Haut
Bas
Le Deal du moment : -50%
Trottinette électrique OCEAN DRIVE A9 avec ...
Voir le deal
299.99 €

Partagez

Nouveaux horizons en phase d'aplatissement terminale.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Clem Free
Surnom : Le Facteur X
Messages : 1507
Date d'inscription : 07/01/2011
Age du personnage : 31

Arpenteur des rêves
Clem Free
Arpenteur des rêves

Carte d'identité
Essence de Vie: 220
Renommée: 1697
Honneur: 235
MessageSujet: Nouveaux horizons en phase d'aplatissement terminale. Nouveaux horizons en phase d'aplatissement terminale. EmptyLun 28 Fév 2011 - 21:48
« Je vous entends déjà protester messieurs mais je vous rappelle que ce travail est demandé, pas noté… Lundi sur mon bureau en début de cours. Hey oui ! Pas de repos pour les braves ! »
« Chouette, je vais pouvoir me reposer alors. Grinça Clem en mettant son sac sur son dos pendant que toute la classe mettait les chaises sur les tables de la classe ; la sonnerie ne retentirait que dans cinq minutes mais, d’un commun d’accord, le cours finissait quand le professeur édictait les devoirs pour la fois prochaine : seuls les enseignants débutants et les sadiques tenaient à remplir leurs devoirs civiques et professionnels jusqu’au maximum syndical : seuls les sadiques le dépassaient naturellement. Les professionnels, eux, maitrisaient leur chronomètre comme une extension de leur main et finissait leurs cours à l’extrême limite du temps imparti. Peut-être qu’ils comptaient lentement les secondes dans un hémisphère de leur cerveau pendant que l’autre dictait leur cours aux élèves ? Avec les enseignants on ne pouvaient jamais savoir, on pouvait juste penser le pire sur eux, et on le faisait bien.
-Monsieur Free, j’apprécierais que vous mettiez un peu plus de conviction dans votre travail à faire à la maison. Cela fait maintenant deux ans et plusieurs mois que vous fréquentiez assidument ma classe et je ne dénote chez vous un enthousiasme certain que lorsque je vous inflige une deadline ; vous n’allez quand même pas m’obliger à recourir à cette extrémité ? Si ?
La « deadline » était un terme datant de la guerre civile américaine qui s’utilisait à propos de cette ligne blanche qu’on traçait à la craie autour des prisonniers de guerre car on manquait de moyens techniques pour les enfermer. Quiconque franchissait la deadline était abattu sur le champ. Monsieur Fonteneau avait un jour expliqué cette anecdote à Clem lorsqu’il l’avait prévenu un jour, que son devoir allait (contrairement aux autres) être noté pour « le faire travailler un peu ». Il avait en effet rapidement compris que Clem était un garçon paresseux et qu’il ne travaillait que si on lui cravachait le derrière. C’était devenu une blague entre eux deux : elle signifiait que le travail de Clem allait être demandé « un peu plus poliment » que les autres.
« Ben… fit Clem après une fausse pause de réflexion. Si vous me le demander suffisamment poliment je verrais ce que je…
-Parfait, à la bonne heure ! Passer un bon week-end monsieur Free et n’oublier pas de remonter votre chaise sur la table, ainsi que celle de monsieur Arnaud comme d’habitude.
-Comme d’habitude. Au revoir Monsieur !
-Tirez-vous de ma classe, et que ça saute !
Monsieur Fonteneau était un professeur du type « professionnel » mais même lui ne pouvait résister contre la fièvre du vendredi soir. Cette maladie aux origines inexplicables qui touchaient les élèves le vendredi au alentour du soir (Si, si) et les empêchaient bizarrement de travailler de façon efficace et de répandre le chahut et le chaos partout où ils allaient. Monsieur Fonteneau avait du rester un enfant au fond de son cœur car il avait lui aussi succomber à cette fièvre qui ne touchait d’habitude que les adolescents (elle causait aussi des migraines aux autres enseignants mais ça, c’était ses effets indirectes).

Une fois rentré à la maison, Clem dut se mettre tout de suite au travail, car la deadline avait comme pouvoir antique d’avancer à une vitesse fulgurante tant qu’elle n’était pas contentée. Clem trouvais que cela ressemblait pas mal à son pouvoir dans Dreamland, sauf que la deadline (comme tout autre date limite) déformait le temps, lui il déformait l’espace. Quand à sa copie, elle déformait des recoins reculées de son cerveau, comme si les différentes réponses était inscrite dans son cortex cérébral et qu’il fallait juste qu’il se concentre suffisamment fort pour que les réponses jaillissent de sa pensée ; tirée par le bonne hameçon interrogative. Finalement, après avoir mangé son diner et bouclé à moitié son devoir ; il s’écroula sur son lit. Clem était un couche-tôt et son cerveau lui faisait mal à certains endroits reculés dont il ne soupçonnait même pas l’existence. Ce qui était une impression idiote car les cerveaux sont dépourvus de nerfs pour la douleur. Encore la moitié du devoir à faire, quel pied ! C’était comme le test du verre à moitié vide ou à moitié plein : l’impression que les gens avaient du verre devait déterminer s’ils étaient plutôt optimistes ou pessimismes. Bizarrement, vous remplacer le verre par un devoir de classe et toute la Terre estudiantine se découvrait soudain un fond de pessimisme mal orienté, la Nature était décidément très mal faite.

Son arrivé à Dreamland fut donc précédé d’un patchwork de pensée se suivant indéfiniment sans aucune logique aucune comme seul savent le faire les personnes au bord du sommeil : parmi lesquelles on notera son obsession sur son devoir, un énorme puzzle métaphorique mêlant cylindres curviques, rossés ou filletés, engrenages dentés et tolérés et côtes intervallés. Le bordel quoi ; sa nuit à Dreamland n’allait pas le dépaysé.

Le royaume des puzzles portait (comme tous les royaumes de Dreamland) drôlement bien son nom. Plats, verticales ou horizontales, en trois dimensions (voire les trois à la fois). Les puzzles formaient à la fois le sol, les bâtiments et les collines. On pouvait voir, volant en l’air, certaines pièces se déplacer car elles n’étaient pas encore poser à leur place. Certaines sortaient carrément de leur support, comme si la main cosmique qui les avait posés là venait juste de se tromper et comptait rectifier son erreur sur le champ. Se faisant, des pièces jaillissaient soudain du sol pour voleter directement vers leur nouveau support.

Comme à son habitude, Clem entrepris de gravir l’inégalité géographique la plus haute (ici, une colline de puzzle) afin de se faire une idée globale du royaume sur lequel il était tombé. Pendant la courte grimpette, une des pièces du puzzle, sentant que, finalement, elle n’était pas à la bonne place ; se détacha de son support pour voir si les dessins étaient plus vert ailleurs… sous le pied de Clem. C’était comme se faire emporté le pied par un escalator automatique, sauf que dans ce cas là, l’escalator était situé par rapport à un angle pas complètement plat, qu’il ne s’arrêtait pas une fois arrivé à une certaine hauteur, et que Clem n’avait absolument pas prévu qu’il se mettrait en branle à ce moment là. Il se prit son propre genou dans son nez, dégringola la pente assez raide pour finalement s’arrêter à proximité d’un espace encore vide de pièce. Celle-ci se vit remplir quelque centième de secondes après que Clem se fut immobilisé (à peu de chose près). C’était quand l’air vrombit autour de ses cheveux qu’il devina avait beaucoup de chance de ne pas être plus lourd ou plus grand. Il ressentit également un picotement autour de son corps, comme si il était observé. Sans ce relevé, il leva la tête pour pouvoir regarder derrière lui.

Il vit que c’était le cas.

Revenir en haut Aller en bas
AuteurMessage
Haru Yoichi
Messages : 149
Date d'inscription : 27/02/2011
Age du personnage : 31

Nouveau challenger
Haru Yoichi
Nouveau challenger

Carte d'identité
Essence de Vie: 0
Renommée: 165
Honneur: 80
MessageSujet: Re: Nouveaux horizons en phase d'aplatissement terminale. Nouveaux horizons en phase d'aplatissement terminale. EmptyMar 1 Mar 2011 - 17:51
Ouah, j’émerge de mon rêve étrange, je suis avachi sur la table où je me suis endormi juste après le départ du dernier client. J’ai vraiment fait un rêve étrange dans lequel je réussissais enfin à vaincre ma peur. Je crois que je vais sortir prendre l’air un petit peu. A peine ais-je poussé la porte que le vent souffle autour de moi et me rafraichit les idées… Une petite seconde. Je n’ai pas peur ? Mais, j’aurai donc réellement vaincu ma peur… Je me mets à marcher un peu pour voir ça. Effectivement je n’ai plus peur. Quel bonheur ! Après tout ce temps. Je suis soudain pris d’une envie furieuse de réessayer le roller qui sera le test final pour voir si ma phobie à disparue.

J’enfile mes roller, me met lentement debout, l’appréhension s’empare de moi et je doute de mes capacités. Je sors doucement dehors, mets un pas devant l’autre, recommence, encore, encore. J’y arrive ! Je m’élance en avant, tentant d’aller le plus vite possible, le vent m’entour et semble me protéger. Je vais de plus en plus vite, je prends de plus en plus de risques. C’est génial ! Je ne semble pas avoir perdu de mon ancien niveau. Soudain, j’aperçois à ma droite mon groupe qui semble se diriger vers le restaurant, ils m’aperçoivent à leur tour et la surprise se peint sur leur visage. Ils connaissent mon ancienne peur et c’est la première fois qu’ils me voient rouler. Je tente de m’arrêter mais je glisse lamentablement et m’explose sur le sol. Tous accourent pour vérifier que je vais bien mais à la surprise générale, j’explose de rire. Il est si bon de retrouver de telles sensations. Ils m’aident à me relever et m’invitent à aller boire un verre ce soir. Encore euphorique de mon exploit, j’accepte volontiers leur proposition avant de rentrer me préparer pour le cours de sabre de ce soir.

A peine arrivé, je commence un combat avec le premier adversaire qui me tombe sous la main, un vieil homme qui maitrise depuis longtemps cet art ancien. J’ai souvent combattu contre lui… et souvent perdu aussi mais je sens qu’aujourd’hui ca va changer. A peine le combat engagé que je fais preuve d’une détermination extraordinaire et je décide de me battre le plus vite possible, chose que je n’ai pas fait depuis longtemps en raison de mon ancienne crainte, je réagi donc le plus vite possible et le bat sans me prendre le moindre coup. Alors que je récupère calmement du combat, assis sur le côté du terrain, je prends soudain conscience que j’ai promis à une amie de manger avec elle ce soir mais j’ai également accepté d’aller boire un coup avec les potes. Mince. Comment faire ? Le professeur me demande soudain de faire un combat avec lui. La tête pleine de questions j’accepte et me dirige vers le terrain. A peine le combat commence-t-il que je me rends compte de l’énorme différence de niveau qui nous sépare. Je donne un coup par la droite qu’il esquive avant d’enchainer un coup par le dessus. Je bloque, me baisse et enchaine d’un coup par le bas. Je pense soudain à celle que je dois voir ce soir et j’oublis d’esquiver le coup qui m’arrive en pleine tête. Me plongeant dans un profond sommeil. Ma tête est encore pleine des questions que je me suis posé. Formant un immense puzzle constitué de toutes mes questions.


