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[Quête] Ne venez surtout pas me cherchez aujourd'hui ! (Pv Clem Free)

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Kala Kourou
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MessageSujet: [Quête] Ne venez surtout pas me cherchez aujourd'hui ! (Pv Clem Free) [Quête] Ne venez surtout pas me cherchez aujourd'hui ! (Pv Clem Free) EmptyDim 6 Fév 2011 - 19:29
"Résultats décevants, peut mieux faire."
"Résultats décevants, peut mieux faire."
"Résultats décevants, peut mieux faire."
"Résultats décevants, peut mieux fai..."
"Résultats décevants, peut mieux..."
"Résultats décevants..."
"Résultats..."
"Résul..."
"Ré..."
"..."

Un sentiment d'énervement et de fatigue se mêlèrent à mon sentiment de confusion. Je n'avais rien dis quand mes profs de maths, de physique et de français me rendirent respectivement mes contrôles de maths, de physique et ma dissertation de français. Mais à l'intérieur de mon être, un volcan entrait en éruption. Je craignais de ne point retenir mon poing qui pourrait se fracasser sur le visage de mes profs.

"Hahaha ! In your a** Kala ! J'ai eu la note maximale !"

Ah ! Ce Victor ! J'aimerais bien lui en foutre une dans sa gueule aussi, histoire de le faire taire pendant un moment. J'étais sûr que cette journée allait être merdique. Elle l'était. A peine sortit du lycée, il pleuvait et, oh miracle, j’avais une veste sans capuche. Et j’habite à l’autre bout de la ville. Sympa.
Une flaque de bout était juste devant la porte de chez moi. Je me suis dis « j’ai qu’a sauter et je suis à l’intérieur ». Eh ben non. Des enfants couraient derrière moi après je ne sais quoi. Un des gosses me fit tomber sans le faire exprès. Et je me suis pris l’humiliation de la journée. Mes vêtements étaient plein de boue, pareille pour mes cheveux. Le gamin qui m’a fait tomber ne s’est même pas excuser le pire. Non, comme tous les autres qui passaient à côté, il rigolait ce p’tit morveux. Bref, je n’arrivais pas à me contrôler davantage. Je pris le gamin et le fis tomber dans la flaque de boue. Je me relevai et rentra chez moi, en entendant seulement un « connard » du gamin. Les jeunes de nos jours, aucun respect pour les ainés.

« Kala ! Mais ne reste pas planté là ! Va te laver, tu pues là", me dit ma soeur.

"Comme si j'allais pas le faire..."

Je mis aux sale mes vêtements plein de boue et me doucha. Ma journée de merde continuait de marcher. Trois minutes après être rentré dans la douche, l'eau chaude était finie. Super.

"Uzma !! C'est toi qui as terminé l'eau chaude ?!"

"Ouais, et ça fait quoi ?!"

Bon. Reste calme Kala, ça va passer. Et ben non, toujours pas. Je sortis de la douche et commenca à faire mes devoirs. Je prends mon stylo-plume et, oh, il n'y a plus d'encre. Et comme par hasard, il n'y a pas de cartouches d'encre disponibles. Et les stylos bics, c'est la même chose. Il n'y en a plus. J'ai pus retrouver un stylo noir valide à ? 22 heures. Avant de dormir et rejoindre Dreamland, l'onirique monde des rêves, je partis sur mon ordi. Et, toujours à cause de ma journée de merde, la connexion internet allait super lentement alors que normalement, ça allait rapidement. A la fin, j'en ai eu marre, et partit dormir.

La sensation de tomber, tout le temps et toujours. Je rouvris les yeux et découvris que cette nuit, à Dreamland, j'avais atteri au Royaume de Champs Narcissiques. Comment ne pas me souvenir de cet endroit, j'avais rencontré ici Kamui. Que des souvenirs. Ah, ben au fait il est pas là. Dreamland ne fait pas de cadeau. Il doit être dans un autre royaume.
Et donc, je me retrouve seul cette nuit, c'est ça ? Super. J'ai plus qu'à jouer avec des limaces et traîner dans le coin. Ah ben tiens, y en une juste là, de limace. Je créa une bulle d'air, envellopa la limace, et l'a balança au plus loin.

"Aaaaaaaaaaaahh", criai la limace qui n'avait rien fait.

Fioouu... Sa commence à me saouler. Je pris alors la résolution de marcher [quelle résolution ?!]. Des limaces. Encore des limances. J'avais envie de force brute pour me défouler mais pas sur des limaces, c'est gluant. Non, sur des personnes. Mais pas non plus sur des gens que je connais et que j'apprécie. Non, sur d'autres Voyaugeurs. Et pendant quelques instants, l'idée de tabasser d'autres Voyageurs envahit mon esprit. Jusqu'à ce que j'apercoive quelqu'un...
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MessageSujet: Re: [Quête] Ne venez surtout pas me cherchez aujourd'hui ! (Pv Clem Free) [Quête] Ne venez surtout pas me cherchez aujourd'hui ! (Pv Clem Free) EmptyJeu 10 Fév 2011 - 9:07
Si, pendant un cours de construction sur le filetage et le taraudage des goupilles à assemblage concentrique, vous avez le malheur de vous ennuyer au point de regarder votre montre toute les dix minutes, vous remarquerez que le temps s’écoule de moins en moins vite au fur et à mesure qu’il passe. Vous pensez qu’a peine dix minutes se sont écoulées et un coup d’œil à votre montre vous apprend que la moitié de ce que vous pensez c’est à peine écoulé. C’est mathématique, chaque vérification horaire doublera le temps à attendre.
Le cours allait durer quatre heures et Clem avait commencé à regarder dans sa montre dix minutes après la première sonnerie.
Mille deux cent cinquante-quatre minutes mentales plus tard, Clem avait l’impression que son cerveau était rempli à ras bord d’un mélange de mélasse et de miel fondu qui engluait son cerveau dans un étau de cire solidifié et qui empêchait toute pensée logique de s’en échapper.
Tel le zombie qui se relève inlassablement pour avancer vers sa victime ; Clem levait inlassablement la main pour regarder l’heure, parfois deux fois de suite car pour Clem, lever le poignet était devenus suffisamment fréquent qu’il ne prenait même plus la peine de s’informer de l’heure.

Lever le bras, baisser le bras, lever le bras, regarder l’heure, baisser le bras, suivre le cours… Houlà ! Vite ! Lever le bras, regarder l’heure, baisser le bras …

La sonnerie déchira l’air, seul le professeur sursauta, surpris ; les élèves s’y étaient préparés depuis bien longtemps. Et c’est avec une vigueur renouvelée que Clem rentra chez lui, le cœur léger, comme si ces quatre heures de flagellation mentale n’avaient jamais eu lieu. Enfin libre ! Sa prochaine obligation scolaire était pour demain matin, neuf heure tapante et il avait toute la soirée pour s’occuper tranquillement. Sauf qu’aujourd’hui c’était un jour sans ; sans envies particulières, sans événement majeure pour égayait le dîner (pas de membre de la famille invité pour le dîner, pas de guerre nucléaire à l’horizon ou les deux à la fois.). Si un génie sortait de sa lampe ou que le Père Noël déboulait en fracassant la fenêtre avec un gros carnet de chèque, et qu’ils lui demandaient ce qu’il voulait, il aurait certainement répondu :
Non rien mais merci d’être passé.

Pitoyable, hein ?

Comme à son habitude, Clem se coucha tôt, mais en ce demandant cette fois-ci si il allait revenir dans Dreamland et retrouver son nouvel ami hydrophobe, les explications de son frère abondait dans ce sens mais il avait pour habitude de considérer toutes affirmations provenant de son frère comme un mensonge née de son esprit débordé par la folie et le malin jusqu'à nouvelle ordre.
Il s’est avéré juste ; Clem en fut le premier surpris.

A perte de vue s’étendaient des champignons de toute tailles et de toutes les couleurs, Clem ne s’y connaissait pas vraiment en champignon mais il se doutait que n’importe lesquels d’entre d’eux pouvaient faire percher n’importe quels hippie vétéran des herbes et autre substances illicites. D’une part, parce qu’ils avaient vraiment l’air louche, d’autre part, parce que certain étaient de la taille d’une petite maison.
Comme la nuit dernière, Clem essaya de grimper à un de ses champignons pour essayer de s’orienter mais alors qu’il commença à grimper à mains nues (la tige avait l’air facile à escalader et il voulait faire un peu d’exercice physique). Il en était arriver à la moitié quand soudain, la tige cassa et Clem s’écroula par terre et le chapeau du champignon s’écroula sur lui, l’aspergent de spore.

Quand il fut relevé, il remarqua que les spores du champignon s’étaient accrochées à lui, telle des grands de poussière beige, certains avaient la taille de son poing.
Il entrepris de se secouer les cheveux, rapper son écharpe et épousseter ses vêtements, mais les spores ainsi secoué venaient se réfugier sur ses bottes, et le bas de son pantalon, quand ils ne restaient pas obstinément collé contre son gilet. Dans l’ensemble, ses habits avaient l’air normal, seules ses bottes étaient méconnaissables : les spores s’étaient incrustés suffisamment profond dans les tissus pour en changer légèrement la couleur : ses bottes habituellement marrons donnaient l’impression d’avoir été cousus avec le pelage d’une girafe.
Clem regarda le résultat, peiné plus qu’il ne le devrait sans qu’il puisse l’expliquer ; il se baissa pour ramasser une poigné de terre et frotta, sans résultat.

Continuant son chemin, Clem s’aperçut que le terrain était inégale, il avait du apparaître au sommet d’un coteau pour que la pente soit aussi prononcée, Clem pensait qu’il y avait de quoi roulé sur une bonne cinquantaine de mètres avant la chute proprement dîtes car la pente s’arrêtais brutalement en piqué sans qu’il puisse évaluer la longueur du trou avant, le sol.
Alors que Clem chercha un caillou suffisamment gros pour que le bruit de sa chute puisse l’informer de la longueur de ladites chute ; quelque chose lancé à grande vitesse faillit percuter son oreille droite, mais il fut suffisamment proche pour que Clem sentit la bourrasque d’air déplacé par son mouvement, provoqua un sifflement bref dans son oreille. Sifflement qu’il n’a pas entendu car le « quelque chose » semblait vivant et poussait un grand cri, signe de son indignation, ou de sa colère, de s’être transformé en projectile :
"Aaaaaaaaaaaahh"

BLAM !
"Aaaaaaaaaaaahh"

Rolle,rolle,rolle,rolle…
"Aaaaaaaaaaaahh"
BLAM !

