNATURE ! Devait-il continuer ? Etait-il capable de continuer ? Oui il le pouvait et oui il le devait.

Parce qu'il avait dans les mains était le dossier qui mettrait fin aux dossiers, parcequ' aposer sa signature ici allumerait une lumière au bout du tunnel là bas. Parce que jamais auparavant, autant de vies n'avaient tenu entre les doigts de Clem, la pointe de ce stylo allait sauver l'humanité et et il était à la pointe son histoire : depuis ceux qui avaient chasser des bizons à ceux qui avaient chasser des nazis, chaque histoire de chaque homme convergeait vers lui comme cela avait été le cas de ceux qui avaient du commettre l'Ultime sacrifice pour la sauvergarde du genre humain.

Germaine devait être arrêtée avant qu'il ne soit trop tard, car si Clem ne la révoquait pas à la place de son invocateur, un ange répondant au doux nom de Chaispasquoi pourra donner de l'eau à qui aura soif car l'Apocalyspe Bureaucratique serait terminer depuis belle lurette déjà.

Et si la révocation de la limace devait passer par cette signature, qu'il en soit ainsi ! Clem ne faillerais pas alors que tant d'autres hommes avaient accomplie leur devoir pour que l'occasion lui soit donné de faire le sien.

Clem devait croire à ce qu'il faisait car quand on croyait à ce qu'on faisait, il y avait des chances que l'on ne sente pas trop une des veines entourant le cerveau éclater sous le choc du devoir.

Et c'est ainsi que Clem apposa sa signature, et tandis que Germaine disparaissait dans un nuage de fumée
("A dans dix ans Mr. Razowski."), le sang coulait abondemment du nez de Clem qui tomba à la fois sur le sable de l'arène, à la fois sur le dos et à la fois dans le coma.
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MessageSujet: Re: [Éliminatoires] Clep Frite VERSUS Matthieu Furt [Éliminatoires] Clep Frite VERSUS Matthieu Furt EmptyVen 9 Sep 2011 - 14:56
Je m'étais précipitamment levé de mon dossier (en faisant gueuler Fino) quand j'avais compris que la fin du combat était proche. Les deux avaient fait front commun contre la limace comptable, quitte à y laisser leur santé mentale. J'essayais de trouver quelque chose d'épique dans cette scène mais ma fierté m'interdisait même d'y penser, malgré la dangerosité certaine de l'adversaire en face. Bon sang, pourquoi ce con avait envoyé Germaine alors qu'il ne savait pas la révoquer facilement ! Je déballai toutes les marches pour sauter par-dessus le rebord et me retrouver dans le parc des combats. Quelqu'un dans les coulisses du Tournoi m'envoya un micro que je récupérai sans aucun problème. Pour le moment, c'était Clem qui terminait les rapports. Il s'effondra dans le coma en même temps que Germaine disparut dans un nuage de fumée puant les nombres et les calculettes. Je fis signe à des brancardiers terrorisés pour leur dire que tout était fini et que Germaine n'allait pas savoir si le taux d'intérêt de leur compte d'épargne était bon ou pas. Ils déboulèrent rapidement pour prendre le cadavre de mon frère avant de s'éloigner de Mollusque-Man avec un effroi compréhensible. Je pris le micro pour clamer :

« Et Victoire de Mollusque-Man !!! Quand je vous avais dit qu'il avait des pouvoirs colossaux et qu'il écraserait son adversaire, je n'avais pas menti ! Voyons voir comment il se débrouillera dans le prochain combat, en quarts-de-finale ! Et laissons Clep se remettre de ses émotions ! Je vous laisse ainsi avec le tout dernier combat des éliminatoires ! Et je vous aime, public ! On se retrouve demain ! »

La foule est en délire, mais certainement parce que le fléau comptable avait disparu de la circulation. Elle ne semblait pas se douter que Germaine reviendrait demain. J'appréhendais déjà la scène, et le rire de Fino me fit penser qu'il attendait aussi ce moment avec impatience. Je fis un dernier geste de la main au public entier avant de retourner dans les tribunes. Maintenant ! Maintenant, je pouvais éclater de rire jusqu'à me rouler par terre en pleurant. Mais putain, c'était trop con !!!
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