Royaume des puzzles


Je suis à nouveau dans ce monde étrange, c’est maintenant mon deuxième contact avec cet endroit mais je me trouve dans un lieu complètement différent de celui de la nuit précédente. Cette fois, le paysage semble entièrement constitué de pièces de puzzle de toutes les tailles et de toutes les formes. Afin de mieux observé le paysage, je monte sur l’une des pièces qui est en train de voler. Pour la diriger, je donne des coups de pieds dedans en concentrant mon énergie dans la voute de mes pieds. Entrainant la formation d’une fine couche de vent qui me permet d’augmenter la puissance et de me déplacer en l’air. Je suis donc en train de faire une sorte de skateboard aérien. Appelons ca l’Air-board. La caresse du vent me procure un bien fou. D’ici j’observe tout le décor qui s’étend à mes pieds. On dirait l’œuvre d’un immense et puissant dieu qui, pour s’occuper, tente désespérément de reconstituer le plus grand puzzle au monde. J’aperçois soudain une forme indistincte se déplacer vers le sommet d’une colline. C’est risqué car celle-ci semble en perpétuelle mutation, les pièces s’envolant et retombant sans cesse.

Inévitablement, il tombe à cause d’une pièce et se met à rouler le long de la pente. A peine fut-il immobilisé qu’une pièce fond sur lui, semblant vouloir le réduire en charpies. Je lance la pièce qui me soutient vers celle qui va l’écraser. Déviant de peu sa trajectoire et sauvant le gars. Je peux maintenant l’observer à loisir. Il porte une écharpe jaune et ses vêtements ne sont pas plus marquants que ça. Sa taille reste très habituelle. Bref, quelqu’un de normal au premier abord. Pourtant, je peux lire dans son regard qu’il n’en est pas à sa première visite ici. Il pourra peut-être m’en apprendre un peu plus sur cet endroit. Il tourne soudainement la tête vers moi et semble méfiant. Je m’approche calmement et lui propose ma main pour l’aider à se relever tout en veillant bien à ne pas me prendre une pièce qui volerait dans le coin. Je m’adresse à lui :

« Salut, je m’appelle Haru, heureux de te rencontrer. Tu es la première personne que je rencontre ici quoique non la deuxième même si on ne peut pas dire qu’il s’agisse vraiment d’une personne. »

Il doit vraiment me prendre pour un parfait abruti mais je continue malgré tout mon discours :

« Je viens tout juste d’arriver et je me disais que tu pourrai peut-être me renseigner sur cet endroit étrange. Je ne sais pas si c’est important de le préciser mais je contrôle le vent. Enfin j’essaye de le contrôler. »

Mouais ce n’est vraiment pas top comme présentation ça. A lui de voir ce qu’il en pense. Je laisse ma main tendue dans l’espoir qu’il la saisisse.
Revenir en haut Aller en bas
http://manga-generationx.perso.sfr.fr/
AuteurMessage
avatar

Invité
Invité

MessageSujet: Re: Nouveaux horizons en phase d'aplatissement terminale. Nouveaux horizons en phase d'aplatissement terminale. EmptyJeu 3 Mar 2011 - 0:29


Une faible lampe éclairait une petite pièce: une petite chambre d'un appartement pour célibataire. Le genre chambre d'étudiant si vous préférez, un dix ou douze mètres carré qui fait cuisine et chambre avec une minuscule salle de bain qui fait aussi toilettes. Un épais nuage de fumée obstruait la lumière, en dessous, on pouvait y voir un mec qui avait un peu plus de la vingtaine. Assit sur son lit, adossé au mur, les coudes levés et posés sur une planche qui dépassait du mur. Il avait la tête levé au plafond, un bob qui lui cachait presque les yeux ainsi que de long cheveux blond en bataille. Une cigarette aux lèvres, il restait là, impassible. Perdu dans ses pensées. Il tenait dans sa main gauche une canette de bière presque vide. L'odeur de tabac empestait dans la chambre et il en devenait presque urgent que d'ouvrir la fenêtre mais pourtant, Kyle ne bougeait pas, trop aspiré dans sa réflexion. Il pensait à la journée qui allait suivre: journée de cours où il allait surement se prendre la tête avec son professeur, essayer de voir son pote pour discuter avec de dreamland aussi. Car Kyle voulait savoir ce que son meilleur ami en pensait, peut-être que celui-ci aussi avait prit conscience de ce monde étrange mais incroyable. Il pensait aussi à elle, la fille qu'il aimait mais qui l'avait laissé il y a encore peu de temps. Se posant toujours moult questions à savoir si oui ou non c'était finit, s'il devait encore ou non avoir de l'espoir. Mais quoi qu'il en pense, il gardait toujours espoir, cherchant une faille dans ce qu'elle avait put lui dire pour y voir ces espoirs révélés. Mais il avait beau se retourner le cerveau, il n'arrivait pas à s'en convaincre. Il tira une longue bouffée dans sa clope, l'enlevant ensuite de sa bouche pour souffler paisiblement la fumée vers le plafond. Il se redressa alors, écrasant la sucette à cancer dans un cendrier déjà plein à craquer. Il siffla le fond de sa bière, la posa sur la petite table et se leva alors lentement.

Il était grand temps d'aérer un peu. Il avait passé la journée là, à ne rien faire, à réfléchir, à se torturer l'esprit sur des questions auquel il n'avait aucune réponses. Que ce soit pour elle, ou sur le comment aborder le sujet avec Joey sans être prit pour un fou... Kyle se laissa tomber sur le lit, pianotant deux minutes sur son ordinateur portable pour finir de poster un commentaire sur un site archi-célèbre. Un commentaire du genre: Encore une journée pourrit qui s'achève... Il mit alors de la musique, mettant une liste aléatoire et se laissa tomber de nouveau le dos contre le mur. D'une main, il mit son bob devant ses yeux et tout en essayant de s'endormir, il continuait de se poser encore et encore des questions. Il en avait marre, pourquoi tout devait être si compliqué? Pourquoi tout dans sa tête était si... Chaotique voir anarchique? Si tout était si simple que à Dreamland, pas de prise de tête, juste un monde incroyablement vaste, bourré de truc de dingue à explorer. Enfin c'est pour le moment ce qu'il s'imaginait de ce monde... Et ensuite, petit à petit, il se laissa sombrer dans les bras de Morphée, se laissant aller au sommeil, paisible, ses questions se volatilisèrent tranquillement qu'il s'endormait.


Arrivé au Royaume des Puzzles.

A peine s'était-il endormit que Kyle ouvrit de nouveau les yeux. Il était là, debout sur un rocher en hauteur, surplombant ce qui semblait être une colline. Il remit alors son bob correctement sur sa tête avant de remettre sa longue veste noir qui était mal mise. Il jeta un regard autour de lui, mais où était-il arrivé? Il pensait encore être une nuit de plus aux pays des champignons ou un truc qui devait s'appeler plus ou moins comme ça. Mais non, apparemment, il était ailleurs, donc, on ne se retrouve pas au même endroit que la dernière fois se demanda-t-il. Sa faisait un peu moins d'une semaine qu'il avait réalisé ce qu'était en réalité ses rêves: un monde à part entière. Depuis, il avait passé son temps à se promener ici et là sans se préoccuper de rien, il avait aperçu une ou deux fois des gens mais ne voulait pas interférer dans les rêves d'autrui, pensant être le seul ou presque à pouvoir agir librement à Dreamland. Il était temps de bouger pour explorer ce lieu inconnu pensa-t-il mais à peine allait-il bouger que ce fut le sol sous ses pieds qui se mit à vibrer et l'instant d'après, Kyle et un bout de rocher flottaient dans les airs à une très bonne altitude. S'étant retrouvé à quatre pattes par surprise, il regarda en bas en s'imaginant que la chute allait être encore plus impressionnante que ce qu'il pourrait imaginer.

De là où il était, il voyait alors deux personnes qui étaient proche l'une de l'autre. L'un tendait la main à l'autre. Des rêveurs pensa-t-il? Mais il avait un doute, il y avait quelque chose de différent, l'un deux avait faillit être écraser et l'autre avait réussi à dévier un rocher. D'un regard, il balaya l'endroit, voyant que plein de "morceaux du décors" bougeaient, changeaient de place pour aller ce mettre ici ou là, c'était un casse tête chinois géant ou plutôt un puzzle géant. Kyle trouvait que c'était un "truc de dingue!" il en avait perdu l'usage de la parole et trouvait ça terriblement amusant. Une autre pièce de l'immense puzzle passa en dessous de lui. Sans réfléchir, il sauta pour arriver dessus, histoire de perdre en altitude. A peine ses pieds avaient-ils touché la surface rocheuse que la pièce s'effondra. Filant vers le sol à toute vitesse alors que Kyle tentait de s'y cramponner en priant que la pièce ralentisse. Il hurlait sans l'avoir voulu. C'était pire qu'un manège à sensation forte! Son hurlement avait du alerter les deux autres.

D'une pulsion de ses bras, Kyle parvint à bondir de la roche juste avant que celle-ci s'éclate sur le sol. Projeté avec force, le jeune homme fit des roulés boulés avant de glisser sur le sol pour s'éclater contre un autre morceau qui s'élevait du sol mais qui stoppa sa course. Secoué, balloté et maltraité, Kyle avait mal partout, il avait aussi la nausée en se relevant lentement. Il tituba un instant, le regard perdu, incapable de mettre un pied devant l'autre.


    "Et ben... Un peu plus et le réveil aurait été rapide..."


Il s'appuya alors, se retenant de vomir. Kyle se trouvait à quelques mètres des deux autres. Il releva la tête, leur fit un sourire en essayant de dissimuler une grimace due à un haut le cœur. Son bob était de nouveau de travers mais il était surtout couvert de poussière et il sentait que son corps était on ne peut plus endolorit. Après quelques secondes qu'il lui fallut pour calmer ses nausées, pour remettre son bob en place et épousté sa veste. Il s'avança vers les deux autres en les saluant d'un geste de la main.


    "Yo! M'appel Kyle et... Il hésita un instant puis décida d'y aller au culot.
    Je pense être comme vous, un mec qui se promène dans Dreamland.
    J'étais persuadé que j'étais pas le seul! Enchanté les mecs!"



Revenir en haut Aller en bas
AuteurMessage
Clem Free
Surnom : Le Facteur X
Messages : 1507
Date d'inscription : 07/01/2011
Age du personnage : 31

Arpenteur des rêves
Clem Free
Arpenteur des rêves

Carte d'identité
Essence de Vie: 220
Renommée: 1697
Honneur: 235
MessageSujet: Re: Nouveaux horizons en phase d'aplatissement terminale. Nouveaux horizons en phase d'aplatissement terminale. EmptyJeu 3 Mar 2011 - 9:20
« Salut, je m’appelle Haru, heureux de te rencontrer.