A peine Clem eu t’il le temps de se redresser que le projectile vivant (qui, dans les faits, était une limace) s’était finalement écrasé… au milieu de la pente. S’ensuivit alors une longue et désagréable descente en roulé boulé de la limace avant de finalement parvenir, en plein dans le vide. Le long cri qui résonna pendant sa descente permit à Clem de faire une affirmation approximative de la distance que le malheureux gastéropode entreprenait de finir sa chute malheureuse.
« Environ dix mètres, peut-être plus. »
Après avoir intérieurement remercié la limace pour sa contribution non négligeable à l’élaboration géographique des environs les plus proches ; Clem décida d’avancer vers la direction d’où provenait la limace. Gentil ou méchant, ce qui l’avait projeté ainsi aurait au moins le mérite de faire passer le temps (à moins bien sur, que la limace se soit projeter ainsi toute seule par la seule force des interactions chimiques de son système digestif ; à ce stade, Clem voulait bien croire n’importe quoi.).

C’est donc avec une certaine curiosité que Clem suivit la piste inverse du gastéropode et se retrouva dans une bref clairière remplie presque intégralement de limace, à l’exception d’un fin chemin révélant le sol, indiquant qu’une personne se tenait là auparavant.
Clem suivit donc la piste toute fraîche et fut bientôt en mesure de voir la silhouette d’une personne, une personne qui portait des protections sur tout le corps mais surtout, une longue écharpe rouge.
« Hey ! Kala ! Derrière toi ! Hey ho ! »


(HRP: Dsl pour la lenteur de la réponse, mais ma connexion internet à sauté pendant 4 jours.)
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Kala Kourou
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MessageSujet: Re: [Quête] Ne venez surtout pas me cherchez aujourd'hui ! (Pv Clem Free) [Quête] Ne venez surtout pas me cherchez aujourd'hui ! (Pv Clem Free) EmptyMar 15 Fév 2011 - 23:44
Soudain, un étrange personnage vint vers moi, criant mon nom. Je ne le reconnus pas tout de suite parce qu'il avait un truc vert, de la poussière verte ou du spore je ne sais pas, sur le visage et qui le recouvrait de la tête aux pieds. Mais, en regardant de plus près, je vis qu'il avait une écharpe rouge et je pensai directement à une personne en particulier.

"Hey ! Clem ! Ça va ? Enfin je revois une personne que je connais ! Tu t'es pas perdu dans ce royaume ? Fait gaffe parce c'est parsemé de limaces qui veut te coller aux basques et de champignons cons !"

Un bref résumé du Royaume des Champis. On peut dire que j'ai voyagé dans plusieurs royaumes de Dreamland... Enfin, je ne connais que le Royaume des Doutes et celui de Tyrannia où j'ai rencontré Luca et celui-là où j'ai rencontré Kamui. Il y a beaucoup plus de royaumes que ceux-là (attendez, s'il n'y aurait que ça, ça serait vachement nul !), enfin j'espère. Mais bon, ce soir, c'est ce royaume alors. J'ai envie que des voyageurs nous irritent, nous défient, qu'ils nous foutent pas la paix pour que je puisse les tabasser.

"Alors, comment s'est passée ta journée ? Moi la mienne a été on ne peut plus merdique ! Je peux te raconter ma vie ? Orh, et puis, qu'est-ce qu'on a faire ici ? Il y a rien pour passer le temps alors..."

Je ne laissai pas le temps à Clem de répondre car j'avais très envie de déballer cette p**a*n de journée.

"Aujourd'hui, on nous a rendus les contrôles de physique et de maths. Et devine j'ai pu avoir combien. 5 et 3 ! Alors que j'avais révisé ! Je me suis plains aux profs pour dire que les sujets avait des erreurs mais ils disent qu'il n'y avait aucune erreur et que c'est seulement à moi que revient la faute de n'avoir pas révisé suffisamment ! Et j'ai eu aussi ma dissertation de français. J'ai eu 6 ! Alors que j'avais passé une nuit blanche, et je ne suis pas allé à Dreamland, pour réviser ! Il y a une importante injustice ici ! Mais de toute façon, personne ne viendra me venir en aide. Oh et puis, comme je suis vraiment énervé, j'ai bien envie de botter le c*l à des Voyageurs, tiens !"

Et mon désir de force était si grand qu'il se réalisa. Deux personnes s'approchèrent vers nous. Vus leurs impressions et leur dégaine, on peut dire que ce sont des Voyageurs. Oh oui ! Les voilà ! Voici ceux qui auront droit à de beaux bleus et qui m'auront fait calmé ma soif de combat. Voilà un Kala que l'on ne connaissait pas.

Les deux Voyageurs, nous ayant remarqués, s'approchèrent vers nous. Un des deux affichait un large sourire. Tien, mais ?.. Je connais ce voyageur, celui qui sourit et qui s'approche vers nous. Ces traits, ce visage et ce sourire ne m'est pas inconnu. Je l'ai vu à chaque fois qu'une certaine personne me narguait. Mais oui ! Mais attends, non, c'est pas possible ! Dîtes-moi que ce gus n'est pas un Voyageur !

"Eh, mais ?.. Ça alors ! Comme on se retrouve, Kala ! Tu es un Voyageur ? Non, sans blague, ne me faîtes pas rire ! Toi ?! Un Voyageur ?! Non, franchement, c'est trop drôle !"

Et oui, c'est lui. Victor Boris. Le plus intello des intellos de notre classe. Celui qui m'a nargué aujourd'hui parce qu'il avait la note maximale. C'est bien lui. Pourquoi était-il là, planté devant moi, en train de me reluquer et de se moquer de moi ?

"Aaaaah... Mais c'est Victor que je vois là ! Oui, je suis un Voyageur depuis quelques nuits déjà."

Victor s'arrêta de rigoler qu'il me demanda :

"Eh, mais... Si t'es un Voyageur, ça veut dire que t'as un pouvoir, non ?"

En fait, il est pas si intello que ça.

"Et oui, j'ai un pouvoir, c'est surprenant n'est-ce-pas ? Je peux contrôler l'eau et toi ?"

"Hahahahahahaha ! C'est quoi ce pouvoir pourrave ?! Moi, je contrôle les bulles, si c'est pas super classe, ça !"

Moi, le Voyageur qui accompagnait Victor et Clem (enfin, je crois) avons eu un sentiment de pitié pour Victor. Certes, c'était... Un pouvoir mais il n'était pas classe. C'est plutôt le contraire. On se demande vraiment comment il avait eu cette phobie.

"Euh... Et on peut savoir qui est ton copain ?"

"Heu... Je m'appelle..."

"Ah. Lui, il s'appelle Bastien. Il contrôle les rochers mais on s'en fout. Ah oui, qu'est-ce que je voulais dire ? Ah oui ! On se demande comment t'as eu cette phobie ! Tu t'es branlé dans les chiottes en pensant à ta copine et tu t'es noyé dans la cuvette des toilettes en tirant la chasse d'eau ? Haaaaahahahaha !"

J'avoue que la blague était vraiment nulle mais il avait vibrer la corde "colère" qui était en moi. Le fait de dire que j'ai eu cette phobie de cette manière et que je me serai branlé en pensant à Lydia nue... Je n'aurais jamais fais ça, jamais. Je suis un gentleman et je le resterai jusqu'au bout. Je n'imaginerais jamais voir une fille nue, un jour. Je laisse ce côté vide de mes souvenirs le jour de ma première fois. Mais dans l'immédiat, il fallait donner une correction à ce type !

"Alors là Victor, tu n'aurais jamais dû dire ça !"

Je chargeai mon poing et courrai vers lui. Il avait toujours son large sourire sur ses lèvres. Il avait une totale confiance en lui car Bastien, le Voyageur qui l'accompagnait fit obstacle à mon avancée et me fit propulser plus loin derrière moi. J'étais sonné et je ne savais pas si Clem est accouru vers moi pour m'aider à me relever. Mais je sentis quelqu'un m'aider à me relever et je pus penser que c'était Clem. Je criai alors à Bastien :

"Eh, toi là ! Pourquoi tu le protège ?!"

"Parce que... Parce que... Parce qu'il m'a sauvé la vie, ici, à Dreamland et j'ai une dette envers lui !"

"Putain ! Victor ! Tu lui a fais quoi ?!"

"T'es jaloux ? C'est seulement une simple reconnaissance. Bon, maintenant, Bastien tu t'occupe de l'autre gus là-bas qui n'a pas l'air très fort et ensuite tu me rejoints. Moi, je m'occupe de cet énergumène ! Je vais lui montrer de quoi je suis capable avec mon pouvoir !"

Et il se craqua les doigts. Je tournai la tête vers Clem et lui dis-je :

"Tu pourras t'en occuper ou tu veux que je t'aide ? Perso, je sais que t'es assez fort pour le vaincre. Je sais comment alors essaye d'avoir un peu de jugeote et bats-le. Et t'inquiète pas, le coup de tout à l'heure. Il a juste recouvert son poing avec des rochers. Un coup de poing américain en quelque sorte. Mais avec ton pouvoir, je te l'ais dis, tu pourras le vaincre !"

Puis je me tournai vers Victor et criai-je :

"Eh Victor ! Viens, on se pousse un peu pour laisser combattre ces deux magnifiques Voyageurs ! Je sais qui va gagner mais ça va être un magnifique combat ! Et le nôtre va durer seulement 5 minutes ! Tu relève le défi ?"

"Mais ce qu'il est insolent en plus ! Et gueulard tant qu'on y est ! C'est d'accord mais si je gagne, t'es mort là et demain aussi !"