Clem considérais le nouveau venu (Haru ? Passe pour cela) avec appréhension : on n’était jamais heureux de rencontrer Clem, on n’était jamais malheureux non plus, ennuyé oui, mais pas souvent. Il faisait parti du décor au même titre que la peinture sur le mur, la trame d’un couloir, l’archétype de la contingence quoi. Mais les anciens réflexes sociologiques de Clem furent enterrés purement et simplement enterrés par une simple constatation : ici, il était à Dreamland, pas besoin de baisser la tête ou de considérer un geste amical comme si son expéditionnaire venait de Mars (Le fait que Haru lui avait peut-être sauvé la vie n’entrait pas en ligne de compte : Clem ne l’avait pas vu faire). Personne ici ne connaissait le vrai Clem ; rectification : ici il était le vrai Clem, ce n’était que lorsqu’il se réveillait qu’il se travestissait. La seule personne qui connaissait le Clem derrière le masque quel que soit le multivers où ils étaient était son frère… Mais lui, il pouvait crever.
«Tu es la première personne que je rencontre ici quoique non la deuxième même si on ne peut pas dire qu’il s’agisse vraiment d’une personne. »

Mais de qui parlait-il ? Se pourrait t-il qu’il connaisse son frère ? Naaannnn. C’était impossible, il devait parler d’un habitant des rêves. Pour ce que Clem en savait, il y avait des petits gentils et des gros méchants pas beaux qui puent mais Clem ne doutait pas un instant qu’il pouvait exister l’inverse.
Il s’attarda quand même un instant sur le visage de l’inconnu, et à part un grand sourire plutôt désarmant, il ne lut aucune malveillance aucune dans sa phrasée (les réflexes sociologiques de Clem avait la vie dure, et chez lui, un grand sourire équivalait à une très prochaine blague satirique le visant, surtout si elle était accompagné d’une poigné de main, mais le contexte n’était pas vraiment le même). Heureux de le voir ? Clem le croyait pour l’instant, il n’avait pas vraiment d’autre choix.

« Je viens tout juste d’arriver… et je me disais que tu pourrai peut-être me renseigner sur cet endroit étrange. Je ne sais pas si c’est important de le préciser mais je contrôle le vent. Enfin j’essaye de le contrôler. »
Il contrôlait le vent ? Il avait donc (eu) la peur du vent ? Ça ressemblait à la sienne. Pas en terme d’origine mais plutôt qu’ils avaient dû avoir peur des mêmes endroits : ceux où le vent avait suffisamment de place (Brrr… de place)
pour se mouvoir. Peut-être qu’ils auraient pus être amis s’ils s’étaient rencontrés dans le monde réel ; d’ailleurs, pourquoi cela serait-il trop tard ? Bon, il était peut-être temps de se lever maintenant. Par soucis patriotique envers sa propre personne, Clem prit la main que lui tendit Haru mais essaya surtout en premier temps de se redresser avec sa force propre… jusqu'à il entendit une lombaire craquer légèrement et entrepris dès lors de faire confiance à Haru pour le hisser. On avait peut-être sa fierté mais une lombaire était une lombaire diantre ! Il fut également légèrement surpris quand il fut relevé avec suffisamment de puissance pour qu’il s’en étonne. Il remarqua que Haru l’avait hissé avec le bras gauche. Gaucher ? Non, ça n’expliquer pas tout, peut-être qu’il pratiquait un sport mono-renforçatif-musculaire comme… le tennis par exemple ? Clem remarqua aussi qu’il portait des gants de sport (en tout cas ils n’étaient pas en laine), mais à Dreamland, les vêtements ne voulaient pas dire grand-chose. Quoi encore ? À il se demandait si Clem pouvait le renseigner sur cet endroit. QUOI !! IL SE DEMANDAIT SI CLEM POUVAIT LE RENSEIGNER DE QUELQUES MOYENS QUE CE SOIT SUR CET ENDROIT ??? C’était malheureusement impossible, il venait juste d’arriver pour la première fois dans ce royaume. Plus que par son incapacité à le renseigner, Clem était surtout surpris que l’autre le considère comme… une sorte de mentor onirique, faute de meilleurs mots pour le définir. Il était sur le point de lui dire qu’il ne connaissait pas mieux cet endroit que lui quand soudain ! Sa canne à pèche mental remontât un poisson tout frais dans le lac de ses souvenirs récents : Haru lui avait dit qu’il n’était à Dreamland que deux fois en comptant ce passage-ci, il avait peut-être encore quelque tuyaux à lui refiler mais rien qu’il n’apprendrait de lui-même très vite.

« Ben pour tout dire, moi aussi je viens juste d’arriver à Puzzleland alors je ne connais pas vraiment la région en particulier. Mais je peux te dire que si tu contrôles le vent comme tu l’affirme… Alors, ben, ça veut dire que…

Il n’eut pas le temps de dire « que tu as vaincu te peur du vent » qu’un long hurlement se fit entendre. Le genre de cri poussé par une personne en même temps horrifié et en même temps gonflé par une bouffé d’adrénaline préventive, le genre de cri poussé par une personne qui n’avait pas compris que le wagon d’une montagne russe finirait forcément, après être autant monté, à descendre en trombe. C’était évidemment plus facile de penser comme cela après avoir vu la chute de cette personne. il tombait en de façon parfaitement verticale, les pieds sur une pièce sur le pont de s’écraser contre le sol, mais au dernier moment, mais il réussit à se dégager juste avant l’impact pour finir par roulé contre le sol. Il sembla à Clem qu’il allait continuer ainsi indéfiniment mais une pièce jaillit à cet instant du sol pour la stoppé net. Se relevant tant bien que mal et titubant plus qu’autre chose, il finit par grommeler quelque chose que Clem ne put entendre. Il fit ce qui semblait à Clem un sourire, mais cela ressemblait plutôt à un rictus, réajusta finalement ses vêtements avant de leur adresser la parole.

"Yo! M'appel Kyle et... Je pense être comme vous, un mec qui se promène dans Dreamland.
J'étais persuadé que j'étais pas le seul! Enchanté les mecs!"

Le chapeau de l’individu (Kyle ?) lui cachait en partie les yeux et Clem ne sut s’il était sincère quand il disait qu’il était « enchanté » de les voir (le même problème qu’avec Haru, en somme). Clem n’était pas un spécialiste du comportement facial mais son gyrus fusiforme préférait avoir des yeux en face de lui quand il parlait avec quelqu’un. Il avait lu quelque part que seul ceux qui croyait en leurs mensonges pouvait faire mentir leurs yeux ; les autres mettaient des chapeaux.

Clem nota quand même que Kyle avait l’air sincère quand il parlait, comme Haru, comme lui… non, pas comme lui : il était le seul à être resté u tant soit peu timide et réservé alors que les deux autres lui parlaient avec franchise. Il eut un peu honte de lui mais décida presque immédiatement de se présenté comme eux l’avaient fait. Après tout, si il était le dernier à se présenter où était le ridicule ? Il avait dégringolé d’une colline et alors ? Kyle avait fait bien pire.

« Enchanté Kyle, moi c’est Clem et voici… Clem se concentre intensément, il n’avait pas vraiment la mémoire des noms. Haru (Ne pas dire ‘Je crois’, ne pas dire ‘je crois’). Je crois que le terme officiel qui nous concerne est «voyageur » (Si Dreamland pouvait supporter un terme officiel). On appelle comme cela ceux qui ont vaincus leur peur lors d’un rêve. Cela nous donne le droit d’arpenter Dreamland toute les nuits avec le pouvoir de notre peur. »
Clem se demanda si il devait leur parler de son ancienne peur mais il ce dit qu’à Dreamland, ce qui était source de honte avant était maintenant source de pouvoir ici.
« Avant j’était agoraphobe : j’avais peur des grands espaces, maintenant je les manipules autour de moi. Ça doit ressembler au pouvoir de Haru. »
Merde, pensa t-il. Ce n’était pas à lui de dévoiler l’ancienne phobie de Haru. Il lui semblait que cela ne se faisait pas ; il se tourna vers lui, espérant qu’il ne l’avait pas blessé de quelque façon que ce soit.
Revenir en haut Aller en bas
AuteurMessage
Haru Yoichi
Messages : 149
Date d'inscription : 27/02/2011
Age du personnage : 31

Nouveau challenger
Haru Yoichi
Nouveau challenger

Carte d'identité
Essence de Vie: 0
Renommée: 165
Honneur: 80
MessageSujet: Re: Nouveaux horizons en phase d'aplatissement terminale. Nouveaux horizons en phase d'aplatissement terminale. EmptyJeu 3 Mar 2011 - 10:42
Après avoir attendu patiemment que le garçon réagissent, celui-ci saisit ma main. Entre temps, j’avais pu observer différentes expressions passer sur son fin visage : d’abord, il ressentit de la peur à raison, ma présentation avait due être des plus ratée puis la personne à terre tenta de lire mes intentions dans mon visage. Je le laissai donc faire calmement sans faire le moindre geste, cela faisait déjà quelques minutes que je gardais cette pose mais je n’étais pas encore fatigué. Lorsqu’il fut enfin convaincu de ma franchise, il saisit ma main tout en tentant de se relever par lui-même mais il abandonna très vite et me laissa finir le travail. J’avais bien fait de tendre mon bras gauche, il s’agissait de celui avec lequel j’avais le plus de force. Je le relève donc aisément et attend qu’il prenne la parole.

Il me rappelle quelqu’un mais je n’arrive pas à mettre la main sur un nom… C’est peut-être parce que j’ai l’impression de le connaitre que j’ai été aussi direct. Il a l’air vraiment cool même si il semble très réservé. Ou alors c’est moi qui suis trop franc. Tout est subjectif. Il est pour moi nécessaire d’être franc avec ceux qui nous semble sympa mais je comprends très bien que de nombreuses personnes s’y refusent. Ah je remarque au coin de ses lèvres qu’il s’apprête à parler.

« Ben pour tout dire, moi aussi je viens juste d’arriver à Puzzleland alors je ne connais pas vraiment la région en particulier. Mais je peux te dire que si tu contrôles le vent comme tu l’affirme… Alors, ben, ça veut dire que… »

Beaucoup d’informations dans ce simple discours, si je n’en apprends pas plus sur l’identité de mon mystérieux interlocuteur ces simples phrases m’informent sur son âge ici, il semble avoir en gros une semaine, il est donc environ 4 fois plus âgé que moi. Il vient d’arriver, il n’est donc pas nécessaire de s’être réveillé à un endroit pour y retourner. Il a parlé de mon pouvoir, je peux donc en conclure qu’il possède un pouvoir un peu similaire.

A peine a-t-il clôturé son discours, ou plutôt a été interrompu pendant son discours, qu’un mystérieux individu tombe du ciel. Je me dis que je ne suis donc peut-être pas le seul contrôleur de vent mais au vue de la vitesse à lequel il tombe, il ne doit pas maitriser l’élément intouchable et mystérieux qu’est le vent. J’estime rapidement ma distance avec le gars qui chute et je vois bien qu’il est trop loin pour l’aider, je préfère donc fléchir légèrement sur mes jambes et contracter mes muscles de façon imperceptible au cas où il aurait de mauvaises intentions. Il réussit malgré tout à survivre à sa chute et à se rattraper de façon presque honorable. Après s’être relevé, il se tourne vers nous et je peux ainsi l’observer à loisir. Il est plutôt grand et j’aime bien sa dégaine, il est fin mais ses vêtements contredisent cette information car il porte un pantalon vraiment large et un bob des plus cool. Bref, j’aime bien mais je reste prudent. Il s’adresse à nous en levant son bras pour nous saluer.