Je n'avais pas peur car je savais comment le battre. Mais j'étais inquiet pour Clem. Je l'ai lâché à un adversaire qui n'a pas l'air fort avec son pouvoir mais qui possède une force brute incroyable. Espérons qu'il revienne en un seul morceau...

[HRP : Quand tu répondras, reprends l'histoire où je te raconte ma journée et pour t'aider si tu veux, MP Wink]
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MessageSujet: Re: [Quête] Ne venez surtout pas me cherchez aujourd'hui ! (Pv Clem Free) [Quête] Ne venez surtout pas me cherchez aujourd'hui ! (Pv Clem Free) EmptyDim 27 Fév 2011 - 19:12
Les règles de la physique sont extrêmement simples, deux corps qui entreront en collision subiront des chocs de puissances égales. Après, les notions de « dégâts », de « douleurs » ou de « préjudices subies » des solides seront quantifiées en fonction de leurs résistances respectifs et de l’angle de la collision. Une voiture percutant un simple quidam imprudent subira le même choc que ledit quidam, les tripes en moins. Vouloir savoir quel solide était plus rapide que l’autre n’était que de la curiosité morbide.

Ces informations allaient bientôt rencontrer un écho dans le crâne de Clem, crâne qui sera bientôt soumis à un bombardement massif de poings tout de pierres vêtues.

Mais pour l’heure, Clem était en train d’écouter Kala lui raconter sa sainte journée : cela ressemblait suffisamment aux journées de Clem l’an passée pour qu’il puisse deviner la fin à partir du début ; une mauvaise note suivie d’une mauvaise note suivie d’une … mauvaise note. Touché coulé, dans ces conditions là, tu files dare-dare te coucher en espérant que la journée de demain sera meilleur, ou dans le cas d’un voyageur, la nuit.
L’ensemble était même si injuste et si négative que Clem soupçonna même Kala, l’espace d’un infime instant, d’exagérer sa journée. Mais bon, un infime instant quoi, d’habitude c’était les nouvelles positives qui étaient exagérées. Et des profs comme cela ça c’était déjà vus… Des profs qui, une fois réunis dans leur repaire, tirait tous ensemble un élève au hasard dans la liste et lui disait : « Aujourd’hui mon gars… Aujourd’hui toi, tu vas en chier. » C’étaient bizarrement souvent les mêmes élèves qui étaient tirés dans le scrutin, à croire que les enseignants avaient la mémoire des noms.
" J’ai bien envie de botter le c*l à des Voyageurs, tiens !"
Un dieu ou une quelconque étoile filante douée de pouvoirs magiques avait dû l’entendre car des voyageurs survinrent dans la clairière, derrière Clem. Il ne les voyait pas mais le visage sadique de Kala lui servit de miroir. Il se retourna et se vit confirmer son pressentiment par la vision de deux personnes (humanoïdes de surcroit) s’avancer vers eux.
Clem se situât mentalement la scène qui allait survenir : Kala allait, après un hurlement barbare mêlant la férocité et le soulagement, se jeter sur les voyageurs qu’il tabasserait sans explication aucune. Clem allait le suivre à petit pas, en prendre un à part et lui dire :
« Bonjour je me présente, je suis Moi et voici Lui. Nous sommes de passage et si mon compagnon vous moleste ainsi, c’est qu’il a passé une mauvaise journée et qu’il désire se défoulé sur vous »
« Moi ? Si je le suis, c’est parce qu’un ami devrait toujours suivre le sien dans ses débordements de violence thérapeutique, je m’en excuse d’avance. »

La tirade se terminerait par une vilaine torgnole que Clem lui aura administré mais la caméra sera coupé une demi-seconde avant le choc mais le réalisateur laissera le son du coup, il l’avancera même de façon à ce qu’il se produise en même temps que la coupure.
Le prochain plan révélera alors les pauvres individus lambdas, à moitié brisé et se vidant de leur sang. La caméra descendra alors, montrant Kala se faire craquer les jointures, visiblement soulagé et Clem s’épousseter rapidement les vêtements, l’air de rien.

Dans la réalité, les faits furent à la fois plus simple et plus compliqué.

"Eh, mais ?.. Ça alors ! Comme on se retrouve, Kala ! Tu es un Voyageur ? Non, sans blague, ne me faîtes pas rire ! Toi ?! Un Voyageur ?! Non, franchement, c'est trop drôle !"

Très drôle en effet, Clem n’était pas psychologue mais il lui avait suffi de cette tirade pour en déduire que l’individu en question avait de légères tendances à la misanthropie, doublé d’un vocabulaire se répétant trois fois en quatre secondes ; mauvaise imagination vocabulairiale : débile profond peut-être ? Voir si cela mérite enquête.
Enquête qui se retrouve d’ailleurs bouclé : Victor (puisque c’était son nom dixit Kala) n’avait visiblement pas encore le réflexe d’associer les termes « voyageurs » et « pouvoirs » automatiquement, il existait des gens qui manquaient de sens pratique, vraiment. Noter greffier : « de sens pratique ».

"Et oui, j'ai un pouvoir, c'est surprenant n'est-ce-pas ? Je peux contrôler l'eau et toi ?"

"Hahahahahahaha ! C'est quoi ce pouvoir pourrave ?! Moi, je contrôle les bulles, si c'est pas super classe, ça !"

Nom de Dieu !!! Un « bulles-de-savon-super-mignons-super-minis-phobe » Si ça s’était pas misérable comme phobie ça. Mais bon, il avait l’air de l’apprécier, bénis soit les simples d’esprits, les abruties et les savonophobes, Seigneur, prend pitié !

"Ah. Lui, il s'appelle Bastien. Il contrôle les rochers mais on s'en fout. »

C’était déjà plus inquiétant ça, c’était un pouvoir qui pouvait faire des dégâts ; Clem gardait à l’esprit le troll de pierre de trois mètres, son ami avait l’air plus menaçant, enfin « ami » ce n’était pas sur, Victor avait l’air dur avec lui.
La suite n’était pas plus jolie : Clem pouvait maintenant ajouter dans son carnet mentale : « grossier, vulgaire » et souligner le terme « crétin » trois fois à l’encre noire.

"Alors là Victor, tu n'aurais jamais dû dire ça !"


« Fait gaffe à Bastien, Kal… »
Sa pensée n’avait pas eu le temps de franchir le portique de ses lèvres que Kala fut envoyé à terre par Bastien, par un coup que Clem n’avait pas vus en détail, juste qu’il était rapide.
"Eh, toi là ! Pourquoi tu le protège ?!"

"Parce que... Parce que... Parce qu'il m'a sauvé la vie, ici, à Dreamland et j'ai une dette envers lui !"

Voilà déjà un mystère de résolus ; Clem ne connaissait Victor que depuis environ soixante secondes mais il le voyait mal sauvé la vie de qui que ce soit, mais cela expliquait pourquoi il le suivait partout.

"T'es jaloux ? C'est seulement une simple reconnaissance. Bon, maintenant, Bastien tu t'occupe de l'autre gus là-bas qui n'a pas l'air très fort et ensuite tu me rejoints. Moi, je m'occupe de cet énergumène ! Je vais lui montrer de quoi je suis capable avec mon pouvoir !"



"Tu pourras t'en occuper ou tu veux que je t'aide ? Perso, je sais que t'es assez fort pour le vaincre. Je sais comment alors essaye d'avoir un peu de jugeote et bats-le. Et t'inquiète pas, le coup de tout à l'heure. Il a juste recouvert son poing avec des rochers. Un coup de poing américain en quelque sorte. Mais avec ton pouvoir, je te l'ais dis, tu pourras le vaincre !"


Tout Kala ça : de l’optimisme jusqu'à l’insouciance dès qu’il me parle de mes capacités de combat, à croire qu’il ma vu défaire un millier de trolls avec une cuillère en bois.

"Eh Victor ! Viens, on se pousse un peu pour laisser combattre ces deux magnifiques Voyageurs ! Je sais qui va gagner mais ça va être un magnifique combat ! Et le nôtre va durer seulement 5 minutes ! Tu relève le défi ?"

"Mais ce qu'il est insolent en plus ! Et gueulard tant qu'on y est ! C'est d'accord mais si je gagne, t'
es mort là et demain aussi !"


Deux magnifiques voyageurs ? S’il s’en sortait, il faudrait qu’il ait une petite conversation avec Kala. Bon c’est vrai que c’est Victor qui l’a défié à l’origine mais Clem n’aimait pas les mises en scènes grandiloquentes, surtout quand elle le concernait.
Il se tournât vers Kala, et, sans réfléchir lui fit un clin d’œil.
« N’intervient pas, quoi qu’il arrive, okay ? »

Ben quoi ? On n’a sa fierté quand même.

Clem s’avança vers le cercle imaginaire délimité par Kala et Victor ; Bastien s’était également avancer vers lui. Clem fourra son écharpe dans les replis de son col, pas pour que Bastien ne s’en serve pas pour l’étrangler (son frère l’avait suffisamment fait pour que Clem ait le réflexe de le porter dénouer.) mais simplement pour qu’il ne le perde pas pendant la rixe.

La seule chose qu'il savait sur son adversaire était qu'il contrôlait la roche... Et qu'il était dévoué à Victor, Clem espérait que ce serait jusqu’à la mort, comme ça, en définitive, Bastien et lui aurait le même objectif.

« L'autre gus là-bas qui n'a pas l'air très fort »
Pas l’air très fort ? Bien sur, Clem avait tout fait pour ; Bastien ignorait jusqu'à son nom, que dire de son pouvoir ? Il trouvait que Kala avait révélé le sien un peu trop vite, il avait l’avantage de la surprise : son pouvoir était pour le moins bizarre et il ne comptait pas l’utiliser au mauvais moment, c’était une question de physique.

Les règles de la physique sont extrêmement simples, deux corps qui entreront en collision subiront des chocs de puissances égales. Après, les notions de « dégâts », de « douleurs » ou de « préjudices subies » des solides seront quantifiées en fonction de leurs résistances respectifs et de l’angle de la collision.
Clem voyait bien que le pouvoir de Bastien lui permettait d’augmenter la résistance de son corps, au détriment de Clem qui lui, avait le pouvoir de multiplier l’équation par 2, des deux cotés de l’égalité.

« Essaye d'avoir un peu de jugeote et bats-le. »

Les paroles de Kala lui revinrent en mémoire, de la jugeote il en avait, il espérait juste que Bastien en ait moins que lui. Il allait devoir ruser.

Bastien se mit en garde, les deux poings calcairés devant son visage, mais un peu bas ; Clem le nota, peut-être qu’il n’avait pas l’habitude de se battre.
Clem garda les bras le long du corps (pour provoquer un minimum), l’air de rien, mais il baissa légèrement son centre de gravité pour atténuer les chocs au bassin et se mouvoir plus rapidement, il garda sa jambe droite tendue et avança légèrement la gauche.
Pour Kala et Victor, il était évident que Clem se préparait au combat, mais Bastien fixa le buste de Clem, persuader que l’attaque viendrait d’en haut, sa garde l’empêchait également de voir ses jambes, mais il perçut le mouvement du pied. Pensant que Clem allait attaquer le premier, Bastien décida de le prendre à contrepied et attaqua d’un rapide mouvement du poing le visage de son adversaire.
Visage qui avait disparu.
Un vieux truc, Clem avait juste ramené sa jambe droite en arrière, en un seul mouvement, son buste avait reculé d’un bon mètre et s’était maintenant sa jambe gauche qui était en avant pendant que la droite se préparait à soutenir son corps toute seule.
Bastien continua sur sa lancée mais Clem continuait à recule, en prenant soin de ne pas sortir de la clairière, il attendait le Bon moment.
Il vint assez vite ; le spectacle devait être comique : Bastien se débattais furieusement contre des courants d’air tandis que Clem marchait à reculons par de grandes enjambées.
Si un adversaire ne faisait que reculer, il fallait se mettre à sa portée en faisant un grand pas en avant. Bastien le fit et là, la main de Clem jaillit ; Bastien venait (avec son avancé) de retarder sa prochaine attaque qui était avant fulgurante. Clem profita de son temps de latence pour attraper sa gorge, son coup préférer pour se débarrasser, au lycée, des loubards qui l’embêtaient ; le truc, c’était d’aller vite et surtout d’ignorer la main qui, par un réflexe du corps, essayerai de protéger un point vital.
Sa main se referma sur le cou de Bastien qui n’avait rien vu venir. D’habitude, Clem se contentait de repousser le bad guy qu’il avait attrapé mais cette fois, il serra sa prise, mit un genou à terre et frappa le sol… avec la main qui tenait Bastien.
Le corps suivait toujours la direction que prenait le cou, il ne pouvait prendre le risque de se le briser. Bastien percuta le sol avec le bruit sourd, Clem essaya de le frapper de sa main libre sur la tempe mais elle fut arrêter par celle de Bastien qui commençait à refermer son poing. Il n’y eu pas de craquement mais c’était tout juste.
Clem sentait soudain qu’une jambe lui percuta le foie, coupant la sensation dans ses jambes et il tomba sur le dos, à la limite de la clairière.
Il n’eu pas le temps de reprendre ses esprits que Bastien était déjà sur lui, à califourchon sur son torse, les deux genoux touchant le sol et son bassin sur l’estomac de Clem ; il entreprit alors de lui frapper méthodiquement le visage avec ses mains gantés de pierre. Cette fois on entendit les craquements, mais Clem n’avait pas besoin de ses oreilles pour savoir que c’était son cartilage qui partait en morceaux, ni de ses nerfs pour deviner que son nez était dorénavant entre ses deux yeux.

Il venait de perdre le contrôle de la situation, il s’était fait surprendre et subissait maintenant un tir croisé des deux mains de Bastien qui frappait lentement dorénavant, avec application, cherchant les rares endroits qu’il n’avait pas encore désassemblé. La douleur augmentait de façon exponentielle maintenant, le cerveau de Clem avait depuis longtemps mis le mode « automatique », il n’allait pas tarder à mettre la clé sous la porte et déposer le bilan.
Victor qui ricanait ? Kala qui l’encourageait ? Si de tels sons retentissaient dans l’air, ils n’étaient pas envoyer sur la bonne fréquence pour Radio Free, c’étaient tout juste si les grésillements avaient la force de faire entendre.
Il ne dut sa survie qu’aux spores accumulées dans ses cheveux qui, à force d’être secoués par les chocs répétés, se rependirent sur son visage en fine couche blanchâtre.
Ces spores venaient de Dreamland et n’obéissaient qu’à aucune logique quand à la suite de leur évolution ; dans le cas présent, ils se changèrent en acier l’espace d’une seconde, stoppant le poing de Bastien sans lui faire de mal certes, elles ont aux moins eux le mérite de le faire hésiter : C’était donc cela le pouvoir de son mystérieux adversaire ? Il hésita l’espace d’une seconde.
Seconde que Clem mit entièrement à son profit… encore.
Il fit apparaitre son wormhole dans le creux de sa main droite, ferma le poing et le lança sur la mâchoire de Bastien, mâchoire qui se brisât sur le champ ; les doigts de Clem aussi.
Sous le choc et la douleur, Bastien vacilla légèrement en arrière, libérant les jambes de Clem.
Profitant de l’occasion, Clem ramena ses genoux au niveau de ses oreilles et envoyât le bout de ses talons percuté le menton de Bastien qui se mit debout sous le choc, libérant totalement le corps de Clem.
Celui-ci se remit debout et chargea alors Bastien sauvagement, c’était à son tour de souffrir !
Sa tête percuta le ventre de Bastien qui fut envoyé en arrière, Clem toujours accrocher à lui.

Ils percutèrent alors la maigre barrière de branchages qui fermaient la clairière, et se retrouvèrent à dégringoler une pente. Une pente d’une cinquantaine de mètres se terminant par une chute de dix.
Le souvenir de la pente fit à Clem l’effet d’une douche glacée sur le crane : s’il était sur une colline, alors la pente qu’il avait grossièrement mesuré tout à l’heure s’étendait sous lui. En suivant Kala vers l’intérieures des terres, il avait tout simplement traversé la colline de part et d’autre pour se retrouvé à son opposé, mais les longueurs n’étaient sans doute pas les mêmes.
Clem s’agrippa fermement à Bastien, conscient que sa seule chance de survit était que son corps percute le sol avant le sien.
Sa vie dépendait dès-lors, entièrement des lois de la Physique.
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MessageSujet: Re: [Quête] Ne venez surtout pas me cherchez aujourd'hui ! (Pv Clem Free) [Quête] Ne venez surtout pas me cherchez aujourd'hui ! (Pv Clem Free) EmptyVen 18 Mar 2011 - 16:20
"N’intervient pas, quoi qu’il arrive, okay ?"

Et il me fit un clin d'oeil. Il faudrait vraiment que j'arrête de faire des mises en scènespareilles, c'est con. Je me retournais vers mon adversaire, qui me regardait de haut avec un air moqueur et méprisable. Je n'avais toujours pas lâcher l'idée de me défouler et je fus le premier à attaquer.

Je courais en direction de Victor, en préparant mon poing. J'étais maintenant à quelques centimètres et j'envoyais mon poing. Il le parut avec une facilité surprenante et me donna un coup de pied sauté. Mon excitation était à son comble : j'allais plus que me défouler, j'allais carrément m'amuser ! J'évitais le coup de pied en me baissant et lui donna un bon coup de poing dans le menton. Il cria un peu de douleur, chose que me donnais du plaisir (j'suis sadique, moi).

"Bon, fini de rire maintenant ! Je vais te montrer l'étendue de mes pouvoirs !"

Il a eu seulement un coup dans le menton et il utilise direct ses pouvoirs ? Oh, mon pauvre petit !

Il forma un cercle avec son index et son pouce et souffla plusieurs fois dedans. Des bulles bleues en sortirent et venaient dans ma direction à une certaine vitesse. Qu'est que c'est que ces bulles ? En tout cas, mon instint me disait de ne pas m'approcher d'elles. J'essayais d'en éviter le plus possible mais malheureusement, une de ces bulles venait vers moi sans que je ne le sache et je fus emprisonné à l'intérieur.

"Hé ! Qu'est-ce qui se passe ? Fais moi sortir !"

Et je commençais à m'envoler, tout doucement. En bas, Victor était en train de ricaner.

"Hahahahahahaha ! Allez, pour être sûr que tu sois amoché, je vais créer cette bulle !"

J'étais bien à 10 ou 15 mètres du sol maintenant. Il souffla alors une bulle rouge. La bleue éclata et je commençais à tomber. Tout de suite, la bulle rouge prenait le rôle de la bleue et m'emprisonna à l'intérieur. Et d'un coup, descendis de plus en plus vite ! Merde ! Ne me dîtes même pas ce qu'il va se passer en bas !
Je n'avais même pas besoin qu'on me le dise (en même temps, c'était un peu logique !) et je percuta de plein fouet le sol et je continuais à m'enfoncer dans le sol ! Mais, heureusement pour moi, la bulle éclata. Lorsque j'avais percuté le sol, je ne criai pas de douleur, non, je hurlais, carrément ! Je crois que j'avais plusieurs côtes cassées et je crachais un peu de sang.

"Tiens ! Sa t'apprendra à me provoquer ! Fallait pas me chercher ! Tiens, pour la peine !"

Ile donna alors des coups de peids bien dans mes côtes. Le salaud ! Il savait que j'en avais de cassées ! Cette scène continua pendant quelques minutes.

"Tiens tiens, mais que vois-je là ? Ton copain est en train de se faire battre à ce que je vois..."

Quoi ? C'est pas vrai ! Je tournais la tête et je vis Clem en fâcheuse posture. Merde !

Clem ! Tiens bon ! J'arrive (même si tu m'avais dis de ne pas t'aider !) !"

Fallait vraiment que je fasse mon héroïque, moi.

"Ah oui ? Tu crois ça ? Ne rêve même pas, mon gars !"