« Yo! M'appel Kyle et... Je pense être comme vous, un mec qui se promène dans Dreamland.
J'étais persuadé que j'étais pas le seul! Enchanté les mecs! »


Il nous a dit son nom, Kyle, je n’ai aucune information sur son pouvoir mais la façon dont il parle indique qu’il est plutôt décontracté, il n’y a pas de mauvaises intentions dans sa posture ni dans ces paroles. Je me détends calmement et profite de la caresse du vent dans mon dos. Je pense pouvoir leur faire confiance, à tout les deux. Je me tourne vers celui dont je ne sais toujours pas le nom car je suis sur qu’il va parler.

« Enchanté Kyle, moi c’est Clem et voici… Clem se concentre intensément, il n’avait pas vraiment la mémoire des noms. Haru (Ne pas dire ‘Je crois’, ne pas dire ‘je crois’). Je crois que le terme officiel qui nous concerne est «voyageur » (Si Dreamland pouvait supporter un terme officiel). On appelle comme cela ceux qui ont vaincus leur peur lors d’un rêve. Cela nous donne le droit d’arpenter Dreamland toute les nuits avec le pouvoir de notre peur. »
« Avant j’était agoraphobe : j’avais peur des grands espaces, maintenant je les manipules autour de moi. Ça doit ressembler au pouvoir de Haru. »


Ces petites informations confirment ce que je pensais. Il s’appelle donc Clem et il a bien une plus grande expérience du terrain que moi, nous sommes donc des voyageurs, j’aime bien ce nom car il me fait penser au vent. Nous avons donc tous vaincus notre peur, donc j’en conclus que tout le monde possède un pouvoir et qu’ils peuvent être extrêmement variés. Lorsqu’il nous apprend son pouvoir, je comprends que ca a du être dur pour lui tout comme moi. Lorsqu’il annonce que son pouvoir ressemble au mien, je ne réagis pas car je sais qu’il est possible que nous ne l’utilisions pas de la même façon. Aucun risque. Je vois que Clem semble inquiet de l’avoir annoncé mais je le rassure d’un regard.

Je m’approche lentement vers Kyle et je vois un objet brillé sans parvenir à l’identifier. Je lève mon bras pour le saluer à mon tour. Une pièce s’envole sous mon pied gauche et je m’en sers pour couvrir la distance qui nous sépare en la transformant en Air-board. J’arrive à côté de lui et lui adresse la parole :

« Yo, je m’appelle Haru comme l’a dit Clem et je maitrise le vent depuis peu. Pour lui montrer, je lève ma main qui s’entoure d’une fine couche venteuse, lorsque j’abaisse mon bras, toujours entouré de mon pouvoir, celui-ci se déplace à une vitesse bien au-delà de celle d’un humain normal. Ce petit tour m’amuse. Voilà voilà, bah c’est tout… »

En fait, si je me suis approché c’est surtout pour mieux l’observer plus que pour me présenter. Je ne me suis pas trompé, il est vraiment fin et son bob cache son visage et surtout son regard brillant qui me marque sans pour autant que je m’y attarde. Bon bah ils ont l’air sympa ces deux mecs. A voir comment va évoluer la conversation…
Revenir en haut Aller en bas
http://manga-generationx.perso.sfr.fr/
AuteurMessage
avatar

Invité
Invité

MessageSujet: Re: Nouveaux horizons en phase d'aplatissement terminale. Nouveaux horizons en phase d'aplatissement terminale. EmptyJeu 3 Mar 2011 - 23:54


Alors que Kyle refoulait une autre nausée qui lui remontait le long de la gorge. Il écoutait l'un des deux types se présenter, il disait se nommer Clem et expliquait que ceux qui se promenaient dans Dreamland en ayant prit conscience de ce qu'il en était, étaient appelé: des voyageurs. Intéressant, amusant même trouvait le jeune homme. Il expliquait alors que ceux qui étaient devenu voyageurs avaient donc vaincus leurs peurs, en obtenant en même temps le pouvoir lié à cette phobie. Là, Kyle eut une objection mais préféra ne rien dire pour l'instant. Son cerveau s'était enclenché et il se posait déjà des questions. Du genre: suis-je différent? Pourquoi n'ai-je pas vaincus ma phobie moi? J'ai simplement trouvé... J'ai réalisé que tout ceci était trop réel pour n'être qu'un... Qu'un simple rêve... Même ici, il avait toujours un prétexte pour faire marcher les rouages de sa réflexion et ainsi se travailler encore plus les méninges. Mais il préféra ne pas trop y penser, il en avait marre de réfléchir et ici, à Dreamland il préférait s'amuser et passer un bon moment. Clem expliqua sa phobie, il avait peur des grands espaces, l'inverse d'un claustrophobe donc? L'autre type se nommait Haru donc? Ce dernier se rapprochait de Kyle, utilisant une pièce pour se diriger rapidement vers lui. Comme l'avait donc dit Clem: Haru pouvait manipuler le vent. Ce dernier montra avec sa main son pouvoir: on pouvait voir une sorte de petite bourrasque qui fila ensuite très rapidement. Kyle parut amusé. Il croisa le regard de Haru, lui faisant un large sourire. Il pensa un instant à ce qu'il pouvait leur montrer, leur expliquer de son pouvoir qu'il n'avait pas vraiment.

Les deux hommes se fixaient durant un petit moment, se détaillant du regard afin d'évaluer si oui ou non, ils pourraient être amis ou s'il faudrait se méfier. Haru avait les cheveux court et noir, un pansement sur le nez. Son regard semblait franc et honnête, rien à craindre donc pensa Kyle. Il s'imagina alors, son look, son bob, son entrée, il devait paraitre louche en faite. Enfin il était habitué à être regardé de travers, simplement car il sortait de la norme préfabriqué de la mode et des mœurs actuels. Il jeta ensuite un regard en direction de Clem, lui, il avait les cheveux marrons, plus long et plus en bataille. Un regard sympathique mais on pouvait y lire une certaine timidité ou plutôt de la méfiance. Chacun avait son look, chacun avait un regard différent. Celui de Kyle devait être partagé entre amusement, nostalgie et tristesse, un regard qui pouvait montrer l'intimité de son âme, montrer ses faiblesses et ses douleurs... Le bob n'était pas là pour cacher son regard, mais uniquement pour le style et tenir en place ces cheveux qui étaient incroyablement rebelle. Après toute cette réflexion, après les hésitations aussi, Kyle poussa un soupire tout en souriant. D'un geste nonchalant, il tira de sa ceinture une dague. La lame était courbée, brillante comme si de la lumière en émanait, en quoi était fait la lame? Kyle l'ignorait. On aurait dit du verre ou du cristal mais pas de l'acier. Le manche était couvert par endroit de cuir noir mais laissait aussi voir ce matériaux brillant. Il leva lentement la dague, la laissant bien en évidence au regard des deux autres.


    "Donc... Vous avez vaincus votre pire phobie et ainsi acquit son pouvoir, sa force.
    Moi, je suis sur Dreamland depuis une semaine. D'ordinaire, j'évite la foule... Je... J'ai pas réussi à vaincre ma peur alors qu'elle hantait mes rêves durant plusieurs nuits.
    Mais voilà, à force de cauchemars, de peur, de frissons, j'ai fini par réalisé que tout cela était trop réel. Trop pour n'être qu'un rêve ce qui amplifiait ma peur aussi, celle de mourir, d'être seul. Et elle est apparut à moi, comme un espoir, une lumière au milieu des ténèbres. Je l'ai appelé: La Dague du Hasard."



Expliquer ses facultés, son pouvoir, c'était surement trop compliqué. Surtout que Kyle ignorait encore bien trop de chose sur cette objet magique. Il s'en était servit deux fois, la dague avait changé de forme mais n'avait pas prit la même à chaque fois, obtenant un objet différent dans la main avec un pouvoir différent. Il plissa les yeux, fit un sourire et se concentra sur la dague. Dans un éclat de lumière, la dague disparut pour s'allonger et prendre l'apparence d'un long katana entièrement noir. Il leva l'arme au dessus de lui, se concentrant encore, la lame s'allongea et s'élargissait alors. Prenant un mètre de large pour deux de long, il fit tourner le katana immense ou dessus de sa tête. L'instant d'après l'arme s'écrasa sur le sol en fissurant légèrement la roche à cause de son poids: environ la cinquantaine de kilos qui tombait de deux mètres de haut.


    "La dague peut changer de forme... Là, c'est sa forme: gravity core.
    Un katana qui peut changer de taille mais surtout modifier son poids. A chaque fois que je demande à la dague de changer de forme, j'ignore en quoi elle va se changer. Chaque forme aura un pouvoir particulier que je dois découvrir pour faire reprendre à la dague sa forme d'origine. En gros..."



Dans un nouvel éclat de lumière, l'immense katana reprit sa forme d'origine. Kyle glissa la dague entre son pantalon et sa ceinture. Il passa la main sur son bob, le soulevant un peu pour laisser voir ses yeux alors qui faisait un large sourire aux deux hommes. En avait-il dit assez? Ne se poseraient-ils pas de question sur le faite qu'il n'avait pas vaincus sa peur? Penseraient-ils eux aussi que Kyle était pas normal? Enfin, ils étaient deux à avoir vaincus leurs phobies alors que lui... Il s'était simplement rendu compte de cette réalité alternative et avait eut la chance de trouver un objet loufoque qui l'aiderait surement à se sortir de futur situations dangereuses. Sans prévenir, une autre pièce bougea alors, éloignant Haru de Kyle. Le blond se fit emmener en direction du ciel. Ce dernier refusant de renouveler l'expérience de la longue chute prépara à sauter. Mais la pièce changea de direction, filant à toute vitesse en ligne droite, fonçant vers Clem. Dans un hurlement, il lui hurla de bouger alors qu'il sauta de la roche pour plonger sur Clem afin de le coucher au sol et éviter que celui-ci se fasse écraser. Son saut l'avait projeté plus loin que prévu car la pièce du puzzle géant venait de se figer, se laissant tomber dans un trou à quelques mètres de Clem.

Kyle glissa sur le sol. Ayant soulevé pas mal de poussière, il soupira. Inutile de se relever pensa-t-il, il était mieux là, étalé au sol, il tomberait pas une fois de plus comme ça. Il alluma une cigarette et souffla lentement la fumée en fixant le ciel. Un ciel bleu d'azur, sans nuage, un ciel si vaste comme ce monde incroyable qu'était Dreamland. Kyle fit un large sourire, il venait de reprendre moral alors qu'il était en train de s'égarer à penser à celle qui hantait sa réalité, sa vie dans le monde réel. Inutile de penser à elle ici. Inutile de se prendre la tête. Il se releva lentement avant de se tourner vers Clem en lui adressant un sourire et un haussement d'épaule. Son bob était tombé par terre, il le ramassa d'un geste désinvolte avant de l'enfoncer de nouveau sur son crâne.