Et il continua à me ruer de coups. Putain, j'ai mal ! Mais arrête, bordel !
Soudain, je crois que c'était mon inconscient qui fis cela, j'attrapais sa jambe et la retourna. Il tomba allègrement parterre et j'en profitais pour me relever. Aïe quand même ! J'avais vraiment les côtes cassées (Pourquoi ? Tout à l'heure, je ne savais pas ça ?) ! Mais mes jambes étaient toujours O.K pour effectuer quelques sauts et mes poings étaient opérationnelles.
Victor commençait à se relever (mais il est vraiment lent, ce mec !) et j'en profitais pour aller vers lui et l'achever. Ayant entendu que je fonçais sur lui, il se retourna et me balança plusieurs bulles rouges et bleues. Puis me vient une idée : à la place de mon corps, je balançais des bulles d'eau. La ruse marcha très bien, les bulles bleues s'envolèrent et les bulles s'enfoncèrent dans le sol.

Victor était désemparé, il chargea alors vers moi en essayant de me mettre un coup de pied sur le côté gauche de ma tête. Je l'ai vu venir, je bloque donc son coup avec mes bras sur le côté et lui, enchaîne avec plusieurs coups de poings. J'en reçu seulement une mais j'esquivais tous les autres. Je contre-attaquai en lui donnant des coups de poings dans le visage. Il en bloqua un mais reçu tous les autres. Et il tomba à terre.

Avec un sang-froid qui me surprenait, je fis une bulle d'eau aussi grosse que sa tête et l'emprisonna à l'intérieur. Il se débattait, comme un poisson que l'on a pêché. Ou un ver, je ne sais pas. Il n'avait plus de force pour créer des bulles de savon. Je partis donc, en le laissant mourir. Je me demande vraiment si je le verrais demain...

Après ça de fait, je courus vers le précipice dans lequel Clem était tombé (mais comment je le sais ?). Puis je le vois, en train de tombé avec son adversaire.

"Tiens bon, Clem ! Je vais te sortir de là !"

J'essayais de créer une bulle d'air mais mon corps me faisait mal. Je réessaye alors plusieurs fois. Allez... Allez !...

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MessageSujet: Re: [Quête] Ne venez surtout pas me cherchez aujourd'hui ! (Pv Clem Free) [Quête] Ne venez surtout pas me cherchez aujourd'hui ! (Pv Clem Free) EmptySam 19 Mar 2011 - 15:56
La vue de Clem se brouillait tandis qu’il était en train de rouler le long de la pente, toujours accroché aux vêtements de Bastien ; l’écrasant, et se faisant à son tour écraser par la masse de son compagnon d’infortune. Il ressentit tout de suite quand la pente fut dévalée pour laisser place au vide : ils prirent tous les deux un surplus de vitesse. On aurait put penser, comme le semblait indiquer les animes japonais, que le passage de la dégringolade d’un sol caillouteux en pente à une sensation de vide, le vent dans les cheveux et les bras toujours accrochés à ceux de son ennemi mortel, rien qu’eux deux, le vide et le vent. On aurait put penser qu’ils allaient ressentir comme un sentiment de paix, un ralenti quoi. Même des brefs rires d’enfants en guise de bande-son dans leurs oreilles n’auraient choqué personne. En fait, la pente les avait surtout empêchés de prendre (trop ?) de vitesse pendant leur course. Mais là, rien ne retenait plus leur descente et continuait leur mouvement circulaire tout en fondant vers le sol. Clem l’avait compris et estimait ses chances de survie à, grosso modo 50/50 : soit il tombait sur le sol avec Bastien au dessus de lui et finirait brisé sur le sol ; soit l’inverse se passerait et il aurait de la chance si il s’en tirerait avec seulement quelques fractures. Ce que Clem ne savait pas, c’est qu’il n’avait pas 50% de chance de s’en sortir : si la physique disposait de règles simples, elle disposait également d’une infinité de variantes. Si Clem avait put réfléchir à froid à la situation, il en aurait conclut que les chances auraient été vraiment égales si son poids et celui de Bastien étaient égales. Il n’en était rien, recouvert de caillasse, Bastien était bien plus lourd que lui, et Clem prenait la place du mort (c'est-à-dire, tournant le dos au sol) plus souvent qu’à son tour. C’était la même logique que celle du couteau de lancer. Ces couteaux sont lestés au niveau de la garde pour qu’ils puissent, une fois que c’est à leur tour de descendre, de tournoyer encore plus vite afin de montrer la lame le plus vite possible qui elle, mettra plus de temps à finir son demi-cercle. Les bons couteaux de lancer avaient sept chances sur dix de se planter sur leur cible. Donc, si Clem avait put réfléchir calmement à la situation, il en aurait conclut qu’il serait grand temps de paniquer un bon coup. Car dans cette histoire, Bastien était la garde et Clem, la lame ; destinée à se planter profondément dans le sol… Et à y rester.

Mais heureusement pour lui, son heure n’était pas encore venue, celle de sa jambe en revanche… Elle percuta le sol en même temps que le dos de Bastien : les deux explosèrent dans un concert de craquements hideux. Clem sentit les os de sa jambe partirent dans deux directions différentes mais c’était celle de son corps qui avait déjà décidé de leur orientation finale : les deux adversaires n’étaient pas tombés selon un angle parfait, si Bastien avait encaissé le plus gros du choc, le contrecoup qui traversa son corps fractura plusieurs doigts à Clem et l’envoya boulé plus loin, sur une distance d’environ cinq mètres. Pendant ce laps de temps, ses hanches eurent le temps de frapper trois fois le sol : deux fois pour celle de gauche et une pour la droite, qui rattrapa vite son retard en percutant de plein fouet un des nombreux champignons qui étaient plantés ici et là. Cette fois, Clem s’arrêta pour de bon.

« Mais faîtes donc un peu attention voyons ! Vous avez cogné mon magnifique pied ! Vous n’avez pas honte ? »

C’était le champignon qui avait parlé ? Bouarf ! Il s’en foutait. Pour l’instant, il devait s’occuper de son ventre qui lui envoyait des signaux plus alarment. Il réussit à s’allonger sur son coté gauche, celui où la hanche était en moins mauvaise état et vomit toute la bile dont il était capable.

« MAIS CE N’EST PAS BIENTÔT FINI ! Oh !! Allez mourir ailleurs ! »

Mais Clem n’était pas en état d’aller bien loin, tout son corps le faisait souffrir de la tête au pied, seul le haut de son buste (à peu de chose de près) était en bonne état. Bastien était déjà en train de se relever ; son corps rocailleux avait du le protéger pendant le choc. Même si contre toute attente il était encore vivant, il titubait sérieusement vers Clem, qui avait des difficultés à se relever. Sa jambe droite lui faisait souffrir le martyre, car si les articulations n’avaient pas quitté leur logement. L’os s’était fracturé et une partie avait déchiré la peau pour pointer à l’air libre. En définitive, Clem pouvait bouger la jambe, mais seulement au prix d’une douleur tellement grande que son subconscient lui interdisait tout mouvement pour l’instant. Il se relevait avec difficulté, prenant appui sur le champignon qui ne cachait pas son mécontentement. Quand il fut debout, dos au pied (du champignon) ; il vit que Bastien avançait déjà vers lui en boitant, il devait avoir des fractures quelque part lui aussi putain ! C’était lui qui s’était écrasé contre sol pas Clem ! Comment pouvait t’il tenir encore debout ? Pourquoi voulait ‘il encore se battre ? Clem et lui n’avait rien à voir dans cette histoire ; ce combat, c’était un moyen entre Victor et Kala de se prouver indirectement leur supériorité par rapport à l’autre. Un putain de message codé entre mâle du style « Ah ! Tu vois : mon pote est plus fort que le tien. » Conneries ! Il emmerdait Victor ; Bastien parce qu’il continuait à se battre malgré le prix à payer, et Kala car sa souffrance était trop grande pour que sa colère se contente de deux personnes à maudire. Ça irait mieux quand il aurait repris ses esprits bien sur. Par exemple, quand il arrêterait de mater son os ça serait bien. Et toi espèce de connard arrête de t’approcher comme ça ! Enfin merde c’est pas possible ! Pourquoi continu t’il à vouloir se battre ? Il pensait peut-être que Victor ne lui pardonnerait pas d’avoir effectué un match nul ? Clem ne savait pas ce qu’il ferait si Bastien arriverait à sa hauteur pour le finir. Enfin si, il le savait mais il n’avait pas envie d’y penser pour l’instant. Bordel, ça aurait été quand même plus simple si Bastien n’avait pas survécu à la chute ! Et maintenant, il arrivait vers lui et Clem… arrêta de réfléchir.

Son inconscient ne souhaitait pas qu’il bouge la jambe mais même lui devait avouer qu’il n’y avait pas d’autre choix. Quand on donne un coup de poing à une personne, il faut entrainer tout le poids de son corps avec l’épaule quand on le cogne. En somme, on se laisse tomber sur lui poing en avant. Clem n’avait en tout cas plus la force de se ressaisir après avoir donné son ultime coup. Dès que Bastien fut à sa portée, il se donna une dernière impulsion en poussant le champignon avec ses deux mains, et sa main droite se mua en poing avant de s’abattre sur la gorge de Bastien, écrasant du même coup ces mots dans sa gorge « Et si on s’arrêtait là ? ». Ils tombèrent tout les deux sur le sol, la tête en arrière, Bastien pointait sa gorge en direction du ciel. Clem était sur le ventre. Il n’hésita pas deux fois ; Il avait déjà vu Bastien se relever une fois alors qu’il pensait en avoir fini avec lui, il ne revivrait pas ça une deuxième fois. D’habitude, le cerveau humain envoyait de très forts signaux négatifs quand son propriétaire voulait tuer un de ses semblables car ses gènes servaient avant tout l’espèce humaine. Mais là, même le cerveau de Clem ne voulait plus avoir de mauvaise surprise. Il leva le poing qui avait déjà servi et sen servit pour écraser définitivement la glotte de Bastien.