Revenir en haut Aller en bas
AuteurMessage
Clem Free
Surnom : Le Facteur X
Messages : 1507
Date d'inscription : 07/01/2011
Age du personnage : 31

Arpenteur des rêves
Clem Free
Arpenteur des rêves

Carte d'identité
Essence de Vie: 220
Renommée: 1697
Honneur: 235
MessageSujet: Re: Nouveaux horizons en phase d'aplatissement terminale. Nouveaux horizons en phase d'aplatissement terminale. EmptyVen 4 Mar 2011 - 22:02
Clem vit que Haru s’était approché pour examiner Kyle de plus près, discuter avec lui mais surtout, et c’est ce détail qui attira l’attention de Clem, fit une petite démonstration de son pouvoir, d’abord avec la pièce de puzzle, puis avec son bras. « Il décide de la surface qui profitera de son pouvoir, c’est tout mon contraire. » Si les effets avaient l’air semblable la nature du pouvoir de Haru avait l’air plus facile à maitriser : quand Clem activait le sien, rien n’était contrôlable : Clem, ses ennemies, les projectiles, tout était attiré vers le centre de son wormhole, il fallait suivre son courant.

Puis c’était autour de Kyle de présenté son pouvoir… ou plutôt son absence de pouvoir. Clem était estomaqué : il n’avait pas envisagé qu’il puisse exister des voyageurs qui n’avaient pas aucun pouvoir. S’il avait été en bon terme avec son frère (un vétéran de Dreamland), celui-ci lui aurait peut-être appris que très rarement, certaine personne remarquait que Dreamland était un monde à part et gagnait ainsi leur statut de voyageur. Dans les faits, cela arrivais surtout aux accros de la fumette, sans doute qu’après avoir passé toute la journée dans un univers psychédélique dans un état semi-végétatif, on avait moins de mal à remarquer que le monde des rêves était réel. « Hey les gars ! Je suis en train de vivre mon rêve ! Et en plus c’est la nuit et je suis en manque ! Mais c’est énooorme !!! »

"La dague peut changer de forme... Là, c'est sa forme: gravity core.
Un katana qui peut changer de taille mais surtout modifier son poids. A chaque fois que je demande à la dague de changer de forme, j'ignore en quoi elle va se changer. Chaque forme aura un pouvoir particulier que je dois découvrir pour faire reprendre à la dague sa forme d'origine. En gros..."


En gros c’était encore plus le bordel que le pouvoir de Clem. Il enviait Haru qui avait hérité d’un pouvoir simple et efficace. Quand à Kyle… Il n’avait peut-être pas de pouvoir latent, mais il avait apparemment un objet qui s’en chargeait pour lui, quand à savoir si celui-ci était efficace, Clem n’en savait rien ; simple ? Du tout… Varié ? Kyle à dit ne pas avoir de phobie, Clem se demandait si il recevrait son pouvoir s’il réussissait à le vaincre. C’était peut-être impossible maintenant qu’il était déjà entré à Dreamland. Peut-être que la présence d’un objet magique telle que la Dague du Hasard et l’installation d’un pouvoir dans son corps allait entrainer un déferlement magique qui plierait ses intestins en quatre avant de le faire imploser après des nuits de souffrance ? Une théorie qui en valait bien une autre, celle-ci avait au moins le mérite d’être à la fois stupide et à la fois complètement improbable.

Une pièce de puzzle sortit du sol, manifestement sous les pieds de Kyle ; pour s’envoler manifestement en l’air. Encore ? Le pauvre Kyle devait attirait les ennuis comme un aimant attirait le fer. Peut-être que OH ON S’EN FOUT IL FONCE VERS TOI !
Clem reçut l’avertissement de Kyle une seconde trop tard, ou plutôt son cerveau reçut le message une seconde après que ses oreilles l’eurent entendu. Kyle dut le sentir d’une manière ou d’une autre car il sauta vers Clem les bras en avant, dans l’intention manifeste de le plaquer pour lui éviter un choc pire encore. Le saut était parfait, bien calculé et il aurait certainement atteint son objectif si la pièce n’avait pas déjà atteint la sienne… Kyle fut projeter plus loin qu’il n’aurait du et resta là, allonger sur le sol, regardant le ciel avec un étrange regard mélancolique. Vu par un observateur extérieur, la scène aurait certainement prêté à rire, mais Clem n’en avait pas le cœur, c’était de sa faute après tout, si Kyle aurait très bien put choisir de rester sur la pièce, Clem aurait essuyé le même choc. Mais au lieu de cela, il s’était jeté sur lui pour le protéger, lui, Clem.

Kyle se relevait après un petit moment (de solitude ?) et lui sourit tout en haussent les épaules. Tout le monde lui souriait aujourd’hui, ça devait être dans leur caractère, ils n’avaient pas du se passer le mot quand même ! Haru souriait avec le débit d’une caissière de supermarché japonaise et quand à Kyle, même Clem voyait que c’était avec son cœur qu’il souriait. Il avait lu quelque part que le corps souriait automatiquement quand il voyait quelqu'un d’autre sourire ou arborer une mine ravie. Clem se demandait pourquoi lui n’y arrivait pas, il avait des sentiments comme tout le monde mais il était si habitué à cacher ses expressions faciales qu’il en avait oublié les plus essentiels. Il se promit à essayer de sourire un peu plus, au moins avec ces deux là, il avait l’impression qu’il ne les méritait pas. Il fit quand même un léger sourire timide à Kyle en même temps qu’il portait la main à son oreille et fit un court geste vers l’avant, présentant une brève ressemblance avec un salut militaire. Un salut militaire très relâché sensé montrer à Kyle qu’il avait apprécié son geste malgré tout, qu’il était désolé que cela n’est servi à rien, désolé aussi de ne pas avoir l’air plus aimable alors qu’il ne demandait qu’à être ami avec eux deux. Mais ces dernières significations nécessiteraient une haute connaissance de la personnalité Clemesque. Son frère l’aurait compris, lui ; puis il aurait ricané, pour ce moquer de lui, avant de lui mettre un crochet sur la tempe, histoire de l’embêter.

Un fracas se fit soudain entendre et un type apparut dans un nuage de poussière soulevé par sa chute, tombée du ciel, plus vraisemblablement d’une pièce de puzzle situé en hauteur. Ce n’était pas un humain : même si c’était un humanoïde de taille humaine, ses oreilles pointues et son long menton fin détrompait cette impression : c’était certainement un habitant des rêves ; ou plutôt de cauchemar. Ses abdominaux étaient solides et élancés, particulièrement mis en valeur par son gilet. Comme celui de Clem, il montrait son torse et ses bras, mais ne portait pas de chemise par-dessous pour les dissimuler. Il portait également un pantalon en soie qui lui bouffait les jambes. Elle lui aurait fait l’effet d’un triste bouffon s’il n’avait pas ce sourire ; ses dents étaient à l’image de ses oreilles : pointues et tristement non-humaine, le tout surmonté d’une épaisse tignasse noire qui descendait aussi en pointe, s’arrêtant juste au dessous de ses oreilles.
Il regarda rapidement le trio devant lui, inspira longuement avant de passer à un autre. Son regard s’arrêta finalement sur Kyle, ou plutôt vers sa ceinture.
« Toi. Dit-il en le pointant du doigt, ce n’était pas une question, plutôt une constatation qu’il se faisait à lui-même. Tu as quelque chose qui nous intéresses. Ne ment pas je sais que tu l’as sur toi : je l’ai senti. » Il mit son index à hauteur de son nez, pas sur son nez, mais à coté. En effet, le sien ne sortait pas de son visage, mais y entrait : cela s’apparentait à un nez de reptile ; une surface plane creusé par deux crevasses surmontant un point, comme un point d’exclamation illustré par une personne qui n’avait pas jugé bon de levé le bras. Ses canaux olfactifs étaient certainement à leurs images : deux longs tunnels plantés directement dans le crane. Envoyant leurs infos par la voie express, la ligne droite.

« Tu es sur que tu ne veux pas t’en séparer maintenant ? Mes deux copains sont beaucoup moins conciliants que moi. » Son ton se voulait mielleux, il avait certainement endossé le rôle du bon flic à contrecœur : ses phrasées étaient plus menaçantes qu’autre chose, il ne devait pas avoir l’habitude de demander des choses aux gens, plutôt de les prendre de force.
Il parlait certainement de la Dague du Hasard de Kyle, il devait faire parti d’un groupe de pillards. Après tout, Dreamland était un monde comme les autres : dès que des objets rares apparaissaient, on trouverait forcément des acheteurs qui désireraient les acquérir à coup de monnaie ou de couteaux, c’était du pareil au même pour eux, même s’ils privilégiaient la seconde option bien sur, Dreamland était un monde comme les autres après tout.

Poussé par ce qui ressemblait le plus à du courage mélangé à de la culpabilité non racheté, Clem se mit à coté de Kyle, non pas devant comme si il comptait le protéger seul, mais à coté, pour lui faire comprendre qu’il serait avec lui jusqu’au bout. Il croisa les bras et prit la parole :
« Des voleurs et des brigands, on en trouve dans tout le multivers dis donc ; si tu crois que tu nous effrayes avec tes deux compagnons qui n’existent certainement que dans ton imagination. Tu ferais mieux de partir si tu ne veux pas prendre la saucée de ta vie.
-Mais c’est que t’en as une grande gueule alors, p’tit con. Si tu veux attendre les deux voyageurs qui vont se pointer bientôt, c’est quand tu veux mon gars ! Et d’abord, je ne suis pas un pillard, je suis un déviant mercantilique-géographique, Déviant, c’est comme cela qu’on me nomme. Mais ce n’est pas ma faute si je juge juste que certains objets ne sont pas à la place qu’ils leurs conviennent. Et je fais mon maximum pour y remédier. »C’était très honorable de sa part.

Question sourires, Haru venait de trouver son maître, celui de Déviant ne l’avait pas quitté un seul instant, même quand il parlait, on avait l’impression que ses dents cherchaient le contact entre elles, tel les faux d'une herse. Clem ne pouvait plus reculer, il avait quand même contracté envers lui une sorte de dette d’honneur (ou plutôt donneur) : Kyle s’était jeté au sol pour son plus grand ridicule dans le seul but de lui venir en aide. C’était maintenant à son tour de l’aider, même si il risquait de mordre la poussière, le ciel devant les yeux, pendant que l’assistance hurlerait de rire.

(HRP: Déviant ne bluff pas: deux voyageurs killers de rang 2, comme le sien, existent, quand à savoir si ils vont se pointer ou boire un sirop chez grand-mère... Ce n'est plus à moi de choisir.)
Revenir en haut Aller en bas
AuteurMessage
Haru Yoichi
Messages : 149
Date d'inscription : 27/02/2011
Age du personnage : 31

Nouveau challenger
Haru Yoichi
Nouveau challenger

Carte d'identité
Essence de Vie: 0
Renommée: 165
Honneur: 80
MessageSujet: Re: Nouveaux horizons en phase d'aplatissement terminale. Nouveaux horizons en phase d'aplatissement terminale. EmptyDim 13 Mar 2011 - 20:01
Soudain, Kyle sortit de son habit l'objet que j'avais vu briller auparavant, celui-ci luit tellement que je met quelques secondes avant de me rendre compte qu'il s'agit d'une dague peu orthodoxe qui semblait plutôt âgée. Elle était faite en une matière que je ne connaissais pas mais qui semblait être la source de cette lumière. Alors que je l'observe, son possesseur se met à la décrire avec soin:

"Donc... Vous avez vaincus votre pire phobie et ainsi acquit son pouvoir, sa force.
Moi, je suis sur Dreamland depuis une semaine. D'ordinaire, j'évite la foule... Je... J'ai pas réussi à vaincre ma peur alors qu'elle hantait mes rêves durant plusieurs nuits.
Mais voilà, à force de cauchemars, de peur, de frissons, j'ai fini par réalisé que tout cela était trop réel. Trop pour n'être qu'un rêve ce qui amplifiait ma peur aussi, celle de mourir, d'être seul. Et elle est apparut à moi, comme un espoir, une lumière au milieu des ténèbres. Je l'ai appelé: La Dague du Hasard."

Ainsi donc tout le monde n'est pas là parce qu'il a vaincu sa peur mais également parce qu'on s'est rendu compte que Dreamland n'est pas un monde de rêve comme on pourrait s'y attendre. Il y a donc deux sortes de voyageurs bien distincts, ceux qui ont vaincu leur peur et ceux qui possèdent des objets magiques comme cette dague aux pouvoirs étranges. Clem devait sans doute l'ignorer car il n'en a pas parlé tout à l'heure, sauf s'il a volontairement omis de nous le dire mais je ne pense pas que ce soit son genre de le faire. Durant mon raisonnement, Kyle se met à nous montrer l'étendue de ses capacités. La dague se transforme en un énorme katana noir qui semblait bien trop lourd pour être maniée avec la vitesse qui m'était propre lorsque je combattais. Bref, aucun intérêt pour moi, par contre, quelqu'un de très puissant y verrai surement une arme redoutable et efficace. Lorsque Kyle fit tourner la lame au-dessus de sa tête, je fis un bond en arrière pour éviter d'être blessé par mégarde. Le sabre se mit soudain à grandir et à grossir de façon démesurée avant de s'effondrer au sol dans un grand fracas. Cette transformation nécessitait selon moi des informations que Kyle ne tarda pas à nous donner:

"La dague peut changer de forme... Là, c'est sa forme: gravity core.
Un katana qui peut changer de taille mais surtout modifier son poids. A chaque fois que je demande à la dague de changer de forme, j'ignore en quoi elle va se changer. Chaque forme aura un pouvoir particulier que je dois découvrir pour faire reprendre à la dague sa forme d'origine. En gros..."

Suite à cela, il rend à la dague sa forme initiale qu'il remet à sa place. Il nous accorde alors un grand sourire auquel je répond franchement. Il a été sympa de me montrer son pouvoir, ce mec est un gars sympa qui mérite ma confiance. Sans prévenir, une pièce s'éleve de sous les pieds de Kyle pour monter rapidement dans le ciel. A croire que ce gars porte la poisse. Ça fait deux fois que les pièces se rebellent contre lui. Arrivé à l'apogée de son vol, la pièce s'élance vers Clem, ca sent la collision à plein nez. Je m'élance vers eux mais la distance qui nous séparent est trop importante pour être franchie en aussi peu de temps. J'assiste impuissant à la chute de Kyle qui tente de sauver Clem alors que la pièce n'a manifestement pas l'envie de faire deux blessés mais bien de rentrer dans un trou non loin de Clem. D'où je suis je vois Kyle faire un magnifique vol plané suivit d'un atterrissage sans douceur, une scène digne des plus grandes comédies mais qui fait plus grimacer que sourire au vue de la dureté de l'impact avec le sol. J'espère sincèrement qu'il ne s'est pas fait mal. Lorsqu'il se relève avec sa nonchalance presque habituelle je suis profondément rassuré et je leur fait un signe pour leur dire que j'arrive. Clem fait un signe qui montre bien qu'il apprécie le geste de Kyle mais d'une manière assez peu significative. En effet, son rapide salut militaire laisse penser que Clem ne doit pas souvent exprimer ses sentiments. Mais qu'importe, chacun est comme il est et vit sa vie comme il l'entend. Je sais qu'il est sympa, qu'il le montre ou pas je m'en fiche.

Alors que je me trouve à 30 mètres d'eux, un gars étrange qui s'apparente à un humain-pas humain au vu de ses oreilles et de ses crocs. Je n'arrive pas à distinguer davantage de détails car la distance qui nous séparent est trop importante mais je le vois lever son doigt en direction de Kyle. Il lui dit alors quelque chose que je ne compris pas mais qui semblait se vouloir autoritaire. Clem se rapprocha alors de Kyle avant de prendre la parole. Cette réponse sembla irriter le nouveau venu au plus haut point car il en perdit une partie de son sang froid. Pourtant il ne bougea pas et lui répondit d'une manière assez dure. Ce gars avait l'air plus que sur de lui car il avait même baissé sa garde et il ne semblait pas m'avoir remarqué. Deux éléments que je comptais bien tirer à mon avantage. Non loin de moi se trouvait une pièce toute en longueur que je me fis un plaisir de casser pour la transformer en un bâton de combat. Celui-ci est plus léger que mes sabres habituels mais également plus fin. Malgré tout il fait une arme tout a fait convenable vu la situation. Je m'approche lentement du gars bizarre mais ses oreilles semblent aussi affutés que ses griffes car il se tourne d'un bond vers moi en sifflant. Il hurle alors:

« Franck, Brook, ramenez votre putain de cul ici!!! Les gars ont décidés de vivre leur dernier instants! On va les aidés à trouver la route vers le cimetière! »

Sur ce, le gars se cambre en arrière, tel un reptile prêt à bondir et la lueur que je vois briller dans son regard m'effraie. Il veut tuer, tuer sans pitié. Je comprend que ce gars est un taré qui n'a discuter avec nous que pour nous déstabiliser. Dans tout les cas il aurait tenté de nous assassiner. Maintenant, moi et mes compagnons sommes au moins fixés sur ses réelles intentions. Je fléchis sur mes appuis, lance un regard vers mes camarades qui signifie que je leur demande de s'écarter. Ce gars est pour moi, il ne mérite pas de rester plus longtemps dans ce monde et je compte bien être celui qui le fera partir. J'engage mon combat en même temps que débarquent les deux compères du malade qui me sert d'adversaire. Je n'ai pas le temps de les observer car mon opposant est rapide et souple. Ses coups manquent de puissance mais il tape dans les points sensibles, il vise ma gorge tout particulièrement. Je tente de charger mon bâton en énergie venteuse. D'un coup par la droite, j'envoie valdinguer son bras, j'enchaine avec une vrille qui me sert de base pour lâcher un rapide coup au niveau de ses hanches. Il est alors propulsé avec force mais il se réceptionne aisément, mon coup ne l'a même pas égratigné, il n'a tout simplement rien ressenti si ce n'est l'impact du choc. Le combat s'annonce inégal si je ne peux pas lui faire mal à cause de cette espèce d'armure d'écaille qui lui sert de peau. Je vais devoir taper plus fort qu'à mon habitude et ruser le plus possible. Je reprend ma respiration, je baisse légèrement ma garde volontairement pour l'amener à faire une erreur qui lui sera fatale. Il semble tombé dans le panneau car il attaque plie à l'endroit voulu, pourtant quand j'effectue ma parade puis ma contre-attaque je ne rencontre que du vide. J'ai juste le temps d'esquiver son coups en roulant sur le côté. Vive mes réflexes, sans eux je serai mort à l'heure qu'il est. J'effectue une roulade pour m'éloigner de lui et je me remet en garde. J'expire brillamment, ca va être chauuuud. Ce combat me plait. Un adversaire fort dès ma première nuit içi. J'en frissonne de joie. Un grand sourire se dessine sur mon visage. C'est partit pour le show! Dreamland, regarde par ici, Il va y avoir du spectacle.
Revenir en haut Aller en bas
http://manga-generationx.perso.sfr.fr/
AuteurMessage
avatar

Invité
Invité

MessageSujet: Re: Nouveaux horizons en phase d'aplatissement terminale. Nouveaux horizons en phase d'aplatissement terminale. EmptyLun 14 Mar 2011 - 22:43


Un salut militaire en guise de reconnaissance. Amusant ce type, Clem pensa alors Kyle. Mais il n'eut pas trop le temps de s'attarder sur ce détail car un individu perturbateur venait de faire son apparition. Un homme avec des griffes et de longues oreilles, il ne semblait pas humain en tout cas. Kyle lui lança un regard, cherchant à analyser l'individu. Celui-ci avait un regard mauvais, un regard qui ne lui plaisait pas, tout comme les mots qu'il prononça. Ce type voulait la dague, apparemment les objets magique étaient convoité dans tout Dreamland. Soit lui donner l'arme, soit y laisser la vie.

"Pourquoi tant de violence...
Si tu veux te faire démolir, il suffisait de le demander gentiment.
"


Le blondinet avait murmuré, Clem l'avait surement entendu car ce dernier vint se placer devant lui comme pour le protéger. Haru se rapprochait rapidement, Kyle avait jeté un œil dans sa direction, son bob cachant sa vue au regard de l'autre. L'habitant de Dreamland appela alors ses potes à la rescousse. Sa sentait les emmerdes et la galère à plein nez mais bon, ça mettrait aussi de l'ambiance et ça occuperait nos trois voyageurs. Malgré sa déprime habituelle, Kyle semblait beaucoup plus optimiste à Dreamland, surement car pour lui, il ne risquait rien, ce n'était qu'un rêve après tout. Haru se jeta sur Deviant alors que les deux autres arrivèrent. Un gros balourd tomba lourdement sur le sol. La première pensée de Kyle fut: bordel un sumo! Mais non, il était gros oui, autant qu'un sumo mais on aurait dit une sorte d'homme animal, un croisement bien étrange dirait-on. L'autre était grand et svelte mais il semblait tout aussi... Particulier. Le gros était tombé proche de Kyle, il serait donc son adversaire. Poussant sur ses jambes, il bondit en arrière, faisant tourner la dague entre ses doigts. Une pensée traversa son esprit: changes de forme, prends ce que tu veux mais un truc utile qui fera du dégâts par pitié! Gravity Core serait parfait je pensais mais s'il te plait... ne me sors pas... Un éclat de lumière, la dague brilla de nouveau et l'instant d'après, elle avait changé de forme.

"Fais chier... Tout mais pas cette arme..."