Il resta là un certain temps, Bastien ne respirait toujours pas. Enfin, il fallait dire que sa gorge avait l’épaisseur d’une feuille de papier. Du sang coulait de sa bouche, de ses oreilles, yeux et les quelques endroits de sa gorge où la peau s’était déchirer sous la pression sanguine. Clem se remit sur le dos et resta là, regardant le ciel, il n’avait plus la force de faire grand-chose. Si seulement Bastien avait voulu s’arrêter. Il serait encore vivant.
« Sale enfoiré de mon cul putain ! T'as eu ce que tu méritais. »
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MessageSujet: Re: [Quête] Ne venez surtout pas me cherchez aujourd'hui ! (Pv Clem Free) [Quête] Ne venez surtout pas me cherchez aujourd'hui ! (Pv Clem Free) EmptyMar 29 Mar 2011 - 12:42
Bon, moi comme un gros con, fallait que je fasse mon warrior qui sauve tout le monde et tralala... Voilà ce que tu es devenu, Kala : un gros con ! Tu savais très bien qu'il n'avait pas besoin de toi (quoique...) !
Oui. C'était une dispute entre moi-même. Je me demande un peu si je suis pas fou. Mais bon, tout le monde a une part de folie dans sa tête, n'est-ce-pas ?
Bref, je repartis vers le corps (petite larme exagéré) de notre "bien-aimé défunt" Victor pour (sourire diabolique) voir s'il a bien crevé (je ne sais pas si je vous ai dis mais je crois que je suis devenu fou... Peut-être parce que je suis mal au point...) !

Les yeux tout blancs, la bouche grande ouverte avec un mélange de bave et de sang qui en sortait et le corps totalement inerte, je confirma donc bien qu'il était mort (j'suis vraiment sadique). Et, dans sa poche, je remarquais qu'il y avait un casque bleu (pour écouter, bien sûr). Je le sors de sa poche mais... Tiens ? Il n'y a pas de baladeur au bout ? Bizarre... Je le mis sur mes oreilles et j'entendis de la musique classique mais avec le volume à fond.

"Heu... C'est quoi ça ?"

Au moment où j'avais parlé, la musique s'arrêta et une voix aiguë en sortit :

"Ah tiens, j'ai changé d'utilisateur... C'est chiant à la fin : un jour, je suis avec quelqu'un, deux jours après, je suis avec quelqu'un d'autre et un mois après, ah ce mec a tenu un mois quand même, je suis avec quelqu'un d'autre à nouveau !"

Par un réflexe, je dis :

"Euh... T'es qui, toi ?"

"Bonjour à toi aussi, malpoli ! Je m'appelle Miro et je suis le casque des profondeurs ! J'ai la capacité de créer des bulles d'air autour de la tête de mon utilisateur et comme ça, il peut respirer sous l'eau !..."

"Ouais, pouvoir pourrave donc... Et à part ça, tu sais faire quoi d'autre ?"

"Pourrave ?! Je t'en foutrais de pour... Ah ben non, j'suis un casque..."

Je me demande comment Victor a fait pour le garder avec lui... Il est chiant ce mec.

"Et pour le reste, ben tu me demandes quel musique tu veux écouter et je te la passerai."

Ah ! Maintenant, je crois savoir comment, maintenant !

"Bon ben au moins, tu sers au moins à ça. Je te prends ! Je vais pas te laisser en plan comme ça ! Je m'appelle Kala. Retiens-le parce que je vais pas te lâcher de sitôt !"

"Ok."

Content de ma trouvaille, je partis rejoindre Clem. Il faudrait que je m'excuse auprès de lui car c'est moi qui l'ai embarqué. Il est blessé quand même. Mais peut-être il a aimé se battre. Ou peut-être pas. Je m'excuserai quand même.

J'arrive devant le précipice. Je me demande comment je descends. J'ai n'ai plus d'énergie pour faire des bulles d'air. Je regarde autour de moi quand même, pour voir s'il n'y a pas quelque chose qui pourra m'aider...
Eh ! Une pente ! Super ! Je me dirige alors vers cette pente et je glissai. Ah mais mince : comment je fais pour m'arrêter ? Parce que je vois que la pente s'arrête à 3 mètres du sol. Je regardais mes mains et une idée me vint. Des petites griffes étaient situées au bout de mes poings. Je me demande si ça marchera. "Faut toujours essayer, dans la vie". En plus, je n'ai rien à perdre. Je planta donc les griffes, qui marcha un moment mais elles ne supportaient pas cette situation, aussi décidèrent de quitter mes poings. Super...

J'étais presque arrivé à la fin de la pente.

"Bon, ben... On a plus qu'à sauter. "Hakuna matata" !!"

Je sautais. Et j'atterris.
Une petite note, peut-être ? 10 alors, pour le saut et 0 à l’atterrissage. Parce que je me suis fais mal aux jambes et me suis tordu la cheville. Encore super...

Je marchais donc vers Clem. Arrivé près de lui, je m’assis et vis en même temps de le corps inanimé de Bastien. Bon, ça c'est un point positif.

"Ah. Tu t'en ais débarrassé... C'est cool."

Je lui gratifiais d'un sourire. Mais il y avait quelque chose qu'il n'y allait pas.

"Bon, ok. Je m'excuse de t'avoir embarqué dans cette histoire car je vois que tu es blessé. Donc, c'est de ma faute. Alors, je m'excuse encore et encore. Suis-je pardonné ?"

Juste comme ça, je lui dis aussi :

"Et pour le casque que j'ai sur la tête, ne te pose pas de questions, c'était à Victor et je le lui ais piqué. Ben parce qu'il a clamsé. Donc voilà. C'est tout ce que j'avais à dire."

Alors, je regarde Clem. "S'il-te-plaît, restons amis !", pensais-je mais en un peu exagéré.

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MessageSujet: Re: [Quête] Ne venez surtout pas me cherchez aujourd'hui ! (Pv Clem Free) [Quête] Ne venez surtout pas me cherchez aujourd'hui ! (Pv Clem Free) EmptyMar 29 Mar 2011 - 21:42
Clem se demanda s’il serait châtié pour avoir tué une personne. Du point de vu du monde réel il n’avait rien fait de mal, on avait le droit de rêver de tuer quelqu'un. Pourquoi ? « Parce que la liberté des uns se termine là où commence celles des autres certes. Mais Dreamland était un univers, onirique peut-être, mais dans le même plan universel que tout le monde donc… De surcroit, Clem ne savait pas où était Bastien maintenant : s’était t-il réveiller au milieu de la nuit pour repartir dans Dreamland dans une douzaine d’heures ? Son enveloppe physique avait t’elle succombé à une crise cardiaque pendant la nuit ? Avait il quitté Dreamland pour toujours ou s’était il téléporté vers un endroit où se rassemblaient tous ceux qui n’avaient pas eu de chance pendant la nuit, pour repartir vagabonder sur le champ comme quand notre avatar décédait dans un jeu en ligne ? Le seul moyen de le savoir serait de poser la question à une personne qui le savait déjà (petit génie va !). Kala ne le savait sans doute pas plus que lui, Ed était un connard qui allait certainement lui mentir s’il lui posait la question. Bastien connaissait certainement la réponse dorénavant, et c’était bien ça le problème.

Dingdilingdilingdong !
Qu’est-ce que c’était que ce bordel ? Le bruit venait de la poche de Bastien, Clem était toujours allongé à coté de son cadavre si bien qu’il n’avait pas besoin de ramper vers lui pour fouiller ses poches et sortir la montre à gousset de couleur jaune doré d’où émanait ce boucan.
« Il est trois heure et demi et 3 minutes au compteur et touuuuuuuuuuut vas bien ! »
-Tu ne peux pas la fermer ta gueule ?
-Mais tu n’es pas Bastien ?
-Finement observé.
Clem mit alors la montre dans sa poche. Parce qu’il pensait que cela ne servirait à rien de la remettre dans la poche de Bastien et à rien de la jeter au loin. Donc il allait la garder, si elle était encore là la nuit suivante, il verrait à ce moment là quoi elle quoi elle sert. Pour moment il était trop crevé pour discuter avec une putain de montre à la con. Il se remit sur le dos et cette fois, il eut la confirmation par ses yeux ce que lui indiquait ces nerfs : dans sa jambe droite, les os étaient restés en place jusqu’au genou, après, l’os de sa jambe n’était pas à sa place ; on le voyait et c’était déjà trop, il aurait du rester collé au genou. C’était sans doute pour ça que Clem n’arrivait plus à bouger le pied.

Il tourna la tête attiré par du mouvement à la périphérique de son regard. C’était Kala qui était en train de descendre la pente que Clem avait dévalé mais à un endroit où la pente était plus douce. Il était en train de se servir des griffes accrochées à son gant pour ralentir la descente, à la manière d’un certain prince de Perse. Manifestement, cela ne réussit pas à Kala qui tomba vers la fin de la descente en poussant une sorte de cri. Il tomba lourdement sur le sol sans faire de roulade pour répartir le choc sur l’ensemble de son corps ; ses jambes avaient du morfler mais sans doute moins que celle de Clem. Il marcha alors vers lui et Clem remarqua qu’il marchait de façon inhabituelle, comme si il subissait une douleur non pas du fait de sa chute mais plutôt (Clem avait complètement oublié qu’il avait du lui aussi mener un combat) par les blessures infligés par Victor. Manifestement, il avait du remporter son duel car il s’asseyait pépère à coté de lui ; il n’avait pas fuit le champ de bataille alors, il avait plutôt vraisemblablement décalqué son adversaire.

"Ah. Tu t'en ais débarrassé... C'est cool."

C’était le mot effectivement, il n’y avait rien de plus cool que de se péter tous les os du corps pour scraffer un type dont on avait jamais entendu parler.
Kala lui gratifia un sourire. Bon, il est vrai qu’il n’y avait pas de quoi (trop) se lamenter, pour autant qu’il en savait, c’était une victoire sur les deux tableaux. Mais Clem n’avait pas vraiment le cœur à rire. Kala dut s’en apercevoir d’une manière ou d’une autre car il enchaina :
"Bon, ok. Je m'excuse de t'avoir embarqué dans cette histoire car je vois que tu es blessé. Donc, c'est de ma faute. Alors, je m'excuse encore et encore. Suis-je pardonné ?"