Kyle tenait alors un revolver à la main. Un vieux pistolet digne d'un western qui semblait vieux et usé. D'apparence cette arme semblait ne pas être bien particulière. L'ayant déjà vue, Kyle redoutait de la revoir, la dernière fois, il n'avait absolument pas comprit son utilité en même temps, il avait tiré avec et s'était réveillé avant de voir ce qu'il s'était passé. Ce qui avait de quoi être frustrant en somme. Ainsi, il aurait préféré une arme dont il savait comment elle fonctionnait. Mais bon, ça rendait tout ça encore plus amusant. Le gros poussa lui aussi sur ses jambes, éclatant le sol sous son poids, il fonça tel une torpille sur le blond. Ce gros plein de soupe ressemblait à un bulldog en plus gras. La phobie des chiens ou uniquement de ce genre de chien? Le choc fut violent, perdu dans ses pensées, il n'avait pas réagit à temps, se faisant jeter au sol avec force. Il roula sur le sol, encore une fois, ce qui devenait lassant pensa-t-il. Se relevant d'un coup de poing sur le sol. Son revolver prit la direction du gros chien, sa deuxième main vint se poser sur l'arme. Un coup de feu résonna alors. Le recule de l'arme n'était pas trop violente contrairement à ce qu'il s'était attendu. La balle explosa sur le gros. La balle? Non, on aurait dit une grosse bulle bleu. C'était quoi en faite?

"C'est quoi ça? Franck! Tu connais les propriétés de la dague du hasard non?"

Un liquide bleu coulait du visage du gros, sa semblait visqueux mais en rien dangereux. D'un mouvement nerveux, Kyle ouvrit le chargeur pour jeter un œil à ses munitions. Il y avait des balles bleus et des vertes, oui mais elles servaient à quoi? L'homme chien avança alors mais il s'étala sur le sol sans prévenir. Il semblait alors prit de difficulté pour se relever, c'était comme s'il ne parvenait pas à se cramponner au sol, comme s'il n'avait aucune adhérence...

"C'est... Du savon! Bordel son flingue tire des bulles de savon!!"

Un sourire apparut sur le visage de Kyle. Apparemment content de cette situation de force. Mais il n'allait pas tarder à déchanter. La veste du gros glissa de son corps, ainsi que sa capuche. Ce qui semblait avoir été un gros chien n'en était plus un à présent. L'homme était costaud oui, musclé oui. Le crâne chauve, des cicatrices sur les bras, on aurait dit un conducteur de camion ou un vieux biker d'une bande de voyous qui aurait trop forcé sur la bouteille. L'homme affichait un sourire à faire froid dans le dos. Il hurla alors un truc incompréhensible. Le sol explosa alors et un énorme chien en jaillit. Là, c'était bien un bulldog, un vrais à la différence qu'il faisait deux mètres de haut pour autant de large. Il avait donc bien la phobie des chiens et son pouvoir était de les invoquer... Mais apparemment les invocations n'avaient rien à voir avec les chiens du monde réel, ce qui était d'un coup très problématique. Son maitre était libéré du savon, deux ennemis contre un, la poisse. Le porteur du hasard, tu parles, Kyle aurait du se baptiser le porteur de poisse ou le mec a qui il arrive que des ennuis. Il visa l'invoqueur, une balle verte entrait dans la chambre du revolver. Il s'agissait surtout de voir l'utilité de cette balle avant de changer la forme pour une autre plus compatible à la situation... Le coup de feu retentit. Kyle était soulevé du sol, coincé dans la gueule de l'immense chien, il sentait ses cotes se faire perforer par endroit. Le coup de feu avait raté et la bulle verte s'était éclaté au sol, au pied de la bête.

"Changes! Changes j'ai dis!
Bordel ça fait mal... CHANGES!!!"


Nouvel éclat de lumière, avant même de savoir ce que c'était, Kyle avait senti un manche, espérant le katana noir ou n'importe quoi de tranchant, il visa pour enfoncer l'arme lumineuse dans la chaire de l'anime. Du sang gicla alors en faible quantité. L'arme avait cessé de briller et il réalisa qu'elle avait reprit sa forme originale: une simple dague. Dans un soupire lassé, il tira sur le manche pour entailler la gueule du monstre. Ce dernier ne semblant pas apprécier, ouvrit la gueule et libéra Kyle. Il allait s'écraser sur le sol, le souffle coupé par la douleur. Mais le maitre, Brook, lui fonçait dessus et le percuta d'un coup d'épaule digne d'un rugbyman. Alors qu'il volait de nouveau pour s'écraser au sol, son adversaire s'écroula sur le sol. L'homme avait mit les pieds dans la flaque verdâtre et son pied ne semblait pas vouloir s'y décoller. De la colle! Au moins, il pourrait s'occuper d'un ennemi à la fois tout en ayant une cible immobile. Ramassant son bob qu'il remit sur sa tête blonde, il alluma ce qu'il restait de sa cigarette. Cherchant à se calmer, à ne pas avoir peur ainsi que à faire chuter cette montée surprenante d'adrénaline. Le combat allait être difficile mais très intéressant et il serait surement plus que bénéfique pour lui, Clem et Haru.

"Dis voir m'sieur le gros chien...
En quoi vous voulez cette dague?
Vous avez rien de mieux à piquer, enfin je veux dire, on sait jamais ce en quoi elle se change.
J'avoue que c'est plutôt prise de tête."


L'homme ne répondit rien mais le gros chien avançait vers lui en lançant un grognement qui laissant comprendre qu'il allait attaquer de plus belle.


Revenir en haut Aller en bas
AuteurMessage
Clem Free
Surnom : Le Facteur X
Messages : 1507
Date d'inscription : 07/01/2011
Age du personnage : 31

Arpenteur des rêves
Clem Free
Arpenteur des rêves

Carte d'identité
Essence de Vie: 220
Renommée: 1697
Honneur: 235
MessageSujet: Re: Nouveaux horizons en phase d'aplatissement terminale. Nouveaux horizons en phase d'aplatissement terminale. EmptyMar 15 Mar 2011 - 21:24
Il se passa par la suite trop de choses pour qu’il en soit possible d’en faire un récit chronologique. Disons plutôt que Clem vit Haru se jeter sur Déviant avec une arme improvisé, un regard qui aurait pus vouloir signifier plein de chose mais sur le moment, Clem choisit de l’interpréter comme un « J’me l’fait tout seul, m’aider pas ». C’était parfait car les deux comparses de Déviant vinrent au aussi se joindre à la fête et Kyle se mit à combattre le plus gros des deux. Donc là maintenant c’était au tour de Clem de se battre ? Sans doute, pas d’autre choix. C’était mignon de se la péter alors qu’on avait encore rien fait mais Clem n’avait plus le choix. Il avait des engagements à tenir et il ne lui restait plus qu’à se battre avec l’autre là. Avec un peu de chance, Clem survivrait sans se prendre trop de dégâts et Haru ou Kyle se débarrasseraient de leur adversaire respectif avant de lui filler un coup de main.

Car Clem n’avait aucune confiance en ses capacités de combattants. Il disposait d’un putain de pouvoir à double tranchant et d’une expérience quasi-inexistante en baston réel. Il n’aurait pas tenu ce genre de propos il y a 5 minutes. Maintenant que son adversaire était visible, sa confiance fondait comme neige au soleil ; il espérait que c’était comme avoir le trac juste avant d’apparaître sur scène : elle, elle disparaissait une fois sur les feux de la rampe.
Mais pas toujours.

Clem s’avançait vers son adversaire. Il avait le visage genre de visage qu’on oubliait directement après les avoirs vus. Il n’y a donc pas lieu d’en faire la description physique… Bon, il avait un visage banal, des lunettes rondes soutenues par un petit nez, qui s’avançait dangereusement vers le vide, et par deux oreilles décollés. Clem situait son âge vers les trente-cinq ans. Ça sentait mauvais : il n’avait jamais scraffé d’adulte dans la force de l’âge. Quelle ne fut donc pas sa surprise quand ledit adulte lui envoya un coup visant son ventre, très lent, Clem n’eu aucune difficulté à le dévié d’un mouvement de bras. Le prochain visait cette fois sa tête, Clem le para tout aussi facilement, bras contre bras. Quoi c’était tout ! Même pas un semblant de technique ni même de bluff ? Mais de qui se moque-t-on ? Clem était soulagé, cela allait peut-être être plus facile que prévu tout compte fait. Un grand sourire de soulagement se dessina alors sur son visage.
C’est à ce moment là qu’il prêta attention au message que ses oreilles lui envoyaient avec urgence ; il le décrypta, baissa les yeux et se dit que cela n’allait pas être si facile que ça. Il comprit alors pourquoi son adversaire avait levé le pied jusqu’ici : il lui suffisait d’un seul coup réussis pour se débarrasser de lui ; le bruit que captaient ses oreilles aurait put fracasser du sucre en morceaux à deux mètres de distances : Son adversaire avait eu la phobie des perceuses.

Ces saloperies remplaçaient à présent ses doigts dans un drôle de morphing : partant de la paume pour rejoindre les ongles, la chair s’était tourné et tordus pour être remplacé par le metal et l’acier. Elles tournaient continuellement, promettant à Clem les pires souffrances si celui-ci était touché. L’autre connard avait recommencé ses séries d’attaques, il était toujours plus rapide, attaquant toujours ses points vitaux pour le faire choir d’un seul coup. Clem reculait tout en esquivant les coups ; il n’avait pas le temps d’en placer une, son adversaire gardait toujours une main près de son visage, une attaque ratée et Clem allait le sentir passer.

Il eu cette occasion quand l’adversaire de Kyle interpella alors le sien :
"C'est quoi ça? Franck! Tu connais les propriétés de la dague du hasard non?"
Franck ? Enchanté voici ma main. Clem l’envoya par son angle mort ; son adversaire devait être déstabilisé par son pote en plein combat et Clem comptait bien en profiter. Son poing était sur le point (c’est le cas de le dire) de percuter ce visage insignifiant quand sa main se leva, emprisonnant in extremis celle de Clem. Déstabiliser mon cul ! Il avait juste utilisé une astuce semblable à celle de Haru, et Clem avait sauté dedans avec joie. Il réussit à retirer sa main d’une torsion violente, elle était entourée de cinq plaies hélicoïdales sanglantes, mais les perceuses n’avaient pas eu le temps de s’enfoncer profondément. Il avait eu de la chance dans son malheur.
Il recula légèrement et les deux adversaires tournèrent légèrement autour d’un cercle invisible comme deux félins se jaugeant avant de se jeter entre eux.
Mais sans ce craché dessus quand même !

Clem, pour sa part, commençait à en avoir profondément assez. Arrête d’avoir peur de ces perceuses et bat-toi lâche ! Après un hurlement mental de défi adressé à lui-même ; Clem se lança vers son adversaire, la paume tendus. Franck se jeta également sur lui, les cinq doigts tendus (mais pas après les mêmes soliloques).
La paume était l’un des trois os les plus solides du corps humain, pas aussi solide que l’acier des perceuses mais assurément plus que les articulations situées derrière. Il y eu deux craquements satisfaisants quand l’index et l’annuaire de Franck se plièrent brusquement. Il eu le réflexe couramment rependu chez l’espèce humaine et blottit sa main contre son ventre, dans l’espoir ridicule d’atténuer la douleur. Clem s’était attendus à pareil réflexe et fit apparaître son wormhole d’une pichenette, doublant la vitesse de tous les mouvements dans un rayon de cinq mètres et baissant son poing au niveau de son bassin avant de l’envoyer dans l’estomac de son adversaire, dans un uppercut ventral de toute beauté. Le coup fut d’une grande violence, le corps de Franck fut soulevé de cinq centimètres sous le choc. Il recula précipitamment pour éviter une autre série de coups. Clem fit disparaître son wormhole d’un « couché ! » mental. Il n’avait plus l’initiative et ne voulait pas faire les frais de son propre pouvoirs, il avait déjà suffisamment du mal avec celui de son adversaire.

Un tas d’émotions se succéda sur son visage, mais Clem les oublia facilement quand il vit que Franck se jetait sur lui. Les doigts pointés vers son visage. A moitié surpris par sa rapidité et par son attaque, Clem tomba sur son autre piège : arrivé à la hauteur de son visage, Franck fit faire à sa main un mouvement circulaire autour de la tête de Clem, une feinte, Clem s’apprêta à bloqué son autre main qui allait surgir vers le bas mais non ; c’était une feinte dans une feinte, le coup de bluff le plus basique du close-combat : même un manchot pouvait l’exécuter. C’était finalement la main en mouvement qui finissait sa ronde sur la tête de Clem, ce n’était pas un coup pour frapper mais pour attraper, dans le cas de Franck, c’était plus que suffisant. Heureusement, le corps de Clem comprit le danger avant lui et sa tête se pencha vers la droite juste avant l’impact. Au lieu d’avoir les deux yeux crevés, quatre des perceuses lui éraflèrent la joue tandis que son annuaire se planta à l’extrémité gauche de son œil gauche, creusant continuellement un sillon sanglant à coté de son oculaire. Clem agrippa le bras de Franck, l’empêcha ainsi de bouger, mais celui-ci se contenta de plier ses quatre autre doigts. Trois perceuses commençaient à creuser dans le gras de sa joue tandis que son pouce s’enfonçait dans son oreille. Le vacarme était assourdissant, Clem pleurait des larmes de sang qui coulaient le long de ses joues en traçant des sillons sanglants jusqu’à sa bouche. Les trois autres perceuses avaient fini de creuser la joue et s’attaquaient maintenant au crane situé en dessous : la douleur était insoutenable, Clem avait l’impression qu’on lui enfonçait des perceuses dans le cr… la douleur était insoutenable. Par chance, il avait réussit à bloquer l’autre main de Franck avec sa main libre ; serrant contre sa paume, neutralisant les bouts pointus de ses doigts, qui tournaient sans lui faire grand mal, elles lui égratignaient juste la paume. Il la serait fort car son poing était crispé par la douleur venant de son crane. Franck grimaçait aussi car Clem écrasait ainsi ses deux doigts cassés. Mais Clem savait que si cela revenait à un concoure de force, il avait déjà perdu. Il n’arrivait pas à empêcher les ongles hélicoïdales de son autre main s’enfoncer dans son crane. Il tenait tout juste son poignet, écrasant les veines de Franck, sa main virait au bleu mais Clem savait qu’il ne la retirerait pas pour tout l’or du monde : c’était lui qui avait l’avantage maintenant.

Clem réussit à regarder ses deux amis se battre, dans l’espoir fou que l’un deux finisse son combat et lui vienne en aide. Mais ils étaient tout les deux suffisamment occupé par leur duel pour ne pas le remarquer : Clem ne pouvait plus compter que sur lui-même.
Revenir en haut Aller en bas
AuteurMessage
Haru Yoichi
Messages : 149
Date d'inscription : 27/02/2011
Age du personnage : 31

Nouveau challenger
Haru Yoichi
Nouveau challenger

Carte d'identité
Essence de Vie: 0
Renommée: 165
Honneur: 80
MessageSujet: Re: Nouveaux horizons en phase d'aplatissement terminale. Nouveaux horizons en phase d'aplatissement terminale. EmptyMer 16 Mar 2011 - 21:22
Malgré la constante menace de mon adversaire, je ne pu m’empêcher de regarder le combat de mes compagnons. Clem se bat à l’aide de ses poings et de ses pieds avec une technique quelque peu original où il allie son pouvoir à ses mouvements, augmentant ainsi la puissance de ses coups. Pourtant son adversaire aux mains étranges semble le malmener au point de le blesser. D’où je suis j’ai l’impression qu’il lui a crevé les yeux mais je ne suis pas sur.

Je tente d’aller l’aider mais le reptile s’interpose, siffle et attaque à toute vitesse. Esquive à gauche, tentative de coup par la droite, saut en arrière, esquive, feinte, frappe du pied en plein dans son menton. Au lieu de le voir partir en arrière sous l’impact du coup, j’entends un puissant craquement. Je me suis pété un orteil en tapant dans son armure d’écaille. La douleur me fait grimacer mais je continue de me battre pour éviter de devoir endurer des blessures bien pires. Mes mouvements sont limités, je vais donc devoir trouver une méthode pour accélérer le combat. Le temps de récupérer quelques forces j’entame la discussion avec ce mignon reptile :

« Quel est votre intérêt dans cette sale affaire ? Vous êtes juste là pour vous faire du fric ou bien il y a autre chose ? »

Il me regarde avec étonnement avant de se repencher en arrière et d’éclater d’un rire strident proche du sifflement :

« Siiiisiiisissisi, tu as raison, nous avons bien plusieurs intérêts dans cette affaire. La première est l’essence de vie, tu n’imagines pas la quantité que l’on nous a promise pour ce contrat. Mais la vraie raison, la raison principale de cette attaque, c’est l’opportunité de tuer de nouveaux voyageurs. J’adore l’incroyable sensation du sang neuf qui coule entre mes griffes. Un vrai bonheur !!! Siisisisisiiii !!! »

Pendant qu’il dit ça, je vois ses yeux sortir légèrement de ses orbites, l’affreuse lueur qui y brille me fait trembler d’effroi. Ce gars n’est qu’un vil meurtrier, Il croit vraiment que nous allons nous laisser tuer sans réagir. Quel Abruti ! J’ai bien l’intention de mettre fin à ses agissements.

Je fais semblant de vouloir continuer la discussion mais je plonge vers l’avant à toute vitesse, mon torse rase le sol. D’un coup donné au sol, je me relève et lance un puissant coup ascendant vers son nez, il l’évite mais je relance le coup juste après en visant son nez, j’enchaine avec un coup de pied vers sa clavicule gauche. Le second coup semble inefficace mais le premier semble lui infliger la plus grande douleur. Il met alors sa main sur son visage et hurle de douleur. Il est donc plus sensible au niveau de la tête. Je compte bien lui faire mal à nouveau au coup suivant. Il me regarde étrangement, à mon avis je lui fais un peu plus peur sans pour autant l’effrayer vraiment. Il est temps de lui montrer mon second pouvoir, le pouvoir du wind’s rider débutant qui est en moi. Je prends appuis sur mon pied droit qui me propulse dans les cieux. Ne s’y attendant pas, il se baisse pour anticiper l’attaque. Je lâche un puissant cri qui n’est là que pour faire peur. Je concentre alors une grande partie de mon énergie dans mes pieds. Me permettant ainsi de me retrouver juste dans son dos, d’ici, je place l’intégralité de mon énergie dans le bâton, assenant donc un coup à peine visible qui lui atteint l’endroit exact où devrai se trouver son oreille s’il en avait eu une. Un énorme crack résonne alors tout autour de moi. Je crois que je lui ai brisé l’oreille interne. Un être normal serait mort sous l’impact, lui non. Il se retourne vers moi, la folie brille dans ses pupilles.

« Toi… Je… Tu… MORT »

Il se lance alors dans une série d’attaques si rapides que je ne les vois plus… Je serre mes bras autour de mon torse et je rentre la tête. Je sens un nombre incalculable de coupures me recouvrirent le corps. Pourtant, sa colère l’empêche de viser juste et il ne me fait même pas mal. Je ferme les yeux pour me concentrer sur le rythme de ses attaques. Gauche… Droite… Bas… Bas…. Droite…Gauche… Haut…Gauche… Droite… Bas… Bas… Gauche. Ses coup semblent toujours me toucher dans un ordre à peu prêt similaire et leur rythme bien que très rapide est toujours le même. J’attends encore un peu puis je bloque l’un de ses bras que je casse d’un coup au coude après l’avoir mis en torsion. J’enchaine avec un coup de boule pour ne pas lui laisser le temps de réagir. Du sang coule des orifices qui lui servent de nez. Je bondis vers l’arrière mais il me poursuit immédiatement, la colère l’empêche de ressentir la douleur. Je sens sous mon pied une pièce de puzzle qui commence à bouger. Je m’immobilise et j’attends qu’elle décolle sans bouger mes pieds. J’absorbe les coups et lorsque la pièce décolle enfin, je profite d’une impulsion pour frapper d’un coup de pied au front qui le fait reculer d’un pas.

Maintenant il y a une grosse différence car je décide si je le veux de lancer le combat. Pouvant contrôler la pièce en altitude, je peux lancer les attaques à ma guise. Il me regarde avec son regard perfide. Lorsque je descends, la vitesse accumulée par la descente en piqué permet de lâcher des coups surpuissants. Les nombreux coups que je lui donne l’affaiblissent beaucoup. Il rétracte son coup dans ses épaules. Il se met alors à cracher de la salive. Un peu de celle-ci atteint ma pièce qui fond sous l’impact. Cette salive est un puissant acide. Je me lance alors dans une série d’esquives des crachats pour ensuite atteindre leur lanceur et asséner des coups. Je commence à m’épuiser, je n’ai presque plus d’énergie.

Je me lance dans une dernière attaque, il est temps d’en finir avec ce reptile agressif. Je saute de ma pièce et me laisse tomber vers lui. Il sourit avant de cracher un long jet de salive dans ma direction, pensant que je ne pourrais pas l’éviter. Ce qu’il ne sait pas, c’est que je vais profiter de mon esquive pour accélérer et le prendre par surprise. En effet, mon coup qui tranche la salive est entouré d’une telle quantité de vent que la salive est dispersée sous l’impact du coup, de plus, en laissant continuer mon mouvement, je me propulse à toute vitesse vers lui. La folie de ses yeux se transforme en surprise puis en crainte. Je frappe en plein dans sa tête, cassant mon bâton sous l’impact. Il s’effondre au sol, inconscient. Je m’approche lentement vers lui, je souffre d’une telle dépense d’énergie. Je lève mon bras au-dessus sa tête. Ainsi, il ne tuera plus personne. Je dois frapper, je dois le tuer. Mon bras s’effondre et creuse un trou béant dans… le sol à moins de deux centimètres de sa tête. Je tombe à genoux. Non, je ne peux pas faire ça. C’est bien trop dur. Le meurtre est une abomination et je ne deviendrai pas l’un de ces monstres. Je lève mes yeux vers mes compagnons pour voir comment ils se débrouillent.
Revenir en haut Aller en bas
http://manga-generationx.perso.sfr.fr/
AuteurMessage
avatar

Invité
Invité

MessageSujet: Re: Nouveaux horizons en phase d'aplatissement terminale. Nouveaux horizons en phase d'aplatissement terminale. EmptyLun 4 Avr 2011 - 21:48