Bien que Clem avait pardonné Kala en son for intérieur à l’instant même où il avait gagné son combat, il fut touché de voir qu’il s’inquiétait quand même de ce qu’il lui était arrivé. Clem savait aussi qu’il ne détesterait jamais Kala pour des raisons aussi stupides, après tout, cela avait été son combat autant que le sien ; et il n’avait pas la rancune facile. Détester pleinement une personne (en l’occurrence, son frère) était déjà bien assez pour lui. Donc bien évidemment qu’il était pardonn…

"Et pour le casque que j'ai sur la tête, ne te pose pas de questions, c'était à Victor et je le lui ais piqué. Ben parce qu'il a clamsé. Donc voilà. C'est tout ce que j'avais à dire."


Mon Dieu, quelle bande de pillards ils faisaient tout les deux ! Si quelque moralisateur telle que le Seigneur ou le Malin les avaient regardés : ils s’étaient battu comme des chiffonniers contre deux personnes qui les avaient provoqué avant de les tuer tout les deux et de piller leurs cadavres. L’histoire pouvait bien évidemment être racontée de manière à faire apparaître leur rôle de façon plus héroïque ou chevaleresque, mais c’était bien plus drôle de la raconter comme ça.

"S'il-te-plaît, restons amis !"

Clem regarda alors Kala dans les yeux (Bordel ! il ne l’avait même pas regardé depuis le début de la conversation quelle salaud il avait du être ! pas étonnant que Kala s’inquiétait pour leur amitié.) et dit le plus franchement du monde :

"Ne t’inquiète pas Kala ; ça sera toujours un plaisir de me battre avec toi contre les mecs que t’aimes pas. La prochaine fois que la tête d’un gars ne te revient pas, tu me préviens okay ?
Clem parlait naturellement avec une certaine ironie mais il prit instantanément conscience que Kala risquait de très mal le prendre vu le contexte. Il ajouta très vite alors sur le ton de la plaisanterie :
« Mais aujourd’hui, comme tu peux le voir je suis un peu crevé donc on refera ça une autre fois tu veux bien ? »
Bon tout ça ce n’était pas très clair ; il y avait encore un risque que Kala se méprenne sur ses sentiments. Pour bien mettre les choses au clair, il lui tendit la main :
« Amis, donc. » Fit-il avec un grand sourire. Important ça le sourire dans le cas présent, il devait être à la fois sincère, joyeux tout en conservant un pointe d’espérance. L’espérance que Kala comprenne que sa dernière phrase était la plus sincère de toute.

Après que l’échange de main fut échangé, Clem regarda un petit moment le ciel avant de lui demander :

« Hey Kala ; y’a une chose qui te tient à cœur et que tu aimerais accomplir dans Dreamland ? Je veux dire, à par tabasser tes camarades de classe ? (C’est une blague, tu comprends ? Je ne t’en veux plus !) Moi, personnellement, je voudrais retrouver mon frère… Et lui casser la gueule. Je n’est jamais réussis à le battre quand j’étais dans le monde réel mais ici, j’espère que ce sera différent. »
« Je ne te dis pas cela pour que tu m’aides mais juste par curiosité : toi, tu n’as pas envi de faire quelque chose qui te serait impossible avant ? Je pense que Dreamland porte le nom du monde des rêves à deux titres.
Parler de son rêve tout en regardant le ciel azuré était un vieux classique dans certain mangas mais premièrement, Clem, avec sa jambe cassée n’avait pas d’autre choix que de s’allonger par terre et deuxièmement, le ciel n’était pas azuré ; métaphoriquement bien sur, Clem se doutait que cela n’allais pas être aussi facile que cela. Mais en ce moment, il était suffisamment confiant pour envisager d’appeler son frère pour l’avertir dès qu’il se réveillerait ; mais cela était probablement inutile. Ed devait bien se douter qu’il allait certainement se rencontrer pour se fritter entre eux. Il avait certainement prédit cela lorsqu’ils s’étaient vus dans le royaume des doutes ; après tout, Clem devaient aussi bien lire les pensées de Ed que l’inverse, ils n’étaient pas frères pour rien. Frères de sang peut-être mais pas frère de bataille comme il l’avait été avec Kala.

Bordel de merde, sa jambe lui faisait vraiment un mal de chien !


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MessageSujet: Re: [Quête] Ne venez surtout pas me cherchez aujourd'hui ! (Pv Clem Free) [Quête] Ne venez surtout pas me cherchez aujourd'hui ! (Pv Clem Free) EmptyJeu 31 Mar 2011 - 19:48
Je continuais à le fixer, en attendant qu'il daigne de me regarder. Enfin, il me dit :

"Ne t’inquiète pas Kala ; ça sera toujours un plaisir de me battre avec toi contre les mecs que t’aimes pas. La prochaine fois que la tête d’un gars ne te revient pas, tu me préviens okay ?"

Ouf ! Il n'était pas en colère contre moi ! C'est cool. Je ressentis alors comme un énorme poids qu'on m'enlevait, cela faisait du bien !..

"Mais aujourd’hui, comme tu peux le voir je suis un peu crevé donc on refera ça une autre fois tu veux bien ?"

Je fis un demi-sourire, amusé par sa phrase.

"Haha !.. T'es un marrant, toi... Bien sûr ! Vois-tu, moi aussi je suis pas opérationnel pour refaire une autre baston... Mis bon, ok alors."

Je lui gratifiais d'un sourire amical. Pour moi, nous sommes frères d'armes mais avant tout, des amis. C'était la première fois que je ressentais ça (non, je ne suis pas gay, ni extrêmement émotionnel mais bon).

"Amis, donc."

"Amis !.."

Il me rendit un sourire. C'est marrant mais on est comme des illuminés... Oui, c'est ça, marrant...

"Hey Kala ; y’a une chose qui te tient à cœur et que tu aimerais accomplir dans Dreamland ? Je veux dire, à par tabasser tes camarades de classe ? (C’est une blague, tu comprends ? Je ne t’en veux plus !) Moi, personnellement, je voudrais retrouver mon frère… Et lui casser la gueule. Je n’est jamais réussis à le battre quand j’étais dans le monde réel mais ici, j’espère que ce sera différent. »
Je ne te dis pas cela pour que tu m’aides mais juste par curiosité : toi, tu n’as pas envi de faire quelque chose qui te serait impossible avant ? Je pense que Dreamland porte le nom du monde des rêves à deux titres."


Tiens ? C'est vrai que je n'y avais pas pensé, à ça : un but dans Dreamland... C'est très vague, ça... Un but...

"Ben, sérieux, je n'en sais rien. Je n'ai pas d'objectif... Peut-être retrouvé ma copine morte parce qu'ici, nous sommes bien dans le monde des rêves ? Alors je pense que sa conscience sera là, à errer quelque part... Oui, je crois que j'ai un "but". La retrouver. Mais j'essayerais de la retrouver tout en vivant des aventures, des combats, toutes sortes de choses... Oui, voilà.
Mais j'aurais une question : pourquoi vous ne vous entendez pas, toi et ton frère ? Je ne veux pas dire "pourquoi vous ne vous aimez pas ?" mais seulement pourquoi vous vous vouez une haine comme celle-ci ? C'est vrai que l'idée de voir quelqu'un de ma famille me déplairai mais voilà..."


Ben oui, quoi. Depuis qu'ils se sont vus au Royaume des Doutes (je le retiens, lui qui m'a comparé avec Monsieur Propre !), je sens une tension des plus meurtrières qui soit. Espérons que c'est seulement mon impression...
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MessageSujet: Re: [Quête] Ne venez surtout pas me cherchez aujourd'hui ! (Pv Clem Free) [Quête] Ne venez surtout pas me cherchez aujourd'hui ! (Pv Clem Free) EmptyVen 1 Avr 2011 - 12:00
"Ben, sérieux, je n'en sais rien. Je n'ai pas d'objectif... Peut-être retrouvé ma copine morte parce qu'ici, nous sommes bien dans le monde des rêves ? Alors je pense que sa conscience sera là, à errer quelque part... Oui, je crois que j'ai un "but". La retrouver. Mais j'essaierais de la retrouver tout en vivant des aventures, des combats, toutes sortes de choses... Oui, voilà.
Mais j'aurais une question : pourquoi vous ne vous entendez pas, toi et ton frère ? Je ne veux pas dire "pourquoi vous ne vous aimez pas ?" mais seulement pourquoi vous vous vouez une haine comme celle-ci ? C'est vrai que l'idée de voir quelqu'un de ma famille me déplairai mais voilà..."


Retrouver sa copine ? Mais elle n’était pas morte ? Bon, on était dans le monde des rêves Kala avait peut-être raison ; il avait peut-être toutes les chances de la retrouver.
Il entendit aussi Kala le questionner sur sa relation avec son frère ; après tout il en avait le droit : il l’avait rencontré et surtout Clem venait de lui avouer qu’il parcourait Dreamland dans le but de le l’enfoncer six pieds sous terre. Sa curiosité était un poil légitime. Bien ; mais comment lui expliquer l’animosité qui existait entre lui et Clem sans lui raconter toute sa vie de long en large ? Car leur relation s’étalait depuis des lustres, Clem était venu au monde alors qu’Ed y était déjà depuis au moins cinq années. D’aussi loin que Clem remontait ses souvenirs, il avait toujours été avec Ed. Même quand leurs parents avaient divorcé, c’était leur père qui avait obtenu leur garde, si bien qu’avant qu’Ed quitte le foyer familial ; lui et Clem ne s’était jamais quitté plus d’une semaine consécutive du à des vacances opposées. Leur relation s’était construite par des gros et des petits épisodes plus ou moins significatifs qui s’étalaient sur des années. Clem allaient devoir simplifier le tout s’il voulait faire comprendre tout ça à Kala qui ne connaissait les deux frères que depuis quelques jours.

« Tout ça c’est un peu compliqué Kala ; je ne sais pas si tu as un grand ou un petit frère dans ta famille mais je peux te dire que quand tu en as un, tu le connais mieux que n’importe quelle autre personne mais l’inverse est également vrai. »
« Seulement quand deux personnes se croisent et apprennent à mieux se connaître, leur personne peuvent ne pas s’apprécier et c’est naturel, les deux s’accordent ou ne s’accordent pas. Avec deux frères c’est pareil : ils ne sont pas obligés de s’apprécier, alors oui c’est rare car vu qu’ils partagent les mêmes expériences de la vie, ils ont plus de chance de s’apprécier que deux individus qui ne se sont jamais vu, mais ça arrive ; et dans ce cas là, ils ne peuvent pas vraiment s’ignorer entre eux et se comporter comme deux inconnus. »
« Car on se comprend, tu vois ? Il lit dans ma tête aussi bien que je lis dans la sienne et chacun sait que l’autre déteste l’un… enfin bref je me comprends. Quand tu déteste quelqu'un et que tu sais que l’inverse est également vrai ; tu te mets à le détester encore plus. Et encore plus que ça car tu sais qu’il te déteste pour les mêmes raisons, ce qui fait que tu le détestes encore plus. Notre haine s’entretient toute seule car elle sait que sa monte de l’autre coté, c’est encore mieux que la super-conductivité. »
« Mais il y vraiment quelque chose qui ma énervé dernièrement (et tu étais avec moi d’ailleurs). C’est lors de ma première nuit à Dreamland, quand on m’avait dit que j’étais un voyageur, que j’avais vaincu ma peur tout ça… Je m’étais dis que quelque part au fond de moi que je devais être quelqu'un de spécial et que Dreamland était ma récompense. Tu vois je ne soupçonnais même pas l’existence d’autres voyageurs. Quand je t’ai vu je me suis fait une raison : après tout, chacun avait la chance qu’il méritait et je n’étais juste pas le seul humain à Dreamland. J’étais juste un petit peu moins spéciale que je ne le pensais c’est tout mais au moins je le restais par rapport à lui. Et c’était finalement tout ce qui comptait ; enfin jusqu'à ce que je le vit. Même dans Dreamland il était arrivé avant moi, j’étais resté derrière lui depuis tout ce temps, maintenant j’essaie juste de renverser la vapeur. »


Clem se tut, ne trouvant rien d’autre à dire, il avait découvert certaines explications en cours de route, qui prenait parfaitement leur sens maintenant qu’elles étaient dîtes. Mais avant, Clem voyait sa relation avec Ed plus simplement que ça, c’était instinctif, viscéral. Exactement l’inverse de la phrase de De Montaigne.


Si on me presse de dire pourquoi je l’aimais,
je sens que cela ne peut s’exprimer qu’en répondant :
parce que c’était lui ; parce que c’était moi.

Michel de Montaigne

Si on me presse de dire pourquoi je le détestais,
je sens que cela ne peut s’exprimer qu’en répondant:
parce que c’était moi ; parce que c’était lui.

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MessageSujet: Re: [Quête] Ne venez surtout pas me cherchez aujourd'hui ! (Pv Clem Free) [Quête] Ne venez surtout pas me cherchez aujourd'hui ! (Pv Clem Free) EmptyVen 1 Avr 2011 - 18:25
« Tout ça c’est un peu compliqué Kala ; je ne sais pas si tu as un grand ou un petit frère dans ta famille mais je peux te dire que quand tu en as un, tu le connais mieux que n’importe quelle autre personne mais l’inverse est également vrai. »
« Seulement quand deux personnes se croisent et apprennent à mieux se connaître, leur personne peuvent ne pas s’apprécier et c’est naturel, les deux s’accordent ou ne s’accordent pas. Avec deux frères c’est pareil : ils ne sont pas obligés de s’apprécier, alors oui c’est rare car vu qu’ils partagent les mêmes expériences de la vie, ils ont plus de chance de s’apprécier que deux individus qui ne se sont jamais vu, mais ça arrive ; et dans ce cas là, ils ne peuvent pas vraiment s’ignorer entre eux et se comporter comme deux inconnus. »
« Car on se comprend, tu vois ? Il lit dans ma tête aussi bien que je lis dans la sienne et chacun sait que l’autre déteste l’un… enfin bref je me comprends. Quand tu déteste quelqu'un et que tu sais que l’inverse est également vrai ; tu te mets à le détester encore plus. Et encore plus que ça car tu sais qu’il te déteste pour les mêmes raisons, ce qui fait que tu le détestes encore plus. Notre haine s’entretient toute seule car elle sait que sa monte de l’autre coté, c’est encore mieux que la super-conductivité. »
« Mais il y vraiment quelque chose qui ma énervé dernièrement (et tu étais avec moi d’ailleurs). C’est lors de ma première nuit à Dreamland, quand on m’avait dit que j’étais un voyageur, que j’avais vaincu ma peur tout ça… Je m’étais dis que quelque part au fond de moi que je devais être quelqu'un de spécial et que Dreamland était ma récompense. Tu vois je ne soupçonnais même pas l’existence d’autres voyageurs. Quand je t’ai vu je me suis fait une raison : après tout, chacun avait la chance qu’il méritait et je n’étais juste pas le seul humain à Dreamland. J’étais juste un petit peu moins spéciale que je ne le pensais c’est tout mais au moins je le restais par rapport à lui. Et c’était finalement tout ce qui comptait ; enfin jusqu'à ce que je le vit. Même dans Dreamland il était arrivé avant moi, j’étais resté derrière lui depuis tout ce temps, maintenant j’essaie juste de renverser la vapeur. »


Ah. Voilà la raison de cette haine irrévocable. Bon, je n'ai pas tout compris mais seulement le principal : il ne s'entendait pas du tout avec son frère et que son apparition au Royaume de Doutes n'a pas arrangée les affaires ! "La goutte d'eau qui fait déborder le vase" comme on dit.
Mince, je crois que mes forces diminuent. Je sens que je vais bientôt me réveiller.

"Ah ok. Là, c'est plus clair. Moi aussi je suis à peu près comme ça avec ma soeur (je dis bien "à peu près"). Le simple fait aussi qu'elle soit à Dreamland ne fera tout simplement qu'augmenter la haine que j'ai envers elle. Comme toi et ton frère. Mais bon, je n'irais pas jusqu'à la tabasser. Toi, c'est tes histoires de familles et je n'interviendrais pas. Sauf si tu me le demandes. Mais pour ça, je crois qu'on verra ça plus ta..."

POUFFFF !

Je rouvres mes yeux, toujours avec le poster d'ACDC accroché sur le plafond de ma chambre. Je me levais et partis dans la salle de bain. Dreamland ne te laisse jamais le temps de terminer tes phrases... J'examinais mon corps d'un peu plus près, pour voir si je n'ai pas mal quelque part.
Non. Rien. Les dommages n'étaient seulement qu'en rêve. Cela me soulageais la conscience, sinon je me serai levé avec toutes mes blessures, mes côtes brisées et tout... Mes parents auraient affolés, ou pire... Je n'imagine même pas ce qu'aurait été...

Puis, je pensais à Clem, me demandant si lui aussi avait retrouvé son corps initiale (ben oui, c'est possible que moi, je n'ai plus rien et lui, non).
La seule chose alors qui restait dans ma tête pendant toute la journée était les paroles de Clem à propos de son frère. J’espère seulement que sa haine ne l'entraînera pas dans la mort...
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MessageSujet: Re: [Quête] Ne venez surtout pas me cherchez aujourd'hui ! (Pv Clem Free) [Quête] Ne venez surtout pas me cherchez aujourd'hui ! (Pv Clem Free) EmptyVen 1 Avr 2011 - 23:10
"Ah ok. Là, c'est plus clair. Moi aussi je suis à peu près comme ça avec ma sœur (je dis bien "à peu près"). Le simple fait aussi qu'elle soit à Dreamland ne fera tout simplement qu'augmenter la haine que j'ai envers elle. Comme toi et ton frère. Mais bon, je n'irais pas jusqu'à la tabasser. Toi, c'est tes histoires de familles et je n'interviendrais pas. Sauf si tu me le demandes. Mais pour ça, je crois qu'on verra ça plus ta..."

Bien qu’il l’affirme aussi surement, Clem doutait que Kala comprenne aussi bien la relation qui le liait à Ed ; parce qu’il la comparait à sa sœur et que Clem pensait que le niveau de compréhension mutuelle qu’il entretenait avec Ed ne pouvait être possible qu’avec une personne du même sexe que lui. Ce n’était pas qu’il était sexiste ; mais c’était juste qu’il avait une grande sœur qui se trouvait être la petite sœur de Ed et que Clem n’avait jamais compris comment elle fonctionnait. Mais bon, elle était un peu spéciale ; pas si compliqué que ça mais c’était juste que Clem était un peu con.

Soudain, Kala disparut dans un petit nuage blanc, phénomène dreamlandesque indiquant qu’il était retourné dans le monde réel. Clem en conclut que son tour n’allait pas tarder comme la dernière fois qu’ils s’étaient vus, il prit donc son mal en patience et il attendit son tour.

Bordel de merde que c’est long ! Normalement, il n’aurait pas du (dans une certaine mesure) s’ennuyer trop. Même le temps passait à une certaine vitesse quand on n’avait rien à faire ; sauf que là Clem avait quelque chose à faire : il était en train de souffrir le martyr à cause de sa putain de jambe à la con qui lui faisait un mal de chien ! La douleur avait momentanément disparu pendant qu’il était en train de discutait avec Kala mais là, même si dix minutes s’étaient à peine passé depuis que Kala était parti, Clem avait l’impression qu’il s’était écoulé une bonne demi-heure.
Heureusement pour lui ; il ne se réveillât qu’au bout de vingt minutes.

Tout de suite, il fut soulagé de ne plus sentir sa jambe l’élancer. C’était un tel soulagement de ne plus avoir mal en plus de comprendre que les blessures subies à Dreamland allaient se régénérer une fois réveillé. Il en fut tellement soulagé qu’il laissa son réveil sonner à ses oreilles pendant trois bonnes minutes avant de décider de se lever enfin. Oh que c’était bon de pouvoir tenir debout à nouveau ! Clem se demandait comment vivaient les gens qui devaient garder le plâtre pendant des mois, ça devait être infernal.

Pendant qu’il allait à la cuisine, il croisa son père qui fut surpris de le voir :
: Ah ! Tu es levé… j’entendais ton alarme ; et je j’avais peur que tu n’allais jamais te lever.
-C’est drôle : moi aussi.



(Quête finie !)
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[Quête] Ne venez surtout pas me cherchez aujourd'hui ! (Pv Clem Free)

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